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Université de Tlemcen :: Faculté des sciences :: Département de mathématique

ère ème
1 année L.M.D. M.I. :: 2 semestre

Travaux pratiques sur Maple :: Fiche n° 2

Usage de l’anti-
l’anti-slash
Lorsqu’un résultat numérique fourni par Maple ne tient pas dans une seule ligne, le système place un anti-
slash \ à la fin de chaque ligne (sauf la dernière) pour indiquer que les digits affichés dans une ligne
constituent une continuation de ceux affichés dans la ligne précédente. Maple permet à l’utilisateur de
faire usage de ce même principe. Par exemple,
en exécutant > 1\ Maple affiche 15 ; il s’agit de 12 + 3
2+3;
en exécutant > eva\ Maple affiche 3.14
lf(Pi,3);

Un format mathématique symbolique


On place le curseur juste à droite du prompt, puis on tape Ctrl+G ; on voit alors apparaître un point
d’interrogation à l’endroit du curseur ainsi qu’une petite fenêtre horizontale en haut de la feuille de calcul
(similaire à celle de l’excel). On saisit dans cette fenêtre la commande factor(sum (k, k=1..n)) puis on
valide deux fois en appuyant sur la touche entrée.
• 1ière validation : il y a affichage à l’endroit du point d’interrogation, de la commande sous forme
symbolique.
n
 
> factor 

∑ k 
k = 1 
• 2ième validation : il y a exécution et affichage du résultat.
1
n (n + 1)
2
Pour engendrer le format mathématique symbolique, on peut également cliquer sur le bouton contenant
la lettre grecque Σ ou passer par le menu Insert/Standard Math Input.

Export d’une feuille de calcul


Maple offre à l’utilisateur la possibilité d’exporter sa feuille de calcul vers les formats HTML, RTF, PDF.
• Pour les deux premiers formats suivre le menu File/Export As/HTML…, RTF…
• et pour le troisième, suivre le menu File/ Print… (PDF Creator ou une autre imprimante virtuelle)
Attention ! pour exporter la feuille de calcul vers les formats RTF et PDF, il est nécessaire de dérouler
toutes les sections et sous-sections.

Gestion de la mémoire dans un environnement


environnement Maple 6
1– En (double-) cliquant sur l’icône de Maple 6, le système se charge en mémoire. En même temps, une
zone mémoire appelée noyau (kernel, en anglais) est créée pour stocker les diverses assignations, résultats
de calcul, etc.
Maple 6 propose les deux modes de fonctionnement suivants.
• Un environnement à noyau unique, c’est-à-dire, à noyau partagé entre les diverses feuilles de calcul
(on dit souvent, sessions). C’est l’environnement ouvert par défaut.
Pour s’en assurer, on ouvre deux feuilles de calcul. On exécute dans la première feuille, la ligne de
commande suivante
> x:=1:
et on exécute dans la seconde, la ligne de commande suivante
> x;

1
Maple affiche : 1 dans la seconde feuille de calcul, prouvant que l’affectation x:=1 a été « partagée »
entre les deux feuilles de calcul.
• Un environnement où chaque session possède son propre noyau. On y accède par le menu
Démarrer/Tous les programmes/Maple 6/Parallel Server Maple 6
On refait la même expérience que précédemment. Dans la deuxième feuille de calcul, au lieu d’afficher 1,
comme précédemment, Maple affiche x, signifiant que l’affectation x:=1 n’a pas été « partagée » entre
les deux feuilles de calcul.
2– Le noyau associé à une feuille de calcul est une zone mémoire extensible. La zone grossit au fur et à
mesure que l’utilisateur exécute ses lignes de commande. L’enregistrement est effectué dans l’ordre
chronologique. Au lancement de Maple, le noyau associé à une ancienne feuille de calcul enregistrée est
initialement vide, bien que la feuille de calcul soit pleine. Lors d’une session Maple, l’état du noyau reflète
l’aspect de la feuille de calcul à condition de tout ré-exécuter :
Edit/Execute/Worksheet
3– En exécutant la commande restart tous les contenus de mémoires sont effacés. Pour vider le contenu
d’une mémoire identifiée par la lettre a, on exécute une des trois commandes suivantes
a:=’a’ unassign(’a’) a:=evaln(a)
4– Attention ! on ne peut jamais appeler une fonction Maple avec une variable x affectée. Si c’est le cas, il
faut d’abord désaffecter x.
5– Maple autorise l’utilisateur à fabriquer des objets protégés ; par exemple,
> e:=exp(1): protect(’e’):
Une fois cette ligne de commande exécutée, la lettre e sera protégée par Maple, au même titre que la lettre I.
Types de Données (Voir MP1, pages 245..249, IM, pages 9..12)
Séquence
1. Rappelons que a..b signifie l’intervalle [a, b].
2. Une séquence est formée d’un nombre donné d’opérandes séparés par des virgules.
3. Au cours d’une exécution de séquence, les résultas sont affichés sur la même ligne, à l’écran.
4. Deux outils permettent de créer une séquence, à savoir : le symbole $ (dollar) et la fonction seq.
5. La séquence vide est notée NULL (en lettres majuscules.)
6. A l’aide de séquences, on peut réaliser plusieurs affectations simultanées. Exemple : a, b, c := 1, 2, 3
Le nombre 1 est affecté à a, le nombre 2 à b et le nombre 3 à c.
7. Etant donnée une séquence S, à cinq opérandes,
• la validation de S[3] retourne le 3ème opérande de S.
• la validation de S[2..4] retourne le 2ème , 3ème et 4ème opérandes de S.
Liste
1. Une liste est une séquence placée entre deux crochets.
2. La liste vide est notée [].
3. Etant donnée une liste L, on peut récupérer un ou plusieurs opérandes de L, comme pour une
séquence.
4. La commande op(L) retourne tous les opérandes de L et la commande nops(L) retourne le nombre
de ces opérandes. Attention ! la fonction nops ne s’applique pas aux séquences.
Ensemble
1. Un ensemble est une séquence mise entre deux accolades.
2. L’ensemble vide est noté {}.

2
EXERCICES
I - Certains espaces et sauts de lignes sont autorisés ou non.
Exercice 1
Saisir et exécuter séparément chacune des lignes de commande suivantes. Commenter le résultat.
Observer, au passage, l’utilité de la virgule.
Ligne de commande 1 : 2+3, 2 - 3 ;
Ligne de commande 2 (étalée sur 3 lignes): 2+
3
;
Ligne de commande 3 : 2 /3+3/ 4 ;
Ligne de commande 4 : evalf (Pi) ;
Ligne de commande 5 : evalf( Pi ) ;
Ligne de commande 6 : evalf [600] (Pi) ;

Exercice 2
Saisir et exécuter séparément chacune des lignes de commande suivantes. Des messages d’erreur
apparaissent quelque fois à l’écran. Commenter le résultat.
Ligne de commande 1 : 2*3 ;
Ligne de commande 2 : 2 *3 ;
Ligne de commande 3 : 2* 3 ;
Ligne de commande 4 : 2 * 3 ;
Ligne de commande 5 : 2**3 ;
Ligne de commande 6 : 2 **3 ;
Ligne de commande 7 : 2** 3 ;
Ligne de commande 8 : 2 ** 3 ;
Ligne de commande 9 : 2 * *3 ;
Ligne de commande 10 : 2.3 ;
Ligne de commande 11 : 2 .3 ;
Ligne de commande 12 : 2. 3 ;
Ligne de commande 13 : 2 . 3 ;
Ligne de commande 14 : 2..3 ;
Ligne de commande 15 : 2 ..3 ;
Ligne de commande 16 : 2.. 3 ;
Ligne de commande 17 : 2 .. 3 ;
Ligne de commande 18 : 2 . .3 ;
Ligne de commande 19 : 2. . 3 ;
Ligne de commande 20 : 2. .3 ;
Ligne de commande 21 : 2 . . 3 ;

3
II – On a dit que Maple cherche à tout prix à fournir un résultat exact.
Exercice 3
Saisir et exécuter séparément chacune des lignes de commande suivantes. Commenter le résultat ; c’est à
propos du nombre d’or.
Ligne de commande 1 : (1+sqrt(5))/2;
Ligne de commande 2 : (1.+sqrt(5))/2;
Ligne de commande 3 : (1+sqrt(5))/2.;
Ligne de commande 4 : (1+sqrt(5.))/2;
Ligne de commande 5 : evalf((1+sqrt(5))/2);

III – On a vu que la lettre I désignait par défaut, le nombre complexe de carré -1


Exercice 4
Saisir et exécuter la ligne de commande suivante.
interface(imaginaryunit=i):
Dorénavant, dans la session en cours, i dénote le nombre complexe de carré –1. Assurez-vous : saisir et
exécuter les lignes de commande suivantes et observer le résultat fourni par Maple !!
z:=(1+2*i)**2/(-1+i);
Re(z); Im(z); conjugate(z); polar(z);
Vérifier que I est libéré, en lui assignant un nombre donné, 3.14, par exemple.

IV – Revoir (Gestion de la mémoire dans un environnement Maple 6 points 3° et 4°)


Exercice 5
Exécuter les lignes de commande suivantes, l’une après l’autre et commenter le résultat fourni.
restart: k:=1 : product(k,k=1..5) ;
k:=1 : restart : product(k,k=1..5) ;
k:=1 : k:='k' : product(k,k=1..5) ;
k:=1 : unassign('k') : product(k,k=1..5) ;
k:=1 : k:=evaln(k) : product(k,k=1..5) ;

Exercice 6
Exécuter la commande restart. Ensuite taper la ligne de commande suivante
e:=exp(1): protect(’e’):
et exécuter deux fois de suite. Un message d’erreur s’affiche à l’écran ; pourquoi ? expliquer.

V – Le dito (caractère %) , voir MP1 pages 240, 241, IM page 4.


Exercice 7
Saisir et exécuter la ligne de commande suivante, puis expliquer les résultas fournis par Maple.
10**3 : %*2 : %+20 : %-1 : %, %% ; %%% ;

VI – Assignations groupées
Exercice 8
Saisir, exécuter et commenter.
x, y, z := 1, x+1, y+1 : x, y, z ;

4
VII – Séquences, listes, ensembles
Exercice 9
Afficher à l’écran la séquence des 20 premiers nombres premiers (à partir de 2.)
Indication : Utiliser les fonctions seq et ithprime. La syntaxe adoptée pour la fonction seq est
seq(expression(i), i=a..b)

Exercice 10
Considérer une liste L, de nombres entiers naturels. Afficher à l’écran la séquence des carrés de ces
nombres.
Indication : Utiliser la fonction seq ayant pour syntaxe
seq(expression(i), i=L)

Exercice 11
Saisir et valider l’ensemble suivant
E := {a, –1, Pi, c, 1, a, 2, 1, 0, b}.
Que remarquez-vous ?
Exercice 12
1. Saisir et valider la séquence de nombres suivante
S1 := 1, – 3, 4, 1, 0, 5, 2, – 3
2. Transformer la séquence S1 en une liste L1.
3. Trier la liste L1. Appeler L2, cette nouvelle liste.
Indication : Utiliser la fonction sort. Voir MP1, page 249, IM, page 12.
4. Supprimer de la liste L2, les éléments répétés et appeler L3, la liste obtenue.
Indication : Utiliser la fonction subsop. Voir MP1, page 249, IM, pages 11, 12.
5. Transformer la liste L3 en une séquence appelée S2.
Indication : Utiliser la fonction op. Voir MP1, page 248, IM, page 10.
6. Transformer la séquence S1 en un ensemble E.
7. Transformer l’ensemble E en une séquence S3.

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