Il a pour Object l’étude des règles juridique qui règles les rapports entre les particuliers et les
institutions politique. On oppose le droit public au droit privé.
Le droit privé règle les rapports entre particuliers. On le distingue du droit international et
dans l’international il y a aussi une distinction entre le privé et le public.
Le droit international règle les rapports entre des états souverains, il règle aussi les
compétences et les pvrs des organisations international avec les états. On rattache au droit
public le droit constitutionnel.
Le droit constitutionnel a pour objet l’étude des règles relatives à la formation de l’état, au
fonctionnement des pouvoirs public, a la délimitation des compétences de ces pouvoirs. On
lui rattache au droit public également le droit administratif.
Le droit administratif est le droit qui règle l’organisation, le fonctionnement des
administrations publique mais aussi des collectivités territoriales (ce sont les communes,
départements, régions, collectivité d’outre-mer et collectivité a statue particulier) avec leur
rapport avec les particuliers.
Le droit des finances publique en fait aussi partie, c’est le droit qui fixe les règles relatives au
budget de l’état, des administrations publiques (le budget de l’enseignement supérieur) et
aux collectivités territoriales.
Autre branche : le droit des libertés publique. C’est le droit qui porte sur toutes les libertés
fondamentales reconnu par l’état aux personnes et au groupes de personnes dans une société
démocratique et libéral.
Le droit public est un droit qui se diversifie en une série de droit spécifique et de discipline
totalement différente. Le doit public c’est l’ensemble des règles qui organise la société au
nom de certaines valeurs (liberté, égalité, fraternité). Le droit est toujours la traduction d’un
pvr politique le droit n’est pas neutre contrairement à ce que l’on pense. Le droit américain
est différent du droit soviétique. Les valeurs que ce droit véhicule sont différent selon les
pays.
En France, les règles de droits sont fixées par des lois. Ces lois sont élaborées par le parlement,
issue de débat public depuis la révolution. Une loi pour être valable doit être voté à la majorité. Ce
système d’élaboration des lois correspond à ce qu’on appelle le droit public démocratique. Ce
système est relativement récent, il date de la fin du 8 e siècle. De manière générale les sociétés
démocratiques occidentale ce sont constituer à la fin du 18 e siècle. Elles se sont constituées sont
l’influence des écrits des philosophe que l’on appelle philosophie des lumières du 17e siècle. La
plupart des états européen, avant le 18 e siècle, fonctionné selon des règles fixées par des coutumes
et des traditions.
Une coutume est une règle non écrite admise par la très grande majorité de la population. Ce
système coutumier apparaissez comme un système très naturel. Dans ce coutumier on a considéré
longtemps que le droit avait une origine divine et sacré. Le doit était donc lié à dieu. Au cours du 18 e
siècle, deux auteurs :
L’auteur ont critiqué ce système traditionnel Théocratique. Ils considérer que dans les sociétés
modernes le pvr politique ne pouvait être légitime que s’il était fondé non pas sur la foi religieuse ou
des principes religieux mais sur des principes rationalistes, scientifique et démocratique. Ils ont
critiqué le fondement des règles du pouvoir et aussi l’exercice du pouvoir. Ils ont critiqué
l’absolutisme royal : les monarques exercer un pvr absolu.
Ils ont critiqué que le roi était un souverain absolu et le système théocratique qui était en vigueur à
l’époque. Dans un système démocratique le pvr ne peut pas être le privilège d’un seul homme. Pour
Montesquieu, la souveraineté doit être partagé entre plusieurs titulaires. Il faut séparer les pouvoir
pour en éviter les abus et attribué les différents pouvoirs a des organes différents. Pour les lumières,
le pvr ne peut pas être la propriété d’un seul homme ou d’un groupe d’homme. Pour lui la
souveraineté appartient à la nation entière (au peuple). Mais le peuple ne peut pas exercer
directement ce pvr, il doit le délégué a des représentants c’est ce que l’on appelle le régime
représentatif.
Le régime représentatif est un régime dans lequel l’exercice du pvr politique est déléguer
par les représentants du peuple.
Ce qui est important c’est que les prérogatives de ceux qui exerce le pvr soit limité. Il faut donc
fixer des limites au pvr de l’État, ces limites sont fixées dans une constitution. La première
constitution écrite date du 1791, mais les USA se sont dotés d’une constitution écrite en 1787.
Depuis la fin du 18e siècle le procéder des constitutions écrites s’est progressivement développé et
s’est mondialisé puisque aucuns pays au monde est dépourvu de constitution écrites (sauf
l’Angleterre). Certains peuvent avoir des constitutions pourtant ils sont dirigés par des tyrans et des
despotes.
Ce qui peut garantir des abus de pvr c’est que le titulaire du pvr politique ne dispose pas d’un pvr
absolu mais d’un pvr limiter, contrôler et encadrer par des règles pour ne pas porter atteinte aux
libertés individuelles fondamentale proclamé par la DDHC.
Ces libertés sont dans la déclaration de 89 qui est toujours en vigueur, elle est reprise dans le
préambule de la constitution du 4/10/1958. Qui fonde la 5 e rep. Cette déclaration de 89 est à
l’origine d’un nouvel ordre politique et libérale. C’est un texte important car il fixe des limites au pvr
des autorités de l’État. L’objectif de ce texte est de rendre prioritaire la protection des droits et des
libertés fondamentales que ce texte contient. Elle a été compléter en 1946par le préambule de la
constitution de 1946. Le préambule contient des droits économiques et sociaux (droit de grève).
Ces textes ont été compléter par la charte de l’environnement de 2004. Le rôle de l’état consiste à
garantir ses principes fondamentaux.
Conclusion : Le droit public ce définit non seulement par son objet mais aussi par ses finalités. Pour
intérêt ses deux notions on peut dire que : Premièrement le droit public sert à définir la forme de
l’État. Deuxièmement, il sert à définir les formes de gouvernement (soit gouv directe ou gouv
représentatif). Ces deux formes conduisent à définir la notion de souveraineté. Troisièmes il
détermine les limites des prérogatives de l’état fixé dans la constitution .
Chapitre 1 : L’Etat
Introduction : les origines et l’évolution de la notion d’État
Le terme État sert à designer l’organisation des institutions politique d’une société donné.
L’État n’est pas un phénomène naturel. Mais les états n’ont pas toujours existé. Il y a eu dans le
passé d’autre formes d’organisations autre que l’État.
L’État est une notion non seulement juridique mais aussi politique. L’État d’un point de vue juridique
se définie par un certain nombre de caractéristiques juridique, ce sont :la personnalité juridique
morale et la souveraineté. L’État se définit (Juridiquement) lorsque que sont réuni trois éléments
matériels qui sont : un territoire, une population qui vie sur ce territoire et un pvr politique sui
s’exerce sur le territoire et la population.
La définition politique de l’état : L’État fait souvent l’objet de critique de la part des libéraux
voir des ultra-libéraux. Pour les libéraux le rôle de l’État doit être limiter pour garantir la
liberté. Certains ultra-libéraux pensent même que l’on pourrait se passer de l’institution
méthanique.
Les marxistes et Marx considère que l’État est néfaste, il pense que c’est un moyen d’oppression des
classes et qu’il faut le supprimer. L’institution étatique fait face au critique mais il semble difficile de
se passer de l’État.
Les États n’ont pas toujours existé ils sont de création récente et selon les époques les sociétés ont
été organiser de manière différente. Dans le passé il exister des sociétés organisait sans l’institution
étatique (comme les tribales)
Dans l’antiquité grec, la société grecque était organisée autour de cité dominante. La plus
importante était celle d’Athènes et de Sparte. La citer designer une communauté d’hommes libre
gouverner selon trois systèmes de gouvernement :
Après la Grèce antique, il y a eu l’empire romain avec Rome qui dominé l’orient et l’occident.
L’empire romain regrouper des territoires immenses. Après l’effondrement de l’empire romain a
succédé l’époque féodale (qui correspond au Moyen-Âge), elle est dominée par les seigneuries. La
seigneurie se caractérise par une confusion de l’autorité politique, judiciaire et militaire avec la
possession d’un fief (= un domaine autour d’un château) et le seigneur détenait son pvr patrimonial
de la possession d’un fief, c’est à dire de terres d’un domaine sur lequel il exerçait un pvr absolu sur
le domaine et les personnes qui travailler et vivaient sur ses terres. Les personnes étaient en position
de servage vis-à-vis du seigneur. Ce système a dominé tout au long du Moyen-Âge et le servage a été
abolie en 1917. La Russie comptait 61 millions d’hab au milieu 19 e siècle dont 50 millions de
personnes asservie. 26 millions sur c’est 50 appartenait à des familles de nobles.
Les États ont commencé à apparaitre en Europe à la fin du Moyen-Âge. Le terme apparait la fin du
13e siècle et au cours du 14e. Le terme État a été utiliser pour désigner les royaumes européens à
partir du 16e siècle. L’institution étatique est née progressivement. Elle est née en réaction au pvr
ecclésiastique du pape et en réaction du pvr de l’empereur et en réaction au pvr des seigneurs.
L’évolution sert à accélérer en France sous l’ancien régimes entre le règne de louis XI et de Louis
XIV. Progressivement l’état est devenu le support du pvr politique. Le terme État sert à désigner un
pouvoir politique dépersonnalisé. jamais.
Le terme État a servi à désigner un pvr politique dépersonnalisé incarner par le président de
la République.
C’est la Révolution française qui a opéré un transfert des pvrs du roi à la nation. L’idée de nation est
un concept qui s’est dvp en France sous la révolution. Celui qui est à l’origine du concept de
souveraineté, c’est sous la révolution française l’Abay Sieyès qui a publié « Qu’est-ce que le tiers
État », dans lequel on trouve les origines du concept de la souveraineté national. L’état est une
notion juridique et politique complexe.
Les États n’ont pas toujours existé, on peut historiquement dater la naissance des États modernes.
Certains auteurs ont tenté de fournir une explication à la naissance des États, pour expliquer leur
création ils ont présenté des hypothèses différentes. Certains auteurs considèrent que l’État est né à
la suite de la création d’un contrat. Pour d’autre auteur, l’État est le résultat d’un conflit et d’un
rapport de force. Enfin pour d’autre, l’État est un phénomène juridique.
Les thèses contractuelles de la théorie de l’État
Elles ont été défendues par 3 auteurs : Thomas Hobbes, Locke, Rousseau.
Hobbes est né en 1588 et mort en 1679, il est l’auteur de l’ouvrage célèbre : « Le Léviathan »
publier en 1651. Il est partisan d’un État autoritaire.
Locke (1632-1704) à publier en 1690 « traiter du gouvernement civil », dans cet ouvrage il
defend la conception d’un État libéral.
Rousseau (1712-1778), publie en 1762 son livre « Le contrat social ». Il défend la conception
d’un État démocratique.
Ces trois philosophes ont réfléchi à une théorie moderne des fondements de l’État. On considère
avant cela que le pvr politique avait une origine surnaturelle et divine, on ne remettait pas en cause
cette origine. Il était admis que le pvr politique n’avait pas une origine humaine.
Ces trois auteurs eux vont dire que le pvr a une origine humaine même s’ils ne nient pas l’existence
de dieu. Ce sont des philosophes contractualisés. Pour eux le pvr politique résulte d’un contrat,
d’une convention auxquelles il faut remonter.
En développant l’idée d’un contrat social l’origine C’est le triomphe de la raison sur les croyances. Ils
s’éloignent d’une analyse théologique des fondements de l’États au profit d’une analyse rationnalise
des fondements de l’État. Pour ses auteurs il faut séparer la politique et le juridique de la théologie.
Le constat est qu’au départ des sociétés humaines, il existe un état de nature et c’est ensuite à partir
de l’évolution de l’état de nature que les hommes établissent une société politique organisée.
Hobbes est un philosophe politique, c’est le théoricien d’un État autoritaire qui est en réalité combat
au 17e s en grande Bretagne et qui va se conclure par une guerre civile. En 1648, il y a eu l’abolition
de la monarchie absolue. Au 17e s on assiste à l’apogée de l’absolutisme de la monarchie.
Dans son ouvrage il va justifier l’absolutisme, il fait une analyse de l’État et pour lui lorsque l’État
n’existe pas encore c’est-à-dire à l’État de nature (= société dans laquelle l’État n’existe pas encore)
pour lui c’est un État violent, par nature les hommes sont violents entre eux, ils se battent pour
survirent voir même ils se détruisent entre eux.
Pour que cesse la violence Hobbes en appel à la raison de l’homme. Pour lui les hommes doivent
renoncer à leur liberté personnelle, leur pvr personnel et doivent confier à l’État le monopole de la
puissance. C’est le théoricien de l’État a la tête duquel est placé un souverain à la puissance illimitée.
L’objectif de la puissance du souverain c’est garantir l’ordre et la sécurité. Pour les hommes doivent
renoncer à se protéger eux même pour confier l’ordre et la sécurité à l’État qu’il appelle le
« Leviata ».
Le souverain qui est placé à la tête de l’État doit être la seule habilité a utilisé la force pour faire
régner l’ordre dans la société.
Les individus deviennent alors les sujets du souverain qui les gouverne. Il nous dit que cette situation
est le résultat d’un consensus. L’État est essentiel aux intérêts des individus. Cette situation est
préférable à l’État d’anarchie qui règne à l’État de nature.
Dans cette hypothèse les décisions du souverain, de l’État ne sont légitimes que si l’État agit dans
l’intérêt des personnes.
Dans l’hypothèse contraire (pas dans l’intérêt des pers) les sujets détiennent un droit de résistance
à l’oppression. Toutes personnes est un contre contracta.
Toutes pers doit bénéficier de la protection du citoyen. En cas de rupture du pacte les individus sont
déliés d’un devoir d’obéissance envers le souverain.
Hobbes est favorable à une monarchie absolue mais dit que le souverain ne doit pas gouverner en
tyrans. Le souverain est lié par le contrat qui le lie à ses sujets. Ce qui ressort de cette ouvrage c‘est
que l’État n’est pas un produit de la nature mais un produit de la raison humaine (l’intelligence des
hommes). L’État existe que parce ce que les hommes l’ont créé à un moment donné et l’État existera
aussi longtemps que les hommes seront prêts à l’accepté.
L’État doit fixer les conditions d’une vie en commun paisible et doit créer un
sentiment général de sécurité. L’État est garant de la sécurité des sujets, à partir de ce
moment les individus sont protégé par l’État et pourront vivre tranquillement, travailler
sans craintes d’être volé ou attaqué.
Pour lui la fonction principal de l’État son des fonctions de police et de sécurité. L’État doit
être garant de l’ordre publique. Pour lui seul un pvr contraignant et illimité est en mesure de
garantir l’ordre et la paix.
Dans l’État de nature l’homme est en insécurité permanente il préfère donc renoncer à sa
liberté naturelle qu’il bénéficie dans l’état de nature. Pour un état social de paix et de
sécurité. Il confie à l’État un souverain absolu de garantir la paix et la sécurité. Pour cela il
fait un pacte avec l’État.
LOCKE pense que ces mêmes objectifs même si le pvr politique n’est pas illimité. On
trouve une réflexion sur la notion de souveraineté et ce qui fait sa modernité c’est qu’il ne
définit pas la souveraineté de façon théologique comme on pouvait le faire jusqu’au 17 e s il
défend la souveraineté de façon démocratique.
B- La théorie de l’état chez Locke
John LOCKE est un philosophe d’origine anglaise il est le théoricien de l’État libérale. En 1690, il
publie un traité de philosophie politique intitulé « traité du Gouv civil ».
1690 est une date importance car cet ouvrage a été publié à la suite de la révolution anglaise de
1689.Date historique marqué par la publication du Bill off right. Ce texte compléter un texte plus
ancien qui s’appelle l’acte habeas corpus de 1679.
Grace aux dispositions de ce texte les citoyens britanniques ce sont vu reconnaitre des droits face au
monarque qui n’est plus désormais un monarque absolu. Les citoyens britanniques bénéficient d’une
représentation parlementaire, le roi ne peut agir qu’avec l’accord du parlement, notamment en
matière financière.
Cet ouvrage contient une réflexion sur le pvr politique : sur ses origines, ses missions, l’origine du pvr
et les limites du pvr politique.
Comme Hobbes, Locke propose aussi une réflexion sur l’État de nature c’est une société dans
laquelle l’État n’existe pas encore. LOCKES dit qu’a l’État de nature l’homme vit sans contrainte. Lui a
une vision optimiste de l’homme, il dit qu’il vit heureux et vivre, selon la volonté de dieu et les aléas
de la vie terrestre, il suit les lois de la nature. Mais pour lui l’État de nature est un État heureux, c’est
un système idéal. Seulement le pb c’est que ce système est instable, cette liberté naturelle n’est pas
nécessairement garantie à l’homme.
Il chercher comment faire pour que cette liberté soit garantie ? comment faire pour que l’homme ne
subisse pas les empiètements d’autrui ?
Il en appel à la raison de l’homme. La raison indique que l’existence d’un pvr politique est
indispensable. Mais le rôle de ce pvr politique son : il a pour fonction de garantir la liberté mais aussi
la propriété.
Lorsqu’il utilise le terme de propriété il nous dit que cela sert à designer la propriété de biens
matérielle mais sert aussi à designer la liberté de chacun. Il évoque la propriété de sa personne c’est-
à-dire de son corps et du produit du travail de notre corps.
Pour lui, le rôle de l’État c’est de respecter cette liberté qui est pour lui un droit naturel. Le but de
l’État c’est de garantir la liberté grâce à des règles. Le rôle de l’État c’est de réduire ses interventions.
Pour lui la liberté naturelle de l’homme c’est la liberté d’aller et de venir, liberté de travail etc. l’état
a une mission fondamentale : garantir la liberté et la propriété, l’État a des fonctions limitées qui
consiste à garantir et protéger la propriété individuelle.
Pour lui la liberté est fondamentale. L’État a le devoir de commander, peut imposer des règles de
loi qui doivent avoir comme seule objectif protéger et garantir
Pour surmonter la difficulté de mettre des règles mais d’être libre : pour lui il faut absolument éviter
toute concentration du pvr. (Il se distingue de HOBBES qui veut un pvr concentré). Il faut à la place
un homme seul ou même au profit un groupe d’homme.
Il faut repartir les tâches du gouv et les repartir le pvr a des organes différents.
Ccl : LOCKE est l’un des pères du libéralisme politique qui nait au 17 e s en Grande Bretagne. Cette
philosophie se développera ensuite en Europe occidentale, elle s’imposera au cours des siècles
suivant. Pour Locke l’État est le résultat d’un contrat entre gouvernant et gouvernés. Ce contrat est
fondé sur le consentement des citoyens gouverné, l’État doit garantir la liberté et la propriété qui
sont des droits naturels. Donc l’État a des obligations. Les citoyens libres et égaux en droit son tenu a
un devoir d’obéissance sauf si le gouv ne respecte pas ses obligations. Dans ce cas-là le pacte est
rompu et donc Locke reconnait un droit de résistance à l’oppression aux citoyens.
Rousseau : on trouve dans ces écrit politiques la théorie de l’État démocratique. Il a dvlpé
ses idées dans « le contrat social « en 1762. Il part de l’idée d’un État de nature.il est proche
des idées de Locke en ce qui concerne l’État de nature. Il a une conception optimiste de la
nature humaine. « L’homme vit libre et heureux à l’État de nature ». Mais avec le dvlp de la
société et de la propriété les inégalités sociaux apparaissent et la société devient inégalitaire
et l’homme vie malheureux et opprimé. Comment conserver cette liberté que l’homme
possède dans l’État de nature ? Il fait une analyse rationaliste et dvlp une théorie
démocratique de l’homme dans la société politique. Pour cela il est nécessaire que l’homme
conclue un contrat social, c’est un contrat politique qui lie gouvernant et gouverné.
Ce contrat engage réciproquement gouvernant et gouverné et chacun s’engage à suivre dans tous
les domaines la règle établie à partir de la volonté générale. En se soumettant volontairement a ce
contrat politique et a la volonté générale, les hommes ne perdent pas leur liberté et leur autonomie.
Comment faire en sorte d’être libre tout en étant soumis à des lois ?
Les règles qui nous privent de liberté son acceptable si elles sont conformes à la protection de la
santé.
Pour lui la loi doit être l’expression de la volonté générale, la loi doit traduire l’intérêt général,
l’intérêt de tous. Si la loi est l’expression de la volonté générale alors elle ne peut pas être injuste et
liberticide. La loi ne peut pas être liberticide si elle est le résultat d’un consensus. La loi peut être le
résultat d’un consensus si elle est élaborée et votée par tous les citoyens. Il défend la démocratie
directe. Il nous dit que la loi c’est ce qu’il y a de plus parfait car voté et voulu par tous. Il nous dit
« S’il y avait un peuple de dieu il se gouvernerez parfaitement ». Il va chercher un moyen pour que la
démocratie ne soit pas une utopie. Le souverain c’est donc le peuple. Lhomme sera toujours aussi
heureux et libre qu’il l’était dans l’État de nature.
La théorie marxiste de l’État
Marx est philosophe allemand du 19e s, 1918-1983, il publie en 1948 « le manifeste du parti
communiste ».
La 1e moitié du 19e s est marqué par la révolution industrielle, le dvlp des chemins de fer qui va
accélérer la production et les échangent. C’est aussi le début de l’exode rural, la très grande majorité
de la pop qui est paysanne va partie dans les villes ou le charbon se dvlp. On voit naitre au 19e
s une nouvelle classe sociale qui est la bourgeoisie et le prolétariat urbain. Ce qui a favorisé cette
évolution c’est le principe libéralisme de LOCKE.
Marx dvlp que l’État est une institution politique mais elle n’est pas neutre. L’État est le résultat
d’un rapport de force politique. L’État est conditionné par la lutte des classes sociales, il dvlp toutes
une philosophie de l’État.
Il observe que dans toutes les sociétés données, il existe des classes sociales. Avant on avait clergé
noblesse tiers État. Il fait une analyse de toutes les sociétés à partir des classes et constate qu’il
existe toujours dans classe dominé qui subissent le pvr politique et des dominant. L’état a toujours
été un instrument au profit de la classe dominante et un instrument d’oppression sur les autres
classes sociales.
Il observe que le dvlp du capitaliste a débouché sur le prolétariat, cette classe sociale est majoritaire
dans la société mais elle est privée de tout droit politique. Cette classe est opprimé par la classe
dirigeante.
Si on souhaite que ce rapport de domination disparaisse il faut que la classe majoritaire prenne
possession du pvr pour préparer la disparition de l’État, pour que l’État ne soit plus un organe
despotique au niveau des classe. Pour Marx la dictature du prolétariat est une étape nécessaire pour
créer une société égalitaire, la lutte des classes aura disparu c’est pour lui une société idéale qui se
réalisera grâce à l’association et la coopération de tous les producteurs. Le communisme est
l’aboutissement d’une société sans classe sociale. But de Marx est de faire disparaitre l’État.
HAURIOU était prof de droit constitutionnel et doyen de la fac de droit de Toulouse dans la 1 e moitié
du 20e s et il a publié des doctrines sur l’État entre 1906 et 1019 il a élaboré une théorie de
l’institution. Il considère que l’État est une institution purement juridique qui détient et exerce le
pvr politique. C’est une institution dotée de prérogatives particulière, on dit que l’État a des
prérogatives de puissance publique à laquelle le gouverné adhère par libre consentement et accepte
son pvr. Il évoque l’État en tant qu’institution juridique. L’institution juridique produit 2 formes de
règles et 2 formes de droit :
Un droit disciplinaire : la discipline pour garantir l’ordre établie par l’institution étatique.
Un droit statutaire : il fixe le statut des organes de l’État, des titulaires de l’institution étatique. Il fixe
donc les compétences de l’État, de ses représentants et les droits des citoyens.
Ces 2 droits s’équilibrent et c’est cet équilibre des droits qui fonde l’institution étatique.
D’un point de vue juridique l’État possède deux caractères qui lui son propre : ce sont la personnalité
morale et la souveraineté. En plus de cela, l’État ce caractérise par des éléments matériels concret.
A- La personnalité morale
Une personne physique c’est une entité biologique et juridique. Une personne morale est
uniquement une entité juridique.
Une pers morale c’est une fiction juridique. Une pers morale c’est l’association de plusieurs
personnes physique, cette association peuvent prendre la forme d’un groupement de pers
physique ou de différents groupements de pers physique. La personnalité morale peut aussi
être attribué à des fondations comme la fondation de Fr, la fondation l’Oréal, Emmaüs etc.
Une fondation est un groupement de bien. Mais l’existence d’un groupement ne suffit pas à
caractériser la personnalité morale. Une pers morale est toujours constituée en vue d’un
objectif et elle n’a le droit d’agir que pour réaliser cet objectif. Une pers morales est
constitué d’organes qui sont chargés de la dirigé et de la représenter, elle a un objectif. Une
pers morale dispose de moyen qui lui permettent de réaliser ses objectifs. Une pers morale a
des droits et des obligations.
Ccl : une personne morale c’est donc un sujet de droit reconnue et protégé.
b) la classification des personnes moral
On distingue des personnes morales qui relève du droit privé et d’autre du droit public.
L’État est une personne morale de droit public d’une nature particulière parce que l’État domine
toutes les autres personnes morales de droit privé ou publique.
Parmi ces autres pers qui domine il y a l’État avec à côté de l’État toute les collectivités territoriales
(ce sont les communes, département, régions collectivité outre-mer et a statut particulier), les
établissements publics. Toute ces pers ont la personnalité morale.
B- La souveraineté
a) Définition de la souveraineté
La souveraineté c’est le caractère qui est attaché au pvr de l’État qui est synonyme de puissance
suprême. Grâce à ce caractère l’État dispose d’un pvr de force absolue. Dans les régime
démocratique et libéraux la puissance de l’État est limitée, la souveraineté de l’État est limite. Elle se
conformer à des principes juridiques fondamentaux qui limitent la puissance de l’État. Dire qu’un
État est souverain signifie qu’il détient un pvr suprême mais lorsque ce pvr est limité par des
principes juridique fondamentaux alors on parle d’État de droit.
Dire qu’un État est souverain veux dire qu’il ne dépend d’aucun autres État, il est indépendant, il
n’est soumis à aucune autre autorité. Un État n’a aucun compte à rendre à personne. Il n’a de
compte à rendre qu’a sa pop qui lui donne sa légitimité.
1) Au Niveau interne
Dire qu’un État est libre est indépendants signifie qu’il exerce son autorité de manière indiscuté, on
ne peut pas remettre en cause son autorité.
Pour exercer cette autorité il dispose d’un pvr supérieur a tous les pvrs privés. Il exerce des
prérogatives que l’on appelle des prérogatives régaliennes en matière de police, de sécurité, de
justice, de diplomatie. Un État peut librement déterminer son organisation juridique et politique.
Le risque c’est d’être confronté à un État arbitraire, autoritaire, tyrannique, despotique, dictatorial.
Pourtant dans un été dit démocratique libérale pour éviter la tyrannie, la dictature les constitutions
sont a priori des textes de référence destiné en principe à prévenir les abus de pvr. Les constitutions
servent à fixer des limites au pvr des autorités de l’État. Les constitutions fixent les compétences de
chacun des organes de l’État et des autorités de l’État.
2) Au niveau international
Au plan international un État souverain est un État libre et indépendants, autonome.
Il y a un principe du droit international : « aucuns autres États a le droit d’intervenir dans les affaires
intérieures d’un États souverain », c’est un principe fondamental du droit international et des
relations internationales.
Sauf si un État décide de s’engagé avec un autre État (pacte). Un État peut aussi être lié à une
organisation internationale ou régionale. La souveraineté de l’État est limitée lorsque la Fr participe
…
Le droit international n’est pas un droit supranational. Mais il peut devenir un droit supranational si
un État souverain accepte en vertu des dispositions d’un traité ou en vertu d’une convention
international de ce lié à un autre État ou a plusieurs autres États ou bien alors à une organisation
régionale ou internationale. Le droit international est un droit conventionnel fondé sur des traités
qui peuvent être bilatéraux ou multilatéraux.
Ccl : d’un point de vue juridique la souveraineté est un principe absolu, en réalité on observe des
limites à l’exercice de cette souveraineté.
Les limites interne de la souveraineté des États : dans les états démocratique et libéraux,
l’État reconnait des droits et des libertés fondamentaux. En faisant cela il autolimite sa
puissance et sa souveraineté. En Fr, on observe que la constitution de 1958 contient un
préambule qui renvoi à 3 textes qui contiennent des droits et libertés fondamentales : le
préambule de 56, la charte de l’environnement, déclaration de 89. Les dispositions
contenues dans ces textes viennent limiter la puissance souveraine de l’État et des ses
autorités. La puissance de l’État est limitée et donc la souveraineté n’est pas un principe
absolu dans une démocratie libérale.
Les limites de la souveraineté au plan internationale : la souveraineté des État n’est pas
absolue n’ont plus, les États limitent leur souveraineté en se soumettant au droit
international, aux coutumes internationales et aux organisations internationales. En réalité,
la plupart des États reconnaissent la primauté du droit international sur le droit interne des
États. La Fr reconnait la primauté du droit international sur le droit interne sous réserve de
la réciprocité. Art 55 de la constitution du 4 oct 1958.
D’après ces dispositions, les dispositions d’un traité son supérieur aux dispositions d’une norme
interne.
Ccl : Le droit international est supérieur aux normes juridiques internes. Donc on parle de
primauté du droit international sur le droit interne. C’est primauté pose parfois des problèmes.
Parfois le juge est confronté à l’application de plusieurs normes et qu’elles sont les normes à
privilégier : les dispositions d’une loi interne ou d’une loi internationale.
Comment faire ?
Les juges doivent privilégier le droit international sur le droit interne en vertu de la constitution ou le
droit européen.
La cour de justice européenne de Luxembourg a formulé très vite deux principes : le principe de
l’applicabilité directe du droit européen sur le droit interne et le principe de primauté du droit
européen sur le droit interne.
Ccl : l’évolution de la société internationale est marquée depuis 1945, fin 2 GM par le dvlp
d’organisations internationales (ONU), mais aussi d’organisation régionales (OTAN, ONU, UE).
Cette évolution doit être associé au phénomène de l’industrialisation et elle relativise la force et la
souveraineté des États. Aucun État n’est plus totalement souverain. Les progrès scientifique et
technologique dans le domaine de la communication n’ont fait qu’accentuer ce phénomène. La
notion de souveraineté n’est plus suffisante pour caractériser les États, ils sont conduits à partager
leur puissance et l’intégration des États dans la communauté internationale les conduit à accepter
de limiter leur souveraineté. Exemple de la CEDH.
A- Le territoire
Le territoire est un élément indispensable c’est le support matériel nécessaire a
l’existence de l’Etat sans territoire il n’y a pas de territoire possible sur ce territoire l’Etat
exerce une autorité sur les choix et les pers.
a) les éléments qui compose le territoire
Ils sont aux nombres de 3 ils sont indissociables :
Territoire terrestre : il comprend le sol mais également le sous-sol ces 2 éléments ont
soumis à la souveraineté de l’Etat. Il est délimité par des frontières. Elles sont fixées
par des conventions des accords entre deux ou plusieurs Etat, elles peuvent suivent
des limites naturelles (mer, montagne, océan) ou des frontières artificiels. Ces
frontières toujours accord entre les Etat intéresser.
Territoire maritime : il fait également partie du territoire de l’Etat, et sur cette
espace l’Etat exerce sa souveraineté. Il est divisé en 2 parties : les eaux intérieures et
des eaux territoriale l’Etat exerce sa souveraineté. Sur ces zones la souveraineté de
l’Etat doit laisser navigués les bateaux internationaux elle a été fixée sur une
convention sur le droit de la mer a été adopté dans le cadre de l’organisations des
nations unis. Elle a été fixée à 12000 marins = 22,22 km. Au-delà de mer territoriale
c’est la zone exclusive mondial l’Etat n’est pas propriétaire de cette zone mais il
exerce des droits souverains en ce qui concerne l’exploration et l’exploitation des
ressources de cette zone. Cette zone en France a une étendue de 200 000 marins. On
trouve la haute mer que l’on appelle également le plateau continental cette zone est
ouverte à tous les Etat de façon absolue en principe de la liberté de navigation
Espaces aériens d’un Etat : c’est l’espace qui surplombe le territoire terrestre et
maritime d’un Etat et sur cette espace l’Etat exerce sa souveraineté cela veut dire
qu’un Etat peux règlementer le survol de son territoire donc soir de l’autorisé ou
l’interdire. L’espace aériens est également décomposé en tranche en fonction de
l’altitude en dessous de 5000 m les services de navigations aériennes gèrent les
décollages et les atterrissages d’avions. Au-dessus de 5000 mètres, il existe des
centres de contrôle de la navigation aériennes qui gèrent cette espace et au-dessus
de 5800 mètres d’altitude l’espace aériens supérieures qui est libre d’être ouvert à
tout le monde. La convention de Chicago règlement cette espace aériens pour
règlementer la navigation aérienne et réguler le transport aérien au-delà de cette
espace c’est l’espace atmosphérique.
a) Le statue du territoire
Le territoire c’est le support matière essentiel à l’existence d’un État, sans territoire pas d’État.
En revanche il n’existe aucune règle sur la superficie du territoire. Il existe des États ou la superficie
est immense et des États ou les territoires sont très petit comme le Vatican, le Luxembourg,
Monaco. Le droit international reconnait l’existence d’un État quel que soit la superficie de son
territoire.
Le territoire c’est le support matériel permanent de l’État mais qui peut être variable. Le territoire
d’un État n’est pas figé. La superficie du territoire peu varié en raison :
Le territoire de la Fr a lui aussi varié dans l’histoire, la Fr avait dans le passé un immense territoire à
cause de sa politique de conquête. La Louisiane a été vendu par Bonaparte et la Fr a été amputer
d’une partie de son territoire mais à continuer d’exister. Après la guerre franco-allemande de 1870,
la Fr a perdu une partie de son territoire : l’Alsace et la Lorraine. Mais après elle les a récupérés.
Donc c’est variable. Après la guerre d’indépendance de l’Algérie, l’Algérie faisait partie de la Fr mais
ensuite elle l’a perdu.
A l’intérieurs du territoire et sur tout son étendu l’État y exerce des droits souverains et a l’intérieurs
des frontières d’un État c’est l’ordre juridique de l’État qui s’impose au-delà des frontières l’État n’a
plus aucune autorité ni compétences. Le principe de l’intégrité territoriale d’un État est u principe
absolu en droit international.
Si un ordre juridique d’un État s’impose sur un autre État alors il y aurait violation. C’est un principe
qui est invoqué en matière de défense contre l’attaque étrangère soit des intrusions ou des
invasions étrangères. Ce principe permet à un État de refuser toute ingérence dans ses affaires
intérieures. Cela pose un pb en matière humanitaire quand il y a des conflits, il existe des ONG qui
conteste se principe au nom de la protection des personnes.
B/ La population
a) Définition de la pop
La population c’est un élément matérielle nécessaire a l’existence d’un État. Un territoire désert sans
pop ne peut pas donner naissance à un État. La pop c’est une communauté humaine lié au territoire
d’un État. Elle est soumise au droit interne de l’État et à l’autorité de l’État. La pop c’est une réalité
démographique.
C’est le lien de nationalité qui permet de rattacher une pers à un territoire donné. Un étranger peut
faire partir de la pop d’un État, il peut vivre sur le territoire d’un État mais ne possède pas la
nationalité. C’est ce lien de nationalité et le concept de nationalité qui est important pour définir la
pop d’un territoire donné. Ce sont les États qui sont souverains pour définir les règles de la
nationalité.
Les juristes utilisent le concept de nationalité. La nationalité s’obtient soit par la naissance, soit par
naturalisation.
b) Le concept de nationalité
La def de ce concept de nationalité est plus compliqué a donné que la def de la pop. Car cette notion
de nationalité est un concept bcp plus abstrait et politique.
En Fr, le concept de nation a été utilisé depuis la Révolution française de 1789 et la nation a été
définis comme une communauté de pers humaine organisé dans un objectif politique. C’est l’Abay
Sieyès né 1748 et mort en 1836 et est l’auteur du livre publié en janvier 1789 qui s’intitule « qu’est-
ce que le tiers État ».
Dans cet ouvrage c’est lui qui a dvlp une conception politique de la nation, pour lui la nation c’est le
tiers État. La nation c’est pour lui une communauté politique : « La nation c’est un corps d’associer
vivant sous une loi commune et représenté par la même législature », il donne une def politique de
la nation.
Il ajoute à cette def, que la souveraineté ne peut pas être rattaché à un individu unique (le roi) mais
à la nation (Tiers État).
A partir de là, on a parlé de souveraineté nationale. La nation c’est politique. La nation c’est la pop,
c’est le peuple souverain. Ce sont ensuite les révolutionnaires qui ont définis ensuite les règles de la
nationalité conserver encore aujourd’hui. Dans la constitution de 1791, on définit les règles de la
nationalité :
La nationalité s’obtient par la naissance et pas la filiation. (C’est le droit du sang que l’on
distingue du droit du sol). Nos parents sont français donc on est français.
La nationalité peut s’obtenir par le lieu de naissance (droit du sol) ou de résidence. On est
français car on est né en France de parents français ou étrangers mais on bénéficie de la
nationalité française.
Elle s’obtient par naturalisation. Ce sont les autorités politique d’un pays qui définissent les
règles qui permettent d’obtenir la nationalité.
Au cours du 19e siècle, RENAN (1823-1892) professeur au collège de Fr a publié un livre appelé
« Qu’est-ce que la nation ? » en 1882.
Ce livre c’était la publication d’une conférence qu’il avait fait au collège de Fr. il en a donné une def
subjective et politique de la nation. Il disait « La nation c’est un plébiscite de tous les jours. Elle
traduit un vouloir vivre ensemble ». C’est un concept, ce n’est pas concret.
Pour lui l’idée de nation traduisait la volonté d’une pop de formé une communauté politique en
raison d’un rapport sentimentale et affectif a un territoire et a une culture commune. Pour RENAN,
la nation serait le produit de l’histoire.
En 1882, cette date correspond à 10 ans après la guerre franco-prussienne, la Fr a perdu l’Alsace et
la Lorraine et certaines pers de la pop sont devenu allemand et d’autres ont émigrés et sont devenu
Français.
La nation s’agirez pour Renan de la définir comme une communauté humaine qui devrait prendre
conscience d’une identité commune.
Les effets positifs du nationalisme : l’attachement à mon territoire, vouloir y vivre et le servir.
Les effets négatifs : c’est le rejet d’exclusion de toute pers qui n’a pas la même nationalité que nous.
Cela peut déboucher sur des conflits. La nation a donné naissance au principe de nationalité et au
principe du droit des peuples a disposé de lui-même. C’est au nom de cela que s’est dvlpé le mvt de
décolonisation. Cette question des rapports entre l’État et la nation soulevai des pbs politiques
important et peut conduire à des conflits. Il existe des communautés nationales sans État officiel (les
Kurdes et les Palestiniens qui n’ont pas d’État officiellement reconnu).
Il y a des États binationaux : Belgique et des États multinationaux : la Yougoslavie, États qui se sont
désagrégé. Nous vivons dans une époque ou peuvent exister des revendications identitaire et
nationaliste.
C/ le gouvernement
Ce terme sert à designer l’ensemble des autorités publiques qui détiennent et exerce un pvr
politique suprême. Il ne peut pas y avoir d’État sans gouv, autorité politique exerçant un pvr
politique réelle et effectif.
En démocratie, ce pvr doit être fondé sur le consentement des gouverné et le contrôle des
gouvernés.
Il s’agit d’un élément absolument nécessaire en démocratie. Ce gouv exerce son autorité sur le
territoire et sur la pop qui y vit.
Il doit exercer une autorité suprême (exclusive). Elle est liée à la souveraineté. Chaque État
est souverain, il exerce un pvr suprême. Ce pvr est exercé sur tout le territoire et toute la
pop.
Une autorité réelle. Un gouv digne de ce nom doit être capable d’assuré réellement
efficacement toutes les fonctions régaliennes d’un État. Il s’agit de l’ordre publique, la police
et la justice, elles font parties des fonctions régaliennes fondamentales d’un État. Le gouv
doit être capable de garantir ces 3 fonctions.
Une autorité perpétuelle. Par nature l’État est perpétuelle, son existence n’admet aucune
discontinuité, l’État est destiné a duré autant que la nation qu’il personnifie. Même si la
formes de l’État peut changer ou les gouvernements changent. De ce caractère perpétuel
découle des conséquences :
Un traité conclue par un État a un moment donné avec un ou plusieurs États continue de
produire des effets même si la formes du Gouv a changé ou si l’État a été modifier.
Les lois adopter a un moment donné tant qu’elles n’ont pas été abrogé continue à produire des
effets. Exemple :
Les obligations financières d’un État subsiste, reste obligatoire même si la forme de l’État ou les
gouvernant ont changé.
Un État unitaire c’est un État dans lequel le pvr des autorités politique centrale s’applique et se
transmet sur la totalité du territoire de cet État. L’exercice de la souveraineté est monopolisé par un
gouv centrale.
Dans un État unitaire il y a un seul centre d’impulsion politique. En réalité dans un État unitaire le pvr
politique est très centralisé. Cette formule de l’État unitaire remonte à l’ancien régime (monarchie)
mais si je dais référence à la Révolution française, cette idée d’un État unitaire est l’application de la
théorie Jacobine du pvr politique. C’est ce qui veulent centraliser le pvr politique.
Opposé À eu il y a les Girondins qui sont favorable à la décentralisation. Le principe de centralisation
du pvr politique et de centralisation de l’État provient des jacobins.
La théorie jacobine du pvr c’est l’application du principe selon lequel la rep est une et indivisible. Le
principe de l’unité de l’État signifie que tous les habitants sont soumis à la même constitution, aux
mêmes lois et au même règlement, ça a un rapport direct avec un principe d’égalité devant la loi,
pas de privilège pour le clergé, la noblesse ou le tiers État.
La déconcentration administrative
La déconcentration est toujours nécessaire dans un État unitaire. Car un État centralisé dans lequel
existerait une concentration absolue du pvr politique est un mode totalement théorique
d’organisation administrative et politique. La déconcentration est presque toujours nécessaire.
La déconcentration administrative c’est la délégation des attributions du pvr central au plein local
au profit d’agent de l’État nommé par le pvr central et soumis au contrôle hiérarchique des autorités
centrale. Exemple : les préfets et sous-préfets. Les préfets dont des autorités déconcentrer de l’État
ces sont fonctionnaire nommé sur conseil des ministres et qui représente l’État sur un territoire. Les
recteurs d’académies représentent au sein de l’académie le ministre de l’Enseignement sup et de
l’éducation nationale et applique les décisions qui lui sont imposé par le ministre de l’Éducation.
Il y a des autorités administratives qui représente l’État au niveau des régions et des départements
et arrondissements avec des préfets de régions. Ce qui caractérise la déconcentration c’est que ces
autorités sont soumises au contrôle hiérarchique de leur autorités de tutelle. Les autorités de tutelle
des préfets c’est le ministre de l’Intérieur. Mais eux même sont soumis au 1 e ministre de la Rep.
La décentralisation administrative
CCL : La Fr est un État unitaire, déconcentré et décentralisé. La constitution francais du 4 oct 1958,
reconnait l’existence de collectivités territoriales qui sont doté de la personnalité morale mais aussi
d’une autonomie administrative et financière toute relative.
Les établissements publics sont dotés de la personnalité morale et bénéficie d’une certaine
autonomie administrative et financière. On distingue différentes catégories d’établissements
publics : les EPA (établissement public administratif), les EPIC (établissement public industriel et
commerciaux comme la poste), EPCSEP (les établissements publics scientifique culturel et
professionnel), les EPCI (établissement public de coopération intercommunal, ce sont les
communautés de commune et agglomération, les districts. Son but est de réunir des communes
pour mutualiser des services et recette pour une meilleur efficacité).
La décentralisation repose dur le principe que l’élection elle est donc un procédé démocratique en
raison du fait que les administrés sont soumis à des décisions d’autorité qu’ils ont choisies eux
même.
Il s’agit sur les collectivités territoire d’un contrôle a posteriori qui est différent du contrôle a priori.
Le contrôle a posteriori est un contrôle de légalité alors que l’autre est un contrôle de tutelle. En
matière de décentralisation c’est le contrôle a posteriori qui s’applique. Ce contrôle est exercé par le
préfet, en cas de doute sur la légalité d’un acte territoriale le préfet peut saisir le juge administratif
pour vérifier la légalité de cet acte et peut l’annuler. Ce contrôle de légalité peut se faire dans les 2
mois qui suivent l’application d’un acte. Le contrôle de tutelle s’applique sur …
A/ Définition
Une confédération d’État c’est une association d’État qui s’unissent entre eux pour coopérer. Dans
objectif de coopération politique, économique etc. Les États s’unissent pour coopérer mais tout en
conservant en titre principale leur souveraineté et notamment leur souveraineté internationale.
Exemple historique : la confédération des États-Unis d’Amérique qui dans un 1 e temps les États-Unis
se sont unis pour conquérir leur indépendance face à la grande Bretagne. Les 13 colonies s’étaient
associées entre elles à l’époque.
Autre exemple : la suisse aujourd’hui c’est un état fédéral, mais a l’origine c’était une confédération
d’État avant 1948.
L’OTAN réunit depuis la fin de 2e GM un certain nombre d’État dans un objectif de défense.
L’OSCE c’est une organisation créer après la chute du mur de Berlin, qui a but de l’après-guerre
froide de 1990.
Dans un point de vue juridique une confédération d’État peut être formé de plusieurs État. Ces État
confédéré sont regroupés autour d’un organe commun. Une confédération ne crée pas pour autant
un autre État ni du point de vue interne ni de point de vue internationale.
Une confédération est fondée sur un traité international. Dans une confédération les États conserve
leur qualité d’États souverains alors que dans une fédération les États perdent leur souveraineté.
Les états d’une confédération conservent leur droit de succession même si certaines décisions sont
prises au niveau confédéral.
Au niveau confédéral il existe en général un organe commun, cet organe c’est soit une assemblée
confédérale ou un conseil confédéral. Ils sont constitués de représentent des États membre de la
confédération. Généralement les représentant sont nommé par les gouv des État membres, quand il
y a nomination il y a subordination. Ces membres nommés obéissent aux instructions de leur gouv
respectif. Pour designer cet organe commun on parle d’un organe intergouvernemental. Dans cet
organe intergouvernemental siège des diplomates qui sont des délégués des États, ils n’ont pas pvr
propre et avant toute prise de position ou décision ils doivent en référé a leur gouvernement
respectif. Au sein d’une confédéral les décisions sont prises à l’unanimité, l’opposition d’un seul État
suffit à paralysé le système. C’est un principe qui garantit la souveraineté des État mais chacun a un
droit de veto. (Limite).
Les avantages c’est que c’est un organe de coopération et qui garantit la souveraineté. Les décisions
adoptées par l’organe commun ne sont pas directement applicables, les décisions doivent faire objet
d’une transposition dans l’ordre interne des États membre de la confédération ou d’une ratification
sans quoi elles n’ont pas de valeur juridique. (C’est une limite). Généralement une confédération est
conclue pour une durée indéterminée et pour des objectifs larges. Il faut distinguer confédération
d’État et alliances d’État. Une alliance d’État est souvent créée pour un objectif précis : militaire.
Dans une confédération d’État la règle qui prime c’est la règle de l’égalité des État et la règle de
l’Égalité des voix. Les décisions sont donc prises l’unanimité. C’est la règle d’’égalité des voix qui
respecte au mieux la souveraineté des État.
L’inconvénient majeur qu’un État peut paralyser le système. 2 e inconvénient : dans l’hypothèse où
l’on parvient à prendre une décision celle-ci n’est pas directement applicable.
Autre particularité : elle concerne les règles de fonctionnement de l’organe commun. Selon les
confédérations les règles peuvent être différentes : L’organe commun qui peut être une assemble ou
un conseil :
Dans une confédération les ressources financières sont réduites et elles proviennent des
contributions financières des États membres (cas pour ONU).
Le traité énumère les compétences exercées par la confédération, ces compétences sont limitées
afin que les États conserve leur autonomie et leur souveraineté. En ce qui concerne les litiges, le
règlement des litiges relève de la structure confédérale.
L’État fédéral
Observation : aujourd’hui dans le monde il existe de très nombreux États fédéraux. Le model fédéral
est très rependu, il est adopté par de très grand et très petit États.
Exemple de grand État : EU, Australie, Russie, Canada, Brésil, L’Inde, le Mexique, l’Argentine. Et de
très petit États : la Suisse, la Belgique.
Un État fédéral est un État composé lui-même de plusieurs États dont la souveraineté est limitée.
Montesquieu dit dans l’esprit des lois « Un État fédéral est une convention par laquelle plusieurs
corps politique consentent à devenir citoyen d’un État plus grand qu’ils veulent former. Un État
fédéral est une société de sociétés qui en fait une nouvelle et qui peut s’agrandir par de nouveaux
associer qui s’y sont uni »
George Scelle est auteur d’un traité de droit internationale et donne la def « Un état fédéral se
caractérise en raison de différents principes : le principe de collaboration, le principe de
superposition, le principe de répartition et le principe d’arbitrage. Un état fédéral est un
groupement d’États lié par une constitution commune et dans lequel les États membres conserve
certaines compétences (de Gouv, de législation, de juridiction) en revanche dans un État fédéral les
États membres perdent leur souveraineté internationale au profit du groupement qui est le seul à
avoir la personnalité juridique. »
A partir de ces principes (vu au-dessus) on peut considère que 3 principes dominent dans les États
fédéraux. C’est :
Le principe de participation : il signifie que tous les États fédéré participent à la formation
des décisions adopté au niveau fédéral. Cette participation est favorisée par la
représentation des États fédérés au niveau de l’organe législative fédéral, c’est-à-dire au
niveau du parlement fédéral. Généralement cette représentation est double. On trouve au
niveaux fédéral une représentation des États égalitaire et une représentation des pops
proportionnelles. Cette double représentation (État et pop) conduit à ce que l’on appelle le
BICAMERALISME c’est-à-dire l’existence de 2 chambres qui composent le parlement fédéral.
Au EU, il y a deux chambres : le Sénat (représente les États) et la chambre des représentants
(représente la pop), qui forme le congre américain.
Le principe d’autonomie : il signifie que chaque entité fédérée est autonome (chaque État
est autonome). Au EU, chacun des 50 État a sa propre constitution, parlement, loi, exécutif,
appareil judiciaire. Mais cette autonomie est cependant limitée par la constitution de l’État
fédéral parce que la constitution fixe les compétences respectives des organes fédéraux et
les compétences des États fédérés. La constitution précise les compétences de l’État fédéral
mais généralement il a comme compétences la politique étrangère (diplomatie), la défense,
les finances, la monnaie et toutes l’autre matière non mentionnée reste de la compétence
des États fédérés.
Distinction entre les compétences d’attribution et les compétences de droit commun : une
compétence d’attribution c’est lorsque la liste des compétences de l’État fédéral est énumérée
par la constitution fédéral. Les compétences de droit commun c’est lorsque la constitution
fédérale ne constitue par cette liste. La 1 ère solution est favorable à l’État fédéral et défavorable aux
État fédérés et pour le droit commun c’est l’inverse.
Superposition entre les institutions fédérales et les institutions des États fédères.
Les institutions fédérales comme dans tous États, on trouve on organe exécutif, judiciaire et
législatif. L’institution la plus importante c’est le parlement fédéral.
Le parlement fédéral
A/ Son organisation
Le parlement est toujours constitué de 2 chambres législative on dit qu’il est bi caméral. L’une des
chambres représente la pop, la 2 e les États ou des entités fédères. La chambre de la pop de chacun
des États représente le pop de manière proportionnelle et les membres de cette chambre son élu au
suffrage universel directe. Ce système de principe d’élection et de proportionnalité garantissent
l’égalité démocratique entre les États puisque chaque États est représenter proportionnellement à
sa pop. Le pb c’est que ce principe d’égalité se traduit par une inégalité car il existe des États très
peuplé qui obtiennent un grand nombre d’el-lu par rapport au États moins peuplé, c’est le cas aux
Etats-Unis avec la Californie qui est très peuplé avec un nombre de représentant très important
comparé au Texas. Pour compenser cette situation la 2 e chambre (aux USA le Sénat) représente les
États de manière égalitaire peu importe leur pop.
Aux USA les sénateurs sont designer par la pop des États mais dans d’autres États fédéraux les
représentant des Etats peuvent être designer par la pop, par la chambre des États membres ou par
le gouvernement respectif des entités fédères. Le bi caméralisme est une caractéristique de tous les
États fédéraux.
Le rôle d’un parlement c’est la fonction législative, il vote la loi. Mais il peut avoir la fonction
indirecte d’organe gouvernementaux. En matière législative les pvrs des 2 chambres sont égales.
C’est le cas aux USA, en Suisse. Les chambres peuvent aussi avoir des fonctions gouvernementales :
Aux USA, le Sénat dispose de pvrs spécifiques sur l’exécutif (président des USA). Le président des
USA a un pvr de nomination sur les hauts fonctionnaires fédéraux, il nomme les juges de la cour
suprême, secrétaire d’État, les diplomates, les ambassadeurs. Mais cette nomination ne peut être
effective à condition que le Sénat approuvé ces nomination à condition de 2 tiers. C’est la même
chose en matière diplomatique, le président des USA négocie les traités internationaux. Mais pour
qu’ils puissent rentrer en vigueur il faut qu’ils puissent être approuver par les 2 tiers des membres
des sénateurs. Par ce moyen le congrès et le Sénat participent indirectement à la fonction exécutive
du président.
Exemple de la Suisse qui est un État fédérale. On a une assemblée fédérale appeler conseil fédéral
composé de 200 députés élu dans chaque chanteau et une assemblée des États. Les 2 chambres font
une fonction législative et participe à la fonction exécutive. C’est l’assemblée fédéral qui exerce le
droit de grâce, participe à l’élection des conseillers fédéraux, désigne les juges du tribunal fédéral,
désigne le Gouv fédéral. Le Gouv fédéral est composé de 7 membres (Collégial) élu pour 4 ans, 4 ans
c’est la durée de la législature. Chaque année le Gouv désigne celui qui sera le président. Le
président est élu pour 1 ans. Rousseau défend le principe de mandat court et demande que les
représentant soit renouvelé souvent.
Le gouvernement fédéral est chargé de la fonction exécutive, doit mettre en œuvre les mesures
adopter par le parlement fédéral. Toutes les formes de Gouv démocratique sont utilisées dans des
États fédéraux. Les USA ont choisi le model du régime présidentiel. La Belgique utilise le système de
la monarchie parlementaire, l’exécutif est détenu par un monarque. La Suisse utilise un Gouv
collégial, c’est un conseil fédéral qui exerce la fonction exécutive. 7 membres élus et qui désigne le
président dans les 7 membres.
L’organe juridictionnel dans un État fédéral, il exerce une fonction fondamentale qui est une
fonction de régulation et d’arbitrage. Il s’agit d’une cour constitutionnelle chargé de contrôler la
constitutionnalité des lois fédérales et la constitutionnalité des lois des États membres par rapport à
la constitution fédérale. Ce contrôle est important dans un État fédéral car les constitutions des États
fédéraux délimite traditionnellement les compétences de l’État fédéral et celles des État fédères. Le
rôle de cette juridiction suprême c’est de veiller au niveau de chacune des compétences. Aux USA ce
rôle est celui de la cour suprême.
Chaque États membres ou entités conserve les institutions qui lui été propre. L’entité possède le pvr
de modifier les institutions, on dit qu’elles conservent leur pvr constituant. Les États fédères
conserve leur autonomie dans leur ordre interne et dans leur relation avec les autres entités
fédérées. Les système politique des 2 niveaux se ressemble.
Parfois il y a des matières mixtes, des décisions ne peuvent être prise par les États membres sans
une approbation de l’État fédéral.
Parfois dans un États fédéral, il fixe des principes généraux les règles essentielles et les États fédères
fixe les règles d’applications.
Parfois les constitutions prévoir une compétence dans un même domaine pour l’État fédéral et les
États fédères dans l’hypothèse où l’État fédéral ne ferait pas un usage de sa propre compétence. Les
matières mixtes sont souvent sources de litiges et de pb délicat a tranché.
On utilise l’adage « le droit fédéral brise le droit des États », en cas de doute de compétence on
privilégie le droit fédéral.
Sur le plan international, c’est l’État fédéral qui a la souveraineté international (peut envoyer des
diplomates a étranger), les États fédérés n’ont pas la souveraineté nationale.
Ccl : le model de l’État fédéral est celui de très nombreux pays dans le monde aujourd’hui, succès
important. Ce model n’est pas lié à une idéologie particulière. C’est un modèle car le système fédéral
parvient affaire Co exister de manière pacifiste des pop ethnique, linguistique et religieux différentes
dans un même État. Parfois le fédéralisme échoue, c’est le cas de la Yougoslavie, Tchécoslovaquie ce
qui a donné lieu à des conflits. L’URSS a disparu. La Belgique a choisi le model fédéral pour éviter son
éclatement. La Russie après explosion de l’URSS a fait le choix du model fédéral. On observe que le
fédéralisme réussit quand il est choisi par les pops et est un échec quand il est imposé au pop. Il
n’est pas réservé au grand États. Les arguments sont que le fédéralisme néfaste pas les identité et
particularisme locaux, national, régionaux …
La souveraineté c’est un droit de commande absolu sur les pop. Le pb consiste de savoir à qui est
attribué ce droit ?
Certaines peuvent considère que seul un dieu peut avoir le pvr suprême, c’est ce qui caractérise les
Théocratie. Dans une théocratie le pouvoir vient de dieu et lui appartient. Le Fr n’est pas une
théocratie.
Si le pvr ne vient pas de dieu le pvr peut être attribué à une pers seul (Monocratie), un groupe pers
(oligarchie), a la pop tout entière (démocratie), s’il est au plus riche (ploutocratie), s’il est au plus
vieux (gérontocratie).
Dans l’histoire de France jusqu’à la révolution c’était la monarchie qui été fonde sur le principe de la
souveraineté absolu du roi. A partir de 1789, une révolution politique s’opère, la souveraineté n’est
plus reconnue au roi, elle est définie par rapport à la nation. On parle depuis de la souveraineté
nationale. Ce concept est toujours utilisé. Ce concept est exposé dans art 3 de la déclaration de
1789.cet article dit « le principe de souveraineté réside essentiellement dans la nation ». Ce principe
se retrouve dans notre 1 e constitution écrite de 1791, l’art 1 du titre 2 « la nation est indescriptible
et inaliénable, elle appartient à la nation, aucune section du peuple ne peut s’en attribuer
l’exercice ». L’art 2 ajouté « La nation de qui seul émane tous les pvrs, la nation ne peut les exercer
que par délégation », cet article explique la légitimité du pvr.
La nation est définie comme la communauté des citoyens placé sous l’autorité des organe politique
souverains. Pour Sieyès c’est le Tiers État.
Jusqu’en 1789, les gouvernés été vu comme des sujets du roi. A partir de la révolution, les gouvernés
accède à la citoyenneté politique mais pas toute les citoyens (seulement homme majeur) et
deviennent des sujets de droit. La question centrale sera la place du peuple dans la vie politique, et
quelle doit être la place du peuple dans l’exercice du pvr politique.
Art 2 est une réponse, il dit que la souveraineté appartient a la nation, la nation est la source de tous
les pvr politique mais la nation ne peut exercer ses pvr que par délégation. Donc ces dispositions
conduisent adopter dans le domaine politique le principe représentatif et le régime représentatif
en matière politique. Les constituant français de 1791, considère que le peuple constitutif de la
nation ne peut pas exercer directement le pvr politique, seuls les représentants de la nation et du
peuple régulièrement désigné ou choisis pourront exercer le pvr politique. Les constituants ont fait
le choix de créé un régime représentatif a la place de la monarchie, dans lequel le peuple exerce
indirectement le pvr politique. La 1 e constitution n’a pas tenu longtemps. On a une 2 e constitution
en 1793, dans la déclaration des droits on trouve un art 25 qui présente une conception de la
souveraineté différente : « la souveraineté réside dans le peuple, elle est indivisible, inaliénable,
imprescriptible. ». Art 7 donne la def du peuple : « le peuple souverain est l’universalité des citoyens
français ». Art 29 de 1993 dit : « Chaque citoyens a un droit égal de concourir à la formation de la loi
et à la nomination de ses mandataires ou agents. »
On observe en 1793, les constituants veulent mettre en place un système démocratique, avec des
citoyens qui participent directement au pvr politique. Pb cette constitution ne sera jamais appliqué
car il a été mis en place un Gouv de salut public fondé ensuite sur la terreur. On observe que é
conception de la souveraineté qui s’oppose, d’une par la souveraineté de la nation et de l’autre du
peuple. C’est la conception de la souveraineté nationale qui a gagné. La souveraineté de la nation se
traduit par l’institution d’un Gouv et régime représentatif alors que la souveraineté du peuple se
traduit par l’institution de la démocratie directe. Cette distinction est devenue classique pour
caractériser 2 formes de régimes politique. On constate que le régime représentatif a été
systématique adopté depuis 1791. Mais on n’a jamais totalement abandonné l’idée de créé une
démocratie directe. Ont assisté progressivement a une démocratisation du régime représentatif. Les
constituants Fr de la 4e Rep, avec 2 GM ont tenté de concilier les 2 systèmes.
Art 3 constitution 58, « La souveraineté appartient au peuple qui exerce par ses représentant et par
la voie du referendum ». Les constituants de la 5 rep avaient pour objectif de créé une démocratie
représentative.
La souveraineté du peuple c’est une théorie politique et juridique qui trouve sa source dans le
contrat social de 1762. Il nous dit dans cet ouvrage que le souverain (corps politique) est constitué
de la somme des individus qui forme une société donnée. Il écrit un propos révolutionnaire pour
lequel il sera condamné. Il dit « ce sont les hommes qui font l’État » et « l’union des membres fait
que l’État est un ». « Supposons que l’État est composé de 10 milles chaque membre de l’État a pour
sa part la 10 millième partie de la souveraineté. »
C’est une conception révolutionnaire de la souveraineté. Car il dvlp l’idée que le pvr politique est
légitime que s’il repose sur les citoyens et il est légitime que s’il est accepté et consentie par les
citoyens. C’est la communauté des citoyens qui forme l’autorité souveraine. Dans son ouvrage il
s’intéresse à l’origine du pvr politique, l’origine de l’institution étatiques et la question de
l’attribution du pvr politique. Pour Rousseau le pvr politique ne vient pas de dieu, mais il a une
origine humaine, il vient du peuple. C’est une nouvelle conception du pvr politique, de l’État et du
droit. Il défend une conception sui n’est plus fondé sur la foi, croyance religieuse, c’est une
conception qui s’oppose à la conception théocratique du pvr politique. Il défend un concept
rationaliste du pvr politique.
Au 17e s c’est une conception fondée sur la religion, la souveraineté repose sur la théorie absolue du
roi. Pour Rousseau le seul pvr politique légitime c’est celle dans laquelle le peuple est souverain.
L’État existe que parce que les individus acceptent qu’il existe. Le pvr politique est une création de la
volonté des citoyens. Dans le contrat social il écrit : « J’ai posé pour fondement du corps politique la
convention de ses membres ».
Pour Rousseau, l’État est un mal nécessaire parce qu’il nous prive de notre liberté naturelle, mais
l’État est préférable à l’État de nature, c’est-à-dire la société sans États. Les hommes trouvent des
avantages à vivre dans un État institutionnalisé. C’est la raison qui leur en démontre l’intérêt et la
nécessité.
Pour Rousseau, les inégalités sociales apparaissent avec dvlp de la société dans laquelle l’homme vit
pour la richesse, le pvr et la propriété des choses et des biens. Il y a donc une course entre les
hommes. Malgré cela, la propriété ne rend pas forcément heureux.
Lorsque l’on vit pour le paraitre on devient malheureux et aliéné. Il perd sa liberté originelle.
Il dit d’un autre coté que l’homme ne peut pas vivre éternellement dans l’État de nature, la vie
sociale et politique est inévitable.
Pour conserver la liberté naturelle et originelle avec la souveraineté de l’État pour lui la solution se
trouve dans le contrat social. Il a pour objectif de rendre possible une nouvelle fondation de la
liberté. Le contrat social ne doit pas constituer un pacte de soumission de l’individu au pvr politique.
Il faut se sentir libre. La 1e phrase du contrat social c’est « l’homme est né libre ». On trouve chez
Rousseau une apologie de la liberté individuelle. Il oppose la liberté individuelle à la puissance de
l’État. Il ajoute que la liberté individuelle doit être garantis à tous.
Il dit que le rôle de l’État est de garantir l’ordre, la sécurité et la justice mais tout en respectant
l’autonomie individuelle et la liberté.
Dans le contrat social Rousseau expose l’idée que dans une démocratie le citoyen est à la fois
souverain et sujets. Le citoyen est sujets lorsque dans une société donnée il se soumet aux lois.
Quand on respecte les lois on est dans une position de sujétion. Le citoyen est également souverain
lorsqu’il participe à l’élaboration de la loi. Il y a 2 manières de participé, soit directement ou soit par
l’intermédiaire de représentant en déléguant son pvr à quelqu’un qui va le représenter.
Rousseau dit que le citoyen ne doit pas être plus sujet que souverain ou l’inverse. Dans l’hypothèse
qu’un citoyen est plus sujet que souverain cela signifie qu’un citoyen a été dépossédé de son droit
de vote, droit de participer ou être associer à l’élaboration de la loi.
Si au contraire si un citoyen est plus souverain que sujet, cela veut dire qu’il est au-dessus des lois
donc a rompu le contrat qui fonde la citoyenneté. Dans une démocratie véritable il doit être les deux
à la fois, il est indivisible.
Pour Rousseau, dans l’absolu le citoyen dans un régime démocratique ne doit pas être dépossédé de
son pvr de décision, un citoyen ne devrait pas se faire représenter. La vraie démocratie c’est quand
l’on décide. Il condamne tout espèce de représentation et régime représentatif.
La déf de la loi se trouve dans l’article 6 de la déclaration des droits de l’homme. La loi doit être la
même pour tous, qu’elle protégé ou punisse.
Rousseau dit que la volonté générale est la loi élaborée par tous et appliquer à tous. Il dit que la
volonté générale s’oppose aux volontés particulières. Chaque individu a une volonté particulière
lorsque l’on ne considéré que son intérêt personnel. En revanche, l’individu exprime la volonté
générale lorsqu’il envisage l’intérêt commun. Pour envisager l’intérêt commun il faut dépasser son
intérêt particulier et cela suppose bcp de vertu. La volonté générale c’est la loi qui ne doit avoir pour
objet et fondement l’intérêt général. La loi ne doit pas être l’expression de revendications
particulières, intérêt minoritaire ou propre.
Est-ce qu’il faut associer les groupes de pression à l’élaboration de la loi ? Les lois ne peuvent pas
être particulières, expérimentales. Elles doivent être générales, permanentes et conforme au seul
intérêt général.
Les citoyens doivent être associer au plus près à l’élaboration de la loi. Pour y participer les citoyens
ont un moyen d’expression qui se fait par la voix du vote. Le vote est un acte individuel et directe.
Pour Rousseau, c’est le suffrage universel directe qui compte.
Ce principe exclu par conséquent toute délégation de pvr, aucune délégation ne doit être réalisé au
profit de représentants des citoyens. Les conséquences sont que dans l’absolu les lois doivent être
élaboré par tous les citoyens et devrait être voté à l’unanimité. Rousseau est conscient qu’il est
impossible de parvenir à l’unanimité. La seule voie possible c’est doit la règle de la majorité. Il dit
malgré tout que l’unanimité devrait être nécessaire pour la détermination de la constitution.
Cette règle de la majorité pose un pb dans les régimes démocratiques car la démocratie impose
théoriquement l’unanimité, telle qui la conçoit. Une loi adoptée à la majorité est toujours injuste à la
minorité. La démocratie ne devrait pas être un système dans laquelle seule la loi du nombre
s’impose à une minorité. Rousseau préconise d’a-essayer de se rapprocher le plus possible de
l’unanimité. Le pb des minorités lui apparait comme une entorse au principe de la majorité.
Il dit qu’il faut en manière de loi toujours adopter les lois en fonction du seul intérêt général et pour
le déterminer il faut que la loi soit le plus général possible afin de réunir l’unanimité. Il faut que les
lois soient justes, stables et peu nombreuses.
Une fois les lois élaborées elles doivent être soumise à l’approbation du people par referendum pour
être applicable ou être rejeté. Si les lois ne sont pas élaborées par le peuple, elles doivent être
accepté ou rejeté par le peuple pour être applicable. Une fois élaboré, coté et approuvé par
référendum on doit les appliquer strictement. La loi est l’expression du citoyen sur lui-même. Lois
doivent s’appliquer à tous conformément au principe de justice et d’égalité. Pour les lois, pas de
privilèges, pas de régime dérogatoire, pas de discrimination car sa écarterai des personnes de
l’application des lois.
Pour Rousseau, la liberté de l’homme est un principe absolu et universel. Cette liberté peu
paradoxalement être garantis par des lois contraignantes. Mais que les citoyens eux même ont votés
après en avoir délibéré. Rousseau défend la toute-puissance de la loi expression de la volonté
générale et défend les principes de légalité et d’un État fondé sur la légalité. Aujourd’hui ce qui
domine dans la hiérarchie des normes c’est la constitution qui est supérieur à la loi. La loi peut être
censuré par le conseil constitutionnel.
La Fr est une république indivisible, laïque et social. Ces 2 caractères sont liés.
L’inaliénabilité est liée au caractère de liberté. Rousseau écrit l’homme est né libre. La liberté existe
à l’État de nature, c’est un droit naturel. Elle est indissociable de la nature humaine. L’homme doit
conserver cette liberté naturelle dans la société politique. La liberté et la souveraineté sont
synonyme. Aucun citoyen ne doit renoncer à sa liberté. Aucun citoyen ne doit déléguer sa
souveraineté, il doit en conserver l’exercice pour lui seul. La liberté est un bien inaliénable. Elle est
propre à la nature humaine. La souveraineté est donc elle-même inaliénable.
L’indivisibilité de la souveraineté est une conséquence de l’inaliénabilité. Dans une démocratie
véritable l’individu est libre et souverain. Donc il est citoyen. Comme l’individu est citoyen et
souverain et en même temps membre d’un corps, le peuple est également souverain. De même que
la souveraineté du citoyen est indivisible, la souveraineté du peuple l’est également. Pour lui, il y a
qu’un seul pvr souverain véritable, indivisible, indivisé, c’est celui du peuple. C’est à l’ensemble du
peuple qu’appartient le pvr de faire la loi. C’est le peuple qui est le seul titulaire du pvr législatif de
maniérer absolu, indivisible et indivisé. C’est au peuple qu’appartient la fonction législative et le pvr
législative, c’est le principe d’un régime démocratique.
La loi ne peut pas s’exercé elle-même, un organe spécifique doit surveiller l’application rigoureuse
de la loi. L’exécution des lois est une fonction subalterne mais complémentaire. Elle est confiée au
pvr exécutif. Pour Rousseau, le pvr exécutif est un pvr subordonné au titulaire du pouvoir
administratif.
A/ La démocratie directe
B/ le suffrage universel