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À eux seuls, les chiffres du mois de mars avancés par les institutions
internationales révèlent l'acheminement de l'économie mondiale vers
une crise sans précédent, en raison des conséquences néfastes du
COVID-19. A quel coût l’économie marocaine parviendra-t-elle à sortir de
cette crise ? Quelles solutions proposées et quels plans à mettre en
place pour remotiver les secteurs sévèrement atteints et redonner un
nouvel essor à notre économie ?
Ces mesures prises par la plupart des états, dans le but d’enrayer la
propagation du virus, ont fortement réduit la production et la distribution
de certains produits et services, à l'exception de quelques activités
jugées essentielles.
Ajouté à cela le secteur de l’agriculture qui fait face depuis des semaines
à la sécheresse. Le secteur qui représente 1/3 des actifs accuse un
déficit pluviométrique de 44%. Un autre secteur semble durement pâtir
de la pandémie : le tourisme, un secteur vital de l’économie nationale.
Ceci n'est pas une recette mais en guise de conclusion, nous estimons
que le gouvernement marocain se doit d'abord de mettre en place une
politique économique et sociale de cohabitation avec cette épidémie qui
risque, à Dieu ne plaise, de durer et ensuite de prévoir une sortie de
crise, et pourquoi pas une nouvelle relance de l'économie nationale.
À cet égard, comme l'issue de la crise sanitaire n'est pas en vue dans
l'immédiat, la stratégie de lutte contre le coronavirus gagnerait à
préconiser un confinement assoupli, mais appliqué avec rigueur. Tout en
multipliant les tests de dépistage et les rendre obligatoires pour tous les
personnels de la santé, pour tous les agents d'autorité, pour tous les
membres des comités de vigilance ainsi que pour tous les routiers, et
autres salariés et commerçants bénéficiant de dérogation, il faudrait
encourager les médecins, pharmacologues et scientifiques qui
recherchent un traitement, comprimés notamment, à même de contenir
le COVID_19.