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Un oscillateur couplé est un système constitué à partir de deux oscillateurs (ou plus) d’une certaine manière
afin d’avoir deux ou plusieurs pulsations propres. Les figures 4.1 à 4.6 représentent des exemples des
oscillateurs couplés.
4.2 types de couplage.
𝐹1 = −𝑘1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑂1 𝐴
𝐹4 = −𝑘3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑂2 𝐵
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
𝐹2 = 𝑘2 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 )
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
𝐹3 = − 𝑘2 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 )
On pose ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂1 𝐴 = 𝑥1 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂2 𝐵 = 𝑥2
Nous avons aussi : ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = [𝐴𝑂1 + 𝑂1 𝑂2 + 𝑂2 𝐵] − 𝑂1 𝑂2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐴𝐵 𝑂1 𝑂2 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑂1 + 𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 + 𝑂2 𝐵 − 𝑂1 𝑂2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = 𝐴𝑂1 + +𝑂2 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = −𝑂1 𝐴 + +𝑂2 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ce qui donne : ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = 𝑥2 − 𝑥1
Donc :
⃗⃗⃗⃗
𝐹2 = 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 )
⃗⃗⃗⃗
𝐹3 = − 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 )
En appliquant le principe fondamental de la dynamique sur les deux masses 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 , on obtient :
𝑠𝑢𝑟 𝑚1 : ⃗⃗⃗
𝐹1 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗1 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗1 + 𝑅
𝐹2 + 𝑃 𝑥1̈
{
𝑠𝑢𝑟 𝑚2 : 𝐹3 + 𝐹4 + 𝑃2 + 𝑅2 = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ 𝑥2̈
La projection sur l’axe OX donne :
−𝐹 + 𝐹2 = 𝑚1 𝑥1̈
{ 1
−𝐹3 − 𝐹4 = 𝑚2 𝑥2̈
Ce qui implique que
−𝑘 𝑥 + 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 ) = 𝑚1 𝑥1̈
{ 1 1
− 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 ) − 𝑘3 𝑥2 = 𝑚2 𝑥2̈
On peut mettre le système d’équations précédent sous la forme suivante :
−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝑥1 + 𝑥 = 𝑥1̈
𝑚1 𝑚1 2
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 )
𝑥1 − 𝑥2 = 𝑥2̈
{ 𝑚2 𝑚2
Sous forme matricielle, ce système s’écrit :
−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝑚1 𝑚1 𝑥1 𝑥̈
(𝑥 ) = ( 1 )
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 ) 2 𝑥2̈
−
( 𝑚2 𝑚2 )
4.3.2 Exemple 2 : Pendules couplés par un ressort.
𝑙 𝑙
La force : 𝐹1 = 𝑘(𝑏 − 2 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 − 𝑙0 )
Or à l’état d’équilibre : 𝑏 = 𝑙0 . Donc la force 𝐹1 peut être donnée par la formule :
𝑙 𝑙
𝐹1 = 𝑘(− 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )
2 2
𝑙 𝑙
La force : 𝐹2 = −𝑘(+ 2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 + 𝑏 − 2 𝑠𝑖𝑛𝜃1 − 𝑙0 ). Ce qui implique que :
𝑙 𝑙
𝐹2 = −𝑘(+ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )
2 2
𝑙 𝑙
Pour des petites variations : 𝐹1 = 𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 ) et 𝐹2 = −𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 )
𝑙 𝑙 𝑙
Donc 𝐽𝜃1̈ = (−𝑚𝑔𝜃1 ). (2) + 𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 ) (2)
−𝑚𝑔𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃1̈ = ( ) (𝜃1 ) + 𝑘(𝜃2 − 𝜃1 ) ( )
2 2
De la même façon et en appliquant le théorème de moment cinétique sur la barre 2 , on obtient :
𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃2̈ = (−𝑚𝑔𝜃2 ). ( ) − 𝑘(𝜃2 − 𝜃1 ) ( )
2 2
−𝑚𝑔𝑙 𝑙 2 𝑙 2
𝐽𝜃1̈ = ( − 𝑘. ( ) ) (𝜃1 ). +𝑘 ( ) (𝜃2 )
2 2 2
𝑙 2 𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃2̈ = 𝑘 ( ) (𝜃1 ) + [(−𝑚𝑔). ( ) − 𝑘 ( ) ] 𝜃2
{ 2 2 2
Afin de trouver les équations différentielles décrivant le système, nous utiliserons l’équation de Lagrange.
On suppose qu’il n’ya aucune perte d’énergie.
𝐿 = 𝐸𝐶 − 𝐸𝑃
L’énergie cinétique
1 1
𝐸𝐶 = 2 𝑚1 𝑣12 + 2 𝑚2 𝑣22 Avec 𝑣1 la vitesse de la masse 𝑚1 et 𝑣2 la vitesse de la masse 𝑚2 .
𝑣1 = √𝑥̇ 12 + 𝑦̇12 et 𝑣2 = √𝑥̇ 22 + 𝑦̇ 22
Nous avons aussi :
𝑥1 = 𝑙1 𝑠𝑖𝑛𝜃1
𝑥2 = 𝑙1 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 𝑙2 𝑠𝑖𝑛𝜃2
{
𝑦1 = −𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1
𝑦2 = −(𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )
Ce qui implique que :
𝑥̇ 1 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1
𝑥̇ 2 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2
𝑦̇1 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1
{ 𝑦̇ 2 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2
1 1
𝐸𝐶 = 𝑚1 𝑣12 + 𝑚2 𝑣22
2 2
2 2
1 2 2
1 2 2
𝐸𝐶 = 𝑚1 √𝑥̇ 1 + 𝑦̇1 + 𝑚2 √𝑥̇ 2 + 𝑦̇ 2
2 2
En remplaçant 𝑥̇ 1 , 𝑥̇ 2 , 𝑦̇1 et 𝑦̇ 2 , on trouve que :
1 1
𝐸𝐶 = 𝑚1 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 )2 + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 ] + 𝑚2 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )2 ) + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )2 ]
2 2
2
[(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 )2 + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 ] = 𝑙1 2 𝜃1̇
2 2
[(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )2 ) + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )2 = 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ +
2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ [cos(𝜃1 − 𝜃2 )]
1 2 1 2 2
𝐸𝐶 = 𝑚1 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑚2 [𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ + 2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ (cos(𝜃1 − 𝜃2 ))]
2 2
L’énergie potentielle
𝐸𝑃 = 𝐸𝑃1 + 𝐸𝑃2 .Tel que : 𝐸𝑃1 : l ’énergie potentielle de la masse 𝑚1 et 𝐸𝑃2 : l’énergie potentielle
de la masse 𝑚2 .
L’énergie potentielle peut être exprimée par : 𝐸𝑃 = 𝑚1 𝑔 𝑦1 + 𝑚2 𝑔 𝑦2
Le Lagrangien L :
1 2 1 2 2
𝐿 = 𝑚1 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑚2 [𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ + 2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ (cos(𝜃1 − 𝜃2 )) + [ (𝑚1 + 𝑚2 ) 𝑔 𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1
2 2
+ 𝑚2 𝑔 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 ]
On reprend le premier exemple cité auparavant (deux masses couplées à l’aide de trois ressorts). On
résout un tel système d’équations en cherchant des solutions oscillantes de forme complexe :
𝑥1 = 𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 et 𝑥2 = 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡
−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 + 𝐴 𝑒 𝑗Ω𝑡 = −Ω2 𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡
𝑚1 𝑚1 2
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 )
𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 − 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡 = −Ω2 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡
{ 𝑚2 𝑚2
Les solutions ne présentent de l’intérêt que si les amplitudes 𝐴1 et 𝐴2 sont non nulles ; aussi le
déterminant doit être nul :
(𝑘2 + 𝑘1 ) (𝑘2 + 𝑘3 ) 𝑘2 𝑘2
[Ω2 − ] [Ω2 − ]− . =0
𝑚1 𝑚2 𝑚1 𝑚2
𝑘2 𝑘2 𝑘2 𝑘2
Ω4 − Ω2 (𝜔1 2 + 𝜔2 2 + + )+ 𝜔1 2 + 𝜔 2 + 𝜔1 2 . 𝜔2 2 = 0
𝑚1 𝑚2 𝑚2 𝑚1 2
Cette équation admet généralement deux racines réelles et positives Ω1 2 et Ω2 2 et les solutions 𝑥1 et 𝑥2 sont
données par :
𝑥1 = 𝑎 cos(Ω1 t) + 𝑎 cos(Ω2 t)
𝑥2 = 𝑎 cos(Ω1 t) − 𝑎 cos(Ω2 t)
Dans ce cas, les graphes de 𝑥1 et 𝑥2 sont illustrés sur la figure suivantes :
On va étudier le cas d’un système constitué par deux masse couplées par trois ressorts avec 𝑚1 = 𝑚2 = 𝑚 et
𝑘1 = 𝑘3 = 𝑘.Dans ce cas nous avons 𝐴11 = 𝐴21 et −𝐴12 = 𝐴22 .
4.6 Définition : on appelle modes normaux ou propres de vibration d’un système les modes de vibrations
harmoniques.
Mode 1 :
Ecartons les deux masses de la même distance a et dans le même sens. Les équations de 𝑥1 et 𝑥2
deviennent :
𝑥1 = 𝑥2 = 𝑎
𝑡 = 0 ⇒ {𝑣 = 𝑣 = 0
1 2
mode 2 :
Ecartons les deux masses de la même distance a mais en oppositions. Les équations de 𝑥1 et 𝑥2 deviennent :
𝑥 = a et 𝑥2 = −𝑎
𝑡 =0⇒{ 1
𝑣1 = 𝑣2 = 0
On suit le même résonnement que nous avons fait pour le mode 1, on trouve que :
𝑥1 = 𝑎 cos(Ω2 t)
𝑥2 = −𝑎 cos(Ω2 t)
Ainsi, l’ensemble vibre, de façon harmonique, à la pulsation Ω2 . On dit que ces conditions initiales excitent la
deuxième pulsation propre.