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4.1 Définition.

Un oscillateur couplé est un système constitué à partir de deux oscillateurs (ou plus) d’une certaine manière
afin d’avoir deux ou plusieurs pulsations propres. Les figures 4.1 à 4.6 représentent des exemples des
oscillateurs couplés.
4.2 types de couplage.

4.2.1 Couplage élastique.


Ce type de couplage est assuré par l’intermédiaire d’un ressort. C’est le cas des oscillateurs illustré sur les figures
4.1 et 4.2.
4.2.2 Couplage par inertie.
Dans le couplage par inertie, les deux oscillateurs s’interagissent par l’intermédiaire d’une masse. C’est le cas de
l’oscillateur couplé de la figure 4.3.
4.2.3 Couplage par frottement.
C’est le cas de l’oscillateur de la figure 4.4. Le couplage se fait à l’aide d’un amortisseur.
4.2.4. Couplage capacitif.
Ce type de couplage se fait en utilisant comme liaison entre les deux oscillateurs un condensateur (Fig.4.5).
4.2.5. Couplage inductif.
Le couplage inductif est basé sur l’utilisation d’une bobine comme intermédiaire entre les deux oscillateurs (Fig.
4.6).

4.3. Equation de mouvement.


4.3.1. Exemple 1 : Oscillations couplées de masses avec trois ressorts.
Nous avons :

𝐹1 = −𝑘1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑂1 𝐴

𝐹4 = −𝑘3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑂2 𝐵

⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
𝐹2 = 𝑘2 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 )

⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
𝐹3 = − 𝑘2 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 )
On pose ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂1 𝐴 = 𝑥1 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂2 𝐵 = 𝑥2
Nous avons aussi : ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = [𝐴𝑂1 + 𝑂1 𝑂2 + 𝑂2 𝐵] − 𝑂1 𝑂2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐴𝐵 𝑂1 𝑂2 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑂1 + 𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 + 𝑂2 𝐵 − 𝑂1 𝑂2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = 𝐴𝑂1 + +𝑂2 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = −𝑂1 𝐴 + +𝑂2 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ce qui donne : ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑂
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑂2 ) = 𝑥2 − 𝑥1
Donc :
⃗⃗⃗⃗
𝐹2 = 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 )
⃗⃗⃗⃗
𝐹3 = − 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 )
En appliquant le principe fondamental de la dynamique sur les deux masses 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 , on obtient :
𝑠𝑢𝑟 𝑚1 : ⃗⃗⃗
𝐹1 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗1 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗1 + 𝑅
𝐹2 + 𝑃 𝑥1̈
{
𝑠𝑢𝑟 𝑚2 : 𝐹3 + 𝐹4 + 𝑃2 + 𝑅2 = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ 𝑥2̈
La projection sur l’axe OX donne :
−𝐹 + 𝐹2 = 𝑚1 𝑥1̈
{ 1
−𝐹3 − 𝐹4 = 𝑚2 𝑥2̈
Ce qui implique que
−𝑘 𝑥 + 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 ) = 𝑚1 𝑥1̈
{ 1 1
− 𝑘2 (𝑥2 − 𝑥1 ) − 𝑘3 𝑥2 = 𝑚2 𝑥2̈
On peut mettre le système d’équations précédent sous la forme suivante :

−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝑥1 + 𝑥 = 𝑥1̈
𝑚1 𝑚1 2
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 )
𝑥1 − 𝑥2 = 𝑥2̈
{ 𝑚2 𝑚2
Sous forme matricielle, ce système s’écrit :

−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝑚1 𝑚1 𝑥1 𝑥̈
(𝑥 ) = ( 1 )
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 ) 2 𝑥2̈

( 𝑚2 𝑚2 )
4.3.2 Exemple 2 : Pendules couplés par un ressort.

Les forces appliquées sur les deux barres sont :


Sur la barre 1 :
 le poids 𝑃1
 La force 𝐹1
Sur la barre 2 :
 le poids 𝑃2
 La force 𝐹2

𝑙 𝑙
La force : 𝐹1 = 𝑘(𝑏 − 2 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 − 𝑙0 )
Or à l’état d’équilibre : 𝑏 = 𝑙0 . Donc la force 𝐹1 peut être donnée par la formule :
𝑙 𝑙
𝐹1 = 𝑘(− 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )
2 2
𝑙 𝑙
La force : 𝐹2 = −𝑘(+ 2 𝑠𝑖𝑛𝜃2 + 𝑏 − 2 𝑠𝑖𝑛𝜃1 − 𝑙0 ). Ce qui implique que :
𝑙 𝑙
𝐹2 = −𝑘(+ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )
2 2
𝑙 𝑙
Pour des petites variations : 𝐹1 = 𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 ) et 𝐹2 = −𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 )

En appliquant le théorème de moment cinétique sur la barre 1 , on obtient :


𝐽𝜃1̈ = 𝜏𝑃1𝑦 + 𝜏 𝐹1𝑦 tel que :
𝑃1𝑦 = − 𝑃1 𝑠𝑖𝑛𝜃1 = −𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛𝜃1 = −𝑚𝑔𝜃1
𝐹1𝑦 = 𝐹1 cos 𝜃1 ≈ 𝐹1 (Car cos 𝜃1 ≈ 1)

𝑙 𝑙 𝑙
Donc 𝐽𝜃1̈ = (−𝑚𝑔𝜃1 ). (2) + 𝑘 2 (𝜃2 − 𝜃1 ) (2)
−𝑚𝑔𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃1̈ = ( ) (𝜃1 ) + 𝑘(𝜃2 − 𝜃1 ) ( )
2 2
De la même façon et en appliquant le théorème de moment cinétique sur la barre 2 , on obtient :
𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃2̈ = (−𝑚𝑔𝜃2 ). ( ) − 𝑘(𝜃2 − 𝜃1 ) ( )
2 2

−𝑚𝑔𝑙 𝑙 2 𝑙 2
𝐽𝜃1̈ = ( − 𝑘. ( ) ) (𝜃1 ). +𝑘 ( ) (𝜃2 )
2 2 2
𝑙 2 𝑙 𝑙 2
𝐽𝜃2̈ = 𝑘 ( ) (𝜃1 ) + [(−𝑚𝑔). ( ) − 𝑘 ( ) ] 𝜃2
{ 2 2 2

4.3.3. Exemple 3 : Pendules couplées par inertie :

Afin de trouver les équations différentielles décrivant le système, nous utiliserons l’équation de Lagrange.
On suppose qu’il n’ya aucune perte d’énergie.
𝐿 = 𝐸𝐶 − 𝐸𝑃

 L’énergie cinétique
1 1
𝐸𝐶 = 2 𝑚1 𝑣12 + 2 𝑚2 𝑣22 Avec 𝑣1 la vitesse de la masse 𝑚1 et 𝑣2 la vitesse de la masse 𝑚2 .
𝑣1 = √𝑥̇ 12 + 𝑦̇12 et 𝑣2 = √𝑥̇ 22 + 𝑦̇ 22
Nous avons aussi :
𝑥1 = 𝑙1 𝑠𝑖𝑛𝜃1
𝑥2 = 𝑙1 𝑠𝑖𝑛𝜃1 + 𝑙2 𝑠𝑖𝑛𝜃2
{
𝑦1 = −𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1
𝑦2 = −(𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )
Ce qui implique que :
𝑥̇ 1 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1
𝑥̇ 2 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2
𝑦̇1 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1
{ 𝑦̇ 2 = 𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2

1 1
𝐸𝐶 = 𝑚1 𝑣12 + 𝑚2 𝑣22
2 2
2 2
1 2 2
1 2 2
𝐸𝐶 = 𝑚1 √𝑥̇ 1 + 𝑦̇1 + 𝑚2 √𝑥̇ 2 + 𝑦̇ 2
2 2
En remplaçant 𝑥̇ 1 , 𝑥̇ 2 , 𝑦̇1 et 𝑦̇ 2 , on trouve que :

1 1
𝐸𝐶 = 𝑚1 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 )2 + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 ] + 𝑚2 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )2 ) + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )2 ]
2 2
2
 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 )2 + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 ] = 𝑙1 2 𝜃1̇
2 2
 [(𝑙1 𝜃1̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 )2 ) + (𝑙1 𝜃1̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 + 𝑙2 𝜃2̇ 𝑠𝑖𝑛𝜃2 )2 = 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ +
2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ [cos(𝜃1 − 𝜃2 )]

1 2 1 2 2
𝐸𝐶 = 𝑚1 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑚2 [𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ + 2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ (cos(𝜃1 − 𝜃2 ))]
2 2

 L’énergie potentielle

𝐸𝑃 = 𝐸𝑃1 + 𝐸𝑃2 .Tel que : 𝐸𝑃1 : l ’énergie potentielle de la masse 𝑚1 et 𝐸𝑃2 : l’énergie potentielle
de la masse 𝑚2 .
L’énergie potentielle peut être exprimée par : 𝐸𝑃 = 𝑚1 𝑔 𝑦1 + 𝑚2 𝑔 𝑦2

𝐸𝑃 = 𝑚1 𝑔 (−𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1 ) + 𝑚2 𝑔 (−(𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 ))


𝐸𝑃 = −[ (𝑚1 + 𝑚2 ) 𝑔 𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑚2 𝑔 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 ]

 Le Lagrangien L :
1 2 1 2 2
𝐿 = 𝑚1 𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑚2 [𝑙1 2 𝜃1̇ + 𝑙2 2 𝜃2̇ + 2𝑙1 𝑙2 𝜃̇ 1 𝜃2̇ (cos(𝜃1 − 𝜃2 )) + [ (𝑚1 + 𝑚2 ) 𝑔 𝑙1 𝑐𝑜𝑠𝜃1
2 2
+ 𝑚2 𝑔 𝑙2 𝑐𝑜𝑠𝜃2 ]

En utilisant l’équation de Lagrange, on trouve que :


𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
( )− =0
𝑑𝑡 𝜕𝜃1̇ 𝜕𝜃1
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
( )− =0
{𝑑𝑡 𝜕𝜃2 ̇ 𝜕𝜃2

4.4. RESOLUTION DU SYSTEME D’EQUATIONS

On reprend le premier exemple cité auparavant (deux masses couplées à l’aide de trois ressorts). On
résout un tel système d’équations en cherchant des solutions oscillantes de forme complexe :
𝑥1 = 𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 et 𝑥2 = 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡
−(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 + 𝐴 𝑒 𝑗Ω𝑡 = −Ω2 𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡
𝑚1 𝑚1 2
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 )
𝐴1 𝑒 𝑗Ω𝑡 − 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡 = −Ω2 𝐴2 𝑒 𝑗Ω𝑡
{ 𝑚2 𝑚2

Ce qui implique que :


(𝑘2 + 𝑘1 ) 𝑘2
[Ω2 − ]𝐴1 + 𝐴 =0
𝑚1 𝑚1 2
𝑘2 (𝑘2 + 𝑘3 )
𝐴1 + [Ω2 − ]𝐴2 = 0
{ 𝑚2 𝑚2

Les solutions ne présentent de l’intérêt que si les amplitudes 𝐴1 et 𝐴2 sont non nulles ; aussi le
déterminant doit être nul :
(𝑘2 + 𝑘1 ) (𝑘2 + 𝑘3 ) 𝑘2 𝑘2
[Ω2 − ] [Ω2 − ]− . =0
𝑚1 𝑚2 𝑚1 𝑚2

[Ω2 𝑚1 − (𝑘2 + 𝑘1 )] [Ω2 𝑚2 − (𝑘2 + 𝑘3 )] − 𝑘2 2 = 0

En divisant par 𝑚1 . 𝑚2 et en développant, on l’équation en deuxième degré en Ω2 suivante :

𝑘2 𝑘2 𝑘2 𝑘2
Ω4 − Ω2 (𝜔1 2 + 𝜔2 2 + + )+ 𝜔1 2 + 𝜔 2 + 𝜔1 2 . 𝜔2 2 = 0
𝑚1 𝑚2 𝑚2 𝑚1 2

Cette équation admet généralement deux racines réelles et positives Ω1 2 et Ω2 2 et les solutions 𝑥1 et 𝑥2 sont
données par :

𝑥1 = 𝐴11 cos(Ω1 t + ∅1 ) + 𝐴12 cos(Ω2 t + ∅2 )


𝑥2 = 𝐴21 cos(Ω1 t + ∅1 ) + 𝐴22 cos(Ω2 t + ∅2 )
Pour ∅1 = ∅2 = 0 et 𝐴11 = 𝐴21 = 𝐴12 = 𝑎 𝑒𝑡 𝐴22 = −𝑎 , nous avons :

𝑥1 = 𝑎 cos(Ω1 t) + 𝑎 cos(Ω2 t)
𝑥2 = 𝑎 cos(Ω1 t) − 𝑎 cos(Ω2 t)
Dans ce cas, les graphes de 𝑥1 et 𝑥2 sont illustrés sur la figure suivantes :

4.5 MODES PROPRES DE VIBRATIONS :

On va étudier le cas d’un système constitué par deux masse couplées par trois ressorts avec 𝑚1 = 𝑚2 = 𝑚 et
𝑘1 = 𝑘3 = 𝑘.Dans ce cas nous avons 𝐴11 = 𝐴21 et −𝐴12 = 𝐴22 .
4.6 Définition : on appelle modes normaux ou propres de vibration d’un système les modes de vibrations
harmoniques.

Mode 1 :

Ecartons les deux masses de la même distance a et dans le même sens. Les équations de 𝑥1 et 𝑥2
deviennent :
𝑥1 = 𝑥2 = 𝑎
𝑡 = 0 ⇒ {𝑣 = 𝑣 = 0
1 2

𝑎 = 𝐴11 cos(∅1 ) + 𝐴12 cos(∅2 )


{
0 = −𝐴11 Ω1 sin(∅1 ) − 𝐴12 sin(∅2 )
Dérivant les équations de ce système par rapport au temps, on trouve :
𝑎 = 𝐴11 cos(∅1 ) − 𝐴12 cos(∅2 )
{
0 = −𝐴11 Ω1 sin(∅1 ) + 𝐴12 sin(∅2 )
On peut déduire alors que ∅1 = ∅2 = 0 , 𝐴11 = 𝑎 et 𝐴12 = 0. Ceci veut dire que : 𝑥1 = 𝑎 cos(Ω1 t) et 𝑥2 =
𝑎 cos(Ω1 t)
Ainsi, l’ensemble vibre, de façon harmonique, à la pulsation Ω1 . On dit que ces conditions initiales excitent la
première pulsation propre.

mode 2 :

Ecartons les deux masses de la même distance a mais en oppositions. Les équations de 𝑥1 et 𝑥2 deviennent :
𝑥 = a et 𝑥2 = −𝑎
𝑡 =0⇒{ 1
𝑣1 = 𝑣2 = 0
On suit le même résonnement que nous avons fait pour le mode 1, on trouve que :
𝑥1 = 𝑎 cos(Ω2 t)
𝑥2 = −𝑎 cos(Ω2 t)
Ainsi, l’ensemble vibre, de façon harmonique, à la pulsation Ω2 . On dit que ces conditions initiales excitent la
deuxième pulsation propre.

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