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OBJECTIFS DE LA FORMATION.
. Type d’impôt et le contexte fiscal ivoirien?
. Quelle est la nature d'une mission d'audit fiscal ?
. Quels en sont les objectifs de l’audit fiscal?
. Quelle est la nature du risque fiscal ?
. Qui peut entreprendre une mission d'audit fiscal ?
. Quelle est la relation entre Audit fiscal et Audit comptable ?
. Quelle est la démarche et la méthodologie de travail de l'Auditeur
fiscal ?.....
AUDIT COMPTABLE /AUDIT FISCAL
2 Objectifs
principaux
Audit de
La Régularité l'efficacité ou de
fiscale gestion fiscale
OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL.
1. S'assurer que l'entreprise auditée n'encourt pas de risque fiscal et évaluer, le cas échéant,
l'impact de ce risque :
le respect des règles d'établissement des comptes annuels peut faire défaut en
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cas de non-conformité à la règle fiscale.
Notion d’éfficacité ou de gestion fiscale
La notion d'efficacité ou de gestion fiscale, constituant le second objectif
recherché par l’auditeur, permet de porter un jugement sur la pertinence des
choix fiscaux en fonction des intérêts de l'entreprise.
l'audit fiscal peut avoir divers objectifs qui dépendent à la fois de la qualité
du prescripteur de la mission et également de l'étendue des travaux
d'investigation arrêtés par les parties, compte tenu du coût de la mission et
de l'objectif recherché à travers le recours à cet audit.
-son indépendance,
-sa compétence;
- et son intégrité.
Règle d’indépendance
L'auditeur fiscal doit être et paraître impartial dans son jugement. Cette
indépendance devrait s'apprécier aussi bien sur le plan matériel que sur le plan moral.
L'indépendance matérielle exige que l'auditeur ne soit pas dans une situation de
dépendance qui risque de compromettre son objectivité, tel que par exemple le fait
d'être en relation d'affaires avec le client ou encore d'avoir un lien quelconque avec I
'audité qui pourrait restreindre sa liberté.
L'indépendance morale par contre, permettra de s'assurer que l’auditeur fiscal fait
preuve d'honnêteté et d’intégrité dans son comportement en écartant toute
possibilité de subir des pressions externes l'amenant à modifier son jugement.
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Règle de compétence (1/2)
Ce critère revêt une grande importance pour l'audit fiscal, du fait qu'il va conditionner
le développement de ce type de missions. En effet, le succès de l 'audit fiscal auprès
des entreprises dépendra en premier lieu d'un niveau minimum de qualité que seule
la compétence des intervenants dans ce domaine pourrait garantir.
En matière d'audit fiscal, cette exigence se pose avec beaucoup d'acuité étant donné
que l'auditeur fiscal doit maîtriser non seulement la fiscalité, mais également les
techniques d'audit, ce qui présuppose qu'il est maitrise de la matière comptable,
l’auditeur fiscal doit être d'un niveau de compétence élevé exigeant à la fois un profil
de spécialiste et également celui de généraliste polyvalent.
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Règle de compétence (2/2)
A ce niveau d'analyse une question importante peut se poser : Qui peut exercer la
Mission d'audit fiscal ?
L’audit fiscal à l'instar de tous les autre audits opérationnels n'est pas réservé
exclusivement à une profession précise.
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Règle de secret professionnel
L'auditeur fiscal est amené tout au long de ses missions à prendre connaissance
d'informations confidentielles ou de risques importants dont divulgation pourrait
causer des préjudices à l'entreprise auditée.
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DEFINITION DU CONCEPT IMPOT
2- Définir l’impôt.
Entreprise ❖Versement.
il est aisé de constater que les responsables des entreprises sont rarement des
« fiscalistes » et que, pris dans le feu de l’action, ils peuvent commettre
volontairement ou involontairement des infractions susceptibles d'engendrer des
coûts financiers plus au moins importants pour l'entreprise et subir
éventuellement des sanctions judiciaires.
il est aisé de constater que les responsables des entreprises sont rarement des
« fiscalistes » et que, pris dans le feu de l’action, ils peuvent commettre
volontairement ou involontairement des infractions susceptibles d'engendrer des
coûts financiers plus au moins importants pour l'entreprise et subir
éventuellement des sanctions judiciaires.
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➢ CETTE ÉTAPE EST D'AUTANT PLUS IMPORTANTE QUAND IL S'AGIT D'UNE PREMIÈRE
INTERVENTION.
➢ ELLE MET EN RELIEF LES SPÉCIFICITÉS DE L'ENTITÉ AINSI QUE LES ÉVENTUELS PROBLÈMES,
RISQUES OU FAILLES POUR ORIENTER SES INVESTIGATIONS ET RECUEILLIR PAR LA SUITE DES
ÉLÉMENTS DE COMPRÉHENSION :
- POUR FORMULER SON OPINION ;
UNE TELLE OPINION EST BASÉE SUR DES ÉLÉMENTS PROBANTS.
1. LES ÉLÉMENTS DE COMPRÉHENSION
2. LES ÉLÉMENTS DE PREUVE
A. Intérêt de la Prise de Connaissance (2/3)
36
1. LES ÉLÉMENTS DE COMPRÉHENSION
Recommandati
ons
FAIBLESSES FAIBLESSES DE
THEORIQUES CONCEPTION
CONCEPTION
FORCES FORCES DE
THEORIQUES CONCEPTION
LE PROGRAMME DE TRAVAIL EST UN OUTIL DE GESTION OPÉRÉ DANS UNE MISSION D'AUDIT POUR
TENIR COMPTE DE DEUX TYPES DE CONTRAINTES :
➢ LA PREMIÈRE EST UNE CONTRAINTE DE TEMPS DU FAIT QUE LA MISSION D'AUDIT S'ÉTALE SUR UNE
PÉRIODE RESTREINTE (QUELQUES MOIS).
➢ LA DEUXIÈME EST UNE CONTRAINTE DE RÉSULTATS QUI NE S'IMPOSE QUE POUR DES MISSIONS
D'AUDIT CONTRACTUELLES TEL EST LE CAS DE LA MISSION D'AUDIT FISCAL.
AINSI, « LE TRAVAIL D'UN AUDITEUR DOIT ÊTRE PLANIFIER DE MANIÈRE APPROPRIÉE ET LES
ASSISTANTS, S'IL EN EXISTE, DOIVENT ÊTRE SUPERVISÉS DE MANIÈRE SATISFAISANTE ».
III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME
DE TRAVAIL
A. NÉCESSITÉ:
POUR CE QUI EST DE L'AUDIT FISCAL, L'UTILITÉ D'UN TEL PROGRAMME SE RÉSUME AINSI :
B. CONTENU:
62
1. LA FORME DU RAPPORT
2. LE CONTENU DU RAPPORT
3. LES CARACTÉRISTIQUES DU RAPPORT LAISSÉES À
L'INITIATIVE DE L'AUDITEUR
1. La Forme du Rapport (1/2)
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➢ EN RÉALITÉ, LA FORME ÉCRITE EST PRÉFÉRABLE CAR ELLE PERMET D'UNE PART UN
RECENSEMENT MÉTHODIQUE DES CONSTATATIONS EFFECTUÉES QUI SONT PLUS
EXPLICITES QU'UNE SIMPLE COMMUNICATION ORALE, ET PEUT D'AUTRE PART SERVIR
DE RÉFÉRENCE EN CAS DE LITIGE ULTÉRIEUR PORTANT PAR EXEMPLE SUR LA QUALITÉ
DES TRAVAUX ACCOMPLIS.
1. La Forme du Rapport (2/2)
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➢ LE PRESCRIPTEUR DOIT DÉFINIR LES DOMAINES SUR LESQUELS IL SOUHAITE QUE LES TRAVAUX
SERONT PORTÉS ET PAR CONSÉQUENT SUR LESQUELS SERONT APPUYÉS LES CONCLUSIONS.
il doit définir les domaines sur lesquels seront appuyés la conclusion
➢ AU-DELÀ DES DOMAINES DE TRAVAIL, LE PRESCRIPTEUR DOIT PRÉCISER À L'AUDITEUR LA NATURE
DES INFORMATIONS QU'IL SOUHAITE RECUEILLIR DANS LE RAPPORT. IL PEUT EN EFFET RECHERCHER
UNE OPINION SUR L'EXISTENCE OU L'ABSENCE DE RISQUE FISCAL MAJEUR ;
il doit definir la nature des informations qui souhaiterait recueillir dans son rapport
QUELLES QUE SOIENT LES ATTENTES DU PRESCRIPTEUR, LE RAPPORT FINAL DE LA MISSION DOIT COMPORTER
DEUX POINTS DONT LA RÉDACTION NE PEUT ÊTRE LAISSÉE QU'À L'INITIATIVE DE L'AUDITEUR.
➢ L’AUDITEUR DOIT FAIRE RÉFÉRENCE AUX DIFFÉRENTS TRAVAUX QU'IL A EFFECTUÉS DANS LE CADRE DE SA
MISSION. CETTE DESCRIPTION EST IMPORTANTE, NOTAMMENT EN CAS DE LITIGE ULTÉRIEUR ENTRE LES
PARTIES, AFIN DE JUSTIFIER LE COÛT DE LA MISSION ET D'APPRÉCIER LA QUALITÉ DES TRAVAUX EFFECTUÉS PAR
L'AUDITEUR AINSI DÉTERMINER SI CELUI CI A ÉTÉ DILIGENT OU NON EN CAS DE MISE EN CAUSE DE SA
RESPONSABILITÉ PAR LE PRESCRIPTEUR.
l'auditeur doit faire référence aux travaux effectués pour la rédaction de son rapport
➢ L'AUDITEUR DOIT POUR CELA ÉNONCER LES CONTRÔLES AUXQUELS IL N'A PAS PU PROCÉDÉ ET LES RAISONS
POUR LESQUELLES CES CONTRÔLES N'ONT PAS PU ÊTRE EFFECTUÉS.
68 PARTIE V:
PRATIQUE DE L’AUDIT
FISCAL
PRATIQUE DE L’AUDIT FISCAL
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EXEMPLE:
SOIT UNE SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE OPÉRANT DANS L’EXPORT QUI RÉALISE UN BÉNÉFICE FISCAL AVANT IMPÔT DE
400.000 FCFA AU TITRE DE L'EXERCICE 2015.
SON CHIFFRE D'AFFAIRES S'ÉLÈVE À 5.000.000FCFA HT COMPRENANT 2.000.000 D'EXPORTATION.
IL EST À NOTER QUE L'ACTIVITÉ D'EXPORTATION N'A COMMENCÉ QU'À PARTIR DE 2013.
QUELS CONTRÔLES L’AUDITEUR FISCAL DOIT EFFECTUER EN MATIÈRE DE CALCUL DE
L’IS ???
QUESTIONNAIRES DE CONTRÔLE
………………………………………..
70 PARTIE V:
PRATIQUE DE L’AUDIT
FISCAL
71 N Questions
º
1 • Existe-t-il un plan comptable professionnel spécifique à l'entreprise ?
• L'entreprise est-elle soumise à un régime particulier au regard de la TVA :
2
Convention signée avec l'administration ?
3 • Existe-t-il des impôts et taxes spécifiques au secteur d'activité de la société ?
• L'entreprise réalise-t-elle des opérations spécifiques dont le traitement fiscal
4
nécessite une compétence appropriée (Fiscalité internationale, fusions, etc.) ?
• Existe-t-il des procédures dans l'entreprise qui permettent de s'assurer que
5 les rôles d'impôts reçus sont correctement établis par l'Administration et
correspondent â la charge réellement due par l'entreprise ?
• Existe-t-il au sein de l'entreprise un service fiscal ?
• Si oui, quelle est son organisation et quel est le profil des responsables de ce
service ?
6
• Quelle est sa position dans l'organigramme ?
• Si non, Quelles sont les personnes qui prennent en charge les problèmes
fiscaux de l'entreprise et quel est leur niveau de qualification ?
Questions d’ordre général
N Questions
º
• Quelles sont les moyens et les outils qui permettent aux responsables
7
fiscaux d'entretenir et de mettre à jour leurs connaissances ?
• L'entreprise recourt elle à des services fiscaux externes ? Lesquels ? Quelle
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est la fréquence, la périodicité et la nature de ces consultations ?
• Est ce que toutes les questions d'ordre fiscal sont soumises â l'avis préalable
9
d’un spécialiste fiscal avant leur comptabilisation ?
• Est ce que le service fiscal ou son équivalent dans l'entreprise est
10 systématiquement informé de toutes les opérations et conventions à incidence
fiscale ?
• Existe t-il des schémas d'écritures comptables permettant de faciliter
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l'établissement des déclarations fiscales ?
12 • Quel est le degré de fiabilité de ces schémas ?
• Existe t’il au sein de l'entreprise des procédures permettant de s'assurer
13 que les obligations comptables édictées par l'Administration fiscale
sont respectées ?
• Les comptes impôts et taxes sont-ils régulièrement analysés et rapprochés
Questions d’ordre général
N Questions
º
• L'entreprise a t'elle payé au cours de l'exercice des amendes, pénalités et
15
majorations de retard ?
• Si oui, quels sont les impôts concernés ? Quelles sont les infractions
16 sanctionnées ? et quelles sont la fréquence des infractions et l'importance de
ces sanctions ?
• Existe-t-il des procédures permettant de s'assurer que toutes les
17 déclarations fiscales sont correctement servies, déposées dans les délais
prescrits et le cas échéant, l'impôt correspondant réglé ?
• Existe-t-il des contrôles permettant de s'assurer que les pièces justificatives
18 appuyant les écritures comptables respectent les conditions de forme
prescrites par les lois fiscales ?
• Existe-t-il des contrôles clés effectués par une personne autre que celle qui
établit les déclarations, permettant de s'assurer de la revue des déclarations
19
fiscales, tant au niveau du respect des règles fiscales qu'au niveau de
l'exactitude de ces déclarations ?
• Existe-t-il des faits susceptibles d'activer un contrôle fiscal (Fusion, apport
Questions d’ordre général
N Questions
º
• Quelle est l'importance des charges et des produits comptabilisés au cours
21 de l'exercice et correspondant à l'exercice (n-1) par rapport aux charges et
produits de l'exercice ?
• Existe-t-il un service d'audit interne au sein de l'entreprise ?
22
• Si oui, intègre-il les préoccupations fiscales dans le cadre de son travail ?
• Le commissariat aux comptes est-il régulièrement effectué ? Dans quelles
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conditions ? Quelles sont les principales conclusions de ces rapports ?
• Les comptes de la société sont-ils soumis à un contrôle externe ? Quelles
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sont les principales conclusions des rapports de ces contrôles externes ?
25 • Quelles sont les principales conventions de l'entreprise ?
26 • L'entreprise a-t-elle pris des engagements fiscaux ? Lesquels ?
• L'entreprise a-t-elle subi des contrôles fiscaux ou fait l'objet de
27 redressements au cours des derniers exercices ?
• si oui, quel a été l'impact de ces contrôles et redressements?
Questions d’ordre général
N Questions
º
• Existe-t-il des possibilités d'optimisation fiscale, que l'entreprise aurait pu
utiliser et qu'elle n'a pas utilisé, qui auraient permis de réduire la charge de
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l'impôt?
• Si oui, pourquoi l'entreprise n'a pas utilisé ces possibilités ?
• L'entreprise peut-elle envisager des opérations de restructuration
29 permettant de réduire ses obligations fiscales et le montant de la charge de
l'impôt ? Lesquelles ? Quelle serait l'incidence financière qui en résulterait ?
• Existe-t-il des procédures permettant de s'assurer que toutes les
30 opérations pouvant être à l'origine de conflit avec l'administration sont
appuyées de mini dossiers, soigneusement conservés par l'entreprise ?
Questions par cycle
Comptes concernés
80
Comptes concernés
81
Contrôles à effectuer
82
Contrôles à effectuer
• Les intérêts des emprunts contractés auprès des associés ont ils été déduits du résultat fiscal en
respectant les trois conditions suivantes :
I.S •Le capital est entièrement libéré
• La base de calcul des intérêts n'excède pas le montant du capital social
• Le taux de rémunération des emprunts est il plafonné
• Les intérêts des emprunts comptabilisés en charges ont-ils été provisionnés en application du principe
I.S de spécialisation des exercices ?
T.V.A • La TVA sur les intérêts des emprunts a-t-elle été déduite ?
3. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
83
Comptes concernés