BACCALAUREAT BLANC
TERMINALE Spécialité
DURÉE DE L’ÉPREUVE : 3 h 30
2022 - 2023
Le candidat doit traiter les trois exercices qui sont indépendants les uns des autres :
On veillera à respecter les numéros des questions ainsi que les notations des énoncés.
Il sera également tenu compte de la clarté des réponses et du soin apporté à la copie.
Cet exercice s’intéresse à la synthèse de l’éthanoate de 2-phényléthyle et comporte deux parties indépendantes
les unes des autres.
Une première analyse est faite par chromatographie sur couche mince (CCM). Celle-ci révèle la présence de 2
espèces chimiques dans le milieu réactionnel à l’issue de la dernière phase ⑥ du protocole ci-dessus.
Une séparation de ces deux espèces est réalisée (par une méthode qui n’est pas explicitée).
Après les 120 minutes de chauffage, on a constaté qu’il reste des réactifs n’ayant pas réagi.
On considère qu’à ce moment le système a atteint un état d’équilibre.
Dans le cas d’une réaction d’estérification avec un alcool primaire tel que le 2-phényléthanol, le taux
d’avancement à l’équilibre est de 66%.
→ Donner l’expression du taux d’avancement final de la réaction en fonction des quantités de matière
en ester et en alcool à l’équilibre
→ Montrer qu’une estérification dont le taux d’avancement est de 66% correspond à une constante
d’équilibre égale à 4,0.
12. Justifier qu’il est préférable d’augmenter la quantité d’acide éthanoïque plutôt que la quantité de 2-
phényléthanol.
13. A l’aide de l’expression de la constante d’équilibre, justifier que dans ces nouvelles conditions, on peut
s’attendre à obtenir une quantité de matière en ester plus importante.
14. En reprenant l’expression de la constante d’équilibre et en s’aidant d’un tableau d’avancement,
déterminer le taux d’avancement de la réaction d’estérification dans ces nouvelles conditions ainsi que
la valeur de son rendement.
15. Quelle autre technique pourrait-on utiliser afin d’augmenter encore le rendement de cette synthèse ?
Justifier.
« Acide de fruit » pour les publicitaires afin de ne pas faire peur aux
adeptes des produits de beauté, abondant dans de nombreux fruits
comme le citron, l’orange, l’ananas, la groseille et la fraise, l’acide citrique
est tellement demandé qu’il en est produit annuellement 1,8 millions de
tonnes, pas seulement pour des usages alimentaires mais aussi comme
produit détartrant ou agent de lavage dans les shampoings.
L’acide citrique est naturellement présent dans le citron en grande
quantité : il intervient pour plus de 95 % dans l’acidité de ce fruit, soit
environ 47 g.L-1 dans le jus.
Source : www.societechimiquedefrance.fr
Le but de cet exercice est d’étudier les propriétés acido-basiques de l’acide citrique puis de déterminer la
concentration en masse d’acide citrique dans un jus de citron.
C1
C2
C3 C4
1. Vérifier par un calcul que la masse molaire de l’acide citrique vaut M = 192,0 g.mol-1.
2. Justifier le fait que l’acide citrique soit qualifié de triacide et représenter son schéma de Léwis.
[H 2 Cit ]
7. Montrer que 10 pHpK A 1
[H3 Cit]
[H 2 Cit ]
8. Le pH d’un jus de citron vaut 1,8 ; calculer le rapport . Indiquer si le résultat obtenu est
[H 3 Cit]
conforme à celui prévu par le diagramme de distribution.
Le test consiste à faire passer la voiture, en pleine accélération et sur le deuxième rapport de la boîte de vitesses,
de 30 km.h-1 à 70 km.h-1 sur une portion de circuit rectiligne et horizontale. On mesure alors le temps nécessaire
à cette accélération, ce qui donne une bonne indication de la capacité du véhicule à s'insérer et à évoluer dans le
trafic routier.
Résultat du test d'accélération donné par le magazine: «passage de 30 km.h -1 à 70 km.h-1 en 5,4 s ».
1. Le vecteur accélération est supposé constant pendant tout le mouvement ; sa norme est notée a1. Le schéma
ci-dessous donne les différentes conventions utilisées. L'origine des temps est choisie à l'instant où le centre
d'inertie G du véhicule passe au point O avec la vitesse v0 = 30 km.h-1.
2. a) Établir l'équation horaire de la position x(t) du centre d'inertie G en fonction des grandeurs de l'énoncé.
b) En déduire la distance D parcourue par la Logan quand elle passe de 30 km.h-1 à 70 km.h-1, en 5,4 s.
Un second test consiste à faire décrire à la voiture une trajectoire circulaire de rayon R = 50 m. Ce test donne
une bonne indication de la tenue de route du véhicule.
Une chronophotographie (en vue de dessus) représentant les positions successives du centre d'inertie G de la
Logan pendant ce test est donnée en annexe à rendre avec la copie.
1. a) Exprimer les normes des vitesses v3 et v5 du centre d'inertie G aux points G3 et G5 en fonction des
distances G2G4, G4G6 et de la durée .
b) En utilisant la figure de l’annexe montrer que ces vitesses v3 et v5 ont la même valeur d'environ 40 km.h-1.
d) Représenter sur l’annexe à rendre avec la copie le vecteur variation de vitesse v 4 = v 5 - v 3 au point
G4
3. a) Le constructeur qualifie cette accélération de « latérale ». Quel autre qualificatif utiliserait-on plutôt en
physique?
b) Peut-on considérer que, pour les passagers de la voiture, l'effet de cette accélération est négligeable
devant celui de I'accélération de la pesanteur ?
1. Estimer, à l’aide uniquement du tableau du doc.1, la valeur de la vitesse de v2. Détailler la démarche et
vérifier que ce résultat est cohérent avec le graphe du doc.2.
2. Etablir l’équation horaire de la vitesse vy(t) de la vitesse de la fusée à l’aide du graphe du doc.2.
3. Déterminer la valeur de l’accélération de la fusée pendant la durée de l’étude.
4. Préciser, en justifiant, le type de mouvement de la fusée au décollage.
5. En déduire la direction et le sens du vecteur accélération de la fusée.
6. Etablir l’équation horaire de la position y(t) de la fusée.
7. Combien de temps met-elle pour parcourir 1000 m ?
EXERCICE 3