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§ 12-15 155

plénitude des dons de Dieu et que les biens qui sont


procurés par un acte de Dieu ne sont pas autre chose
que lui ; tous les avantages reçus à la faveur des dons
divins découlent, en effet, de cette source.

13. D'autre part, ce qui est substantiellement bon ne


peut pas recevoir de bonté d'ailleurs que de soi, puisque
c'est lui-même qui procure la bonté à tout le reste. Il est
donc manifeste que l'Esprit Saint est en dehors des
créatures, non seulement corporelles, mais aussi incor
porelles, puisque les autres substances reçoivent cette
substance pour leur sanctification. Quant à lui, non
seulement il ne peut pas recevoir une sanctification qui
ne serait pas la sienne, mais bien plus encore il en est le
dispensateur et le créateur.

14. De plus, ceux qui jouissent de sa communion sont


dits participants de l'Esprit Saint, réellement sanctifiés
par lui, comme le dit nettement l'Écriture : « Et faisant
injure à l'Esprit de la grâce dans lequel il a été sancti
fié" », — « il », c'est-à-dire sans aucun doute celui qui a
péché après l'avoir reçu —, mais s'il a été sanctifié par
la communion de l'Esprit Saint, cela montre bien qu'il
en a été le participant, tandis que l'Esprit Saint était le
donateur de la sanctification.

15. L'Apôtre, écrivant aux Corinthiens et énumérant


ceux qui n'obtiendront pas le royaume des cieux, a ajouté

-tus gratia C -tus gratiae A || 4 in quo sanctificatus est om. A


Mi. II haud : aut MacY || 5 qui om. w || 6 communicationem AV0
BC || sp. sancti : s. sp. ~ Bac sp. s. et V || 7 largitor codd. ] +
eius Mi.
15. 2 non om. MYw Mi. || consecuti BA secuturi 0ac

14. a. Hébr. 9,29

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