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DIRECTION DE L’HOSPITALISATION
ET DE L’ORGANISATION DES SOINS
Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins
Conseil supérieur d’hygiène publique de France
DES ENDOSCOPES ET
À LA TRAÇABILITE EN ENDOSCOPIE
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Ministère de la santé et des solidarités DGS/DHOS, CTINILS – Mars 2007
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS.................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 6
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Ministère de la santé et des solidarités DGS/DHOS, CTINILS – Mars 2007
PARTIE B : TRAÇABILITE EN ENDOSCOPIE ................................................................................... 28
ANNEXES ............................................................................................................................................. 38
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 51
GLOSSAIRE ......................................................................................................................................... 55
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Ministère de la santé et des solidarités DGS/DHOS, CTINILS – Mars 2007
AVANT-PROPOS
Le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections liées aux Soins
(CTINILS), qui a remplacé le Comité Technique des Infections Nosocomiales (CTIN),
a décidé de constituer un groupe de travail plénier "Prévention de la transmission
infectieuse par les dispositifs médicaux (DM)" dont le pilotage est assuré par le Dr
Joseph HAJJAR (représentant de la Société Française d'Hygiène Hospitalière au
CTINILS).
Mme Annie BIRON, cadre de santé, Groupement des Infirmiers et infirmières pour la
Formation en Endoscopie (GIFE), CHU de Nantes ;
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Dr Dominique LUU DUC, pharmacien hygiéniste, CH de Chambéry ;
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INTRODUCTION
Il semble important d'insister d'emblée sur le fait que les mesures préconisées dans
ce document – et notamment celles qui ont trait au contrôle microbiologique des
endoscopes – ne viennent pas en remplacement des bonnes pratiques
endoscopiques qui ont fait l'objet de préconisations antérieures mais en sont
complémentaires. Les bonnes pratiques endoscopiques reposent avant tout sur les
mesures de nettoyage-désinfection effectuées après chaque acte endoscopique ou
après stockage (5, 6, 7). Ces mesures qui sont mises en œuvre à titre systématique
constituent les précautions standard de la pratique endoscopique et ne doivent être
omises sous aucun prétexte. Il convient également de souligner la nécessité de
conduire des audits qui sont un complément, et non une mesure de remplacement,
des contrôles microbiologiques pour évaluer l'application des pratiques
endoscopiques.
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mises en œuvre autour de l'acte endoscopique, notamment en matière d'hygiène.
Ainsi, en cas d'évènement indésirable (défaillance sur un endoscope ou sur un
laveur-désinfecteur d’endoscopes, cas groupés d'infections ou épidémie vraie…), il
sera possible d'identifier les patients exposés au risque afin de faire le nécessaire en
termes d'information et de mesures correctrices. Quant aux contrôles
microbiologiques des endoscopes, ils sont destinés à apporter une sécurité
supplémentaire à la pratique endoscopique en garantissant que les opérations de
nettoyage-désinfection mises en œuvre – qu'elles soient manuelles, automatiques ou
mixtes – sont conformes aux résultats attendus.
Les experts qui ont participé à la rédaction de ces recommandations ont souhaité un
cadre suffisamment souple de manière à permettre à chaque structure d'endoscopie
ou à chaque comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) (ou la sous-
commission de la Commission Médicale d'Etablissement (CME) chargée des mêmes
attributions) de les inscrire de façon volontariste dans son programme annuel
d'assurance qualité en endoscopie. En parallèle, les recommandations inscrites dans
ce document doivent participer à l'évaluation des pratiques professionnelles en
endoscopie.
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PARTIE A : CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES ENDOSCOPES
THERMOSENSIBLES COMPORTANT PLUSIEURS CANAUX
Les endoscopes possédant des canaux sont des dispositifs médicaux complexes
constitués par l’assemblage de plusieurs dizaines de pièces en matériaux divers. Ils
présentent des canaux internes en nombre variable, pouvant atteindre plus d’un
mètre de longueur et de diamètre interne de l’ordre du millimètre, reliés les uns aux
autres par des jonctions créant des anfractuosités et des circuits préférentiels.
L’ensemble est rassemblé dans une chemise interne opaque (8, 9). Leur conception
est également très variable d’un fabricant à l’autre, d’un type d’endoscope à l’autre et
d’un modèle à l’autre.
Les canaux des endoscopes constituent, par ailleurs, un obstacle au contrôle visuel
de propreté habituellement effectué pour les dispositifs médicaux.
A côté de ce risque bactérien, des virus peuvent contaminer les endoscopes, qu’il
s’agisse de pathogènes de l’arbre respiratoire ou du tube digestif ou encore de virus
hématogènes (virus des hépatites B (HBV) et C (HCV), virus de l’immunodéficience
humaine (HIV-1) présents dans la lumière suite à une brèche muqueuse (lésion en
relation avec une pathologie, brèche traumatique, ponction-biopsie, geste à visée
thérapeutique …). Très peu de publications se sont attachées à démontrer la réalité
de cette contamination virale avant nettoyage-désinfection (12).
En ce qui concerne les agents transmissibles non conventionnels (ATNC), même si,
à ce jour, aucun cas d’encéphalopathie spongiforme transmissible n’a été relié à un
acte endoscopique, il a été démontré que la distribution de la protéine anormale
prion (PrPres) chez des patients atteints de la forme variante de la maladie de
Creutzfeldt–Jakob (MCJv) affectait non seulement le cerveau et la moelle épinière
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mais également les amygdales, les plaques de Peyer et les tissus lymphoïdes, ce qui
ne permet pas d’exclure totalement un risque de transmission. A partir de ces
constatations, la circulaire n° DGS/5C/DHOS/E2/2001/138 du 14 mars 2001 (13) et
la circulaire DHOS/E2/DGS/SD5C n° 2003-591 du 17 décembre 2003 (1)
recommandent d’éviter les actes endoscopiques chez les patients suspects ou
atteints de MCJ et de MCJv sauf absolue nécessité. Ces recommandations ont été
reprises par la société européenne d’endoscopie digestive (14, 15).
A-1.1.2. Contamination résiduelle des endoscopes après traitement
L’existence d’une contamination résiduelle après traitement peut être le fait d’un
problème de conception de l’endoscope. Ainsi, en 2001, plusieurs séries de
prélèvements de sécrétions bronchiques ont montré des contaminations
consécutives à des bronchoscopies avec des matériels présentant un défaut de
conception. Ces cas ont fait l’objet de signalements aux autorités sanitaires aux USA
(21, 22) et en France (23). Ils ont entraîné la prise successive de mesures de rappel
de matériel, d’information personnalisée de patients et d’alertes nationales.
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- les micro-organismes exogènes proviennent de l’environnement matériel et
humain. Leur présence est anormale : elle peut être liée à un problème de
conception des endoscopes, à un traitement inadapté (erreur de pratiques ou
dysfonctionnement d’un procédé) ou à une contamination des machines ou des
fluides de traitement (produits, eau de rinçage).
Les infections d’origine endogène s’expliquent par le fait que ces actes
endoscopiques se déroulent dans un milieu septique riche d’une grande variété de
micro-organismes et sont traumatiques au niveau des muqueuses à l’occasion de
biopsies et de gestes thérapeutiques. Les données publiées par Nelson (25)
montrent clairement que le risque infectieux dépend de deux paramètres : le type de
geste endoscopique, interventionnel ou diagnostique, et l’organe examiné. Ainsi,
pour les endoscopies digestives hautes, le taux moyen de bactériémie après
dilatation œsophagienne atteint 22,8% contre seulement 4,1% lors d’une simple
biopsie. Pour les procédures plus invasives comme la cholangiographie rétrograde,
le taux de bactériémie peut atteindre 26,5% en cas d’obstruction des voies biliaires.
Les micro-organismes isolés dans ces circonstances sont variés : streptocoques,
Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae … Ce risque est
effectivement pris en compte en pratique courante puisqu’une antibioprophylaxie est
recommandée à titre systématique pour un certain nombre d’endoscopies
thérapeutiques, du fait du geste ou du terrain (26).
Comme le montre une revue de la littérature publiée par Nelson en 2003 (27), les
infections d’origine exogène sont plutôt en rapport avec l’utilisation d’une machine
contaminée ou d’un désinfectant inadapté, un mauvais séchage des canaux internes
avant stockage ou une erreur dans la procédure de traitement. L’auteur a dénombré
317 cas rapportés d’infections exogènes liées à une endoscopie digestive de 1966 à
2002, avec une nette tendance à la diminution dans la période 1998-2002.
Pseudomonas aeruginosa est le microorganisme le plus fréquemment isolé (227 cas
sur 317).
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A-1.2.2 Cas de l’endoscopie bronchique
EN RESUME :
Æ UN ENDOSCOPE EST UNE STRUCTURE COMPLEXE EN CONTACT AVEC DES TISSUS ET DES
LIQUIDES BIOLOGIQUES : LA PRESENCE DE SOUILLURES ET LA CONTAMINATION
MICROBIENNE Y SONT FAVORISEES.
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Le contrôle microbiologique des endoscopes fait partie du contrôle de résultat ; il
complète l’évaluation des pratiques (45, 46).
Les contrôles programmés (cf. A-3.1 rythme des prélèvements) ont pour objectifs :
De plus ces contrôles sont l’occasion de procéder à une vérification visuelle de l’état
général de l’endoscope.
Selon les circonstances, des contrôles ponctuels peuvent être nécessaires. Ils ont
pour objectifs :
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pouvant faire suspecter la responsabilité d'un endoscope dans la transmission
d’un ou de plusieurs micro-organismes.
- le prélèvement (chapitre A-3) qui doit faire l'objet d'une méthodologie validée
(47) et qui inclut deux phases :
Au-delà de l’état des lieux initial et des contrôles ponctuels, et, en l’absence d’études
de références et de consensus d’experts, il n’est pas proposé de fréquence de
contrôles microbiologiques programmée des endoscopes thermosensibles. En
revanche, il est expressément recommandé que le CLIN de chaque établissement
(ou la sous-commission de la CME chargée des mêmes attributions) programme
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annuellement le nombre d’endoscopes à contrôler (le parc dans son ensemble ou à
défaut un échantillon représentatif par type d’endoscopes et par centre de
traitement). Dans ce dernier cas, l’échantillonnage s’appuie sur les critères suivants :
ancienneté, fragilité et complexité des matériels, importance du parc d’endoscopes,
fréquence d’utilisation, procédures de traitement des endoscopes qu’elles soient
automatisées ou manuelles.
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- en cas de signalement d’un dysfonctionnement sur un endoscope (lors de la
maintenance, dans le cadre d’une alerte de matériovigilance ou par
l’utilisateur).
A-3.3. Préleveurs
Lors des contrôles programmés, il est préconisé de vérifier uniquement les canaux
car il s’agit de zones les plus sensibles vis-à-vis du risque infectieux. Le risque de
retrouver une contamination à leur niveau est important car les canaux sont difficiles
d’entretien du fait de leur longueur, de leur faible diamètre et de la présence de
jonctions. Cela est particulièrement vrai pour les canaux auxiliaires et air-eau
(présence de déflecteur, canaux non écouvillonnables, etc.).
Les prélèvements doivent concerner tous les canaux : canal opérateur, canal
aspiration/biopsie, canal air/eau, canal érecteur et canaux supplémentaires comme
le canal « water jet » pour certaines références de coloscopes. (cf. A-3.7. Exemples
de technique de prélèvement sur différents endoscopes).
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préserver la viabilité des formes végétatives et sporulées de bactéries, des levures et
des champignons filamenteux a été validée.
Constituant Concentration
Remarques
- L’eau stérile est à proscrire comme solution de prélèvement car elle n’est pas
propice à la conservation de la viabilité bactérienne et n’a pas de propriété
tensioactive ni neutralisante.
- le volume à injecter doit être suffisant pour récupérer le plus grand nombre de
micro-organismes présents à la surface interne des canaux ; il est adapté au
nombre et aux types de canaux, à la méthode d’injection, voire au nombre
d’analyses à effectuer. A titre indicatif, le volume de solution de prélèvement à
injecter se situe en général entre 100 et 200 ml ;
- le volume récupéré doit être le plus proche possible du volume injecté pour que
l’échantillon soit représentatif de la contamination interne des canaux. Ce
volume doit être suffisant pour que l’analyse puisse être menée dans des
conditions adéquates. Les pertes maximales acceptées sont de 20% du volume
injecté. Pour les canaux longs ou de faible diamètre, il peut être nécessaire de
procéder à une aspiration du prélèvement ou de chasser le liquide avec de l’air.
A-3.7 Techniques de prélèvement des canaux
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adaptée qui est récupérée dans un ou plusieurs récipients stériles, aux différentes
extrémités de l’endoscope.
Les endoscopes ont pu être souillés lors de leur manipulation et il existe un risque de
contamination du prélèvement par contact avec leurs extrémités lors du recueil des
solutions ou éventuellement de leur injection. Pour éviter ces contaminations il est
nécessaire de désinfecter à l’alcool à 70° les extrémités proximales et distales de
l’endoscope avant l’injection et le recueil de la solution de prélèvement. Pour les
mêmes raisons, les connexions, raccords et matériels utilisés doivent être stérilisés
ou désinfectés par trempage.
Quelle que soit la technique d’injection, mais plus particulièrement lors de l’utilisation
d’un irrigateur tous conduits, il faut contrôler visuellement l’écoulement dans chaque
canal et la sortie par les différents orifices.
A-3.7.2. Evaluation globale des canaux
• Principe
Les canaux auxiliaires type « water jet » et érecteur font obligatoirement l’objet d’une
injection indépendante (voir technique décrite dans le paragraphe A-3.7.3. Evaluation
canal par canal). Le recueil du liquide de rinçage peut être commun avec celui des
canaux précédemment cités (évaluation globale) ou indépendant (évaluation canal
par canal).
• Techniques d’injection
• Techniques de recueil
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canaux auxiliaires, le recueil du liquide de rinçage peut être commun avec celui des
canaux précédemment cités ou indépendants.
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Exemple 2 : Prélèvement à l’aide d’un irrigateur tous conduits pour deux
modèles différents d’endoscopes.
(a)
(b)
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A-3.7.3. Evaluation canal par canal
• Principe
Remarques
• Technique d’injection
• Technique de recueil
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- puis d’appliquer une procédure complète (manuelle ou automatique) comprenant
un rinçage préalable suivi d’une étape de nettoyage-désinfection de niveau requis
selon le type d’endoscope.
L’analyse de l’échantillon prélevé doit se faire dans un délai le plus court possible
après le prélèvement. Si une analyse immédiate n’est pas possible, l’échantillon doit
être maintenu à 4°C dans l’attente de l’analyse pendant une durée maximale de 24
heures.
Cette méthode de prélèvement n’est pas recommandée en routine car elle ne tient
pas compte du délai éventuel de stockage avant utilisation.
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pouvait les rechercher en routine. Ils peuvent faire partie de l'écosystème dans lequel
l'endoscope est introduit ou manipulé (que la flore du patient soit résidente ou de
transit), ou de l’environnement matériel et humain avec lequel il est en contact (eau,
air, surfaces…).
Les membranes sont ensuite transférées sur un milieu de culture non sélectif adapté
type PCA (plate count agar) ou TS (trypticase soja) et incubé à 30°C en aérobiose
avec lecture à 48 heures, 72 heures et jusqu’à 5 jours en cas de culture stérile. Les
colonies dénombrées sont identifiées si leur aspect est compatible avec un des
micro-organismes listés précédemment.
Remarque Les résultats observés avec le milieu PCA n’étant pas exactement les
mêmes qu’avec le milieu TS, il convient de choisir un des milieux de culture et
continuer à utiliser ce milieu lors des analyses suivantes afin de pouvoir comparer les
résultats dans le temps.
Le résultat est exprimé en unités formant colonies (UFC) par endoscope dans le cas
d’un prélèvement global.
Le résultat est exprimé en UFC pour chaque canal investigué dans le cas d'un
prélèvement canal par canal.
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Pour valider les résultats, la quantité minimale analysée doit être conforme aux
volumes indiqués aux paragraphes A-3.7.2. Evaluation globale des canaux ou A-
3.7.3. Evaluation canal par canal, selon les cas.
Le niveau cible est le niveau de qualité qui vise à assurer et à maintenir des
conditions normales de fonctionnement et de sécurité dans le contexte d’un
environnement maîtrisé.
Remarque Ce niveau cible est également le niveau à respecter lors de la validation
d’une procédure de traitement des endoscopes.
Lors des contrôles sur endoscopes nettoyés et désinfectés, une absence de micro-
organismes indicateurs (Staphylococcus aureus, entérobactéries, Pseudomonas
aeruginosa, et autres Pseudomonas, Stenotrophomonas maltophilia, Acinetobacter
sp et Candida sp.) est exigée et un niveau cible est définie pour le dénombrement de
la flore totale selon le type d’endoscopes en distinguant :
Le niveau d’action est le niveau au delà duquel il est estimé qu’il existe un risque
infectieux potentiel pour les patients. Ce niveau doit impérativement déclencher une
réaction immédiate avec arrêt de l’utilisation de l’endoscope, analyse des causes du
dysfonctionnement et mise en œuvre d’actions correctives.
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Tableau II : Aide à l’interprétation des résultats pour la surveillance
microbiologique des endoscopes (les valeurs sont données à titre indicatif).
NIVEAU DE
NIVEAU CIBLE NIVEAU D’ALERTE NIVEAU D’ACTION
DESINFECTION
Désinfection de haut niveau Flore totale <1 UFC - Flore totale ≥ 1 UFC
et rinçage à l’eau stérile OU présence de
micro-organismes
indicateurs *
Désinfection de niveau Flore totale <5 UFC Flore totale 5-25 UFC ET Flore totale > 25 UFC
intermédiaire et rinçage à ET absence de absence de OU présence de
l’eau bactériologiquement micro-organisme micro-organisme micro-organismes
maîtrisée ** indicateur * indicateur * indicateurs *
Désinfection de niveau Flore totale <25 UFC Flore totale 25-100 UFC Flore totale > 100 UFC
intermédiaire et rinçage à ET absence de ET absence de OU présence de
l’eau pour soins standard ** micro-organisme micro-organisme micro-organismes
indicateur * indicateur * indicateurs *
** Il est recommandé pour l’interprétation des résultats d’avoir à disposition un résultat récent de
contrôle microbiologique de l’eau de rinçage ou de réaliser un contrôle de cette eau en parallèle.
En cas de résultat au dessus du seuil d’action qui implique une action corrective
rapide (voir ci-dessous), le laboratoire doit alerter téléphoniquement la structure
responsable (désignée au préalable de façon concertée) sans attendre la version
écrite des résultats.
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A-6. CONDUITE A TENIR EN CAS DE RESULTATS SUPERIEURS AU
NIVEAU CIBLE
En cas de résultats au delà des valeurs cibles, la conduite à tenir doit être définie en
fonction des conditions locales des pratiques endoscopiques et notamment du type
d’endoscope, du type de désinfection (manuel ou automatique), du volume prélevé,
du nombre et surtout du type de micro-organismes (flore cutanée, flore hydrique,
flore de l’arbre bronchique ou du tube digestif).
Si les résultats sont corrects après désinfection mais incorrects après stockage, les
procédures de séchage et de stockage sont revues et un nouveau prélèvement est
effectué après stockage. Si les résultats sont incorrects dans les deux situations, les
prélèvements sont poursuivis canal par canal et l’utilisation de l’endoscope en cause
est suspendue temporairement.
L’endoscope est traité autant de fois que nécessaire pour atteindre le niveau cible.
La réutilisation de cet endoscope peut nécessiter plusieurs contrôles négatifs
successifs et l’enquête doit tenter de fournir des explications sur les conditions de
contamination de l’endoscope. Devant un endoscope difficile ou impossible à
désinfecter, il conviendra de l’adresser au minimum en maintenance, voire en
expertise.
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a. Erreur de manipulation lors du prélèvement (tubulure de prélèvement non
stérile, défaut d’asepsie ...) ou de l’analyse : à évoquer devant la présence de
micro-organismes de l’environnement ou de la flore cutanée banale.
Exemples de dysfonctionnement :
- mauvaise qualité de l'écouvillonnage des canaux (écouvillons usés,
inadaptés, nombre de passages insuffisants) ;
- absence ou insuffisance d’irrigation des canaux ;
- absence de nettoyage des pistons ; non stérilisation des pistons
autoclavables ;
- mauvaise dilution des produits, instabilité du bain d’acide peracétique,
non respect de sa durée d’utilisation et absence de contrôle par
« bandelette » de sa concentration ;
- temps de contact avec le désinfectant non respecté (inférieur au temps
de contact préconisé) ;
- utilisation d'une eau de rinçage contaminée ;
- dysfonctionnement du laveur-désinfecteur d’endoscopes (cycle non
conforme, alarme ticket, problème d’aspiration des produits), problème
de maintenance ou de traçabilité ;
- prélèvements contaminés au niveau du laveur-désinfecteur
d’endoscopes ;
- problème de connectique : contamination, détérioration, fuites.
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e. Problème lié à l'endoscope lui-même. Lorsque les différentes causes
précédemment citées ont été écartées, il convient d’envisager :
- un problème de conception de l’endoscope ;
- un problème lié à l’usure (nombre d’utilisations) ou lié à l’altération de
l’endoscope ou d’un canal qui peuvent être à l'origine de l'implantation
d'un biofilm microbien ;
- un problème plus ou moins ancien révélé par un changement de
traitement avec mise en évidence de niches microbiennes auparavant
masquées ;
- une méconnaissance de l’architecture interne de l’endoscope
(demander systématiquement un schéma de l’appareil en coupe) ;
- la présence d’un canal non écouvillonnable ;
- un matériel globalement défectueux (vérifier la date de la dernière
maintenance et la fréquence de maintenance par rapport au nombre
d’utilisations).
Dans le cas où un endoscope est contaminé ou si une contamination au delà du
seuil d’alerte est confirmée après un nouveau contrôle, il convient d’arrêter
temporairement l’utilisation de l’endoscope. La conduite à tenir ultérieure repose sur
la mise en œuvre d’une procédure renforcée de désinfection (double nettoyage avec
désinfection sporicide, rinçage à l’eau filtrée ou stérile, le tout effectué deux fois), en
veillant au strict respect des conditions de traitement préconisées par le fabricant et
conformes aux recommandations officielles.
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PARTIE B : TRAÇABILITE EN ENDOSCOPIE
EN ENDOSCOPIE :
B-2. METHODOLOGIE
B-2.1. Domaines à tracer
- actes endoscopiques ;
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- opérations de prêt d’endoscope ;
Cette traçabilité peut être réalisée de façon manuelle (registres, cahiers ou classeurs
de fiches) ou, de préférence, de façon informatisée (cf. Annexe 3). La création d’une
fiche individuelle décrivant une opération spécifique (nettoyage-désinfection,
maintenance, prêt…) pour un endoscope donné est intéressante car des copies de
celle-ci pourront être insérées au sein des différents classeurs regroupant les
données mentionnés au paragraphe B-2.1. Domaines à tracer.
Ces différents documents sont conservés autant que les dossiers médicaux : une
période de 30 ans est habituellement requise.
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B-3. IDENTIFICATION ET TRAÇABILITE DE L’ACTE
ENDOSCOPIQUE
L'enregistrement des actes d'endoscopie doit faire l'objet d'une démarche similaire à
celle des actes opératoires.
L’enregistrement des paramètres relatifs au déroulement de l’acte d’endoscopie et
constituant le compte rendu de celui-ci (cf. par exemple, le compte rendu
d’endoscopie recommandé par la SFED en janvier 2004) est fait sur un registre
spécifique. Sur ce dernier, un certain nombre de paramètres doivent être enregistrés
afin de faire le lien entre le patient, les opérateurs et l'endoscope utilisé. L’ensemble
de ces éléments est à enregistrer au plus près de la réalisation de l’acte.
Les informations relatives à l’acte endoscopique (au minimum : identité du patient,
identification du matériel utilisé, date et heure, lieu) doivent être insérées dans le
dossier médical du patient.
B-3.1. Patient
- identité du patient
Les informations indispensables à recueillir sont les suivantes : nom, prénom, date
de naissance, « code identifiant » spécifiquement lié à l’hospitalisation (numéro
d’entrée, IPP …). Différents systèmes peuvent être utilisés pour faciliter le recueil de
ces informations : étiquettes auto-collantes, badges d'identification, codes à barres,
puces.
- statut vis à vis des ATNC
Le statut du patient vis à vis des ATNC doit figurer :
- dans le dossier médical,
- sur la prescription de l’acte d’endoscopie quand elle existe.
L’examinateur doit s’assurer de la disponibilité de cette information avant l’examen
de manière à ce que les personnels en charge du traitement de l’endoscope puissent
le faire conformément aux recommandations des circulaires n°138 du 14 mars 2001
(13) et 591 du 17 décembre 2003 (1). Compte tenu du fait que la quasi-totalité des
actes endoscopiques est suivie par un traitement comportant un double nettoyage
(1), il convient prioritairement d'identifier les patients suspects ou atteints de MCJ
(catégorie 3 de la circulaire 138) pour lesquels le matériel doit être séquestré (et
incinéré si le diagnostic est retenu à l'autopsie). Dans le cas particulier des patients
ayant reçu des produits sanguins labiles provenant de donneurs secondairement
identifiés comme atteints de MCJv et ayant subi un acte d’endoscopie avec biopsie
ou d’endoscopie digestive ou ORL avec ou sans biopsie, il convient de se référer aux
recommandations de la circulaire n°435 du 23 septembre 2005 : le matériel doit être
incinéré (51).
IL EST NECESSAIRE DE FAIRE FIGURER DANS LE DOSSIER MEDICAL LE STATUT DU PATIENT VIS
A VIS DES ATNC.
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B-3.2. Opérateurs
Les personnes participant à l’acte endoscopique (opérateurs, aide-opérateurs, …)
doivent être identifiées.
B-3.3. Lieu de l’acte
Il convient de tracer l’établissement et, le cas échéant, le service et la pièce dans
lesquels a lieu l’acte d’endoscopie.
B-3.4. Acte(s) effectué(s)
Il est nécessaire d’enregistrer (cf. Annexe 4) :
la nature du (des) examen(s) effectué(s) avec sa (leur) dénomination(s) précise(s) ;
leur chronologie : date et heure de début de chaque acte.
B-4.1.1. Endoscope
Son identification doit se faire par le type, la marque et le matricule (ou la référence
et son numéro de série). Le numéro de série peut être peu visible ou s'effacer avec
l'usure. Si tel est le cas, il convient de mettre en place une identification alternative
(bague, code à barres, puce électronique, gravure….) de l’endoscope après s’être
assuré auprès du fabricant que ce marquage ne risque pas d'altérer l'endoscope.
Les endoscopes de prêt d’une société commerciale font l'objet des mêmes modalités
de traçabilité.
La liste des endoscopes en stock dans l’établissement (utilisés ou non, avec date
d’acquisition, de mise en service, etc.) doit être actualisée.
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différents laveurs-désinfecteurs sont accessibles dans le registre des équipements
bio médicaux et dans l’inventaire du matériel d’endoscopie dans le service détenteur
du laveur- désinfecteur d’endoscope ; elles sont insérées également dans la fiche de
traçabilité d’entretien de l’endoscope.
B-4.2. Opérations de traitement des dispositifs médicaux réutilisables
Les différentes opérations concernant le pré-traitement, le test d'étanchéité, le
nettoyage, la désinfection, le séchage terminal et le stockage (le temps de stockage
conditionne la réalisation ou non d'une procédure de désinfection avant réutilisation
de l'endoscope) font l'objet d'une traçabilité. Chaque opération, qu’elle soit manuelle
ou automatisée (émission d’un ticket dont il convient de s’assurer que l’encre se
conserve dans le temps), est consignée sur une fiche individuelle ou un registre de
traçabilité (cf. Annexe 2, Annexe 3, Annexe 6). Les opérations de traitement des
endoscopes de prêt d’une société commerciale font l'objet des mêmes modalités de
traçabilité.
B-4.2.1. Type de traitement
• Traitement manuel
La nature, le lot et la date de péremption des produits de nettoyage et de
désinfection utilisés sont répertoriés par lieu de traitement, ainsi que la fréquence de
changement des bains de désinfectant (évaluée notamment par bandelette de
contrôle dont il convient également de tracer le numéro de lot).
• Traitement automatique
Les références du laveur-désinfecteur sont à mentionner en cas de procédure
automatique ainsi que les données permettant de démontrer que toutes les étapes
du cycle ont été réalisées correctement et complètement. Ticket ou logiciel de
traçabilité, à la condition qu’ils comportent toutes ces données, facilitent cet
enregistrement. Le ticket est à apposer sur le document adéquat (cf. Annexe 7).
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de la date limite d'utilisation) est réalisée par le service de stérilisation. L’étiquetage
du matériel d'endothérapie stérilisé est impératif pour faire le lien en termes de
traçabilité entre le plateau technique d'endoscopie et l'unité de stérilisation.
B-4.2.2. Opérateurs
L'identité et la qualification du ou des professionnels ayant pris en charge tout ou
partie du traitement doivent être enregistrés. D'une manière générale, pour chaque
étape du traitement, un visa de la personne ayant effectué le traitement doit figurer
sur le document de traçabilité de manière à valider sa réalisation.
B-4.2.3. Chronologie
La date et l’heure de début et de fin des différentes opérations de nettoyage,
désinfection ou stérilisation des dispositifs médicaux sont notées sur les documents
de traçabilité relatifs à ces opérations.
La date et l’heure du dernier traitement de l’endoscope apparaissent sur le document
associé à l’endoscope et sont vérifiées avant utilisation de l’endoscope.
B-4.3. Contrôles microbiologiques
L’ensemble des données concernant les conditions et les résultats des contrôles
microbiologiques effectués sur les endoscopes et des contrôles environnementaux
(eaux de rinçage des endoscopes, eaux d’alimentation des laveurs-désinfecteurs,
prélèvements de surfaces, air…) sont archivés dans un registre des opérations de
contrôles microbiologiques pour une durée de 5 ans (52) (cf. Annexe 1).
B-4.4. Opérations de maintenance préventive et de réparation.
L’usure ou le vieillissement des appareils majore le risque de contamination des
endoscopes. La mise en place de règles de maintenance régulière des endoscopes
vise donc à prévenir au maximum ce risque.
L’usure naturelle d’un endoscope dépend de trois facteurs principaux : le type
d’endoscopes, le nombre d’examens annuels et le nombre d’opérateurs.
Par ailleurs, certains appareils peuvent être considérés comme à risque plus élevé
de contamination du fait d’une complexité accrue : présence de canaux
supplémentaires (appareils à deux canaux ou « water-jet »), de canal érecteur
(duodénoscopes à vision latérale) ou de canaux de faible diamètre (bronchoscopes,
nasogastroscopes). S’il est actuellement difficile de déterminer exactement le
nombre d’examens que peut effectuer un endoscope (qui dépend notamment de ses
modalités d’utilisation), il est évident que les appareils les plus anciens ou les plus
utilisés doivent être considérés comme les plus à risque.
Les endoscopes étant des dispositifs médicaux de classe IIa, ils ne sont pas soumis,
aujourd’hui, aux dispositions issues du décret 2001-1154 relatif à l’obligation de
maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux. Les exploitants
d’endoscopes doivent néanmoins prendre les dispositions adaptées pour s’assurer
du maintien des performances et de la sécurité des appareils. C’est pourquoi il est
proposé dans le cadre de ce document un certain nombre de mesures préventives
concernant la maintenance des endoscopes sous l’angle de la désinfection et de la
« nettoyabilité », en privilégiant une surveillance au quotidien par l’utilisateur.
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B-4.4.1. Principes
En l’absence de critères objectifs ou réglementaires de vétusté ou d’obsolescence
des endoscopes, il n’y a pas lieu de proposer un date limite d’utilisation d’un appareil
si son utilisation donne satisfaction en termes de qualité d’examen et surtout s’il est
correctement entretenu selon les règles de maintenance qui auront été établies.
La décision d’intervenir sur un appareil est facilitée par l’existence d’un contrat
d’entretien incluant une maintenance préventive.
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Un appareil présentant des stigmates d'usure anormale mais ne compromettant pas
une utilisation normale doit faire l'objet d'une surveillance microbiologique
rapprochée pour éviter tout risque de contamination, en attendant d’effectuer les
remises en état jugées nécessaires dès que l’utilisation de cet appareil peut être
suspendue.
Par ailleurs, en cas de prélèvement microbiologique non conforme malgré une
double procédure de nettoyage sur un appareil en parfait état apparent et après avoir
éliminé les autres causes de contamination, il convient de déclencher une action de
maintenance préventive.
B-4.4.4. Recueil des informations et suivi du matériel
Toute action de maintenance ou réparation sur un endoscope devra être enregistrée
(registre des opérations de maintenance). Cette traçabilité sera facilitée par le relevé
régulier des informations concernant l’ensemble des endoscopes du parc. Elle
consiste en :
- un inventaire du parc d'endoscopes en activité avec année de mise en
service, matricule et contrats éventuels ;
- un carnet ou classeur ou fichier informatique pour chaque appareil listant tous
les évènements concernant cet appareil et en particulier les visites de
maintenance, les réparations faites ou proposées (devis) et les contrôles
microbiologiques effectués avec résultats (cf. B-2.2.2. carnet de vie de
l’endoscope) ;
- si possible, le nombre d'examens effectués par an pour chaque appareil.
B-4.5. Réparations externes ou opérations de prêt.
Lors des prêts d'endoscopes entre les différents établissements (public ou privé,
fabricant ou vendeur), l’établissement « prêteur » doit attester qu'un traitement
complet de l'endoscope a été réalisé selon les recommandations en vigueur, en
précisant notamment le type de produit utilisé. L’établissement « emprunteur »
atteste de la même façon de la réalisation d’un traitement lors de la restitution de
l’endoscope.
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B-4.6. Opérations de séquestration
- Objectif : identifier tous les patients exposés pour vérifier qu’ils ne présentent
pas de signes cliniques.
La date du dernier contrôle retrouvé conforme pour cet endoscope est recherchée
dans le registre des contrôles. Entre cette date et la date du prélèvement non
conforme, un certain nombre de patients ont été exposés ; ils sont listés dans le
registre des actes opératoires. A partir du moment où les références de l’endoscope
et les dates/heures d’utilisation et de contrôle (notion de conformité) sont notées
dans les registres, il est possible de retrouver la trace des patients exposés.
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l'intervalle de temps incriminé. Si un rappel des patients est envisagé (par exemple
en cas de risque viral), il est possible de retrouver les patients concernés à partir du
registre des actes endoscopiques.
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ANNEXES
Procédure utilisée : globale canal par canal Nombre de canaux contrôlés : ………
Injection :
Recueil :
Traitement de l’endoscope
Heure Visa opérateur
Rinçage à l’eau
Envoi pour traitement
Date : ………
Signature(s) : ………
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Annexe 2. Schéma représentatif des composantes de la traçabilité.
Patient
- Identité
- Statut vis-à-vis des
ATNC
Acte d’endoscopie
Traitement Identifiant - Date
- Date, heure commun - Heure de début
- Procédures - Opérateurs
- Opérateurs
*
Traçabilité des procédures
de traitement avant et après Endoscope
maintenance/ réparation
Maintenance/réparation Patient
- Référence de l’endoscope
précédent
- Procédure d’entretien
Patient
suivant
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Annexe 3. Exemple de fiche de traçabilité du traitement automatisé d’un
endoscope.
Date : ………
Signature(s) : ………
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Annexe 4. Exemple de fiche de traçabilité d’utilisation des endoscopes au cours
de l’acte endoscopique.
Patient (étiquette) :
Statut MCJ :
Matériel à UU (étiquette) :
(Identification – Lot - Date limite d’utilisation )
Endoscopes utilisés :
Date : ………
Signature(s) : ………
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Annexe 5. Exemple de fiche individuelle de traçabilité du pré-traitement, du
nettoyage et de la désinfection manuelle avec enregistrement de traçabilité.
1) Pré-traitement
2) Test d'étanchéité
4) 1er nettoyage
6) 2èmenettoyage
8) Désinfection, purge
Nom du désinfectant : ………
N° du lot : ………
Si utilisation de bandelette N° du lot : ………
9) Rinçage terminal
Heure de la fin de la procédure pour une utilisation immédiate : ………
10) Séchage
Heure de la fin de la procédure : ………
11) Stockage
Heure de stockage : ………
Observations : ………
Date : ………
Signature(s) : ………
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Annexe 6. Exemple de fiche individuelle de traçabilité du pré-traitement, du
nettoyage et de la désinfection réalisés dans un laveur-désinfecteur
d’endoscopes sans enregistrement de traçabilité.
Documenter ou cocher la case correspondante à une activité réalisée
1) Pré-traitement
6) 2èmenettoyage
8) Désinfection, purge
Nom du désinfectant : ………
N° du lot : ………
Absence de déconnexion ou de non connexion des canaux
Heure du début du cycle de désinfection :
Température durant le cycle (si besoin) :
Heure de la fin du cycle de désinfection :
9) Rinçage terminal
Heure de la fin de la procédure: ………
10) Séchage
Heure de la fin de la procédure pour une utilisation immédiate: ………
11) Stockage
Heure de stockage : ………
Observations : ………
Date : ………
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Annexe 7. Exemple de fiche individuelle de traçabilité du pré-traitement, du
nettoyage et de la désinfection réalisés dans un laveur-désinfecteur
d’endoscopes avec enregistrement de traçabilité.
1) Pré-traitement
10) Séchage
Heure de la fin de la procédure pour une utilisation immédiate: ………
11) Stockage
Heure de stockage : ………
Observations :
Date : ………
Signature(s) : ………
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Annexe 8. Exemple de « check list » pour un contrôle des fonctionnalités de
l’endoscope par l’utilisateur.
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Annexe 9. Exemple de fiche de synthèse du contrôle des fonctionnalités de
l’endoscope à destination du personnel biomédical.
Type d’appareil :
Marque/Modèle :
Service / Lieu :
N° de série :
N° d’inventaire :
Présence des accessoires (se reporter à la notice d’utilisation pour connaître l’ensemble
des accessoires spécifiques à l’endoscope)
1
Non applicable
Exemples de défauts menant à une non-conformité. Ces endommagements peuvent apparaître suite à
une contrainte mécanique ou chimique :
2
Fêlures, cassures, rayures …
3
Perforations, fissures, pliures, altérations, …
4
Les réglages de façade (couleurs et lumière) doivent être à zéro sur le processeur et le moniteur durant
toute la durée du contrôle de qualité.
5
Attention, si le test d’étanchéité amène à une non-conformité, pour ne pas endommager l’endoscope,
les points de contrôles nécessitant une immersion ou un passage de fluides sont à proscrire. Les autres
points de contrôle (béquillage, qualité de l’image et de la lumière) peuvent être effectués normalement.
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Bon fonctionnement du béquillage 6
Qualité de l’image 7
Qualité de la lumière
OPERATEUR
Nom / Sociétés
Date : Signature :
CONCLUSION Commentaires
6
Exemples de défauts menant à une non-conformité : dureté, craquements, jeu, … . Ces
endommagements peuvent apparaître suite à une contrainte mécanique ou chimique.
7
En cas de non-conformité, il est nécessaire de comparer les résultats avec un autre endoscope et de
s’interroger sur les autres éléments de la chaîne image (réglages du processeur et du moniteur,
connectiques, etc. …)
8
Exemples de défauts menant à une non-conformité : flou, marbrure, …
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Annexe 10. Registre des endoscopes du service.
Service : ………
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Ministère de la santé et des solidarités DGS/DHOS, CTINILS – Mars 2007
GLOSSAIRE
Agent infectieux : terme générique désignant l’ensemble des parasites,
champignons, bactéries, virus ou prions susceptibles de donner une infection (ou
infestation pour les parasites) ou une colonisation (voir ces termes) chez un hôte.
Synonymes : agent transmissible, micro-organisme. Dans le document, le terme
« agent infectieux indicateur » est utilisé pour désigner les micro-organismes à
rechercher dans le cadre des contrôles microbiologiques des endoscopes en raison
de leur facilité de culture et de leur capacité à témoigner d’une contamination
microbienne possible par des agents infectieux plus difficiles à mettre en évidence
(mycobactéries ou virus par exemple).
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Dispositif médical : tout instrument, appareil, équipement, matériel, produit, à
l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en
association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son
fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins
médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens
pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction
peut être assistée par de tels moyens (article L 5211-1 du Code de la Santé
Publique).
Niveau cible : niveau de qualité qui vise à assurer et à maintenir des conditions
normales de fonctionnement dans le contexte d’un environnement maîtrisé.
Niveau d’alerte : niveau permettant une première alarme en cas de dérive par
rapport aux conditions normales. Lorsque le seuil d’alerte est dépassé, des
recherches supplémentaires doivent être mises en place, afin de vérifier les résultats
observés et de s’assurer que le processus ou l’environnement sont toujours
maîtrisés. Compte tenu des délais d’analyse, les premières mesures correctives
peuvent être prises.
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Pré-désinfection : opération préalable à la stérilisation ou à la désinfection effectuée
sur les objets et matériels souillés en utilisant un produit détergent-désinfectant dans
le but de diminuer la population des micro-organismes, de faciliter le nettoyage
ultérieur, et de protéger le personnel lors de leur manipulation.
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