applications informatiques
2.1. Le DNS
Exemple typique d’un système réparti (1984) :
DNS : Domain Name System est le système qui permet de trouver l’adresse IP
associée à un nom de machine.
Exemple : www.dauphine.fr → 193.49.168.65
Système hiérarchique : arbre avec un nom par nœud
Le nom de la racine est vide
chaque noeud est associé à des enregistrements (A pour l’adresse IP, MX pour le
serveur de mail, etc.) ;
- domaine : sous-arbre
o dauphine est un sous-domaine du domaine fr
o ufrmd sous-domaine de dauphine
- nom de domaine : nom d’un noeud (dauphine)
- nom complet : suite des noms des noeuds en remontant dans l’arbre, séparés par . et
sans prendre en compte la racine :
o www.dauphine.fr
o www.ufrmd.dauphine.fr
Evolutions :
- traitement sur le client (Javascript, Java, Flash, SVG, etc.) répartition des calculs entre
client et serveur
- équilibrage de charge (load balancing ) :
o les requêtes arrivent sur un serveur principal
o elles sont relayées (mécanisme de proxy) sur plusieurs serveurs effectifs
(grâce à mod_rewrite sous apache par exemple)
- Programmes sur le serveur : cgi, servlet, langages de script serveur (JSP, JSF, PHP,
ASP, etc.) → base des architectures multi-niveau
Avantages :
- Simplicité d’administration
- Le fait que les données soient centralisées, fait qu’il peut être facile d’y accéder
Inconvénients :
- La montée en charge. En effet, le fait que tout soit centralisé sur un seul serveur, le rend
moins performant et alourdi les traitements
- Les coûts d’acquisition et d’exploitation sont élevés
Avantages
- Faible coût des applications, ce qui entraine leur multiplication au sein des entreprises
pour la messagerie, la gestion financière, l’aide à la décision…
- L’informatique commence à être utilisée par les métiers et progressivement par tous les
profils de l’entreprise. Ce qui entraine une évolution rapide des Systèmes d’Information,
à la suite d’initiatives éparses des différents départements et métiers de l’entreprise.
Inconvénient
Avantages - apports
Les applications web ont favorisées la multiplication des applications qui est de plus en plus
croissante. Ceci a introduit les problèmes d’hétérogénéité auxquels font face les DSI (Direction
des Systèmes d’Information). Ils doivent trouver un moyen d’organiser et de maîtriser cette
hétérogénéité
C’est un modèle d’architecture posant comme principe fondateur que toute application du SI
doit être modélisée comme un processus, et comme conséquence la nécessité de mettre en place
un moteur (de type workflow) pour automatiser ces processus.
Le point de départ de POA est important : en considérant que toute application du SI traite en
réalité un événement métier, ce modèle recentre les efforts de modélisation sur l’objectif
prioritaire du SI, à savoir la capture, le traitement et l’historique des événements métiers.
Un service, au sens SOA, met à disposition d’acteurs (humains ou logiciels) intervenants dans
des processus métiers, un accès vers une ou plusieurs fonctions métiers.
Un service concrétise le lien entre la couche métier (constituant le côté consommateur) et les
implémentations dans le SI (constituant le côté fournisseur) en prenant à sa charge un contrat
(réalisé par le côté pourvoyeur).
Le terme de service est introduit par analogie avec le monde réel : lorsqu’il utilise un service
de distribution de billets de banque via un distributeur automatique de billets, le consommateur
de ce service n’a pas à connaître le fonctionnement technique du distributeur et encore moins
le détail de ses connexions avec les serveurs des différentes banques impliquées. Cette
simplicité, liée à un effort de standardisation du dialogue homme-machine, permet à n’importe
quel consommateur de (ré) utiliser le service avec un minimum d’effort cognitif.
L’essor d’Internet permet également d’envisager d’accéder à des services offerts par le SI d’une
autre entreprise. Réciproquement, il est envisageable d’ouvrir ses propres services au « monde
extérieur » de façon contrôlée (accès extranet) ou non (accès internet). Un service doit donc
être interopérable via Internet – au moins pour certains d’entre eux.
SOA propose un modèle d’architecture informatique basé sur l’émergence d’une couche de
services.
Ces services offrent une vue « logique » des traitements et données existant déjà ou à
développer. Chaque service encapsule ces traitements et données et masque ainsi l’hétérogénéité
du système d’information. L’exemple suivant illustre le propos.
Un service « gestion des clients » offre par exemple une « vision client » unifiée. Pour cela il
agrège les informations éparses dans le SI : il récupère la fiche d’identité du client et les noms
des contacts dans le logiciel CRM (Customer Relation Management ou Gestion de la relation
client), le contrat du client dans l’ERP et les éventuels contentieux dans un outil spécialisé. Tout
ce travail d’agrégation est masqué aux utilisateurs de ce service.
Le service « gestion du catalogue produit » met à disposition les informations sur les produits
de l’entreprise. Ce service masque l’accès à l’ERP (récupération des tarifs), l’accès à l’outil de
PLM (récupération de certaines caractéristiques techniques), et l’accès au Catalogue Marketing
(promotions en cours).
Le service « gestion des stocks » met à disposition les informations récupérées soit dans le
mainframe de l’entreprise (pour les usines et les entrepôts) soit dans les serveurs des filiales non
intégrées.
3.4.4 Relation EDA, POA et SOA
On peut cependant considérer que l’évolution certes récente de SOA conduit à intégrer la
problématique POA dans le modèle SOA. Autrement dit, le modèle SOA propose non seulement
une vision « service » de l’architecture du SI, mais également une vision « processus
». On peut également considérer que SOA constitue l’aboutissement de la démarche EDA, en
prenant en compte les aspects « propagation d’événement et synchronisation des référentiels ».