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Bases techniques de l’assurance

Plan :

I. L’assurance
1. Historique
2. Définition
3. Rôle
4. Inversion du cycle de production
5. Les types de contrats d’assurance

II. Les éléments d’une opération d’assurance


1. Le risque
a. La notion du risque et risque assurable
b. Le transfert du risque à l’assureur
c. L’homogénéité des risques
d. La dispersion des risques
e. La sélection du risque
f. La division du risque
 La coassurance
 La réassurance
2. La cotisation (Prime)
3. La prestation de l’assureur
4. La compensation
III. Les statistiques
1. La loi des grands nombres
2. Les données statistiques de l’assurance

IV. La tarification
1. La détermination et le calcul de la prime :
a. La prime pure
b. La prime nette
c. La prime totale
2. Les modalités de paiement de la prime
3. Les provisions de primes

V. Le sinistre (ou réalisation du risque)


1. La déclaration
2. Le contrôle des garanties (couverture)
3. Les exclusions et les limitations
4. L’expertise
5. L’indemnisation
6. Les provisions de sinistres
7. La fin du contrat d’assurance

Conclusion
I . L’assurance
1 . Historique
Les besoins sont à l’origine de l’assurance. En effet, les
hommes ont de tout temps éprouvé un besoin de protection à l’égard de tous
les dangers qui menacent :
 Leur intégrité physique,
 Leurs revenus,
 Leur patrimoine.
Avant l’apparition de l’assurance, des pratiques ont été mises en place de
façon naturelle pour atténuer, soulager et compenser les conséquences de la
fatalité ou des accidents.
 La prévention : Il s’agit des mesures prises afin d’évier ou d’atténuer
la réalisation du risque,
 L’assistance : C’est un acte d’entraide effectué par solidarité envers
la victime et qui intervient après la réalisation du risque,
 L’épargne : C’est une opération individuelle qui consiste à prélever
une partie des revenus actuels. Celui-ci sera capitalisé afin d’en
disposer ultérieurement en cas de besoin.
L’assurance apparait donc comme la combinaison :
 D’une forme d’assistance,
 D’une opération d’épargne au sein d’un groupe de personnes
subissant le même sort (Ex : le risque de destruction de sa maison).

Les dates clés de l’assurance :

 2700 av JC : Caisse d’entraide des tailleurs de pierre égyptiens,


 Au M-A : Pratique du prêt à la grosse aventure,
 1347 : A Gênes, première police d’assurance maritime,
 15ème siècle : Premières assurances-vie sur l’équipage des navires,
 2 septembre 1666 : Incendie de Londres (13000 maisons détruites),
 1710 : Création de la « Sun », le plus ancien assureur au monde.
 16 juillet 1976 : Publication du code des assurances.
L’histoire de l’assurance est bien évidemment liée à celle des
mathématiques et de la science actuarielle qui en découle. Sans les
travaux de ses précurseurs, l’assurance moderne, de surcroit
l’assurance vie n’existerait tout simplement pas.

Ces précurseurs sont :

Edmund Halley, anglais créateur des tables de mortalité,


Blaise pascal et Pierre Fermat, inventeurs du calcul de probabilité,
Jacob Bernoulli, suisse inventeur de la Loi des grands nombres,
Jean de Witt et Johannes Hudde, Hollandais auteurs du calcul des
rentes,
Abraham de Moivre, français travaux par lesquels l’anglais James
Dodson a fondé la 1ere société d’assurance sur la vie reposant sur de
vraies bases techniques,
Stauffer & Schätzle créateurs des tables de capitalisation ou tables
d’activité.

2 Définition

D’une manière classique, L’assurance peut être définie comme étant


« une convention par laquelle, en contrepartie d’une prime, l’assureur
s’engage à garantir le souscripteur en cas de réalisation d’un risque
prévu au contrat ».

Techniquement, elle est définie d’après une formule célèbre, comme


« la compensation des effets du hasard sur le patrimoine de l’homme
par la mutualité organisée suivant les Lois de la statistique »
3 Rôle
Tout le monde s’accorde à dire que l’assurance joue un rôle non
négligeable voire très important dans la société contemporaine.
Nous citerons les fonctions importantes de l’assurance tant sur le plan
social qu’économique. L’assurance :
a. ndemnise les préjudices résultant de la réalisation des risques :
l’immeuble incendié sera reconstruit, l’objet volé sera remplacé, l’automobile
endommagée sera réparée, les frais d’hospitalisation seront couverts etc.…,
b. Couvre la responsabilité civile des personnes : sa fonction est
réparatrice ce qui fait d’elle un très important facteur de sécurité dans la vie
de chacun,
c. Assume de nouveaux risques : elle se révèle ici un facteur de
progrès technique. En effet, de nombreuse activités risquées ne seraient pas
jamais entreprises sans le soutien de l’assurance, tels que l’utilisation de
nouveaux modes de transports (super pétroliers), conquête de l’espace etc…
d. Prévient la réalisation des sinistres : elle met contractuellement à
charge de l’assuré diverse obligations relatives à la prévention et fait
contribuer l’assuré à la prise en charge du sinistre telle que l’application de la
franchise. Cela incitera l’assuré à plus de vigilance et réduira ainsi la
fréquence des sinistres.

e. Est un mode privilégié de formation de l’épargne,


particulièrement en assurance vie.

4 Inversion du cycle de production


Dans toute activité économique, le prix de vente d’un bien
est déterminé à partir de son prix de revient. En assurance, au contraire,
l’assureur vend un produit dont il ne connait pas le prix de revient puisqu’il
ne peut déterminer à l’avance l’existence et le montant des sinistres à venir.
La cotisation doit néanmoins être perçue d’avance et non à terme échu, parce
que l’assureur doit percevoir le prix du risque dés que l’assuré s’y trouve
exposé, le sinistre n’étant que sa réalisation.
Cela constitue un inconvénient pour les assureurs contraints
de ce fait de constituer des provisions pour qu’ils soient en mesure de faire
face à leurs engagements.

5 Les types de contrats d’assurance


Il ya deux grands types de contrats d’assurances, bien que plusieurs
puissent être couverts simultanément par le même contrat (« multirisque »
dans ce cas).

a. L’assurance de personnes
Les assurances de personnes ont pour objet de protéger la
personne même de l’assuré.
 Soit « en cas de vie » (assurance vie) sous formes de
capitalisation donnant lieu au bénéfice du titulaire au versement d’un capital
ou d’une rente après une certaine date.
 Soit « en cas de décès » (assurance décès) donnant lieu
au versement d’un capital au bénéficiaire,
 Soit par une assurance maladie : l’assurance
complémentaire santé, l’assurance hospitalisation, le contrat « individuelle
accident »,…
 Soit en couverture d’autres risques tels que : l’incapacité
de gain, l’invalidité, le décès accidentel…

b. L’assurance de dommages
Elle donne droit à une indemnité, normalement égale au
montant du préjudice dû à un événement accidentel et involontaire
(assurance accident), appelé sinistre :
 Assurance de tiers : responsabilité civile, etc.…
 Assurance de biens : contre les accidents, incendies, vols
(automobile, habitat,…) c’est l’IARD (Incendie, accident et
risques divers)
 Assurances dans la construction : Assurance dommages à
l’ouvrage et assurance décennale.
II. Les éléments d’une opération d’assurance

1. Le risque
Le risque est un événement qui peut survenir dans le futur de
manière aléatoire. Il constitue une cause d’insécurité en raison des
conséquences qu’il peut entrainer s’il se réalise.

a. La notion du risque et risque assurable


L’incertitude ou le caractère imprévisible du risque peut
porter sur :
 La probabilité de la réalisation de l’événement,
 La date de survenance de l’événement,
 L’ampleur de ses conséquences.

Les causes à l’origine du risque sont de deux sortes :


 Les causes indépendantes de toute action humaine (objectives) :
- Les événements naturels (tempête)
- Les cas de force majeure
- Les cas fortuits (sans cause apparente)

 Les causes en relation avec l’action humaine (subjectives)


- L’action (fait) d’une personne qui subit ou qui cause le dommage,
- Le fait des choses ou des animaux qu’une personne a sous sa garde,
- Le fait d’autrui : par autrui il faut entendre une personne dont on est
responsable (enfants, apprentis,…)

Une entreprise d’assurance ne peut d’emblée souscrire pour


tous les risques. Elle doit solliciter une autorisation pour telle ou telle nature
de garantie. Cette autorisation dénommée agrément est accordée par
branche d’activité.
Un risque assurable doit être :
 Aléatoire,
 Futur,
 Licite (non contraire à la Loi),
 Involontaire (indépendant de la volonté de l’assuré),
 Réel (le bien assuré doit exister),
 Suffisamment courant pour pouvoir calculer sa probabilité,
 Sans être trop courant, au point d’être quasi certain.

L’aléa est le caractère principal de tout contrat d’assurance et


définit donc la notion de risque assurable. Il peut porter sur la survenance ou
la non survenance d’un événement (par exemple le vol), mais aussi sur la
date de réalisation d’un événement certain (par exemple en assurance
décès).

b. Le transfert du risque à l’assureur


L’assuré moyennant une prime ou cotisation, transfert le risque qu’il
encoure à l’assureur, lequel s’engage à le couvrir en cas de survenance de
l’événement assuré.

c. L’homogénéité des risques


Les risques sont classés dans des catégories étroites de façon à leur
donner une grande homogénéité. Les risques du particulier ne sont pas
mélangés avec les garanties accordées pour une usine. Les premiers sont des
risques simples avec une sinistralité faible alors que les seconds sont des
risques industriels avec des possibilités d’inflammabilité importante, des
stockages considérables et des machines coûteuses.

Si cette distinction n’est pas réalisée, le particulier verrait sa


cotisation augmentée en fonction de la vulnérabilité d’un risque auquel il est
totalement étranger.
d. La dispersion des risques
La concentration de biens assurés à un même endroit, dans une même
région peut, par le fait de la propagation, de la densité d’une événement
catastrophique naturel ou technologique, alourdir la charge financière de
l’assureur. Exemple : une société qui assure tous les immeubles d’une même
avenue, l’un des immeubles prend feu et le communique aux immeubles
voisins.

Les assureurs doivent donc éparpiller les risques de façon à


ne pas compromettre l’équilibre de leur trésorerie en cas de survenance de
sinistres.

e. La division du risque
L’assureur ne doit accepter qu’une fraction d’un gros
risque menaçant la mutualité en recourant aux techniques de division des
risques.

 La coassurance
La coassurance consiste en un partage proportionnel d’un même
risque entre plusieurs assureurs. Chacun accepte un certain
pourcentage du risque, reçoit en échange de ce même pourcentage de
la prime et, en cas de sinistre, sera tenu au paiement de la même
proportion des prestations dues.

Le pourcentage accepté par chaque assureur est fonction des capacités


financières de chacun.

Chaque Coassureur n’est tenu qu’à concurrence du pourcentage


(appelé « quote-part ») qu’il a accepté.

La société apéritrice est le coassureur chargé de représenter tous les


autres dans les relations avec le client.
 La réassurance
La réassurance est une opération par laquelle une
société d’assurance (la cédante) s’assure elle-même auprès d’une autre
société (le réassureur ou le cessionnaire) pour une partie des risques qu’elle a
pris en charge.

• Le traité de réassurance détermine :


– les contrats qui entrent dans le cadre de la réassurance,
– la prime due au réassureur,
– la date d’effet et la durée des engagements.

2. La cotisation (Prime)
La prime est la contribution que verse l’assuré à l’assureur en échange
de la garantie qui lui est accordée.

La contribution du souscripteur est généralement déterminée à forfait ;


il s’agit alors d’une prime ou cotisation fixe qui ne peut, en principe, être
modifiée en cours de validité du contrat sans le consentement du
souscripteur.

les primes ou cotisations doivent être suffisantes pour:

– indemniser les sinistres survenus dans l’année;


– couvrir les frais (d’acquisition, de gestion, d’encaissement)
exposés par l’assureur.

3. La prestation de l’assureur
L’engagement pris par l’assureur en cas de réalisation du risque
consiste à exécuter une prestation. Il s’agit du versement d’une indemnité
destinée:
a. soit à l’assuré, par exemple en assurance incendie,
b. soit à un tiers, par exemple en assurance de responsabilités,
c. soit au bénéficiaire, par exemple en assurance vie (en cas de
décès).
• Il existe deux sortes de prestations :
– des indemnités qui sont déterminées après la survenance du
sinistre, en fonction de son importance;
– des prestations forfaitaires qui sont déterminées à la
souscription du contrat, avant la survenance du sinistre (par
exemple : assurance vie).

4. La compensation

Les assurés qui cotisent par des versements de prime pour faire face
aux conséquences d’un même risque, constituent une mutualité. C’est
grâce à ses versements que l’assureur pourra indemniser ceux qui auront
été sinistrés.

L’assurance est donc l’organisation de la solidarité entre les assurés


contre la survenance d’un même événement.
– si le risque s’aggrave, l’ensemble de la mutualité devra
s’acquitter d’une prime plus élevée ;

– si le risque diminue, la prime de chacun diminuera.

III. Les statistiques

1. La Loi des grands nombres (J.BERNOULLI)


Plus est grand le nombre d’expériences effectuées, plus les résultats de ces
expériences se rapprochent de la probabilité théorique de survenance d’un
événement.

Si on possède des études portant sur un très grand nombre de cas, on


connaît de manière suffisamment précise, la probabilité de survenance d’un
événement
2. Les données statistiques de l’assurance
Les données statistiques sont indispensables pour l’assureur, elles
permettent de calculer :
– La fréquence de réalisation du risque : la probabilité de
survenance du risque (nombre de sinistres par rapport aux risques assurés)
– Le coût moyen du sinistre (le montant des dommages
sur le nombre de sinistres survenus)

Le calcul de la fréquence et du coût moyen du sinistre permettront à


l’assureur d’évaluer ce qu’il aura à payer et par conséquent ce que devront
payer les assurés en terme de primes.

IV. La tarification
Pour qu’un assureur accepte de garantir un aléa, il doit pouvoir tarifier
le risque, c'est-à-dire calculer une prime d’assurance.

 La détermination et le calcul de la prime :


Les principes de calcul d’une prime d’assurance sont l’ensemble des
méthodes qui permettent à une compagnie d’assurances de calculer la prime
qui doit être payée par un assuré pour se voir garantir un risque ;

Le calcul de la prime est basé :


- Sur des paramètres techniques,
- Sur des paramètres commerciaux ,
- En incorporant les taxes.
Ce calcul est en général effectué par des actuaires.

a. La prime pure
La prime pure d’un risque est la prime permettant à l’assureur de régler
les sinistres frappant la mutualité des assurés.
Elle est appelée également prime de risque ou encore prime d’équilibre
(ou même prime technique).

PRIME PURE = FREQUENCE x COÛT MOYEN


b. La prime nette

PRIME NETTE = PRIME PURE + CHARGEMENTS


• Il convient de distinguer :
– les chargements d’acquisition (commissions des intermédiaires
notamment) ;

– les chargements de gestion (frais de fonctionnement de la


société d’assurance).

c. La prime totale

PRIME TOTALE = PRIME NETTE + FRAIS ACCESSOIRES + TAXES

REGLE PROPORTIONNELLE DE TAUX DE PRIME

Si le risque a été inexactement déclaré par l'assuré, l'indemnité due


après un sinistre sera réduite, en cas d'absence de mauvaise foi, "en
proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui
auraient été dues si les risques avaient été complètement et exactement
déclarés".

L'assiette de la prime varie selon que :

 le bien assuré a une valeur déterminable,


 qu'il s'agisse d'une assurance de responsabilité
 ou une assurance de personnes

Les choses à valeur déterminée :


• Valeur vénale : Pour les biens destinés à être vendus
• Valeur d'usage : Valeur de remplacement, moins vétusté
• Valeur à neuf : Valeur de remplacement sans vétusté.
La valeur assurée peut résulter :
• soit de la valeur déclarée qui résulte des simples déclarations de
l'assuré.
• soit de la valeur agréée sur laquelle l'assureur a donné son accord.
Les risques variables :
• Il est prévu lors de la souscription du contrat des variations de la valeur
du risque au cours de son exécution.
On appelle "police flottante ouverte" ou "police d'abonnement" le
contrat d'assurance portant sur des objets qui peuvent être
constamment modifiés au cours du contrat.

V. Le sinistre (ou réalisation du risque)


En assurance de dommages, Il peut s'agir :
- de la perte de la chose elle-même, ou d'une dégradation partielle.
de pertes financières, telles que: Perte d'exploitation, pertes des
loyers,
- assurance en cas d'annulation de manifestations sportives ou
culturelles, …
1. La déclaration
En assurance de dommages et dés qu’il en a eu connaissance, l’assuré
est tenu de déclarer le sinistre à l’assureur dans un délai de :
- 07 jours, sauf cas fortuit ou de force majeure.
- 03 jours ouvrables en cas de vol ,
- 04 jours en cas de grêle,
- 48 heures en cas de mortalité des animaux.

2. Le contrôle des garanties (couverture)


A la réception de la déclaration du sinistre, l’assureur procède
systématiquement au contrôle des garanties souscrites au contrat
d’assurance. Il saura alors si le sinistre déclaré est couvert par le dit
contrat.
Exemple : un contrat Vol ne pourra couvrir un sinistre Bris de glace .
3. Les exclusions et les limitations

Deux cas d’exclusions peuvent compromettre l’indemnisation d’un


sinistre :
a. Les exclusions légales : Elles sont prévues par la Loi et nous
citerons :
- Cas de guerre civile,
- Cas de faute intentionnelle de l’assuré.

b. Les exclusions contractuelles : Elles sont précisées au contrat


d’assurance :
- Emeutes et mouvements populaires,

L’indemnisation due au titre d’un sinistre peut être diminuée en raison


de la fausse ou de la mauvaise déclaration de la valeur de l’objet
assuré.

A ce propos, il est important de savoir que l’assurance dommages


répond au principe indemnitaire dont l’objectif est d’éviter
l’enrichissement sans cause de l’assuré.

Le principe indemnitaire :

L'assurance relative aux biens est un contrat d'indemnité. L'indemnité


due par l'assureur à l'assuré ne peut pas dépasser le montant de la
chose assurée au moment du sinistre. Le montant de la prestation est
nécessairement proportionnel au dommage effectivement subi.

la valeur de la chose sinistrée constitue le montant maximum de


l'indemnité due par l'assureur.
Cas de sur assurance

Lorsqu’un assuré a, de mauvaise foi, surestimé la valeur du bien assuré,


l’assureur est en droit de demander la nullité du contrat. L'assureur peut alors
conserver les primes payées.

• S'il n'y a eu ni dol ni fraude, le contrat est valable, mais seulement


jusqu'à concurrence de la valeur réelle des objets assurés.
• L'assureur conserve dans ce cas les primes échues, mais la prime sera
réduite pour l'avenir.

Cas de sous assurance : Application systématique de la règle proportionnelle


de capitaux.

Si il s’avère que la valeur de la chose assurée excède au jour du sinistre


la somme garantie, l'assuré est considéré comme restant son propre assureur
pour l'excédent, et supporte, en conséquence, une part proportionnelle du
dommage, sauf convention contraire.

la règle proportionnelle de capitaux donne le calcul suivant:


Indemnité = Montant des dommages x valeur déclarée / valeur réelle

 L’expertise
Le principe étant qu’il ne peut y avoir d’indemnisation sans expertise
préalable. Chaque compagnie d’assurance sollicite les services d’un
expert pour le constat, l’appréciation et l’évaluation des dommages
causés aux biens ou aux personnes.

A dires d’expert et sur la base d’un rapport établi par ses soins,
l’assureur procédera à la réparation des dommages subis par son
assuré.
 L’indemnisation

L’assureur a établi des règles dans le cadre de l’indemnisation visant à


faire participer l’assuré dans la prise en charge de son sinistre.

a. La franchise
On distingue deux types de franchises:

• franchise simple
• franchise absolue

- la franchise simple est la franchise selon laquelle l'assureur ne prend


pas en charge les sinistres inférieurs à un montant déterminé.

- la franchise absolue, est une somme ou un pourcentage qui est


déduit systématiquement de tous les sinistres.

b. Le découvert obligatoire
Cette clause oblige l'assuré à conserver à sa charge une part du
dommage fixée, correspondant soit à un pourcentage du dommage, soit à un
capital forfaitaire.

La franchise se distingue du découvert dans la mesure ou elle peut


parfois être "rachetable" moyennant surprime.
 Les provisions pour sinistres à payer

Les provisions techniques désignent l’argent que l’assureur doit verser


à son assuré face à des sinistres pouvant atteindre ce dernier.

Les provisions pour sinistres à payer également appelées « provisions


pour sinistres connus ». Elles sont versées à l’assuré s’il a pris
connaissance dudit sinistre mais que le règlement des charges y
afférentes n’ait pas encore été effectué.
Le mode de paiement se fait selon deux méthodes :
a. Processus « Dossier-dossier » : Qui consiste à évaluer les
remboursements correspondant à chaque sinistre.
b. Méthode statistique : Qui consiste à évaluer d’une façon globale le
coût des sinistres.

 La fin du contrat d’assurance

a. Cas de cessation de plein droit : Si le contrat arrive à échéance, il


s’éteint automatiquement. Il peut être reconduit automatiquement ou
par « tacite reconduction » ou renouvelé à la demande de l’assuré.

A l’échéance du contrat, l’assureur est tenu d’en aviser l’assuré, ce


dernier ayant par oubli , omis de renouveler son assurance et d’être
surpris par un sinistre. L’avis d’échéance est l’une des obligation
imposées par la Loi à l’assureur.

b. Cas de résiliation à l’initiative de l’assureur et/ou du souscripteur :


L’assuré peut mettre fin à un contrat d’assurance pour diverses
raisons : Changement d’adresse, augmentation de la prime
d’assurance, aliénation du bien assuré etc.…

L’assureur est en mesure également de faire cesser les effets du


contrat d’assurance :
- dans les cas de fausse déclaration et de mauvaise foi de l’assuré, les
primes resteront toutefois acquises à l’assureur.
Conclusion
La technique de l’assurance n’est pas née spontanément. Elle
résulte, comme toute science, du vécu, de l’expérience. De cet
ensemble transparait un certain nombre de principes
fondamentaux décrits plus haut qui contribuent à la maîtrise du
risque. Il garantissent à l’assuré la pérennité des sociétés
d’assurance et, par conséquent, le respect des engagements de
celles-ci.

Les sociétés d’assurance doivent coûte que coûte éviter les risques
de défaillance en assurances, dont nous citerons :

- Le risque à la souscription : la mauvaise souscription et la


mauvaise tarification, en dommages comme en vie,

- La mauvaise gestion des actifs et leur inadéquation au


passif,

- Une mauvaise réassurance offrant une couverture mal


calculée,

- Un mauvais calcul des provision techniques

Et enfin les risques opérationnels.


SOMMAIRE

SOMMAIRE .......................................................................................................................... 3
3
INTRODUCTION ................................................................................................................. 5

1ère PARTIE : GÉNÉRALITÉS ET PRINCIPALES ACTIVITÉS MENÉES AU COURS DE L’EXERCICE ........... 7

I. GÉNÉRALITÉS ............................................................................................................. 9

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


II. PRINCIPALES ACTIVITÉS MENÉES AU COURS DE L’EXERCICE ................................ 11
1. Agréments et autres autorisations ...................................................................... 11
2. Activités de contrôle des entreprises d’assurances ............................................. 11
3. Autres activités.................................................................................................. 11

2ème PARTIE : OPÉRATIONS DES COURTIERS ET SOCIÉTÉS DE COURTAGE ................................... 13

I. PRIMES ÉMISES ET RÉPARTITION PAR BRANCHE .................................................... 15

II. PARTS DES COURTIERS DANS LE CHIFFRE D’AFFAIRES DU MARCHÉ ................... 15

III. COMMISSIONS ...................................................................................................... 16

3ème PARTIE : OPÉRATIONS DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE VIE.................................................... 19

I. CHIFFRE D’AFFAIRES ................................................................................................ 21

II. PRIMES CÉDÉES AUX RÉASSUREURS ...................................................................... 21

III. FRAIS GÉNÉRAUX ET COMMISSIONS VERSÉES AUX INTERMÉDIAIRES ................. 22


1. Frais généraux .................................................................................................. 22
2. Commissions servies aux intermédiaires ........................................................... 23
3. Prestations ........................................................................................................ 24
4. Résultats d’exploitation.........................................................................................................25

4ème PARTIE : OPÉRATIONS DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE NON-VIE ........................................... 27

I. CHIFFRE D’AFFAIRES ................................................................................................ 29

II. PRIMES CÉDÉES AUX RÉASSUREURS ...................................................................... 29

III. FRAIS GÉNÉRAUX ET COMMISSIONS VERSÉES AUX INTERMÉDIAIRES ................. 30


1. Frais généraux .................................................................................................. 30
2. Commissions servies aux intermédiaires ........................................................... 31
IV. SINISTRALITÉ ET RATIO COMBINÉ ........................................................................ 32

V. RÉSULTATS D’EXPLOITATION.................................................................................. 33

5ème PARTIE : SOLVABILITÉ DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE ......................................................... 35

I. PRODUITS FINANCIERS ........................................................................................... 37

II. COUVERTURE DES ENGAGEMENTS ....................................................................... 38

4 III. MARGE DE SOLVABILITÉ ........................................................................................ 41

IV. TRÉSORERIE ............................................................................................................ 42

CONCLUSION ................................................................................................................... 45
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017
INTRODUCTION

5
Depuis la sortie de crise postélectorale en 2011, l’économie ivoirienne est dans
une dynamique de croissance. Selon les estimations de la Banque Mondiale,
les perspectives macroéconomiques de court et moyen terme demeurent
favorables pour le pays.

L’année 2017 a enregistré un taux de croissance de 7,6%1. Il est évident que

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


le secteur financier, en particulier l’assurance, a contribué pour une part
significative à ce dynamisme.

Dès lors, il apparait opportun d’analyser les tendances et les perspectives du


marché ivoirien des assurances, afin d’évaluer sa contribution et son impact sur
l’économie nationale.

Le présent rapport s’articule autour de cinq (5) parties :


- Généralités et principales activités menées au cours de l’exercice ;
- Opérations des intermédiaires d’assurance ;
- Opérations des compagnies d’assurance vie ;
- Opérations des compagnies d’assurance non vie ;
- Solvabilité des sociétés d’assurance.

1. Banque Mondiale : Situation économique en Côte d’Ivoire – Aux portes


du paradis – Janvier 2018
1ère PARTIE :
GÉNÉRALITÉS
ET PRINCIPALES
ACTIVITÉS MENÉES
AU COURS DE
L’EXERCICE
I. GÉNÉRALITES

1. Environnement économique ivoirien

D’une manière générale, l’embellie économique de la Côte d’Ivoire amorcée depuis la sortie
de crise en 2011 s’est poursuivie en 2017. Le taux de croissance économique s’est établi à
7,6% contre 8,3% en 2016. Bien qu’enregistrant un léger tassement par rapport à 2016, les
performances économiques de la Côte d’Ivoire en 2017 sont bonnes, faisant du pays l’une des
économies les plus dynamiques d’Afrique. Cette performance s’explique en grande partie par
le rebond de l’agriculture grâce à une pluviométrie favorable1.
9
Par ailleurs, les principales variables monétaires et financières ont poursuivi leur trajectoire de
progression des dernières années. Le taux d’inflation annuel tourne autour de 1%. Le système
financier demeure stable avec le respect des normes communautaires. La situation budgétaire
de l’État reste maîtrisée, même si son déficit a augmenté, passant de 4 % du PIB en 2016 à
4,5 % en 2017.

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Pour ce qui est du secteur des assurances, il a connu une croissance significative au cours de
l’année 2017. En effet, le chiffre d’affaires des sociétés vie est passé de 132,77 milliards en
2016 à 150,49 milliards en 2017, soit une croissance de 13,34%. La progression a été moins
importante pour les sociétés non vie qui ont réalisé un chiffre d’affaires de 184,74 milliards en
2017 contre 175,84 milliards en 2016, soit 5,06% d’augmentation.

2. Missions de la Direction des Assurances

La Direction des Assurances est une administration centrale du Ministère de l’Economie et des
Finances placée sous l’autorité directe du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité
Publique.
Selon les articles 1 et 2 de l’arrêté n° 0036 /MEF/DGTCP/DEMO du 9 février 2017 portant
organisation et fixant ses attributions, la Direction des Assurances est chargée d’une manière
générale de la conception de la politique de l’Etat en matière d’assurance, de micro assurance
et de réassurance.
A ce titre, elle est chargée de :
❖ concevoir les textes législatifs et réglementaires, préparer les accords et les traités en
relation avec les institutions et organismes internationaux en matière d’assurance et
veiller à leur application ;
❖ étudier les dossiers de demande d’agrément présentés par les entreprises d’assurance et
de capitalisation ainsi que par les cabinets, les sociétés de courtage, les agents généraux
et autres intermédiaires d’assurance voulant opérer sur le territoire national ;
❖ effectuer le contrôle juridique, financier et technique des entreprises d’assurances, des
courtiers et autres intermédiaires d’assurance, dans le but de veiller au respect du code
CIMA ;
❖ assurer la surveillance du marché des assurances et de la réassurance, effectuer les
études de son évolution et de l’orientation à donner au réemploi des fonds collectés
en fonction des intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances, de la
collectivité nationale en tenant compte des répercussions sur le marché financier ;
❖ servir de liaison avec les institutions étrangères et les organismes internationaux, dans
les secteurs de l’assurance et de la réassurance ;
❖ faire le contrôle des experts en assurance, des courtiers et autres intermédiaires ;

1. Banque Mondiale – Situation économique en Côte d’Ivoire – Janvier 2018


❖ élaborer et diffuser les statistiques du marché des assurances.
La Direction des Assurances est dirigée par un Directeur nommé par décret ; elle est organisée
en trois sous-directions :
❖ la sous-direction du Contrôle des sociétés d’Assurances.
❖ la sous-direction du Contrôle des Intermédiaires d’Assurances ;
❖ la sous-direction des Agréments, des Etudes et des statistiques.

3. Quelques informations utiles

10 La réglementation applicable en matière d’assurance en Côte d’Ivoire est le code des


assurances des Etats membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances
(CIMA), généralement appelé «Code CIMA».

L’exercice des activités d’une société d’assurance (Mutuelle ou société anonyme), est
subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le Ministre en charge des assurances
après avis conforme de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA).
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Il est important de souligner que le règlement N°007/CIMA/PCMA/CE/2016 du 08 avril 2016


porte le capital social minimum des sociétés anonymes (auparavant d’un milliard) à cinq (05)
milliards. Pour les sociétés mutuelles d’assurances, le fonds d’établissement, initialement de
huit cent (800) millions, passe désormais à 3 milliards.

Au cours de l’exercice 2017, trente-quatre (34) sociétés d’assurances dont douze (12) dans les
branches vie et vingt-deux (22) dans les branches non vie ont exercé sur le marché. Il convient
de relever que l’agrément a été retiré à une société non vie à la fin de l’exercice.

On dénombre huit cent quatre-vingt-cinq (885) intermédiaires d’assurance dont :


❖ 239 sociétés et cabinets de courtage ;
❖ 646 agents généraux et agents mandataires.
Les agents généraux et les courtiers doivent justifier d’une garantie financière d’un montant
minimal de dix (10) millions de francs CFA (article 525 du code CIMA).

Le marché dispose aussi de deux organismes particuliers d’assurances, à savoir :


❖ le Fonds de Garantie Automobile (FGA) dont l’objet est d’indemniser les victimes
d’accident de la circulation lorsque le véhicule responsable n’est pas assuré ou lorsque
le responsable de l’accident n’est pas connu.

❖ le pool de coassurance en responsabilité civile des véhicules terrestres à moteur dans


le domaine du transport public de voyageurs dénommé Pool TPV ; ce pool a pour objet
principal de lutter contre la sous-tarification des risques TPV à travers une centralisation
de la production et de la gestion des sinistres.

Par ailleurs, en vue d’améliorer le fonctionnement du marché, deux nouveaux acteurs ont
démarré leurs activités ou ont été redynamisés :
❖ la carte brune : c’est un système mis en place par les Etats membres de la CEDEAO qui
partagent les frontières terrestres en vue de faciliter la liberté de circulation des biens et
des personnes. Elle permet de gérer les sinistres transfrontaliers par l’intermédiaire des
bureaux nationaux ouverts dans les Etats membres ;
❖ le Centre Professionnel de Formation en Assurances (CPFA) qui a pour mission d’assurer
la formation et le renforcement des capacités des agents et cadres moyens des entreprises
et organismes d’assurances ; il assure également le relais entre l’Institut International des
Assurances (IIA) dont il dépend au niveau pédagogique et la profession des assureurs en
vue de recueillir les informations nécessaires et les besoins de formation ou de recyclage.

Le marché est doté de deux (02) associations professionnelles :


❖ l’Association des Sociétés d’Assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI) qui regroupe les
sociétés d’assurances du marché, des réassureurs, le Fonds de Garantie Automobile
(FGA) et la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
❖ l’Association Nationale des Courtiers d’Assurance et de Réassurance de Côte d’Ivoire
(ANCARCI).

Ces deux associations qui œuvrent pour le développement de leurs activités et pour la 11
défense de l’intérêt des membres, participent aux côtés de la Direction des Assurances à une
concertation permanente sur les problématiques du secteur.

II. PRINCIPALES ACTIVITÉS MENÉES AU COURS DE L’EXERCICE

1. Agréments et autres autorisations

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Cette rubrique concerne les visas des contrats d’assurance avant leur commercialisation par les
sociétés d’assurance, les agréments de sociétés et dirigeants, les autorisations ou approbations
de nomination de dirigeants d’entreprise, de réévaluation d’actifs et de modification de statuts
ou d’actionnariat.
A cet effet, en 2017, il convient d’indiquer que deux (2) agréments ont été délivrés à deux
(2) nouvelles sociétés d’assurance et une extension d’agrément à une (1) société en exercice.
Dans le même temps l’agrément a été retiré à une (1) société d’assurance.

Au niveau des courtiers, 47 agréments ont été délivrés dont 2 extensions d’agréments. Huit
(8) agréments ont été retirés pour diverses raisons.

Dans le cadre des mesures préconisées par la Commission Régionale de Contrôle des
Assurances (CRCA), la Direction des Assurances a fait le suivi de six (6) sociétés sous
surveillance permanente et trois (3) autres en administration provisoire.

2. Activités de contrôle des entreprises d’assurances

Au cours de l’exercice 2017, vingt-et-une (21) sociétés d’assurances ont été contrôlées
aussi bien par la Direction des Assurances que conjointement avec le Secrétariat Général
de la CIMA. Ces contrôles ont porté sur l’évaluation de la mise en œuvre des dispositions
règlementaires en matière d’indemnisation des victimes d’accidents corporels, notamment la
liquidation des sinistres.

En ce qui concerne le contrôle sur pièces, il importe de noter que les dossiers annuels de
toutes les sociétés d’assurance ont été examinés dans le cadre de l’élaboration du rapport
d’activités du marché.
Par ailleurs, la règlementation exige que les courtiers produisent chaque trimestre un compte
courant des opérations effectuées avec chaque compagnie d’assurance. Ces comptes courants
sont examinés par la Direction des Assurances qui suit également l’apurement des soldes.

3. Autres activités

Au cours de l’exercice 2017, le marché ivoirien des assurances a réalisé de nombreuses


activités dont quelques-unes méritent d’être relevées. Il s’agit notamment de :

a. Première journée nationale de l’assurance

La première journée de l’assurance a été organisée par la Direction des Assurances le 07


décembre 2017 à la maison de l’entreprise à Abidjan-Plateau. Il s’est agi d’une journée de
sensibilisation et d’informations des assurés, victimes et bénéficiaires de contrats d’assurance.

Cette journée a permis de rapprocher les assurés, victimes et bénéficiaires de contrats


d’assurance des principaux acteurs de l’assurance que sont les assureurs. La journée a vu la
12 participation de vingt (20) sociétés et organismes d’assurance et enregistré plus de quatre-cent
quatre-vingt-trois (483) visiteurs. De l’avis des participants, cette journée devrait devenir une
institution.

b. Premier salon africain des assurances (SADA)

Le premier salon africain des assurances (SADA) a été organisé par le groupe Orassu en
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

collaboration avec la profession et la Direction des Assurances. Il s’est tenu les 5, 6 et 7


octobre 2017 à Abidjan à l’espace Events.

c. Lancement des activités de deux nouvelles compagnies

Le lancement des activités de deux (2) nouvelles sociétés d’assurances a eu lieu au cours de
l’exercice 2017 ; il s’agit des compagnies ATLANTA non vie et COMAR Assurances.

d. Lancement de l’alerte SMS du Pool TPV

Le pool TPV a fait le lancement du système de vérification de l’existence d’une assurance


Responsabilité Civile en cours de validité d’un véhicule de transport public de voyageurs par
une alerte SMS à partir d’un téléphone portable.

e. Ouverture du CPFA

Le Centre Professionnel de Formation d’Assurance (CPFA) a fait sa première rentrée académique


au cours du mois de décembre 2017.
2ème PARTIE :
OPÉRATIONS
DES COURTIERS
ET SOCIÉTÉS DE
COURTAGE
Dans la réalisation de leurs chiffres d’affaires, les sociétés d’assurances ont recours aux
intermédiaires dont les courtiers, les agents généraux, et autres agents mandataires, agents de
banque et établissements financiers.

Dans cette partie, il est question de faire l’état de la contribution des courtiers dans la réalisation
du chiffre d’affaires des compagnies d’assurances.

I. PRIMES ÉMISES ET RÉPARTITION PAR BRANCHE

Les courtiers d’assurances ont réalisé au cours de l’exercice 2017 une production de 83,36
milliards. Le graphique suivant donne une illustration des émissions de primes par branche au 15
niveau des courtiers :

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Il convient d’indiquer que les branches Accidents corporels et Maladie, Incendie et Risques
divers et Automobile avec respectivement 38,81%, 23,27% et 18,80% représentent à elles
seules 80,89% de la production des courtiers.

En somme, les primes émises dans les branches non vie représentent 94,12% des émissions,
tandis que les branche vie ne cumulent que 5,88% de la production.

Ce faible pourcentage démontre que les courtiers d’assurance ont du mal à commercialiser les
produits d’assurance vie.

Par ailleurs, sur les 83,36 milliards de primes émises par les courtiers, 81,49 milliards ont été
effectivement encaissés, soit un taux d’encaissement de 97,75%.

II. PARTS DES COURTIERS DANS LE CHIFFRE D’AFFAIRES DU


MARCHÉ

Les courtiers étant des acteurs importants dans la mobilisation des primes en faveur des
compagnies d’assurance, il est nécessaire de présenter leur poids dans le chiffre d’affaires du
marché comme illustré dans le graphique suivant :
16

Il convient de préciser que la part des courtiers dans le chiffre d’affaires global des sociétés
d’assurances est de 24,87% pour l’exercice 2017.
Les courtiers contribuent à hauteur de 59,42% de l’ensemble des primes de la branche
Accidents corporels et Maladie. Pour la branche Incendie et Risques divers, leur contribution
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

est de 56,87%. La part des courtiers est encore plus importante dans la branche Responsabilité
civile (63,03%).
D’une manière générale, les courtiers ont un poids de 42,47% dans le portefeuille des
compagnies d’assurance non vie. En ce qui concerne la vie, leur part est très faible, soit 3,26%.

III. COMMISSIONS

Les commissions servies par les sociétés d’assurances aux courtiers constituent le chiffre
d’affaires de ces derniers. Ils ont réalisé un chiffre d’affaires de 14,37 milliards, soit un taux de
commissionnement global de 17,24% par rapport aux primes émises.
Conformément à la répartition des émissions de primes, les branches Accidents corporels et
Maladie, Incendie et Risques divers et Automobile représentent 84,69% de l’ensemble des
commissions. Les autres branches ne représentent que 15,31% dont 2,48% pour la branche
Vie.

Pour ce qui est des taux de commissionnement par branche, ils sont présentés dans le graphique
ci-dessous :

Il ressort que la branche automobile présente le taux de commissionnement le plus élevé avec
20,20%, soit un dépassement de 0,2% par rapport au taux plafond de l’arrêté fixant les taux de
rémunération des courtiers et sociétés de courtage. Quant au taux de la branche Incendie et
Risques divers, avec 16,06%, il se situe en dessous du taux plancher de 20% comme indiqué
par le même arrêté.

17

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


3ème PARTIE :
OPÉRATIONS
DES SOCIÉTES
D’ASSURANCE VIE
I. CHIFFRE D’AFFAIRES

Le chiffre d’affaires des branches vie est passé de 132,77 milliards en 2016 à 150,49 milliards
en 2017, soit une progression de 13,34%.

La branche « Capitalisation », composée des épargnes et des bons de capitalisation, reste


la branche plus pratiquée au fil des années. Elle cumule 64,26% du chiffre d’affaires vie en
2017, tout comme en 2016.

Cette branche est suivie de la « Grande branche » constituée des assurances individuelles
telles que les contrats en cas de vie, les contrats en cas de décès et les contrats mixtes, qui
21
représentent 21,43% du chiffre d’affaires global. Ces deux branches représentent 85,69% du
chiffre d’affaires en 2017.

Le reste de la production est quasiment réalisé dans la branche « collective » à hauteur de


13,01%. Les branches « complémentaires » et les « acceptations » représentant respectivement
0,29% et 0,20% du chiffre d’affaires des branches vie comme le montre le graphique suivant :

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Par ailleurs, selon les données publiées dans le « Spécial Chiffres FANAF 2018 Rwanda », le
marché ivoirien de l’assurance vie détient 39,74% de l’ensemble du chiffre d’affaires Vie de
la zone CIMA.

II. PRIMES CEDÉES AUX RÉASSUREURS

La réassurance est l’opération qui consiste, pour une compagnie d’assurance, dénommée «
cédante » à transférer tout ou partie des risques souscrits initialement pour son propre compte
à une société dénommée « cessionnaire » qui peut être une société de réassurance ou une
autre société d’assurance.
En 2017, les douze (12) sociétés d’assurances vie du marché ivoirien ont cédé 7,07 milliards de
primes en réassurance, soit un taux de cession de 4,70%. L’analyse des cessions par branche
montre que les assureurs vie ont cédé plus de primes en branche « Collectives » (9,56%)
qu’en « Grande branche » (5,57%), contrairement à 2016 où la « Grande branche » était plus
cédée en réassurance que la branche « Collectives ». On observe en outre que la branche
capitalisation qui produit 65,17% du chiffre d’affaires est cédée à hauteur de 3,49%. Ces taux
sont résumés dans le graphique suivant :
22

Il convient d’indiquer que ces taux de cession en réassurance des compagnies Vie du marché
restent néanmoins inférieurs à ceux de la grande majorité des marchés de la zone CIMA
comme l’indique le graphique suivant :
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Source : Le spécial chiffres FANAF 2018

III. FRAIS GÉNÉRAUX ET COMMISSIONS VERSÉES AUX


INTERMEDIAIRES

1. Frais généraux

Les charges des Assureurs, communément appelés frais généraux se composent des éléments
suivants :
❖ frais de personnel ;
❖ impôts et taxes ;
❖ frais divers de gestion, travaux, fournitures, services extérieurs, transports et déplacements
(TFSE) ;
❖ dotations aux amortissements et aux provisions autres que celles afférentes aux
placements.

Au cours de l’année 2017, les sociétés d’assurance vie du marché ivoirien ont enregistré une
augmentation de 4,52% de leurs frais généraux. Le montant brut s’élève à 25,10 milliards
contre 24,02 milliards en 2016. Cette hausse des frais généraux est largement inférieure à
l’augmentation du chiffre d’affaires du marché de l’assurance Vie.
Le taux de frais généraux, c’est-à-dire le montant des frais généraux rapportés au chiffre
d’affaires en 2017 des assureurs vie est de 16,68% contre 17,85% en 2016, soit une baisse de
1,17 point. La tendance des chiffres montre que les taux de frais généraux sont inversement
corrélés au montant des chiffres d’affaires. En d’autres termes, plus le chiffre d’affaires est
important, plus bas est le taux de frais généraux. A l’inverse, les plus petites compagnies vie
du marché ont les taux de frais généraux les plus élevés en raison des charges incompressibles.

En 2017, les frais généraux des Assureurs vie du marché sont répartis comme suit :

23

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Tout comme en 2016 avec 50,90%, les frais divers de gestion, comprenant les frais de
déplacement et de transport, les Travaux, Fournitures et Services Extérieurs (TFSE), constituent
en 2017, le poste de dépenses le plus important avec 47,36% des frais généraux. Suivent les
frais de personnels (35,03%) avec un montant total estimé à 8,79 milliards. Les dotations aux
amortissements et aux provisions constituent le troisième poste de dépenses le plus important
(9,55% des frais généraux). Quant aux Impôts et taxes, ils sont évalués à 2,02 milliards, soit
8,06% des frais généraux.

Il est important de relever que selon les données de la FANAF, la Côte d’Ivoire figure dans le
Top 3 des pays ayant les taux de frais généraux les plus bas dans la zone CIMA.

2. Commissions servies aux Intermédiaires

Les Assureurs Vie ont servi aux intermédiaires d’assurance 9,62 milliards de commissions
en 2017 contre 8,62 milliards en 2016, soit une croissance de 11,65%. Ces commissions
représentent 6,39 % des émissions de primes nettes d’annulations en 2017 contre 6,49 % en
2016.

La répartition par branches des commissions servies aux intermédiaires a varié de 2016 à
2017 comme suit :
24

En 2017, la branche Capitalisation détient la part la plus élevée dans la répartition des
montants des commissions servies aux intermédiaires avec 36,20% ; elle est suivie de la
branche Collective qui détient 31,30%. En 2016, c’est la branche Collective avec 36,47% qui
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

a servi le plus de commissions, suivie de la branche Capitalisation avec 35,38% de part dans
les commissions servies. La grande branche a vu sa part dans les commissions augmenter,
passant de 24,82% en 2016 à 28,14% en 2017, soit une évolution de 3,32 points. Les autres
branches (complémentaire et acceptations) ne cumulent que 4,36% en 2017 contre 3,33%
des commissions en 2016.

Il convient de noter que la Côte d’Ivoire, avec 6,39%, compte parmi les cinq (5) pays ayant les
taux de commissions les plus faibles au niveau de la zone CIMA. Le Mali est le pays qui sert
les taux de commissions les plus élevés aux intermédiaires (9,6%).

3. Prestations

Avec 97,15 milliards en 2017 contre 94,32 milliards en 2016, le montant des prestations
échues des assureurs vie a augmenté de 3,01%. Cette augmentation est nettement inférieure
à celle de la période 2015-2016 qui était de 16,77%. Il y a donc clairement un fléchissement
dans le paiement des prestations de la part des Assureurs Vie du marché ivoirien en 2017. La
répartition par branche est donnée par le graphique suivant :

Quant à la répartition par type de prestations, elle est retracée dans le graphique suivant :
25

Entre 2016 et 2017, la répartition des prestations n’a pas fondamentalement changé. Elle a
la même configuration que celle du chiffre d’affaires, c’est-à-dire largement dominée par la
branche Capitalisation.

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


En ce qui concerne la répartition par type de prestations, le graphique montre que les rachats
représentent près de 53% et les capitaux échus 23%.

4. Résultats d’exploitation

L’analyse du Compte d’Exploitation Générale (CEG) vie 2017 fait ressortir un résultat net
d’exploitation de 3,26 milliards contre 4,11 milliards en 2016, soit une baisse de 18,82%.

Il convient de relever que le solde de réassurance d’un montant de 286 millions, contre 436
millions en 2016 est en faveur des assureurs vie. Cette situation s’est rarement présentée sur
le marché.
4ème PARTIE :
OPÉRATIONS
DES SOCIÉTÉS
D’ASSURANCE
NON-VIE
I. CHIFFRE D’AFFAIRES

Le marché ivoirien de l’assurance non vie ou IARD a réalisé un chiffre d’affaires de 184,74
milliards en 2017, soit une croissance de 5,31% par rapport à 2016. Cette croissance est plus
faible que celle de l’assurance vie (13,34%).

La branche « Automobile » détient la plus grande part du marché avec 64,34 milliards soit
34,83% du chiffre d’affaires total des assureurs non vie en 2017. A l’image de l’ensemble du
marché non vie, cette branche, avec une croissance de 3,24%, n’a pas connu une grande
évolution entre 2016 et 2017 malgré l’évolution du parc automobile. Elle est suivie de la
branche « Accidents corporels et Maladie » (29,48% du chiffre d’affaires) qui réalise 54,46
29
milliards, avec une évolution assez significative de 13,66% par rapport à 2016.

La branche « Incendie et autres dommages aux biens » a aussi connu un bond non moins
important en passant de 31,43 milliards en 2016 à 34,12 milliards en 2017, soit une évolution
de 8,55%.

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Quant à la branche « Transports », bien que représentant une part de 9,36% dans le chiffre
d’affaires global, elle a connu une baisse de 1,13% au niveau des souscriptions. Les primes de
cette branche sont passées de 17,49 milliards en 2016 à 17,29 milliards en 2017.

Le graphique suivant montre cette répartition du chiffre d’affaires 2017 :

Dans l’espace FANAF, la Côte d’Ivoire maintient son leadership avec une part de marché de
21% au niveau de l’assurance non vie.

II. PRIMES CEDÉES AUX RÉASSUREURS

Au cours de l’exercice 2017, les assureurs non vie ont cédé aux réassureurs un montant de
48,10 milliards contre 45,10 milliards en 2016, soit une croissance de 7,99%.

Le taux de cession en réassurance du marché non vie de la Côte d’Ivoire s’est établi à 26,36%,
contre 25,71% en 2016.

La branche « Incendie et autres risques dommages aux biens » est traditionnellement celle
qui cède le plus aux Réassureurs avec une part de 53,34% de l’ensemble des primes cédées.
Elle est suivie de la branche « Transports » avec un total de 20,87%. La branche « Accidents
corporels et Maladie » bien qu’étant la deuxième plus grande branche en termes d’émissions,
enregistre une faible part (4,43%) des cessions effectuées par les Assureurs non vie. Cette
configuration est exprimée dans le graphique suivant :

30
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Le taux de cession du marché de l’assurance non vie de la Côte d’Ivoire est proche de la
moyenne des marchés de l’espace CIMA, comme le montre le graphique ci-après :

Source : Le spécial chiffres FANAF 2018

III. FRAIS GÉNÉRAUX ET COMMISSIONS VERSÉES AUX


INTERMEDIAIRES

1. Frais généraux

Les frais généraux sont composés des éléments suivants :


❖ frais de personnel ;
❖ impôts et taxes ;
❖ frais divers de gestion, travaux, fournitures, services extérieurs, transports et déplacements
(TFSE) ;
❖ dotations aux amortissements et aux provisions autres que celles afférentes aux
placements.

Les frais généraux des compagnies non vie du marché ivoirien ont connu un bond très
important au cours de l’année 2017. En effet, se chiffrant à 45,42 milliards contre 37,46
milliards en 2016, ils ont connu une croissance de 21,25%. Ce montant rapporté aux primes
émises permet de situer le taux de frais généraux à 24,59% en 2017 contre 21,35% en 2016.
Ce taux indique que la croissance des frais généraux a été largement supérieure à celle du
chiffre d’affaires entre 2016 et 2017.

Toutefois, il ressort l’analyse des frais généraux, indépendamment des branches vie et non vie,
que les plus grandes sociétés ont les taux de frais généraux les plus faibles.

Malgré tout, le marché ivoirien de l’assurance non vie présente l’un des taux moyens de frais
généraux les plus faibles de la zone CIMA.
31
En 2017, les frais généraux des Assureurs non vie du marché ivoirien sont répartis comme
suit :

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Comparativement à l’assurance vie, les frais divers de gestion des branches non vie constituent
le poste le plus important avec près de 42% du montant global des frais généraux.

Avec un montant estimé à 16,01 milliards, les frais de personnel arrivent en deuxième position
avec 35,04% du total ; viennent ensuite les dotations aux amortissements et aux provisions
(13,85%), les Impôts et taxes (9,17%).

2. Commissions servies aux intermédiaires

En 2017, le montant des commissions servies aux intermédiaires s’élève à 26,51 milliards
contre 26,64 milliards en 2016, soit une légère baisse de 0,48%. Le taux moyen de commissions
s’élève à 14,35% alors qu’il était de 15,19% en 2016. On observe donc une baisse du taux
moyen de commissions servis aux intermédiaires par les Assureurs non vie en 2017.

L’analyse par branche permet de souligner que la branche « Maladie et accidents corporels »
détient 32,05% de l’ensemble des commissions payées aux intermédiaires. La part de cette
branche a connu une hausse de près de 2 points de 2016 à 2017.
Il convient de noter que la branche « Automobile » cumule la part la plus importante dans
les commissions reversées aux intermédiaires en 2017, ce qui est conforme à la structure du
portefeuille de l’assurance non vie du marché ivoirien.

La répartition par branche des commissions servies aux intermédiaires est présentée dans le
graphique suivant :
32

Les « Autres Risques Directs Dommages » enregistrent le plus fort taux de commission
(19,20%), devant la branche « Responsabilité Civile générale » avec un taux de 16,83%.
Suivent les branches « Accidents corporels et Maladie » (15,60%), « Automobile » (14,14%).
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Les branches « Incendie » et « Transports » ont respectivement des taux de commission de


12,30% et 12,05%.

Il convient de noter que le taux moyen de commissions de la branche « Autres Risques Directs
Dommages » a connu une forte hausse, passant de 4,96% en 2016 à 19,20% en 2017. Cette
hausse exceptionnelle est essentiellement le fait d’une seule société d’assurance.

IV. SINISTRALITÉ ET RATIO COMBINÉ

En 2017, les prestations non vie du marché ivoirien s’élèvent à 76,35 milliards contre 70,31
milliards en 2016, soit une hausse de 8,59%. Le taux de sinistralité global est évalué à 41,33%
en 2017.

L’analyse par branche montre que 48,83% de l’ensemble des prestations concerne la branche
« Accidents corporels et Maladie » qui demeure par ailleurs la plus sinistrée avec un rapport
sinistre à primes (S/P) de 68,70%. Elle devance la branche « Responsabilité civile générale »
qui enregistre un rapport (S/P) de 41,11% ainsi que la branche « Autres Risques Directs
Dommages » avec un rapport (S/P) de 40,80%. La branche « Automobile », avec un rapport
(S/P) de 34,96%, parait moins sinistrée.

Les branches « Incendie et autres dommages aux biens », qui occupent la deuxième place
dans le chiffre d’affaires et dans les prestations après les « Accidents corporels et Maladie »,
ont un (S/P) de 24,80%.

Le ratio combiné est une composante essentielle pour apprécier la rentabilité technique de
chaque branche d’assurance. Si cet indicateur est inférieur à 100 %, alors l’activité technique
est rentable, dans le cas contraire, l’assureur réalise une perte technique qui peut généralement
être compensée par des bénéfices financiers (produit des placements disponibles entre le
moment où sont encaissées les primes et celui où les éventuels sinistres sont indemnisés).

Le tableau suivant montre que la branche « Accidents corporels et Maladie » est techniquement
déficitaire, avec un ratio combiné de 105,86%. Cependant, on note que dans l’ensemble,
l’activité technique des assureurs non vie est rentable, avec un ratio combiné moyen estimé
à 80,27%.
Branches Rapport sinistres à primes (S/P) Ratio combiné
Acc. Corpo. & Maladie 68,47% 105,86%
Automobile 34,96% 80,29%

Incendie, Aut. Risq. Dom. 24,80% 56,23%

RC Générale 41,11% 89,99%


Transport 11,86% 37,92%
Autres risques dommages 40,80% 91,02%
Ensemble 41,33% 80,27%

33
D’une manière générale, la rentabilité technique présentée à travers les chiffres ci-dessus
est celle obtenue après les contrôles sur pièces, c’est-à-dire à partir des états financiers et
statistiques élaborés et transmis par les sociétés d’assurance. En tout état de cause, une
appréciation plus approfondie des provisionnements et charges de sinistres doit être effectuée
via des contrôles sur place car une sous-estimation des charges de sinistres influence à la
baisse le ratio combiné.

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


V. RÉSULTATS D’EXPLOITATION

Les compagnies non vie du marché ivoirien ont réalisé un résultat d’exploitation net de
réassurance de 3,18 milliards en 2017 contre 13,56 milliards en 2016, soit une baisse
importante de 76,55%.

Si les compagnies d’assurance non vie dégagent un résultat d’exploitation bénéficiaire, il


convient d’indiquer que près de 40% d’entre elles ont réalisé des résultats d’exploitation
négatifs en 2017.
5ème PARTIE :
SOLVABILITÉ
DES SOCIÉTÉS
D’ASSURANCE
I. PRODUITS FINANCIERS

1. Produits financiers vie

Le montant des produits financiers nets de charges de placement des sociétés vie est évalué
au 31 décembre 2017 à 24,43 milliards contre 25,05 milliards pour l’exercice 2016, soit une
baisse de 2,48%. Déduction faite des intérêts crédités aux provisions mathématiques d’un
montant de 3,82 milliards (contre 8,37 milliards en 2016), les produits financiers nets se
chiffrent à 20,61 milliards contre 16,68 milliards en 2016, soit une augmentation de 23,55%.

Rapportés au chiffre d’affaires de l’exercice, les produits financiers nets représentent un ratio
37
de 13,70% contre 12,56% en 2016.

Les graphiques ci-dessous donnent la répartition des produits financiers nets par type de
placement sur les exercices 2016 et 2017 :

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Il en ressort que la répartition des produits financiers nets par type de placement n’a pas
fondamentalement varié entre 2016 et 2017.

En effet, les produits financiers sont générés en grande partie par les valeurs mobilières (actions,
obligations et valeurs d’Etat). Ces derniers représentent 67,40% contre 67,89% en 2016. Les
revenus des autres actifs (prêts et dépôts en banque) représentent 26,32% contre 26,45% en
2016.

Quant aux revenus des placements dans les immeubles, ils constituent environ 6,28% de
l’ensemble des produits financiers nets contre 5,66% en 2016.

2. Produits financiers non vie

Les sociétés pratiquant les opérations d’assurance non vie ont réalisé au cours de l’exercice
2017 un montant de 7,92 milliards de produits financiers nets contre 6,67 milliards en 2016,
soit une hausse de 18,83%.

Ces produits financiers représentent 4,29% des émissions de primes nettes d’annulations de
2017 contre 3,80% en 2016.
Le graphique suivant présente la répartition par type de placement de ces produits financiers
entre 2016 et 2017 :
38

Le graphique montre que les produits financiers nets des assureurs non vie sont composés
en grande partie, comme au niveau des sociétés vie, par les revenus générés par les valeurs
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

mobilières. Ces produits financiers s’élèvent à 4,73 milliards en 2017, soit 59,68% de
l’ensemble des produits financiers nets, contre 61,40% en 2016.

Les immeubles ont généré 1,68 milliards de produits financiers, ce qui représente 21,15% des
produits financiers nets en 2017 contre 22,49% en 2016. Quant aux revenus générés par les
autres actifs, ils sont évalués à 1,52 milliards, soit 19,16% des produits financiers nets contre
16,11% pour l’exercice 2016.

II. COUVERTURE DES ENGAGEMENTS

Dans l’exercice de leurs activités, les compagnies d’assurance contractent un certain nombre
d’engagements dont il convient à tout moment d’en assurer la représentation par des actifs
ayant certaines caractéristiques.

Aux termes de l’article 334 du code des assurances, les engagements réglementés dont les
entreprises d’assurance doivent, à tout moment, être en mesure de justifier l’évaluation sont
les suivants :
❖ les provisions techniques suffisantes pour le règlement intégral de leurs engagements
envers les assurés et bénéficiaires de contrats ;
❖ les postes du passif correspondant aux autres créances privilégiées (Etat, personnel);
❖ les dépôts de garantie des agents, des assurés et des tiers, s’il y a lieu ;
❖ les provisions de prévoyance en faveur des employés et agents destinées à faire face aux
engagements pris par l’entreprise envers son personnel.

Par ailleurs, l’article 335 du code des assurances précise que les engagements réglementés
doivent être représentés par des actifs équivalents localisés dans le pays où les risques ont été
souscrits. Toutefois, dans la limite de 50%, ces actifs peuvent être localisés dans d’autres Etats
membres de la CIMA autres que celui où les risques ont été souscrits. Dans tous les cas, ces
placements doivent être sûrs, liquides, rentables et congruents.

Au 31 décembre 2017, la structure des engagements règlementés et des actifs admis se


présente selon le tableau suivant :
Sociétés Vie Sociétés Non vie Ensemble

Provisions pour risques en cours 7 877 16 511 24 388

Provisions pour sinistres à payer 28 044 142 488 170 532

Provisions mathématiques 474 716 405 475 122

Autres provisions techniques 23 259 2 144 25 403

Autres engagements réglementés 16 912 31 507 48 419

TOTAL DES ENGAGEMENTS REGLEMENTES 550 808 193 055 743 863

Valeurs mobilières 261 830 76 357 338 187 39


- Dont valeurs d’Etat 106 502 30 505 137 007

Droits réels immobiliers 73 888 33 821 107 708

Prêts 36 874 4 316 41 190

Dépôts en banques 177 915 56 293 234 209

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Sous total 1 : Ensemble des valeurs mobilières
550 507 170 787 721 294
et immobilières assimilées

Arriérés de primes admis 983 1 377 2 360

Autres actifs 16 304 17 131 33 436

Sous total 2 : Ensemble des autres actifs


17 288 18 508 35 796
admis en représentation

TOTAL DES ACTIFS ADMIS EN REPRESENTA-


567 795 189 295 757 090
TION

Excédent (+), Déficit (-) 16 987 -3 760 13 227

Taux de couverture 103,08% 98,05% 101,78%


Montants en millions de FCFA

Les engagements réglementés de l’ensemble des sociétés d’assurance du marché ivoirien se


chiffrent à 743,86 milliards en 2017 contre un montant de 669,01 milliards, en augmentation
de 74,86 milliards (11,19%) par rapport à l’exercice 2016.

Les provisions mathématiques des sociétés vie représentent 63,87% des engagements pris
par les assureurs. Cette grande part des sociétés vie dans les engagements provient de la
nature même des contrats vie qui sont gérés sur de longues périodes et qui nécessitent des
provisionnements adéquats. Les provisions pour sinistres à payer s’élèvent à 170,53 milliards
(22,93%).

Les actifs représentant ces engagements réglementés sont essentiellement composés de valeurs
mobilières, de droits réels immobiliers, de prêts admis et des dépôts en banques conformément
au graphique suivant :
40
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Les valeurs mobilières constituent 44,67% des actifs admis en 2017. Entre 2016 et 2017, elles
ont augmenté de 8,11% pour se chiffrer à 338,19 milliards, dont 261,83 milliards (77,42%)
pour les sociétés vie et 76,36 milliards (22,58%) pour les sociétés non vie.

Les valeurs d’Etat quant à elles représentent 40,51% de l’ensemble des valeurs mobilières et
18,10% des actifs admis en représentation, avec un montant estimé à 137,01 milliards.

Par ailleurs, en 2017, les compagnies d’assurance ont répondu aux emprunts obligataires du
Trésor Public de Côte d’Ivoire à hauteur de 38,23 milliards sur un total de 501,34 milliards,
soit une part de 7,64%.

Les dépôts en banques, le deuxième poste le plus important après les valeurs mobilières,
représentent 30,94% contre 30,15% en 2016. Le montant de ces dépôts est passé de 208,27
milliards en 2016 à 234,21 milliards en 2017.

Les droits réels immobiliers s’élèvent à 107,71 milliards et représentent 14,23% des actifs
admis en couverture. Le montant n’a pas réellement changé puisqu’il était de 107,03 milliards
en 2016.
Les autres actifs admis en représentation des engagements règlementés ne constituent que
4,73% des actifs admis.

Les sociétés vie dans l’ensemble présentent un taux de couverture global de 103,08% en 2017
contre 103,2% en 2016.

Les sociétés non vie ont enregistré un déficit global de couverture de 1,95%. En effet, les actifs
admis représentent 98,05% des engagements contre 102,90% en 2016.

Malgré ce déficit, le marché dégage un excédent de couverture de 13,23 milliards, soit un


taux de couverture de 101,78%. Cet excédent est largement en baisse (-39,52%), puisqu’il
était de 21,87 milliards en 2016, avec un taux de couverture de 103,10%.

La situation par branche d’activités se présente comme suit :


Couverture ER Sociétés Vie Sociétés non vie Total %
<100% 3 8 11 32,35
[100% ; 110% [ 7 4 11 32,35
>110% 2 10 12 35,30
Total 12 22 34 100,00

Le tableau montre que onze (11) sociétés d’assurance, dont trois (03) en vie et huit (08) en non
vie, soit 32,35%, ne couvrent pas leurs engagements réglementés.

Vingt-trois (23) sociétés dont neuf (09) en vie et quatorze (14) en non vie, soit 67,65% des 41
sociétés du marché, dégagent un excédent de couverture de leurs engagements réglementés.

Ces taux de couverture ci-dessus pourraient baisser en appliquant de façon stricte les
dispositions des articles 335-2 et 335-4 du Code CIMA relatives aux règles de limitation et de
dispersion des actifs.

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


III. MARGE DE SOLVABILITÉ

Toute société d’assurance doit justifier de l’existence d’une marge de solvabilité suffisante,
relative à l’ensemble de ses activités (Article 337 du code CIMA). Il s’agit de s’assurer que
chaque société d’assurance dispose de fonds propres suffisants pour soutenir ses activités et
faire face à ses engagements.

La marge de solvabilité des sociétés d’assurance est constituée essentiellement par leurs fonds
fonds propres.

Le dispositif réglementaire dans la zone CIMA repose sur une comparaison entre les éléments
constitutifs de la marge de solvabilité et un montant minimal lié au volume d’activités ou aux
engagements pris.
Le tableau suivant résume la situation de la marge de solvabilité des sociétés d’assurances du
marché ivoirien au 31 décembre 2017 :

Libellés Sociétés vie Sociétés non vie Marché


Marge disponible 32 440,45 90 607,76 123 048,22
Marge minimale 22 819,77 22 819,77 45 639,54

Surplus (+) /Déficit (-) de marge 9 620,68 67 787,99 77 408,67

Montants en millions de F CFA

Les sociétés Vie ont dégagé une marge de solvabilité de 32,44 milliards en 2017 ; le montant
minimal de la marge étant de 22,82 milliards, soit un excédent de 9,62 milliards. Ce surplus
étant de 14,33 milliards en 2016, il en résulte une baisse considérable de 32,87%.

Quant à l’assurance non Vie, en 2017, le montant de la marge de solvabilité s’élève à 90,61
milliards ; la marge minimum étant de 22,82 milliards, soit un excédent de 67,79 milliards.
Par rapport à l’exercice 2016, le marché non vie a eu une forte croissance d’excédent de
marge de 63,63%.
En résumé, le marché ivoirien enregistre un excédent global de marge de solvabilité de 77,41
milliards contre 55,76 milliards en 2016, soit une progression de 38,83%.
Le tableau suivant présente la situation de marge de solvabilité dans les deux branches
d’activités :

Marge de solvabilité Sociétés vie Sociétés non vie Total %


[-4 Mds ; 0 Mds [ 2 4 6 17,65
[0 Mds ; 5 Mds] 9 14 23 67,65
> 5 Mds 1 4 5 14,71
Total 12 22 34 100,00

42 Le tableau montre que 17,65% des sociétés d’assurances ont des marges déficitaires allant
jusqu’à quatre (4) milliards ; cette situation préoccupante concerne deux (2) sociétés vie et
quatre (4) sociétés non vie.

Vingt-huit (28) sociétés dégagent des excédents de marge dont cinq (5) ayant des marges de
plus de cinq (5) milliards.

IV. TRÉSORERIE
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

En plus des exigences présentées plus haut, les sociétés d’assurance doivent, à tout moment,
justifier d’un minimum légal de trésorerie afin de faire face aux règlements des sinistres.

Sont admis pour un montant minimal de 10 % et dans la limite de 40 % du montant total des
engagements réglementés, les comptes ouverts dans un établissement situé dans l’Etat sur le
territoire duquel les contrats ont été souscrits (Article 335-1 du code CIMA).

Pour les compagnies d’assurance, le niveau de trésorerie, encore appelé ratio moyen de
trésorerie doit être compris entre 10 % et 35 % des engagements réglementés pour les sociétés
vie et entre 10 % et 40 % des engagements réglementés pour les sociétés non vie.

Le tableau suivant présente les ratios moyens de trésorerie des compagnies d’assurances du
marché au 31 décembre 2017 :

Libellé Sociétés vie Sociétés non vie Marché


Engagements réglementés 550 807,86 193 055,00 743 862,86
Dépôts en banque 177 915,49 56 293,41 234 208,89
Ratio de trésorerie 32,30% 29,16% 31,49%
Montants en millions de F CFA

Le tableau montre que le ratio moyen de trésorerie du marché est de 31,49%. Pour les sociétés
vie, ce ratio est de 32,30% alors qu’il est de 29,16% pour les compagnies non vie. Ces ratios
n’ont pas connu d’évolution de 2016 à 2017. En fin d’exercice 2016, ces ratios étaient de 33%
pour le marché vie et 26% pour le marché non vie.

Globalement, ces ratios vie et non vie sont conformes à la réglementation des assurances.

Toutefois, les statistiques des sociétés présentent des disparités non négligeables.
Ratio moyen de trésorerie Sociétés vie Sociétés non vie Marché %
[0 ; 10 [ 1 3 4 11,76
[10 ; 40 [ 7 10 17 50,00
[40 ; et plus [ 4 9 13 38,24
Total 12 22 34 100,00

L’examen des situations individuelles montre que quatre (4) sociétés, soit 11,76%, n’ont pas
la trésorerie minimale. Trente (30) sociétés, soit 88,24%, disposent de la trésorerie minimale ;
parmi ces sociétés, treize (13) ont une trésorerie au-delà des plafonds légaux.
43

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


CONCLUSION

45
Au cours de l’exercice 2017, le marché des assurances a connu quelques
activités majeures comme la journée de l’assurance et le salon africain de
l’assurance.

Deux (2) nouvelles sociétés d’assurances ont fait leur entrée tandis que
l’agrément a été retiré à une société. Ce sont trente-quatre (34) sociétés
d’assurances qui ont réalisé un chiffre d’affaires de 335,22 milliards contre

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


308,19 milliards en 2016, soit une croissance de 8,77%. La part des sociétés
vie est de 45% tandis que celle des sociétés non vie s’élève à 55%.

Les prestations fournies aux consommateurs par les sociétés non vie s’élèvent
à 76,35 milliards et les prestations échues des sociétés vie à 97,15 milliards.

Au 31 décembre 2017, le secteur détenait comme placements dans l’économie


ivoirienne :
❖ 338,19 milliards de valeurs mobilières dont 137,00 milliards de valeurs
d’Etat ;
❖ 107,71 milliards de droits réels immobiliers ;
❖ 234,21 milliards de dépôts dans les banques ;

En outre, les compagnies d’assurances emploient environ 3000 salariés


représentant une masse salariale de plus de 24,80 milliards ; le montant des
impôts et taxes s’élèvent à plus de 6,21 milliards.

Les chiffres ci-dessus montrent un marché en plein essor. Malgré cette évolution
significative, le taux de pénétration de moins de 2% reste faible. Des efforts
doivent être faits en matière de respect des dispositions tarifaires, de lutte contre
la fraude sur les attestations automobiles et de règlement diligent des sinistres.
ANNEXES

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


47
TABLEAU 1: SYNTHÈSE DES DONNÉES DU MARCHE IVOIRIEN
(Evolution de 2013 à 2017, montant en millions de FCFA)

Postes 2013 2014 2015 2016 2017

Branches IARD 133 424 139 861 161 843 175 414 184 737
Emissions de primes nettes
Branches Vie 104 548 111 346 119 876 132 774 150 486
(Chiffre d’Affaires)
Total 237 972 251 207 281 719 308 188 335 223

Branches IARD 5 885 7 002 7 208 6 669 7 925


Produits financiers nets (1) Branches Vie 14 847 17 999 24 119 16 681 24 428
Total 20 732 25 000 31 327 23 350 32 352
49
Branches IARD 4 962 5 585 5 757 4 746 6 062
Commissions reçues Branches Vie 260 539 723 628 889
Total 5 222 6 124 6 480 5 374 6 951

Sinistres payés IARD 51 009 75 552 74 864 73 949 79 702


Prestations IARD (2) 54 514 73 101 72 668 70 305 76 347
Prestations Prestations échues Vie (3) 64 026 74 184 80 773 94 318 97 157

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


dont Rachats 38 626 36 291 42 759 53 404 51 133
Total [(2)+(3)] 208 176 259 128 271 064 291 975 304 339

Branches IARD 35 565 40 699 45 314 45 100 48 703


Primes cédées aux Réass. Branches Vie 3 861 4 490 4 258 4 748 7 069
Total 39 427 45 190 49 572 49 848 55 772

Branches IARD 33 344 38 560 38 614 37 459 45 420


Autres charges nettes (4)
Branches Vie 17 703 21 405 23 553 24 017 25 168
Total 51 047 59 965 62 167 61 476 70 588

Branches IARD 17 542 20 804 23 079 26 640 26 512


Commissions servies Branches Vie 6 178 7 512 8 135 8 658 9 621
Total 23 720 28 316 31 214 35 298 36 132

PREC (Branches IARD) 8 680 11 576 12 001 20 095 16 511


PSAP (Branches IARD) 115 048 130 380 118 638 122 552 142 488
Engagements réglementés Prov. Math. (Branches Vie) 335 456 362 986 393 746 440 034 474 716
Autres engagements (5)
36 345 77 746 87 370 96 102 110 148
Total 495 529 582 688 611 755 678 783 743 863

Valeurs mobilières 186 022 261 898 267 211 307 464 338 187
Droits réels immobiliers* 82 681 98 171 90 767 102 991 107 708
Placements cumulés (6)
Dépôts dans les banques 153 310 181 221 200 211 242 400 234 209
Total 422 013 541 290 558 190 652 855 680 104

Branches IARD 18 18 17 19 20
Nombre de sociétés (7) Branches Vie 11 11 10 12 12
Total 29 29 27 31 32

(1) Montant des produits financiers nets de charges des placements diminué pour les sociétés vie du montant des intérts servis à la
provision pour participation aux excédents et des intérts crédités aux provisions mathématiques nettes de cession
(2) Sinistres payés nets de recours
(3) Ensemble des prestations échues
(4) Montant des «autres charges» inscrit au compte d’exploitation générale diminué du montant des produits accessoires et des travaux
faits par les entreprises pour elles-mmes
(5) Outre les «Autres engagements» des sociétés Vie et IARD, dans cette rubrique nous mettons également les PREC et les PSAP des
sociétés Vie, les provisions mathématiques des sociétés IARD d’une part et d’autre part les autres provisions techniques des sociétés Vie
et IARD
(6) Hors prêts (garantis, hypothécaires et autres)
(7) Il s’agit des sociétés ayant produit leurs chiffres; le nombre de sociétés ne tient pas compte de celles qui n’ont pas clôturé leur premier
exercice social au 31 décembre de l’année d’inventaire.
50
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR GROUPE DE SOCIÉTES

2012 2013 2014 2015 2016 2017


Sociétés ou Groupe Chiffre Part en Chiffre Part en Chiffre Part en Chiffre Part en Chiffre Part en Chiffre Part en
d’affaires % d’affaires % d’affaires % d’affaires % d’affaires % d’affaires %
Groupe SAHAM
SAHAM VIE 15 933 027 561 6,70% 19 243 951 026 7,66% 16 055 190 755 6,39% 18 010 725 415 6,39% 20 690 561 658 6,71% 23 510 880 688 7,01%
SAHAM S.A 28 160 259 555 11,83% 33 764 695 866 13,44% 39 602 267 644 15,76% 45 102 521 403 16,01% 51 182 443 280 16,61% 52 485 539 791 15,66%
S/TOTAL 44 093 287 116 21,01% 53 008 646 892 22,28% 55 657 458 399 22,16% 63 113 246 818 22,40% 71 873 004 938 23,32% 75 996 420 479 22,67%
Groupe NSIA
NSIA VIE 15 807 641 459 6,64% 18 385 616 890 7,73% 19 482 853 885 7,76% 21 548 200 117 7,65% 26 097 995 332 8,47% 28 853 110 959 8,61%
NSIA Côte d’Ivoire 13 588 368 557 5,71% 16 732 859 142 7,03% 19 200 376 587 7,64% 19 366 003 246 6,87% 18 011 388 718 5,84% 16 090 882 482 4,80%
S/TOTAL 29 396 010 016 14,01% 35 118 476 032 14,76% 38 683 230 472 15,40% 40 914 203 363 14,52% 44 109 384 050 14,31% 44 943 993 441 13,41%
Groupe SUNU
AAA VIE 1 065 266 257 0,45% 1 124 767 589 0,47% 1 213 833 289 0,48% 1 300 247 993 0,46% 770 449 314 0,25% 1 249 381 451 0,37%
SUNU VIE 10 476 887 066 4,40% 12 443 381 792 38,08% 14 132 347 583 5,63% 39 446 959 575 14,00% 43 678 317 342 14,17% 48 742 936 274 14,54%
UA VIE 22 059 630 845 9,27% 20 867 109 288 8,77% 24 631 181 495 9,81% 0 0,00% 0 0,00% 0
SUNU IARD 10 034 863 140 4,22% 10 173 895 955 4,28% 8 607 487 676 3,43% 11 110 679 802 3,94% 15 791 988 447 5,12% 18 086 300 117 5,40%
S/TOTAL 43 636 647 308 20,79% 44 609 154 624 18,75% 48 584 850 043 19,34% 51 857 887 370 18,41% 60 240 755 103 19,55% 68 078 617 842 20,31%
Groupe ALLIANZ
ALLIANZ VIE 13 026 436 416 5,47% 14 550 520 015 6,11% 15 617 267 159 6,22% 17 114 460 810 6,08% 18 725 340 837 6,08% 20 857 324 960 6,22%
ALLIANZ Côte
14 192 057 506 5,96% 15 705 690 344 6,60% 17 068 781 341 6,79% 19 339 768 853 6,86% 19 354 211 749 6,28% 18 982 425 590 5,66%
d’Ivoire
S/TOTAL 27 218 493 922 12,97% 30 256 210 359 12,71% 32 686 048 500 13,01% 36 454 229 663 12,94% 38 079 552 586 12,36% 39 839 750 550 11,88%
Groupe LOYALE
LOYALE VIE 6 582 893 760 2,77% 7 777 539 193 3,10% 9 001 585 662 3,58% 10 134 707 538 3,60% 9 074 636 540 2,94% 9 016 268 559 2,69%
LA LOYALE
6 420 084 252 2,70% 6 187 781 813 2,46% 4 912 003 211 1,96% 4 186 780 395 1,49% 1 747 092 250 0,57% 1 193 719 976 0,36%
Assurances
S/TOTAL 13 002 978 012 6,20% 13 965 321 006 5,87% 13 913 588 873 5,54% 14 321 487 933 5,08% 10 821 728 790 3,51% 10 209 988 535 3,05%
Groupe AXA
AXA Assurances 8 037 774 457 3,83% 9 896 157 997 4,16% 12 727 424 485 5,07% 13 838 663 548 4,91% 15 747 347 965 5,11% 17 092 196 496 5,10%
AXA VIE 5 246 947 0,00% 42 481 488 0,01%
S/TOTAL 15 752 594 912 5,11% 17 134 677 984 5,11%
Groupe SIDAM
SOMAVIE 2 812 615 155 1,18% 3 169 855 194 1,33% 3 188 921 903 1,27% 2 724 668 893 0,97% 2 498 941 329 0,81% 2 204 229 084 0,66%
SIDAM 4 708 476 952 1,98% 5 056 517 395 2,12% 6 126 390 347 2,44% 6 329 924 982 2,25% 6 741 362 427 2,19% 5 016 521 391 1,50%
SIDAM SA 586 403 398 0,17%
S/TOTAL 7 521 092 107 3,58% 8 226 372 589 3,46% 9 315 312 250 3,71% 9 054 593 875 3,21% 9 240 303 756 3,00% 7 807 153 873 2,33%
Groupe ATLANTIQUE
ATLANTIQUE VIE 1 602 240 214 0,67% 2 364 992 975 0,99% 2 635 134 242 1,05% 3 215 215 485 1,14% 4 032 225 902 1,31% 4 970 173 346 1,48%
ATLANTIQUE IARD 2 884 920 640 1,21% 4 297 285 257 1,81% 6 083 474 879 2,42% 8 246 581 712 2,93% 10 150 114 675 3,29% 11 451 224 404 3,42%
S/TOTAL 4 487 160 854 2,14% 6 662 278 232 2,80% 8 718 609 121 3,47% 11 461 797 197 4,07% 14 182 340 577 4,60% 16 421 397 750 4,90%
Groupe CEA
SAAR VIE 189 520 772 0,08% 250 034 860 0,11% 349 653 321 0,14% 292 439 480 0,10% 498 422 701 0,16% 594 635 126 0,18%
SAAR IARD 2 711 538 552 1,14% 3 300 138 042 1,39% 1 889 996 431 0,75% 1 297 046 091 0,42% 2 702 658 070 0,81%
S/TOTAL 2 901 059 324 1,38% 3 550 172 902 1,49% 2 239 649 752 0,89% 292 439 480 0,10% 1 795 468 792 0,58% 3 297 293 196 0,98%
Groupe WAFA
WAFA VIE 0 0,00% 3 169 137 571 0,95%
WAFA IARD 3 665 050 0,00% 2 227 272 020 0,66%
S/TOTAL 3 665 050 0,00% 5 396 409 591 1,61%
AUTRE
GNA 3 295 326 534 1,38% 3 524 373 684 1,48% 4 764 035 895 1,90% 6 609 471 652 2,35% 4 529 574 890 1,47% 3 926 256 977 1,17%
BENEFICIAL 3 904 380 267 1,64% 4 370 099 265 1,84% 5 038 228 532 2,01% 6 088 687 012 2,16% 6 701 830 941 2,17% 7 275 429 968 2,17%
MATCA 3 654 942 939 1,54% 3 858 393 788 1,62% 4 216 499 270 1,68% 4 596 600 749 1,63% 5 019 819 710 1,63% 5 815 867 125 1,73%
FEDAS-CI 2 764 638 359 1,16% 4 273 586 448 1,80% 3 423 125 895 1,36% 2 673 566 087 0,95% 2 026 735 877 0,66% 1 178 895 387 0,35%
AMSA 2 963 431 725 1,25% 3 221 450 232 1,35% 4 092 200 268 1,63% 3 700 834 128 1,31% 3 864 292 391 1,25% 4 254 540 888 1,27%
SAFA 2 362 034 559 0,99% 2 422 943 076 1,02% -3 820 539 677 -1,52% 2 516 065 493 0,89% 2 817 970 356 0,91% 3 643 074 859 1,09%
TSA 4 165 418 642 1,75% 4 286 340 127 1,80% 2 925 410 181 1,16% 3 870 128 111 1,37% 5 138 810 395 1,67% 3 933 132 295 1,17%
SERENITY 2 236 490 914 0,94% 2 596 029 294 1,09% 4 141 270 009 1,65% 5 057 033 722 1,80% 4 077 342 548 1,32% 3 776 867 777 1,13%
ATLAS Assurances 2 206 733 006 0,93% 2 338 976 153 0,98% 2 379 456 155 0,95% 3 412 219 043 1,21% 4 771 205 316 1,55% 4 619 782 733 1,38%
SONAM 2 006 442 673 0,84% 1 786 575 208 0,75% 1 521 270 379 0,61% 1 886 315 603 0,67% 3 141 529 746 1,02% 4 248 797 419 1,27%
COMAR 125 799 938 0,04%
ATLANTA 113 266 615 0,03%
STANE ASSURANCES 3 185 174 812 0,95%
S/TOTAL 29 559 839 618 14,09% 32 678 767 275 13,73% 28 680 956 907 11,42% 40 410 921 600 14,34% 42 089 112 171 13,66% 46 096 886 793 13,75%
CHIFFRE D’AFFAIRES 209 854 342 734 100,00% 237 971 557 908 100,00% 251 207 128 802 100,00% 281 719 470 847 100,00% 308 187 910 724 100,00% 335 222 590 033 100,00%

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


51
SOCIÉTES IARD(1)

Evolution des principaux postes par branche de 2012 à 2017

1. CHIFFRES D’AFFAIRES
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 32 747 35 198 38 748 45 053 47 913 54 456 13,66 29,48
RC Auto 21 406 24 453 21 393 27 385 31 137 33 363 7,15 18,06
Aut. Risques Auto 18 634 22 545 23 258 26 664 31 181 30 977 -0,66 16,77
52 Incendie, Aut. Risq. Dom. 21 583 23 777 24 727 30 432 31 432 34 118 8,55 18,47
RC Générale 3 585 4 195 4 594 5 170 6 330 6 031 -4,72 3,26
Transports aériens 1 459 2 301 2 375 2 479 2 899 2 857 -1,43 1,55
Transports maritimes 4 710 6 032 6 784 8 646 7 593 6 942 -8,57 3,76
Autres transports 5 468 6 082 6 969 6 935 6 999 7 493 7,06 4,06
Aut. Risq. Directs. Dom. 4 354 6 101 7 985 6 925 8 279 8 354 0,90 4,52
Acceptations 2 446 2 739 3 026 2 153 1 652 147 -91,09 0,08
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

116
Total général 133 424 139 861 161 843 175 414 184 737 5,31 100,00
394
Evolution (%) - 14,63 4,82 15,72 8,39 5,31

2. PRODUITS FINANCIERS NETS PAR BRANCHE


Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 558 297 1 077 816 852 993 16,51 12,53
RC Auto 1 726 1 242 1 468 2 076 1 984 2 306 16,20 29,10
Aut. Risques Auto 1 467 1 053 1 097 1 035 1 045 1 165 11,52 14,70
Incendie, Aut. Risq. Dom. 990 2 319 1 967 1 378 1 036 1 868 80,25 23,57
RC Générale 743 683 531 581 910 914 0,41 11,53
Transports aériens 37 34 31 460 7 8 18,99 0,10
Transports maritimes 164 76 281 124 126 243 92,71 3,07
Autres transports 40 142 229 500 341 258 -24,34 3,25
Aut. Risq. Directs. Dom. -24 233 233 215 331 159 -51,97 2,00
Acceptations 84 -47 47 22 37 11 -69,35 0,14
Total général 5 785 6 032 6 962 7 208 6 669 7 925 18,83 100,00
Evolution (%) - 4,28 15,40 3,53 -7,47 18,83
Pdts fin. Nets / Primes (%) 4,97 4,52 4,98 4,45 3,80 4,29

3. PRODUITS FINANCIERS NETS PAR TYPE D’ACTIFS


Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Sur Titres 4 566 4 885 5 181 438 440 6 304 13,33 79,51%
Sur Immeubles 1 826 1 861 1 904 1 115 1 004 1 197 0,19 15,10%
Sur autres actifs -5 -713 -83 2 215 2 387 428 -0,82 5,39%
Total 6 387 6 033 7 002 3 768 3 831 7 928 1,07 100,00%
Evolution (%) 4,17 -5,54 16,05 -46,18 1,67 106,94
Pdts fin. Nets / Primes (%) 3,92 4,52 5,01 2,33 2,18 4,29

Les Produits financiers nets s’entendent les Produits de placement (compte 80) diminués des charges de placement (compte 80)
4. COMMISSIONS REÇUES DES RÉASSUREURS
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 167 232 231 236 177 240 35,64 3,97%
RC Auto 153 140 72 84 146 193 32,15 3,18%
Aut. Risques Auto 207 215 85 66 110 88 -20,15 1,45%
Incendie, Aut. Risq. Dom. 1 925 2 200 2 499 3 073 2 687 3 274 21,86 54,01%
RC Générale 151 260 254 274 344 387 12,66 6,39%
Transports aériens 245 389 341 279 326 310 -4,95 5,11%
Transports maritimes 671 549 418 678 149 368 147,64 6,08%
Autres transports 193 172 348 300 283 279 -1,53 4,60% 53
Aut. Risq. Directs. Dom. 536 863 852 890 665 1 102 65,66 18,18%
Acceptations -74 -58 485 -123 -141 -179 27,30 -2,96%
Total général 4 175 4 962 5 585 5 757 4 746 6 062 27,73 100,00%
Evolution (%) - 18,85 12,57 3,08 -17,56 27,73
Cions Réas./P. cédées (%) 9,21 13,19 13,72 12,71 10,52 3,28

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


5. PRESTATIONS
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 23 836 28 120 28 953 31 289 31 912 37 283 16,83 48,83%
RC Auto 8 018 6 409 6 930 6 283 7 375 8 693 17,87 11,39%
Aut. Risques Auto 5 326 8 257 7 698 12 178 12 394 13 801 11,35 18,08%
Incendie, Aut. Risq. Dom. 8 459 8 260 21 447 12 819 10 023 8 461 -15,58 11,08%
RC Générale 1 061 947 1 627 2 137 2 142 2 479 15,75 3,25%
Transports aériens -2 160 -60 5 49 534 980,99 0,70%
Transports maritimes 745 1 610 2 333 3 957 2 939 905 -69,20 1,19%
Autres transports 125 356 457 634 1 387 612 -55,86 0,80%
Aut. Risq. Directs. Dom. 271 793 2 358 1 181 1 956 3 409 74,29 4,46%
Acceptations 198 1 610 1 357 2 184 129 170 31,87 0,22%
Total général 47 839 54 912 73 101 72 668 70 305 76 347 8,59 100,00%
Evolution (%) - 14,79 33,12 -0,59 -3,25 8,59
Prestations / Primes (%) 41,10 41,16 52,27 44,90 40,08 41,33

6. PRIMES CÉDÉES AUX RÉASSUREURS


Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 1 871 1 085 1 671 1 871 1 799 2 155 19,82 4,43
RC Auto 2 164 1 564 2 130 2 164 1 999 1 938 -3,02 3,98
Aut. Risques Auto 938 1 051 1 336 938 2 042 2 249 10,16 4,62
Incendie, Aut. Risq. Dom. 23 692 19 105 17 086 23 692 23 277 25 978 11,60 53,34
RC Générale 1 821 1 802 1 674 1 821 2 151 1 907 -11,33 3,92
Transports aériens 2 362 2 057 2 261 2 362 2 778 2 741 -1,34 5,63
Transports maritimes 6 435 4 929 3 316 6 435 5 858 6 337 8,18 13,01
Autres transports 1 777 1 141 3 912 1 777 1 141 1 085 -4,92 2,23
Aut. Risq. Directs. Dom. 4 255 4 875 5 369 4 255 4 055 4 312 6,33 8,85
Acceptations - 26 1 946 - - -
Total général 45 314 37 609 40 699 45 314 45 100 48 703 7,99 100,00
Evolution (%) - -17,00 8,22 11,34 -0,47 7,99
Cessions / Primes
38,93 28,19 29,10 28,00 25,71 26,36
émises(%)
7. PROVISION POUR SINISTRES À PAYER (PSAP)
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 3 409 3 965 3 575 4 926 5 829 7 712 32,29 5,34
RC Auto 30 436 32 705 43 506 46 671 46 445 46 923 1,03 32,51
Aut. Risques Auto 18 241 17 308 23 659 18 148 18 590 16 430 -11,62 11,38
Incendie, Aut. Risq. Dom. 20 924 48 412 32 347 25 840 23 554 42 713 81,34 29,60
RC Générale 11 745 12 607 14 490 18 572 16 549 13 675 -17,37 9,48
Transports aériens 520 668 332 480 966 362 -62,51 0,25
Transports maritimes 2 823 3 023 4 065 4 888 4 060 3 423 -15,69 2,37
54 Autres transports 2 438 2 265 2 405 3 363 2 706 3 150 16,38 2,18
Aut. Risq. Directs. Dom. 4 527 4 412 4 268 8 152 9 720 9 155 -5,82 6,34
Acceptations 2 709 3 078 2 353 2 689 632 773 22,30 0,54
Total général 95 063 125 368 128 645 133 730 129 051 144 314 11,83 100,00
Evolution (%) - 31,88 2,61 3,95 -3,50 11,83
PSAP/Primes émises (%) 81,67 93,96 91,98 82,63 73,57 78,12
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

8. PROVISION POUR RISQUES EN COURS (PREC)


Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 703 637 932 1 642 1 648 2 286 38,72 14,05
RC Auto 2 589 2 830 2 985 3 805 4 188 4 354 3,96 26,76
Aut. Risques Auto 2 092 2 077 1 890 2 654 2 588 2 798 8,12 17,20
Incendie, Aut. Risq. Dom. 1 371 1 689 2 231 2 008 3 502 3 523 0,60 21,65
RC Générale 405 505 632 522 647 665 2,70 4,08
Transports aériens 91 94 197 250 301 343 13,95 2,11
Transports maritimes 123 111 101 165 174 197 13,53 1,21
Autres transports 72 108 39 137 241 252 4,49 1,55
Aut. Risq. Directs. Dom. 981 233 1 259 1 684 1 785 1 851 3,72 11,38
Acceptations 1 057 1 305 461 365 355 2 -99,37 0,01
Total général 9 483 9 589 10 727 13 230 15 428 16 270 5,46 100,00
Evolution (%) - 1,12 11,87 23,34 16,61 5,46
PREC / Emissions (%) 8,15 7,19 7,67 8,17 8,80 8,81

9. COMMISSIONS SERVIES AUX INTERMÉDIAIRES


Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 5 008 6 301 6 868 7 192 8 012 8 497 0,06 32,05
RC Auto 2 543 2 862 2 752 4 202 3 555 3 921 0,10 14,79
Aut. Risques Auto 2 596 3 210 4 079 3 232 5 054 5 175 0,02 19,52
Incendie, Aut. Risq. Dom. 2 808 2 648 3 189 3 788 3 528 4 197 0,19 15,83
RC Générale 669 689 847 898 1 075 1 015 -0,06 3,83
Transports aériens 129 193 186 193 177 197 0,11 0,74
Transports maritimes 883 1 013 991 1 602 1 518 1 410 -0,07 5,32
Autres transports 379 476 673 457 325 477 0,47 1,80
Aut. Risq. Directs. Dom. 400 535 671 1 003 410 1 604 2,91 6,05
Acceptations 235 309 549 512 2 986 19 -0,99 0,07
Total général 15 650 18 236 20 804 23 079 26 640 26 512 -0,00 100,00
Evolution (%) - 16,53 14,08 10,93 15,43 -0,48
Commissions / Primes (%) 13,45 13,67 14,87 14,26 15,19 14,35
10. AUTRES CHARGES(2) PAR BRANCHE
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Acc. Corpo. Maladie 8 141 6 766 9 772 8 440 8 777 11 867 0,35 26,13
RC Auto 10 018 11 204 11 744 11 708 10 743 9 955 -0,07 21,92
Aut. Risques Auto 7 183 6 814 7 640 6 814 10 641 10 112 -0,05 22,26
Incendie, Aut. Risq. Dom. 4 604 5 531 4 558 5 531 4 687 6 526 0,39 14,37
RC Générale 1 119 1 244 1 173 1 244 1 777 1 933 0,09 4,26
Transports aériens 12 159 76 65 114 99 -0,14 0,22
Transports maritimes 991 937 1 478 2 163 1 635 1 912 0,17 4,21
Autres transports 729 585 211 364 -3 959 411 -1,10 0,91 55
Aut. Risq. Directs. Dom. 1 214 1 315 1 864 2 214 2 998 2 591 -0,14 5,70
Acceptations -283 161 44 71 46 13 -0,72 0,03
Total général 33 729 34 716 38 560 38 614 37 459 45 420 0,21 100,00
Evolution (%) - 2,93 11,07 0,14 -2,99 21,25
Autres charges / Primes
28,98 26,02 27,57 23,86 21,35 0,01
(%)

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


11, AUTRES CHARGES(2) PAR POSTE
Variation Part en
2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % %
Frais de personnel 11 936 13 396 14 202 13 834 14 510 16 005 0,10 35,24
Impôts et taxes 2 970 3 149 3 446 3 567 3 780 4 189 0,11 9,22
Frais divers de gestion 13 991 14 266 15 272 16 593 16 187 19 163 0,18 42,19
Dot. aux amort. et
5 359 5 014 6 049 4 137 3 696 6 325 0,71 13,93
provisions
Total 34 257 35 824 38 969 38 131 38 173 45 682 0,20 100,58
Produits accessoires (3) 527 291 409 409 713 261 -0,63 13,93
Autres charges nettes 33 729 35 534 38 560 37 722 37 459 45 420 0,21 100,00
Evolution (%) - 5,35 8,52 -2,17 -0,70 21,25
Autres charges / Primes
28,98 26,63 27,57 23,31 21,35 24,59
(%)

(1) Autres charges (compte 80) diminuées des produits accessoires et des travaux faits par pour l’entreprise elle-mme (compte 80)
(2) Y compris TFSE, transports et déplacements
(3) A déduire : produits accessoires et travaux faits par les entreprises pour elles-mmes
SOCIÉTES VIE

1. CHIFFRE D’AFFAIRES
Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 23254 21568 26931 31784 28690 27249 32245 18,34 21,43
Collectives 6929 10477 12929 14254 15653 19552 19572 0,10 13,01
Complémentaires 45 8551 - 164 144 386 444 15,08 0,29
Capitalisation 49192 55375 63891 64304 74710 85322 97555 14,34 64,26
Acceptations 654 683 685 840 680 265 670 152,78 0,20

56
Total général 80074 96653 104436 111346 119876 132774 150486 13,34 100,00
Taux d’évolution en % - 20,70 8,05 6,62 7,66 10,76 13,34

2. Produits financiers nets : Répartition par branche


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 1446 1596 3597 490 2565 2408 2783 15,54 13,50
Collectives 347 125 538 432 825 718 830 15,60 4,03
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Complémentaires 444 444 - 1 1 - 1 - 0,00


Capitalisation 8028 9670 11265 10290 13642 13521 16963 25,46 82,31
Acceptations 3 - 16 30 26 33 33 0,20 0,16
Total général 10268 11835 15415 11243 17058 16681 20610 23,56 100,00
Taux d’évolution en % - 15,26 30,25 -27,06 51,72 -2,21 23,56
Pdts fin. Nets / Prime
12,82 12,24 14,76 10,10 14,23 12,56 13,70
(%)
Les produits financiers nets s’entendent produits des placements net des intérts crédités aux provisions mathématiques nets de cession

3. PRODUITS FINANCIERS NETS : RÉPARTITION PAR TYPE D’ACTIFS


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Titres 12056 4566 17012 13888 19664 19284 18046 -6,42 70,30
Immeubles 514 1826 1355 273 1629 1609 935 -41,89 3,64
Autres* 2971 9655 5101 3562 7062 7639 6689 -12,44 26,06
Produits financiers nets 15541 16047 23468 17723 28355 28532 25669 -10,03 100,00
Taux d’évolution en % - 3,26 46,25 -24,48 59,99 0,62 -10,03
Pdts fin. Nets / Prime
19,41 16,60 22,47 15,92 23,65 21,49 17,06
en %
Les produits financiers nets s’entendent produits des placements nets de charges diminués des intérts servis à la provision pour
paricipation aux excédents
* La rubrique «Autres» comprend les produits non afférents aux titres et immeubles de placement dimunués des charges de la mme
catégorie

3. COMMISSIONS REÇUES DES RÉASSUREURS


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 151 263 142 401 538 455 519 14,29 58,43
Collectives 21 231 119 135 181 173 370 113,30 41,57
Complémentaires - - - - - - - -
Capitalisation 261 0 - 3 4 - - -
Acceptations - - - - - - - -
Total général 433 494 261 539 723 628 889 41,61 100,00
Taux d’évolution en % 4,51 14,02 -47,09 106,18 34,26 -13,19 41,61
Cios Réass. / P. cédées
18,76 21,79 10,46 11,99 16,98 13,22 0,59
(%)
4. PROVISIONS MATHÉMATIQUES
Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Prov. Math. à clôture 288815 310075 340815 369892 405433 440034 486432 10,54
Rachats 25161 35065 39541 36291 42759 53404 51133 -4,25
Evolution des PM (%) - 7,36 9,91 8,53 9,61 8,53 10,54
Evolution des Rachats
- 39,36 12,77 -8,22 17,82 24,89 -4,25
(%)

5. AUTRES CHARGES NETTES : RÉPARTITION PAR BRANCHE

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017


Variation Part 57
en % en %
Grande branche 5041 5382 6581 7772 7710 6435 7688 19,46 30,55
Collectives 1488 2862 1881 2763 2320 2971 3483 17,21 13,84
Complémentaires 40 59 66 3 1 126 130 2,47 0,51
Capitalisation 8729 10173 10695 10863 13511 14484 13868 -4,25 55,10
Acceptations - - - 4 11 - - - -
Total général 15298 18475 19223 21405 23553 24017 25168 4,79 100,00

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Taux d’évolution en % - 20,77 4,05 11,35 10,03 1,97 4,79
Autres / Primes ( % ) 19,10 19,12 18,41 19,22 19,65 18,09 16,72

6. AUTRES CHARGES NETTES PAR POSTE DE DÉPENSE


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Frais de personnel 5329 6209 5495 6956 7026 8009 8794 9,80 35,52
Impôts et taxes 961 1251 2268 1460 1457 1748 2023 15,73 8,17
Frais divers de gestion (1) 6829 8955 8388 10091 10420 12064 11888 -1,45 48,02
Dot. aux amort. et
2459 2412 3419 3246 4184 2196 2397 9,17 9,68
provisions
Total 15578 18827 19570 21754 23087 24017 25103 4,52 101,40
Produits accessoires (2)
279 215 347 349 235 318 346 8,78 1,40
Autres charges nettes 15299 18612 19223 21405 22852 23699 24757 4,47 100,00
Taux d’évolution en % - 21,65 3,28 11,35 6,76 3,71 4,47
Autres / Primes ( % ) 19,11 19,26 18,41 19,22 19,06 17,85 16,45
Il faut entendre par autres charges, celles du compte 80 diminuées des produits accessoires et des travaux faits par l’entreprise pour
elle-mme.
(1)
Y compris, TFSE, transports et déplacements
(2)
A déduire : produits accessoires et travaux faits par les entreprises pour elles-mmes

7. PRESTATIONS ÉCHUES
Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 11925 13403 15560 17956 13294 15759 16669 5,77 17,16
Collectives 1977 5642 3747 4558 5503 6692 6571 -1,80 6,76
Complémentaires - - 44 -3 158 170 158 -7,06 0,16
Capitalisation 34982 47709 46202 50393 60472 70278 72576 3,27 74,70
Acceptations 499 775 1067 1280 1345 1418 1179 -16,87 1,21
Total général 48883 66754 65553 72903 80773 94318 97153 3,01 100,00
Taux d’évolution - 36,56 -1,80 11,21 10,79 16,77 3,01
Prestations / Primes 61,05 69,07 62,77 65,47 67,38 71,04 64,56
8. PRIMES CÉDÉES AUX RÉASSUREURS
Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 488 513 679 1548 1885 2208 1797 -18,64 25,41
Collectives 404 1061 983 1058 1260 1171 1872 59,88 26,48
Capitalisation 1203 692 835 1884 1112 1369 3401 148,34 48,11
Acceptations 213 - - - - - - - -
Total général 2308 2266 2497 4490 4258 4748 7069 48,88 100,00
Taux d’évolution - -1,86 10,23 79,80 -5,18 11,52 48,88
P. cédées / P. émises
2,88 2,34 2,39 4,03 3,55 3,58 4,70
58 en %

9. COMMISSIONS SERVIES AUX INTERMÉDIAIRES


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 1683 1552 1741 2526 2552 2139 2707 26,57 28,14
Collectives 1161 1757 2162 2494 2419 3142 3011 -4,17 31,30
Complémentaires 4 399 13 1 0 - 46 - 0,47
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Capitalisation 1333 3169 2251 2240 2709 3048 3482 14,23 36,20
Acceptations 287 - 275 251 456 287 374 30,37 3,89
Total général 4467 6876 6442 7512 8135 8617 9621 11,65 100,00
Taux d’évolution en % - 53,92 -6,31 16,61 8,30 5,91 11,65
Commissions / Primes
5,58 7,11 6,17 6,75 6,79 6,49 6,39
en %

10. PROVISIONS MATHÉMATIQUES


Variation Part
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
en % en %
Grande branche 61333 52518 68955 73681 69172 65729 77937 18,57 16,02
Collectives 2577 3879 8678 9024 12649 15722 15097 -3,97 3,10
Complémentaires - 21736 - 33 24 15 15 0,33 0,00
Capitalisation 231248 283425 262713 286131 285913 357802 392485 9,69 80,69
Acceptations 502 - 469 1022 1145 766 897 17,15 0,18
Total général 295659 361558 340815 369892 368903 440034 486432 10,54 100,00
Taux d’évolution en % - 22,29 -5,74 8,53 -0,27 19,28 10,54
Provision/ Primes (%) 369,23 374,08 326,34 332,20 307,74 331,42 323,24
ENGAGEMENTS REGLÉMENTÉS ET ACTIFS ADMIS EN REPRÉSENTATION
Montants en millions de francs CFA (1 euro = 655,957 FCFA)

Sociétés Vie 2013 2014 2015 2016 2017


Provisions pour risques en cours 2 165 3 483 7 346 13 784 7 877
Provisions pour sinistres à payer 13 066 19 459 22 906 25 642 28 044
Provisions mathématiques 332 806 362 986 393 746 444 023 474 716
Autres engagements réglementés 27 502 29 565 32 579 39 732 23 259
Total engagements réglementés 375 539 415 494 456 576 523 181 533 896
Valeurs mobilières
dont valeurs d’Etat
185 276
96 086
198 770
88 894
212 750
81 970
232 264
89 691
261 830
106 502
59
Droits réels immobiliers 53 946 53 449 50 976 53 794 73 888
Dépôts en banques 119 473 143 796 157 032 196 294 177 915
Arriérés de primes 9 647 10 845 9 316 9 105 5 837
dont admis en représentation 4 621 4 448 1 894 1 392 983
Autres actifs 29 871 29 597 37 711 44 997 53 178
Total actifs admis en représentation 393 187 430 060 460 363 528 741 567 795

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


Sociétés Non Vie 2013 2014 2015 2016 2017
Provisions pour risques en cours 10 330 11 576 12 001 20 095 16 511
Provisions pour sinistres à payer 126 677 130 380 118 638 122 552 142 488
Provisions mathématiques 2 - - - 405
Autres engagements réglementés 24 855 25 238 24 539 32 935 33 651
Total engagements réglementés 161 864 167 194 155 178 175 583 193 055
Valeurs mobilières 64 151 68 441 69 126 75 200 76 357
dont valeurs d’Etat 29 348 31 222 27 939 26 763 30 505
Droits réels immobiliers 39 550 37 319 37 082 49 196 33 821
Dépôts en banques 33 837 37 425 43 179 46 106 56 293
Arriérés de primes 19 648 13 661 13 661 21 166 25 201
dont admis en représentation 1 037 1 147 848 823 1 377
Autres actifs 18 198 13 918 13 842 5 114 21 447
Total actifs admis en représentation 156 773 158 250 164 077 176 439 189 295

Ensemble (Vie et Non Vie) 2013 2014 2015 2016 2017


Provisions pour risques en cours 12 495 15 059 19 347 33 879 24 388
Provisions pour sinistres à payer 139 743 149 839 141 544 148 194 170 532
Provisions mathématiques 332 808 362 986 393 746 444 023 475 122
Autres engagements réglementés 52 357 54 804 57 118 72 667 56 910
Total engagements réglementés 537 403 582 688 611 754 698 764 726 951
Valeurs mobilières 249 427 267 211 281 876 307 464 338 187
dont valeurs d’Etat 125 434 120 116 109 909 116 454 137 007
Droits réels immobiliers 93 496 90 767 88 058 102 991 107 708
Dépôts en banques 153 310 181 221 200 211 242 400 234 209
Arriérés de primes 29 295 24 506 22 977 30 271 31 038
dont admis en représentation 5 658 5 595 2 742 2 215 2 360
Autres actifs 48 069 43 515 51 553 50 111 74 625
Total actifs admis en représentation 549 960 588 310 624 440 705 181 757 090
ÉVOLUTION DES BILANS SYNTHÉTIQUES (2013 À 2017)

SOCIETES VIE
ACTIF 2013 2014 2015 2016 2017
Valeurs immobilisées 268 427 284 356 307 578 373 366 383 324
P. T. des Réassureurs 7 148 11 654 12 164 16 067 17 978
Créances / agents et assurés 9 647 10 845 9 316 9 589 4 010
Liquidités 75 338 88 155 92 630 115 471 112 953
Divers 78 115 85 553 95 753 98 515 93 141
Perte - - - - -
Total actif 438 675 480 564 517 441 613 007 611 407

60 PASSIF 2013 2014 2015 2016 2017


Fonds propres 33 577 35 512 39 044 44 610 36 395
Dettes à LMT 4 863 7 458 7 839 11 347 8 249
Provisions techniques 371 626 406 383 445 359 517 235 519 557
Autres dettes 21 386 22 665 20 680 25 764 30 374
Bénéfice 7 223 8 545 4 519 14 050 16 832
Total passif 438 675 480 564 517 441 613 007 611 407
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

SOCIETES NON VIE


ACTIF 2013 2014 2015 2016 2017
Valeurs immobilisées 112 895 129 305 132 857 130 469 157 029
P. T. des Réassureurs 52 530 40 540 42 085 35 509 41 309
Créances / agents et assurés 19 648 12 637 13 661 21 166 18 770
Liquidités 39 620 49 385 55 637 46 705 66 782
Divers 75 797 74 138 78 794 91 580 79 240
Perte - 9 207 - 2 919
Total actif 300 490 315 211 323 034 328 348 363 130

PASSIF 2013 2014 2015 2016 2017


Fonds propres 50 802 56 292 55 650 58 795 85 586
Dettes à LMT 43 022 35 217 41 981 32 438 41 922
Provisions techniques 126 199 133 687 130 654 132 624 140 843
Autres dettes 76 927 90 015 86 762 104 490 86 229
Bénéfice 3 540 - 7 987 - 8 551
Total passif 300 490 315 211 323 034 328 348 363 130

VIE ET NON VIE


ACTIF 2013 2014 2015 2016 2017
Valeurs immobilisées 381 322 413 661 440 435 503 835 540 353
P. T. des Réassureurs 59 678 52 194 54 249 51 575 59 288
Créances / agents et assurés 29 295 23 482 22 977 30 755 22 780
Liquidités 114 958 137 540 148 267 162 176 179 736
Divers 153 912 159 691 174 547 190 094 172 381
Perte - 662 - - -
Total actif 739 165 787 230 840 475 938 436 974 537

PASSIF 2013 2014 2015 2016 2017


Fonds propres 84 379 91 805 94 694 103 406 121 981
Dettes à LMT 47 885 42 675 49 820 43 786 50 171
Provisions techniques 497 825 540 069 576 013 649 859 660 400
Autres dettes 98 313 112 680 107 442 130 254 116 603
Bénéfice 10 763 - 12 506 11 131 25 383
Total passif 739 165 787 230 840 475 938 436 974 538

P.T des réassureurs : Provisions techniques à la charge des réassureurs


LISTE DES SOCIÉTES NON VIE AU 30 JUIN 2018

Boite
N° Nom de la société Téléphone Adesse électronique
postale
ALLIANZ COTE D’IVOIRE 01 BP 1741
1 20 30 40 00 allianz.coteivoire@allianz-ci.com
ASSURANCES Abidjan 01
AMSA ASSURANCES COTE 01 BP 1333
2 20 30 05 00 amsa-ci@amsaassurances.com
D’IVOIRE Abidjan 01
ASSURANCES COMAR
3 22 22 24 55 infos@comar.ci
COTE D’IVOIRE
ATLANTA COTE D’IVOIRE 01 BP 4666
4 20 30 77 77 t.kouame@atlanta.ci
NON VIE Abidjan 01
61
ATLANTIQUE ASSURANCES 01 BP 1846
5 20 31 78 00 aaci@atlantique-assurances.net
COTE D’IVOIRE Abidjan 01
20 30 39 99
04 BP 314
6 ATLAS ASSURANCES 20 22 35 34 atlas103@aviso.ci
Abidjan 04
20 22 38 37
01 BP 378
7 AXA COTE D’IVOIRE 20 31 88 88 axaddg@africaoline.co.ci/ johnson.boa@axa.ci
Abidjan 01

RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017


GENERATION NOUVELLE
04 BP 1522
8 D’ASSURANCES COTE 20 25 98 00 doussoutie.komara@gna-ci.com
Abidjan 04
D’IVOIRE (GNA-CI)
L’AFRICAINE DES
04 BP 804
9 ASSURANCES (2ACI)(EX 20 25 28 50 safa@aviso.ci
Abidjan 04
SAFA)
01 BP 12263 20 32 51 60
10 LA LOYALE ASSURANCES laloyale@laloyale.net
Abidjan 01 20 30 53 53
MUTUELLE D’ASSURANCES
04 BP 2084
11 DES TAXIS COMPTEURS 20 30 33 33 info@matca-ci.com
Abidjan 04
D’ABIDJAN (MATCA)
20 31 98 00
NSIA COTE D’IVOIRE 01 BP 4092
12 20 22 76 21 nsiaassurancesci@groupensia.com
(NSIA-CI) Abidjan 01
20 22 76 22
OGAR ASSURANCES COTE 01 BP 12419 20 31 23 00
13 info@fedas-ci.com
D’IVOIRE (EX FEDAS) Abidjan 01 22 52 65 00
SAHAM ASSURANCES 01 BP 3832
14 20 25 36 00 sahamassuranceci@sahamassurance.com
COTE D’IVOIRE Abidjan 01
01 BP 10244
15 SERENITY SA 20 32 16 52 / 53 serenity@serenity-sa.com
Abidjan 01
SOCIETE AFRICAINE
D’ASSURANCES ET DE 01 BP 12201
16 22 50 81 50 tetialianicet@yahoo.fr
REASSURANCES DE COTE Abidjan 01
D’IVOIRE (SAAR-CI)
SOCIETE INTERNATIONALE 20 21 97 82
01 BP 1217
17 D’ASSURANCES 20 31 52 00 sidam@sidam.ci
Abidjan 01
MULTIRISQUES (SIDAM S.A) 20 31 51 00
SOCIETE IVOIRIENNE 20 21 97 82
01 BP 1217
18 D’ASSURANCES 20 31 52 00 sidam@sidam.ci
Abidjan 01
MUTUELLES (SIDAM) 20 31 51 00
SMABTP COTE D’IVOIRE 01 BP 6941
19 20 20 40 40 contact@group-smaci.ci
S.A ABIDJAN 41
SONAM ASSURANCES (EX 17 BP 477 20 32 33 97/98
20 3aiard@aviso.ci
3A IARD) Abidjan 17 20 32 87 25
21 STANE ASSURANCES 22 50 82 40 info@stanepro.com
01 BP 3803
22 SUNU ASSURANCES IARD 20 25 18 18 cotedivoire.iard@sunu-group.com
Abidjan 01
WAFA ASSURANCE COTE 01 BP 5558
23 20 31 11 31 secretariat@wafaassurance.ci
D’IVOIRE Abidjan 01
LISTE DES SOCIÉTES VIE AU 30 JUIN 2018

Boite
N° Nom de la société Téléphone Adesse électronique
postale

ALLIANCE AFRICAINE
01 BP 11944 20 33 98 20
1 D’ASSURANCES VIE aaavie@aaavie.com
Abidjan 01 20 33 85 07
(3A- VIE)

ALLIANZ COTE
01 BP 1741
2 D’IVOIRE ASSURANCES 20 30 40 70 allianz.coteivoire@allianz-ci.com
Abidjan 01
VIE

62 3
ATLANTIQUE
ASSURANCES VIE
01 BP 1337
Abidjan 01
20 31 21 41 aavie@aavie.net
(AA VIE)

AXA COTE D’IVOIRE 01 BP 378


4 20 31 88 88 axaddg@africaoline.co.ci/ johnson.boa@axa.ci
VIE Abidjan 01

01 BP 5173 20 31 14 70 / 14 75
5 BELIFE INSURANCE SA infos@belife.ci
Abidjan 01 14 80 / 14 85

01 BP 11885 20 22 94 64
6 LA LOYALE VIE laloyalevie@aviso.ci
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU MARCHÉ IVOIRIEN DES ASSURANCES • EXERCICE 2017

Abidjan 01 20 33 15 00

NSIA VIE ASSURANCES 01 BP 4092


7 22 41 98 00 nsiavieassurances.ci@groupensia.com
(NSIA-VIE) Abidjan 01

SAHAM ASSURANCE 16 BP 1306


8 20 25 37 00 saham.assurance.vie@sahamassurance.com
VIE COTE D’IVOIRE Abidjan 16

SOCIETE AFRICAINE
D’ASSURANCES ET DE
01 BP 6754
9 REASSURANCES VIE 22 50 81 50 z.gerardo@saarvie.ci
Abidjan 01
COTE D’IVOIRE (SAAR-
VIE CI)

SOCIETE DU
MILLENAIRE 01 BP 1217
10 20 31 11 40 somavie@aviso.ci
D’ASSURANCE VIE Abidjan 01
(SOMAVIE)

SUNU ASSURANCES 01 BP 2016


11 20 31 04 00 cotedivoire.vie@sunu-group.com
VIE COTE D’IVOIRE Abidjan 01

WAFA ASSURANCE 01 BP 5558


12 20 20 24 50 faycal.ouzgane@wafaassurance.ci
COTE D’IVOIRE VIE Abidjan 01

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