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Lois de réflexion et de réfraction

L’optique est l’étude des phénomènes lumineux, c'est-à-dire de ceux qui


impressionnent notre œil

Dans ce module, on étudie que l’optique géométrique fondée sue la propagation


rectiligne, la réflexion et la réfraction de la lumière ; elle explique la formation des
images et comporte l’étude des principaux instruments d’optique.

L'optique géométrique s'est développée sur la base d'observations simples, elle repose
sur deux principes et deux lois empiriques :

 La propagation rectiligne dans un milieu homogène et isotrope

 Le principe du retour inverse qui exprime la réciprocité du trajet lumineux entre


source et destination.

 La loi de Snell-Descartes pour la réflexion

 La loi de Snell-Descartes pour la réfraction

La résolution des problèmes se fait à l'aide de constructions géométriques, on calcule


des angles, on trace des droites matérialisant des rayons, d'où le nom d'optique
géométrique. Elle donne de bons résultats tant que l'on ne cherche pas à modéliser
des phénomènes liés à la polarisation ou aux interférences et qu'aucune dimension du
système n'est comparable ou inférieure à la longueur d'onde considérée. On dit que
l'on est dans le domaine d'approximation de Gauss.

L'optique géométrique part des lois phénoménologiques de Descartes (pour les


francophones) ou de Snell (pour les anglophones), disons donc des lois de Descartes-
Snell sur la réflexion et la réfraction et du constat que dans un milieu homogène (et
transparent) la lumière va en ligne droite.

Ensuite il suffit de faire de la géométrie respectant ces lois pour obtenir toutes les
formules de base de l'optique géométrique concernant les miroirs, les dioptres et les
lentilles ou leurs combinaisons en doublet constituant ainsi des instruments d'optique
dits du visible.

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1. Principe de propagation rectiligne de la lumière

1.1. Les objets lumineux

1.2. Les corps transparents, opaques et translucides


- Un milieu transparent : Un matériau transparent laisse passer toute la
lumière, sans la diffuser du tout.
- Un milieu opaque A l'inverse, un corps opaque ne laisse pas passer la lumière
du tout.
- Un milieu translucide : Entre ces deux extrêmes, on trouve une multitude de
matériaux translucides : ils laissent passer la lumière mais diffusent une partie
des rayons lumineux.( verre dépoli, porcelaine, etc.) . On ne peut distinguer à
travers eux la forme des objets. n regardant à travers, on voit flou et/ou
d'une autre couleur. Ce verre poli est translucide car il laisse passer la lumière.
Mais il diffuse suffisamment les rayons pour que l'image de ce qui est derrière
ne soit plus nette.

1.3. L’hypothèse des rayons lumineux


On ne considère en optique géométrique que des milieux transparents, homogènes et
isotropes.
- Un corps est homogène si ses propriétés physiques sont les mêmes en tout point du
milieu.
- Un corps est dit Isotrope ses propriétés physiques sont les mêmes dans toutes les
directions.
On admet que :
Dans un milieu transparent, isotrope et homogène, la lumière se propage en ligne
droite.
La vitesse de propagation ou célérité dépend du milieu. Dans le vide sa valeur c est
égale environ : 3.108m/s. Dans les milieux matériels, elle est plus petite.
Dans tout autre milieu, la mesure de la célérité v d’une lumière monochromatique
(d’une seule couleur) montre qu’elle est inférieure à la célérité c de la lumière dans le
vide :
=
avec n supérieur à 1. Cette relation définit le nombre n :
=

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Il est appelé indice de réfraction du milieu. Etant le quotient de deux vitesses, c’est
un nombre sans unité. Dans un milieu transparent, homogène et isotrope l’indice de
réfraction est uniforme : il a la même valeur en chacun des points du milieu.

On appelle rayon lumineux une droite suivant laquelle se propage la lumière.


Ainsi, la lumière émise par le point lumineux S se propage vers, puis B, puis C ….
La droite SABC est un rayon lumineux.

Fig1
1.4. Les faisceaux lumineux
Bien qu’un rayon lumineux n’ait pas d’existence physique réelle, un faisceau lumineux
peut être considéré comme étant constitué d'un ensemble de rayons lumineux; on
considère aussi qu’un pinceau lumineux est un faisceau lumineux étroit ; cela permet
de rendre compte du fonctionnement d’un système optique, tel que miroir, lentille,
prisme, etc., en dessinant la marche de quelques rayons ; les résultats ainsi trouvés
sont toujours en accord avec ce que donne l’expérience.
•Faisceau conique convergent si la lumière se dirige vers un point

•Faisceau conique divergent si la lumière provient d’un point

•Faisceau cylindrique (ou parallèle) si les rayons sont parallèles ; le point est alors à l’infini

1.5. Principe de retour inverse (réversibilité) de la lumière


Le principe de réversibilité, aussi appelé loi du retour inverse, rend compte du fait
que, si le sens de propagation d’un rayon lumineux est inversé, la lumière décrira le
même trajet. De façon plus formelle, ce principe s’énonce comme suit :

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Le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point à un autre est indépendant du

sens de propagation de la lumière.

La loi de propagation rectiligne de la lumière est, de façon manifeste, compatible


avec la loi du retour inverse.
1.6 . Principe d’indépendance des rayons lumineux
Aucune interaction n’existe entre deux rayons lumineux, un rayon ne peut pas
dévier un autre.
1.7. Dispersion : influence de la fréquence de l’onde sur sa célérité
Chaque onde monochromatique (d’une seule couleur) est caractérisée par une
fréquence (ou une période = 1/ ). Dans certains milieux, la célérité d’une onde
monochromatique ne dépend pas de sa fréquence. Ces milieux sont dits non
dispersifs. C’est le cas du vide et de l’air. Dans les milieux dispersifs, comme le verre
ou l’eau, la célérité v de la lumière dépend du milieu et aussi de la fréquence de
l’onde. Donc l’indice du milieu dépend de la fréquence de l’onde. De la lumière
blanche se propageant dans le vide et arrivant dans un milieu comme le verre s’y
disperse : chacune des couleurs se propage avec une célérité différente.
 Quelques valeurs de l’indice de réfraction
- Indice de l’air : n = 1,000293. La propagation de la lumière est presque aussi
rapide dans l’air que dans le vide. Sauf indication contraire, nous prendrons
l’indice de l’air égal à 1.
- Indice de l’eau : n = 1,33. C’est une valeur moyenne, cet indice varie avec la
fréquence de l’onde.
- Indice du verre courant (dit crown) : n = 1,5. C’est une valeur moyenne, cet
indice varie suivant la nature du verre et la fréquence de l’onde.
- Indice du verre de cristal (dit flint) : n = 1,7. Même observation que pour le
verre ordinaire.
1.8. Influence du milieu sur la longueur d’onde
- La longueur d’onde est la distance que parcourt une onde monochromatique
en une période. De ce fait, dans le vide la longueur d’onde est donnée par :
= . et dans un milieu d’indice n par : = .
- Cette grandeur est donc caractéristique de l’onde (par sa période T ou sa
fréquence ) mais aussi du milieu (par la célérité v) :

= . = . =
1.9.. Ordre de grandeur des longueurs d’onde et des fréquences lumineuses

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- La longueur d’onde dans le vide n’est fonction que de la fréquence f de l’onde

(ou de sa période T). C’est pourquoi nous pouvons choisir de caractériser une

onde monochromatique par sa longueur d’onde dans le vide plutôt que par sa

fréquence. Les longueurs d’onde de la lumière visible dans le vide

s’échelonnent de 400 à 800 nm environ. Les fréquences correspondantes sont

de l’ordre de 1014 Hz. On préfère généralement utiliser les longueurs d’onde

pour caractériser une lumière monochromatique car leurs valeurs sont plus

faciles à manier que celles des fréquences. L’ordre de grandeur des longueurs

d’onde = de la lumière visible dans l’air est le même puisque l’indice de

réfraction de l’air est très proche de 1.

- En résumé :

1.10. Résumé
Loi de propagation rectiligne : Dans un milieu transparent, homogène et
isotrope, la propagation de la lumière est rectiligne ; les rayons lumineux sont
des droites.
Loi du retour inverse de la lumière : lorsqu’un rayon lumineux peut cheminer
d’un point A à un point B, alors un rayon lumineux peut aussi cheminer du
point B au point A en suivant le même trajet en sens inverse.
La célérité de la lumière dans le vide est c 3. 108 m.s-1. Cette célérité v est
inférieure à c dans les autres milieux.
L’indice de réfraction est défini par la relation :
=
Il est supérieur à 1. Il dépend du milieu et, dans les milieux dispersifs, de la
fréquence. Le vide et l’air ne sont pas dispersifs ; le verre, le cristal, l’eau le
sont.
La longueur d’onde est la longueur que parcourt une onde monochromatique
en une période. Cette grandeur est donc caractéristique de l’onde (par sa
période T ou sa fréquence f = 1/T) mais aussi du milieu (par la célérité v) :

= . = . =
Limite de validité de l’optique géométrique :
En optique géométrique, on est placé dans des conditions telles que les
obstacles sont grands devant la longueur d’onde. La diffraction est alors
négligeable et la loi de propagation rectiligne de la lumière s’applique.

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2. Lois de réflexion et de réfraction : Lois de Snell-Descartes

Les lois de Snell-Descartes décrivent le comportement de la lumière à l'interface de


deux milieux. Ces lois sont au nombre de deux, une pour la réflexion et une pour la
réfraction. Avec la propagation rectiligne de la lumière dans les milieux homogènes
et isotropes, ces lois sont à la base de l'optique géométrique.

2.1. Loi de Snell-Descartes pour la réflexion

Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoir rencontré la surface réfléchissante,
il est dit réfléchi après.

Le point de rencontre du rayon incident et de la surface réfléchissante est


appelé point d'incidence.

La droite perpendiculaire à la surface réfléchissante au point d'incidence est


appelée normale (à la surface réfléchissante).

Le plan contenant le rayon incident et la normale à la surface réfléchissante au


point d'incidence est dit plan d'incidence.

L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est
dit angle d'incidence.

L'angle orienté θ2 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon réfléchi est
dit angle de réflexion.

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Les angles θ1 et θ2 sont positifs si orientés dans le sens trigonométrique, négatifs
sinon. Attention : certains auteurs utilisent d'autres conventions.

La loi de la réflexion s'énonce ainsi :

 Première loi de la réflexion : le rayon réfléchi est dans le plan d'incidence

 Deuxième loi s’énonce donc : les angles incident θ1 et réfléchi θ2 vérifient :

2.2. Loi de Snell-Descartes pour la réfraction


-Descartes

Schéma de la réfraction : le faisceau incident va être dévié selon la loi dite de Snell-
Snell-
Descartes.

La loi de Snell
Snell--Descartes
Descartes de la réfraction exprime le changement de direction
d'un faisceau lumineux lors de la traversée d'une paroi, séparant deux milieux
différents. Chaque milieu est caractérisé par sa capacité à "ralentir"
lumière,, modélisée par son indice de réfraction n qui s'exprime sous la
la lumière
forme :

où v est la vitesse de la lumière dans ce milieu et c est la vitesse de la lumière


dans le vide.

Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoir rencontré


rencontré la surface réfractante
(appelée
lée ""dioptre
dioptre"),
"), il est dit réfracté après.

Le point de rencontre du rayon incident et du dioptre est appe


appelé
lé point d'incidence.
d'incidence

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Le plan contenant le rayon incident et la normale au dioptre, au point d'incidence
est dit plan d'incidence.
d'incidence

L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est
dit angle d'incidence.
d'incidence

L'angle orienté θ2 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon réfracté


réfracté est
dit angle de réfraction.
réfraction

Les angles θ1 et θ2 sont positifs si orientés dans le sens trigonométrique, négatifs


sinon.

Soit n1 l'indice de réfraction du milieu dans lequel se propage le rayon incident et


n2 celui du milieu dans lequel se propage le rayon réfracté.

La loi de la réfraction s'énonce ainsi :

 le rayon réfracté est dans le plan d'incidence

 la relation liant les indices de réfraction n1 et n2 de chacun des milieux


milieux et les
angles incident θ1 et réfracté θ2 sont liés par la relation dite de Snell-
Snell
Descartes :

Pour n1>n2 (et respectivement n1<n2) le rayon réfracté(ou incident) se rapproche


plus rapidement du dioptre que le rayon incident(ou réfracté).Quand le rayon
réfracté (ou incident) se retrouve mathématiquement sur le dioptre (sa limite) il y a
alors réflexion totale.
totale

Les lois empiriques de la réflexion et de la réfraction peuvent être interprétées


interprétée s par

différents modèles : modèle ondulatoire de Huygens (principe de Huygens), modèle

de moindre action de Fermat


Fermat

2.3. Réfraction limite, Réflexion totale

En optique géométrique, un rayon lumineux traversant une séparation entre deux

milieux d'indices optiques différents peut subir une réflexion et une réfraction.

Lorsqu'il n'y a pas de rayon réfracté, on dit qu'il subit une réflexion totale.

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Les lois de Snell-Descartes
Snell Descartes permettent de prédire dans quelle direction le rayon
réfléchi se propage (voir figure ci-contre).
ci contre). Elles expliquent aussi le phénomène de la

réflexion totale.

En effet, la loi de Snell- Descartes pour la réfraction,


Snell-Descartes (voir

figure), permet de montrer qu'il existe un angle limite à partir duquel la réfraction

est impossible. Cela n'est possible que dans le cas où n1 > n2 où n1 et n2 sont les

indices de réfraction de chaque milieu.

Sur le schéma ci-contre,


ci contre, l'angle θ1 est plus petit que l'angle limite et le

rayon rouge est à la fois réfléchi et réfracté. Pour le rayon bleu incident selon l'angle

θ2 supérieur à l'angle critique, il y a réflexion totale. L'angle limite est donné par la

loi de Snell
Snell-Descartes,
Descartes, et l'on a:

La mesure de l'angle limite permet ainsi de connaître le rapport de l'indice


l'indice de

réfraction des deux matériaux,


matériaux, et si l'un est connu de mesurer l'autre. Ce principe
principe

est utilisé dans les réfractomètres.

3. Interprétation des lois de Snell


Snell-Descartes
Descartes

Les lois empiriques de la réflexion et de la réfraction peuvent être interprétées par

différents modèles : modèle ondulatoire de Huygens (principe de Huygens), modèle

de moindre action de Fermat


Fermat

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3.1. Construction graphique du rayon réfracté

Il est possible de construire graphiquement sans calcul le rayon réfracté. On présente

ici les méthodes de Huygens et de Descartes.

1. Construction de Huygens

 On trace les cercles dont les rayons R1 et R2 sont inversements

proportionnels aux indices des milieux incident et émergent : 1=

2= / 2 .

 Le prolongement du rayon incident dans le second milieu intercepte le cercle

de rayon 1= en un point A. La tangente en A à ce cercle coupe l’interface

en B.

 La droite passant par B est tangente au cercle de rayon 2= / 2 en un

point C. Le rayon réfracté pointe alors vers le point C.

Fig

On vérifie facilement la cohérence de cette construction avec la loi de la réfraction

dans les triangles (AIB) et (BIC), on a respectivement :

1= = = et 2= = =
. .

On retrouve bien l’égalité : 1. 1 = 2. 2


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2. Construction de Descartes

 On trace les cercles de rayons 1= . 1 2 = . 2, respectivement

proportionnels à n1 et n2.

 Le point A est l’intersection du prolongement du rayon incident dans le

second milieu avec le cercle de rayon . 1 .

 La droite passant par A et perpendiculaire à l’interface, coupe le cercle de

rayon . 2 en B. Le rayon réfracté pointe alors vers le point B

Fig

Là aussi, la méthode de construction du rayon réfracté est cohérente avec la

relation de Descartes. En utilisant les triangles (IAA’) et (IBB’), on :

1= = = et 1= = = et donc,
. .

1. 1 = 2. 2

 Construction simplifiée de Descartes pour des incidences faibles

Dans bien des situations, l’angle d’incidence et donc l’angle réfracté sont très

petits. Les points A et B de la construction précédente restent localisés dans le

voisinage de la droite normale au point I. Dans ce voisinage, on peut simplifier

la construction de Descartes en approximant les deux cercles par des plans

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parallèles à l’interface et situés respectivement à des distances 1 = . 1 et

2 = . 2 de celle-ci.

3. Angle limite de réfraction

Lorsque l’indice optique du milieu incident est supérieur à celui du milieu émergent,

le rayon réfracté s’écarte de la droite normale. Il existe un angle limite pour

lequel le rayon réfracté devient tangent à l’interface entre les deux milieux. Au-delà

de , la réfraction devient impossible, la totalité du faisceau incident est

réfléchie.

La relation 1. 1 = 2. 2 donne une expression de cet angle limite en fonction

des indices :

1. 1 = 2. 2 Où 2 = 90° soit sin max = 2/ 1

3.2. Principe de Fermat

Les deux lois de l’optique géométrique (ainsi que le principe de réversibilité)


peuvent être obtenues à partir d’une hypothèse fondamentale, que l’on appelle le
principe de Fermat. L’idée de base de ce principe a été introduite par Héron
d’Alexandrie, un ingénieur et mathématicien grec du premier siècle après J.-C.,
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selon qui la lumière se propage entre deux points en empruntant le chemin le
plus court. Ainsi, lorsque la lumière se propage entre deux points dans un milieu
homogène, elle décrit donc une ligne droite entre ces deux points, ce qui est
conforme à l’expérience. Le principe de Héron permet également de retrouver la
loi de la réflexion.
Principe de Fermat : « la lumière sur une trajectoire telle que la durée du
parcours soit minimale » ou « pour aller d’un point è un autre, un rayon suit
toujours le chemin qui lui prend le moins de temps ».

Ce qui implique la 1ère conséquence : Dans un milieu transparent et homogène, la


lumière se propage en ligne droite.
Et la 2ème conséquence : la réfraction de la lumière.
Fermat affirme que le temps de parcours de la lumière entre deux points est
minimal ( inférieur à tout parcours voisin). Ce principe permet de retouver la loi
de Snell-Descartes.

Le temps de parcours entre les deux points C1 et C2 est égal à :


1 2
= +
1 2
On a : C1I=(h12+x2)1/2 et IC2= (h12+(D-x)2)1/2
Alors t devient :
=(h12+x2)1/2 /c1+ (h12+(D-x)2)1/2/c2
t est min si dt/dx=0
dt/dx= x/( 1.(h12+x2)1/2 )- (D-x) /(c2. (h12+(D-x)2)1/2)=0

or : /((h + x ) = sinθ1 et (D-x)/ (h12+(D-x)2)1/2)=sin θ2


donc, sin θ1/c1 = sin θ2/c2 ce qui est une formulation de loi de Snell-Descartes

on a : c/c1= n1 et c/c2= n2 ce qui implique que :


n1 .sin = n2.sin

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3.3.Conditions
Conditions de Gauss
1. Stigmatisme

Lorsque, à travers un système optique, l'image de chaque point objet est un point,
on dit que le système est rigoureusement stigmatique. On parle de stigmatisme
approché si l'image d'un point est une petite tache. La notion de stigmatisme
approché est assez subjective. Elle dépend égal
également
ement du récepteur utilisé pour voir
l'image. On tolérera plus facilement un système avec un stigmatisme approché si le
récepteur possède de gros pixels (surtout s'ils sont plus gros que la tache image) que
s'il possède de petits pixels.

Lorsque les rayons issus d’un point A qui entrent dans l’instrument donnent
des émergents passants par un point A
A′,
′, on dit qu’il y a stigmatisme
rigoureux
rigoureux:: A et A′
A′ sont conjugués. "L’image d’un point est un point".

2. Aplanétisme

Un système est dit aplanétique si l'image d'un objet perpendiculaire à l'axe optique
(l'axe
l'axe de symétrie du système)
système) est elle aussi perpendiculaire à ce dernier.

L’instrument est aplanétique s’il conjugue des plans perpendiculaires à l’axe optique.
"L’image d’un plan perpendiculaire à l’axe optique est un plan perpendiculaire à l’axe
optique"

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