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L'optique géométrique s'est développée sur la base d'observations simples, elle repose
sur deux principes et deux lois empiriques :
Ensuite il suffit de faire de la géométrie respectant ces lois pour obtenir toutes les
formules de base de l'optique géométrique concernant les miroirs, les dioptres et les
lentilles ou leurs combinaisons en doublet constituant ainsi des instruments d'optique
dits du visible.
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1. Principe de propagation rectiligne de la lumière
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Il est appelé indice de réfraction du milieu. Etant le quotient de deux vitesses, c’est
un nombre sans unité. Dans un milieu transparent, homogène et isotrope l’indice de
réfraction est uniforme : il a la même valeur en chacun des points du milieu.
Fig1
1.4. Les faisceaux lumineux
Bien qu’un rayon lumineux n’ait pas d’existence physique réelle, un faisceau lumineux
peut être considéré comme étant constitué d'un ensemble de rayons lumineux; on
considère aussi qu’un pinceau lumineux est un faisceau lumineux étroit ; cela permet
de rendre compte du fonctionnement d’un système optique, tel que miroir, lentille,
prisme, etc., en dessinant la marche de quelques rayons ; les résultats ainsi trouvés
sont toujours en accord avec ce que donne l’expérience.
•Faisceau conique convergent si la lumière se dirige vers un point
•Faisceau cylindrique (ou parallèle) si les rayons sont parallèles ; le point est alors à l’infini
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Le trajet suivi par la lumière pour aller d’un point à un autre est indépendant du
= . = . =
1.9.. Ordre de grandeur des longueurs d’onde et des fréquences lumineuses
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- La longueur d’onde dans le vide n’est fonction que de la fréquence f de l’onde
(ou de sa période T). C’est pourquoi nous pouvons choisir de caractériser une
onde monochromatique par sa longueur d’onde dans le vide plutôt que par sa
pour caractériser une lumière monochromatique car leurs valeurs sont plus
faciles à manier que celles des fréquences. L’ordre de grandeur des longueurs
- En résumé :
1.10. Résumé
Loi de propagation rectiligne : Dans un milieu transparent, homogène et
isotrope, la propagation de la lumière est rectiligne ; les rayons lumineux sont
des droites.
Loi du retour inverse de la lumière : lorsqu’un rayon lumineux peut cheminer
d’un point A à un point B, alors un rayon lumineux peut aussi cheminer du
point B au point A en suivant le même trajet en sens inverse.
La célérité de la lumière dans le vide est c 3. 108 m.s-1. Cette célérité v est
inférieure à c dans les autres milieux.
L’indice de réfraction est défini par la relation :
=
Il est supérieur à 1. Il dépend du milieu et, dans les milieux dispersifs, de la
fréquence. Le vide et l’air ne sont pas dispersifs ; le verre, le cristal, l’eau le
sont.
La longueur d’onde est la longueur que parcourt une onde monochromatique
en une période. Cette grandeur est donc caractéristique de l’onde (par sa
période T ou sa fréquence f = 1/T) mais aussi du milieu (par la célérité v) :
= . = . =
Limite de validité de l’optique géométrique :
En optique géométrique, on est placé dans des conditions telles que les
obstacles sont grands devant la longueur d’onde. La diffraction est alors
négligeable et la loi de propagation rectiligne de la lumière s’applique.
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2. Lois de réflexion et de réfraction : Lois de Snell-Descartes
Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoir rencontré la surface réfléchissante,
il est dit réfléchi après.
L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est
dit angle d'incidence.
L'angle orienté θ2 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon réfléchi est
dit angle de réflexion.
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Les angles θ1 et θ2 sont positifs si orientés dans le sens trigonométrique, négatifs
sinon. Attention : certains auteurs utilisent d'autres conventions.
Schéma de la réfraction : le faisceau incident va être dévié selon la loi dite de Snell-
Snell-
Descartes.
La loi de Snell
Snell--Descartes
Descartes de la réfraction exprime le changement de direction
d'un faisceau lumineux lors de la traversée d'une paroi, séparant deux milieux
différents. Chaque milieu est caractérisé par sa capacité à "ralentir"
lumière,, modélisée par son indice de réfraction n qui s'exprime sous la
la lumière
forme :
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Le plan contenant le rayon incident et la normale au dioptre, au point d'incidence
est dit plan d'incidence.
d'incidence
L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est
dit angle d'incidence.
d'incidence
milieux d'indices optiques différents peut subir une réflexion et une réfraction.
Lorsqu'il n'y a pas de rayon réfracté, on dit qu'il subit une réflexion totale.
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Les lois de Snell-Descartes
Snell Descartes permettent de prédire dans quelle direction le rayon
réfléchi se propage (voir figure ci-contre).
ci contre). Elles expliquent aussi le phénomène de la
réflexion totale.
figure), permet de montrer qu'il existe un angle limite à partir duquel la réfraction
est impossible. Cela n'est possible que dans le cas où n1 > n2 où n1 et n2 sont les
rayon rouge est à la fois réfléchi et réfracté. Pour le rayon bleu incident selon l'angle
θ2 supérieur à l'angle critique, il y a réflexion totale. L'angle limite est donné par la
loi de Snell
Snell-Descartes,
Descartes, et l'on a:
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3.1. Construction graphique du rayon réfracté
1. Construction de Huygens
2= / 2 .
en B.
Fig
1= = = et 2= = =
. .
proportionnels à n1 et n2.
Fig
1= = = et 1= = = et donc,
. .
1. 1 = 2. 2
Dans bien des situations, l’angle d’incidence et donc l’angle réfracté sont très
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parallèles à l’interface et situés respectivement à des distances 1 = . 1 et
2 = . 2 de celle-ci.
Lorsque l’indice optique du milieu incident est supérieur à celui du milieu émergent,
lequel le rayon réfracté devient tangent à l’interface entre les deux milieux. Au-delà
réfléchie.
des indices :
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3.3.Conditions
Conditions de Gauss
1. Stigmatisme
Lorsque, à travers un système optique, l'image de chaque point objet est un point,
on dit que le système est rigoureusement stigmatique. On parle de stigmatisme
approché si l'image d'un point est une petite tache. La notion de stigmatisme
approché est assez subjective. Elle dépend égal
également
ement du récepteur utilisé pour voir
l'image. On tolérera plus facilement un système avec un stigmatisme approché si le
récepteur possède de gros pixels (surtout s'ils sont plus gros que la tache image) que
s'il possède de petits pixels.
Lorsque les rayons issus d’un point A qui entrent dans l’instrument donnent
des émergents passants par un point A
A′,
′, on dit qu’il y a stigmatisme
rigoureux
rigoureux:: A et A′
A′ sont conjugués. "L’image d’un point est un point".
2. Aplanétisme
Un système est dit aplanétique si l'image d'un objet perpendiculaire à l'axe optique
(l'axe
l'axe de symétrie du système)
système) est elle aussi perpendiculaire à ce dernier.
L’instrument est aplanétique s’il conjugue des plans perpendiculaires à l’axe optique.
"L’image d’un plan perpendiculaire à l’axe optique est un plan perpendiculaire à l’axe
optique"
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