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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple – Un But – Une Foi


MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA PREVENTION MEDICALE

DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES


REGION MEDICALE DE
CENTRE REGIONALE DE FORMATION EN SANTE DE

SOINS INFIRMIERS

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1 SONDAGE A DEMEURE CHEZ LA FEMME

I. BUT
Sert à réaliser un drainage vésical permanent.
II. INDICATION
Incontinence d’urine
Fistule vesicovaginal
Douleur à la miction
Périnéorraphie et abcès du periné
Hystérectomie

III. MATERIEL
Nécessaire pour sondage : sonde de PEZZERT ; de MALECO avec mandrin, de LE
BRETTON ; de GUYON
Seringue stérile ; sérum physiologique
Sparadrap ou épingle de sûreté
Nécessité pour le drainage : raccord et bocal a urine ; poche à urine.
Nécessité pour le lavage de vessie si présent

IV. TECHNIQUE
-La même que pour le cathétérisme évacuateur mais veiller à bien tendre la sonde sur le
mandrin lors de l’introduction dans le méat urinaire lorsque la seconde est en place.
-Retirer le mandrin en faisant des mouvements de rotation
- Fixer la seconde soit avec le sparadrap à la cuisse ; soit au sparadrap avec les épingles de
sûreté ; soit en gonflant le ballonnet de la sonde à l’aide de la seringue et du sérum
physiologique.
- Mettre en suite un urinal à demeure ou laisser couler l’urine dans la poche à urine.

V. SURVEILLANCE
- Eviter que la sonde ne trempe dans l’urine si l’urinal à uriner est utilisé.
- Obturer la sonde et l’ouvrir à intervalle régulier toutes les 2 à 3h ;
- S’assurer du bon fonctionnement de la sonde en vérifiant l’écoulement (décaillotage au
sérum citraté).
- Surveiller l’aspect et l’odeur des urines pour dépister une infection.

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- Recueillir les urines pour la diurèse.
- Changer la sonde tous les 5 – 7 jours voir les 15 jours pour éviter une incrustration.
- Faire un lavage de vessie (2 à 3) fréquemment pour prévenir l’infection (1fois / jour ou 2
fois / jour selon les cas).
-Surveiller régulièrement la température du malade et donner des antibiotiques chez tout
malade sondé

3 SONDAGE A DEMEURE CHEZ L’HOMME

A. INDICATION
- Incontinence d’urine
- Sondage difficile et fréquent
- Lavage de vessie fréquent
- Mise au repos de la vessie après intervention chirurgicale
- Rétrécissement urétral (pour calibrer l’urètre)

B. CONTRE INDICATION
Urétrite
C. MATERIEL
- Pour sondage évacuateur + seringue stérile, sérum physiologique et matériel de
recueil des urines. Ici utilisez la sonde Béquillée de MAYO, de GUYON, de MILKIN
chez les prostatiques et la sonde Béquillé à bout olivaire de PHILLIPE chez les
rétrécis, la sonde de NELATON chez les enfants.

D. TECHNIQUE
La même que pour le sondage évacuateur mais ici la sonde peut être fixée a la verge par un
dispositif après l’introduction dans le canal urétral ou par le ballonnet

C. SURVEILLANCE
(La même que pur la femme)

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2 LAVAGE DE VESSIE

I OBJECTIFS
 Donner le but
 Citer les indications et les contre indications
 Citer le matériel utilisé
 Décrire la technique de lavage de vessie

II BUT
Le lavage de vessie selon le cas une action décongestionnante, antiseptique et hémostatique.

III INDICATIONS
 Dans les cystites
 Dans les hémorragies vésicales
 Dans les soins prés et post opératoire (cystostomie, prostatectomie, périnéorraphie,
hystérectomie)
 Tumeur vésicale

IV CONTRE INDICATON
Les mêmes que pour le cathétérisme évacuateur.

V MATERIELS
 Propreté BESS
 Nécessaire pour le sondage (si le malade n’a pas eu de sonde à demeure)
 Nécessaire pour le lavage de vessie :
 Seringue de GUYON
 Cuvette stérile avec l’antiseptique
 Plateaux stériles
 Compresses et champ stérile
 Gants stériles
 Verre à pied
 Deux (02) bassins réniformes plus bassin de lit et un alèze
Les aseptiques utilises sont :

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 Eau boriquée
 Permanganate de potassium
 Nitrate d’argent
 Oxycyanure de mercure
 Bleu de méthylène
 Mercurochrome à eau
VI TECNIQUE
Préparation psychologique
 Installer le malade
 Réunir le matériel
 Protéger la literie
 Glisser le bassin de lit entre les jambes du malade
 Aseptiser les mains
 Placer le champ stérile
 Porter les gants stériles
 Pratiquer le cathetesme vésical après le nettoyage des organes génitaux externes
 Aspirer le liquide de lavage dans la seringue et chasser l’air
 Adapter la seringue au pavillon de la sonde (s’il s’agit d’une sonde à demeure
aseptiser le pavillon avant d’adapter)
 Envoyer la quantité contenue dans la seringue dans la vessie
 Pinces par la suite la sonde avec la main gauche et laisser couler le contenue vésicale
dans le haricot ou le bassin de lit
 Répéter cette manœuvre en poussant toujours lentement le liquide sans distendre la
vessie
 Si le malade accuse des douleurs il ne faut pas forcer car le lavage doit être indolore
 Recommence cette manœuvre autant de fois qu’il le faut pour que le liquide
redevienne clair
 Utiliser le verre à pied à pied pour vérifier la transparence
Lorsque le lavage est terminé et que le malade est porteur de sonde à demeure, rebrancher le
drainage après avoir rincer le raccord d’un dernier jet d’antiseptique ou changer
complètement la poche.
Si le malade n’est pas porteur de sonde la dernière phase de la technique est le retrait de la
sonde.

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F PRELEVEMENT ASEPTIQUE DES URINES

I DEFINITION
Il consiste à recueillir aseptiquement les urines contenues dans la vessie à l’aide d’une sonde
en vue d’un examen cytobactériologique

II MATERIEL
Le même que pour le cathétérisme évacuateur mais en plus prévoir le matériel pour le
prélèvement
 Un ou deux tubes stériles
 Lamp à alcool
 Alcool à brûler (90°)
 Etiquette, bulletin, de labo, stylo
 Pince (s)

III TECHNIQUE
Le même que pour le cathétérisme évacuateur mais ici après la préparation du matériel,
l’installation du malade, la toilette des organes génitaux externe introduction de la sonde il
faut :
 Laisser le premier jet d’urine s’écouler dans le haricot ou le bassin
 Recueillir le deuxième jet dans le tube stérile après avoir flamber le goulot du tube
 Reflamber les goulots en les bouchant avec la pince
 Essuyer le (la) malade
 Ettiquéter le (s) tube (s) ; remplir la fiche de labo et envoyer l’échantillon
 Noter le soin
 Nettoyer ; ranger stériliser le matériel.

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LES ACCIDENTS DE LA SEROTHERAPIE

OBJECTIFS
 Connaître les principaux accidents pouvant survenir à la suite d’une sérothérapie.
 Citer les conditions de survenu de l’anaphylaxie.
 Enumérer les accidents anaphylactiques.
 Expliquer la procédure de PEC des accidents anaphylactiques.

I. DEFINITION
La sérothérapie est une méthode immuno prophylactique qui consiste à injecter à une
personne un sérum qui contient des anticorps déjà propres.
Ces anticorps sont produits à pâtir du sérum animal ou humain. La sérothérapie peut être
utilisée à titre préventif (dans le tétanos) mais aussi à titre curatif (dans la diphtérie). Des
sérums d’origines animal (anti diphtérie ; anti tétanos ; anti rabique ; anti venimeux)
entraînent des réactions du fait de la présence de protéines qui sont différentes de celle de
l’homme.

II. MANIFESTATIONS CLINIQUES


1) Les accidents précoces
Ces accidents se produisent lorsque le sujet à déjà reçu au paravent un sérum thérapeutique
quelconque au moins 10jours à l’avance quelquefois plusieurs années auparavant.
Ces accidents précoces surviennent dans ¼ heure ou ½ heure qui suit l’injection et se
manifestent par : la pâleur ; refroidissement des extrémités ; des sueurs froides ; pouls et
tension artérielle imperceptibles état syncopal alarmant.
2) Les accidents tardifs
Ces accidents tardifs sont appelés maladies sériques et surviennent 8 à 15 jours après
l’injection et se manifestent sous forme de plaques d’urticaires qui sont en général très
prurigineuses. Ces plaques peuvent être généralisées ou se manifester par des oedèmes du
visage, de la glotte, des mains mais aussi par des éruptions diffuses, des (arthralgies) voir des
troupes psychiques le pronostic est très bénin. Ces accidents sont expliqués par l’anaphylaxie
qui est une augmentation de la sensibilité de l’organisme à l’égard d’une substance donnée.

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III. CONDITIONS DE SURVENUE DE L’ANAPHYLAXIE
Pour qu’il y’ait anaphylaxie, il faut que plusieurs doses parfois très faibles, d’une substance
étrangère soit introduite dans le milieu intérieur de l’organisme.
La pénétration par injection est la condition la plus rencontrée à l’état anaphylactique ;
commence au delà d 10éme jour et peut durer des mois voir des années.
1) Les accidents locaux et précoces
 Douleur vive avec un signe de phlegmon au niveau du point d’injection.
 Choc.
2) Les accidents tardifs
Elles surviennent vers le 9ème et le 10ème jour et se manifestent sous forme de vomissement, de
collapsus, de syncope et il y a quelques cas de décès.

IV. LA P.E.C DES ACCIDENTS


Pour qu’il y’ait accident il faut que l’injection antérieure remonte à plus de 10 jours. S’il y’a
nécessité de renouveler cette injection il faut laisser des intervalles de moins (-) de 10 jours
(en général une semaine). Si on doit renouveler l’injection, on peut procéder à une
désensibilisation par la méthode de BESREDKA. Pour la P.E.C des accidents on peut pour
l’accident précoce administrer un tonicardiaque, de l’oxygène voir une respiration artificielle.
Pour les maladies sériques ou accidents tardifs on procéda à une désensibilisation
(antihistamique). La méthode de BESREDKA est une méthode de désensibilisation qui
consiste à injecter très lentement de très petites doses de sérum pour rompre l’état
anaphylactique.
La technique est la suivante.
 Injecter 1/10° de ml (0,1 ml) d’attendre 15mn
 Injecter ¼ ml (0,25ml) et d’attendre 30mn
 Au bout de 30mn, en l’absence de réaction terminer l’injection
 On peut aussi injecter ¼ ml, attendre 15mn ensuite injecter la moitie (0,5ml) puis s’il
n’y a pas de réaction administrer le reste.

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LE DRAINAGE ASPIRATF DE REDON
I. DEFINITION
Le drainage de Redon est une system aspiratif utilisé en chirurgie pour évacuer les micros
saignements post opératoires, et les sérosités sanguinolentes dans le but de prévenir la
formation d’hématome et de favoriser une cicatrisation rapide. L’aspiration permet au berge
de la plaie opératoire de se rapproche plus facilement. Ceci entraîne une revascularisation et
une cicatrisation plus rapide. Ce système a été mis au point par le Dr REDON et son assistant
JOST ;
II. PRINCIPES
Il consiste à créer une forte dépression dans une plaie opératoire hermétiquement fermée.
Cette dépression permet une bonne coaptation des berges.
III. INDICATIONS
 Dans les services de chirurgies osseuse et ostéo articulaire (ostéosynthèse orthopédie).
 Chirurgie abdominale (appendicite, péritonite, cholécystectomie).
 Chirurgie urologie (adénome de la prostate, cancer de la prostate).
 Toutes les interventions entraînant des décollements.
IV. BUTS
 C’est de favoriser une cicatrisation très rapide.
 Le drainage de Redon à pour but essentiel de prévenir la survenue d’hématome post
opératoire et de suppuration secondaire.
 Il t réduit le temps de cicatrisation des plaies.
 Il favorise des suites opératoires très simples.
V. MATERIRIEL
Il existe différents types de matériel mais le principe de base reste le même. Il est composé.
- D’un drain de Redon mesurant environ 50cm comportant l’extrémité perforée. Ce drain est
installé dans la plaie opératoire par le chirurgien. Il est relie par le
- Tubulure à un système d’aspiration et de recueil par un flacon enverre gradué d’une capacité
de 500cc.
- Un flacon qui est muni d’un bouchon manométrique avec deux (02) index et la pince de
MOHR.
Quand le flacon est sous vide les index restent écartés. Les (02) index, en se rejoignant au
sommet indiquent que le flacon est a la pression atmosphérique (y a plus de vide).

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Noter le soin dans le dossier du malade tout en précisant la quantité de liquide drainé.
Mettre le matériel en condition de réutilisation.
VI. MODE DE PREPARATION DE DRAINAGE DU REDON
Préparation du flacon
 Mettre le flacon sous vide en relisant le tube du bouchon manométrique a une source
de vide (prise murale, aspirateur, seringue de 50cc ……)
 En actionnant le système les index s’écartent l’une de l’autre et forment un angle de
90° environ.
 En suite clamper le tube tétine avec la pince de MOHR ou une pince de KOCHER.
 En cour d’utilisation du dispositif de drainage, les index se rapprochent au fur à
mesure du retour progressif du flacon à la pression atmosphérique.
Changer de flacon (asepsie rigoureuse)
Il se fait sur prescription du chirurgien, si nécessaire une fois / 24h
 Lavage chirurgical des mains et porter des gains stériles
 Clamper le drain du patient (sinon le sang reflux dans la plaie opératoire)
 Désadapter la tubulure du flacon avec une compresse stérile imbibée d’antiseptique
(Betadine), mettre l’extrémité de la tubulure dans la compresse stérile.
 Aseptiser l’extrémité du tube tétine du nouveau flacon à utiliser, l’adapter à la tubulure.
 Déclamper la tubulure permettant l’aspiration.
 Mesurer la quantité de liquide recueilli et la noter sur la feuille de surveillance.
 Mettre le matériel en condition de réutilisation.
Ablation du drain de raidon
Elle se fait sur prescription du chirurgien. Pour réaliser la technique :
 Défaire le pansement jusqu’au point de fixation du drain.
 Aseptiser la peau autour du drain à l’aide d’une compresse stérile imbibée de bétadine.
 Avec la lame de Bistouri couper les fils d’attache à la peau.
 Tirer sur la tubulure en maintenant le vide dans le flacon (elle favorise l’aspiration des
sérosités restant dans le conduit).
 Mettre l’extrémité du drain en culture s’il y a le moindre risque d’infection (fièvre ou
liquide douteux).
 Nettoyer et désinfecter l’orifice de sortie du drain.
 Mettre un pansement sec.
 Fermer hermétiquement la plaie si le pansement a été défait.

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LES IMMOBILASATIONS PROVISOIRES ET
DEFINITIVES
I. GENERALITES
Le squelette constitue la charpente du corps. Il est formé d’os qui ont pour fonction essentielle
de soutenir ou de protéger les organes. On distingue le squelette axial formé par le crâne, le
thorax et la colonne vertébrale ; le squelette appendiculaire formé par les membres supérieurs
et inférieurs. L’appareil locomoteur qui permet la statique de maintien ou le changement de
position est constitué par l’ensemble des os. Ceux-ci sont reliés entre eux par les articulations.
L’os est composé de substances organiques assurant sa flexibilité et de substances
inorganiques assurant sa rigidité. Les os participent à l’hématopoèse. Ils sont exposés dans
certaines circonstances à se fracturer ; on parle de fracture. La fracture est une solution (de
discontinuité) osseuse qui peut être fermée ou ouverte ; partielle ou totale ; déplacée ou non
déplacée.
II. DEFINITION
C’est une technique orthopédique qui permet d’immobiliser un membre fracturé ou traumatisé
ou une partie du corps.
III. BUTS
 Le but de l’immobilisation provisoire permet d’éviter l’aggravation des lésions
c'est-à-dire la transformation d’une fracture fermée en une fracture ouverte.
 Permet d’éviter l’atteinte secondaire des nerfs et des vaisseaux.
 Permet d’atténuer la douleur, (effet antalgique).
IV. PRINCIPES GENERAUX
Pour être valable l’immobilisation doit répondre à certaines règles.
1) L’immobilisation d’une fracture ou d’une articulation n’est possible
qu’en immobilisant les articulations sus ou sous jacentes.
2) L’immobilisation se fera en maintenant le membre en position de
fonction.
- Pour le membre supérieur le coud est le fléchi en angle de 90° la main en légère pronation.
- Pour le membre inférieur le genou est allongé, le pied à angle 90° par rapport à la jambe.
3) Le matériel utilisé ne doit pas être traumatisant
Les attelés et gouttières doivent être bien rembourrés. Les liens doivent être assez larges.

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V. L’IMMOBILISATION PROVISOIRE DES DIFFERENTS SEGMENTS
DES MEMBRES AVEC LES ATTELLES
A. L’immobilisation de l’avant bras
Elle peut être réalise avec :
a) Deux attelés en bois rembourres : elles sont placées de part et d’autre et maintenue en place
par des bandages ou des liens. A la suite l’avant bras est soutenu par une écharpe simple.
b) Des journaux ou des revues : l’avant bras au milieu est enveloppe dans des journaux ou les
revues et maintenu en place par des bandages ; les doigts doivent pouvoir se plier sur
l’extrémité de l’attelle
B. L’immobilisation du bras
Elle peut se faire avec :
L’écharpe de MOYOR : Elle est placée pendant (1 à 2 semaines 8 à15 jours) après réduction
de l’épaule ; 3 à 4 semaines.
Pour une fracture fermée sans déplacement de la tête et du col de l’humérus chez l’enfant.
Un tampon de coton est placé sous l’aisselle pour éviter des compressions vasculo-nerveuses.
On peut aussi utiliser une écharpe.
NB : pour l’immobilisation du bras et de l’avant bras on peut utiliser une gouttière grillagée.
C. L’immobilisation de la jambe
Elle peut être réalise avec deux (02) attelés en bois ; une gouttière grillagée ou une attelée
gonflable.
D. L’immobilisation de la cuisse
Elle est difficile à réaliser : deux (02) attelés en bois peuvent être utilisées.
L’une sera placée à la face externe du membre et ira du pied au creux de l’aisselle.
L’autre sera placé à la face interne du membre et ira du pied à l’entre jambe (en dessous de
l’aine).
Les attelées seront rembourrées au niveau des saillies osseuses (cheville, genou, crête iliaque)
VI. L’IMMOBILISATION DES DIFFERENTS SEGMENTS DES
MEMBRES AVEC LA GOUTTIERES GRILLAGEE
A. Habillage de la gouttière grillagée

Elle sera rembourrée avec du coton cardé


- Placer du Jersey tubulaire, une serviette ou un linge propre au fond de la gouttière dans toute
sa longueur.

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- Mettre du coton cardé en laissant l’emplacement du talon creux.
- Rabattre le Jersey ou le linge à l’intérieur de sorte que les bords de la gouttière soient
protéges.
- Poser un 2ème Jersey et en rabattre les bords entre le 1ere et la gouttière.
- Vérifier que les rebords de la gouttière soit bien protéges.
- Préparer deux (02) coussinets de coton qui seront placés l’un sous le creux de poplité l’autre
sous le tendon d’Achille.
B. Pose de la gouttière
Il est nécessaire d’avoir un ou deux (02) aides :
- Placer la gouttière près de la jambe atteinte.
- Soulever le membre en exerçant la légère traction qu dessus des malléoles d’une main et de
l’autre main soutenir la jambe en la mettant au dessus du trait de fracture.
- Les aides glisseront la gouttière sous la jambe.
- Recouvrir la jambe d’une ou deux plimaceaux.
- Solidariser gouttière et membre avec des bandes de gaz ou de velpeau.
C. L’attelle gonflable
Elle permet d’immobiliser immédiatement un membre fracturé. Elle est en matière plastique
transparente. Elle se gonfle à l’aide d’une pompe à la main ou soit au bouchon.

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TUBAGE GASTRIQUE

I. DEFINITION
C’est une technique qui consiste à introduire une sonde dans l’estomac par voie nasale.
Son but est essentiellement diagnostic, Bactériologique (recherche de BK), Cytologique
(recherche de recherche cancéreuse).

II. PRECAUTIONS
 Le malade doit être à jeun depuis la veille au soir.
 Eviter de faire lever le malade avant l’examen.
 Enlever la ou les prothèses dentaires.

III. INDICATIONS
 En cas de suspicion de tuberculose recherche de BK.
 Recherche de cellule (cancéreuse).
 Etude du PH du suc gastrique.

IV. MATERIEL
 Propreté : BESS
 Asepsie : compresse, tampon, de coton, gants, stérile, plateaux stériles.
 Protection : gants propres, alèzes, paravent.
Spécifique : compose de :
 Une SNG
 Une sonde de CAMUS de EINHORM
 Deux (02) seringues de 20cc ou 50cc
 Deux (02) tubes stériles
 Un lubrifiant
 Papier tournesol pour l’étude du PH
 Deux (02) verres remplis de sérum physiologique pour recueillir la ou les
prothèses dentaires.
 Des étiquettes, des bulletins d’analyse.

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V. TECHNIQUE
 Faire la préparation psychologique du malade
 Préparer convenablement le matériel
 Faire la préparation physique du malade
 Mettre le malade en position1/2 assise
 Nouer l’alèze autour du cou
 Se laver les mains
 Aseptiser les plateaux et y déposer les compresses stériles et les sondes déjà
lubrifiées
 Prendre la sonde avec des compresses stériles, l’introduire soit par la bouche
soit par le nez en demandant au malade de respirer calmement.
 Pousser la sonde vers le pharynx et lorsqu’elle rencontre une légère résistance
demander au malade de faire quelques mouvements de déglutition.
 Guider la progression de la sonde jusqu'à ce que le repère arrive au niveau des
arcades dentaires.
 Adapter la seringue de 20cc ou 50cc puis aspirer
 Remplir les tubes
 Tester le PH au papier tournesol
 Etiquétter les tubes et remplir les bulletins d’examens
 Envoyer le tout au laboratoire.

VI. RESULTATS
La propension de l’acide chlorhydrique est de 44 à 82mg/l
- Pathologiquement on peut observer une hypochlorhydrie qui se rencontre dans les gastrites
et dans les ulcères gastriques.
- Soit une hyperchlorhydrie qui rencontre dans l’ulcère duodénale (95 à 130mg/l)
- Soit une achlorhydrie dans l’anémie de BERNER.

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PONCTION PLEURALE

OBJECTIF GENERAL
Appréhender le rôle de l’infirmier dans la ponction pleurale
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Citer toutes les indications de la ponction pleurale.
Citer tous les buts de la ponction pleurale.
Décrire le rôle de l’infirmier sans erreur avant et pendant la ponction pleurale.
Citer tous les incidents et accidents de la ponction pleurale.

I. DEFINITIONS
C’est une technique qui consiste à introduire une aiguille entre 02 feuillets de la plèvre pour
en extraire le contenu ou y introduire une substance médicamenteuse.

II. INDICATIONS
- Pleurésie purulente au cours de certaines tuberculoses pulmonaires (épanchement
serofibrineux)
- Pneumothorax
- Hémothorax Ces deux derniers sont secondaires à une contusion thoracique
- Au cours d’un lavage de plèvre.

III. BUTS
1) Diagnostic ou explorateur
On a recours aux examens suivants
Examen physique : pour éviter l’existante et la nature de l’épanchement (serofibrineux,
purulent, hémorragique).
Examen chimique : pour rechercher le dosage de l’albumine.
Examen bactériologique : pour rechercher le BK ou de germes pyogènes.
Examen cytologique : recherche de (cellules atérées ou cellules néoplagiques
2) Evacuateur
L’évacuation d’un épanchement pleural, liquidien ou gazeux est nécessaire en présence :
D’une dyspnée important.
De cyanose de tachycardie et d’insomnie.

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3) Thérapeutique.
Injecter de produit ATB et antimitotique.
Au cours d’un lavage de plèvre.

IV. MATERIEL
 Propreté
 Protection
 D’asepsie
 Spécifique
 Pour la ponction exploratrice
Aiguille de KUSS : sa longueur et son diamètre seront fonction de la paroi thoracique et de la
nature de liquide suspectée
Seringue de 20cc étanche stérile.
Trois (03) tubes à essaie stériles.
Nécessaire pour la réaction de RIVALTA.
 Pour la ponction évacuatrice.
Traucard de KUSS, Tournand de Bernaux.
Seringue de 50cc bien étanche ou seringue de Tournand
Bocal gradué pour le recueil du liquide
 Autres matériels
Nécessaire pour anesthésie locale : xylocaîne 1% plus seringue et aiguille
Matériel de pansement : boite à instrument, compresse stérile, sparadrap, antiseptique.
Matériel pour pallier aux accidents : solucamphre et heptamyl.

V. ROLE DE L’INFIRMIER
1) Avant la technique
Préparation du malade : préparer psychologiquement le malade, le rassurer, lui expliquer le
soin, s’assurer que le matériel n’est pas sous anti coagulation.
Vérifier si la radio des poumons face et profil est faite.
Faire le temps de saignement et le temps de coagulation.
Faire la prémédication prescrite 1/2h avant la ponction.
On donne en générale du : Valium si le malade est anxieuse.
Toplexil contre la toux.

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Primperan contre la nausée.

Préparation physique
- Installer confortablement le malade en choisissant l’une des positions soit :
- Le malade est assis sur le bord du lit, les pieds posés sur un tabouret, les bras reposant sur
une oreillette place sur les genoux. Le malade peut s’asseoir en califourchon sur une chaise.
- Le malade en position demi assise légèrement tourné sur le cote (position de) cette position
est utilise le plus souvent chez une malade dyspnéique.
- Le malade est allongé dans son lit sur le coté sain le bras du coté à ponctionné relevé au
dessus de la tête.
Préparation du matériel
Réunir le matériel complet et adéquat pour la technique.
2) Pendant la technique
* Nettoyer la région avec de l’eau savonneuse, ricin avec du sérum physiologique
* Désinfecter la région avec de l’alcool iodé
* Assister l’opérateur au moment opportun en servant le matériel stérile (aseptiquement).
* Recueillir le liquide dans les tubes étiqueter et envoyer au labo.
* Surveiller le poul la tension artérielle le faciès la survenu de malaise, dyspnée de toux dont
* l’apparut ion peut être le signe d’une menace d’oedème aigue des poumons devant tel signe
informer le médecin qui doit interrompre la technique.
3) Apres la technique
* Faire un pansement protecteur au niveau du point de fonction.
* Réinstaller le malade sur le côté sain et le mettre au repos absolu.
* Surveiller le poul la tension artérielle, le faciès, la respiration durant l’heure qui suit.
* Noter la quantité et l’aspect du liquide recueilli sur la feuille de surveillance.
* Décontaminer, nettoyer et ranger le matériel.
* Se laver les mains

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SONDAGE OU CATHETERISME VESICAL

OBJECTIFS
 Définir le cathétérisme vésical.
 Citer les indications et les contre indications.
 Citer le matériel utilisé
 Enumérer les précautions à prendre
 Citer les incidents et accidents.
 Décrire la technique de cathétérisme vésical chez l’homme et chez la femme.
 Donner les éléments de surveillance.

I. DEFINITION
Le sondage à cathétérisme vésical consiste à faire pénétrer jusque dans la vessie en passant
par l’urètre un instrument de forme et de consistance approprié dans le but thérapeutique,
évacuateur et /ou explorateur.

II. INDICATIONS
 Les retentions d’urines
 Certaines interventions ou examen partant sur le vagin ou l’abdomen.
 Avant l’accouchement.
 Les interventions du périnée.
 Dans les analyses cyto bactériologique des urines.

III. CONTRE INDICATIONS


 Les urétrites.
 Les ruptures partielles ou complètes de l’uretère.
 Les anuries.

IV. CHOIX DES SONDES


Chez le sujet normal on utilise les sondes de Nélaton N° 16 à N° 18.

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Chez les rétrécis : les sondages en gomme à bout conique de petit calibre (pour éviter les
fausses routes) ou les bougies filiformes.
Chez les prostatiques : on utilise les sondes beniqués de gros calibres N° 18 à 20 ; en cas
d’échec on utilise les sondes à courbure beniqués ou des sondes molles avec Madrins à
courbure bénique (sonde Frenbergerg).
Chez la femme : on utilise des sondes à verre, si elle est en travail ou au cour d’intervention
des sondes en métal ou en gomme.
S’il s’agit d’un sondage à demeure on utilise :
Chez l’homme : une sonde de Nélaton N°18 à 22 ou une sonde béniqué.
Chez la femme : une sonde de Pezzert ; de Maleco ; de Lebretton.

IV. PRECAUTIONS
 Respect de la pudeur du malade.
 Eliminer les contre indications.
 Eviter les déplacements unitiles (pour éviter les infections).
 Précéder tout cathétérisme vésical d’une toilette rigoureuse méat urétral et de ses
environ car ils sont souilles de microbes
 Opérer avec une très grande asepsie car la vessie surtout distendu s’infecte facilement
et toute cystique chez une malade sondé est due a une faute d’asepsie commise par
l’infirmier.
 Pendant la technique ne jamais forcer ou essayer de vaincre un obstacle.
 Agir avec un peu de douceur pour éviter une perforation de l’urètre.
 Ne jamais vider la vessie en cas de rétention d’urine (infection, choc à vacuo).
 Soumettre à tout malade sondé une antibiothérapie.
 Surveiller la tension chez tout malade sondé.

V. INCIDENTS ET ACCIDENTS
Ils surviennent lorsque les règles d’asepsie ne sont respectées où que l’opérateur ne maîtrise
pas la technique.
L’infection : elle se traduit par une poussée thermique et est due à des fautes d’asepsie, à un
matériel mal stérilise ou à la violation des contre indications.
L’hémorragie : elle se traduit par une blessure de la muqueuse urétrale ou par une perforation
de l’urètre. Il y’a aussi l’hémorragie à vacuo due à l’évacuation trop brusque du contenu
vésical.

20
CATHETERISME EVACUATEUR CHEZ L’HOMME

I. DEFINITION
C’est l’évacuateur de l’urine contenu dans la vessie à l’aide d’une sonde.

II. INDICATIONS
 Rétention d’urine
 Préparation aux examens (cystoscopie ; cystostomie)

III. CONTRE INDICATIONS


 Urétrite
 Rupture d’urètre
 Anurie

IV. MATERIELS
 Nécessaire pour le lavage des mains (BESS)
 Nécessaire pour asepsie du gland : eau bouillie tiédie, savon liquide, plateaux stériles,
compresses stérile, tampon de coton stérile pince à servir, pince pour badigeonner.
 Nécessaire pour lavage de l’urètre antérieur : seringue de Janet, cupulesterile ; eau
bouillie, dakin, bassin réniforme le (haricot) ou le bassin de lit
 Nécessaire pour sondage : sonde en gomme ou en plastique à extrémité béniqué.
 Lubrifiant
 Alèze et paravent ; champs stériles
 Gants stériles

V. TECHNIQUE
 Préparer psychologique du malade.
 Installer le paravent.
 Couvrir le lit avec les alèzes.
 Installer le malade en décubitus dorsal jambes repliées et écartées (ou position
gynécologique).

21
 Se laver les mains.
 Mettre le basin de lit sous le malade et se placer à sa droite.
 Porter des gants stériles.
 Pratiquer l’asepsie du gland et du prépuce à l’aide de compresse monté sur la pince et
du savon liquide et rincer à l’eau bouillie tiédie.
 Procéder à un lavage de l’urètre antérieur en introduisant l’extrémité de la seringue de
Janet remplie d’eau dans l’orifice du méat et injecter lentement pour ne laver que
l’urètre antérieur.
 Retirer la seringue pour laisser le liquide de lavage s’écouler dans le bassin de lit et
recommencer plusieurs fois.
 Changer des gants stériles.
 Interposer les champs stériles entre les cuisses et la verge ou utiliser des champs
trouillés.
Procéder au sondage, pour cela :
 Interposer une grande compresse entre la main gauche et la verge
 Saisir la sonde servie par l’aide de la main droite la lubrifiée
 L’introduire dans le méat la convexité tournée vers la symphyse pubienne, enfoncer
doucement la sonde sur douze (12cm) ne pas forcer.
 S’il y’a spasme attendre qu’il cède.
 Incliner la verge pour que l’urine s’écoule.
 A la fin de l’évacuateur ; retirer lentement la sonde en obstruant le pavillon.
 Réinstaller le malade et remercier.
 Noter le soin.
 Décontaminer, nettoyer, rincer, sécher et conditionner en vue de stériliser.
 Ranger le matériel.

22
CATHETERISME EVACUATEUR CHEZ LA
FEMMME

I. DEFINITION
(IDEM)

II. INDICATIONS
 Retentions d’urine
 Préparation aux examens et intervention portant sur le bassin et abdomen

III. MATERIELS
Nécessaire pour asepsie des mains : BESS
Sondes.
Nécessaire pour toilette vulvaire
 Dakin
 Eau bouillie tiédie
 Deux (02) cupules
 Plateaux stériles
 Compresses stériles
 Serviettes éponges
 Pince à badigeonner
 Alèze, paravent
 Gants stériles et champ stériles
 Lubrifiant

IV. TECHNIQUES
 Préparer psychologiquement le malade.
 Installer le paravent.
 Apres la préparation du malade et l’installation du malade ; faire la toilette vulvaire et
sécher la serviette.

23
Pour la toilette vulvaire.
 Se laver les mains.
 Placer l’alèze et le bassin de lit.
 Se passer les mains à l’alcool.
 Porter les gants.
 Prendre avec la pince une compresse imbibée de dakin (compresse montée) et la
passer sur les grandes lèvres une seule fois de haut en bas.
 Ouvrir les grandes lèvres plus les petites avec la main gauche et passer une compresse
sèche à droite et à gauche en ayant soin de ne pas refermer les lèvres entre chaque
compresse.
 Passer une compresse imbibée de dakin sur le méat.
Apres la toilette vulvaire
 Placer les champs stériles et changer de gants.
 Saisir la sonde lubrifiée avec une compresse sèche de la main droite et l’enfoncer sur
4cm.
 Laisser l’urine s’écouler dans le haricot ou le bassin de lit.
 Enlever la sonde à la fin de l’évacuateur en ayant soin de la pincer pour empêcher
l’urine contenue dans la sonde de rester dans l’urètre.
NB : le cathétérisme évacuateur nécessite la pose d’une voie veineuse pour palier au choc.
 Réinstaller le malade et la remercier
 Refaire la literie supérieure
 Noter le soin
 Recueillir les urines pour la diurèse si nécessaire
 Nettoyer stériliser et ranger le matériel

24
LA VITESSE DE SEDIMENTATION DES HEMATIES
I. DEFINITION
La VS est la mesure de la rapidité avec laquelle les hématies (globules) se déposent dans la
colonne de sang rendue incoagulable. La VS dépend de deux (02) facteur hematolgiques
- Le nombre de globules rouges
- La quantité et la qualité des protéines plasmatiques (albumine, imminoglobulines et protéine
de la coagulation)
La vitesse utilise habituellement la méthode de WESTERGREEN mais il existe d’autres
méthodes : la méthode Tachive ; Hita Fuentes ; Barbie Piquet ; Cesari Cordier Chaix
II. INDICATIONS
- Maladies infectieuses (rougeole, tuberculose) - Péritonites
- Poly arthrites - Infarctus du myocarde
- Pleurésies - Cancers
- Péricardites
III. MATERIELS
A. Pour méthode WESTER GREEN
* Spécifique
- appareil de WESTER GREEN qui est le support des tubes, il comporte un tampon de
caoutchouc supérieur, un dispositif inférieur pour la fixation des tubes ;
Tube de WESTER GREEN en verre gradué, 30cm de long ; 25Mm de diamètre et 0 à 200mm
de graduation ;
- tube de sang prélevé sur anticoagulant ;
- une poire à défaut un tube en caoutchouc
* De protection
- gants, papiers absorbants.

IV. TECHNIQUES
- Placer le papier absorbant sur la padiasse.
- Vérifier l’étanchéité de l’appareil de même que les tubes (ils ne doivent ni mouillés ni fêlés).
- Porter aseptiquement des gants.
- Remuer le tube de sang doucement et l’ouvrir.

25
- Adapter le tube à la poire et faire le vide et maintenir la pression.
- Introduire le tube de WESTER GREEN dans le tube de sang et relâcher doucement la
pression au niveau de la poire ; le sang remonte le long du tube jusqu’au repère 0.
- Veiller à ce qu’il y’ait pas de bulles d’air dans le tube et reprendre le prélèvement si
nécessaire.
- A défaut du poire on adapte le tube à caoutchouc et l’aspiration se fait par la bouche ( ce qui
nécessite beaucoup de prudence pour ne pas avoir le sang dans la bouche).
- Fixation ; maintenir la pression.
- Appliquer le bout inférieur du tube sur le tampon de caoutchouc de l’appareil et bien serrer.
NB : éviter le grissement des tubes et le dérapage.
- Enlever la poire et fixer le tube par l’intermédiaire du dispositif supérieur et noter l’heure.

V. LECTURE
Deux possibilités existent
Mettre l’appareil en position vertical : et la 1ère lecture se ferra au bout de la 1ère heure et la 2e
lecture au bout de la 2e heure.
Deux autres lectures peuvent être faites au bout de la 3e et 4e heure mais sont de moins en
moins demandées.
Méthode Hita Fuentes : qui consiste à mettre l’appareil en position inclinée à 45° la 1 e lecture
au bout de la 15e minute ; la 2eme lecture au bout de la 30eme minute et la 3eme lecture au bout de
la 45eme minute et la 4eme lecture au de la 6eme heure.
RESULTATS
1ere heure chez l’homme 2mm à 4mm
Chez la femme 3mm à 7mm

2eme heure chez l’homme7mm à 8 mm


Chez la femme 15mm
NB : la vitesse est dite accélère lorsqu’elle dépasse 10 à 15 mm à la 1 ere heure

3eme heure chez l’homme 15mm


Chez la femme 19mm à 20mm
4eme heure chez l’homme 50mm à 55mm
Chez la femme 70mm

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VI. VARIATIONS
1) Physiologiquement :
- La vitesse est plus accélère chez la femme que chez l’homme.
- Pendant la grossesse (à partir de 3mois)
- Au moment des règles
- Avec l’âge
2) Pathologique
- La vitesse est accélère au cours des maladies infectieuses (tuberculose, grippe, angine,
affection cardiovasculaire; affections rhumatismales; hémophilie, cancer, leucémie,…)
- Une diminution de la vitesse se rencontre dans certains états allergiques ou anaphylactiques
(réaction de sensibilisation).
NB : la vitesse permet non de poser un diagnostic précis mais de suivre l’évolution d’une
maladie (c’est-à-dire d’évolutivité de la malade).
B. Méthode Tachives
 Matériel
- Tube Tachives minus de filament souple qui sert de piston pour l’aspiration (0 à 160mm) ; -
- support ;
- tube de sang.
 Technique
- Remuer le tube de sang, l’ouvrir et introduire le tube Tachives dans le tube de sang et tirer
sur le filament (piston).
- Le sang remonte le long du tube jusqu’à 0 mm.
- Lors du prélèvement veillez à ce qu’il n’y ait pas de bulles d’air puis placer le tube Tachives
dans le support.
- Procéder comme pour la méthode de Hita Fuentes pour la lecture en position incline à 45°.
 Précautions
- Placer le support ou l’appareil loin d’une source de chaleur et loin de vibration d’appareil
(Centrifugeuse…).
C. Méthode Cesari Cordier Chaix
La technique est la même que celle de WESTER GREEN mais ici on note une différence au
niveau de tube mais le processus est le même.
D. Méthode de Barbier Piquet

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Ici la sédimentation des hématies est provoquée par la centrifugation du sang total.

LA TRANSFUSION SANGUINE

I. DEFINITION
La transfusion sanguine est l’introduction dans le système circulaire d’un malade d’une
quantité de sang frais ou conservé ou d’un de ses dérives par voie veineuse.

II. COMPOSANTS SANGUINS


Le sang est un liquide complexe dont on peut diviser les constituants en deux (02) catégories.
Les cellules
Les globules rouges : qui permettent la transport de l’oxygène
Les globules blancs : qui interviennent dans la lutte contre l’infection.
Les plaquettes : éléments essentiels dans la lutte contre les l’hémorragie.
Le plasma
Qui remplie les vaisseaux et véhicule de nombreux molécules parmi lesquelles on a : les
protéines dont on peut citer : l’albumine qui joue le rôle capital dans la rétention de l’eau dans
les vaisseaux et participe activement au maintien de la pression artérielle et de l’efficacité
cardio-circulatoire.
- Les immunoglobulines : armes indispensable dans la lutte contre les agents infectieux.
- Les protéines de la coagulation : qui participent à l’arrêt de l’hémorragie.
NB : a partir d’un don de sang il est possible de préparer un concentré globulaire ; un
concentré standard de plaquette ou du PFC (plasma frais)

III. BUT
Rétablissement de la masse sanguine (déficit).
Apport de facteurs de la coagulation (hémophilie).
Apport d’hématies capables de fixer l’oxygène (dans les anémies).

IV. INDICATIONS
Dans les états de choc
* Hémorragie : digestives (ulcère) ; génitale (chirurgie génitale ; GEU ; HRP).
* Avortements : provoqués ou spontanés.
* Anémie sévère ou chronique
* Intervention chirurgicale de longue durée.

28
* Chirurgie cardio-vasculaire ; orthopédique ; ou hépatique.
* Brûlure 3eme (degré profonde)
* Déperdition sanguine (accident de la circulation).
* Dans certaines intoxications graves.

V. PRECAUTIONS
Des accidents souvent dramatiques peuvent survenir l’hors d’une transfusion et toute erreur et
négligence de l’agent de santé peut aboutir à des résultats fâcheux. Pour les éviter il faudra :
Au niveau de la poche
- Vérifier l’étiquette : similitude des N° ; date de prélèvement ; date de péremption (21j) ;
- GSRH ; l’aspect du liquide (plasma) qui doit être de coloration citrin.
Au niveau du sang
* Ne jamais réchauffer le sang ni l’agiter énergiquement (hémolyse).
* Ne jamais laisser le sang séjourner nullement (+ 1h) à la température ambiante.
* Ne jamais commander du sang par téléphone même en cas d’urgence ; il faut aller le
chercher avec un bulletin de commande dûment remplie.
* Respecter les règles de conservations et de transport (chaîne de froid, éviter les secousses).
* Ne jamais utilise une poche entamée.
* Utiliser toujours un matériel à usage unique et stérile lors du prélèvement concernant la
commande.
* Vérifier le GSRH du malade ou bien le faire grouper.
* Vérifier l’identité du malade : age ; sexe ; n° lit et salle ; situation matrimoniale ;
l’indication thérapeutique sur la feuille de traitement.
* Prise des constantes
* L’heure de la dernière miction ou prévoir un matériel de sondage au lit du malade quelque
soit l’urgence il faut toujours faire une vérification pre-transfusionnelle ou un contrôle au
laboratoire ou bien un cross maching et lors de la transfusion respecter l’asepsie qui doit être
de rigueur.

VI. MATERIELS
* Matériel spécifique
* Poche de sang ; transfuseur ; potence ; garrot ; intranul ; ou aiguille ; gants stérile ; une
seringue.
* Matériel de propriété : BESS

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* Matériel d’asepsie : alcool ; bétadine ; éther …..
* Matériel de protection : paravent ; alèze ; gants
* Matériel de fixation : compresse coton (pansement)
* Matériel de pré transfusionnel ou
* Une plaque d’opaline ou carte glacée ; flacon sérum anti A (bleu) ; anti B (jaune) ; tube de
sang du malade et la poche de sang du donneur ; vaccinostyle ; pipette ; solution de rinçage.
* Matériel de cross matching
* Matériel de prélèvement
* Plaque d’opaline ; tube à hémolyse ; coton hydrophile.
Procédé
1) Contrôle de pré transfusionnel
C'est la détermination du groupe par le système ABO. Avec la pipette prélever le sang du tube
(sang malade) et déposer deux (02) gouttes de sang sur la plaque ou la carte glacié.
- Sur chaque goutte ajouter au niveau de la 1ere goutte du sérum anti A(bleu) au niveau de la
2eme goutte du sérum anti( jaune) ; mélanger avec un tube à hémolyse en essuyant à chaque
fois avec du coton hydrophile.
- Imprimer à la plaque un léger mouvement de rotation et procéder à la lecture.
- Chez le donneur on va refaire la même chose : et voila le résultat

GR AA: presence anticorps anti β antigène A

GR BB: presence anticorps anti α antigène B

GR AB AB ; pas d’anticorps antigène A et B

GR OO : Présence de 2 anticorps αβ:


. Pas d’antigène ni A ni B

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2) Cross matching
Procède :
- prélever et centrifuger le sang du malade ;
- recueillir et déposer avec la pipette une goutte de sérum sur la plaque ou la carte glacée.
- Au moyen de la tubulure test deposer une goutte de sang du donneur sur la plaque, procéder
au mélange et lire le résultat.

Sérum

Incompatibilité : les antigènes du malade


Ont attaqué les antigènes du donneur

Goutte de sang

Compatibilité : pas d’attaque

La compatibilité entraîne la règle fondamentale transfusionnelle.


- Ne jamais injecter une agglutinino à un sujet qui possède l’agglutinogène correspondant.
Autrement dit les agglutines (anti corps) du plasma du malade ne doivent pas agglutiner les
agglutinogènes des globules du donneur.
- La transfusion iso groupe est toujours préférable :
AA AA; BB BB; AB AB; OO OO
Mais on peut faire la transfusion compatible.
A A
Donneur
Universel O O AB AB receveur
universel
B B

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VII. TECHNIQUE
- Préparer psychologique du malade et installation en décubitus dorsal.
- Préparation physique du malade et préparation du matériel.
- Procéder à une dernière vérification : malade, sang, quantité, date d’expiration, désinfection
de la poche, mise en place du transfuseur, fermer la tubulure avec la pince de forci pressure et
suspendre le poche à la potence.
- Enlever l’embout protecteur et remplir la chambre de filtration.
- Ouvrir la poche et purger l’air dans la tubulure.
- Protéger l’embout avec une compresse stérile.
- Désinfecter soigneusement la région à ponctionner (plis du coud, veine épicrânienne).
- Attacher le garrot et porter aseptiquement les gants avec l’aiguille ou le cathéter ponctionner
la veine et s’assurer bien qu’on est dedans.
- Adapter la tubulure, enlever le garrot et ouvrir la pince pour laisser couler le sang.
- Vérifier s’il n’y pas d’hématome et si le sang passe bien (pas de fuite, pas d’hémorragie)
- Régler le débit qui peut varier suivant l’urgence de la transfusion la tolérance et l’état du
malade.
- Fixer la tubulure et l’aiguille avec un sparadrap et procéder à la surveillance.

VIII. ACCIDENTS DE LA TRANSFUSION SANGUINE


1) Accident hémolytique aigue
* Incompatibilité sanguine pouvant s’accompagner de choc :
Les accidents sont dus a la présence de système ABO d’anticorps détruisant les globules
rouges du donneur.
Signes : malaises générales ; sensation de construction thoracique ; douleur lombaire ;
dyspnée ; pâleur ; tabasse ; tension artérielle basse, poul filant imprenable ; frissons ;
hyperthermie ; anurie avec des fois un syndrome hémorragique ; les urines sont foncés riches
en albumines et en hémoglobine.
Cat : arrêt immédiat de la transfusion et mise en place d’une voie veineuse de bonne qualité
- Prélèvement de sang du malade et envoie de la poche au labo (vérification du GR).
- Prise des constantes
- Transfusion de sang compatible ou PFC
- Sonde à demeure
- Exsanguino transfusion dans certains cas

32
- Maintien de l’équilibre hydro électrolyte ; vérifier les apports liquidiens et pertes hydriques
afin de ne pas apporter au rein plus qu’il ne peut éliminer
- Surveillance de la diurèse
2) Accident toxique du à l’infection du sang injecté par manque d’asepsie ou
lors du prélèvement.
Signes : douleurs abdominales vomissements, dyspnée frisons intenses ; température élevée et
collapsus.
Cat : arrêt immédiat de la transfusion ; garder envoyer au labo par examen bactériologique ;
de même que le sang du malade ;
- traitement de choc antibiothérapie à la forte dose, parfois perfusion d’adrénaline ou de
corticoïde.
3) Accident de surcharge ou environ circulatoire.
Signes : OAP surtout les vieillards, les insuffisants cardiaques et rénaux et les hypertendus.
Cat : arrêt de la transfusion ou diminuer le débit donnant une transfusion lente et peu
abondante (sujet prédisposé).
- Faire une signée et donner du Lasilix en IV si les signes persistent.
4) Accident allergique
Apport d’allergène auxquels le malade est sensible ou transmission passive d’un anticorps
d’un sujet allergique à un sujet normal.
Signes : urticaires ; prurit généralisé ; exceptionnellement crise d’asthme ; collapsus et
œdème.
Cat : laisser continuer la transfusion ; donner des antihistaminiques et corticothérapie dans les
cas graves.
5) Accident tardif
- Hématite ; HIV (sida)
Cat : pour ces cas il faut une PEC et un contrôle régulier ; écarter les poches concernées (HIV
et HBS)
- Syphilis
Cat : traitement antibiotique et contrôle BW (TPHA)
6) Accident lié à la surcharge en fer
- Hémosidérose
- Hémochromatose
Elles peuvent se rencontrer chez les polytransfusés ayant reçu entre 30 à 40L de sang.

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* Vis-à-vis du paludisme la transmission est rare du fait du capital d’anticorps anti
plasmodium.
- Ceux dont le taux d’anticorps d’anti plasmodium est nul (enfant, étranger) le risque peut être
grand parce que non encore immunisé,
- chez la femme enceinte également ou l’on note une baise des anticorps anti palustre.
IX. SURVEILLANCE
La transfusion peut (revêtir) un aspect dramatique par la survenue d’accidents qui peuvent
être évité par une surveillance adéquat, l’infirmier (e) devra être attentif à l’apparition d’un
malaise général de frison de douleur abdominale ou lombaire ou d’un état de choc.
- devant un tel tableau le 1ere geste est l’arrêt immédiat de la transfusion.
- L’infirmier(e) devra surveiller le faciès du malade, prise des constantes de la duerèse,
vérifier l’écoulement (débit) selon les indications thérapeutiques.
3h : 40gttes/mm
2h : 60gttes/mm
35mn : 200gttes/mm de bit à la limite de l’interprétation visuelle.
* Eviter les entées d’air dans la tubulure ou dans la veine.
* Veiller à la position du malade.
* Veiller à la position de l’aiguille ou du cathéter.
* Vérifier la tubulure voir si elle n’est pas bouchée, coudée ou désadaptée.
* Si le débit est ralentit vérifier le filtre et changer le transfuseur et en cas d’arrêt
d’écoulement arrêter la transfusion et choisir une autre veine (manœuvre inefficace).
* Donner des consignes aux malades et aux accompagnants et mettre à la disposition du
malade une cloche ou un avertissement.
* A la fin de la transfusion (arrêter) fermer la pince et maintenir la voie veineuse ou procéder
à l’ablation de l’aiguille, pansement sur point.
* Rincer et remercier le malade.
* Noter le soin nettoyer le matériel et ranger.
X. CRITERES D’EFFICACITES

Introduction : l’efficacité d’une transfusion sanguine est appréciée cliniquement par le taux
d’hématocrites et d’hémoglobines qui avoisine la normale.
 Taux d’hémotocrite chez l’homme = 0,47g/dl, chez la femme = 0,42g/dl.
 Taux d’hg chez l’homme =14,5g/dl et chez la femme= 13g/dl.
 La pression artérielle a la normale

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 L’arrêt de l’hémorragie chez un malade qui saigne
 La couleur des téguments qui témoigne d’une bonne oxygénation.
NB : la quantité de sang à transfuser est calculée en fonction du produit utilisée : sang total ou
culot globulaire.
 Le poids (kg) du malade
 Taux d’hg ou taux d’ht du malade
 Taux d’hg et taux d’ht que l’on désire obtenir après la transfusion
A / calcul
 Pour le sang total quantité totale = → 2 x poids (kg) x (Ht final –Ht initial) ou
6 x poids (kg) x (Hg final – Hg initial)
 Pour culot globulaire quantité totale = →1 x poids x (Ht final – Ht initial) ou
3 x poids x (Hg final – Hg initial)
B/ Attitudes thérapeutique
1) Transfusion de culot globulaire ou de globules : la transfusion se fait avec du
sérum (physiologique) et réclame les mêmes règles et précautions que pour le
sang total se conserve à + 4°c pendant 3 à 4 semaines selon anticoagulant.
- On l’utilise dans le traitement de l’ictère hémolytique ;
- chez les malades à risques ou biens dans les anémies.
2) Transfusion de plaquettes : à utiliser dans les 24h suivant sa préparation et sa conservation
est de 5 jours à + 20°c. On l’utilise pour prévenir ou arrêter les hémorragies ou au cours des
thrombopénies graves ou des hémopathies malignes.
3) Le PFC : il s’agit d’un plasma pauvre en plaquette provenant d’un seul donneur prépare en
système clos et mis à congeler dans les 6 h qui suivent le prélèvement. Conservation 1ans à
moins 30°c. Avant l’emploi la poche doit subir la décongélation rapide de 15 à 20 minutes au
bain marie à 37°c. Utilisation dans les 2h qui suive la décongélation.
NB : la décongélation à la température ambiante est proscrite. Lors de l’emploi vérifier
l’étiquette sur la poche qui doit indiquer le volume le GSRH du donneur, la mention à utiliser
dans les 2h. Et en cas de transfusion les règles théoriques sont inverses des règles de la
transfusion érythrocytaires.
A A

O O AB
B B

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C/ Transfusion en Pédiatrie
Elle présente un grand intérêt thérapeutique. Les règles sont les mêmes que celles appliquées
chez l’adulte. Cependant il est nécessaire de prendre en compte les particularités spécifiques
physiologiques du nouveau né ; du nourrisson et de l’enfant jusqu'à 3 mois tenir compte aussi
bien du groupe de l’enfant que celui de la mère. Et retenir que « toute transfusion chez le
nouveau né et le nourrisson à bas age doit être considérée comme la transfusion massive ».

36
ROLE DE L’INFIRMIER DANS LES URGENCES
CHIRURGICALES

OBJECTIFS
Expliquer le rôle de l’infirmier (e) dans la préparation du malade avant l’intervention.
Expliquer le rôle de l’infirmier (e) Dans les soins pré et post opératoire.

A. APPENDICITE AIGUE
1) Définition
C’est l’inflammation aigue de l’appendicite iliocoecale c’est la plus fréquente des urgences
chirurgicales et son diagnostic impose une sanction chirurgicale.
2) Manifestations cliniques
a) Signes fonctionnels
- La douleur
Le début brutal habituellement mais parfois elle peut être progressive. C’est une douleur
spontanée, elle peut être continue ou paroxystique. Elle peut être lancinante ou évolue par
spasme. La douleur siège au niveau de la FID irradie vers les lombes et les cuisses en
ceinture.
- Nausées et Vomissements
Toutes les formes sont possibles, de l’état nauséeux à l’anorexie au vomissement avec
intolérance alimentaire absolue. Les vomissements peuvent être uniques ou répétées,
alimentaires ou bilieux.
- Troubles du Transit
Le plus souvent il s’agit d’une constipation récente voir une absence de transit réalisant un
syndrome pseudo occlusif
b) L’examen
- Signe fonctionnels
Asthénie
Fièvre constante modérée 38 à 38°5
Pouls accéléré en rapport avec une fièvre
Langue saburrale ou chargée

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- Signe physique
A l’inspection : l’abdomen n’est pas ballonné, l’abdomen respire bien les mouvements sont
d’amplitude modéré à cause de la douleur
A la palpation : il s’agit d’une palpation en douceur de la FIG à la FID, la palpation retrouve
la douleur provoquée c’est une douleur vive localisée au point de Mac Bonney (milieu de la
ligne qui joint l’épine iliaque antéro supérieur à l’ombilic). Cette douleur est réveillée à
distance par l’extension du membre inférieur droit ou aussi par l’extension du tronc et par le
toucher pelvien
Le signe de Bloomberg qui est une douleur à la décompression brutale de la FID
Le signe de signe de Rowsing : pression de la FID réveille une douleur
Le signe de Jacob à la pression de la FID, la défense : FID souple avec durcissement de la
proie musculaire lorsque les doigts palpent en profondeur. La palpation retrouve aussi l’hyper
esthésie cutanée au niveau FID
Toucher pelvien : TR, TV retrouve une douleur située à droite dans le cul de sac de Douglas
3) Rôle de l’infirmier (e)
a) Soins préopératoires
- Faire la pancarte (les constantes) ensuite il faut
- Faire des prescriptions médicales (GSRH ; NFS ; ECBU ; TP TCK ; ASP ; échographie…..)
- Il faut s’assurer que le malade est à jeun et il faut l’empêcher de boire, de fumer; placer si
nécessaire une SNG pour vider l’estomac.
- Préparer le champ opératoire.
- Il faut demander au malade d’aller vider sa vessie sinon lui placer une sonde urinaire.
- Il faut appliquer la prémédication pour éviter que le malade ne soit anxieux, le réconforter et
le rassurer.
b) Soins post opératoires
Au retour du bloc opératoire le lit du malade doit être bien préparé.
- Vous devez accepter qu’un malade soit accompagné du chirurgien ou de l’anesthésiste et
que vous soyer informer sur le protocole opératoire.
- Ensuite il faudra immédiatement prendre les constantes ensuite il faudra se renseigner sur la
nature de l’intervention.
- Se renseigner sur la nature de l’intervention et ensuite prendre immédiatement les constantes
- Il faudra ensuite noter au fur à mesure les constantes sur la pancarte environ toutes les
30mm.
- Surveiller le drain s’il existe

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- Il faudra mettre également en œuvre le traitement : perfusion plus des produits adjuvants. De
plus en plus il faudra également surveiller le transit (émission des gaz).
- Dés la reprise du transit on peut commencer à alimenter le malade (en générale dans les 48h
qui suivent l’intervention).
- Il faut surveiller également le pansement.
- S’il y’a un drain il faut le mobiliser à la 48éme heures et le retrait se fera au 4eme jour.
- Les agrafes ou fil de suture sont retirés au 6eme et 8eme jour (1fil sur 2).

B. LA PERITONITE AIGUE
1) Définition
C’est l’information ou l’infection aigue de la séreuse péritonéale. Elle peut être une
complication d’une appendicite non traitée.
2) Manifestations cliniques
a) Signes fonctionnels
- Douleur
Signe le plus est douleur localisée au départ mais qui diffuse rapidement et il est important de
noter le siège initiale qui va orienter le diagnostic
- Nausée et Vomissements
Vomissement alimentaire au début puis bilieux plutard ils sont fécaloïdes et noirâtre et
nauséabond.
- Trouve du transit
De type variable qui peut être arrêt du transit plus ou moins net brutal ou progressif. Dans les
Péritonites post opératoire les diarrhées sont fréquentes.
b) Signes physiques
- A m’inspection :
- Disparition de la respiration abdominale
- Saillie du muscle grand droit de l’abdomen
- A la palpation
On retrouve la contraction qui est le signe capital qui est une rigidité musculaire tonique,
permanente, invincible, douloureuse,
Le cri de l’ombilic qui est une douleur réveillée par une pression de l’ombilic
- A la percussion
Matité liée à un épanchement ou au différent à un météorisme à ….
- Toucher pelvien : sont douloureux

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c) Signes généraux
- Fièvre absente au début mais tardivement elle est toujours présente supérieure à 38°5
- Pouls accéléré et en relation avec la température
3) Rôle de l’infirmier (e)
a) Soins pré opératoires
- Faire la pancarte avec les constantes
- Effectuer les examens compléments prescrits (GSRH, NFS, glycémie, iono sanguin,
TPTCK, Rx poumon, ASP , échographie…)
- VVP de bon calibre
- Mettre en place une sonde d’aspiration gastrique pour vider l’estomac pour maintenir le
malade à jeun.
- mettre une sonde urinaire
- Mettre en œuvre le traitement qui peut comprendre des perfusions de soluté ou bien du sang,
des ATB.
- Faire la préparation du champ opératoire, raser le malade, vider la vessie.
- Appliquer la prémédication.
b) Soins post opératoire
Au retour du patient
* Prise des constantes
* Interrogatoire sur la nature de l’intervention.
* Les prescriptions (perfusions, plus des produits adjuvants traitement).
* surveillance les entées et les sorties et faire un bilan (entrée – sortie).
* Il faut également penser à la surveillance du pansement qui doit être propre.
* Surveiller les drains, SNG
* le lever précoce
* Le transit doit reprendre vers le 3eme jour.
* Des qu’il y’a reprise du transit on procède à l’ablation de l’aspiration gastro-duodénale.
* L’alimentation normale peut être ordonnée.
* Le drain sera retiré au 4eme ; les fils au 8eme et 10eme jour.
4) Les complications
- On peut avoir une chute de la tension artérielle associée à un poul accéléré (choc
hémorragique ou un choc septique).
- Normalement la température doit chuter vers le 3eme jour, si la fièvre reste élevée il
faudra craindre la constitution d’un abcès.

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- Il faudra vérifier le pansement s’il n’existe pas un abcès au niveau de la paroi de la
plaie,
- Le transit ne reprend pas associé à une augmentation du liquide d’aspiration avec un
abdomen qui va se ballonner au 3eme et 4eme jour en ce moment, il faudra laisser en
place la sonde d’aspiration gastrique, s’assurer que rien n’a été donné au malade et
informer le chirurgien qui doit donner la CAT.

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PONCTOIN DE L’ARTERE ET DE LA VEINE
FEMORALE

OBJECTIF GENERAL
Appréhender la technique de la ponction des artères et des veines fémorales
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Citer les indications de la ponction des artères et veines fémorales.
Expliquer les techniques de repérage des artères et veines fémorales.
Citer les indications et accidents liés à la ponction des artères et veines fémorales.
Enumérer les précautions à prendre pour éviter ces accidents et incidents.
Enumérer les éléments de surveillance après la ponction des artères et veines fémorales.

I. DEFINITION
C’est une technique qui consiste à introduire une aiguille ou un cathéter dans l’artère ou la
veine fémorale en vue d’un prélèvement, d’un examen ou d’un traitement.
C’est une technique utilisée le plus souvent en cas d’urgence et qui nécessite un respect des
règles d’asepsie et une grande dextérité (habilité).

II. LES INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS


1) Indications
La ponction des artères et veines fémorales est effectuée en vu d’un prélèvement de sang.
a) Pour dosage chimique
* Dosage des gaz du sang (sang artériel ou gazométrie), pour dépistage et contrôle des
défaillances respiratoires se traduisant par une hypoxie (c’est la baisse de la pression en
oxygène dans le sang), la pression partielle en oxygène égal Pa O2 inférieur à 80mm Hg ou
par une hypercapnie, augmentation de la pression en CO2 dans le sang : Pa CO2 supérieur à
42mm Hg.
b) Recherche bactérienne
* En cas d’inaccessibilité des veines superficielles
* Pour une hémoculture dans la maladie d’Osler (endocardite bactérienne) si le sang veineux
n’a pas poussé on peut demander de faire l’hémoculture au niveau artériel.

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* En vue d’une injection intraveineuse ou intra-artérielle :
a) Dans un but thérapeutique
* En cas de collapsus cardiovasculaire
* En cas d’urgence
* Pour une injection d’anticoagulant en cas d’embolie artérielle ou bien de vasodilatateur en
cas d’artérite.
b) Dans un but diagnostic
* Lors d’examens complémentaires à base de produits opaques :
* Artériographie du membre inférieur
* Artériographie par cathétérisme rétrograde
* Phlébographie de la veine cave inférieure
2) Contre indications
En cas d’inaccessibilité de l’artère et/ou de la veine fémorale (lors des tumeurs, de sclérose…)

III. MATERIELS
* Matériel de propriété : BESS (savon liquide).
* Matériel d’asepsie : tambour de compresse et de coton stérile, gants stériles, pince à servir
plongés dans une antiseptique, champ stérile.
* De protection : alèze, paravent, blouse, gants.
* Spécifiques :
- Seringues stériles dont le volume dépend de la quantité de liquide à injecter ou à prélever
avec aiguille longue à biseau court,
- cathéter (si on doit poser une voie veineuse plus éventuellement nécessaire pour perfusion)
plus fil de suture.
- Prévoir un anticoagulant si gazométrie (GDS=Gaz Du Sang)
- Sparadrap
* Accessoires : chariot, poubelle, haricot, boite de sécurité, aiguille.

IV. PREPARATION DU MALADE


Préparation psychologique : informer le malade du soin, lui expliquer le soin, le rassurer pour
obtenir sa collaboration, si nécessaire le faire uriner avant.
Préparation physique : installer le malade confortablement en décubitus dorsal membre
inférieurs allongés (côté de la ponction). Veuiller à la propreté de la zone, si nécessaire faire
la préparation du champ opératoire.

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V. TECNHIQUE
1) Réparer l’artère fémorale par ses battements
L’artère est située environ à mis chemin sur la ligne joignant la symphyse pubienne à l’épine
iliaque antéro supérieur.
2) Immobiliser l’artère entre deux doigts parallèles.
3) S’assurer que la ponction s’effectue en dessous des ligaments inguinaux.
a) Pour l’artère fémorale
- Piquer franchement entre les deux (02) doigts.
- Enfoncer doucement l’aiguille tout en tirant sur le piston vers le haut.
- L’arrivée en saccades de sang rouge vif dans la seringue indique que l’aiguille est dans la
lumière de l’artère.
b) Pour la veine fémorale
Piquer en dedans en rasant les doigts qui immobilisent l’artère tout en aspirant pour gêtter
l’arrive du sang.
L’arrivé du sang non aérée indique que l’on est dans la lumière de la veine.
4) Prélever du sang, ou enfoncer le cathéter (tout en retirant le madrin) pour
placer la voie veineuse, pour injecter le produit médicamenteux selon
l’indication.
5) Retirer rapidement l’aiguille
6) Comprimer le point de ponction pendant tout le temps que subsiste le risque de
saignement et d’hématome avant de faire un pansement compressif ou fixer le
cathéter avec du fil et/ou du sparadrap.
VI. INCIDENTS ET ACCIDENTS
1) Incidents
- Difficulté de trouver l’artère : il vaut mieux ne pas essayer de l’autre côté ou donner à un
plus expérimenté à un plus calme.
- Ponction de la veine fémorale à la place de l’artere, ou de l’artere a la place de la veine selon
la ponction à faire.
- Piqûre de nerf crural occasionnant une vive douleur.
- Ponction simultanée de l’artère et de la veine créant un shunt artério-veineux.

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2) Accidents
- Persistance de l’hémorragie surtout en cas d’injection d’anticoagulant.
- Rupture artérielle en cas de ponction d’une plaque d’athérome.
- Perforation intestinale par effraction de la cavité péritonéale.
- Gangrène massive du membre.

VII. PRECAUTIONS A PRENDRE POUR EVITER


LES ACCIDENTS ET INCIDENTS
* Bien délimiter le lieu de la ponction
* Bien préparer l’artère fémorale par ses battements
* Respecter scrupuleusement les règles d’asepsie
* Bien vérifier la couleur du sang dans la seringue
* Eviter de piquer sur les vaisseaux indurés
* Si gazométrie (GDS), bien éliminer l’anticoagulant du corps de la seringue avant le
prélèvement.
* Ne pas piquer au dessus du ligament inguénal car risque d’effraction de la cavité
péritonéale.

VIII. SURVEILLANCE APRES PONCTION


Il faut surveiller :
* La région inguénal, en cas de traitement aux anticoagulants afin de dépister la formation
d’hématome.
* La couleur et la chaleur du membre afin de dépister une gangrène.
* Les pulsations de l’artere pédieuse afin de dépister une rupture artérielle.
* Les signes d’intolérances au produit si artériographie ou phlébographie.
* La température, le pouls, la tension afin de dépister une hémorragie ou une infection.

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PONCTION LOMBAIRE OU (RACHISCENTESE)

OBJECTIF GENERAL
Appréhender le rôle de l’infirmier(e) au cours de la ponction lombaire.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
 Citer les indications et les contre indications de la ponction lombaire.
 Citer les buts de la ponction lombaire.
 Citer les incidents et accidents pouvant survenir au cours d’une ponction lombaire.
 Décrire le rôle de l’infirmier avant, pendant, et après la ponction lombaire.

I. DEFINITION
La ponction lombaire est une technique qui consiste à introduire une aiguille dans le canal
rachidien entre la 4eme et 5eme vertèbre lombaire pour prélever le LCR, pour injecter une
substance médicamenteuse.

II. INDICATIONS
La ponction lombaire est effectuée au cours.
 Des méningites ou syndrome méningé.
 Des paralysies ou des troubles psychiques.
 Des myélographies (examen du canal rachidien après opacification).
 De l’encéphalographie gazeuse (à base d’air).
 Des rachianesthésies (péridurales).

III. CONTRE INDICATION.


 HIC+++ (hypertension intra crânienne) la décompression trop brutale risque de
provoquer un engagement des amygdales cérébelleuses dans le trou occipital
entrainant une mort subite par compression bulbaire.
 Mal de pott (tuberculose vertébrale).
 Scoliose (déviation latérale de la colonne vertébrale).
 Tumeur cérébrale.

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IV. BUTS
1) But diagnostic
On a recours aux examens suivants :
a) Examen physique
C’est pour étudier l’aspect du LCR qui est normalement clair comme l’eau de roche
Il peut devenir :
- Trouble ou franchement purulent(e) dans les méningites purulentes.
- Clair moiré dans les méningites virales
- Hémorragique ou xanthochromique : dans ce cas l’épreuve des 3 verres doit être faite :
l’hémorragie pariétale par piqûre d’un vaisseau se traduit par présence de sang dans le 1eme
verre ; l’hémorragie méningée se traduit par présence de sang dans le 3 verres.
b) Examens chimiques
Pour rechercher et doser les éléments suivants :
- L’albumine : taux normal = 0,25g/l : une augmentation se rencontre dans les méningites
aigues, des tumeurs cérébrales et les compressions méningées.
- Le glucose : taux normal = 0,60g/l : une augmentation se rencontre dans les encéphalites et
le diabète ; une augmentation dans les méningites aigues.
- Le chlorure : taux normal = 6-7 g/l : une augmentation dans l’urémie et les néphrites
c) Examen bactériologique
- Pour rechercher des germes dans le LCR (LCR est normalement stérile), la recherche de
germe se fera soit par examen direct (BK) soit par la culture (germes pyogène,
méningocoques)
d) examen cytologique
- Pour rechercher des cellules plus ou moins altère ou des cellules néoplasique (cellules
cancéreuses) ;
- le LCR contient à peine un élément /mm3 Une augmentation de ces éléments se rencontre
dans les méningites.
2) But explorateur
- Pour un examen radiologique des ventricules :
Une injection intra rachidienne de produit opaque (Lipiodol) dans les myélographies.
Une injection d’air dans l’encéphalographie gazeuse
3) But thérapeutique
- Injecter d’antibiotique au cours des méningites

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Neurocaïne dans les rachianesthésies (injection)
Injection d’antimitotiques (anticancéreuse) dans les cancers (leucémie).

V. MATERIEL
1. Matériel de propreté
2. Matériel d’asepsie
3. Matériel de protection
4. Matériel spécifique
- Aiguille à mandrin à biseau court de 10- 15cm de long à usage unique stérile (l’aiguille à
ponction lombaire) de Laborde ou TUFFIER)
- Trois (03) tubes secs stériles étiquetés, un porte tube
- Bulletin de laboratoire
- Manomètre de Claude ou de STOKEY
5. Matériels accessoires
- Nécessaire pour anesthésie locale (pour les personnes hypersensibles)
- Médicaments prescrits si nécessaire ainsi que le matériel et injection
- Nécessaire pour pansement
- Vessie de glace

VI. ROLE DE L’INFIRMIER (E)


1) Avant la technique
a) Préparation du malade
Faire la préparation psychologique du malade, le rassurer, lui expliquer le soin, s’assurer que
le malade à effectuer un fond d’oeil (PF) destine à déceler une stase papillaire traduisant une
hypertension intra crânienne (HIC).
Mettre le malade à jeun pendant au moins 3h de temps (même en cas d’urgence)
Prendre le pouls et la TA
Préparation physique
Installer le malade confortablement en choisissant l’une des positions suivantes :
La position assise : le malade est assis sur le bord du lit, les pieds posés sur le tabouret et la
tête sur un oreiller placé sur ces genoux : un aide maintient le malade en position en appuyant
sur les épaules afin de bomber le dos.
La position coucher : le malade est amené au bord du lit, il fléchie les cuisses sur l’abdomen
et rapproche le menton de ses genoux, un aide le maintient dans cette position.

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b) Préparation du matériel
- Réunir le matériel complet et nécessaire à la technique
2) Pendant la technique
- Nettoyer la région avec un antiseptique moussant, rincer et badigeonner avec de la bétadine
- Assister l’opérateur en servant le matériel au moment opportun et en respectant les règles
d’asepsie
- Recueillir le liquide prélevé dans les tubes à essai
- Surveiller le faciès du malade, les muqueuses, la respiration et le traitement.
3) Apres la technique
a) Concernant le malade
- Faire un pansement protecteur sur le site de ponction
- Faire coucher confortablement le malade qui observe un repos allongé à plat sur le ventre
sans oreiller et pendant 1h puis sur le dos le reste de la journée
- Continuer à surveiller le traitement la TA et le pouls, la fréquence respiratoire la conscience
et le faciès
- La diète absolue sera maintenue pendant 2 à 3h. Le malade mangera ensuite légèrement ou
normalement s’il n’a pas de cephales.
b) Concernant le matériel
- Envoyer le prélèvement au laboratoire
- Veiller à l’élimination des déchets biomédicaux
- Décontaminer, nettoyer, rincer, sécher, conditionner et stériliser le matériel
c) Concernant l’infirmier
- Noter le soin ; laver les mains

VII. TECHNIQUE
- Faire le lavage antiseptique des mains
- Se passer les mains à l’alcool
- Mettre les gants stériles
- Faire un badigeonnage large de la région avec la Bétadine
- Saisir l’aiguille tout en s’assurant qu’elle glisse bien sous le mandrin.
- Repérer la 4eme apophyse épineuse dont l’extrémité passe par la ligne horizontale joignant le
sommet des deux crêtes iliaques.
- Placer le pouce ou l’index de la main gauche sur cette apophyse légèrement en dessous se
trouve l’intervalle L4 - L5.

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- Piquer exactement entre les 02 apophyses L4 - L5 en traversant rapidement la peau, puis en
progressant lentement, horizontalement ou légèrement en oblique vers le haut.
- A 3 à 4cm de profondeur chez l’adulte, on rencontre une dernière résistance qui correspond
à la traversé des ligaments jaunes, on pousse ensuite l’aiguille un tout petit peu (2cm) et on est
dans le cul de sac dure-mérienne.
- Retirer le mandrin et le LCR doit s’écouler goutte à goutte. Ne pas aspirer à la seringue.
- Recueillir le liquide dans les tubes à essai (ne pas prélever plus de 10cc) ou injecter la
substance médicamenteuse.
- Replacer le mandrin, que l’on aura pris soin de garder dans les conditions stérile de
l’aiguille.
- Retirer le tout d’un coup sec puis masser et comprimer le point de ponction avec un tampon
stérile imbibé d’antiseptique pendant quelques secondes pour refermer le trajet du liquide.
- Faire un pansement protecteur pour éviter toute contamination du point de ponction.

VIII. INCIDENTS ET ACCIDENTS


1) Incidents
- Ponction blanche : on n’a pas suffisamment enfoncé l’aiguille ou bien la position du malade
n’est pas correct, ou il y’a un contact osseux.
- Impossibilité de passer le ligament jaune intervertébrale : cela est du à un ligament calcifié
ou à une agitation du malade.
- Liquide hémorragique : peut se voire dans les hémorragies méningées : il faut faire l’épreuve
des 03 verres.
- Céphalées avec nausée et vomissement: due à la modification de la pression
intrarachidienne.
- Un changement peut soulager le malade en le mettent en position déclive (en mettant une
oreiller sous la tête) ou bien en posant une vessie de glace sur la tête.
2) Accidents
- Syncope : pendant ou aussitôt après la ponction en cas de décompression trop brusque.
- La mort subite peut s’en suivre par hernie de cervelet.
- Crise convulsive : signe de blocage de la circulation du LCR d’origine tumorale ou
vasculaire (hématome)

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ROLE DE L’INFIRMIER DANS LES
AMYGDALECTOMIES
OBJECTIF GENERAL
Appréhender le rôle de l’infirmier dans les amygdalectomies.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
1) Citer les indications et contre indications d’une amygdalectomie.
2) Décrire le rôle de l’infirmier dans les soins pré et post opératoires.

INTRODUCTION
L’amygdale joue un rôle dans la formation des globules blancs elle fait partie du système
réticulo-endothélial qui intervient dans le mécanisme immunologique de défense et
d’adaptation. En contact avec les germes, son infection est constante s’il y’a déséquilibre
entre les positions de défense et les germes extérieurs. Dans ce cas, l’amygdale devient nocive
par elle-même et risque d’être le point de départ d’une infection focale. Par l’ailleurs,
l’infection amygdalienne peut entretenir une allergie. Elle est aussi appelée tonsilectomie.

I. DEFINITION
L’amygdalectomie consiste en l’ablation des amygdales.

II. INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS


A. Indications
L’ablation des amygdales comme toute intervention chirurgicale comporte des risques. Elle
ne peut donc être envisagée que pour des indications précises.
1) L’infection amygdalienne
C’est une indication majeure qui se traduit par des angines a répétition (l’intervention a lieu
en dehors de l’épisode aigue)
Le phlegmon péri amygdalien
L’infection focale d’origine amygdalienne
2) La gêne respiratoire phonatoire
Elle est rare et est engendrée chez l’enfant par l’hypertrophie. Des amygdales isolée ou
associée à des végétations adénoïdes. Cette dernière peut exposer l’enfant à un risque vital

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d’asphyxie. Cependant l’intervention doit entre particulièrement pesée chez le chanteur et
l’allergique en général (incrimination d’apparition d’asthme).
B. Contre indications
1) Absolue
* Tuberculose évolutive
* Diabète
* Tableau de la hypocoagulabilité en particulier l’hémophilie.
2) Temporaires
* Malade convalescent
* Angine récente
* Primo-infection récente

III. TECHNIQUES
Apres immobilisation, sédation ou anesthésie générale.
1) Chez l’enfant
Le plus souvent l’amygdalectomie se fait par décollement aux doigts.
L’amygdale est saisie dans un dispositif fait d’un fil en acier formant un nœud et dont
l’extrémité passe dans une vis qui l’aide à l’enserrer autour de l’amygdale saisie au préalable
par une pince.
Le pôle de l’amygdale ainsi saisie est placé au niveau de la guillotine de Sluder Bellinger
composée d’une lame coulissante qui coince l’amygdale et la coupe. Avec le doigt l’opérateur
termine le décollement pour la faire sortir.
L’opération en elle-même n’est pas douloureuse et est parfois faite sans anesthésie après
préparation du champ opératoire.
2) Chez l’adulte
Soit le même procédé est utilisé soit, l’amygdale saisie, on procède à sa dissection avec une
paire de ciseaux longs fins.

IV. COMPLICATIONS
L’hémorragie précoce
Elle est redoutable et survient trois à quatre heures après l’intervention et peut être
cataclysmique. Elle se manifeste par ;
- Des crachements de sang répètes ininterrompus
- Des vomissements sanglants abondants

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- L’altération de l’état général avec somnolence pâleur, extrémités froides, tendance
syncopale.
L’hémorragie tardive
Elle est moins grave et survient entre le 6eme et le 12eme jour et qui est due à la chute de
l’escarre après cicatrisation.
La surinfection
Elle est relevée par la fièvre.
V. ROLE DE L’INFIRMIER
A. Dans les soins pré opératoire
- Préparation psychologique du patient à l’opératoire et à ses suites.
- Prélèvement de sang pour : NFS, Tx d’hématocrite, glycémie, GSRH, test de coagulant
(TS/TC, TP/TCK etc.…) test d’Emmel, électrophorèse de l’hémoglobine.
- Examen de crachat, IDR, radio thorax chez l’enfant.
- Prise de constantes surtout la température. Si elle est élevée, l’intervention doit être ajournée
sauf urgence.
- Antibiothérapie pré opératoire sur prescription dans les amygdalites à répétition.
- Prémédication opératoire sur prescription : en général barbiturique ou Valium + atropine.
- Veiller au jeun strict du malade depuis au moins 12h à pâtir de la veille au soir.
- Préparation du champ opératoire : bain de bouche gargarisme, application de collutoire iodé
ou en spray.
B. Dans les soins post opératoires
Il y’a nécessité d’hospitalier le patient au moins 24h et la vigilance doit être extrême.
1. Au retour du bloc mettre le malade en décubitus ventral ou latéral.
2. L’inviter à cracher le sang dans un crachoir mis là à cette effet plutôt qu’à l’avaler surtout
chez les enfants qui à cette tendance ceci pour surveiller les signes de l’hémorragie.
3. Surveiller les constantes au rythme indiqué ainsi que la coloration du visage.
4. Administrer les médicaments prescrits : le plus souvent des antibiotiques et des antalgiques
(aspirine et dérivés sont évités).
5. Surveiller l’alimentation : elle doit entre uniquement liquide et froide au cours des
premières 24h, puis molle et tiède au 4eme et 6eme jour puis normale à partir du 7eme jour.
6. Surveiller les manifestations de toutes complications surtout l’hémorragie précoce : au
moins de ses signes et en absence du chirurgien, l’infirmier doit prendre des initiatives en
administrant des hémostatiques et en demandant un bilan sanguin d’urgence (NFS, taux

53
d’hématocrite) puis avertir le chirurgien. En attendant qu’il vienne, chercher une voie
pratiquer une compression au niveau de la loge amygdalienne avec un tampon imbibé
d’hémostatique (thrombose etc.…), monté sur une pince longue. Faire préparer le matériel de
transfusion par un aide compétent. Si l’hémorragie est très importante, le chirurgien peut se
résoudre à la ligature de la carotide interne.
7. En cas de signes de surinfections (hyperthermie, crachat purulent, tuméfaction du coud),
avertir le chirurgien et mettre le traitement prescrit dans ce sens.

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SOINS PRE ET POST OPERATOIRE EN CHIRURGIE
GENERALE

OBJECTIFS
Citer les paramètres étudiés dans le bilan pré opératoire
Décrire les différentes phases de la préparation du patient
Décrire les règles générales à observer pendant l’installation du patient sur la table opératoire
Décrire les éléments de surveillance et le CAT en période post opératoire

I. SOINS PRE OPERATOIRES


A. Bilan pré opératoire
L’étude systématique des différents fonctions de l’organisme permet de :
- Mettre en évidence l’état physiologique
- Déceler les déficiences et tares latentes
Cette étude portera spécialement sur les paramètres suivants :
1) Les besoins d’oxygénation
Il doit être couvert tout au long de l’intervention et est souvent perturbé par l’anesthésie il est
étudié par :
- L’étude de la fonction respiratoire : FR ; auscultation pulmonaire ; Rx ; examen crachats
(spiromètrie au besoin pour mesurer la capacité respiratoire du patient)
- La gazométrie
2) L’étude de la fonction cardiovasculaire
- pouls et TA
- Auscultation cardiaque
- ECG
- Echographie cardiaque au besoin
- Télécoeur (peut être demande) pour rechercher un cardiomégalie
3) L’étude du sang
- GSRH
- Numération globulaire
- Test de coagulation (TS ; TCT ; PT ; CK ; taux de plaquettes)
4) Le besoin d’élimination
Le produit anesthésique sera éliminé le plus souvent par les reins et parfois par le foie.

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* Etude de fonction rénale : (azotémie, créatinémie, uricémie, ionogramme sanguine et
urinaire, protéinurie, clairance rénale)
* Etude des fonctions hépatiques et binaires
- Transaminases : foie
- Bilirubinémie : bile
5) Les examens complémentaires
Ils rechercheront les tares possibles et une infection
- Diabète : glycémie et glycosurie
- Drépanocytose : test d’Emmel et si inférieur électrophorèse de l’hémoglobine
- Syphilis : BW (Bordet Wassermann) bacille de BW
- Etat de dénutrition marquée : pesée, protidémie, électrophorèse des protides
- Recherche d’une infection au besoin : formules sanguine, hémoculture, coproculture
B. Les soins avant interventions
Ils devront corriger les déficiences de l’organisme et s’efforcer de rétablir l’équilibre
physiologique
1) Anémie
Le traitement prescrit sera appliqué : médication par voie orale et en cas d’anémie sévère une
transfusion sanguine.
2) Trouble de la coagulation
Injection de vit K ou Dicynone (par exemple) transfusion de facteurs de la coagulation (en cas
d’hémophilie) ou de plaquette (thrombopénie)
NB : les anticoagulants ne doivent jamais être administrés dans les jours précédant
l’intervention.
3) Les troubles cardiaques : la médication prescrite sera administrée
4) La déshydratation et le déséquilibre ionique : ils seront corrigés par
des perfusions de Ringer Lactate, ou de SGI plus électrolyte par
exemple
5) La dénutrition : elle sera corrigée par une régime hyper protidique et
hyper calorique et au besoin par des perfusions d’acide aminé
(Trophyson, dextran, bionutryl et les gélatines).
NB : la date de l’intervention sauf urgence ne sera fixée qu’après un nouveau bilan faisant
suite à la correction des troubles.

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C. Préparation du patient avant l’intervention
1) Préparation psychologique
Avertir le patient le l’intervention envisagée s’il est conscient ou ses parents :
- Pour un enfant demander ses parents
Le chirurgien ou son délégué informera clairement le malade ou les parents sur les risques de
l’intervention, les mutilations possibles et essayer de gagner leur confiance et leur
collobaration.
2) La veille de l’intervention
- Le repos est nécessaire aussi bien physique, psychique, qu’intellectuel
- Le soir un tranquillisant assurera une bonne nuit
- L’alimentation sera normale si l’intervention ne porte pas sur le tube digestif, le repas du
soir sera léger et un jeun institué pour 6 à 12h avant l’intervention
- Pour les interventions digestives : la diète hydrique est nécessaire ainsi que le jeun
- L’évacuation intestinale sera facilitée par un micro lavement ou un grand lavement
évacuateur si nécessaire.
- L’hygiène corporelle sera réalisée par un bain, une douche ou bain de lit
3) Le matin de l’intervention :
À l’ultime préparation nécessite :
- Préparation du champ opératoire
- jeun depuis au moins 6 à 12h selon indication
- L’habillage : il peut être nécessaire de recouvrir les cheveux
- L’ablation de la prothèse dentaire et des bijoux
- Le maquillage est à proscrit : rouge à lèvre et vernis à ongle (dépistage des petits signes
d’anoxie)
- Miction volontaire ou sondage : la pose d’un sone à demeure est obligatoire chez la femme
pour les interventions sur le bassin
* En cas d’intervention il est nécessaire que le matin qu’une prémédication soit faite, elle a un
rôle primordial dans la prévention du choc anesthésique l’encombrement bronchique et les
spasmes
- Elle permet une diminution des doses anesthésiques
- Elle supprime l’inquiétude du malade et tarit les secrétions
- Elle s’oppose aux effets secondaires des anesthésiques par exemple une excitation du para
sympathique ou des nerfs vague qui peut donner des réflexes de toux, une hypersécrétion
bronchique, un spasme de la glotte et un arrêt cardiaque qui est (excitation) par les penthotals

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- Les doses et les heures d’injection prescrites doivent être respectées.

II. SOINS PER OPERATOIRES


A. Installation du malade sur la table opératoire
L’infirmier au cours de l’intervention peut être appelle à jouer un rôle : d’être opérateur ou
d’instrumentiste
La position du malade varie avec la nature de l’intervention :
des règles générales sont à respecter lors de l’intervention et de la fixation du malade. Elles
permettent de prévenir des accidents qui pourraient se relever au réveil tel que la paralysie.
1) Règles générales
La position doit être équilibrée et stable
- Le malade sera au besoin maintenu par des cales rembourrées
- Aucun segment de membre ne doit être en position « porte à faux » (position contraire)
- Aucune articulation ne doit être en position forcée
- Les points de pression doivent être Protégés
- Le plateau de la table ainsi que toutes les attaches sont recouvertes de caoutchouc mousse ou
de mousse en nylon
- Sur la table d’opération on peut trouver de mini matelas alternating
Les fixations des membres sont placées avec une grande attention :
- Les épaulières sont placées contre le massif osseux de l’épaule, leur enfoncement vers la
basse du cou peut provoquer une compression de plexus brachial
- Les brassards pour la fixation des membres supérieurs seront mis de telle sorte que :
*Le membre soit dégagé du tronc et que la partie moyenne du bras ne repose sur le rebord
de la table
*Le bras sera protégé par une gouttière en mousse
*L’avant bras soit placé en légère pronation
- La gouttière ou appui bras où est fixée la perfusion sera :
*Installé du coté opposé du chirurgien
*Placer de manière à former avec le table une angle inférieur à 80°. si cet angle est
supérieur à 90° une élongation du plexus brachial sera à craindre
- Les appuis cuisses pour la fixation des membres inférieurs sont placés de telle sorte qu’ils
maintiennent le membre sans le comprimer, une main doit pouvoir passer entre la cuisse et
l’appui cuisse. Une compression pourrait donner une phlébite post opératoire

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- Le creux poplité soit au niveau de la cassure et la table car dans le cas contraire il y’a risque
de fracture au moment de la bascule de la table.
- La fixation ne soit placée à la partie haute de la jambe par crainte d’une compression du nerf
sciatique poplité externe contre le péroné.
2) Les différentes positions adaptées
a) Le décubitus dorsal
b) Position pour opérer du sein
- La malade est placée en décubitus dorsal un coussin sous la tête, les cheveux entièrement
recouverts de bonnet de Jersey ou autre, l’arceau de Kocher va séparer l’anesthésiste du
chirurgien, une alèze stérile pliée sera mise sous le creux de l’aisselle du cote à opérer.
- Dans un 1ere temps : le bras du coté à opérer sera laissé libre et sera badigeonné par le
chirurgien entouré d’un champ stérile et fixé à une planche capitonnée.
- Dans un 2eme temps : il sera déporté vers la tête
c) Position de Trendelenburg
- Le malade sera mis en Décubitus Dorsal un coussin sous la tête. Les épaulières seront
placées avec beaucoup d’attention à cause de la position déclive, puis les jambières et les
cuissards seront placés et les jambes peuvent être allongées ou ½ fléchies dans ce dernier cas
le creux poplité sera au niveau de la cassure de la table.
- A la demande du chirurgien après l’ouverture de la paroi la table sera soulevée. Avant la
fermeture de la paroi la table sera basculée et remise droite.
- Au cours de ces mouvements éviter les fautes d’asepsie et les gestes brusques et le
scialytique au cours des différentes manœuvres.
d) Position de DD cambré
Elle est parfois adaptée lors des interventions sur la région hépatique. Un coussin est mis sur
la table : si la table ne possède pas de « soulève rein » incorporé du plateau un billot
pneumatique sera placé à la base des omoplates, les jambières et les cuissards seront mis en
place mais non les épaulières.
e) Position gynécologique
f) Position périnéale inversée
Elle est adoptée en cas d’intervention sur la région anale. Le malade sera installé comme pour
la position gynécologique mais le siège sera surélevé par un coussin. La table sera basculée en
arrière suivant le désir du chirurgien.
B. L’anesthésie
(Voir cours anesthésie loco régionale)

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II. SOINS POST OPERATOIRES
A. Relation de l’opéré dans sa chambre
Le soin post opératoires (doivent) débutent des la fin de l’intervention et s’étendent jusqu’au
départ du malade de l’hôpital.
1) Préparation de la chambre
- La chambre est préparée dés que le malade la quittée pour aller en salle d’opération.
Elle sera nettoyée, aérée, désodorisée et la température maintenue entre 18 à 20° la réfection
de lit sera faite et un matelas alterning s’il y’a mis en place surtout si le malade est prédisposé
aux escarres.
- Enlever l’oreiller et le traversin à moins que le malade ne présente un cardiopathie ou une
pathologie dyspnéisante auquel cas on se conforme à la prescription de la position au niveau
du lit.
Le lit sera modérément chauffé par la mise en place d’une bouillotte ou de couverture
chauffante si elle existe.
Tout le matériel nécessaire à la reprise en main de l’opéré suivant son état sera prévu dans la
chambre. Ce matériel peut être :
- Un pied à sérum ou potence pour la pose d’une perfusion
- Une gouttière rembourrée pour maintenir le membre
- Vérifier l’arrivée d’oxygène au niveau de la prise murale ou prévoir un obus à oxygène et
préparer les masques à oxygène selon l’état du malade.
- Préparer l’aspirateur et les sondes nécessaires
- Le malade peut être porteur de drain ou autre sonde suivant l’intervention prévoir les bocaux
nécessaires avec leurs supports ou les poches (bocaux d’aspiration digestive le drainage
pleural)
- Réunir le matériel de surveillance des constantes : feuille de température ou de surveillance
de bilan, poche à urine, thermomètre individuel.
2) Installation de l’opéré dans son lit
Apres qu’il est transité par la salle de réveil où il à été surveillé municieusement toutes les
minutes puis toutes les heures jusqu’à son réveil complet, le patient va rejoindre sa chambre
muni de voie suivant les tuyaux auxquels on a fait appel à les néoformations
Il pourrait être toujours un peu obnubilé donc

60
- L’installation en DD la tête sur le coté si pas contre indiquée (rachis) ou en DL ou
exceptionnellement en DV en cas d’intervention sur le rachis. Dans tous les cas faire en sorte
qu’il soit tourné vers la lumière et vers la porte si possible.
- Accrocher les flacons de perfusion ou de transfusion en cours au pied à sérum en installant
le membre dans la gouttière de fixation.verifier toujours le débit
- S’il s’agit d’un drainage vérifier la position des tubulures ou sonde et s’assurer de l’arrivée
du liquide drainé.
B. Surveillance de l’opéré
1) A J1
La surveillance immédiate se passe le plus souvent à la salle de réveil où la durée de séjour est
déterminée le plus souvent par le retour des gaz.
L’opéré sera surveillé jusqu’au retour complet de la conscience et dans les heures qui suivent.
Cette surveillance sera accès sur :
- L’apparition d’une pâleur avec sueur froide et extrémités froides qui doivent faire penser à
un choc donc rechercher en plus les signes d’un collapsus cardiovasculaire.
- L’apparition d’une cyanose même légère indique une insuffisance respiratoire.
- Un agitation peut se manifester au réveil donc : éviter que l’opéré touche à son pansement,
arrache drain et perfusion ou transfuseur et se lever. Il peut être nécessaire de le maintenir par
des attaches rembourrées un peu larges. Des calmants ne seront administrés que sur
prescription.
- La respiration doit être régulière et calme. Une gêne respiratoire peut être due à :
*Un encombrement bronchique par des mucosités
CAT : aspiration pharyngée associée ou non à une humidification des mucosités par aérosol
ou pulvérisation à travers une compresse à la seringue de sérum physiologique ou
bicarbonaté.
*Chute de langue en arrière prévenue par :
La mise en place de la canule de Guédel qui sera laissée en place jusqu’au réveil complet de
l’opéré.
*Inondation des voies respiratoires prévenue par :
La position latérale légèrement déclive et traitée l’aspiration digestive et respiratoire avec
rinçage de la sonde entre les 02 (deux) opérations.
- Surveiller le pouls et la tension pour guetter un collapsus cardiovasculaire provoqué par :
*Une hémorragie extériorisée : vérifier le pansement et le liquide de drainage

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*Une hémorragie interne par lâchage des structures : hématome, hémopéritoine avec
douleur aigue, ballonnement matité à la percussion
*Un choc traumatique lié à l’intervention ou à l’anesthésie
CAT : corticoïde intraveineuse (hydro cortisol, Solumédrol…) associé le plus souvent à des
macromolécules pour relever la tension et lutter contre l’allergie,
Adrénaline ¼ mg en IV pour soutenir le cœur en défaillance cardiaque et associé si nécessaire
à un massage cardiaque externe,
Oxygénation en cas de détresse respiratoire s’il s’agit d’un choc anaphylactique associés des
antihistaminiques (phénergan, polaramine..,)
S’il s’agit d’une spoliation sanguine un remplissage vasculaire sera fait.
- L’administration des prescriptions médicamenteuses et des soins d’hygiène seront faites
après le réveil par voie orale, l’opère en position ½ assise si pas contre indiquée et en cas de
contre indication lui remettre une paille (pipette) pour l’eau dans laquelle la médication a été
diluée.
2) Au 1ere et 2eme jour
Les complications à craindre sont le choc et l’hémorragie
- Le pouls et tension seront surveillés ainsi que la température matin et soir.
- La balance des liquides sera établie chaque matin (entrée et sortie)
- L’hygiène corporelle sera maintenue
- Des exercices respiratoires seront exécutés chaque jour si possible sous contrôle du
kinésithérapeute, la méthode Valsalva peut être appliquée à ce moment c'est-à-dire pour
prévenir l’encombrement bronchique on demande au malade d’inspirer profondément en
levant les bras puis en lui demandant de bloquer sa respiration ce qui donne la fermeture de la
glotte puis en lui maintenant le lieu de l’incision on lui demande de tousser de cracher.
- Le 1er lever aura lieu dés le 1er jour ou au plus tard au 4eme et 5eme jour. Dans ce dernier cas
une gymnastique au lit sera faite afin de prévenir la phlébite et d’accélérer le transit.
- La miction sera surveillée : en cas d’oligurie ou de sorte de rétention avant le sondage qui
peut être source d’infection, essayer stimulation comme l’ouverture d’un robinet, le châtiment
de la région sous pubienne, le massage des muscles para vertébraux chez l’enfant ou effectuer
le lever ou mettre en place un penilex ( peniflo) sauf l’allergie au latex. Si le malade est
porteur d’une sonde à demeure exercer la surveillance.
- L’alimentation

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*Si chirurgie digestive l’alimentation orale sera reprise très progressivement c’est ainsi
qu’au 1er jour l’opéré suivra une diète hydrique (tisane sucré citronnade, bouillon de légume)
et l’alimentation sera prise en très petite quittée.
Au 2eme jour il peut prendre du lait ou du café. Si l’intervention importante sur le tube digestif
(gastrectomie, colectomie) l’alimentation se fera par voie parentérale.
3) Les jours suivants seront surveillés
- Les constantes : température pour l’infection, le pouls donne phlébite ou on a le pouls
grimpant de Mahler la respiration dyspnée et cyanose vont révéler une complication
infectieuse traitée par ATB thérapie ou une atélectasie due à l’obstruction d’une bronche par
un bouchon muqueux des ce seront faites des aérosols avec des eupnéiques suivies d’une
broncho aspiration si l’atélectasie persiste.
- Le transit intestinal sera particulièrement surveillé : les gaz sont évacués vers le 2eme et le
3eme jour et la 1ere selle vers le 4eme jour, les vomissements ne doivent pas exister.
Si le malade ressent des douleurs et éprouve des difficultés à l’évacuation des gaz une sonde
rectale peut le soulager. La 1ere selle après l’émission des gaz peut être favorisée par un micro
lavement et l’administration médication agissant sur le transit tel que le Débridat.
- Le non repris du transit au 4eme est pathologique. Si des accélérateurs du transit ne peuvent
agir penser à une occlusion qui peut être d’origine.
*Mécanique par brides ou adhérences précoces nécessitant un ré intervention
*Paralytique : secondaire à une infection péritonéale ou une mauvaise rééquilibration
ionique avec un ionogramme qui va révéler un déficit en K+ le traitement comportera la pose
d’une aspiration digestive pour lutter contre les vomissements et la distension abdominale en
sachant que l’apparition de vomissements peut indiquer un état occlusif ou une dilatation
aigue de l’estomac.
En cas de vomissements abondants il peut être nécessaire en plus de l’aspiration digestive de
mettre en route une réhydrations intraveineuse.
- L’alimentation : après la reprise du transit intestinal l’alimentation sera élargie.
*Apres l’évacuation des gaz : donner yaourt, purée légère, biscottes et un genre tapioca.
*Apres la 1ere selle : viande blanche, biscottes, fruits cuits.
*Vers le 6eme au 7eme jour : viande rouge, légumes verts, pains…

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LA PARACENTESE DU TYMPAN OU
MYRUNGOTOMIE
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Définir la paracentèse du tympan
Citer les indications de la parencentèse du tympan
Enumérer le matériel spécifique pour une parencentèse du tympan
Citer les intérêts de la parencentèse
Décrire le rôle de l’infirmier

I. DEFINITION
La parencentèse du tympan est l’incision du tympan dans le but de permettre l’évacuation du
pus contenu dans l’oreille moyenne.

II. INDICATION

Otite moyenne suppurée

III. MATERIELS
* Propriété : BESS
* Asepsie : alcool, gants, compresse (stériles)
* Protection : gants, alèzes
* Spécifiques
- Nécessaire à la paracentèse : couteau, lancéolaire stérile avec manche ; spéculum
auriculaire, miroir de CLARK.
- Nécessaire pour examen bactériologique : écouvillon stérile, coton tige stérile, pince de
POLITZER.
- Nécessaire pour aspiration en cas de pus abondant : poire et tubulure.
- Nécessaire pour l’anesthésie : xylocaine 2%, seringue 20cc.
L’anesthésie générale est utilisée chez l’adulte et le grand enfant.
Chez les nourrissons, la paracentèse du tympan est faite sans anesthésie.
NB : la nébulisation est contre indiquée parce que pouvant propager l’infection.

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IV. TECHNIQUE
* Le malade est allongé en décubitus latéral sur l’oreille saine.
* L’ORLgiste introduit à travers le spéculum le couteau lancéolaire et pratique une petite
incision de bas en haut (par rapport au cadrant postéro inférieur du tympan) puis met en place
une mèche non tassée des le conduit.

V. INTERETS
* Permet de soulager rapidement la douleur
* Permet de faire des prélèvements pour examen bactériologique
* Ne laisse pas des séquelles
* Peut être répète plusieurs fois

VI. ROLE DE L’INFIRMIER EN ORL


1) Dans les soins pré opératoires
a) Pansement au cours des otites
* Apres nettoyage soigneux, une mèche est introduite sous contrôle de la vue en contact de la
perforation du tympan en attendant la décision de la parencentèse.
b) Cautérisations
C’est la destruction du tissu à l’aide d’un cathéter
Elles sont indiquées en cas de : granulation et de polypes accompagnant certaines otites.
Elles permettent de détruire la granulation et les polypes et peuvent se faire :
- Soit avec une porte coton de petite taille humectée (imbibée) de nitrate d’argent à 5 ou 10%
ou d’acide chloracétique à 20%.
- Soit avec un stylet dont la pointe est garnie d’une perle de caustique.
2) Dans les soins post opératoires
a) Il se résume à faciliter le drainage des sécrétions purulentes.
- Soit par des lavages sans pression avec du sérum physiologique ou à l’eau stérile tiédie suivi
d’un assèchement au porte coton.
- Soit par le changement des mèches à la demande.
b) Faire des instillations auriculaires qui ont un rôle d’appoint.
Les instillations sont faites avec des solutions tiédies au bain marie pendant 10mm pour éviter
les vertiges. Ces instillations sont précédées d’un nettoyage soigneux de l’oreille. Les produits
utilisés sont variés.
- Corticoïdes : pour le freinage des bourgeonnements post opératoires.

65
- Comme antiseptiques : sont utilisés le nitrate d’agent à 1 à 2% ou alcool à 70°.
c) Appliquer l’ATB thérapie prescrite par voie générale pendant 10 jours ceci
aidant à accélérer la guérison.
d) Pansements post opératoires
Les pansements post opératoires par l’infirmier spécialisé consistent à introduire sous contrôle
de la vue sous miroir de CLARK avec une pince Politzer :
- Soit une mèche stérile de 1cm au contact de l’incision.
- Soit du matériels lentement résorbables (type gelfoan).
- Soit de petites boulettes de cotons ou de fragments d’éponge imprégné de pommade et
repéré par un fil de nylon.
3) Dans la surveillance
* Le malade sera surveillé attentivement :
* Un tampon de coton est placé à l’entrée du conduit auditif.
* Le malade sera couché en décubitus latéral sur l’oreille opéré pour faciliter l’écoulement du
pus.
* En cas d’écoulement important l’oreille sera nettoyée avec des tampons secs et les
instillations prescrites appliqués.
* Le malade opère sous anesthésie général sera surveillé jusqu’au réveil complet.

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CENTRE REGIONAL DE FORMATION
EN SANTE DE SAINT LOUIS
ANNEE SCOLAIRE : 2009/ 2010
SECTION : INFIRMIER D’ETAT

ANNEE D’ETUDE : 2ème et 3ème ANNEE

L’OSTEOSYNTHESE

I. DEFINITION
Elle consiste à réunir chirurgicalement les fragments osseux de l’os fracturé. Elle peut être
réalisée par :
1. Des vis
Vis de Schermanns et de Merle d’aubinés
- Pour les fractures apophysaires et les fractures spiroïdales.
- Pour la fixation d’un greffon osseux
2. Des plaques
Plaques de Schermanns et de Lambotte
- Pour les fractures diaphysaires
3. Des trous centromédullaires
Clou de Simths et Petersens et de Sven JOHANSONS
- Pour le col du fémur
Clou de Kunthschners
- Pour la diaphyse des os longs
4) Des fixateurs externes
Ce sont des tiges d’acier visées dans l’os, assez longues pour dépasser les parties molles et
réunies par un tenseur.
(Fixation de Judets) ou une lame à coulisse (fixation de Hoffmann).

II. SOINS PRE- OPERATOIRES


La préparation du malade est très importante car l’ostéosynthèse expose à deux complications
essentielles : l’infection et l’hémorragie.
1. Préparation locale
Voir préparation champ opératoire
2. Préparation générale

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a) Tout traitement anticoagulant institué sera arrêté au moins 48h avant
l’intervention.
b) Un examen de la coagulation sera demandé :
 Temps vasculaire : TS, test de fragilité.
 Temps plaquettaire : numération de plaquette, rétraction sur
caillot.
 Temps plasmatique : TS, test de tolérance à l’héparine.
 Temps de Howells de quick ou taux de prothrombine,
thrombotest d’Owren, thromboélastogramme.

III. SOINS POST OPERATOIRES


1. Transport de l’opère
Il sera effectué avec beaucoup de précautions afin de ne pas déplacer de fragments osseux.
2. Installation de l’opère
Le membre est installé en surélévation sur un coussin ou sur un lit en déclive pour le membre
inférieur.
Eviter de surélever le flacon Redon si un drain de Redon est placé au niveau de la plaie
opératoire.
3. Surveillance
Outre la surveillance générale qui porte sur :
La perfusion, l’oxygénation, l’aspiration si elle existe le système de drainage, sonde, les
constantes.
Elle portera spécialement
 Le bocal de Redon (surtout pour détecter l’hémorragie).
- Un écoulement est normal dés les premières heures, mais sa persistance au-delà de
48h et sa grande abondance nécessite l’appel du chirurgien.
- L’ablation du Redon se fait en général au bout de 48h à 72h.
- Le pansement au niveau de la sortie du drain sera surveillé.
 La température :
- une légère élévation thermique vers le 3eme et le 4eme jour doit pousser à rechercher les
autres signes de phlébites (douleur, tachycardie, pouls grimpant).
- Une franche élévation doit toujours faire craindre une infection locale. Penser à
vérifier le pansement pour déceler une suppuration.
 La douleur :

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- normale les premiers jours, sont changement d’aspect, sa réapparition indique soit
une infection phlébite.
- Un traitement anticoagulant est systématiquement institué l’hors d’une intervention
sur le membre inférieur sauf indication formelle en période post opératoire.

L’APPAREIL PLATRE
I. DEFINITION
Le plâtre est un matériel resautant de la cuisson modéré du gypse, suivi de mouture, mélange
à l’eau, plâtre fait prise en formant une masse solide.

II. INDICATIONS
L’appareil plâtre est indiqué pour :
1. L’immobilisation d’un membre ou d’un segment de corps
- Apres la réduction d’une fracture jusqu’à la consolidation de la cal.
- Au cours d’une infection osseuse ou articulaire : ostéomyélite, coxalgie mal de pott.
- Apres une greffe jusqu’à la prise du greffon.
- Apres une luxation.
2. La correction d’une position vicieuse
- Malformation : luxation congénitale de la hanche, pied bot etc.…
- Déformation osseuse ou articulaire au cours d’une polyarthrite chronique évolutive (PCE)
chez l’adulte ou le rachitisme chez l’enfant.

III. PREPARATION DU MATERIEL


L’appareil plâtre sera confectionné dans une salle spéciale au sol lavable, suffisamment
chauffé comportant une table orthopédique.
1. Nécessaire pour la confection du plâtre
- Des bandes plâtrées préparées industriellement de différentes largeurs de 2 à 30cm.
- Du Jersey tubulaire dont la largeur sera adaptée au membre ou à la région à plâtrer.
- Une ou deux grandes cuvettes d’eau.
- Du coton cardé ou de la mousse plastique pour protéger les saillies osseuses.
- Un matériel parfois utilisé :
- Une suspension de sayre pour le corset plâtre.
- Des talonnements ou étrier pour les plâtres de marche.
2. Nécessaire pour la protection de l’opérateur et de l’aide

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- Un tablier en plastique, des bottes en toile ou en caoutchouc.
- Des gants en caoutchouc non stériles.
- Des alèzes en caoutchouc pour protéger les tables et le sol.

3. Nécessaire pour échanger ou couper le plâtre


- Bistouri à plâtre, cisaille.
- Scie vibratoire.
IV. PREPARATION DU MALADE
1. Préparation psychologique
2. Préparation physique
- La région sera nettoyée avant la pose du plâtre, si possible faire prendre un bain.
- En cas de fracture, nettoyer à l’eau et au savon et passer un tampon d’alcool.
3. Traitement des plaies cutanées
La conduite sera différente selon qu’il agisse d’une plaie septique.
a) Plaie aseptique
- Nettoyer la plaie, mettre dessus une couche de gras.
- Placer un pansement aseptique, recouvrir une couche de coton stérile.
b) Plaie septique
- Nettoyer la plaie, traiter en utilisant des aseptiques ou antibiotiques locaux.
- Placer un pansement avec compresse et coton stériles, repérer la situation exacte de la plaie.
- Créer une fenêtre afin de permettre un pansement journalier.
4. Pose du Jersey
*Le Jersey sera de taille beaucoup plus longue que la région à plâtrer. Enfin de confectionner,
il sera rabattu sur le plâtre protégeant les extrémités.
*Le Jersey est enfilé sur le membre ou une autre partie du corps.
Il doit être bien ajusté et bien tendu.
Eviter les plis qui peuvent provoquer l’apparition d’escarre.
5. Protection des zones dangereuses
Saillies osseuses, trajet vasculo-nerveux, région cortico-tendineuse.
a) Une couche de coton cardé sera étendue au niveau :
* Des saillies osseuses pour prévenir l’apparition d’escarre.
- Les malléoles et les crêtes iliaques.
- Le trochanter et les crêtes iliaques.

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- Les épi trochlées et épicondyles.
* Des plaques vasculaires nerveuses en vue de prévenir les compressions vasculo-nerveuses.
- Aux creux poplité
- A la face antérieure du coude.
b) Une grosse boule de coton cardé sera au niveau du creux épigastrique lors de la
confection.
- D’un plâtre thoraco-branchial
- D’un plâtre pelvi-pédieux
En vue de libérer secondairement un espace pour faciliter les mouvements respiratoires et la
distension de l’estomac au moment des repas.

V. POSE DU PLATRE
Au moment de son utilisation
1. La bande plâtrée est imbibée d’eau :
- La placer dans la cuvette d’eau tiédie, attendre l’émulsion complète des bulles d’air.
- Exprimer l’eau contenue dans la bande pour simple compression sans la torde.
2. La bande sera présenté à l’opérateur en détachant le du globe.
3. L’appareil est réalisé par tours de bandes circulaires ou par des renversés.
a) Eviter d’imprimer les doigts dans le plâtre : en maintenant le membre en bonne
position.
b) Attendre 10 à 15mm après la confection de l’appareil : la prise du plâtre se
traduit par un léger dégagement de chaleur et un sommet à la percussion.
c) Vérifier le plâtre
- L’absence de point faible si présent renforcé.
- L’échancrage suffisant :
Au niveau des extrémités : les doigts et les orteils doivent être au apparents.
Au niveau de la vulve et de coccyx par un plâtre pelvis- pédieux.
Au niveau des aisselles pour une minerve plâtrée.

VI. INSTALLATION DU MALADE DANS SON LIT


1. Préparer suivant le cas
- Un plancher sous le matelas si plâtre au niveau du tronc et des membres inférieurs et des
membres inférieurs.

71
- Un cerceau s’il en existe pour supporter le poids des couvertures au niveau des membres
inférieurs.
- Un coussin pour surélever le membre supérieur.
2. Le transport du malade dans son lit
Il se fera avec précaution en évitant de casser le plâtre :
- Soutenir le membre en respectant la position.
- Faire attention au pli de l’aine pour un pelvi-pédieux.

VII. SURVEILLANCE DE L’APPAREIL PLATRE


Elle doit être attentive pour dépister rapidement des complications qui peuvent être graves.
Elle portera sur :
1. L’état des extrémités
L’extrémité d’un membre plâtre doit rester chaude, rosée, mobile. Le pouls doit être perçu.
a) Une extrémité violacée ou un peu noirâtre oedématiée et douloureuse indique :
une gène à la circulation au retour.
Cat : surélever le membre. Si l’état ne s’améliore pas le plâtre sera fendu sur toute sa longueur
et les bords écartés.
b) Une extrémité blanche, froide, inerte avec abolition du pouls indique :
Une compression artérielle : l’ischémie se traduira si l’on n’intervient pas par :
- Une gangrené du membre.
- Un syndrome de Walkman qui est le résultat d’une ischémie des muscles fléchisseurs
des doigts. La main se fixe en hyper extension irréversible. La compression artérielle doit être
dépistée très rapidement spécialement au niveau du membre supérieur.
Cat : fendre le plâtre et l’enlever.
2. L’apparition d’une douleur
Le plâtre bienfait ne doit pas faire souffrir. L’apparition d’une douleur est toujours un signe
anormal.
a) Soit le plâtre est trop serré
Dans ce cas un oedème apparaît 24 à 48h après la fracture et peut déclencher des phénomènes
de compression.
Cat : placer le membre en position déclive.
b) Soit le plâtre est mal échancré
Il faut vérifier la mobilité des articulations qui n’ont pas été immobilisées après pose du
plâtre.

72
Cat : élargir les extrémités et recouvrir le rebord d’élastoplaste afin d’éviter son effritement.
c) Soit le plâtre à provoquer une escarre.
Une douleur apparaît sous le plâtre en dehors du siège de la fracture.
Secondairement apparaîtront : une tâche sur le plâtre, une odeur désagréable.
Cat : fenêtrer le plâtre pour supprimer la compression et permettre le soin de la plaie .
3. L’efficacité du plâtre
Le plâtre peut perdre son efficacité et un déplacement des segments osseux pourrait survenir
parce que :
Il est trop large : par la disparition de l’oedème et/ou l’apparition d’une atrophie musculaire.
Il est cassé
Cat : un nouvel appareil plâtre sera confectionné.

VIII. SOINS AU MALDE PORTEUR D’UN APPAREIL


PLATRE
1. Soin d’hygiène
La peau au pourtour du plâtre sera nettoyée régulièrement en évitant de la souiller le plâtre.
Si le plâtre est souillé par de l’urine ou des matières fécales le nettoyer à l’eau et au savon
sécher à l’eau chaude.
Il sera protégé de la souillure par la pose de coton ou d’une épaisseur de tissu plastique au
niveau des rebords du plâtre à la région périnéo-anale.
2. Chez l’enfant
Veiller à ce qu’il n’introduise des objets sous le plâtre (crayon, bille etc.…) ce qui entraîne
des escarres.
3. Prévention de l’ankylose et de l’atrophie musculaire.
a) Les articulations non immobilisées seront mobilisées chaque jour par exemple.
Pour plâtre de l’avant bras : mouvement de l’épaule.
Pour un plâtre de la jambe : mouvement de la hanche.
b) Les muscles sous plâtre seront contractés plusieurs fois / jour
Commencer par faire contracter au malade les muscles correspondant sur le membre sain.
Puis faire exécuter les mêmes contractions sous le plâtre mais au préalable faire une bonne
préparation.

IX. ABLATION DU PLATRE


1. L’ablation est décidée lorsque :

73
La fracture est consolidée
Des radios de contrôle seront effectuées régulièrement pour surveiller la formation du col
osseux.
2. Le plâtre est devenu inefficace
Cette ablation se fera à l’aide de la scie vibratoire de bistouris et de cisailles.

LES SOINS AUX BRULES


OBJECTIFS
Décrire le rôle de l’infirmier (e) face à un brûlé sur les lieux de l’accident.
Citer les paramètres sur lesquelles se fondent la CAT face à un brûlé.
Déterminer les %, profondeurs et degré de gravité d’une brûlure en se basant sur les lésions.
Citer les risques encourus par un brûlé aux phases initiales et secondaires.
Décrire les CAT face à un brûlé admis à l’hôpital.

I. PHYSIOPATHOLOGIE
1) A la phase initiale
Nous avons des désordres primaires caractérisés par une vasodilatation expliquée par
l’augmentation de la perméabilité capillaire aboutissant à un déséquilibre hydro électrolytique
base du choc hypovolémique avec collapsus cardiovasculaire. Le brûlé est obnubilé et
présente une oligo-anurie avec risque de tubulopathie.
Ce choc est responsable de décès dans les 48 premières heures. Il est évitable par la
réhydrations.
S’il n’y a pas d’intervention pour rétablir l’équilibre par une réhydratation on a un retour des
eaux vers le compartiment vasculaire avec risque d’OAP.
2) A la phase secondaire
Trois (03) problèmes peuvent se posés :
a) L’infection
- Aigue qui complique la brûlure vers la fin de la 1ere semaine
- Subaiguë après la 1ere semaine.
- Septicémique : cause décès dans les 50% des cas.
b) Problème nutritionnel
On a un déséquilibre métabolique avec hypo protidémie et trouble hydro électrolytique.
c) Problème cicatrisation
Arrêt de la cicatrisation ou présence de chéloïde et /ou de brides.

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II. EXAMEN DU BRULE
Son but est de faire le bilan pour poser les bases essentielles du pronostic.
- L’interrogatoire : il précisera les circonstances de survenu (heure, cause, vêtements portés,
état général comme chez un diabétique ou un épileptique).
- Demander un papier sur lequel serait porté les 1ere gestes entrepris (pansements, calmants
administrés) ou autres médications entreprises (sérothérapie, antitétanique).
A. Le bilan local
Il permet d’apprécier trois (03) paramètres.
L’étendue de la brûlure, sa profondeur, et le siège.
1) L’étendue
Elle sera appréciée an se basant sur la règle des 09 de Wallace la plus souvent utilisée ou la
table de Berkow.
a) Règle des 09 de Wallace
Site Adulte Enfant de 1 à 15ans
Tête et cou 9% 18%
Membres supérieurs 9% x 2 9% x 2
Tronc 18% x 2 18% x 2
Périnée 1% 1%
Membres inférieurs 18% x 2 13,5% x 2

b) La table de Berkew (voir polycope)


c) Règle de Gosseye
Si % + age supérieur 100 = mort inévitable
d) Classification selon l’étendue
Nature Etendue
Adulte inférieur à 15%
légère Enfant inférieur à 10%
Nourrisson inférieur à 5%
Adulte 15 à 30% et 2eme degré
grave ≥10% et du 3eme degré
Enfant 10%
Nourrisson 5%

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Très grave Pays en voie de 30 à 60 %
Industrialisés supérieur à 60 %
Mortelle Supérieur à 80 % n’importe quel pays

NB : une brûlure est d’autant plus grave que le terrain est fragile : l’enfant le vieillard, les
sujets dénutris ou quand elle est associée à un poly traumatisme (fractures multiples)
2) La profondeur
ere
Le 1 degré :
- la brûlure est rouge et chaude comme un coup de soleil la guérison est spontané, seul
l’épiderme est atteint.
Le 2eme degré :
- superficiellement l’épiderme plus ou moins une partie de la couche basale est atteinte les
vaisseaux et les nerfs sont à nu d’où présence de douleur.
A l’effraction d’une phlyctène on découvre un derme rose qui pâlit à la pression.
- Profondeur : les terminaisons nerveuses et les vaisseaux sont détruites, le derme est pâle et il
existe un hypo esthésie. La plaie guérit en cicatrisant sur les bords et on à un risque
d’infection.
Le 3eme degré :
- on a une destruction de toute la peau, la masse adipeuse, les muscles, les viscères et même
les os peuvent être atteints. On a un aspect d’escarres cartonnées, il existe une anesthésie à la
piqûre et au tact.
La cicatrisation est difficile, on trouve en face des cicatrices rétractiles et fragiles. Comme
traitement on a la greffe de peau.
3) Le siège
Il constitue un élément de gravité
- Voies respiratoires : le pronostic vital se pose avec l’obstruction des voies respiratoires.
- Le visage : on a un problème esthétique avec présence de chéloïdes le plus souvent.
- Articulation, main, et pieds : on peut avoir un enraidissement et des brides.
- Orifices (nez, vagin, anus, oreille) : on est confronté à une sténose cicatricielle
B. Le bilan général
Il précisera l’âge, le niveau de conscience, l’état cardiovasculaire et respiratoire.
Des tares seront recherchées (diabète, insuffisant rénale, éthylisme, notion de grand fumeur)

76
Les signes de choc seront aussi recherchés par rapport à l’hypo volémie. Un bilan biologique
sera demandé avec prélèvements pour : NFS, taux d’hématocrite, GSRH, ionogramme
sanguin et urinaire, glycémie, protidémie.

III. LES SOINS D’URGENCE


A. Sur les lieux de l’accident
* Si ce n’est déjà fait : le brûle sera retiré des lieux du sinistre et s’il y a lieu les vêtements
enflammés seront éteints en emballant la victime dans une couverture non synthétique ou en
passant un jet d’eau.
* Empêcher la victime de s’enfuir ou de se tenir debout quand les vêtements sont enflammés
pour éviter l’activation de la combustion avec risque d’aggravation des brûlures.
* Noter l’heure et examiner tout de suite le brûlé, évaluer sommairement l’étendue des lésions
suivant la règle de Wallace sans les souiller.
* Si le brûlé est conscient le rassurer dans le cas contraire rassurer ses proches.
* L’emballer dans un drap propre pour éviter le refroidissement en attendant l’arrivée des
secours mettre la victime en position latérale de sécurité (PLS).
* Penser d’emblée au choc si la surface brûlée dépasse 5% chez le nourrisson, 10% chez
l’enfant et 15% chez l’adulte.
* Se renseigner sur les causes et circonstances de l’accident.
* Ne pas enlever les vêtements qui adhèrent à la peau car il y’a risque de plasmorragie et
d’infection.
* Ne pas vider les phlyctènes pour éviter la plasmorragie et l’infection ;
* Ne pas enduire d’huile, d’œuf cru, de patte dentifrice ou de la pommade pour éviter la
surinfection des lésions.
* Devant des victimes multiples évaluer les cas présents et évacuer rapidement les cas graves
en commençant si nécessaire l’assistance respiratoire.
B. A l’hôpital
1) Des l’arrivée du brûle
* Le déshabiller, l’installer sur la table de consultation ou sur un lit et si possible sur champ
possible.
* S’assurer de la liberté des voies aériennes

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* Vérifier l’absence de détresse respiratoire. Si elle existe une intubation et une ventilation
seront faites.
* Avertir le médecin réanimateur et le chirurgien.
* Dresser une feuille de surveillance de l’état général : pouls, tension, température,
respiration, diurèse, état de conscience.
* Sur prescription médicale, administrer un calmant contre les douleurs : morphine, chez
l’adulte, chez l’enfant du valium sera donnée.
* Contre le choc
- Placer une voie veineuse.
- Tonicardiaque (adrénaline ¼ mg) par voie veineuse.
- Corticoïdes (soludécadron) par voie veineuse (pour éviter la TA ; contres les allergies).
* Oxygénation : si détresse respiratoire.
* Massage cardiaque externe : si détresse cardiovasculaire.
* Extrait de plasma : en cas de hypo volémie.
* Faire SAT et VAT s’ils ne sont pas faites.
* Mesurer et peser le brûle si possible, sinon estimer son poids.
* Préciser l’étendue et le degré des brûlures.
* Placer de manières aseptiques si nécessaire une sonde vésicale à demeure.
* La dilatation aigue de l’estomac étant fréquent chez les grands brûle, placer une sonde
gastrique.
* Au cas où la voie veineuse est obligatoire, s’il n’existe pas de plage de peau indemne, le
chirurgien peut être appelé à faire une dénudation veineuse.
2) Effectuer les examens biologiques initiaux
3) Mettre en œuvre la réanimation liquidienne électrolytique :
La formule d’Evans ou de Parkland peuvent être utilisée.
a) Selon la formule d’Evans
Volume de liquide à perfuser pendant les 24 premières heures.
Adulte = (2 x % x poids) + 2000ml
Enfant = (2 x % x poids) + 1000 à 1500ml
Composition des liquides à perfuser
- Colloïde : sang ou extrait de plasma + dextran = 1 x % x poids.
- Electrolytes : sérum physiologique + Kcl + Mg2 + ou lactate de Ringer = 1 x % x poids.
- Ration quotidienne ou liquide de suppléance : SGI = 2000ml chez l’adulte ou 1000 à 1500ml
chez l’enfant.

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Mode d’administration
Pour les 1ere 24h
- La moitié des liquides sera perfusée durant les 8 premières heures.
- Le ¼ des liquides sera perfusée durant les 8 deuxièmes heures.
- Le dernier ¼ des liquides seront perfusées durant les 8 dernières heures.
Pour le 2eme Jour
- La quantité totale à perfusée sera égale à la quantité des 8 premières heures de la veille.
Cette quantité de liquide sera divisée en 03 parties proportionnellement au 1ere jour ;
NB : si la quantité totale à perfuser dépasse 10 000ml par exemple : 12 000 pour le 1ere jour
ne seront perfusées que 10 000ml pour éviter un accident de surcharge. Les 2000ml restant
seront ajoutés à la quantité de liquide à perfusée durant le 2eme jour.
NB : au cas où la brûlure est du 2eme degré et que le % dépasse 50% le calcul sera uniquement
basé sur les 50% par exemple si la surface brûlée = 60% et que la brûlure est du 2eme degré ou
du 3eme degré on aura pour la quantité totale à perfuser (2 x 50 x poids) +2000ml

IV. TRAITEMENT LOCAL


Trois (03) techniques sont utilisées pour le pansement et ceci selon le siège et la gravité de la
brûlure.
1) Le pansement classique
- De préférence le 1e pansement se fera au bloc ou en salle d’urgence pour limiter l’infection.
- Apres préparation du soin (soignant, matériel, malade) on passe à la phase d’exécution du
soin (phase exécutoire).
- Les tissus nécrosés sont exérèsés ainsi que les phlyctènes pour favoriser un badigeonnement
plus rapide et plus uniforme.
- Nettoyer avec des compresse stérile imbibées de sérum physiologique ou d’antiseptique
faible et détersif (dakin réchauffé, Cétavlon, Cytéal, Bétadine moussante) avec douceur.
- En cas d’application d’antiseptique faible rincer et assécher avec des compresses stériles par
tamponnement.
- Recouvrir toute la surface brûlée avec un pansement gras choisi selon l’état des lésions (tulle
gras, antibiotulle, compresse de Bétadine en tulle, biogaz mais qu’on évite de mettre chez
l’enfant) ou compresse additionnée d’ATB en pommade selon prescription ou tout
simplement de compresse imbibée de sérum physiologique ;

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- Placer des couches de compresses stériles et si plaies nécrosées des drains de Carrel peuvent
être mis en place ou injection régulière de sérum physiologique ou de solution de nitrate
d’argent à 0,5% si des drains de Carrel sont mis en place, Le plumasseau (pansement
absorbant) est nécessaire.
- Le pansement sera recouvert par des bandes de crêpe (Velpeau) de préférence ce pansement
sera moyennement compressif et laissé en place pendant 5 à 14 jours selon les prescriptions
dans ce cas les signes d’infections seront surveillés.
- S’il s’agit de brûlure de la face que le chirurgien demande de recouvrir : des orifices seront
aménagés pour les yeux, le nez et la bouche, les paupières brûlés seront maintenus ferme par
une compresse et les yeux ouverts le temps de faire un soin d’œil pour éviter l’érosion ou
l’assèchement de la cornée.
- Au niveau du tronc le pansement sera occlusif mais non compressif, les organes génitaux et
la région périnéale seront simplement recouverts de compresses de gras ou de compresses
vaselinées qui seront changées aussi souvent que nécessaire.
- Au niveau des membres brûlés des compresses de gaz ou de tulles gras sera placées entre les
doigts et les orteils ou au niveau de la main un gantelet confectionné pour éviter la
syndactylie (accolement des doigts).
- Dans tout les cas des règles d’asepsies rigoureuses seront respectées et le décollement du
pansement sera effectué avec douceur en arrosant de dakin tiédi ou de sérum physiologique.
- La périodicité sera fonction des produits utilisés :
Espacer si pansement au gras,
Rapprocher si pansement humide ou absorbant.
- Elle dépend aussi de l’état de la brûlure :
Quotidien ou même biquotidien en cas d’infection.
2) Par exposition à l’air ou « méthode de Open »
Cette thérapeutique s’adresse surtout aux petites brûlures du visage, du cou, du périnée et du
tronc.
- Les parties brûlées seront détergées puis enduites par tamponnement d’éosine aqueuse ou
de mercurochrome et laissées à l’air libre.
NB : le mercurochrome est à éviter sur les grandes surfaces brûlées surtout chez l’enfant car
pouvant donner une néphrite mercurienne.
a) Avantage de l’exposition à l’air

80
Les exsudats cessent en 48 à 72h et alors se forme une croûte protectrice avec accélération de
la cicatrisation.

b) Inconvénients de l’exposition à l’air


Risque d’infection avec la poussière, les mouches, de microtraumatisme mais surtout le gêne
due au regard indiscret.
Pour éviter ces inconvénients de grandes compresses sont utilisés pour recouvrir le malade
mais aussi l’usage de la moustiquaire s’il se trouve dans son lit.
3) Greffe de la peau
Elle est utilisée chez les grands brûlés pour activer la cicatrisation et empêcher la survenue de
cicatrices rétractiles.
- Le greffon est mis dès que la surface brûlée est propre et pour permettre une meilleure
adhésion du greffon, le 1er pansement sera souvent tardif.
- Des greffons épidermiques sont utilisés et même artificiels.
Pour éviter les phénomènes de rejet le greffon sera prélevé sur le malade s’il lui reste une
plage de peau saine.

V. L’ALIMENTATION
Pour prévenir et remplacer les pertes en protéine un régime capable de les restituer est institué
pour apporter les besoins quotidiens (4000 à 5000kl/j) donc une alimentation riche en protéine
(œuf, lait, viande blanche de préférence) avec rajout de multi vitamines.
* Pour les enfants en bas âges : l’attache d’une diététicienne pour la détermination du régime.

VI. SURVEILLANCE
Elle se porte sur :
1) Prévention du choc hypovolémique
- Elle se fait prenant les constantes : pouls, tension, pression veineuse centrale au besoin car
elles constituent les meilleures témoins d’une bonne hydratation, elles permettent par ailleurs
de rajuster si nécessaire le débit de réhydratation.
- Ces constantes sont surveillées toutes les 30mm au début et le rythme sera en fonction des
valeurs obtenues.
2) Diurèse horaire

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Elle constitue aussi un bon témoin de rééquilibration. Elle doit être ≥ 50ml chez l’adulte et
1, 5ml/kg chez l’enfant.
3) Etat de conscience
Permet de rechercher une obnubilation ou une torpeur, un coma dans les intoxications dans les
oxycarbonés.
4) Equilibre hydro électrolytique
Un ionogramme urinaire et sanguin sera demandé
5) Pansement
En surveillant l’aspect de l’odeur.
6) Température
Devant une hyperthermie à 38 à 39° avec des clochés à 40° accompagnés de frissons redouter
une infection et faire un prélèvement pour hémoculture mais aussi un GE dans nos pays et au
cas où les urines seraient troubles un ECBU sera demandé.
7) Muqueuses
L’anémie peut être progressivement sévère et est décelée par la pâleur pour être en suite
confirmée par une NFS sa correction pourrait se faire par une transfusion sanguine.
8) Dénutrition
Elle est en rapport avec la fuite protéinique au niveau des surfaces découvertes et l’anorexie.
Elle sera palliée par un régime hyper protidique parfois mal accepté et suivi par le brûlé s’il
s’agit de viande rouge.
9) Prévention des contractures
Les contractures figurent parmi les plus graves complications à longue échéance des brûlures.
- Elle se manifeste par des chéloïdes post guérison et résultent généralement des positions
vicieuses.
- Les zones les plus touchées sont : région du cou, visage, du pavillon de l’oreille, les mains,
les plis de flexion et les pieds. Elles constituent souvent des séquelles douloureuses, des
érosions saignantes facilement avec risque de cicatrisation.
Les greffes cutanées prévus et les rééducations peuvent les prévenir.

VII. REEDUCATION DU BRULE


Elle peut être un processus long et coûteux. Les malades même guéris doivent se soumettre à
des examens périodiques de contrôle et signaler tout changement particulier au niveau de la
cicatrisation des brûlures (élasticité, aspiration des parties ne guérissant pas, saignant ou
changement d’aspect).

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Seront utilisées la kinésithérapie (utilisant des mouvements), l’ergothérapie (utilisant des
travails au manuels) et permettent d’augmenter la variété des mouvements, la mobilité des
articulations (tissage) et la physiothérapie utilisant des agents physiques comme les rayons.
Des conseils hygiéniques seront donnés aux brûlés pendant et après leur séjour.

PONCTION ASCITE
OBJECTIF GENERAL
Appréhender rôle de l’infirmier dans la ponction d’ascite.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
* Définir la ponction d’ascite
* Citer les indications de la ponction d’ascite
* Enumérer les buts
* Citer le matériel spécifique de la ponction ascite
* Décrire le rôle de l’infirmier avant et après la ponction ascite
* Décrire les différentes étapes de la réaction de Rivalta
* Citer les incidents et accidents liés à la ponction ascite
* Enumérer les critères d’efficacité
I. DEFINITION
C’est l’introduction d’une aiguille ou d’un cathéter dans la cavité péritonéale pour en prélever
le contenu ou injecter un produit médicamenteux.
II. INDICATIONS
* Les cirrhoses (maladies chimiques du foie)
* Les péritonites tuberculeuses
* Les cancers (comme cancer du foie)
* Les syndromes œdémateux
* Les tumeurs ovariennes
III. BUTS
1) But évacuateur
L’évacuation du liquide d’ascite est nécessaire en cas de dyspnée importante de cyanose, de
tachycardie.
2) But diagnostic ou explorateur
On a recours aux examens suivants :

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a) Examens physiques
C’est pour vérifier l’existence et la nature de l’épanchement (aspect sérofibrineux ou
hémorragique).
b) Examens bactériologiques
A la recherche de germe comme le BK par exemple
c) Examens cytologiques
Pour rechercher les cellules altèrent ou des cellules cancéreuses si le liquide est hémorragique.
d) Examens chimiques
Pour recherche et dosage de l’albumine si le liquide à un aspect sérofibrineux
3) But thérapeutique
Injection de produits anticancéreux ou ATB dans les ascites d’origines cancéreuse
IV. MATERIELS
* Propriété : BESS
* Asepsie : alcool, coton, compressés, gants stériles
* Protection : alèze, paravent
* Spécifiques
- Deux (02) seringues de 20ml
- Sparadrap
- Matériel d’anesthésie local : xylocaïne 2%, seringue, aiguille sous cutanée
Ponction exploratrice
- Trocart : aiguille à mandrin de Tuffier à biseau court ou trocart de Potain.
- Tube de prélèvement : 03 tubes à essaie stériles pour ECB et chimique
Ponction évacuatrice
- Cathéter court de gros calibre 18 gauches (18 G) à la place du trocart afin de limiter les
risques de traumatisme lors des mouvements.
- Tubulures stériles : de 1,5 à 2m de long et munie d’un robinet à 3 voies ou d’une pince de
Mohr pour un clampage éventuel.
- Bocal gradué de 2 à 3L
NB : prévoir le matériel nécessaire pour la perfusion
* Matériels nécessaires
- Collecteur à aiguille et objets tranchants
- Haricot et poubelle
* Autres matériels

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- C’est le matériel nécessaire en cas de choc : plasmion par exemple
- Nécessaire pour la réaction de Rivalta

V. TECHNIQUE
* Faire la préparation psychologique du malade
* Faire le lavage antiseptique des mains
* Se passer les mains à l’alcool à 70°
* Porter des gants stériles
* Faire l’asepsie rigoureuse de la zone
* Demander au malade de tousser
* Introduire l’aiguille dans la FIG plus précisément dans la zone située à la jonction : 1/3
inférieur et 1/3 moyenne d’une ligne joignante l’épine iliaque antéro superieures gauche à
l’ombilic.
* Retirer le mandrin : le liquide doit s’écouler spontanément
S’il s’agit d’une ponction exploratrice :
* Recueillir le liquide dans les tubes pour les examens de laboratoire.
S’il s’agit d’une ponction évacuatrice :
* Adapter la tubulure au cathéter ou à l’aiguille la fixer au sparadrap
* Mettre l’autre extrémité de la tubulure dans le bocal stérile
* Entourer l’embout de l’aiguille d’une compresse stérile et fixer le tout à la peau avec du
sparadrap
A la fin de la ponction retirer rapidement l’aiguille et la placer dans le cathéter
* Désinfecter l’orifice avec un tampon de compresse imbibé d’alcool iodé
* Faire un pansement compressif avec une compresse sèche
* Faire coucher le malade sur le côté droit (pour éviter l’écoulement)
* Désinfecter, nettoyer, rincer, sécher, conditionner, stériliser, ranger le matériel.
VI. ACIDENTS ET ACCIDENTS
1) Incidents
- Piqûre d’un vaisseau de la paroi : sans gravité sauf s’il s’agit d’une trouble de la coagulation
- Arrêt de l’écoulement du la plus part du temps à l’obturation de l’aiguille par un caillot
d’albumine.

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Cat : remuer l’aiguille ; si manœuvre infructueuse enlever et recommencer la ponction avec
une autre aiguille.

2) Accidents
- Collapsus cardiovasculaire
- Hémorragie intra péritonéale à vascuo
Ils sont tous les deux liés à une décompression brutale provoquée par un écoulement trop
rapide : on peut les prévoir pour un écoulement contrôlé.
Dans sa rapidité : 20 à 40ml/mm
Dans son abondance maximum : 2L
VII. ROLE DE L’INFIRMIER
* Avant technique
- Faire la préparation psychologique du malade, le rassurer, lui expliquer le soin.
- Faire un temps de saignement un temps de coagulation à la recherche de trouble de la
coagulation.
- Faire uriner le malade et/ou au besoin de sonder : pour éviter de piquer sur la vessie
distendue mais aussi par le déplacement du malade.
- Peser le malade et prendre ses constantes (pouls, température, TA, FR, …)
- Mesurer le périmètre abdominal avec un ruban métré si ponction évacuatrice.
- Installer le malade confortablement : deux (02) positions sont possibles/
Décubitus semi latéral gauche au bord du lit.
Décubitus dorsal : le thorax soulevé par une oreillette pour assurer une bonne déclivité
abdominale.
- Nettoyer la région avec de l’eau et du savon si nécessaire badigeonner avec de la betadine ou
de l’alcool iodé après rinçage.
- Placer une voie veineuse de sécurité si drainage.
* Pendant la technique
- Assister l’opérateur : servir le matériel au moment opportun et en respectant les règles
d’asepsie.
- Recueillir le liquide dans les différents tubes pour les examens au labo.
- Fixer la tubulure au bocal évacuateur.

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- Surveiller l’apparition des symptômes de choc (pâleur, sueur abondante, tachycardie)
- Surveiller le débit de l’écoulement 20 à 40 ml/mm.
* Apres la technique
- Faire un pansement protecteur
- Faire coucher sur le côté droit pour éviter la fuite sur l’orifice de la ponction.
- Continuer la surveillance des constantes et des réactions du malade pour la prévention des
chocs tardifs.
- Envoyer le prélèvement au labo après étiquetage.
- Noter le soin sur la feuille de traitement ou de surveillance, la couleur et la consistance du
liquide, le nom de l’opérateur, la quantité de liquide prélève ou drainé.
- Vérifier le poids et le périmètre abdominal.
- Demander le malade de rester allonger pendant 1h au moins après la ponction le réinstaller
si nécessaire.
Désinfecter, nettoyer, rincer, sécher, conditionner, stériliser, ranger le matériel.
VIII. REACTION DE RIVALTA
1) But
Elle est utilisée pour déterminer l’origine de l’épanchement.
Son principe est basé sur la coagulation des albumines par un acide faible : acide acétique
2) Matériel
* Verre à pied contenant 500cc d’eau stérile.
* Pipette
* Acide acétique
* Liquide de prélèvement de la ponction
* Agitateur
3) Manière de procéder
* Verser dans le verre à pied contenant 500cc d’eau distillée 03 gouttes d’acide acétique et
mélanger avec l’agitateur.
* Faire tomber une goûte du prélèvement dans ce mélange à l’aide d’une pipete.
Mélanger à nouveau avec l’agitateur
4) Résultat
* Si se produit donne un léger trouble (fumée de cigarette) la réaction est positive :
L’épanchement est d’origine inflammatoire c’est un exsudat comme la tuberculose
pulmonaire qui se rencontre dans les péritonites tuberculeuses.

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On peut demander le dosage des protéines.
* Si par contre aucun trouble ne se produit la réaction est négative :
L’épanchement est d’origine mécanique c’est un transsudat (liquide pauvre en protéine) qui se
rencontre dans les cirrhoses, les maladies cardiaques et rénales.

IX. CRITERES D’EFFICACITE


* Respect des précautions d’asepsie
* Dépistage des complications lors de la ponction et pendant l’évacuation du liquide
* Coopération du malade.
* Soulagement du patient après évacuation du liquide.
* Diminution du périmètre abdominal et perte de poids après évacuation du liquide.
* Diminution de l’essoufflement et de la fatigue après évacuation du liquide.
* Absence de signes d’infection locale ou générale après évacuation du liquide.
* Rapidité d’acheminement des examens au labo.
* Evacuation correcte des déchets biomédicaux.

88
L’HEMOCULTURE
OBJECTIFS
1. Définir l’hémoculture.
2. Citer au moins quatre indications de l’hémoculture.
3. Enumérer au moins sept règles à observer avant et pendant le prélèvement et
l’ensemencement pour l’hémoculture.
4. Définir la manière de procéder pour le prélèvement et l’ensemencement à la
seringue.

GENERALITES
Le sang est un milieu essentiellement stérile doué d’un pouvoir bactéricide lui permettant
dans une certaine mesure de lutter contre l’intrusion de certains germes pathogènes.
Il est classique d’admettre cliniquement une bactériémie est le passage transitoire et bénin de
bactéries dans le sang. Ces bactéries sont éliminées par le système endothélial. Toutefois on
peut évoquer deux (02) bactériémies.
La bactériémie post prandiale : qui est liée au passage dans le sang de bactéries saprophytes
vivant dans le tube digestif et passant dans le sang à la faveur de l’absorption alimentaire/
La bactériémie appelée septicémie avec multiplication plus active des germes est due à une
décharge bactérienne à partir de gîtes locaux infectés ou au cours de certains pathologies
infectieuses.
Ce passage dans le sang se fait par le système lymphatique. Ces bactéries peuvent aussi gîter
dans le système circulatoire (endocardite, thrombophlébite).
I. DEFINITION
L’hémoculture est l’ensemencement d’un milieu de culture avec une certaine quantité de sang
prélevé aseptiquement par ponction veineuse, capillaire (rare) ou même artérielle sur le
malade pour recherche bactériologique.
II. INDICATIONS
 Suspicion de fièvre typhoïde avant le 10eme jour.
 Fièvre inexpliquée chez la femme enceinte.
 Fièvre inexpliquée en période post partum.
 Fièvre inexpliquée chez un malade pressentant une cardiopathie.
 Fièvre persistante ne cédant pas aux antipalustes

89
 Fièvre chez un immunodéprimé.
 Fièvre chez un patient présentant des lésions cutanées.
III. LES MILIEUX DE CULTURE
Un milieu de culture c’est un produit nutritif artificiel qui peut être solide (gélose) ou liquide
(bouillon) qui permet d’obtenir le meilleur développement possible des germes après
ensemencement. Ces milieux se présentent dans des boites, des tubes en verre ou dans des
flacons pour la recherche de trois (03) sortes de germes :
Les aérobies, les anaérobies et les mixtes
Les milieux de culture les plus utilisés sont :
Pour les recherches les plus courantes : bouillon nutritif ordinaire citraté en raison de 1ml de
citrate de soude à 3% pour 10ml de liquide.
Pour recherche de bacille typhique : bouillon nutritif ordinaire ou bouillon bilié ou bilié
glycose (bile 3%, glucose 3%)
Pour les anaérobies les plus exigeants : tube de Reilly contenant la gélose de Veillon glucosé
avec de la paraffine surnageant.
Pour la recherche des aérobies : bouillon glucosé à base de trypticase Soja ou cœur cervelle.
Pour la recherche de Brucella : flacon de Castanéda qui contient du bouillon et de la gélose
trypticase soja.
IV. REGLES A OBSERVER (PRECAUTIONS)
- Une hémoculture doit être pratiquée avec des mesures d’asepsies rigoureuses.
- Par un opérateur compétent assisté d’une aide préparé à cet effet
- De préférence avant tout traitement antibiotique ou aux sulfamides. Si le traitement est déjà
entamé ouvrir une fenêtre thérapeutique de 48 à 72h sauf en cas d’urgence. Dans les deux cas
il faut toujours signaler le laboratoire sur le traitement déjà entamé.
- Faire le prélèvement le plus tôt possible dans l’évolution des maladies pour éviter les
résultats faussement negatifs car la décharge bactérienne n’est pas permanente et peut être
entravée par les antibiotiques ou les anticorps.
- Lorsque la fièvre est discontinue faire les prélèvements au moment des pics thermiques et au
cours des frissons.
- Lorsque la fièvre est discontinue mais la température ne peut atteindre 38°c (maladie
d’Osler) établir une courbe thermique horaire et faire trois (03) prélèvements par une heure
d’intervalle.
- Lorsque la fièvre est continue le moment du prélèvement importe peu.

90
- Les prélèvements doivent être répétés ; le nombre idéal d’hémoculture étant difficile à
préciser. Selon certains biologistes une deuxième hémoculture est positive dans 80% des cas,
une troisième dans 89 à 99% des cas.
- Eviter les déplacements d’air au moment du prélèvement (fermer portes et fenêtres, arrêter
la ventilation et se déplacer au minimum réduire l’assistance au stricte minimum).
- Eviter de parler ou de tousser au moment du prélèvement, porter un masque si disponible.
- La quantité de sang à prélever doit être égale au 1/10eme du milieu de culture.
- De préférence faire la ponction chez :
L’adulte : au pli du coude
L’enfant : à la veine épicrânienne ou jugulaire externe (expert) ou au talon chez le nourrisson
ou à la veine fémorale.
Chez un malade présentant un collapsus cardiovasculaire : à la fémorale.
- Tenir toujours près dans le service le milieu de culture et du matériel stérile étant donner le
moment imprévisible des pics thermiques et des frissons.
V. PREPARATION DE L’HEMOCULTURE
1) Préparation de l’environnement
La salle doit être nettoyée avant tout soin, éloigner toute personne autour du malade au
moment de la technique, si possible isoler le malade en salle commune, si nécessaire dégager
la table de chevet les chaises et fauteuils et créer une espace pour laisser passer le chariot et
pour vous permettre d’évoluer en toute aisance. Arrêter la ventilation et fermer portes et
fenêtres.
2) Préparation du matériel
a) Propriété: (brosse mousse doux) eau stérile (si possible) savon (antiseptique
liquide) serviette individuelle.
b) Asepsie (alcool 70° passage des mains, iodé ou bétadine iodé dermique jaune)
tambours de cotons et de compresses stériles gants stériles, pinces à servir
stériles ou plongés dans une solution antiseptique, champ toué stérile).
c) Matériel de protection : alèze, paravent, gants propres, masque s’il existe.
d) Matériel accessoire : plateaux rectangulaires et réniformes, solution de
décontamination, cuvette.
e) Matériel spécifiques : seringue montée d’une aguille stérile, milieu de culture,
garrot, lampe à alcool (selon la technique), dispositif à hémoculture constitué
d’une tubulure avec une aiguille à chaque extrémité l’une pour la veine l’autre

91
pour le bouchon du flacon contenant le milieu : cette tubulure est munie d’une
pince qui peut être remplacée par la pince de kocher.
VI. TECHNIQUE
1) Prélèvement avec le dispositif pour hémoculture
* Apres la préparation du malade, du matériel et du soignant aseptiser largement la zone
d’intervention comme pour une préparation du champ opératoire.
* Se passer les mains à l’alcool à 70° puis porter les gants stériles.
* Saisir la tubulure déballée de son emballage et en fixer bien l’aiguille.
* Demander à l’aide de vous mettre le garrot tel que enseigné de telle sorte que les chefs du
garrot ne retombe sur la zone d’intervention.
* Saisir la tubulure l’enroulé autour de la main et ponctionner la veine après avoir serré la
pince.
* Dérouler la tubulure et ponctionner le bouchon du flacon du milieu de culture après asepsie.
* Relâcher la pince et laisser entrer le sang dans le flacon jusqu’à quantité suffisante.
* Fermer la pince, retirer l’aiguille de la veine en 1ere lieu puis l’aiguille du bouchon.
* Plonger le dispositif dans la solution de décontamination pendant que l’aide met en place un
bandage de protection au lieu de ponction.
* Lui demander d’amener rapidement le flacon étiqueté accompagné du bulletin d’analyse au
laboratoire.
* Terminer le soin en remerciant le malade de sa collaboration, le réinstaller confortablement,
réarranger la salle et marquer le soin.
Remarque : au niveau du bulletin doit figurer le prénom, et nom du malade et son nom de
jeune fille pour une femme mariée.
* Porter sur le bulletin l’âge du patient, le N° du lit, le nom de la salle et de l’hôpital si
nécessaire. Y faire figurer le nom du médecin traitant, le jour et l’heure du prélèvement, la
tension du patient au moment du prélèvement et éventuellement le traitement entrepris.
* Ne pas oublier le diagnostic de présomption ou les signes associés et l’examen demandé.
2) Prélèvement et ensemencement avec la seringue (voir polycope)

92
INTERVENTION OPERATEUR INTERVENTION AIDE
1. Préparer psychologiquement le malade et l’aide et 1. se laver les mains
remplir le bulletin et étiquette

2. se laver les mains, réunir, préparer le matériel y


compris le garrot et le disposer sur le chariot à la
place réservée

3. se rendre au chevet du malade, se passer les 2. se rendre au chevet du malade,


mains à l’alcool à 70°, montrer à l’aide comment étiqueter le flacon, tenir prêt le
nouer le garrot et préparer le champ opératoire : bulletin rempli puis arrêter la
eau stérile ou sérum physiologique de préférence, ventilation et fermer portes et
savon antiseptique (bétadine moussante de fenêtres
préférence), éther et alcool iodé.

4. aseptiser le bouchon du flacon du milieu de 3. se passer les mains à l’alcool à


culture et laisser le tampon sur le bouchon. 70°
Se repasser les mains à l’alcool

5. saisir les gants par leur partie interne et les porter 4. ouvrir le sachet contenant les
de manière aseptique gants et présenter à l’opérateur les
gants stériles dans leurs
6. saisir la seringue montée emballages stériles

7. ponctionner le veine et aspirer du sang jusqu’à 5. nouer le garrot et présenter la


Q.S.P (5 à 10ml) seringue à l’opérateur

8. ensemencer le flacon d’hémoculture dans le halo 6. dénouer le garrot dès la montée


de la flamme du sang dans la seringue et allumer la
lampe à l’alcool

9. retirer l’aiguille du bouchon ; aspirer la solution


de décontamination dans la seringue montée, 7. tenir le flacon d’hémoculture prêt
l’immerger dans cette solution et remercier l’aide au dessus de la flamme

10. remercier le malade, remettre de l’ordre dans les 8. amener rapidement le flacon
habits, marquer le soin, ranger la chambre étiqueté avec le bulletin au
laboratoire de bactériologie.

11. nettoyer, ranger le matériel réutilisable et éliminer


la seringue et aiguille dans les endroits prévus à
cet effet

93
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT AUX
CORTICOIDES
Objectifs spécifiques
Citer les différentes propriétés
Décrire la surveillance et la conduite à tenir lors du traitement aux corticoïdes.
I. GENERALITES
Les corticoïdes font parti des antis inflammatoire stéroïdien dont le chef de fil est la cortisone
(à partir de la capsule surrénale) ce sont des glucocortisones (cortisone, hydrocortisone).
II. PROPRIETES
Ils agissent sur de nombreuses fonctions de l’organisme et le métabolisme.
a) Sur le métabolisme
* Métabolisme des glucides : Transforme les protides en glucides donc en néo glycogenèse :
entrainant l’hyperglycémie.
* Métabolisme des protides : nous avons L’augmentation du catabolisme des protides donc
augmentation de l’urémie
* Métabolisme de lipides : On a absorption importante des graisses : obésité
* Métabolisme phosphocalcique : on a diminution de l’anabolisme osseux : décalcification
osseuse
* Métabolisme hydrominéral : rétention de l’eau, de sodium et élimination de potassium
Hyper natrémie, œdème + HTA + hypokaliémie
* Métabolisme de la mélamine
Diminution de la production de mélanine et de sa présence : dépigmentation
b) Sur les organes
* Au niveau de glandes endocriniennes
- Diminution de la sécrétion des ACTH donc diminution de la production de
l’hydrocortisone et de la cortisone.
- Diminution de l’activité sexuelle
* Au niveau du système nerveux central
- action euphorique
* Au niveau de l’estomac
- Hyper sécrétion de l’acide chlorhydrique
* Au niveau immunologique : immunodépression

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c) Sur l’organisme
* Action anti inflammatoire
* Action anti allergique
* Inter action médicamenteuse EX : diminution de l’effet des anticoagulants et augmentation
de l’effet des salicylés et des bronchodilatateurs.
III. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
* Comportement de l’individu (excitation, euphorie)
* Accident oculaire : hypertension oculaire (cataracte, glaucome) pour cela surveiller la
tension et bien observé l’œil.
* Troubles digestives (brulure épigastrique, hémorragie, douleur épigastrique, ulcère). Il faut
donc prendre les corticoïdes au cours des repas ; surveiller les vomissements, les épis
gastralgies et associé si nécessaire des pansements gastriques ou antiacide.
* Surveiller l’asthénie sexuel, cependant faire une bonne préparation psychologique avant le
traitement, avertir le médecin traitent des l’apparition de l’asthénie, faire des pesés
régulièrement.
* Surveiller l’état de la peau (revêtement cutané fragilité de la peau, plaie qui ne guérit pas
vite etc.)
* Surveiller les os (ostéoporose) vérifier régulièrement la calcémie supplémenté en calcium ;
supplémenter en calcium ou donnez des aliments riches en calcium (calcio B-C).
* Surveiller la tension : les œdèmes, doser le sodium dans les urines et au niveau du sang.
Dans ce cas si nécessaire donner des antis hypertenseurs et des aliments pauvres en sodium.
IV. EXEMPLES DE CORTICOIDES
Prednisone : Cortencyl
Prednisolone : Solupred
Bétamethasone : Célesténe
Dexamethasone : Soludécadron

CENTRE REGIONAL DE FORMATION


EN SANTE DE SAINT LOUIS
ANNEE SCOLAIRE : 2008/ 2009
SECTION : INFIRMIER D’ETAT

ANNEE D’ETUDE : 2ème et 3ème ANNEE

DRAINAGE DE POSTURE

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Objectifs spécifiques
Définir la D.D.P
Citer au moins trois indications de D.D.P
Décrire le rôle de l’infirmier avant, pendant, après le D.D.P
I. DEFINITION
C’est une technique qui consiste à mettre le client dans une position donnée permettant
l’évacuation de sécrétion (pus, sang, mucus etc.) pouvant se contenir dans l’appareil
respiratoire (poumon) par l’effet de la pesanteur.
II. LES DIFFERENTS TYPES DE D.D.P
Nous avons :
 Le drainage de posture simple basé seulement sur le point du client.
 Le drainage de posture assisté qui en plus fait appel de courte vibration imprimé au
thorax pour faciliter la mobilisation de sécrétion bronchique et leurs expectorations.
III. INDICATIONS
- Encombrement
- D.D.B
- Abcès du poumon
- Complication pulmonaire des opérés, des comateux.
IV. ROLE DE L’INFIRMIER AVANT LA TECHNIQUE
- Préparation psychologique
- Préparation du matériel
- Préparation de l’infirmier
- S’assurer que le malade peut être mobilisé en avant, en arrière sur les cotes.
- Faire uriner le malade.
- Donner un aérosol si possible 1 heure avant le D.D.P
- S’assurer que le drainage aura lieu loin du période de digestion sauf pour le malade
sous nutrition entérale.
V. ROLE DE L’INFIRMIER PENDANT LA TECHNIQUE
a) En cas de D.D.P simple
1) Un drainage des lobes supérieurs
- Placer le malade en décubitus ventral, puis latéral avec un oreiller sous l’abdomen,
dans ce cas il y’a un décrochage des secrétions des parties supérieures, quis ont
tendance à s’écouler grâce à l’action de la pesanteur.

96
- Placer le client en position assise penché en avant sur les cotés.
2) Drainage des lobes inférieurs
Réaliser par la position déclive à 20°, le malade en décubitus ventral, dorsal, latéral. Il faut
toujours laisser en place l’oreiller. Cette position est encore obtenue par des lits articulés à
défaut mettre des cales.
Au total le drainage de posture simple demande.
- De faire tousser le malade
- De lui faire des mouvements respiratoires amplifiés de même que l’expectoration.
- Des séances quotidiennes répétées plusieurs fois par jour pendant 20 à 30 mn.
- Le respect de la durée de séance est de leur caractère progressif au début pour éviter de
trop fatiguer le client.
- De recueillir les expectorations dans un récipient gradué pour noter les quantités,
l’aspect, l’odeur.
b) Drainage de posture assisté
1) Drainage des régions supérieures et antérieures
- Le malade est installé en position semi assise ou assise sur le lit et bien calé pour
l’empêcher de tomber.
- Les jambes pliées en crochet.
- Demander au malade en faire une expiration forcée pendant le temps expiratoire
ébranlé la partie supérieur et antérieur du poumon par des vibrations manuelles
(clapping) en frappant fermement mais non brutalement avec la paume des mains ou
avec le poing qui frappe sur le dos. le même résultat est obtenu avec un vibromasseur.
Quand la toux survient au bout de 2 à 3 expiration ; demander au malade de cracher.
On peut l’aider à évacuer l’expectoration en exerçant une série de pression sur la poitrine et le
dos puis en étant entre les 2 mains.
- Apres l’expectoration permettre au malade de respirer calmement avant de
recommencer.
- Surveiller le malade qui peut s’étouffer très vite.
2) Drainage de région supérieur et postérieur
- Le malade est assis et incliné en avant à 45°, lui demander de plier les jambes vers lui
et de les encercler avec ses bras pour être dans une position stable.
- Pendant l’expiration faire une vibration manuelle sur la partie supérieur et postérieur
du thorax comme indiqué si dessus pour déclencher la toux et les expectorations.
3) Drainage des régions latérales

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- Mettre le malade en position de décubitus latérale, jambe pliée en avant, la tête et le
tronc plus bas que le bassin et le bras en contact du lit et placé sous la tête, le lit est
sous élevé
- Pendant l’inspiration ; élever verticalement le bras mobile pour faciliter l’ouverture de
la grille costale.
- Pendant l’inspiration, faire un clapping à la partie latérale du thorax en avant et en
arrière.
- Redresser le malade pendant la toux et l’expectoration pour faciliter l’évacuation des
secrétions.
NB : l’inconfort de ce technique gène beaucoup sous efficacité.
VI. ROLE DE L’INFIRMIER APRES LA TECNHIQUE
- Remettre le malade en position confortable
- Remercier le malade
- Ranger le matériel

LES ABLATIONS DES AGRAFFES ET POINTS DE


SUTURE

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I. DEFINITION
a) Pose des agrafes
La pose des agrafes est une technique qui consiste à rapprocher les berges d’une plaie
(solution de continuité) à l’aide d’une petite bandelette en métal, muni de deux crochets aux
extrémités appelé agrafe, en vue de reconstituer la peau.
b) Pose des points de suture
La pose de point de suture est une technique chirurgicale qui consiste à reconstituer la peau,
un décollement tissulaire à pâtir d’une boucle de fil soutenue par un nœud droit ou pour faire
l’hémostase vasculaire.
II. INDICATIONS
a) Pose d’agrafe
- Plaie chirurgicale cutanée
- Plaie traumatique cutanée
NB : les agrafes sont utilisables que sur la peau
b) La pose de point de suture
Apres une incision chirurgicale, traumatique ou l’hémostase portant/
- Sur la peau
- Sur les lésions profondes musculaires
- Sur la muqueuse
- Sur les vaisseaux sanguins
- Sur la cornée
III. CONTRES INDICATIPONS
- Plaie suppurée
- Apres incision d’abcès
- Plaie traumatisme au delà de 8h
IV. MATERIELS
a) Pose d’agrafe
Matériels spécifiques
- Boite d’instrument contenant une pince de Michel
- Des agrafes
- De la xylo 1% adrénaliné ou non
- Lame de bistouri
- Seringue 20cc

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Matériels de pansement
- Compresse
- Bande de gaz ou Velpeau
- Sparadrap
b) Pose de point de suture
Matériels spécifiques
- Fil résorbable pour les tissus profond : Catgut
- Fil non résorbable pour la peau et la muqueuse : en laine, en nylon, en polyester
exemple : Ethicrin, Mersuture
- Porte aiguille
- Pince à disséquer avec griffe
- Ciseau droit ou courbé
- Lame de bistouri avec manche
- Xylo 1%, adrénaliné ou non
Matériels de post
- Compresse
- Sparadrap
- Bande
Matériels de drainage
- Drain de Redon
- Lame de Delbert
- Drain de Florence
V. TECHNIQUE
a) Pose d’agrafe
- Faire l’asepsie de la peau de manière centrifuge avec un antiseptique (bétadine).
- Porter des gants stériles de manière aseptique.
- Faire l’infiltration de l’anesthésie locale (xylo 1% 2 à 20cc) en choisissant une aide.
- Rapprocher la berge de la plaie ave une pince à disséquer (avec griffe) maintenu par la
main moyen dominante.
- A l’aide de la main droite, prendre l’agrafe par l’intermédiaire de la pince de Michel
ou porte agrafe.
- Poser l’agrafe à équidistance du trait formé par les deux berges de la peau.
- Exercer une pression au bout de l’agrafe de manière à le tordre au milieu.

100
- Vérifier que les crochets de l’agrafe sont bien enfoncés.
- Faire un post occlusif ou laisser à l’air libre pour les plaies du visage et de la tête.
b) Pose de post de suture
Il existe plusieurs techniques :
- Soit une suture continue appelée suture en surjet (surjet simple, surjet en U, surjet en
pot passé).
- Soit en pot séparé simple ou la méthode de Blair Donati.
c) Types descriptifs
- Point séparé simple cutané
- Faire une séparation psychologique en expliquant la technique au malade.
- Faire une asepsie de la peau par un badigeonnage centrifuge à la Bétadine.
- Porter des gants stériles après lavage des mains.
- Prendre 10 à 20cc de xylo 1% en se servant d’une aide.
- Faire l’infiltration des plans de sutures.
- En servant d’un fil à peau (Ethicrin 2% ou 3%) servi.
- Prendre le milieu de l’aiguille avec une pince porte aiguille à la main dominante.
- Prendre une berge avec une pince à disséquer par la main gauche.
- Enfoncer l’aiguille à quelque mm de la plaie de façon à percer le tissu profond si
nécessaire.
- Retirer l’aiguille par la tête avant de l’introduire dans l’autre berge dedans en dehors
en deux temps ou en un temps à travers les deux berges.
- L’aiguille peut être droite ou courbe
- Faire un nœud droit avec la pince ou avec un ou deux doigts
- Refaire un second nœud
- Faire le pansement après fermeture complète ou laisser à l’air libre pour les plaies du
visage et de la tête
VI. ABLATION
a) Agrafe
eme
Elle se fait à l’aide d’une pince de Michel (2 extrémité à partir du 6eme et 7eme jour.
Enlever une agrafe sur deux et à partir du 10eme jour enlever deux sur un et le reste au 12éme
13éme jour
L’ablation se fait en exerçant une pression au milieu de l’agrafe avec la pince de Michel ou
une pince de kocher.

101
b) Point de suture
A partir du 6eme et 7eme idem par les agrafes prendre le nœud avec une pince de Kocher sans
griffe, couper, à l’aide d’une lame de bistouri l’extrémité supérieur de la boucle près du nœud,
ensuite tirer la clef du fil contenant le nœud : faire un post protecteur si nécessaire.
VII. INCONVENIENTS
- Risque de suppuration (de corps étrangers)
- Risque de lâchage si c’est mal fait
- Risque de rejet ou d’intolérance

ASPIRATION DIGESTIVE
Objectifs spécifiques
 Définir l’aspiration digestive
 Citer au moins quatre indications de l’aspiration digestive

102
 Enumérer en expliquant des éléments de surveillance de l’aspiration digestive
 Citer trois accidents de l’aspiration digestive
 Pratiquer une aspiration digestive en respectant les séances
I. DEFINITION
C’est l’introduction d’une sonde dans le tube digestif en vue de recueillir le liquide de stase.
II. INDICATIONS
1. Indication pré opératoire
- Occlusion intestinale
- Résection du tube digestif
- Evacuation du liquide de stase et de gaz pour supprimer la distension gastrique et
intestinale facilitant de ce fait l’intervention chirurgicale.
2. Indication post opératoire
- Pour éviter le lâchage des sutures
- Période d’occlusion réflexe post opératoire.
3. Perforation d’ulcère
4. En remplacement du lavage d’estomac
III. MATERIELS
- Matériel de propriété
- Matériel de protection
- Matériel d’asepsie
Matériels spécifiques
- La sonde nazogastrique de Endel et de Lecrine ou la sonde Miller Abort, ou une sonde
à double flux.
- La sonde à double courant de Salem
- Le lubrifiant
- L’appareil d’aspiration
- Le sparadrap
- Le stéthoscope
- La seringue
IV. TECNHIQUE
- Vérifier la prescription médicale.
- Veiller à protéger le patient des regards indiscrets.
- Faire le lavage simple des mains.

103
- Rassembler le matériel nécessaire et installer si nécessaire un matériel d’aspiration
trachéal et buccal (patient inconscient).
- Expliquer au patient le déroulement du soin et la manière dont il peut participer pour
faciliter la progression de la sonde.
- Lui demander de déglutir au moment où on lui demandera de le faire
- Observer et palper l’abdomen du patient afin de comparer le degré de distension
abdominale avant et après la pause de la sonde.
- Installer le patient conscient en position semi assise ou lui demander de s’asseoir.
- Installer le patient inconscient en décubitus dorsal la tête tournée sur le côté.
- Réaliser le soin en présence d’une aide qui maintient la tête du patient et aspire la
cavité buccale si nécessaire.
- Installer la protection sur le thorax du patient.
- Mettre à sa disposition des compresses ou mouchoirs.
- Enfiler les gants.
- Inspecter la cavité buccale et lui demander d’ôter ses prothèses dentaires.
- Déposer les dans la boite à prothèse rempli de solution nettoyante.
- Vérifier l’état de narines et observer une déviation de la cloison nasal en remontant le
bout du nez et en demandant le patient de respirer calmement en bouchant une des
narines puis l’autre afin de déterminer la narine la plus perméable.
- La sonde sera introduite dans la narine la moins perméable afin de faciliter la
respiration du patient.
- Estimer la longueur d’introduction de la sonde : de l’extrémité du nez au bout du
lobe de l’oreille puis jusqu’à la hauteur de l’appendice xiphoïdien.
- Repérer le niveau correspondant sur la sonde.
- Soutenir la tête du patient en plaçant la main non dominante au niveau de la nuque
(tête du patient).
- Introduire la sonde lubrifiée par une narine pour faciliter le passage (tête du patient
légèrement fléchi en avant).
- Demander au patient de déglutir tout en poussant la sonde jusqu’à la longueur prévue.
- Si le patient commence à tousser ou à étouffer stoppé la progression, retirer la sonde,
laisser le patient se reposer lubrifier à nouveau la sonde et changer de narine.
- Vérifier provisoirement l’emplacement de la sonde en injectant de l’air tout en
auscultant ou aspirer
- Fixer la sonde.

104
- Faire une radio de contrôle.
- Brancher l’aspirateur en interposant un regard en verre.
- Réinstaller le patient et prévoir de revenir dans 30mm lui proposer de remettre ses
prothèses. après les avoir nettoyer.
- Mettre à sa disposition un dispositif d’appel.
- Eliminer les déchets, se laver les mains, noter le soin.
V. SURVEILLANCE
Elle doit s’exercer d’abord
- Sur le bon fonctionnement de l’aspiration imperméabilité de la sonde qui peut soit se
boucher par des débris alimentaires (il faut donc clamper la sonde et siphonner à l’aide
d’une seringue et du sérum physiologie) ;
Soit se colaber à cause d’une dépression trop forte ou de matériel de mauvais
quantité ;
Soit être obturer par la muqueuse digestive (dans ce cas déplacer légèrement et
replacer la sonde)
- Sur le liquide d’aspiration :
En vérifiant l’aspect (bile, sang, sécrétion)
En vérifiant la quantité journalière et la noté
- Sur le malade : pour éviter les irritations de la muqueuse nasopharyngée, lubrifier la
sonde et la mobiliser 2 à 3 par jour en faisant des soins de bouche.
* Penser déjà à une réhydratation par voie veineuse, évaluer toutes les pertes liquidiennes.
VI. ACCIDENTS ET INCIDENTS
Hyperhydration : due à des erreurs thérapeutique et se manifeste par des troubles digestifs
(nausée, vomissement) un gène respiratoire des œdèmes périphériques, une OAP
secondairement un œdème cérébrale.
Déshydratation : manque de compensation liquidienne et réhydratation mal conduite.
Déséquilibre potassique : se manifeste par une atonie musculaire entraînant une asthénie
générale et des troubles du péristaltisme intestinal ;
Ensuite par la modification des contractions cardiaques pouvant aboutir à un arrêt en cas de
surcharge.

VII. RETRAIT DE LA SONDE


Il se fait à la reprise du transit, après expulsion de gaz clamper pendant 1 à 2 h la sondes.

105
Si tout se passe bien désadapter et enlever la sonde rapidement mais de façons continues sur
la sonde.
Décontaminer avant de mettre à la poubelle.
NB : l’aspiration discontinue peut être maintenue en général jusqu à la 1ere selle.

LES AGENTS ANESTHESIQUES LOCAUX

I. DEFINITION
Ce sont des produits capables de provoquer une anesthésie au contact des fibres nerveux en
bloquant la conduction de l’influx nerveux de façon réversible et temporaire.

106
II. MODE D’AMINISTRATION DES ANESTHESIQUES LOCAUX
Anesthésie de surface
On utilise en général la forme non imitée, incorporé dans des pommades grâces (application
cutané) ou des gels inertes (application sur les muqueuses). Les concentrations utilisés sont
faibles de l’ordre 0,4 à 4% certains anesthésiques sont efficaces à des concentrations très
importantes donc ne sont pas utilisé (exemple la PROCAÏNE)
Anesthésie d’infiltration
Par injection intra dermique ou S/C, on recherche un blocage des terminaisons nerveuses. Les
anesthésiés locaux trop puissant et présentant une grande tonicité potentielle, ne sont pas en
général utiliser en anesthésie par infiltration ou alors à des concentrations très inférieures ou
concentrations habituelles qui sont de l’ordre 1 à 2% (LA TATRACAÏNE) utilisée parfois à
des concentrations de l’ordre 0,1%.
Anesthésie de conduction
Par injection au voisinage d’un nerf (nerf dentaire), ou nerf occipital ou de plusieurs troncs
nerveux (le plexus brachial) ou des ganglions vertébraux postérieurs (anesthésie spinale ou
rachi anesthésie) ou encore des nerfs spinaux para vertébraux (anesthésie péridurale ou
épidurale, extradurale).
L’anesthésie spinale ou rachi anesthésie : est une injection intra durable, dans le liquide
céphalo rachidien au niveau habituelle (L2 – L3). Le niveau de l’anesthésie est ensuite plus ou
moins contrôlé par la position du malade et la densité de la solution injectée (hypo ou
hyperbare). Selon que sa densité est inférieure ou supérieure à celle du LCR.
L’anesthésie extra durale : une injection de l’espace virtuelle entre le ligament vertébral
postérieur et la dure mère à un niveau variable. L’anesthésie extra durable très basse par
injection dans le canal sacré est appelé anesthésie caudale.
Anesthésie par la voie veineuse (ou la méthode ALRIV)
Du membre inférieur ou supérieur consistant à l’injection d’anesthésiques locaux dans un
membre isolé par garrot.

III. INDICATIONS
1) Blocage ou bloc de terminaisons nerveuses
- Anesthésie locale de contact ou de surface des muqueuses ou de la peau (exple : la crème
ENLA), dans les stomatites, les pharyngites, en ophtalmo, les intubations trachéales.
- Anesthésie par infiltration « petite chirurgie, stomatologie, extraction dentaire »

107
- Anesthésie par voie veineuse : réduction de fracture ou de luxation ; la petite chirurgie de la
main…
2) Bloc du nerf périphérique
Exple : le nerf sciatique, le nerf radial inter costal en orthopédie et en chirurgie vasculaire.
3) Bloc des troncs nerveux
Bloc tronculaire ou bloc de plexus, exemple : bloc de l’ensemble du plexus brachial ou
lombaire pour les luxations de l’épaule, fracture claviculaire, etc.
4) Bloc des racines nerveux
Anesthésie péridurale ou extra durale, caudale et rachidienne. Pour la chirurgie sous
ombilical, gynéco obstétricale ou accouchement sans douleur.
5) Autres indications
Analgésie(les pancréatites, les troubles du rythme cardiaque).

IV. CONTRE INDICATIONS


Générale :
- Trouble de la conduction cardiaque
- Allergie aux produits
- Anesthésie d’abcès collecté
En fonction de la technique :
Il ne faut pas utiliser des solutions contenant des vasoconstricteurs dans l’anesthésie des
extrémités (doigts, verges, oreille …).

V. ANESTHESIQUE LOCAUX UTILISES

DCI Spécialiste Particularités

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LIDOCAÏNE XYLOCAÏNE anesthésie de surface, anesthésie
d’infiltration et de conduction
IV lente

PROCOCAÏNE NOVOCAÏNE AIC - IV


PRILOCAÏNE CICTANEST AIC
TETRACAÏNE TEYRACAÏNE AS - AIC
PROPANOCAÏNE DETRAINE AS
OXYBUPROCAÏNE NOVESINE AS ophtalmo
PROXYMETACAINE KERACAÏNE AS ophtalmo
PARETHOXACAÏNE MAXICAÏNE AS (ORL)
CIDCHOCAÏNE PERCAÏNAL AS (dermato)
BIPUVACAÏNE MARCAÏNE AIC

VI. EFFETS INDESIRABLES ET TOXICITE


La plupart des effets indésirables sont en rapport avec la diffusion systémique (passage dans
la circulation générale) et une concentration plasmatique élevée.
- Le système nerveux central : les mouvements cloniques abolis par les barbituriques puis une
paralysie respiratoire. Les problèmes en sont :
 L’excitation
 Désorientation
 Une angoisse
 Nausées et vomissements en bâillement
- le système cardio vasculaire :
 Possibilité de syncope à la suite d’un bloc sinusal
 Trouble de la conduction
Certains sont plus spécifiquement liés à la technique utilisée.
- L’anesthésie spinale ou rachi anesthésie peut entraîner une hypotension artérielle en général
facilement contrôlable par un remplissage vasculaire ou de l’éphédrine mais surtout un arrêt
respiratoire brutal à la suite de la manipulation intempestive du malade notamment en post
opératoire.
Complications neurologiques

109
o Céphalée persistante
o Le syndrome de la queue de cheval, méningite bactérienne
o Une arachnoïdite compressive.
Cependant l’anesthésie extra durale ne présente pas la plupart de ses inconvénients. Certains
effets sont en rapport plus spécifiquement avec le malade
o Hypersensibilité particulière ou allergie : les accidents allergiques peuvent être de
gravité croissante : depuis la dermite de contact jusqu’au choc anaphylactique. Les
accidents dramatiques rapportés sont en rapport avec le surdosage.

LAVAGE D’ESTOMAC
Objectifs spécifiques
1) Etre capable de donner les indications et contres indications.
2) Décrire les différentes étapes de lavage d’estomac.

110
3) Citer les accidents et incidents.
I. DEFINITION
Le lavage d’estomac consiste à introduire une sonde de l’estomac pour évacuer tout son
contenu. Il est basé sur le principe de siphonage.
II. INDICATIONS
Au cours d’une intoxication
* Dès les 1ere heures qui suivent l’ingestion de la toxine (les produits font 2 à 3 heures de
temps de séjour dans l’estomac)
* De façon tardive certains médicaments ont un effet paralysant sur la motricité gastrique et
diminue la rapidité de l’obsorption.
Lors d’une sténose de pylore
* Préparation pré opératoire
* Le lavage d’estomac est souvent remplacé par une aspiration gastrique.
* Intervention chirurgicale
Avant une anesthésie générale en urgence
III. CONTRE INDICATIONS
* Trouble de conscience et coma (risque de fausse route)
* Ingestion de produit corrosif (acide base qui peut provoquer une perforation).
IV. MATERIEL
* Matériels de propriété, d’asepsie, de protection
Matériels spécifiques
* La sonde gastrique ou nasogastrique ou tube de Faucher avec entonnoir
* Un lubrifiant si nécessaire
* Liquide de lavage (eau tiède de 10 à 20l chez l’adulte 2 à 5l chez l’enfant. Dans cette eau on
peut ajouter du chlorure de sodium 4g/l du bicarbonate de soude 5g/l).
* Grosse seringue si nécessaire.
* Récipient pour recueillir l’eau.
* Solution buccale pour rincer la bouche après l’ablation du tube de faucher.
* Verre d’eau si le malade à une prothèse dentaire.
V. TECHNIQUES
* Préparer le malade psychologiquement.
* Préparer physiquement le malade.

111
* Installer le malade dans une position adéquate deux positions sont possibles : le malade est
assis sur une chaise, le malade est couché sur un côté la tête un peu plus base que le thorax.
* Protéger le malade avec l’alèze.
Manières de procéder
* Se laver les mains et se passer les mains à l’alcool.
* Introduire le tube de Faucher (voir sondage gastrique, nazogastrique, ou tubage gastrique).
* Adapter l’entonnoir sur le bout du tube de faucher.
* Le remplir d’eau de 200 à 500ml de solution le sur élever 50cm en dessus de l’estomac.
* Lorsque tout le liquide disparaît, retourner rapidement le tube de Faucher dans le récipient
de collecte.
* Un léger massage d’estomac permet de retirer la totalité du liquide qui s’écoule.
* Respecter autant de fois que nécessaire jusqu'à ce que le liquide soit clair.
* Apres le lavage, enlever le tube rapidement en clampant la sonde pour que le liquide ne
refoule pas.
* Faire rincer la bouche du malade, lui remettre sa prothèse dentaire.
* Garder le liquide de lavage pour éventuel analyse.
NB : le lavage peut se faire avec les sondes nazogastrique ou gastriques sur le marché dans ce
cas prévoir une grosse seringue pour injecter lentement le liquide.
On peut utiliser des réactifs lors du lavage pour s’assurer que le lavage est parfait.
VI. ACCIDENTS ET INCIDENTS
* Impossibilité de sondage (chez le sujet nerveux)
* Perforation d’estomac.
* Fausse route.
* Accès de toux.
* Hémorragie.
NB : les incidents et accidents peuvent être évité par un contrôle strict des contres
indications.
Dans certains cas des spécialistes peuvent faire un lavage d’estomac chez un comateux.
CENTRE REGIONAL DE FORMATION
EN SANTE DE SAINT LOUIS
ANNEE SCOLAIRE : 2008/ 2009
SECTION : INFIRMIER D’ETAT

ANNEE D’ETUDE : 2ème et 3ème ANNEE

112
SOINS AUX EPISTAXIS
Objectifs
A la fin du cours l’élevé doit être capable de.
 Définir l’épistaxis en se referant au cours.
 Citer trois causes de l’épistaxis.
 Enumérer deux types d’épistaxis en se referant au cours.
 Citer au moins deux signes de chaque types d’épistaxis en se referant au cours.
 Enumérer au moins trois méthodes d’hémostase.
 Citer tout le matériel nécessaire dans les soins aux épistaxis.
 Décrire la technique de soin de l’épistaxis selon la technique enseignée.
I. GENERALITES
Epistaxis égal hémorragie du nez ou saignement nasal. Elle est un accident fréquent en ORL.
Elle est souvent bénigne se résolvant avant l’arrivé d’un médecin. Elle peut être l’élément
révélateur d’une affection. Par son abondance ou sa répétition elle peut nécessite une geste
d’hémostase en surface.
II. LES CAUSES
1. Causes locales
 L’exposition au soleil
 Le grattage
 L’éternuement
2. Causes générales
 L’ HTA
 Les insuffisances cardio rénaux.
 Les insuffisances hépatiques.
 Causes infectieuses et syndrome hématologique.
3. Causes traumatiques
 Fracture du nez.
 Autres accidents sur le nez.
4. Causes iatrogènes
 Causes médicales, chirurchigales.
5. Causes endocriniennes
 Des causes liées aux hémorragies en cas de menstruation.

113
III. TYPES D’EPISTAXIS
1) Epistaxis bénigne
L’hémorragie est de petite abondante survenant chez l’enfant ou l’adulte (caractérisé par de
petits saignements).
2) Epistaxis grave
L’hémorragie est très abondante.
IV. SIGNES
Epistaxis bénigne
 Cephalé
 Petits saignements
Epistaxis grave
 Le pouls rapide
 Pâleur tégumentaire
 Décoloration des lèvres
 Angoisse
 Hémorragie de grande abondance.
V. METHODES D’HEMOSTASE
1. Méthode digitale
2. Méthode par mèche
3. Méthode par tamponnement
4. Méthode par cautérisation
5. Méthode électrocoagulation
VI. MATERIELS
 Matériel de protection
 Matériel d’asepsie
 Matériel de propreté
Matériels spécifiques
 Produits médicamentaires
 Les pinces
 les tampons

VII. TECHNIQUES
* Préparation psychologique

114
Préparation physique : le malade en position assise, corps droit la tête un peu pencher en
avant.
* Pincer le nez entre le pouce et l’index pendant 10m.
* Desserrer ses vêtements autour du coud, le faire respirer par la bouche.
* Application du froid sur le nez, la tête et la nuque.
* S’il y’a présence de caillots, il faut conseiller au patient de se moucher pour délayer car cela
suffit parfois pour arrêter l’hémorragie au niveau de la muqueuse nasal.
* Si l’hémorragie persiste faire un tamponnement avec un tampon de compresse imbibé de
peroxyde d’adrénaline ou de mèches oxydés.
* Dans l’épistaxis grave coucher le malade en PLS et avertir le médecin, surveiller les signes
vitaux préparer les médicaments en besoin, préparer le malade pour une cautérisation.

NB : cette cautérisation n’est pas efficace pour les HTA.


On évite les hémorragies dans le traitement de leur cause.
* Apres le soin remercier, réinstaller et surveiller le malade.
* Nettoyer et ranger le malade.

SOINS DANS LES HYPERTERMIES ET


CONVULSIONS DE L’ENFANT
I. Généralités
1. Définition :
Convulsion : C’est un ensemble de contracture musculaire involontaire, tonique ou clonique
ou tonico clonique associé ou non de fièvre.

115
Les convulsions sont différentes des syncopes, des spasmes, du sanglot (pleure profonde chez
l’enfant), des terreurs nocturnes, des tics, des tremblements et de frissons.
2. Intérêt
 Très fréquent
 Nécessite une évaluation neurologique et étiologique
 Nécessite traitement d’urgence
II.Clinique des convulsions de l’enfant
1. L’interrogatoire
 Rapide et calme
 Faire sortir de la salle toute personne sauf celle qui est la plus expérimentée
 Préciser les caractères :
 Fébrile ou non
 Partiel ou généralisé
 Déficit moteur associé ou non
 Circonstance de déclanchement
 Antécédent antérieur personnel ou familial
 Traitement reçu
 Durée de la crise

L’examen recherche une salivation, les troubles respiratoires, un choc, une suspension de
l’état de conscience. Le diagnostic repose généralement sur la description clinique par
l’interrogatoire
La crise tonico clonique généralisée comporte une perte de conscience initiale, une phase
tonique, une phase clonique avec secousse rythmique des membres bilatéraux et symétriques
suivie d’une phase résolutive.
Les crises partielles témoignent le plus souvent d’une lésion cérébrale.
III. Conduite à tenir et recherche éthologique
A- C.A.T
 Faire sortir toute personne inutile et rassurer le parent
 Vérifier les fonctions vitales de l’enfant (Pouls, respiration, TA, rythme cardiaque).
 Lutter contre les conséquences de la crise « position latérale de sécurité pour libérer
les voies aériennes »
NB : à ce stade si le malade est dans le coma faire un vidange gastrique.
 Penser à faire une oxygénothérapie nasal avec masque (3 à 6 L/mn)
 Stopper la crise : Diazépam en IR 0,5 mg/ kg à renouveler en entendant de placer une
voie veineuse suivi éventuellement de la voie orale 0,5 à 1 mg/kg de diazépam goutte
(1mg = 3 gouttes) soit 1 à 2 gouttes x 3 / j
 Si les crises persistent, mettre le gardénal en IV lente 15 mg/kg à faire passer en
15mn dans du sérum glucosé (10cc)
B- Recherche étiologique
1. Contexte fébrile
 Recherche un foyer infectieux
 Méningite

116
 Méningo encéphalite
 Pneumopathie
 ORL
 A l’absence de foyer infectieux partant avec convulsion hyper pyrétique évoqué un
accès palustre et ou à une vaccination récente.

Remarque : les crises convulsives simples représentent 95% des crises fébriles chez les
nourrissons liée à la variation brutale de la T°.
Elles surviennent souvent chez les enfants de moins à 5 ans, et sont brève inférieur à 15 mn,
souvent tonico clonique généralisé sans antécédent neurologique.
 Traitement
 Antipyrétique (para 60mg/kg/j à repartir en 4 prises. AAS 50 à 75 mg/kg/j en 4 à 6
prises)

NB : hospitalisation dans les cas suivants :


 Nourrisson de moins 1 an
 Fortes angoisse des parents
 Suspicion de méningite
 Crise > 15mn
 Antécédents néonataux important et/ou neurologique
Au cour de l’hospitalisation PLS ++
2. Contexte non fébrile
 Rechercher un traumatisme crânien
- Rechercher signe d’HTA (céphalée violente aggravée par l’effort de localisation
variable rebelle aux antalgiques
- Vomissement en jet, brouillard visuel, trouble de la conscience CAT : scanner en
urgence avis du neurochirurgien
 En cas d’intoxication (l’oxyde de carbone, médicament comme l’AAS).
 En cas déshydratation aigue trouble métabolique (hyponatrémie, hypokaliémie)
 Anoxie cérébrale en cas de noyade, ou de pendaison, strangulation.
 Hypertension artérielle aigue : œdème généralisé, vertige avent la convulsion
 Malformation vasculo cérébrale
 Epilepsie

117
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT AUX
PSYCHOTROPES

Objectifs spécifiques :
1. Surveillance aux neuroleptiques
2. Surveillance aux psychotropes

Généralités – Définition
Les psychotropes sont des médicaments qui agissent sur le psychisme de l’individu. Ils
possèdent des propriétés sédatives, stimulantes, ils peuvent laisser la personne en parfaite
conscience ou non. Ils sont indiqués entre autres dans des états dépressifs, d’anxiété, de
déséquilibres émotionnels, de désordre d’affection.

I. Les hypnotiques
Ce sont des médicaments ayant pour but de provoquer le sommeil qui ici est un besoin
physiologique.
Nouveau né 21 heures de sommeil, enfant 12 heures de sommeil, adulte 7 à 8 heures de
sommeil, vieillard 5 à 6 heures de sommeil. Au total l’homme passe 1/3 de sa vie à dormir et
l’enfant la moitié.
 Causes d’insomnie
 Surmenage
 Abus d’excitant
 Le stress
 Favorisant de sommeil
 Repas copieux
 Tasse de lait chaud
 Qualité d’un bon hypnotique
 Assure sommeil rapide
 Donne un sommeil calme et suffisant (6 à 8 heures)
 Assure un réveil lucide
 Les différents médicaments
a. Les médicaments non barbituriques
 Les tranquillisants : anxiolytiques
Ils régularisent le sommeil donc administré le soir. A forte dose, ils deviennent de véritable
hypnotique. Ex : Equanil existe en Cp de 400 mg ou de 250 mg, existe en sirop de 200 ou 400
mg et en injection de 400 mg, nom scientifique c’es le méprobamate.
 Diazépam (valium) Cp de 2 - 5 - 10 mg, amp de 10 mg, sp de 2 mg pour 1 cc, goutte :
1 mg pour 3 gouttes
 Chlorazepate (Tranxène) gel de 5 – 10 mg, injection 10 mg
 Hydroxyzine (Atarax) Cp 25 – 100 mg, injection
 Les phénothiazines : sédatives
Utilisés surtout dans l’insomnie de l’enfant

118
 Prométhazine (Phenergan) propriété : antalgique, antihistaminique, et, anxiolytiques
existe en Cp de 25 mg, sp de 1 mg / ml, suppo de 5 mg, amp de 5 mg
 Les hypnotiques purs
 Métaquolone (Mandrax) entraine un Sommeil naturel et un réveil lucide d’environ 7 à
8 heures, existe en Cp de 250 mg, sp de 50 mg / cc et des suppos de 400 mg
b. Les médicaments barbituriques
 Barbiturique à effet très court

Indiqué dans les différentes insomnies. On a un endormissement rapide qui dure 7 à 8 heures
avec un réveil lucide

 Barbiturique à effet bref


Action et rapide est utilisé dans les insomnies d’endormissement. Ici le sommeil s’installe au
bout de 15 mn et ça peut prendre jusqu’à 5 heures. Exemple : Immenoctal Cp de 100 mg et
suppo de 100 à 400 mg

 Barbiturique à effet moyen


Indiqué dans les insomnies du milieu de la nuit
Exemple : butobarbutal (Soneryl) Cp de 100 mg

 Barbiturique à effet prolongé


Ce sont des sédatifs du système nerveux central des épileptiques ….Exemple : phénobarbital
(Gardénal) Cp de 50 – 100 mg, des ampoules de 20 – 40 mg
 Au total pour la surveillance
 Vérifier la prise effective des bonnes doses.
 Vérifier la qualité d’un bon hypnotique donc de l’efficacité.
 Surveiller les effets secondaires de types :
 Somnolence diurne
 Difficulté de concentration
 Bouche sèche, constipation, mydriase
 Rétention d’urine
 Coma
 Nausées, diarrhée
 Eruption cutané, allergique
 Eviter les mauvaises associations (incompatibilité, baisse d’efficacité)
 Avertir dès l’apparition des signes, des effets secondaires
 En cas de surdosage, réanimation, lavage gastrique, antidote, épuration rénal si
intoxication rénal.
 Conseil diététique comme relais

II.Les neuroleptiques et psycho analeptiques


A. Les neuroleptiques
Les neuroleptiques ou tranquillisants majeurs sont des médicaments qui dépriment la
psychose. Indiqué dans l’état d’agitation, de délire chronique, d’anxiété de schizophrénie. Ils
agissent sur le système nerveux central qu’ils dépriment sans exercer d’action hypnotique. Ils

119
entrainent une perte d’initiative, un ralentissement de la pensée, le rallongement du temps de
réaction, la neutralité émotionnelle ….. Ils permettent une reprise de contact, ils sont
hypothermisants et anti vomique. Ils agissent sur le système nerveux végétatif (en inhibant la
sécrétion salivaire et gastrite)/ Ils ont une action antihistaminique, ils inhibent parfois
l’ovulation et provoque parfois une aménorrhée et même une galactorrhée.

 Classification
 Phénothiazine Exemple : chlorpromazine (Largactil)
 Dérivés du thioxantène Exemple : clotiapine (Etamine)
 Dérivés de la butyrophénone Exemple : Halopéridol (Haldol)
 Dérivés benzamides Exemple : sulpiride (Dogmatil)
 Réserpine et dérivés Exemple : Pipentil injectable
B. Psycho – analeptique
1. Anti dépresseur
 Tofranil
 Anafranil
 Laroxyl
2. Noo analeptiques
 Ordinator
 Pondéral
C. Surveillance proprement dite
Cette surveillance dépend de plusieurs facteurs entre autre. On peut citer l’état du patient,
l’effet des médicaments sur le patient (efficacité, effet secondaire). Il faudra pour se faire :
 Surveiller la somnolence, la baisse de la vigilance
 Prendre en compte les associations médicamenteuses (synergie d’action ou baisse de
l’efficacité)
 Respecter les prises, les contres indications, les précautions
 Surveiller les constantes : TA (hypertension), T° (hypothermie), pouls, respiration.
 Surveiller la salivation (hypo salivation, sécrétion gastriques)
 Penser aux troubles gynécologiques et obstétriques (aménorrhée, galactorrhée,
anovulation)
 Surveiller les signes de surdosage (myosis bilatéral, coma, défaillance circulatoire)
 Surveiller les réactions allergiques (diarrhée, éruption cutanée)

120
SUEVEILLANCE D’UN TRAITEMENT AUX
ANTICOAGULANTS
Objectif spécifique :
1. Citer au moins six indications de traitement aux anticoagulants
2. Citer trois contre indications
3. Citer au moins six accidents ou incidents
4. Décrire le rôle de l’infirmier dans la surveillance d’un malade sans traitement aux
anticoagulants
I. Définition et généralités
Ce sont des substances médicamenteuses utilisées pour ralentir le temps de coagulation du
sang. Cela permet la formation de thrombus et autres en période post opératoire et d’arrêter
son extension lorsqu’il est déjà installé. Il faudra les manipulés avec prudence à cause des
accidents graves aussi.

II.Indications:
 Thrombophlébite
 Embolie pulmonaire
 Infarctus du myocarde
 Personne souffrant d’œdème persistant des nombres inférieur liés à sa cardiopathie.
 Chez certaines personnes âgées alitées exemple : obèse.
 Thrombus vasculaire
III. Contre indications
 Hémorragie (gastro intestinal, épistaxis.)
 Hémophilie
 Grossesse (menace d’avortement)
 Allergie aux produits
IV. Les principaux anticoagulants
On a deux types : Héparine et ses dérivés et les anti vitamines K .
1. L’héparine et ses dérives
a. L’héparine (héparine sodique)

C’est un produit naturel extrait de tissus de mammifères (exemple : poumon, foi du bœuf).
Il est d’action rapide mais brève utilisée en urgence en IVL ou en perfusion.
b. Dérivés d’héparine

Exemple : calciparine, fraxiparine, lovenox


C’est une héparine calcique à effet semi retard utilisé en s/c généralement toute les 12 heures.
2. Les antis vitamines K

Ce sont des inhibiteur de la vitamine K agissant sur le foi en bloquant la vitamine K


nécessaire à la synthèse hépatique des substances qui interviennent dans la coagulation du
sang (prothrombine, facteurs Stuart, facteurs anti hémophilie B ).

121
a. Les dérives de la coumarine
 La Di coumarine (Cp de 100 mg)
 La tromesxane (Cp de 300 mg)
 Le pindione (Cp de 30 mg) colore les urines en rouge.
b. Autres anti vitamines K
 La coumarine (Cp de 10 mg de couleur blanche), et (des cp de 2 mg couleur rose)
 Fluidane (Cp 2 mg)
 La sintron (Cp 4 mg)
V. Principes du traitement
1. Attaque fort et vite
 Traitement d’urgence : héparine
 Traitement de relais : anti vitamine K
2. Ne jamais arrêter brutalement le traitement aux anticoagulants à long terme (l’effet
rebond peut créer une thrombose par hyper coagulation surtout les antis vitamine K).
VI. Accident et incident
1. Accidents hémorragie
 L’hématome au point d’injection
 gingivorragie
 Hématurie
 Hématémèse
 Hémoptysie
 Meoléna
Remarque : le pindione colore les mines en rouge

Conduite à tenir :
 Arrêt du traitement
 Donner des antidotes
 Surveiller le malade (constantes, faciès…)
 Surveillance de la crase sanguine
 Si l’hémorragie est très grave, penser à perfuser

Antidote de l’anti vitamine K : vitamine K = Vit K1 (30 à 100 mg en IV)


Antidote de héparine = sulfate de protamine (50 à 100 mg en IVL)
2. Accident d’intolérance
 Céphalées
 Nausées
 Vertiges
3. Accident allergique
 Eruption cutanée
 Perte de cheveux parfois
 Ostéoporose (baisse de calcium dans les os)
 Choc anaphylactique

122
VII. Rôle de l’infirmier
a. Traitement à l’héparine et dérivés
 Avant le traitement
 Crase sanguine (TS, TC, temps de howel, taux de prothrombine).
 GSRH
 Voir les contres indications
 Pendant le traitement
1. Surveillance clinique
 Les constances (TA, Pouls.)
 Surveillance des signes d’anémie (muqueuse, pâleur, palmaire.)
 Respecter le dosage et les horaires
 Prévenir le malade d’éviter toute prise de médicaments sans avis médical (corticoïdes,
aspirine…)
 En cas d’injection variée les points d’injection, les zones adipeuses, infectées,
cicatrisées.
 Surveiller le crachat, le vomissement, les urines, les selles
 Disposer d’un antidote et du sang iso groupe isoréshus
 Prévenir le médecin si le malade présente brutalement des douleurs lombaires une
tachycardie une douleur thoracique une gingivorragie (signe de surdosage)
2. Surveillance biologique
 Temps de saignement normal 20 – 30 secondes
 Temps de Howel
 Taux de prothrombine, thrombine
b. Traitement aux anti vitamines K
 Avant le traitement
1. Surveillance clinique
 Idem que pour l’héparine
2. Surveillance biologique
 Temps de coagulation
 Taux prothrombine
 Trombo test d’Howel qui explore le complexe (facteurs Stuart anti hémophilie B,…)
9 ml de sang + de citrate de sodium à 1,5%. Taux normal est de 80 et 100

Conclusion :
Il faut une surveillance clinique stricte, une éducation du malade bien suivie et des
prélèvements fiables.

123
CONDUITE A TENIR DEVANT UN ACCIDENTE
I. Introduction
Dans les pays développés, la prise en charge d’un accidenté avec trauma cranio encéphalique
est bien « codifiée » et a retenu l’attention des pouvoirs publics. Cependant dans les pays sous
développés, le problème parait minimisé parce que n’étant pas considéré comme une priorité
de santé publique. Une meilleure prise en charge médicale doit s’imposer pour différentes
raisons :
 La mortalité liée au TCE après accident sur la voix publique comme après accident
domestique est élevée.
 La population jeune est particulièrement visée
 Les séquelles sont de plus en plus nombreuses constituant une lourde charge socio-
économique. Ainsi le pronostic vital et fonctionnel médiocre est fortement lié à une
prise en charge thérapeutique tardive.
II. Etiologie et données statistiques
A Hôpital Général de Grand Yoff (HOGGY) de Dakar, les traumatisés cranio encéphalique
toute gravité confondue représentent prés de 20% des admis et environs 15% d’entre eux sont
hospitalisés à la réanimation.
2.1. Accident de la circulation (voix public)
 L’état des routes
 Méconnaissance des règles de sécurité routières par les usagers.
 L’alcoolisme
Les conducteurs et les piétons font de cette cause la 1er des TCE (75% d’hospitalisation en
réanimation dont 60% des piétons)
2.2. Autres causes
Les autres 25% sont représentées par les accidents de travail
8% accident domestique, les accidents de sport 27%, chute dû à une malaise 1% et les autres
causes diverses associées aux risques de coup de point…
III. Mécanisme lésionnel et conséquence
 Un TCE est la première cause de mortalité par hypertension intra crânien
 La rupture d’organe plein (cœur, foie, rate, rein par hémorragie interne)
 Un arrêt cardio respiratoire reflexe avec un tableau de mort subite ou mort clinique.
 Contusion des parties moles avec constitution d’hématomes compressifs ou une
hémorragie par perte de substance.
 Fracture fermée sans déplacement n’engageant pas le pronostic vital (tibia, humérus
etc.)
 Fracture engageant le pronostic vital par volet thoracique avec une dépression
respiratoire aigue ou un traumatisme du rachis avec compression modulaire
(hémiplégie, paraplégie)
IV. Conduit à tenir pré – hospitalière
Le ramassage et le transport médicalisé ont permit l’amélioration du pronostic vital des
accidentés grave en général et des TCE en particuliers.

124
4.1. Ramassage et transport
a. Ramassage
Le ramassage correcte vise avant tout à prévoir les complications neurologiques et à ne pas
aggravé les lésions ostéo-articulaires existantes en maintenant l’axe rachidien en rectitude.
Il comprend successivement
 Le dégagement :
 On appréciera la position du blessé, l’existence d’une hémorragie extériorisé ou d’une
détresse respiratoire sans bouger celui-ci.
- Si le blessé est coincé dans un véhicule, le dégagement proprement dit sera précéder
de manœuvre de désincarcération et faire appel à des moyens spéciaux (vérins, cisaille
etc.).
- Une seule règle : ne pas tenter d’extraire brutalement le blessé, mais pratiquer de
larges issues permettant l’accès à plusieurs personnes.
- Dans autres cas le patient sera trouvé dans une position particulière selon la nature de
l’accident (chute d’étage, ou d’un arbre, d’un deux roues, ou noyade).
 L’enlèvement
Elle doit se faire en mono bloque, le malade en décubitus latérales avec traction
longitudinale, le secouriste le plus expérimenté tenant la tête.
Plusieurs méthodes ont été décrites nécessitant 5 personnes de préférence.
« La méthode du pont en traction » avec 4 personnes soit en décubitus dorsal ou latéral.
L’importance étant d’appliquer une traction douce de la tête toujours dans l’axe du corps en
rectitude.
« La méthode de cuillère » avec les brancards spéciaux type Sicard ou Casal
. La méthode dite « d’Arnaud » plus séduisant, protégeant l’axe cervical et dorso lombaire :
C’est une traction saisissant la tête en prise occipito-mentonnière et une traction sur les deux
pieds. Le blessé est ensuite roulé en masse par 4 autres mains.
 L’immobilisation
L’immobilisation provisoire avec des moyens dont on dispose sur le lieu de l’accident.
Elle doit permettre le transport jusqu’aux premiers soins.
Si possible l’axe cervico céphalique sera bloqué durant le transport par deux petits sacs de
sable de part et d’autre du cou et un matelas coquille avec immobilisation par attelle rigide en
bois des membres inférieurs.
L’objectif premier est de n’a pas compliquer une fracture fermée en fracture ouverte par
déplacement des os.
b. Transport
Il se fait avec un dispositif médicalisé permettant de démarrer les premiers soins d’urgence
médical voir chirurgical. Le transport constitue le moment privilégié de prise en charge de
désordres respiratoires et hémodynamiques causé par l’accident à savoir :
1. Oxygénation
Pour éviter :
 L’hypercapnie : elle augmente la pression intra crânienne (PCI) du fait de la
vasodilatation artérielle qui induit une augmentation du volume sanguin cérébrale.
 L’hypoxie : à partir d’une valeur seuil 50 mm Hg (mm de mercure) la baisse de la
Pa O2 entraine une augmentation de débit sanguin cérébral avec risque
d’augmentation de volume sanguin cérébral ou le volume cérébral par HIC.
- Assurer la liberté des voies aériennes en évitant une chute de la langue par une canule
de Guedel ou une luxation du maxillaire inférieur.

125
- Une saturation artérielle en O2 maximal (Pa O2 supérieur à 20 mm hg) par apport
d’O2 au masque à haute concentration si la respiration est irrégulière.
- S’il y’a détresse respiratoire aigue, faire une assistance respiratoire par bouche à
bouche afin de démarrer la respiration spontanée.
- Mieux une ventilation contrôlée avec un ballon ambu avec masque.
- Cependant il faut intuber ou trachéotomiser si nécessaire en cas de détresse
respiratoire ou un score de Glasgow inférieur à 7.
2. Assurer un bon état hémodynamique général et une pression de perfusion cérébrale
optimale
 Evaluer les fonctions hémodynamiques en prenant la TA et le pouls Périphérique.
Une hypotension artérielle et synonyme de collapsus ou de choc cardiovasculaire du à
l’hémorragie interne ou externe qui risque d’être à l’origine d’œdème cérébral ischémique
par bas débit et secondairement un arrêt cardiaque.
 Placer systématiquement une voix veineuse périphérique ou voix centrale de gros
calibres (16 – 14 G)
 Faire un remplissage vasculaire rapide avec une macro molécule (Hemacel, Dextran)
ou avec des solutions cristalloïdes (Ringer, Salé)
 Si un arrêt cardiaque survient durant le transport, faire un massage cardiaque externe
associant une ventilation respiratoire et une injection d’Adrénaline en IV de 0,1 mg à
1mg
3. Examiner neurologique initial
L’appréciation de l’état de la conscience se fera par l’échelle de Glasgow qui aura le mérite
d’être simple et précise basé sur 3 paramètres :
- Ouverture des yeux
- Réponses verbales
- Réponse motrices
Cet examen neurologique se complétera par l’étude de taille et de la réaction pupillaire.
4. Analgésie et la sédation
L’analgésie et la sédation constituent un des volets thérapeutiques pré – hospitalier le plus
discuté. Après avoir éliminer les lésions extra crâniennes l’indication majeur d’analgésie et de
sédation reste :
 L’état d’agitation s’il n’set pas causé par les troubles respiratoires et circulatoires.
 L’adaptation au système d’assistance ventillatoire manuelle durant l’acheminement
à l’hôpital
 Il est recommandé de choisir des produits à demi vie courte :
- Pour l’analgésie, on utilise le Fentanyl, l’Alfentenyl à des posologies
habituelles (20 à 50 g)
- Pour les hypnotiques : Nidazolam, Hypnovel, Thiopental, le Gamma-
OH à des doses habituelles.
- En cas de crise comitiale durant le transport, le Diazépam est injecté en
IV ou intra rectal.
- Maintenir la tête à 30° au dessous du plan horizontal (position proclive)
après avoir éliminé une fracture cervicale
Conclusion
La prise en charge médicale des TCE exige une collaboration étroite entre neurochirurgie
réanimateur et l’infirmier pour dégager les priorités thérapeutiques. Le secouriste pré
hospitalier adéquat est le seul garant du succès thérapeutique hospitalier des traumatisés.

126
L’EQUILIBRE HYDRIQUE
I. BALANCE HYDRIQUE
Grâce à une équilibre entre les entrées et les sorties d’eau dans l’organisme, le volume et la
composition ionique du plasma sont maintenus dans des valeurs quasi constantes :
Cet équilibre constitue la balance hydrique.
A. Les apports
Ils représentent 1500 à 3000ml/j, la plus grande partie est exogène provenant des boissons et
des aliments et une autre partie endogène libérée par le métabolisme oxydatif des protéines,
des lipides, des glucides estimés entre 400à 600ml.
B. Les pertes
Les pertes urinaires sont quantitativement les plus important 1500 à 2000ml/j soit 60ml/h
(diurèse horaire). Ces pertes sont en générale égale aux entrés et constituent également les
pertes digestives, cutanées et pulmonaires (pertes insensibles).
II. L’EAU DANS L’ORGANISME ET LES DIFFERNTS
COMPARTIMENTS
L’eau représente 50 à 60% du poids chez l’adulte et légèrement supérieur chez l’homme que
chez la femme du fait du rapport masse maigre/ masse graisseuse.
Cette quantité d’eau est variable en fonction de l’âge, du sexe et de la masse sanguine.
Les tissus les plus riches en eau sont le cerveau, les membres, la peau et le sang mais ce sont
la répartition de part et d’autre de la membrane vasculaire et cellulaire qui est très
importantes.
L’eau est repartie en deux secteurs
Un secteur intra cellulaire : 40 à 50% du poids corporel riche en potassium et pauvre en
sodium.
Un secteur extra cellulaire : 20 à 25% du poids corporel. Ce secteur est divisé en deux sous
secteurs.
Un sous secteur plasmatique riche en sodium et en protéines constituant la volémie (-5% du
poids corporel).
Un sous secteur interstitiel correspondant à l’eau qui entoure les cellules l’eau des séreuses
(les poumons, cœur) le liquide céphalo rachidien, la lymphe. Sa composition est proche de
celle du plasma 15% du poids corporel.
Les anomalies de ce sous secteur dans certains circonstances pathologique entraîne la création
d’ascite, d’œdèmes (le 3eme secteur).

127
III. LE MOUVEMENT DE L’EAU ENTRE LES DIFFERENTS
COMPARTIMENTS
L’eau est en perpétuelle mouvement entre les différents secteurs grâce à deux surfaces
d’échanges.
* La membrane cellulaire
* La membrane capillaire
a. Passage à travers la membrane cellulaire
Le passage de l’eau est passif obéissant à la loi d’osmose. La répartition d’eau entre le secteur
extra cellulaire et le secteur intra cellulaire est donc déterminé par la quantité de substance
osmotiquement active de chacun des deux secteurs. En effet l’eau se déplace des zones les
moins osmotiquement actives vers les zones plus osmotiquement actives. Ceci entraîne une
iso osmolarité de part et d’autre de la membrane.
La pression osmotique égal (natrémie x 2) + glycémie + urée.
Cette osmolarité se situe entre 280 à 295mmol/kg. Une natrémie supérieur 140mEq entraîne
une déshydratation intra cellulaire
b. Passage de l’eau à travers la paroi capillaire
C’est le résultat de deux forces qui s’opposent
* La pression hydrostatique (qui tend à maintenir l’eau) et la pression oncotique (qui tend à
faire sortir l’eau).
L’équilibre entre ces deux forces est appelé la loi de STARLING
L’équilibre est différent soit on se trouve au niveau artérielle ou au niveau veineux.
* Au niveau artérielle la pression hydrostatique est de 25mmhg et supérieur à la pression
oncotique 20 mm/hg : l’eau à tendance à venir au niveau capillaire.
* Au niveau veineux la pression hydrostatique 15mmhg est inférieure à la pression oncotique
20mmhg, l’eau à tendance à revenir au milieu capillaire
* La protidémie est donc le reflet de l’hydratation du compartiment extra cellulaire.
* L’hypo protidémie entraîne l’hémodilution du secteur vasculaire avec une évolution de
l’hématocrite
* L’hyper protidémie entraîne une déshydratation et l’hématocrite élevé.
IV. COMPOSITION IONIQUQE DES DIFFERNTS COMPARTIMENTS
La membrane cellulaire qui est semi perméable, est responsable des différences dans la
composition ionique du compartiment interstitielle et du comportement intracellulaire.
Le sodium (Na+), qui est le principal cathion extra cellulaire est le principal facteur dominant
La pression osmotique du plasma et du milieu interstitiel.

128
L’urée sanguine et le glucose contribue également à l’osmolarité plastique.
La composition liquidienne des principaux anions et cathions dans les trois compartiments
(mmol/l d’eau).
Liquide intra cellulaire Plasma Liquide interstitiel
Cathion anions Cathion anions Cathion anions
K+ 104 P3- 04 11 Na+ 142 Cl- 108 Na+ 139 Cl- 108
Mg+ 20 S-04 1 K+ 42 S-4 0,5 K+ 4 HC0-3 28,3
Na+14 HCO-3 10 Ca+ 1,3 PO3-4 2 Ca++ 1,2 PO3-4 2
Protéine 4 Mg + 0,8 acide Mg++ 0,7 acide
organique 2 organique 2
Phosphate + Protéine 1,2 Protéine 0,2
créatine
45
Pression osmotique = 281mosm/L Pression osmot = 282mosm/L Pression osmot. = 281mosm/L
V. LE MECANIQUE REGULATEUR DE LA BALANCE HYDRIQUE :
LA SOIF
La soif est une sensation qui apparaît lorsque les pertes d’eau sont supérieures aux apports et
que la pression osmotique augmente. Chez l’adulte sein la soif est contrôlée par les osmo
récepteurs, localisé au niveau de l’hypothalamus antérieur et de l’aire optique ventro -latérale.
Sur le plan fonctionnel, la propriété des osmorécepteurs régulant la soif est identique à celle
des osmorécepteurs régulant la sécrétion d’ADH.
Leur mise en jeu s’effectue qu’à partir d’une valeur seuil de pression osmotique quantité est
de 290 mosm/kg.
Au delà de cette valeur, la soif apparaît et devient de plus en plus intense. La soif apparaît
lorsque les mécanismes d’anti diurèse sont dépassés et la sécrétion d’ADH atteint son
maximum.
Cette régulation de la pression osmotique par la soif n’est pas de limitée comme on peut
l’observer d’ailleurs dans les cas de diabète insipide. Dans le diabète insipide, les pertes
d’urine hypotonique peuvent dépasser 20 L/j. sang hypertonique grâce à une compensation
des entrées d’eau massive et adaptée. Le moyen de défense le plus important face à une
hypertonie plasmatique majeur est la soif. Les osmorécepteurs responsables de la soif sont
plus sensible à l’hypertonie résultant à la perfusion de salé, de mamitol ou de glucosé.
Ainsi la volémie efficace sanguine est contrôlé par les para récepteurs situés au niveau de la
crosse aortique du sinus carotidien et de l’oreille gauche communément appelé les

129
volorécepteurs, leur excitation provoque la sécrétion d’ADH entraînant la réabsorption d’eau
et d’électrolyte par le tubule rénal distal.

130
OXYGENOTHERAPIE

Objectifs :

- Définir l’oxygénothérapie à ventilation spontanée.


- Citer les indications et contres indications.
- Expliquer les différents modes d’administration de l’oxygénothérapie
- Décrire le rôle de l’infirmier dans la surveillance de l’oxygénothérapie à ventilation
spontanée.

I. GENERALITES

Définition
C’est une méthode de réanimation qui consiste à enrichir l’air inspiré en oxygène afin
d’améliorer l’état des malades en détresse respiratoire à condition qu’elle soit capable de
respirer seul.
Conditionnement
L’oxygène est conditionné sous forme gazeuse à très forte pression (150- 200 bares) dans des
bouteilles d’alliages lourds très résistants : les obus d’une capacité de 1000 à 10 000 litres.
 Sous forme de liquide : liquéfaction à -160°.
 Au niveau hospitalier, on utilise la forme gazeuse.
 Pour une distribution individuelle l’oxygène est distribué par obus, tandis que pour la
distribution collective c’est un stock d’oxygène (rampe murale).
 Pour abaisser la pression qui règne dans l’obus, on utilise un manodétendeur.
 Pour mesurer le volume débité à la minute, on utilise un débitmètre.
Mesures de sécurité
L’oxygène est un carburant (tout brule dans de l’oxygène même le fer).
Pour éviter les accidents, les mesures de sécurité suivantes sont indispensables :
 Interdiction formelle de graisser le robinet, le raccord, le détendeur etc.…. Car
l’association de l’oxygène et de l’hydrogène est un mélange détonant (explosif).
 Ne jamais approcher de l’obus des allumettes sources de chaleur excessive qui
provoque une élévation dangereuse de la pression.
 Le transport des obus dont se faire en position verticale et si possible en parfaite
immobilisation.

II. LES INDICATIONS

Ils sont le traitement de nombreuses affections s’accompagnant d’une hypoxie : diminution du


taux d’oxygène.
 Insuffisance respiratoire vient en tête, quelque soit son origine. En effet le rôle des
poumons est d’assurer l’apport en oxygène et l’élimination de gaz Carbonique.
L’influence se traduit par une hypoxémie et une hypercapnie (PaO2 et Pa CO2)
Le taux normal est Pa O2=80 à 100 mm Hg; Pa C2 = 38- 42 mm Hg.
Les deux peuvent être associés.
Les autres indications majeures sont :
 Les maladies cardiaques où il y a une défaillance du muscle cardiaque avec hypoxie
par diminution du débit respiratoire.
 Les chocs : traumatique, septique, cardiogénique entrainant une hypoxie tissulaire.

131
 Les intoxications : l’hémotoxine le plus connu est l’intoxication à l’oxyde de carbone
mais pour celle ci l’oxygénothérapie hyper barre est souvent nécessaire pour permettre
la dissociation rapide de la carbohémoglobine.

III. CONTRE INDICATIONS

Elles ne sont pas formelles. L’oxygène doit être employée avec beaucoup de précautions.
 Chez les grandes insuffisances respiratoires (tuberculose, asthmatique,
l’emphysémateux) et chez les cœurs pulmonaires chroniques. En effet il est dangereux
d’exposer ces malades à une oxygénothérapie massive parce qu’ils vivent avec une
pression artérielle à Pa CO2 élevée en permanence et leur centre respiratoire ne sera
plus stimulé par cette élévation de la Pa O2 mais par l’hypoxie. Ainsi un apport
massive d’oxygène provoque chez eux une dépression des centres respiratoires qui
entraine une hypoventilation alvéolaire et expose à l’arrêt respiratoire net.
 Dans ces cas ou le malade risque de glisser dans un coma hyper apnique :
l’oxygénothérapie demeure indispensable à faible débit et sous surveillance
rigoureuse.
Exemple : 1 à1, 5L/mn.

IV. MODE D’ADMINISTRATION

L’oxygène est distribué par différents appareils


- Sonde nasale
- Masque à oxygène,
- Tente à oxygène
- Cloche à oxygène
- Lunette à oxygène
L’utilisation de ses appareils obéit à des principes communs :
- Perméabilité des voix respiratoires
- L’humidification de l’oxygène
- Le débit de 6 à 8L/mm chez l’adulte et 3 à 6L/mm chez l’enfant sauf les cas
d’insuffisance respiratoire chronique.
NB : l’humidification de l’oxygène se fait par :
Barbotage dans un flacon humidificateur ou dans une cuve à eau.
Ou par passage sur la glace en association avec l’aérosolthérapie.

 Sonde nasale
C’est la méthode la plus utilisée, elle constitue un excellent moyen pour les débits faibles et
moyen d’oxygène. Elle à l’avantage :
- De conduire directement dans la choane ;
- D’éviter aux malades d’inspirer l’air qu’il vient d’expirer ;
- Permettre un bon rendement car on peut obtenir 30 – 40% d’O2 sur l’air total inhalé
pour un débit de 3L/mn ;
- et d’être associé à la méthode de ventillation manuelle.
Ces inconvénients sont :
- Une partie sort par la bouche au moment de l’expiration.
- L’introduction est désagréable pour le malade.
- L’introduction impossible en cas de traumatisme nasal et facial.

132
V. TECHNIQUE :

- Adapter le débitmètre à la prise d’O2 murale on a l’obus et veiller à ce que le flacon


barboteur soit rempli au ¾ de sérum physiologique.
- Adapter la tubulure connecteur au débitmètre.
- Mettre en place la sonde nasale ; pour cela :
 Il faut mesurer la distance aile du nez tragus sensiblement égale à la distance
narine cohane.
- Glisser la sonde sur la narine avec douceur en lui faisant prendre un trajet
perpendiculaire du visage jusqu’à la limite mesurée.
- Fixer la sonde sur la joue avec du sparadrap.
- Adapter la sonde nasale ou tube connecteur.
- Régler le débit prescrit.
NB : si la sonde est introduite plus haut, l’oxygène s’échappe à l’extérieur tandis qu’au
plus bas elle entraine des nausées et des vomissements et risque d’insuffler l’estomac
provoquant une dilatation gastrique très dangereuse.
 Masque à oxygène
Le plus ancien est celui de Binet Bochet qui couvre la face dans une enceinte ou l’02 arrive
par la partie inférieure. Avec ce type de masque, le malade ré inspire une quantité non
négligeable d’air d’expiré.
Ceci peut exposer à une hypercapnie secondaire dangereuse ; ce type de masque n’est
pratiquement plus utilisé. Il existe d’autres masques plus simples qui prennent seulement le
nez et la bouche du malade ; ils sont actuellement les plus utilisées. D’autres masques
équipées d’un ballon et d’un système anti retour pour assurer au besoin une ventillation
manuelle ou ventillation assistée.
 Avantages
- Le fort débit d’O2 est mieux toléré au masque que pour la sonde nasale.
 Inconvénients
- Utilisé en cas d’hypoxie discret car la concentration ne peut être dosé de façon précise.
- N’est utilisé qu’en urgence ou une oxygénothérapie de courte durée car étant mal
toléré.
 Technique
- Apres avoir installé le malade, brancher l’appareil (le débitmètre, manomètre, tube
connecteur).
- Régler le débit à 8L/mm, débit inférieur à la ventilation du malade.
- Ajuster le masque au visage du malade.
- Demander au malade de respirer et si celui est inconscient, l’inciter à respirer.
- A la fin de l’oxygénothérapie enlever d’abord le masque, ensuite fermer l’arrivée d’O2
(débitmètre).
 Tente à oxygène
Elle n’est utilisée qu’en pédiatrie, c’est une enceinte respiratoire constituée par une toile en
nylon souple et ininflammable. Ce cadre métallique supporte la tente tandis qu’un bac à glace
permet l’humidification.
 Avantage : Permet à l’enfant de se maintenir dans une atmosphère ambiante et enrichi
en O2.
 Inconvénient : Entretient une chaleur importante pouvant être source de déshydratation
d’où la nécessité d’humidifier et de refroidir la tente.

133
 Cloche à oxygène
C’est une méthode de réanimation pédiatrique spécialisé qui est très efficace pour oxygéner
un nouveau né (permet de monter l’O2 inspiré à 100%)
- Inconvénient : Le réglage est délicat, nécessite une surveillance accrue de la
concentration d’O2 administré à l’enfant car en cas de surdosage, il y’a risque de
lésions des yeux chez le prématuré.
 Lunette à oxygène
L’oxygène arrive dans l’appareil respiratoire par l’intermédiaire de deux sondes rhino-
pharyngées reliées par un segment transversal qui les maintient et permet le réglage de leur
longueur.
Les règles d’utilisations, ses avantages et inconvénients sont les mêmes que ceux de la sonde
nasale.

134
AEROSOL THERAPIE

I - DEFINITION
C’est l’administration des principaux actifs au site de la maladie bronchique par une action
optimale et rapide à faible dose. Les risques d’effets indésirables se trouve diminuer en
comparaison avec les produits administrés par voix générale. Cette thérapie inhalatoire se fera
grâce à un vaporisateur :
Un aérolyseur
Un atomiseur
Un aérosol doseur
II - PRINCIPES
L’aérosol est une suspension des particules liquides infiniment petites de l’ordre de 0,5 – 6
micron dans un gaz sous pression. Le principe varie selon l’effet recherché.
1- Le vaporisateur
L’aérosol est obtenu par projection brutal d’un liquide (solution médicamenteuse) sur la paroi
du bocal créant aussi la formation des fines particules ou micro brouillard qui peut être sec ou
humide.
2- L’aérolyseur
Par une fine tubulure, l’O2 arrive au pole de l’aérolyseur ou se trouve la solution
médicamenteuse. Le micro brouillard ainsi formé va s’échapper par le 2eme orifice et arrive au
voies aérienne par un masque facial.
3- L’atomiseur et l’aérosol doseur
L’aérosol sera continu dans de petits flacons munis de détendeur. Leur petit formant facilite le
traitement ambulatoire, le principe actif est véhiculé (par des gaz fréon 11 – 12) ou (les gaz
chloro-fluoro Carbonne (CFC) encore appelé gaz vert.
Contrairement au atomiseur, l’aérosol doseur sur une pression de détendeur mêmes maintenu
ne laisse échappé qu’une seul bouffé de micro brouillard qui arrivera à un ambu buccal.
III - INDICATIONS ET BUTS

1-Les buts
Lever la détresse respiratoire, humidifier le voix aériennes.
Indications
- Les pneumopathies d’hyper sensibilité : se sont les pneumopathies interstitielles qui
succèdent l’inhalation ou l’administration des substances organiques étrangères.
- Les alvéolites allergiques
- Les bronchiolites oblitérantes
- Les BPCO (bronche pneumopathies chroniques obstructive) non asthmatique
- Les dyspnées asthmatiformes

IV- CONTRES INDICATIONS


Allergie aux médicaments utilisés

V- MATERIELS
 Préparation du matériel
Avec aérolyseur
- Humidificateur d’air
- Un débitmètre à O2 avec prise murale
- Une tubulure

135
- Solution médicamenteuse
- Masque facial
- Source d’électricité
- Aérolyseur (prise de courant)
- Crachoir
- DEP (débit expiratoire de pointe) ou Peak Flow
Avec aérosol doseur
- DEP (débit expiratoire de pointe) à déterminer au début et à la fin de chaque séance.
 Préparation du malade
Lui expliqué comment respirer : avec aérolyseur
Avec aérolyseur
- Respiration profonde mais lente
- Retenir sa respiration pendant 10 secondes
- Expiration normale
Avec aérosol doseur
- Expirer longuement
- Commencer une inspirer lente et profonde et appuyer sur l’aérosol tout en continuant
d’inspirer
- Retenir sa respiration pendant 10 secondes
- Faire une expiration normale
VI- TECHNIQUES
 Avec aérolyseur
- Brancher le débitmètre à O2 sur la prise mural ou obus à oxygène.
- Raccorder sur le débitmètre la tubulure.
- Mettre la préparation médicamenteuse dans l’aérolyseur.
- Brancher sur l’aérolyseur la tubulure venant du débitmètre.
- Adapter le masque facial sur l’aérolyseur.
- Placer le masque sur le malade tout en le rassurant.
- Ouvrir le débit d’O2 (6 à 8l/mm).
On aura toujours le reflexe de vérifier le débit expiratoire de pointe (DEP) avant et après
chaque séance.
 Avec aérosol doseur
- Agiter l’aérosol doseur.
- Introduire l’ambu dans la bouche.
- Le coincer entre les dents et serrer les lèvres tout au tour.
- Expirer longuement.
- Commencer une inspiration lente et profonde par la bouche et appuyer sur l’aérosol.
- Retenir sa respiration pendant 10secondes.
- Expirer normalement.
Afin d’obtenir de bon résultat thérapeutique, le personnel soignant doit s’efforcer d’expliquer
clairement au malade l’utilisation d’un système d’inhalation quel qu’il soit.
Il prendra soin d’évaluer avant et après le DEP.
Apres l’opération d’désinfecter et nettoyer le matériel qu’on aura au préalable démonter et
tremper dans une solution désinfectante rincer à l’eau clair, stériliser par immersion pendant
2 heures dans un antiseptique.
 Précautions particulière
Surveiller la sensibilité particulière du malade au médicament. Si le malade tousse (irritation),
crache (hyper sécrétion), a des vertiges ou des palpitations : interrompre le soin et prévenir le
médecin.

136
INSULINOTHERAPIE
INTRODUCTION
L’insuline est une hormone hypoglycémiante fabriqué par la () des xylo des () ; elle est
directement versée dans la circulation sanguine et utilisé par l’organisme pour d’assimilation
des glucides. Lorsque le pancréas n’en produit plus ou pas assez le métabolisme des glucides
se trouvent compromis à l’insuline pharmaceutique. Isolé en 1992 à partir du pancréas n’a
produit plus ou pas assez le métabolisme de glucide se trouve compromis de bœuf ou de porc
par Banting de Best, l’insulinothérapie est un acte important dans la prise en charge d’un
malade diabétique. C’est pourquoi l’infirmier doit connaitre les différents types d’insuline
employé et utilisé et surtout leur rapidité et leurrr durée d’action l’expliquer au malades. Tres
appelé à effectuer lui-même ses injections le diabetique doit etre edifier sur le materiel utilisé,
les dosages, cite d’injection, accidents et incidents.
INDICATIONS
Diabète (insulino) dépendant : diabète maigre (juvenule), ce type de diabète est très grave
donne tendance à (acido cétosique).
Certaines agressions
Diabète gestationnel
Intervention chirurgicale
Coma (acido cétosique)
Traitement temporaire diabète no insulino dépendant.
CONTRES INDICATIONS
Hypoglycémie
TYPES D’INSULINE
Lente exple : novo lente ML
Novo ultra lente R
Tar)
Leur durée d’action c’est de 24 à 36h
Intermédiaires
NPHR
(Sémiterdum)
(Misctard) (Durée d’action 16h)
Novo semi lente (12h)
Novo ( repitard)(16 à 18h)
Rapide

137
(Actrapid )(Durée d’action 6h)
(Eudopancril) (7h)
DETERMINATION ET DOSES
Si complication moins, le traitement peut débuter par 10 à 20 UI/24h ça equi) à 0,6- ()
1UI/Kg. Pour augmenter tous les jours et deux jours. La dose d’insuline est fonction de la
(glocosunie) d’où surveillance des réactions du client après chaque dose et faire des analyses
d’urines 3fois/jour jusqu'à obtenir (glucosunie) normale. Si le diabétique à une (glocosurie)
normale pendant 2jours de suite, il faut diminuer de 2UI, par contre si la (glucosurie) est de
quatre croix (xxxx) 2jours de suite augmenter la dose de 2UI.
Par ailleurs la dose d’insuline est fonction de l’activité physique : si effort physique est plus
important baiser la dose de 2UI ou bien (). Il faut noter que parfois les (glucosurie) ne sont pas
faible par conséquent faire la glucoseries ne sont pas faibles par conséquent faire la glycémie
à jeun ().
INJECTION D’INSULINE
Matériels
Seringue 40UI 1ml
Aiguille inj 6/25 (s/c) long de 16mm
Aiguille 8/30 pour le prélèvement long de 16mm
Coton, alcool
Injection
Préparation faite juste avant l’injection pour se faire agiter le flacon pour éviter le dépôt.
Vérifier la dose
Vérifier la date de péremption
En temps ordinaire injection S/C
Coma diabétique IV
Il existe deux techniques d’injection : ()
() la technique () : injection () au sommet d’un pli cutané maintenu tout au long de l’injection
par pincement large de la peau en 2 doigts.
() le technique () à la base d’un pli cutané obtenu par pincement ()
Les sites d’injections
Paroi abdominale à la zone altéro latéral droit ou gauche.
Face antérieure de la cuisse.
Face externe du bras.
NB : changer à chaque fois le site d’injection.

138
Idéal c’est de 2 à 8 semaines pour pouvoir revenir une même zone.
ACCIDENTS ET INCIDENTS
Lipodistrophie ( athrophive ou hypertrophie progressive de tissu cutanée et S/C avec
apparition d’une masse (graissium) sous la peau).
C’est expliqué par le mal diffuse de l’insuline de la peau phénomène du avec les injection mal
adroite, trop superficielle, répéter au même endroit.
L’infection le diabétique se défend mal à l’injection d’où éviter les fautes d’asepsie.
Hypoglycémie complication essentiel de l’insulinothérapie : elle se manifeste par : sueur,
(glucosmie) 20,5 or 0,6g/l.
Cat : morceau de sucre, eau sucré, jus de fruit en sucre. Si coma deja installé G 30 à 40cc en
IV.
Insulino résistance () rare avec l’insuline humaine.

139
LAVAGE DE VESSIE A LA SERINGUE

Objectif général
Appréhender les notions relatives au lavage de la vessie.
Objectif spécifique
Définir le lavage de la vessie à la seringue.
Donner au moins trois indications de la lavage de vessie à la seringue.
Citer tous le matériel nécessaire à la lavage de vessie à la seringue.
Décrire la technique du lavage de vessie à la seringue selon le cour.
I. DEFINITION
Le lavage de vessie à la seringue est la technique qui consiste à faire passer un courant de
liquide dans la vessie à travers la sonde par l’intermédiaire d’une seringue.
II. INDICATIONS
Prévention des infections chez les porteurs se sonde à demeure.
Evacuation rétention chronique dans ce cas le lavage se fait tous les deux ours.
Pour traiter les infections exple : ceptite purulente (LVS quotidienne).
Pour éliminer les caillots entraînant une hémorragie (hémostase) local exple : intervention
chirurgicale sur la vessie ou sur la prostate.
III. PREPARATION DU MALADE
Préparation psychologique
Préparation physique
Si le malade n’a pas de sonde, poser la sonde.
IV. MATERIELS
* Matériels de propretés
* Matériels de protections
* Matériels d’aseptise
Matériels spécifiques
* Seringue vésicale exple : seringue de GUILLON
* Cuvette ou cupule pour mettre la solution de lavage.
* Haricot pour mettre le liquide recueilli.
* Plateau stérile.
* Compresse stérile.

140
* Antiseptique ( lercrul, dakin, cétavlon
* Deux paires de gants stériles.
* Sparadrap si nécessaire.
* Matériel de sondage si nécessaire.
* Solution de lavage (eau stérile, S.S 0,9%)
* Une solution médicamenteuse (dakin, polymyscine, bétadine : 5cc pour 50 ml de s)
physiologique ou SS) ; un hémostatique exple : hémocapol.
V. TECHNIQUES
Comme pour le sondage vésical, l’asepsie est de rigueur.
* Préparation physique, psychologique et du matériel.
* Placer une compresse stérile sur la cuisse du client et y déposer l’extrémité de la sonde entre
les différents manœuvres.
* Se passer les mains à l’alcool et porter des gants propres.
* Enlever le f) ou la pince, la pince de clamp.
* Nettoyer l’extrémité de la sonde avec des compresses imbibées d’antiseptique.
* Protéger le fosse et/ ou l’extrémité du tuyau avec du compresse stérile.
* Enlever les gants propres, se passer les mains à l’alcool (si nécessaire avant se laver les
mains).
* Porter les gants stériles.
* Rincer la seringue de lavage si elle sterilisie au formol.
* Aspirer environ 80ml de liquide de lavage et purger.
* Adapter la seringue à l’extrémité de la sonde injecter doucement le liquide en surveillant la
réaction du malade.
* La capacité vésical étant 300ml environ mais démunie si infection d’où injecter
prudemment et sans forcer le liquide.
* A la fin de l’injection retirer la seringue et laisser s’écouler spontanément le liquide en
maintenant la sonde afin qu’elle ne () pas dans le collecteur.
* Répéter autant de fois si nécessaire.
NB : il ne faut jamais aspirer le liquide vésical en contact avec la solution.
Pour une sonde à trois voies, clamper au cour de l’injection la voie de drainage et d’éclamper
après injection.

141
LAVAGE DE VESSIE PAR PERFUSION

I. DEFINITION
C’est une technique qui consiste à faire passer un courant de liquide dans la vessie à travers
une par l’intermédiaire d’une perfusion de manière continu ou discontinue.
II. MATERIELS
* Matériel de protection, de propriété, d’asepsie
Matériels spécifiques
* Potence
* Perfuseur plus robinet à trois voies
* Deux sonde vésicales à trois voies (il s’agit d’une sonde comportant un ballonnet, une voie
d’urigation et une voie de drainage).
* Solution de lavage (sérum physiologique ; solution médicamenteuse.
* Matériel de recueille
III. TECHNIQUES
Préparation psychologique
Préparation physique
* Préparer la perfusion, bien purger.
* Relier de perfuseur longue à branche de la sonde vésicale.
* Relier la poche à urine à la voie de drainage.
* Ouvrir le perfusion et laisser couler la quantité nécessaire de liquide environ 50cc.
* Arrêter la perfusion, déclamper la voie de drainage.
* Répéter autant de fois nécessaire tout en surveillant les réactions du malade.
* A la fin du lavage, essuyer l’extrémité de la sonde avec une compresse stérile et l’obturé.
* Réinstaller confortablement le malade, le remercier et noter le soin.
* Nettoyer et ranger le matériel.
NB : le lavage peut être suivie d’une installation médicamenteuse de faible volume (20ml
selon la prescription du médecin).
Objectifs spécifiques
1. Donner la définition.
2. Décrire la technique selon le cour.

142
ROLE DE L’INFIEMIER DANS LA
PONCTION L’OMBAIRE
I. DEFINITION
La ponction lombaire ou rachidienne est l’introduction d’une aiguille dans le canal rachidien
entre la 4eme et le 5eme vertèbre lombaire en vue de prélever de liquide céphalo rachidien
(LCR) ou d’injecter des substances médicamenteuses.
II. INDICATIONS
Méningite ou syndrome méninge
Rachi anesthésie
Convulsion de l’enfant
Encéphalographie gazeuse
III. LES CONTRES INDICATIONS
Hyper tension intra crânier
Tuberculose osseuse ou mal de
La scoliose
La tumeur rachidienne
IV. LES BUTS
* Diagnostic : examen physique : aspect de la pression du liquide céphalo rachidien
* Examen chimique : recherche et dosage de l’albumine, de glucose, des chlorures et de l’urée
* Examen bactériologique de recherche de germe
* Examen cytologie recherche de taux des lymphocytes
* Examen radiologique par injection de lipiodol par voix base
* Thérapeutique : injection de médicaments tel que les antibiotiques et les anesthésiés.
V. LE MATERIEL
1. Matériel de propriété
2. Matériel de protection
3. Matériel d’asepsie
4. Matériels spécifiques
* Aiguille de LABORDE ou triffier c’est une preguille à maderin
* Biseau court de 10 à 15cm de L.
* Trois tubes à essaie stérile dont un citrate
* Une porte tube

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* Un manomètre de CLAUDE pour mesurer la pression du LCR
5. Matériel accessoire
* Matériel pour le pansement de la région ponctieuse
* Vessie de place un anesthésie local pour certain malade hyper sensible ou nerveux.
* Le médicament prescrit au besoin aussi que le matériel d’injection
VI. LE ROLE DE L’INFIRMIER DANS LA P.L
A. Avant
* Faire la préparation psychologique du malade.
* Demander un fond d’euil pour dépister une hypertension intra crânienne.
* Mettre le malade à jeun pendant 3h au moins.
* Prendre la température et la tension.
* Installer confortablement le malade, deux positions sont possibles.
La position assise : le malade est assise sur le bord du lit, les pieds posés sur un tabouret, la
tête sur un oreille placé sur ses genoux, une aide maintient le malade dans la position en
appuyant sur les épaules afin de bauber le dos.
La position couchée : le malade est amené sur le bord du lit, il fléchit le cuisse sur l’abdomen
et rapproche le mentaux de ses genoux, un aide maintient la position en passant au bords sous
les genoux du malade et l’autre sous le cou en s’efforçant de tirer.
* Réunir le matériel complet et nécessaire à la technique.
B. Pendant
* Nettoyer ma région avec de l’eau savonneuse, rincer avec du sérum physiologique et
désinfecter avec de l’alcool iodée.
* Assister l’opérateur en servant le matériel nécessaire.
* Continuer la surveillance des constantes.
* Surveiller le faciès et les muqueuses à la recherche d’un anticorps.
C. Apres
Concernant le malade
* Faire un pansement protecteur au niveau de la région ponctionné
* Recoucher confortablement le malade qui observera un repos allégé à plat ventre sans
oreille pendant 1h sur le dos le reste de la journée
* Lui demander d’observer une diète légère toute la journée pour éviter les vomissements
* Donner cependant à boire car une hydratation suffisante peut éviter le risque de cephale
Concernant le matériel

144
* Nettoyer, décontaminer, conditionner, et stériliser
VII. LA TECHNIQUE
* Se laver et se brosser soigneusement les mains
* Se passer les mains à l’alcool à 70°
* Mettre de gents stériles
* Saisir l’aiguille tout en assurant qu’elle coulisse correctement sur son médecin.
* Repérer le point de piqûre pour cela tracer une ligne horizontale joignant deux crêtes.
iliatiques, tracer une autre ligne verticale passant par les apophyses épineuses à l’intersection
de ces deux légèrement en dessous se trouve l’intervalle L4 – L5 de lequel on doit piquer
* Apres avoir traversé la peau le tissu sous cutané et les ligaments inter épineux (c’est les
cloison fibreux qui rattache entre elle les apophyses épineuses entre vertèbre). On se heurte à
la résistance élastique des ligaments jaunes et de la dune mer ayant transpercé cette dernière,
la pointe pénètre dans l’espace dans ce cas retirer le maderin et le LCR s’écoule le recueillir
dans un tube à essaie stérile, ne pas prélever +10ml si c’est du liquide.
* Remettre le manderin que l’on aura pu garder en parfaite condition d’sterilité.
* Retirer l’aiguille d’un coup sec pour ne pas faire trop mal.
* Passer d’alcool iodée sur le point de ponction qui est compris) quelques seconde pour
refermer le trajet de liquide.
* Faire un pansement protecteur efficace pour éviter toute contamination de l’espace
quotidienne.
VIII. ACCIDENTS ET INCIDENTS
A. Incidents
* Céphale avec nausée et vomissements sont du a la modification de la pression intra
rachidienne, un changement de position peut soulager le malade ou une vessie de glace sur la
tête et dans ce cas donner à boire fréquemment.
* Le liquide hémorragique peut se voir dans les hémorragie menigies dans ce cas l’épreuve
des trois tubes est nécessaire.
* L’hémorragie pariétale par piqûre d’un vaisseau se traduit par la présence de sang dans la
1ere tube à essai.
* L’hémorragie méningé se traduit par la pression de sang dans les trois tubes et se sang ne se
coagule pas.
* Impossibilité de passer les ligaments jaune inter vertébral qui peut être :
* Ligament calcifier.

145
* Agitation du malade (faire une anesthésie).
* Ponction blanche mauvaise technique ou alors du a une blocade de circulation du LCR
possible seulement après séquelle de fracture du rachi.
B. Accidents
* Syncope : survient pendant ou aussitôt après la ponction se voit en cas de dépression trot
brusque ou par hermide cervelet et la mort peut s’en suivre.
*,La cuisse convulsive : c’est le signe d’une blocage de la circulation du LCR d’origine
tumorale et vasculaire.
IX. LA PRESSION DU LCR
La pression du LCR est de 12 à 15cm d’eau en position couchée, 18 à 20cm en position assise
Normalement le liquide doit couler en goutte pression régulière une hyperpression est souvent
rencontrée dans :
* Les méningites
* Les syndromes méningés
* Les hémorragies méningées
Elle peut se rencontrer aussi dans la compression médullaire et déshydratation
Conclusion : ce sont les objectifs à savoir, connaître les indications, les buts, le matériel
nécessaires, la définition et le rôle de l’infirmier.

146
ROLE DE L’INFIRMIER DANS LA PONCTION
PERICARDIQUE
Objectifs spécifiques
* Citer toutes les indications et contres indications de la ponction péricardique
* Le matériel nécessaire de la ponction péricardique
* Toutes les accidents et incidents de la ponction péricardique
* Décrire le rôle de l’infirmier avant, pendant, et après la ponction péricardique
I. DEFINITION
La ponction péricardique est une technique médicale qui consiste à introduire une aiguille par
voix transcutanée dans le péricarde pour prélever le contenu ou injecter un produit
médicamenteux
II. LES INDICATIONS
* Une péricardique aigue ou congestive
* Une péricardique chronique
* Une insuffisance du myocarde (crise cardiaque)
* Traumatisme thoracique
III. LES BUTS
1. Diagnostic ou explorateur
* Examen pour physique (pour vérifier l’aspect sérofubrineux, puirulent, hémorragique etc..)
* Examen chimique et cytobactériologiques
2. Thérapeutique
* Evacuation de l’épanchement
* Injection locale d’antibiotique ou de tonique cardiaque
IV. LE MATERIEL
* Matériel de propriété
* Matériel d’asepsie
* Matériel de protection
Matériel spécifique
* Matériel de rosage
* Aiguille de ponction (aiguille de Tuffier) ou une trocart
* Une seringue étanche de 20cc
* Tube stérile pur recueillir le liquide

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* Bocal gradué plus tubulure stérile
* Matériel pour anesthésie (xylo)
* Matériel nécessaire pour faire la prémédication (tranquillisant)
* Matériel pour palier aux accidents
* Matériel par voix veineuse périphérique
V. LE ROLE DE L’INFIRMIER
A. Avant la ponction péricardique
* Faire la préparation psychologique
* Le conduire dans la salle réservée (bloc de chirurgie, réanimation)
* Préparer le matériel
* Faire le E.C.E (électro cardio gramme)
* Faire une voix veineuse périphérique
* Préparation physique du malade (nettoyage, raser)
* Faire la prémédication du malade si nécessaire après la prise des constantes
* Installer le matériel en position demi assise ou décubitus dorsal
B. Pendant la ponction
* Assister l’opérateur en le servant le matériel
* Recueillir le liquide dans les tubes
* Adapter la tubulure au bocal si ponction évacuateur
* Continuer la surveillance du client en prenant les constantes en surveillant le faciès entre
autre
* L’enregistrement se fera ensuite
* Faire le pansement
C. Apres la ponction péricardique
* Mettre le malade au repos et le surveiller
* Etiqueter les tubes, remplir les bulletins et envoyé au labo.
VI. ACCIDENTS ET INCIDENTS
* Ponction blanche
* Hémorragie lie au point de piqûre (peut être aggravé si l’oreillette est atteinte)
* Mouvement subit (par arrêt cardiaque)
* Trouble cardiaque

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Conclusion : L’infirmier joue un rôle très pondérant dans la surveillance du client au cour
de la ponction péricardique. La ponction péricardique est un examen très utile mais
extrêmement dangereux.

149
ASPIRATION TRACHEO BRONCHIQUE
Objectifs
 Expliquer l’utilité de l’aspiration bronchique en citant deux exemples pratiques.
 Expliquer l’utilité de chaque élément du matériel requis.
 Expliquer la pertinence de chacun des précautions à prendre avant, pendant, après
l’aspiration. Trachéo bronchique.
I. DEFINITION
Elle consiste à évacuer les secrétions contenus dans la trachée et les bronches souches dans le
but de maintenir libre les voix aérienne.
II. INDICATIONS
- L’encombrement trachéo bronchique
- Chez les malades comateux
- En cas de trachéotomie
- Chez les malades intubés
- Dans les maladies convulsives
- Chez les nouveaux nés
III. LA FREQUENCE
Elle est rythmée par :
- Un ronflement
- A l’alarme qui se déclenche chez certains malades sons monitoring.
- En cas de crépitement ou grésillement à la palpation qui traduit la présence de
sécrétion.
- Parfois systématiquement à chaque heure chez certains malades exposés à
l’encombrement respiratoire, car l’expérience montre que pour obtenir une vacuité
quasi permanente des voix aériennes, les aspirations ne peuvent habituellement
dépasser plus 1h.
- A la demande chez les malades conscients.
IV. MATERIELS
- Aspirateur à moteur électrique ou bocaux d’aspiration branchée sur source de vide.
- Une sonde d’aspiration trachéale baignant dans un antiseptique (dakin), à l’extrémité
supérieure est adaptée ou incorporé à un dispositif qu’on fixe au tuyau connecteur
venant de l’aspirateur.

150
- Deux flacons contenant du sérum physiologique pour le rinçage de l’avant et l’après
aspiration.
NB : il faudra bien distinguer ces deux flacons par des étiquettes marquées avant et après.
- Une pince intermédiaire baignant dans de l’alcool.
 Précaution à prendre avant l’aspiration
- Chez les malades hypoxémiques sous respirateur il faut enrichir le mélange gazeux en
oxygène pendant 1 à 2mm (on peut même ventiler le malade à l’oxygène pur).
- Mettre à profit le temps pour percuter fortement le thorax du malade sur toute sa
hauteur, exécuter des mouvements simultanés de bas en haut et des vibrations sur la
paroi thoracique. Ceci dans le but de faciliter le décollement des secrétions et de leur
mobilisation dans les grosses bronches ou bronche souche et de la trachée :( c’est la
kiné respiratoires)
V. TECHNIQUES
- Si le malade est conscient, préparation psychologique et physique.
- Se laver proprement les mains et les essuyer.
- Mettre l’aspirateur en marche.
- Se passer les mains à l’alcool.
- Porter des gants de protection stériles.
- Avec la pince intermédiaire saisir la sonde baignant dans l’antiseptique, la raccorder à
l’aspirateur et la rincer dans le sérum physiologique du bocal « avant » pour rincer, il
suffit d’aspirer quelques cc de liquides.
- Sans aspirer, introduire la sonde d’aspiration dans la canule de trachéotomie ou dans la
sonde d’intubation rapidement jusqu'à ce qu’elle bute.
- En aspirant retirer la sonde d’aspiration d’un geste lent et rotatif et éviter tous
mouvements de va et vient.
- On manquera un court temps d’arrêt au niveau ou l’aspiration est plus productive.
Cependant si le patient tousse assez fort, retirer la sonde.
- Rincer la sonde dans le bocal « après » et la remettre dans la solution antiseptique
Remarque : l’aspiration est répétée plusieurs fois de suite en veillant à débrancher et à
rebrancher le respirateur entre chaque aspiration
- Aspirer successivement les bronches souches droite et gauche : ce qu’on obtient en
tournant la tête du patient du coté opposé à la bronche qu’on veut drainer
- Vérifier entre aspiration l’efficacité du drainage par la palpation du thorax : lorsqu’on
perçoit plus de crépitements grognant, les aspirations seront arrêtées

151
- Surveiller l’aspect du malade (faciès) et s’il est sous cardio-moniteur surveiller la
fréquence et l’aspect du tracé électrique. En cas d’apparition de cyanose, de
ralentissement, d’élargissement du tracé on doit interrompre l’aspiration
- Instiller au besoin quelques gouttes de lubrifiant ou de bicarbonate de sodium en
solution
- Noter chaque fois l’aspect des sécrétions : blanchâtre, hémorragique, purulente, voir
très épaisse constituant un véritable bouchon.
 Précautions à prendre pendant et après l’aspiration
a) Au cours de l’aspiration
- Eviter les va et vient de la sonde source d’irritation
- Eviter d’aspirer en d’introduisant la sonde : en effet cette pratique favorise l’adhérence
de la sonde à la muqueuse et occasionne ainsi de petites traumatismes.
Ces traumatismes locaux provoquent des hémorragies minimes qui en cicatrisant forment
de petits bourgeons qui favorisent l’apparition de sténose trachéale
b) Apres l’aspiration
Il faudra veiller à bien rebrancher le malade sous VAM (ventilation artificielle mécanique) et
à maintenir pendant quelques minutes l’enrichissement en oxygène du mélange ventilé avant
de rétablir la concentration antérieur en oxygène.

152
INTUBATION TRACHEALE
I. DEFINITION
L’intubation endo trachéal est l’introduction translaryngée d’un tube dans la trachée soit par
la bouche (intubation orotrachéale), soit par le nez (intubation nasotrachéal).
Elle fait parti des pratiques quotidiennes de l’anesthésiste, du réanimateur, de l’urgentiste et
du secouriste.
II. LE BUT
La mise en place d’une sonde d’intubation permet d’assurer :
* L’étanchéité.
* La liberté des voies aériennes supérieures.
* La protection des voies aériennes supérieures.
* La possibilité de ventilation spontanée, assistée ou contrôlée.
III. LES DIFFICULTES D’UNE INTUBATION
L’intubation trachéal difficile, source de traumatisme accidentel est dû à des caractéristiques
anatomique portant sur :
* L’alignement des axes buccal, pharyngé et laryngé (cou court, bouche étroite, une
rectroguatie de la mandibule, une macro glossie, limitation de l’articulation
temporomandibulaire, un goitre…).
* Une déviation de la cloison nasale, des orifices narinaires très étroits.
* La colonne cervicale : la mobilité de la colonne cervicale doit être ample en flexion et en
extension, celle-ci est limité en cas de pathologie rachidienne, une fracture cervicale etc.
* La dentition : l’examen de la denture permet d’apprécier la présence d’une prothèse mobile,
une proguatie de maxillaire supérieur ou une protrusion de l’incisive supérieure.
IV. LES INDICATIONS
a. Préventive.
* Intervention chirurgicale lourde.
* Une anesthésie générale de longue durée.
* Une sédation.
* Une analgésie profonde.
b. Urgence
* Détresse respiratoire.
* Etat de choc hémorragique.

153
* Le poly traumatisés avec perte de connaissances ou TCE.
* Réanimation du nouveau né.
* Les comateux avec un score de Glasgow inférieur à 7.
V. LE MATERIEL
a. Plateau d’intubation
Toute intubation endotrachéal, quelque soit la technique préconisée ne peut être pratiqué que
s’il existe du matériel nécessaire pour assurer une parfaite sécurité du patient à la porté de
main.
Le plateau d’intubation comporte :
- Un jeu de sonde d’intubation orotrachéal de calibres différents.
- Vérifier l’étanchéité du ballonnet, gonflement homogène tout autour de la sonde.
- Un mandrin de Maille Chort avec une gaine en plastique.
- Une pince à double courbure de Magille.
- Un laryngoscope monté avec la lame adapté, une grande lame a porté de main.
- Des canules oropharyngée de tailles différentes.
b. Le matériel de réanimation
- Un bon fonctionnement de la table d’opération (position Trendelenburg).
- Un dispositif d’aspiration présente (aspirateur).
- Un matériel de ventilation instrumental (ballon souple, ambu, respirateur artificiel, un
masque facial).
c. Les produits d’urgence
- Ampoule d’adrénaline.
- Ampoule d’atropine.
- Un curare (Célocurine).
- La morphine.
VI. LA TECHNIQUE
a. Intubation orotrachéal
Elle comporte souvent deux gestes différents :
* L’exposition visuelle des cordes vocales par laryngoscopie directe et l’introduction du tube
au travers de ses cordes vocales intubation proprement dite :
Position de la tête
- L’alignement des axes buccal pharyngée, laryngée est indispensable pour obtenir une
laryngoscopie directe suffisante.

154
- La partie occipito- basilaire de la tête est ainsi surélevée de 8 à 10cm par rapport aux
épaules
- La tête est ensuite placé en légère extension appelé la position de JACKSON.
Cependant chez l’enfant, l’intubation se fait en flexion de la tête.
La laryngoscopie directe
- Elle doit être précédé d’une oxygénation (ou dénitrogénation) pendant 3mm pour
améliorer la tolérance à l’apnée.
- L’opérateur saisit ensuite la marche du laryngoscope de la main non dominante, la
lame est mise l’angle droit avec le manche, la lumière doit alors apparaître, la main
gauche doit être sur la manche le plus près possible de la jonction avec la lame pour
assurer la meilleur prise.
- Le pouce et index de la main droite écarte les lèvres puis les maxillaires supérieure et
inférieure pour permettre à la lame du laryngoscope de glisser de la fente buccal.
Lors de cette progression sagittale et dans l’ensemble médiane. Le sommet de
l’épiglotte apparaît facilement. A partir de ce moment, la laryngoscopie diffère selon
la lame utilisée (droite ou courbé)
- Si la lame est courbe sa progression va conduire son bord distal dans le repli glosso-
épiglotte
- Ensuite en tirant la manche de laryngoscope en avant et en haut on craint une force qui
attire l’épiglotte vers le haut, le dégageant du même coût la vue sur les cordes vocales
et l’entré du pharynx.
- Si la lame est droite, un mouvement d’ensemble du laryngoscope vers le haut est
légèrement vers l’avant permet d’une part de charger l’épiglotte et d’autre part de
soulever la langue et la mandibule.
b. Autres méthodes d’intubation
- Une intubation nasotrachéale avec laryngoscopie
- Une intubation nasotrachéale à l’aveugle
- Une intubation orotrachéale avec guide
- Une intubation à l’aide d’un fibroscope
- Une intubation avec cathéter guide translaryngée rétrograde pour l’intubation
impossible.
VII. COMPLICATIONS

155
- Lors de la laryngoscopie (traumatisme dentaire, plaie des lèvres, fracture ou luxation
au porteur de malformation)
- Lors de l’intubation : blessure laryngée, des cordes vocales, une lésion trachéale,
épistaxis, laryngospame, intubation sélective.
- Liées à la présence de la sonde : œdème laryngée, hypersécrétion.
- Liées à l’extubation douleur laryngée, œdème laryngé, laryngospame aphonie.

156
SURVEILLANDE D’UN DIABETIQUE
I. INTRODUCTION & GENERALITES
Maigre, gras, bronzé et rénal, insipide etc. tous ses adjectifs s’applique au même mot :
diabète.
Le terme diabète regroupe en faite un ensemble de troubles qui se manifestent par une :
* Soif intense (polydipsie)
* Une mine abondante (pol)
* Et éventuellement un aspect aigue (polyphagie)
Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de diabète dit « sucré » parce qu’il correspond à
une présence excessive de sucre dans le sang. Mais les causes peuvent être différentes d’une
personne à l’autre. Ainsi le diabète de type I ou Insulino dépendant encore appelé diabète
juvénile parce qu’il survient en général durant l’enfance ou l’adolescence.
C’est une maladie auto immune : le système immunitaire détruit les () du pancréas qui produit
l’insuline (les …. Des îlots de L’ANGERHANS).
Resultation : cette hormone n’est plus produite (d’où le terme de diabète Insulino dépendant)
et le corps ne peut plus utiliser le glucose. Il doit donc procher dans les réserves de graisse.
L’adolescent maigrit très rapidement d’où son nom de diabète maigre. Le traitement nécessite
de s’injecter régulièrement l’insuline qui fait défaut.
Le type II ou non sucré ou diabète gras est de loin le plus rependu (90% des cas en France). Il
est lié à l’alimentation très sèche en calories et à un manque d’activités physiques qui lorsqu’il
y une prédisposition génétique finit par provoquer une résistance du corps à l’insuline. En
claire, l’hormone est bien produite mais elle n’a presque plus d’effet. Le pancréas compense
d’abord en augmentant sa production puis la sécrétion d’insuline finit par chuter et la
glycémie s’emballe avec de grave complication possible pour l’organisme. Le traitement
impose un régime sévère. Il existe d’autres formes de diabètes non sucrés qui sont beaucoup
plus rare :
* Le diabète bronzé ou hémochromatose : il correspond à une accumulation de fer dans
l’organisme qui altère le fonctionnement du pancréas.
* Le diabète rénal : qui est une anomalie du rein laissant passant le glucose alors que son taux
sanguin reste normal. On retrouve donc du sucre dans les urines, sans que cela corresponde à
un dérèglement du métabolisme.

157
* Le diabète insipide : qui se traduit par une émission très abondante d’urine (jusqu’à 20l/j) ne
contentant ni glucose, ni albumine. Une maladie due a l’absence d’hormone anti- diurétique
(ADH).
II. SURVEILLANCE ET INDICATION D’UN DIABETIQUE
1. Surveillance à l’hôpital
* Courbe des la duéresse quotidienne
* Analyse des urines matin, midi, soir
* La pesé toute les semaines
* Glycémie à jeun et glu surie des 24h
* Injection d’insuline à dose prescrite. Chez l’Insulino dépendant ou non Insulino dépendant
en cas de déséquilibre lié à l’injection et à la () ou à l’intervention chirurgicale.
* La prise des médicaments hypoglycémiants
* Les accidents liés au traitement (surdosage, hypoglycémie)
2. Surveillance à domicile
* Analyse d’urine 3x/j et prescription sur un cahier
* Peser tout les mois
* Glycémie et glucoserie des 24h tous les 3mois
* Bilan complet tous les ans
3. Surveillance de l’insuline thérapie
Elle consiste à identifier la nature de l’insuline utilisée qui peut être de trois ordres
* Insuline à action rapide et brève
* Insuline à action à action lente et prolongée
* Insuline à action intermédiaire
* Injection sous cutané () au sommet d’un pli cutané maintenir pendant toute la durée
d’injection par pincement large de la peau entre deux doigts.
* Injection sous cutané oblique à la base d’un pli cutané obtenu par pincement de la peau
entre le poche et l’index en respectant les règles d’aseptise.
4. Surveillance du régime
Aujourd’hui les diabetiériens étudient donc pour chaque aliment riche en glucide, la rapidité
avec laquelle ils élèvent la glycémie (vitesse qui dépend notamment de sa capacité à être
« attaque » par les enzymes digestives). Et il lui attribut un indesce glycémique qui représente
l’ampleur de cette monté de sucre dans l’organisme. L’aliment de référence est le glucose et

158
par définition sin indice glycémique est donc égal à 100. On peut alors distinguer trois grands
groupes d’aliment :
* Ceux qui on indice glycémique élevé (70 à 100) comme le pain, les pommes de terre, la
semoule ou les carottes.
* Ceux qui une indice glycémique moyen (40 à 60) comme les fruits, les pattes alimentaires,
le riz, le sucre (saccharose) etc.
* Ceux qui ont un indice glycémique faible (20 à 40) comme les laitages, les haricots, les
lentilles. Ce sont donc ses derniers qui sont conseillés aux personnes souffrant de diabète.
III. EDUCATION
Depuis que la responsabilité du traitement du diabète incourbre aux malades, celui-ci doit
recevoir l’enseignement nécessaire sur les taches effectués par le médecin, l’infirmier, le
diététiste et le technicien de labo.
Dans le traitement de l’insuline, le client doit accepter de jouer un rôle majeur car le diabète
est une maladie de longue durée (maladie chronique). L’objectif de l’enseignement est de
familiariser au client tous les aspects de l’emploi de l’insuline et la gestion personnelle de sa
maladie.
* Apprendre au malade à faire ses analyses et injection d’insuline.
* Connaître quand la dose prescrite atteint son effet maximal.
* Varier de manière systématique les sites d’injection.
* Conserver le matériel d’injection toujours au même endroit et avoir une réserve de même
que quelques ampoules de sérum hypertonique à 30%.
* Ajuster la posologie d’insuline après les tests d’urine tels que prescrit.
* Connaître le signe de déséquilibre du diabète (asthénie, amaigrissement) et le signe
d’alarme et les vomissements.
* Connaître les conditions pouvant provoquer une réaction insulinique : omission de repas,
forte dose d’insuline exercice physique inhabituel ou violent.
* Connaître les symptômes d’hyperglycémie (céphalée, transpiration, faim, tremblement,
agitation).
* Lui apprendre les précautions à prendre pour éviter l’hypoglycémie : manger à heure fixe,
ne jamais supprimer un repas.
En cas d’anorenie prendre une collation sucrée.
En cas de malaise vers 12h ou 18h, prendre u petit repas à 10h et 17h.

159
* Prendre un morceau de sucre en cas hypoglycémie en dehors d’une erreur de régime et
réduire la dose d’insuline de 4UI le lendemain.
* Avoir toujours du sucre dans les poches.
* Avoir une carte d’identité diabétique montrant le traitement encours (produit et dose) et les
cat à prendre en cas d’hypoglycémie ou coma.

160
SOINS & SURVEILLANCE AUX PARALYSES & AUX
COMATEUX
I. DEFINITION
Paralysie : c’est une déficiente ou une perte de la fonction motrice d’une partie du corps par
lésion nerveux.
Coma : c’est une ablation globale et prolongée de fonction de la vie de relation se traduisant
par une perte de conscience, de la motilité volontaire et de la sensibilité.
Les fonctions de la vie végétative sont conservées mais elles sont plus souvent perturbées
II. ETHILOGIE
a. Paralysie
Selon le degré d’atteinte on distingue :
 Des paralysies incomplètes ou légères appelé parésie dû à une compression nerveuse
(tumeur) ou une carence en VIT B.
 Les paralysies complètes où toutes les contractions volontaires des muscles sont
impossibles dues à une lésion centrale cerveau ou rachidienne.
b. Coma
Apres un examen neurologique simple, on peut avoir une contraction :
1. Avec signe neurologique de localisation
- Hémiplégique par hémorragie cérébrale ou ramollissement
- Un syndrome méningé (raideur de la nuque)
- L’éclampsie (convulsion)
- Œdème cérébral
- Coma post traumatique avec ou sans notion d’intervalle libre
2. Sans signe de localisation neurologique
- Un coma fébrile
- Un coma métabolique par intoxication endogène (diabète, hyper urémie rénale ou
hépatique) ou exogène (par prise de barbituriques, oxyde de carbone, l’alcool).
III. LES ELEMENTS DE PRONOSTIC
Le pronostic dépend de l’étiologie de la maladie d’une part et du degré de la lésion nerveuse
d’autre part.
Cependant la gravité ou la profondeur du coma est évalué par le score de Glasgow ainsi que la
pronostic vital du patient.

161
Toutes irrégularités des constantes (température, pouls, tension artérielle, diurèse), trouble de
la déglutition et des réflexes cornéennes pouvant être élément du pronostic défavorable à
l’évolution du coma.
Echelle de GLASGOW
Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
Spontanée 4 Normal 5 Commandé 6
Bruit 3 Confuse 4 Orienté 5
A la douleur 2 Inapproprié 5 Evitement 4
Jamais 1 Incompréhension 2 Flexion 3
Rien 1 Extension 2
Rien 1

- Si le score = 3 mauvais pronostic vital


- Si = 15 pronostic vital favorable pour les sujets normaux
- Le score est entre 7 et 15 plus ou moins c’est favorable
- Le score est médiocre entre 7et 3
IV. LES ELEMENTS DE SURVEILLANCES
a. Aux paralysées
En dehors du traitement médical institué, il convient à l’infirmier de prendre en charge les
troubles occasionnés.
- Troubles trophiques :
Atrophie
Ankylose sont a prévenir par bonne kinésithérapie (massage, clapotage, étirement)
Rétraction
- Les troubles sphinctériens
* Rétention ou incontinence d’urine par la pose d’une sonde urinaire à demeure.
- Les troubles cutanés
* Les macérations et ischémies cutanées par la prévention des escarres (toilette du malade, le
nursing)
Mais aussi d’exercer une surveillance méthodique pour le bien être du patient il s’agit :
* Bilan neurologique journalière
* D’apprécier l’évolution chimique du patient
* De veiller aux points sensibles et insensibles

162
b. Aux comateux
La surveillance de proximité est d’autant plus importante qu’il y’a atteinte des fonctions
neurovégétatives. Cette surveillance assuré par un bon monitorage cardio-respiratoire porte
sur :
* Les constantes physiques (température, pouls, tension artérielle, diurèse, ECG) et chimiques
(ionogramme, hématocrite, le PH sanguin).
* La conscience : les modifications observées par rapport à l’état initial, l’évolution de la
profondeur du coma par le score du Glasgow.
* Les reflexes : les reflexes cutanéo-musculaires, la déglutition et surtout les réflexes photos
moteurs des pupilles (mydriase, myosis, irrégularité des deux pupilles.
* La respiration : état de la respiration à la recherche d’un encombrement bronchique, d’une
hyperventilation en ventilation spontané, les paramètres ventillatoire en ventilation contrôlée,
une cyanose, sueur du visage.
En dehors de l’observation l’interrogatoire minutieuse de l’entourage est nécessaire sur
l’installation du coma, l’évolution et les antécédents du malade.
V. SOINS AUX PARALYSES ET AUX COMATEUX
L’évolution heureuse de la maladie dépend
* L’application et la maîtrise des techniques de réanimation
* Une kinésithérapie bien conduite
* Nursing bien élaboré
Autrement des soins de qualité consistent à :
* Placer le malade en bonne posture pour éviter les encombrements bronchiques de décubitus
(plat, décubitus dorsal) ou d’indication (par la position demi assise)
* Aspiration buccal et trachéo-bronchique avec une sonde d’aspiration mole.
* Administrer d’aérosol et d’antibiotiques.
Dans certaines incidences cardio- vasculaire et respiratoire, l’intubation ou la trachéotomie
s’impose.
* Administrer de l’O2 sous prescription médicale en prenant le soin de l’humidifier.
* Lutter contre la mal position des membres inférieurs en plaçant des cerceaux ou contention,
cal anti- équin et faire la mobilisation passive
* Massage et surveillances des mollets pour prévenir les œdèmes ou une rougeur annonçant
une phlébite.

163
* Prévenir l’escarre en assurant l’hygiène corporelle par la toilette, le soin de la bouche, du
nez et des yeux.
* Surveillance du bilan hydrique : noter les apports par perfusion IV ou par sonde gastrique,
les pertes (urines, selles, sueurs, liquide d’aspiration digestive)
* Prévenir les infections nosocomiales par (la pose aseptique et la surveillance des voies
veineuses, sonde urinaire, sonde nasogastrique etc.).
* Assurer une alimentation équilibrée riche en protéine, en calories et en vitamines par
alimentation parentérale ou par sonde nasogastrique.
* Protéger le patient contre toute agression environnementale (les rayons de soleil, chaleur,
froid etc.)

164
LES SOLUTES DE REMPLISSAGE
I. INTRODUCTION
L’administration de solution IV est parfois nécessaire pour maintenir la composition
liquidienne corporelle normale. Il existe deux grandes catégories de solution pour le
remplissage.
Les cristalloïdes
Les colloïdes

A. LES VOIES D’ADMINISTRATION


Le remplissage par la voie veineuse suppose un accès veineux périphérique, central ou intra
osseux. On choisira de préférence une veine périphérique a niveau de la main ou de l’avant
bras. Il arrive parfois que les voies périphériques des membres () soient mise en contribution
mais avec comme conséquence une plus grande incidence de thrombophibite (inflammation
de la veine). Le chasi du calibre de cathéter dépend de la veine immédiatement disponible et
de la vitesse de remplissage de prévue (24- 12G).
Cependant le vraie est le 18G est plus souvent utilisée chez l’homme. Plus le chiffre est gros
plus le diamètre du cathéter est petit (il s’agit d’un dénominateur d’une fraction). En situation
d’urgence il est préférable de canuler les veines basilaires et céphaliques au niveau du pli du
conde. D’autre voies veineuses de gros calibres ensuite.
* Veine jugulaire interne
* Veine sous clairiculaire Voie centrale
* Sous fémorale
Ces accès veineux centraux permettent en plus d’estimer le volume circulant pour la mesure
de la pression veineuse centrale. Lorqu’une voie périphérique n’est disponible, il est possible
de procéder une dissection veineuse (qu’on appelle la demidation).
Le site de choisi de mesure, la veine sapheni au niveau de la cheville. Cependant la voie () est
considéré comme une technique de choix dans le cas d’accès veineux () surtout en
réanimation pédiatrique. Elle peut être aménagé en trois en 5mm dans 98% des cas.

B. Les cristalloïdes

165
Ce sont des liquides qui contiennent de l’eau et des électrolytes et sont plus souvent utilisées
dans les services d’hospitalisation. On peut les diviser en trois catégories.
Solution balancée hypertonique ou hypotonique : selon leur osmolarité par rapport à cette du
plasma. On les utilise pour répondre le besoin en eau et en électrolytique de même pour
l’expansion oslimique de compartiment intravasulaire. Ils sont également administré dans un
() 3/1 comme remplacement d’un volume sanguin perdu. Les principaux cristalloïdes utilisées
sont.
* Lactate Ringer
* Normosol
* Plasma lyte
* Sérum- salé (SSI)
* SGI
Il se distingue entre eux par leur composition électrolytique (voir tableau).
Composition des solutions cristalloïdes
Solution balancée Electrolyte ( meg/e) anxiou dentrose osm PH
Na Cl K Mg Ca
RL 130 109 4 -- 3 28 -- 273 6,5
SSI 0,9% 154 154 - - - 308 5,0
SGI -- -- -- -- -- -- 50 250 4,5
D5 LR 130 109 4 -- 3 28 50 525 5,0
Solution hypotonique
Na Cl 0,5% 77 77 154 5,0
D5 Na Cl 0,45% 77 77 50 406 40
Ssolution
hupertonique

Ces solutions contiennent une petite quantité d’autre électrolyte qui répondant au besoin
quotidien en Na+. Le Na Cl 0,9% est cependant isotonique et iso- osmolaire mais contient
d’avantage de chlorure. L’utilisation de Na Cl 0,9% (SSI) sera privilégie chez les patients en
insuffisance rénale (vu l’absence de potassium). Chez les patients avec les lésions cérébrales,
en situation d’alcalose métabolique hypochlorémique ou en présence d’hyponatrémie. Les

166
solutions balancées sont également disponible commercialement avec du dentrose en raison
de 50g/l (le SG 5% = 500ml d’eau + 50g/l de sucre). Elles fournissent aussi un sucre rapide de
calorie pour l’organisme. Les solutions avec dentrose peuvent être indiquer chez le () les
diabétiques et lors d’hyper alimentation total (). Les solutés hypertoniques s’administrent
prudemment lors d’hypernatremie sévère. (Il y’a déshydratation). Ils ont été utilisés ressemant
dans le traitement de certains états de choc. Leur utilisation à grand volume peut entraîner de
l’hypernatremie et de l’hyperchlorémie.

C. Les colloïdes
Ils sont surtout administrés dans les situations spécifiques surtout dans le remplacement des
pertes de liquides secondaire à une fistule à une brûlure, on a l’ascite ou dans le cadre de
remplacement des pertes sanguines. Les colloïdes s’administrent généralement en quantité
également au volume sanguin perdu. On les regroupe en deux catégories.
* Les colloïdes synthétiques
* L’albumine
L’albumine est un colloïde sanguin naturel avec une valeur sérique si situant entre 3,5 et
5,0g/dl. C’est une solution dérivé de sang humain et pasteurisé à 60°c pendant 10h avec très
peu de risque d’infection ().
Les dextran sont les colloïdes synthétiques composés de molécules de polysaccharides. Ils
existent sous deux formes.
* Soit les desctran 40 à 100%
* Et le desctran 70 à 60% (petites molécules respectives de 40 000 à 70 000 dalton).
Un () moléculaire moyenne permet une élimination rapide par le rein. Le dentrain 40 est
utilisé en chirurgie vasculaire pour prévenir les thrombores. Des effets secondaires important
peuvent survenir avec le desctran comme une réaction inaphylactique une augmentation du
temps de saignement cause par la diminution de l’adhésion plaquettaire, un oedème
pulmonaire non cardiogénique.
* HETASTARCH : contient des molécules de différentes tailles, des macro et des micros
molécules. La diminution du facteur VIII s’observe en présence d’administration de plus de
1,5 à 2l/j avec des risques de coagulopathie.
Cliniquement les colloïdes sont utilisés en urgence pour les chocs septiques et hypovolémique
comme dans les collapsus hémorragique ou anaphylactique, grâce à son expansion volémique

167
importante et durable en terme de disponibilité vasculaire. Le plasma gel, Hemacel, le
RHéomacrodeux sont considéré comme des macromolécules au même titre que le desctran.

II. LE SANG ET SES DERIVES

Le syndrome d’imino d’efficience acquise (SUA) est venu bouleverse le concept de


l’inoculation du sang. Depuis les années 1980, la stratégie transfusionnelle à subit des
changement majeur par l’inquiétude provoqué par les complications associés au produit
sanguin et à leur dérivée. Chaque unité de sang frais (450ml dans 63ml d’anti coagulant est
fractionnée 4 à 6h après son prélèvement. Un concentré Erythrocytaire sont séparé du plasma
qui surnage après centrifigation.
Le culot globulaire contient 200ml de globule rouges avec un anti coagulant et plus de 60 à 90
ml de plasma. Il est utilisé pour corriger une anémie sévère sans risque lié au remplissage
vasculaire.
Le plasma frais congelé (PFC) contient donc tous les facteurs de la coagulation à un niveau
d’activité quasi normal. L’unité de PFC à un volume de 190 à 260 ml et estoqué à la tension
de -18°, sa décongélation () au 30. Les plaquettes d’une unité de sang frais sont concentrées
dans 30 à 50ml de plasma et le produit final contient un petit nombre de leucocytes et
d’hématies. Le stockage à la tension entre 20 et 24°c. Les plaquettes sont utilisées dans les
thrombopénies (diminution de chiffre de plaquettes). Pour corriger les risques d’hémorragies
au cour d’une intervention chirurgicale.
Le sang total est utilisé en transfusion, après groupage rhésus pour compenser les pertes
hémorragiques dans le but de prévenir une hyppovélemie d’une part et d’autre part de corriger
une anémie hémorragique à long terme.

168
PREPARATION D’UNE MALADE POUR EXAMEN EN
NEURO (E.E.G)
I. DEFINITION – GENERALITES
C’est l’enregistrement de l’activité électrique du cerveau et pour se faire il est nécessaire
d’utilisé un amplicateur de courant électrique produit grâce à un appareil appelé electro
encephalo graphe.
II. OBJECTIFS
Décrire l’ E.E.G
Citer les indications de l’E.E.G
Enumérer les étapes de la préparation
Décrire la technique de l’electro E.G
Expliquer les résultats du tracé de l’ E.E.G
III. INDICATIONS
Tout les cas neurologique :
Un processus psychique
Organique (en cas de suspicion de tumeur)
Parfois processus localisé (hématome)
IV. MATERIELES
Casque de taille variable selon les individus fait de lanière réglable avec une
mentonnière.
Les électrodes fixés en casque à l’aide d’une tige d’argent et dont l’extrémité () est
enveloppé d’un tampon de coton imbibé d’eau sallé. Ces électrodes sont aux nombres de 20 à
30 qui transmettent à l’appareil enregistreur le courant recueilli.
L’appareil enregistreur qui est mobile ou fixe il comporte 8 à 32 plumes dont l’une
enregistre l’activité électrique du cerveau.
Le rouleau de papier pour le trachet.
Des fois une pâte conductrice.
V. PREPARATION DU MALADE
Arrêter tout traitement anti barbiturique pendant 48h avant l’examen.
La veille placer le casque sur la tête du malade et veiller à ce qu’il soit maintenu.
Adapter les électrodes selon une disposition standard c'est-à-dire systématiquement par
rapport à la ligne médiane et à équidistance les unes des autres.

169
S’assurer du contact électrode cuir chevelure.
Installer le malade confortablement en décubitus dorsal coussin sous les épaules.
Lui demander de rester calme et sans mouvement.
Pour certains malades (les enfants, malades agites) on peut être amener à administrer un
sédatif.
VI. TECHNIQUES
L’E.E.G s’obtient en enregistrement successivement :
Le trace du repos
Le malade aux yeux fermes au départ
Interrompre par plusieurs fermetures et ouvertures des yeux.
Le trace de l’hyperpnée
Demander au malade d’accueillir sa fréquence respiratoire pendant 3mm.
Le trace à la cour d’une stimulation
A tout moment de trace noter le comportement du malade chez les sujets dans le coma les
stimulations se font par des paroles, des cris, des pincements.
Noter sur le papier les moment où les stimulations sont effectués pour vérifier sur le trace s’il
y’a ou non des modifications.
VII. RESULTAT
Le trace peut être faux par des parasites qui le rendent plus trouble donc plus difficile à
interpréter.
Parmi les parasites on peut noter :
Pleure
Agitation
Non respect des consignes
Contracture ()
Le trace normal est définie par l’existence d’un rythme et ce rythme peut être interrompu par
l’ouverture des yeux qui le fait disparaître physiologiquement.
Le trace pathologiques deux facteurs sont particulièrement étudiés
L’allure des ondes sur le trace
La respiration de l’allure
Les malades anormales peuvent être diffuse ou banalisé.

170
SOINS PRE & POST OPERATOIRES AUX OPERES DE
L’ŒIL
I. GENERALITES
Comme tout acte chirurgical, la chirurgie de l’œil nécessite l’application des règles de
précautions situés tend par le prestataire, tend pour le malade. Il peut s’agir de règle
d’hygiène, de conseil, et de soin de qualité durant les différentes étapes: pré et post opératoire.
II. LES SOINS PRE OPERATOIRE
1. Chirurgie des paupières
Préparation psychologique
Préparation physique
Préparation du matériel
Se laver les mains
Préparation le champs opératoire
Imbiber une compresse avec de la bétadine jaune 1%
Mettre quelques gouttes de novesine
Aseptiser du () interne ver le () externe et () voisinage.
Aseptiser à l’aide du nez en dernier lieu par une compresse imbibé de bétadine nettoyer l’aili
du nez de haut en bas.
2. Chirurgie portant sur le globe
a. La caractère : leucocurie : pupille blanche
Hygiène corporel et vestimentaire
Rassurer le malade et le mettre à jeun
Faire la dilatation (dans certains services)
Faire une prémédication
Vérifier une toux
Vérifier l’existence de sécrétion purulente
b. Le glaucome (H.T.A oculaire)
Idem sauf la dilatation
Les dilateurs
Atropine
Tropicamide ( myd
Néosynephine

171
Skiacol
III. LES SOINS POST OPERATOIRE
1. Les pansements
a. Pansement occlusif simple
Il assure un occlusif total
Il faut maintenir par sparadrap, fixé suit le frond la région temporale et frontale.
INDICATIONS
Dans les interventions à globe fermé récent exemple : dans les paupières : Trabut Trichiasis
en cas de Ptôsis (les paupières qui tombent).
Exple : intervention portant sur les voies lacrymales
Peterygion
Décolement de rétine
NB : pas de pansement monoculaire de plus de 24h chez l’enfant car risque d’emblypie.
Chez le vieillard pas de pansement binoculaire de plus de 24h sans contrôle.
b. Pansement occlusif avec cogne
Protection de l’œil de tout traumatisme venant de l’extérieur
Indications
Intervention à globe ouvert
Cataractere
Glaucome
Kératoplastie
Plaie de globe
c. Pansement occlusif avec bandeau
Indications
Dans les cas d’énucléation
Dans les interventions à globe ouvert dans le cas où on doit faire un pansement binoculaire.
d. Pansement compressif
Indications
Dans les interventions de globe hypotome
Décolement de rétine
Hypotomie oculaire par défaut d’étanchéiste des sutures.
e. Pansement avec conformateur
Indication

172
Enucléation
f. Lunette pansement
C’est des lunettes d’opéré de caractère bilatéral. C’est un support plastique éponsant le
coutour des cavités orbitaires et recevant les veines convexes
Exple : lunette à trous stenoperiques. C’est indiqué dans le décollement des rétines.
g. Lentille pansement
2. Ablation de pansement
Se laver les mains
Décoller les ()
Nettoyer l’œil sans appuyer sur le globe
Faire le traitement selon la prescription
NB : dans certains cas exple : Trabut faire l’ablation des fils 3eme et 5em jour renouveler le
pansement si indiquer.
3. Conseil à un opéré récent de l’œil
C’est un () règle rigoureux à donner à un opère qui à son tour doit les suivre scrupuleusement.
a. Intervention globe fermé
Repos relatif
Application régulier du traitement prescrit
b. Intervention globe ouvert
Conseiller au malade de conserver l’oreillet les 20 1ere jour.
Enlever l’oreillet seulement deux fois dans la journée.
Ne rien mettre sur cette cogne afin qu’aucune pression s’exerce sur les paupières.
La contention de l’oreillet outre que sa tresse doit être assurer par deux bandes de sparadraps.
Dans ce cas le globe ouvert le repos est absolu : se coucher tôt, se lever tard entre temps il se
met toujours dans un fauteuil ou une chaise longue.
Le matin le nettoyage des bord des paupières est effectués très doucement avec un tampon de
coton () stérile.
NB : jamais de compresse ni de bain d’œil
Lui expliquer la technique d’utilisation de collyre
Relâcher la paupière () doucement
Pas de clignement violent ni de fermeture brusque des paupières
Proscrire tous les effort risquant de conjectiance la tête par un afflux de sang et de nourrir à la
cicatrisation ou de provoquer une hémorragie
Ne rien soulever

173
Ne pas se baisser pour enfiler les chaussettes ou ramasser un objet
Ne monter ni descendre des escaliers
Ne pas tousser ou éternuer
Aucun effort de vomissement
Aucun effort en allant au selle (si constipation consulter un médecin)
Ne pas se laver les cheveux
Ne pas prendre un bain
Remarque : si l’œil non opère ou antérieurement permet une vision utile il ne faut faire aucun
effort visuel. Pendant la convalescence et aussi il ne doit pas porter de verre correcteur, ne pas
lire, ni écrire, ne pas regarder la télé.

174
PREPARATION DU MALADE POUR EXAMEN FOND
D’ŒIL
I. DEFINITION
C’est l’exploration qui consiste à protéger à travers la pupille un faisceau lumineux dans le
fond de l’œil dans un but diagnostic.
II. INDICATIONS
* Diabète
* Affection infectieuse tel la méningite avant de faire la ponction lombaire
* H.T.A
* Glaucome
* Cataracte
* Toute baisse () visuel non améliorable par le trous sténopérique
* Certains cephalés rebelle
III. CONTRES INDICATIONS
* Angle () étroite car risque de fermeture de l’angle.
* Menace de glaucome a angle fermé ;
* S’il convient d’observer la motricité spontané de la pupille exple : dans le cas des trauma
craniers ;
Précaution à prendre
* Enfant de la 1ere année car risque de syncope réflexe avec la néosinephrine à 10%.
* Les vieillards de plus de 65ans : sans avis médicale car risque de glucaume aigue.
IV. PREPARATION
a. Matériels
* Matériel de propriété (B.E.S.S.)
* Collyre mydriatiques exple : néoninephine, oxydriatricum : tropicamide,
skiacol :cyccopentolate.
* Compresse de tampon de coton sec
* Ophtalmoscope
* Verre à trois ()
* Volk
* Torche
b. Préparation du malade

175
Préparation psychologique : le rassurer, le prévenir d’un gène visuel dù à une mydriase. Il faut
s’assure qu’il ne contient pas un engin, si c’est le cas rappeler un autre chauffe.
c. Prémédication
Elle cherche la dilatation de la pupille sans l’effet d’une mydriatique exple : tropicamide. Par
la technique d’installation d’un collyre.
NB : chez les sujets pusillanimes et les enfants il faut les faire coucher et demander la l’aide
de maintenir la tête.
* Répéter le même geste tout les 15mm
* A l’aide d’une torche, vérifier l’état de la dilatation de la pupille.

176
INSTILLATION DE COLLYRE
I. DEFINITION ET RAPPEL ANATOMIQUE
L’œil est un organe sensoriel sphéroïde situé à la partie antérieur de l’orbite et dans la cavité
orbitaire. La protection de l’œil est assurée par la paupière.

II. GENERALITES
Un collyre comme tout autre médicament est un substance ou une composition présenté
comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des malades oculaires.
Ainsi que tout autre produit pouvant être administré par voie oculaire en vue d’établir un
diagnostic médical ou restaurer, corriger, modifier la fonction organique de l’œil.

III. PREPARATIONS
a. Matériels
* Matériel de propriété (B.E.S.S)
* Matériel d’asepsie
* Matériel de protection
Matériels spécifiques
* Collyre
* Compresse
* Plateau
* Gants
* Stillateur
b. Malade
* Faire la préparation psychologique.
* Faire la préparation physique (bien installer).

IV. TECHNIQUE
* Se laver les mains.
* Nettoyer les yeux du malade.
* Demander au malade d’incliner la tête en arrière.
* Lui demander de regarder en haut
* Abaisser doucement la paupière ().

177
* Mettre une goutte dans le cul de sac ().
NB : éviter de toucher l’oeil avec le bout d’un flacon.
* Dire au patient de fermer l’œil.
* Refermer le flacon.
* Nettoyer les larmes qui coulent.
* Remercier le malade.
* Nettoyer le ranger le matériel.

178
LAVAGE DE L’ŒIL ET SOIN OCULAIRE
I. DEFINITION
Le lavage oculaire est une technique qui consiste à envoyer ou courant d’eau ou de sérum
physiologique dans l’œil afin d’éliminer toute substance chimique ou toute silure
conjonctival.

II. INDICATIONS
Dans les brûlures chimiques

III. PREPARATIONS
a. Matériels
* B.E.S.S
* L’eau stérile, ou bouillie, propre, javellisée
* Sérum physiologique
* Coton sec ou coton stérile
* Une cuvette d’eau ou une tasse
* Un haricot
* Une table ou une natte
b. Malade
* Préparation psychologique
* Préparation physique

IV. TECHNIQUES
a. Nettoyage simple.
* Faire coucher le malade sur le coté atteint ou à défaut sur le dos.
* Se laver les mains.
* Mouiller une compresse.
* Passer la compresse du canthsus interne de l’œil vers le canthus externe.
* Retourner la compresse et refaire le geste autant que nécessaire jusqu'à ce que l’œil soit
propre.
NB : ne jamais se passer deux fois avec le même côté de la compresse.

179
* Elle s’arrête au niveau de la paupière et des cils
* Laver n’est pas frotté.
b. Irrigation proprement dite ou douche oculaire.
* Allonger le patient sur le dos de préférence sur le côté atteint.
* Se laver les mains.
* Placer le haricot.
* Ecarter les paupières en utilisant le pouce et l’index.
* Faire couler l’eau (ou sérum) avec une tasse sous un robinet cependant 15 à 30mm.
* Déplisser les cils de sac conjonctivaux (à la recherche de corps étranger).
* Répéter l’opération autant de fois que possible.
* Nettoyer et ranger le matériel.

180
LES PANSEMENTS OCULAIRES
I. GENERALITES – DEFINITION
C’est une disposition généralement stérile sec ou imprégné de substance médicamenteuse
(antiseptique, antalgique, un cicatrisant) appliqué sur une plaie ou sur une lésion et qui est
maintenu en place par un bandage pu par un matériel adhésif (sparadrap).
Le pansement à pour but de protéger contre tout agent agressif, nocif extérieur, d’absorber
l’exécutant produit par la plaie et favorisé sa guérison.

II. LES DIFFERENTS TYPES DE PANSEMENTS


* Mise en place d’un matériel stérile
* Lors d’un renouvellement biquotidien en général, nettoyer les sécrétion ave une solution
stérile. On ne traite que les pansements oculaires véritables et non des petits pansements
palpébraux et périorbitaires.
1. Pansement flottant
C’est un pansement léger seulement maintenu par un amarrage frontal et pendant devant l’œil.
Matériels
* B.E.S.S
* Compresse stérile
* Sparadrap
Techniques
* Se laver les mains
* Nettoyer l’œil
* Appliquer le traitement s’il existe
* Placer une compresse en sus-orbitaire (au front) pendant devant l’œil
* Fixer sur le front en évitant de coller les sous cils avec le sparadrap
Indications
* Irrigation oculaire
* Photophobie
* Avantages
* Si c’est bilatéral permet au malade de se déplacer
2. Pansement occlusif simple
C’est un occlusif oculaire simple
Matériels

181
* B.E.S.S
* Compresse stérile
* Sparadrap
* Antiseptique
Techniques
* Se laver les mains
* Nettoyer les yeux
* Appliquer les traitements
* Poser la compresse
* Fixer verticalement ou obliquement par un sparadrap sur le front ou à la région maléré ou à
la région temporale
Indications
Pansement monoculaire : s’agissant d’un Kératite extrait de corps étranger dans le cas
d’iridocyclite, dans le glaucome aigue.
Pansement binoculaire : intervention en globe fermé récente comme chiasis
3. Pansement oculaire avec cogne
Matériels
* B.E.S.S
* Sparadrap
* Cogne
Techniques
* Se laver les mains
* Nettoyer si besoin l’œil
* Mettre les compresses
* Placer la cogne
* La basse en temporale, le sommet nasal
* Fixer avec le sparadrap
Indications
* Intervention à globe ouvert récente
4. Pansement occlusif avec bandeau
C’est un pansement occlusif solidement amarré par Velpot
Matériels
* B.E.S.S
* Antiseptique

182
* Sparadrap
* Compresse
* Bande Velpot
Techniques
* Se laver les mains nettoyer l’œil
* Placer la compresse
* Avec la bande Velpot faire des tours jusqu’au l’obtension de l’oclusion souhaité
Remarques : si pansement binoculaire éviter de fermer les oreilles du malade
Indications
* Enucléation
* Dans les intervention à globe ouvert
5. Pansement compressif
C’est un pansement qui assure une certaine pression sur un globe hypotonie
Matériels
* B.E.S.S
* Compresse
* Sparadrap
* Antiseptique
Techniques
* Se laver les mains
* Nettoyer la région
* Placer les compresses 2 ou 3
* Fixer solidement à la région périorbitaire
Indications
* Décollement choroïde : hypotonie oculaire après intervention à globe ouvert par défaut
d’étanchéité des sutures
6. Pansement avec conformateur
Le conformateur : fenêtre en matière plastique convexe en avant se place sous les paupières
dans le sac conjonctival afin de maintenir sa forme, d’éviter une soudure des fenillés
conjonctivaux
Matériels
* B.E.S.S, compresse, sparadrap, antiseptique
* Conformateur
* Pommade antibiotique ophtalmique

183
Techniques
* Se laver les mains
* Nettoyer la région périe orbitaire
* Embaumer le conformateur avec la pommade
* Glisser le conformateur sous les paupières
* Placer 2 ou3 compresses
* Fixer par des sparadraps
NB : si pansement binoculaire fixer avec les bandes Velpot
Indications
* Apres énucléation il maintient la cavité conjonctivale en attendant la prothèse
7. Lunettes pansement
Il peut s’agir
* De verre filtrant
* Des lunettes d’opéré de caractère bilatéral, c’est un support en plastique épousant le coutour
des cavités orbitaires qui reçoit le verre convexe. Ce type de pansement permet au malade de
se déplacer en attendant sa correction provisoire.
Il peut s’agir des lunettes T.S (trou sténopérique) permettant de limiter les mouvements du
globe en cas de décolement de la rétine
8. Lentille pansement
Il peut s’agir de lentille hydrophile à 70% pouvant être imbibé de médicament
Conclusion
En résumé différents types de pansements peuvent se succéder exple : pansement intervention
à globe ouvert.
* Sur la table d’opération en fin d’intervention il faut :
Côté opéré : cogne plus pansement oclusif
Côté non opéré : pansement oclusif
Dans ce cas on peut appliquer au pansement binoculaire par bandeau
* Le lendemain lors du 1ere pansement
Côté opère : pansement oclusif simple dans la journée
Côté non opère : pas de pansement
La nuit pansement occlusif binoculaire avec cogne côté opère si le malade est agité faire le
pansement avec Velpot
NB : c’est des types de pansements à renouveler pendant 5 - 6j. A partir du 6 – 9j (selon l’état
de la cicatrisation) on alterne par des lunettes pansement.

184
SOIN S A DONNER AUX TRACHEOTOMISES
I. DEFINITION DE LA TRACHEOTIMIES
C’est une incision verticale ou horizontale de 3cm de la partie inférieur de la trachée (environ
2cm du dessus de l’échancrure supra sternale) mettant celle-ci directement au rapport avec
l’extérieur. Elle est suivie par la mise en place d’une canule Krishaber par laquelle respire le
malade. Elle peut être temporaire ou définitive.
II. INDICATIONS
a. Obstruction des voies supérieures au passage de l’air
- Œdème de la glotte
- Corps étranger
- Paralysie vocale ou nerveux
- Croup (diphtérie laryngée)
- La tumeur maligne etc.
b. Besoin de retirer des secrétions excessives trachéo bronchique
- Absence de réflexe de déglutition (coma)
- Paralysie des mouvements respiratoires (poliomyélite)
c. Echange pauvre en gaz
- Les atélectasies diffuses des comateux
- Les emphysèmes pulmonaires chroniques
- Les altérations diffuses de la membrane alvéolo-capillaire
d. Atteint des centres respiratoires de commande
- Une tumeur neuro-crânienne
- Un traumatisme crânio- encéphalique
- Dans les troubles de la respiration bulbaire secondaire aux encéphalites infectieuses
méningées.
III. ROLE DE L’INFIRMIER DANS LA PREPARATION DU
MALADE
a. Préparation psychologique
Elle est très important chez les malades conscients car après l’opération ils ne pourront plus
parler de devront s’exprimer par écrit, de même que respirer à travers une tube installé dans la
trachée.
b. Préparation physique

185
- Faire le groupage rhésus
- Préparer le champ opératoire
- Faire une prémédication anesthésique 1/2h avant
c. Préparation du matériel
Boite de trachéotomie
- 1 ou 2 lames de bistouris
- pinces avec ou sans griffe
- paires de ciseaux droits et courbes
- 1 jeu de pince hémostatique de taille différente
- 2 écarteurs de Farabeuf
- 1 dilatateur de Laborde
- Pinces à champs
- Porte aiguille pour la suture cutanée
Boite de canule
- 1 ou plusieurs canules de Krishaber stérile
- Canule de Fontan
- Canule de Sjober en caoutchouc avec ballonné gonflable permettant une ventilation
artificielle
Matériel d’anesthésie
- Xylocaine adrénaliné à 1 ou 2 %
- Une seringue et aiguille stérile
- Compresse stérile et sparadrap
- Au besoin un respirateur automatique pour oxygénothérapie
Matériel de suture
- Du catgut c’est résorbable
- Du lin
- Du nylon
Matériel d’éclairage
Matériel d’aspiration mis en fonction au moment de l’ouverture de la trachée
IV. TECHNIQUE
Elle se fait toujours dans un lieu on l’on peut contrôler la respiration.
- Installer le malade en position de rose (décubitus dorsal, la tête médiane en hyper
extension, menton pointant au plafond ou un billot sous l’omoplate.

186
- L’intervention est le rôle du chirurgien ou du réanimateur et comporte plusieurs
temps :
 Champs opératoires.
 Anesthésie locale ou générale.
 Incision des plans superficiels cutanés.
 Ouverture de la tachée.
 Aspiration des secrétions par une sonde d’aspiration.
 Mise en place de la canule.
 Suture des plans superficiels.
V. LES SOINS INFIRMIERS POST OPERATOIRE
Avec l’ouverture de la trachée commence une longue période de soin et de surveillance aussi
important que la trachéotomie elle-même.
a. Humidification
Lorsqu’on respire le nez et le pharynx humidifient l’air respiré et filtre la poussière. Ceci n’est
pas possible avec la trachéotomie. Donc il faut de l’air humide pendant au moins les 2 ou 3
premiers jours en recouvrant l’ouverture par quelque couche de compresse imbibé de sérum
physiologique tiède ou baume ultrasonique ou par inhalation de vapeur d’eau de solution salé.
b. Retrait des secrétions
Les 1ere secrétions qui passent dans la canule trachéal sont un mucus légèrement strié de sang.
Les secrétions diminuent progressivement avant de disparaitre. Les secrétions sont nettoyées
avec au niveau extérieur de la canule.
Quand les secrétions sont abondantes, les aspirés avec une sonde en caoutchouc ou en
polyéthylène stérile.
c. Nettoyage de la canule
Le nettoyage se fera environ toutes les heures au cour de la 1ere journée et moins souvent les
autres jours.
On retire la canule interne sans toucher à la canule externe. Eviter de déplacer la canule
externe en enlevant la canule interne.
Aspirer les secrétions avant de remplacer la canule interne.
Le temps écoulé entre l’enlèvement, le nettoyage et la réinspection ne doit pas dépasser 5 à
10mm. Autrement l’accumulation et l’agglutination des secrétions se coagulent le long de la
paroi interne dans la canule externe rendant difficile la mise en place de la canule interne.

187
Le nettoyage de la canule interne se fera avec une compresse imbibée d’eau savonneuse et
d’eau oxygénée ou avec une solution de bicarbonate de sodium à 2%. Bien fixé le crochet en
remplaçant la canule interne. La propreté de la canule limite les risques d’infections trachéo
broncho-pulmonaires.
Le nettoyage du tube trachéal se fait à l’aide d’une mèche de gaz imbibé de Cétalvon ou d’eau
oxygénée jamais avec du coton car les filaments sont souvent adhéré au tube et provoque des
accès de dyspnées entraînant une asphyxie.
d. Pansement
Apres aspiration et nettoyage de la canule, nettoyer les bords de la plaie plusieurs fois et
proprement avec un antiseptique puis la plaie et les rebords de la canule externe.
Faire un attouchement ou mettre de la pommade à base de Banéocin.
Protéger avec un pansement de gaz conçut à cette effet et fixer avec une languette de
sparadrap.
e. Ablation de la canule
Elle est ordonnée par le médecin traitant et se fait progressivement. L’orifice laissé par la
canule sera obturé pendant un certain temps tout en surveillant la réaction du malade. Apres
l’ablation faire un pansement occlusif. La cicatrisation se fait rapidement, faire une
vérification endoscopique pour rechercher ultérieurement une sténose trachéale.
VI. SURVEILLANCE DU MALADE
- Surveiller les constantes toutes les 1/2h au J1 (tension artériel, température, pouls).
- Surveiller le facies à la recherche d’une angoisse agitation par obstruction.
- Surveiller la respiration (rythme accéléré, sifflement, dépression épigastrique, une
cyanose).
- Détecter les signes d’emphysèmes sous cutanés par une sensation de crépitement lors
d’une légère pression exercé au thorax au cou ou à la face.
- Prévenir l’infection par l’asepsie lors des pansements.
- Si le malade tousse après avoir but ou manger suspecter une fistule œsophagienne.
- S’il y’a rejet accidentel de la canule, ouvrir les berges de la plaie par un dilatateur
trousseau ou une pince hémostatique.
- Faire des prélèvements sanguins par des examens biologiques et dosage des gaz du
sang.
NB : ne pas surtout oublié de surveiller le patient par rapport à la maladie qui a motivé la
trachéotomie.

188
PREPARATION DE LA MALADE POUR HYSTERO SALPHINGO GRAPHIE
Objectifs spécifiques
Citer toutes les incident de H.S.G.
Citer toutes les contres indications de la H.S.G.
Inventorier tout le matériel nécessaire pour le H.S.G.
DEFINITION
C’est l’examen radiologique dans l’intérieur et des troupes après injection local d’une
substance radio opaque au rayon X.
INDICATIONS
Elle permet de préciser :
La forme de l’utérus et l’état des parois au cour des ménorragies (règle anormalement
abondante et qui se prolonge au-delà de leur durée habituelle) au cour des métrorragies
(saignement au dehors des règles).
En cas de tumeur pelvienne
La morphologie des troupes à la cour de la stérilité féminine.
CONTRES INDICATIONS
En de grossesse
En cas d’infection génitale aigue
En cas d’hémorragie vaginale aigue
PREPARATION DE LA MALADE
Faire la préparation psychologique car beaucoup de ferme redoute cet examen quoi qu’il soit
indolore.
Une infection vaginale est faite parfois trois jours avant et trois jours après l’examen.
PREPARARION DU MATERIEL
Matériel de propriété
Matériel d’aseptie
Matériels spécifiques
Nécessaire pour l’examen à spéculuon
Nécessaire pour l’injection du produit opaque
Les canules : elles sont deux
La ventouse cervicale en verre qui adapte sur le col utérin.
La canula à ombone comique en métal.
La seringue avec un piston à vis permettant une injection douce reliée à un manomètre pour
contrôler la pression au cour de l’injection.

189
Le produit de contraste qui peut être de Nelebrise hystéro ou radioselectan.
TECHNIQUES
Avant l’examen
Faire une toilette vulvaire
L’examen se déroule en salle de radio
La malade est en position gynécologique
La technique est pratiquée par le radiologue qui instille lui-même le produit radio opaque et
étudie la progression des images
Plusieurs clichés sont prient de face et profil
Un autre cliché sera prit 1h après l’examen c'est-à-dire évacuation du liquide.
SURVEILLANCE
Pendant l’examen
Des douleurs peuvent apparaître chez la femme mal préparée lors d’une injection trop
importante du produit provoquant une distension de l’utérus ou des troupes et lors de la
pénétration du liquide le péritoire.
Une bonne technique avec une injection lente est une surveillance radioscopie supprime ses
incidents.
La malade présente des pertes velveres dù à l’évacuation du liquide de contraste et des
douleurs peut apparaître avec une élévation de tension qui peuvent être traité par la pose d’une
vessie de glace et des antibiotiques. La malade devra resta 24h au repos.
L’hystéro salpingo graphie peut donner des renseignements précis lorsqu’il est correctement
exécuté et sans danger.

190
SOINS EN ORTHOPEDIE TRAUMATOLOGIE
Le traitement des fractures repose sur trois bases essentielles à savoir :
L’immobilisation
La réduction
La contention
L’IMMOBILISATION PROVISOIRE
Elle s’impose le plus rapidement possible même s’il y’a que suspicion de fracture.
LES BUTS DE L’I.P
Elle permet de :
D’éviter l’aggravation des lésions par la transformation d’une fracture fermée en une fracture
ouverte ou l’atteinte secondaire de vaisseaux et de nerfs.
D’atténuer la douleur.
Faciliter le transport du malade ver un centre chirurgical.
Les principaux objectifs
Pour être valable, l’immobilisation provisoire doit répondre à plusieurs règles qui sont :
L’immobilisation dit articulation ou d’un foyer de fracture n’est possible qu’en
immobilisation les articulations sus et sous jacent.
L’immobilisation se fera en maintenant le nombre en position le fonction genoux allongé,
pied à angle droit pour le membre (), pour le membre () coude fléchi mais en légère pronation.
Le matériel utilisé ne doit pas être traumatisant, les attelles bien rembourrées surtout au
niveau des saillies osseuses.
Les moyens
Différents moyens sont utilisés par lesquels
Les attelés
Les gouttières
Les écharpes
On peut aussi utilisé le moyen de fortune
QUELQUES EXEMPLES D’IMMOBILISATION PROVISOIRE
Immobilisation de l’avant bras
Elle peut être réalisé par deux attelles bien rembourrées avec du coton cardé et maintenu par
des liens ou par un bandage. L’attelle situé en dehors vas du dos de la main à la pointe du
coud.
Et l’autre attelle située dedans va de la paume au pli du coude.
Immobilisation du bras

191
Elle peut être réaliser par deux écharpes qui bloquent l’épaule et le coude, le thorax rembourré
faisant fonction d’attelle, d’autres écharpes peuvent être utilisés exple : l’écharpe de Mayo
clinique que l’on confectionne à l’aide de Jersey tubulaire.
Immobilisation de la jambe
Elle peut être réalisé par :
Gouttière grillagée
Habillage de la gouttière
Bien rembourrée pour cela une compresse ou une linge simple au de la gouttière dans toute sa
longueur.
Mettre du coton cardé, ensuite du coton hydrophile et emplacer une 2eme compresse.
Vérifier que le bord de la gouttière est bien protéges.
Placer deux coussinets l’un sous le pli de poplité, l’autre sous le tendon d’achi.
Pose de la gouttière
Elle se fait avec precenssion :
Placer la gouttière pri de jambe fracturée
Soulever le membre fracturé en exerçant une légère traction.
Placer une main sous la jambe au dessus de la traction de fracture.
Placer l’autre main au niveau des malléoles.
Demander à une aide de glisser la gouttière sous la jambe.
Poser la jambe dans la gouttière.
Recouvrir la jambe et maintenir la gouttière avec des bandes.
LA REDUCTION
C’est une manœuvre visant à replacer les fragments osseux dans leur rapport normaux. Elle
doit être faite le plus tôt possible après l’accident. La réduction peut être :
Extemporanée avec l’aide d’une anesthésie générale.
Soit manuelle qui consiste à remettre les fractions bout à bout pour une simple fraction dans
l’ascé du corps de l’os.
Soit instrumentale le malade est placé sur une table orthopédique, la traction s’obtient de
façon douce par un système de vis ou un système de poids appliqué sur le segment distal du
membre.
Soit chirurgicale nécessitant donc une intervention s’il existe une inter position de partie mole
entre les fragments osseux.
Progression par extension continue.
LA CONTENSION OU IMMOBILISATION DEFINITIVE

192
Elle peut être réalise par :
L’appareil plâtré
L’extension continue
L’ostéo synthèse
Pour le plâtre surveiller la tension, l’odeur, la couleur
L’appareil plâtré
Il est constitué de bande de gaz avec l’amidon imprégné de plâtre. C’est le moyen de
contention le plus courant pour les fractures sans déplacement et les fractures réduisent
orthopédiquement.
Indications
L’appareil plâtre est utilisé pour :
L’immobilisation d’un membre ou un segment du corps.
Apres réduction d’une fracture jusqu'à la consolidation de cette dernière.
Au cour de certaine pathologique osthéo articulaire.
Apres une greffe osseuse jusqu'à la prise du greffon.
Dans certains types de malformation telle que les luxations congénitales de la hanche, les
pieds bot, pieds équins etc.
Dans les déformations osseuses ou articulaires au cour d’un rachitisme (carence en vit D) ou
d’une polyarthrite chronique évolutive chez l’adulte.
Le matériel
Bande plâtrée de largeur variable
Jersey tubulaire
Coton cardé
Deux cuvettes d’eau tiède
Protection
Tablier en plastique
Des bottes en caoutchouc
Des gants
Une alèze en toile sur la table et sur le sol
Pour ablation de plâtre
Une scie électrique ()
Une paire de ciseau pour couper le Jersey ou lame
Un écarteur
Masque pour se protéger

193
Confection d’un appareil plâtre
Préparation psychologique
Expliquer au malade la nécessité de l’appareil plâtré, le temps qu’il le portera, les
incommodités, les accidents et les incidents qui peuvent en dérouler et le rassurer pour obtenir
sa collaboration.
Préparation physique
Assurer la protection de la peau avant la pose de l’appareil plâtré.
Assurer le traitement des plaies cutanées.
Repérer la situation exacte des plaies pour ouvrir une fenêtre sur le plâtre en vue de permettre
leur position.
Protéger le table en installant confortablement le malade.
Technique
La qualité de la confection d’un appareil plâtré est le meilleur garanti de la sécurité du patient.
Pose de Jersey tubulaire
Le Jersey est enfilé sur le membre ou sur le corps, il doit être bien tendu et bien ajusté pour
éviter l’apparition des escarres. Il sera taillé beaucoup plus long que la région à plâtrer afin
d’être rabattu sur le plâtre pour protéger les extrémités.
Protection des zones dangereuses
Elle permet de prévenir les escarres au niveau des saillies osseuses et les compressaires
vasculaires au niveau des trajets vasculo-nerveux.
Au niveau du membre () placer une couche de coton cardé.
Au niveau du pli du coud de l’epichondil, de l’olécrane de () radical et extrémité () de cubitus.
Au niveau du membre () placé une couche de coton cardé.
Au niveau de pli de l’aire de creux de poplité, de la cheville, de tendon d’achi et du talon.
Pose de ‘appareil plâtré
Immerger la bande plâtré dans la cuvette d’eau tiède, attendre la fin de l’émission des bulles
d’air () par simple compression sans tordre.
L’appareil plâtré est réalisé par des tours de bandes circulaires ou par des renversés. La bande
plâtrée est roulée sur la surface du membre sans jamais quitter son contact.
Eviter d’imprimer les doigts dans le plâtre en maintenant le membre en bonne position.
Vérifier l’existence de point faible, les renforcés au besoin. La prise du plâtre se fait entre 10
– 15mm après la confection de l’appareil.
Elle se traduit par un léger dégagement de chaleur et une sonnette à la percussion.
Achèvement des soins

194
Réinstaller confortablement le malade dans son lit et pour se faire il faut prévoir selon le cas
un cerceau pour supporter le poids des couvertures et un coussin pur soulever le membre.
Remercier le malade de sa collaboration et mettre le matériel dans les conditions de
réutilisation.
SURVEILLANCE D’UN MALADE PORTEUR D’APPAREIL PLATRE
C’est une nécessité imperineuse non seulement pendant les 28 premiers heures mais aussi
pendant toute la durée d’immobilisation, elle doit être attentive pour dépister à temps les
complications qui peuvent grave. La surveillance portera sur :
La douleur de l’état des extrémités
La douleur
Elle est de loin le signe d’alarme le plus fréquent un appareil plâtre bien fait ne doit pas faire
souffrir.
L’apparition de douleur traduit une compression qui peut être siégé à un endroit quelconque
de la partie plâtré avec des signes de risques majeur au niveau des saillies osseuses pouvant
aboutir à la formation d’escarre à ischémie et/ou une paralisme. Cette compression peut être :
Veineuse : entraîne une gène de la circulation retour se traduit par des extrémités violacés
(cyanoses) oedèmateux, douloureuse ou par des complications thrombœmbolique exple :
phlébite, embolie pulmonaire.
Artérielle avec abolition du traitement distal se traduisant par des extrémités blanches froides
interne.
Neurologique : entraînant une déficit sensitif ou moteur avec paresthésie ou abolition total de
la mobilité du segment distal. L’infirmier doit prendre au sérieux toutes les plaintes du
patient.
Les éléments de surveillance générale du malade
Les radios de contrôle
Anteriographie pour établir le bilan lésionnel
Surveillance des constantes
Surveillance du traitement anticoagulant associé
Surveillance de l’appareil plâtré
Un plâtre se surveille :
A la vue : toute zone dont la couleur change doit priori être suspect.
A l’odeur : un plâtre mal odorant en dehors du traitement souillure externe évoqué une
suspiration interne.

195
Au toucher : une partie de l’appareil plâtré qui devient plus chaude que le restant de l’appareil
indique le lien d’une compresse ou d’une supiration.
Au appareil plâtré doit gardé son efficacité, il ne doit être trop large, ni cassé.

196
SURVEILLANCE D’UN MALADE SOUS TRAITEMENT
DIURETIQUES
Objectifs spécifiques
* Donner au moins deux indications du traitement au diurétique
* Citer une contre indication
* Identifier toutes les complications selon le cours
* Décrire les éléments de surveillance selon le cours
I. DEFINITION
Un diurétique est une substance qui provoque une augmentation de l’excrétion urinaire en
agissant directement sur le rein.
II. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
Le rein est l’un des principaux organes qui contribut à l’équilibre physiologique des
constantes. Il agit dans :
* L’élimination des déchets azotés (l’urée, créatinine)
* Le maintien de l’équilibre acide, basique et hydrique
* Le métabolisme des électrolydes Na+, K+, Cl-, Co3+.
Le rein comprend plusieurs néphrons (unité fonctionnelle du rein) qui comprend chacun deux
parties :
* Le glomérule de filtration
* Le tube urinifère (comprend la partie proximale, l’ause de henlé, la partie distale.
La formation de l’urine au niveau du néphron est complexe et comprend trois phases :
a. La filtration glomérulaire :
Le glomérule laisse filtré l’eau, les sels, et les glucoses et retient les protéines. Cette filtration
depend de la pression artérielle.
b. La réabsorption tubulaire
C’est un phénomène actif se produisant au niveau du tube urinifère et portant sur les matières
dissoudrent (glucose, K+, Na, Cl). Cependant la capacité de réabsorptionnelle du rein peut
être limitée dans certaines pathologies. Dans ce cas les substances se retrouvant dans le sang
en quantité plus ou moins importantes, on parle de seuil de réabsorption c'est-à-dire une
concentration limitée au délai de laquelle le rein n’intervient plus.

197
NB : l’absorption tubulaire est sous dépendance d’une hormone cortico surrénale qui la
favorise, cette hormone est appelée aldosterme.
c. L’excrétion tubulaire
C’est la phase ultime d’élimination des déchets azotés à la sortie du tube proximal, le volume
de l’urine primitive est considérablement réduit permettant l’agistement précis qui s’opéra
dans l’hausse, le tube distal et le collecteur. Cette phase abouti à l’élaboration de l’urine
définitive.

Les compositions normales de l’urine et du sang


Constituants essentiels Plasma % Urine %
Protéines 80 0
Glucose 1 0
Sel 6 10
Urée 0,3 20
Acide urique 0,02 0,5
Créatinine 0,01 1,2
Acide hydrique 0 0,5
Ammoniac 0 0,5

III. LES PRINCIPAUX DIURETIQUES


1. Diurétique osmotique
a. L’eau
C’est le 1ere diurétique le plus simple, il est facile de vérifier que dans les conditions normale
plus on boit plus les excrétions urinaires augmentent.
b. Sel de potassium
C’est un diurétique mais de nos jours presque abondonné parceque toxique pour le myocarde.
c. Glucose en solution hypertonique 30%
Agit par hyper osmolarité donc provoque de l’eau tissulaire vers le plasma.
d. Diurétiques xanthiques (théophylline)
Les diurétiques xanthiques ne sont plus utilisés comme natreimetique mais comme broncho
dilatateur. Agissent au niveau du glomérule en augmentant sa perméabilité.
e. Diurétique mercurels ( aldactazime)

198
Ils agissent au niveau proximal du tube rénal en s’opposant à la réabsorption de l’eau, des
cations, des ions qui seront de ce fait éliminer. Leur inconvénient majeur est nephrotoscité
donc par conséquent de moins en moins utiliser (furosémide Lasilix)
f. Diurétiques de l’ause ou salidiurétiques
Ils agissent au niveau du segment médullaire de l’ause. Ce sont les produits se synthèse qui
augmentent l’élimination de Na+, Cl, de l’eau.
IV. INDICATIONS
* Œdème
* H.T.A
En pathologie cardiovasculaire
* O.A.P
* Insuffisance cardiaque congestive
* H.T.A
* A.V.C (hémorragique ou ischémique)
En obstétrique et en nutrition
* Tonemie gravidique
* L’éclemptie
* Obésité
En épathologie
* Syndrome œdème ascitique du foie ()
En néphrologie
* Syndrome néphrétique avec oedème (glomérule néphite aigue)
V. CNTRE INDICATION MAJEUR
* Insuffisance rénale
* Insuffisance hépatique terminale
VI. COMPLICATIONS
a. Complications infectieuses
* Infection urinaire avec l’élimination des urines qui peut entraîner une alcalisation.
b. Complication hydroélectolytes
Déshydratation
L’élimination hydrosode intense entraîne une soif, la peau sèche la somnolence, les yeux
escavés, le pli cutané etc.

199
Ceci entraîne une hyponatrémie qui peut être caractérisé uniquement par l’état de la
déshydratation.
L’hyponatrémie de déshydratation avec des signes de ses hydratation extra cellulaire : par
d’œdème, existence de pli cutané, tachycardie, hypotension orthostatique, perte de poids.
Cat : arrêt des diurétiques ( à dépasser son but), apport en sodium et en eau en () si malade
inconscient perfusion avec de S.S.I, idem si vomissement.
Hyponatremie de dilution : avec œdème dù à la rétention plus importante de l’eau par rapport
au sodium.
Cat : donner des doses plus importantes de diurétiques et diminuer le sodium.
Hypokaliémie : se traduisant par une mipasthenie, des croupes masculaires.
Cat : donner du potassium en () os
Hyperkaliémie : asthénie, psychique, fournissant des extrémités crampes etc.
Cat : kayescalate en ()
Autres complications
* Accident toxique de pus en plus rare
* Accident allergiques ( )
* Accident d’’intolérance (nausée vomissement)
* Accident hormonaux exple : gynécomastie (gros sein, trouble de cycle menstruel, asthénie
sexuel.
NB : accident revessible à l’arrêt du traitement.
VII. ROLE DE L’INFIRMIER
On mettra l’accent sur la surveillance clinique et biologique.
Expliquer au malade les effets secondaires et indésirables (augmentation de la diurèse)
Peser le malade et perdre la tension artérielle
Contrôler l’ionogramme sanguin et urinaire
Bilan rénal (azotémie, créatinémie)
Pendant le traitement
Surveillance clinique
Faire des pesés quotidiennes et la prise de la tension artérielle.
Prendre la tension artérielle couché et assis et même debout si possible.
Surveiller la diurèse (établir la courbe de diurèse.
Au début du traitement donner les dimétiques en début de journée (pour éviter une polakurie
nocturne, sauf indication contraire).

200
Donner du potassium si prescrit.
Signaler au médecin la survenue d’une faiblesse molaire d’asthénie physique etc.
On pense à un déséquilibre potassique et/ou sodé.
Cat : faire un prélèvement sanguin pour dosage de Na+, K+, suivre les consignes du médecin.
L’infirmier doit s’assurer que le malade urine régulièrement dans le bocal et veiller sur les
oedèmes (apparition ou augmentation, disparition).
Surveillance biologique
L’infirmier fera un prélèvement sanguin parfois urinaire ou ionogramme sanguin ou urinaire.
Il pourra faire un prélèvement pour un bilan rénal.
Hyperkaliémie ( ) 6mg/l.
Normale = 5mg/l.
Hypokaliémie ( ) 4mg/l
Hyponatremie () 235mg/l.
Normale = 142mg/l.

201
SOINS DANS LES T.C.E
Objectifs spécifiques
* Citer les gestes utiles sur le lieu de l’accident.
* Enumérer tous les gestes interdites sur le lieu de l’accident ;
* Expliquer le rôle de l’infirmier dans l’accueil et l’installation du malade, dans le bilan des
lésions et dans les soins de réanimations ;
* Citer les principales complications pouvant survenir dans l’évolution.
* Décrire tous les éléments de surveillance de T.C.E.
I. INTRODUCTION
Devant l’importance croissance des accidents de la route et de travail, les T.C.E constituent
une préoccupation constante des services de chirurgie. Le pronostic d’un T.C.E est dominé
par l’atteinte encéphalo - méningée. Les lésions observées peuvent être résolutive ou alors au
dessus de la toute possibilité thérapeutique.
Le but essentiel des soins chez les traumatisés c’est de :
* Maintenir la fonction vitale
* De créer mes conduits favorables à la réparation des lésions
L’infirmier étant souvent le 1ere recourt, il lui faudra alors connaître les manœuvres proscrites
et de ne faire des que gestes utiles.
II. LES SOINS SUR LES LIEUX DE L’ACCIDENT
Ce qu’il faut faire :
 Noter les circonstances d’apparition et l’heure de l’accident.
 La conscience du blessé (s’il est obnubilé, comateux)
 La notion d’intervalle libre.
 Les écoulements de sang et/ou du L.C.R.
 En cas d’hémorragie, faire un point compressif ou une pression avec du linge propre.
Ce qu’il ne faut pas faire
 Eviter les mobilisations intempestives
 Eviter de le faire s’asseoir
 Eviter de le faire boire même s’il en demande
 Eviter de la faire coucher en position décubitus dorsal
 Ne pas attendre à la transporter

202
III. LE TRANSPORT
 Le transport du blessé doit se faire sur un brancard et pour cela il faudra maintenir la
rigidité du rachis (tête, cou, tronc dans un même axe).
 Le transport du blessé se fera en position latérale de sécurité ou sur le ventre pour
éviter une chute de la langue en arrière créant une obstruction des voies respiratoires
ou alors la survenue de vomissement ou d’une hémorragie inondant les voies
aériennes supérieures.
 Durant le transport quelque soit le moyen utilisé les grandes fonctions vitales doivent
être maintenues.
IV. ROLE DE L’INFIRMIER EN MILIEU HOSPITALIER
A. Accueil et installation
Apres l’accueil et l’installation du blessé, il s’agit d’établir un 1ere bilan par l’interrogatoire
qui va porter sur la date et l’heure de l’accident, la notion d’intervalle libre, les 1ere lésions,
mais surtout pour un bilan de l’atteinte des fonctions vitales
1. Participation au bilan des lésions
Ce bilan sera fait et dirigé par le chirurgien et doit porter sur :
- L’examen de la tête : plaie, lésion osseuse, hématome.
- Au niveau de la face : recherche une contusion une exophtalmie, une éraflure.
- Au niveau des oreilles et du nez : recherche une fracture du nez, une hémorragie ou un
écoulement de L.C.R.
- Au niveau de la bouche : chercher une fracture de la mâchoire.
- Au niveau des yeux : recherche une plaie pénétrante, voir si les pupilles sont en
myosis ou en mydriase s’il y’a un mouvement divergeant des yeux vers la droite ou la
gauche : on dit qu’on a un signe de localisation.
- L’étude de la conscience : voir si la conscience est normale, s’il y’a obnubilation ou
coma.
- L’étude des troubles neurovégétatifs.
- Au niveau de la respiration (polypnée, dyspnée)
- Si la tension artérielle est élevée ou s’effondrée
- Si la tension est élevée elle peut traduire une souffrance cérébrale où des
complications infectieuses.
- Au niveau du transit on peut observer une occlusion paralytique.

203
- Au niveau de la diurèse on peut avoir la révélation d’un diabète insipide traduisant une
atteinte diencéphalo hypophysaire.
- L’examen du tronc et des membres à la recherche de lésion associés (contusion,
entorse, luxation fracture) ou de lésions neurologiques comme les paralysies.
- Ce bilan va être complet par des examens sanguins comme :
- La gazométrie (étude de gaz du sang).
- Azotémie
- Glycémie
- T.C
- Ionogramme
- G.S.R.A
- Examen des urines
- Examen radiologique
- Blondo face ou profil du crâne
- E.E.G
- Echo
- Scanner
B. Soins de réanimation
1. Pour les formes bénignes
- Repos au lit
- Sédatif en petite dose
- Antibiotique préventive s’il y’a des lésions
2. Les formes graves (règles les 4 tuyaux)
1) D’abord s’il s’agira de lutter contre les problèmes respiratoires et la une :
- Trachéotomie est pratiquée. L’infirmier assure les soins locaux et la
surveillance de la canule.
- L’aspiration bronchique sera fréquente sans toute fois traumatiser la trachée. Il
faudra aussi surveiller l’efficacité de la canule d’où antibiothérapie
systématique.
2) Mettre en œuvre une réanimation intraveineuse qui consiste au maintient de l’équilibre
hydro-électrolytiques, métabolique et alimentaire dans les 3 à 4 jours.
- Administrer de sérum glucosé hypertonique 2 à 3L/j avec adjonction de
sodium, potassium, magnésium ; vit B et C. la surveillance du traitement se

204
fera pour un bilan quotidien des entées et sorties et le contrôle de
l’ionogramme.
3) Pour le problème digestif il faut assurer la vacuité de l’estomac si le sujet vomit il y’a
des risques de fausse routes d’où la mise en place d’une sonde nasogastrique s’impose
et à partir du 4eme j, l’alimentation liquide sera instauré et le repos sera fractionné au
rythme de toutes les 2 à 3h.
4) Des qu’il y’a trouble de conscience chez un T.C.E, il faut mettre en place une sonde
urinaire ce qui va permettre d’une part de connaître la quantité d’urine et d’autre part
d’éviter au malade de souiller.
Il faut lutter contre les complications qui peuvent survenir :
Ces complications peuvent se présenter sous forme :
- D’hyperthermie si elle apparaît d’emblé elle traduit une souffrance cérébrale. Il
faudra lutter contre cette fièvre par la pose de vessie de glace au niveau des
aisselles, au crâne, du coud, et de la région précordiale.
- Complication de décubitus (escarre, ankylose, atrophie musculaire), il faudra
surtout prévenir ses complications par des soins de propreté, changement de
drap souillé, mobilisation.
- Les crises de décérébrations : ce sont des crises comitiales avec vomissement
et pour faire face à cette crise il faut administrer des neuroleptiques (Aldol,
Largactil)
- Pour l’œdème cérébral on fait recourt au corticoïde ou à la solution de
mannitol.
V. LA SURVEILLANCE DU MALADE ET DU PATIENT
 Il faut éviter d’attacher à chaque fois les malades surtout chez les T.C.E ; car cela
risque la masque ses signes importantes (crise convulsive). La surveillance va porter
sur les différentes constantes et la conscience + + +.
 Il faut surveiller également la trachéotomie et les différentes sondes en glace, les
perfusions et la corticothérapie.
 Cette surveillance portera aussi sur l’évolution et peut être spontanément favorable
dans ce cas un E.E.G. de principe se demandé par le médecin.
 L’évolution peut être aussi rapidement mortelle dans un tableau de coma profond avec
mydriase : fièvre élevée, hémorragie digestive.

205
Cette situation peut nécessiter une intervention chirurgicale en cas d’hémorragie interne
ou si l’infirmier est devant l’un des signes suivants :
- Si la conscience se détériore de plus en plus
- Si une crise convulsive unilatérale apparait
- Ou des vomissements
- Ou si le pouls se modifie
Dans tous les cas il appartiendra an neuro chirurgien de décider de la nécessité d’une
intervention chirurgicale.

206
EPISIOTOMIE
* Enumérer le but de l’épisiotomie
* Citer toutes les indications
* Enoncer les conditions à la technique de l’épisiotomie
* Décrire en ses différentes étapes la technique de réparation de l’épisiotomie
* Citer au moins deux complications immédiates et deux tardives
I. DEFINITION
C’est une opération qui consiste à sectionner le périmé en partant de la commissure postérieur
de la vulve.
II. LES BUTS
Son but profilactif est double :
* D’une part prévenir les déchima périnéale
* D’autre part raccourci la durée de l’expulsion.
III. LES INDICATIONS
* Chez la primipare où le risque de déchirure est plus grand.
* En cas d’anomalie de périmé (périme trop cour avec distance ano-pubienne () à 6cm.
* En cas d’anomalie foctal
* En cas de sauvegarder un enfant fragile (prématuré, enfant qui a subit une souffrance
foctal).
* Pour abieger les efforts maternels en cas de cardiopathie, de pneumopathie ou surtout de
fatigue maternelle au terme d’un long travail.
IV. LES CONDITIONS
* Le périme doit avoir suffisamment d’étoffe (blanchissement de périmé)
* Le périmé soit suffisamment distendu par la présentation (blanchissement de périmé).
* L’incision doit être fait lors des contractions utérines et au moment d’un effort expulsif.
* Les ciseaux utilisés doivent être bien affaités.
V. LA TECHNIQUE D’INCISION
* L’épisiotomie latérale ou medio latérale est la technique de choix. Elle évite les ruptures de
sphyncteranal peut être agrandi des réparations faciles et permet de restaurer la symétrie de la
région vulve périnéale.
Il existe d’autres variétés
* L’épisiotomie médiane ou verticale.

207
* L’épisiotomie transverse.
* L’épisiotomie multiple ou en ballonnet.
- La femme est couchée en position gynéco.
- On introduit l’une des lames des susceaux entre la présentation et la partie postéro latérale.
- L’autre lame restant dehors doit former un angle de 45° avec l’horizontale.
- Le con de sisceau est dirigé en bas et en dehors sur environ 3cm.
L’incision doit être fait au moment d’une contraction utérine ou d’un moment des efforts
expulsifs.
- Elle doit partir de la commissure postérieure de la vulve et intéresse également le vagin, les
même périnéaux superficiels et la peau périnéale.
- La section est faite indifféremment à droite ou à gauche.
VI. PREPARATION
Elle doit être précoce généralement immédiatement après la délivrance complète. Les
conditions matérielles de cette petite intervention doivent être parfaite avec une aseptie
rigoureuse pour éviter les infections locales qui sont source de lâchage des situres
(relâchement des situres).
1. Matériels
* Matériel de propriété
* Matériel d’aseptie
Matériels spécifiques
* Pince de carcher
* Ciseau
* Aiguille de Reverdin
* Pince à agrafe
* Pince de payant
* Pince de Michel
* Seringue de 20ml
* Aiguille IM longue
* Produit anesthesic
* Les fils cat ()
* Les fils de nylon
2. Technique de réparation
* La femme couchée en position gynéco.

208
* Un champ stérile dispose sous le siège de la patiente sur l’abdomen et les cuisses.
* L’opérateur habillé chirurgicalement.
* Faire une bonne anesthésie local en infiltrant les deux berges de la plaie.
* La technique la plus couramment utilisée est la réparation en trois phases :
Apres mise en place d’un tampon vaginal pour retenir l’écoulement issue du col on
commence par :
* Fermeture du plan muqueux avec des fils resorvables au cat () certes 0 ou 1.
* Bien voir le fard de l’incision pour placer le 1ere point.
* Faire des points en X prenant largement la muqueuse.
* La siture est conduite de bas en haut par point séparé.
* La suture du plan molaire faite plusieurs point simple rapprochant les verges molaires et les
points doivent être suffisamment serré.
* La suture de la peau par des agrafes on des points simple avec des fil en nylon (non
ressorvable).
NB : en fin d’intervention deux gestes majeurs à faire : enlever le tampon vaginal.
Faire le toucher rectal s’assurant qu’aucun point n’a transfixer la muqueuse rectale.
Le découvert d’un fil dans la lumière rectale doit entraîner son ablation immédiate.
3. Soins post opératoire
Ils sont essentiel et visent à maintenir la plaie propre et sèche. Il faut faire des points
aseptiques tout en évitant l’écoulement des lochies sur la plaie, les toilettes périnéales
fréquentes, le fil ou les agrafes sont à enlever au 5j. Les antibiotiques pour prévenir les
infections. Se lever précoce est tard fait indiqué.
VII. EVOLUTION
* Elle dépend de la bonne qualité de l’incision.
* Du soin apporté à la suture.
Elle est habituellement favorable et douce une cicatrice souple indolore et à peine visible.
Mais il y’a parfois des complications qui peuvent être :
Immédiates
* Douleur liée à l’œdème et la tension artérielle périnéale
* Une () des sutures precider par une phase inflammatoire qui nécessite l’ablation des fils non
resorvanle.
* Elle est suivie de soupiration puis de bourgeonnement et finit toujours par se refermer en
laissant une cicatrice de mauvaise qualité.

209
Tardives
* Cicatrice épaisse irrégulière inesthétique qui déforme l’orifice vulvaire qui devient agrandi
et dechissant ou au contraire rétrécie source de duspanemie.
* La butolemite Keptite qui est la conséquence d’une épisiotomie transverse.

210
LA PONCTION SUS – PUBIENNE
Objectifs spécifiques
* Définir ce que c’est une ponction sus- pubienne
* Décrire la technique
I. DEFINITION
C’est l’introduction par voie transcutanée d’un cathéter ou d’une aiguille au niveau sus –
pubien directement dans la vessie pour évacuer les urines.
II. INDICATIONS
Impossibilité du sondage
Sondage contre indiqué
III. MATERIELS
* Le B.E.S.S
* Aiguille de ponction
* Collecteur d’urine ou haricot
* Bétadine
* Coton ou compresse
* Sparadrap
* Rasoir si nécessaire
* Tubulure ou grosse seringue
* Gant stérile
* Aide si nécessaire
IV. TECHNIQUES
* S’assurer de la présence de globe, de contre indication, de sondage impossible.
Rassurer le malade.
* Faire la préparation physique de l’opérateur et celui du malade.
* Mettre le client en décubitus dorsal de préférence les jambes semi fléchi et écarté.
* Raser la zone si nécessaire.
* Porter les gants.
* Désinfecter la zone.
* Saisir l’aiguille mini de tubulure ou de la seringue.
* Ponctionner à 2cm au dessus du pubis sur la ligne médiane ou carrément piquer au milieu
du globe.

211
* Laisser couler les urines dans les haricots tout doucement (de façon intermédiaire) tout en
surveillant le faciès du client de même que l’aspect des urines.
* A la fin de la ponction, retirer l’aiguille d’un coup sec et faire un pansement compressif.
* Remercier le client, désinfecter, nettoyer et ranger le matériel.
* Orienter le malade pour la prise en charge définitive de son problème.
V. ACCIDENTS ET INCIDENTS
* Hémorragie
* Choc à ()
* Cystite
* Ponction blanche

212
INSTILLATION VESICALE
Objectifs spécifiques
* Définir l’instillation vésicale
* Décrire la technique
I. DEFINITION
L’instillation vésicale consiste à introduire dans la vessie une solution médicamenteuse
(antiseptique, hémostatif) à faible volume (3 à 10ml) à travers la sonde et il y laisse au contact
pendant 20 à 15 mm.
II. INDICATIONS
* Intervention sur la vessie (hémostatique)
* Les infections (cystite)
III. MATERIELS
* Nécessaire pour un sondage.
* Nécessaire pour un lavage vésical.
* Produit médicamenteux.
* Seringue
IV. TECHNIQUES
* Apres le sondage et le lavage.
* Adapter la seringue charger de solution à l’ambone de la sonde et injecter.
* Obstruer la sonde pendant 10 à 15mm.
* Puis laisser couler la solution.
* Recommencer autant de fois que nécessaire.
* Remercier le malade nettoyer, ranger le matériel.

213
LES DECHIRURES DU PERINEE
Objectifs spécifiques
* Identifier une déchirure du périnée
* Les différentes causes d’une déchirure du peinée
* Décrire les différents types de déchirure du périnée
* Décrire la technique du périnée
I. CAUSES ET DEFINITION
C’est la section accidentelle du périnée. Ces déchirures sont :
* Soit d’origine foctal (présentation vicieuse ou gros enfant)
* Soit maternelle (vulve étroite, périnée trop long ou trop court, périnée cicatriciel)
* Soit d’origine intérogène (par un dégagement mal suivi et trop rapide ou par manœuvre
instrumentale forceps ou ventouse.
Ces déchirures intéressent surtout le périnée postérieur.
II. LES DIFFERENTS TYPES DE DECHIRURE DU PERINE
Elles peuvent être incomplète, complète ou compliqué.
1. Déchirure incomplète :
Celui-ci intéresse le périnée postérieur sans lésion de sphincter anal. On distingue trois
degrés :
1ere étape : déchirure de la comussure () ou fourchette vulvaire.
2eme étape : intéresse le () vulvo carveineux et la partie antérieur du noyau fibro central mais
les fibres transversal des () transverse sont intact.
3eme étape : dans les () qui aboutissent au noyau fibro central sont intéressés mais le sphincter
est intact.
2. Déchirure complète
Au lésion déjà citer d’ajoute le supture plus ou moins complète de sphincter anal.
3. Déchirure complète et compliquée
Il s’agit de la déchirure complète de périnée propagé à l’ampoule rectale réalisant aussi un
cloaque recto- vaginal. La déchirure central ou interstitielle est rare elle est dù à la mauvaise
direction de la tête pendant de dégagement. On l’observe souvent dans la présentation de la
face. Dans cette forme, la peau et la muqueuse sont intactes mais les (à sont atteintes et
dechie. Cette lésion peut passer parfois inaperçue.
III. LA REFECTION (cf. épisiotomie)
NB : il est necessaire de suivre attentivement l’évolution de la descente de la présentation des
l’escavation puis de son expulsion.

214
L’EQUILIBRE HYDRIQUE
Balance hydrique
Grâce à une équilibre entre les entrées et les sorties d’eau dans l’organisme, le volume et la
composition ionique du plasma sort maintenu dans des valeurs casiconstantes : cet équilibre
constitue la balance hydrique.
Les apports
Ils représentent 1500 à 300ml/j, la plus grande partie est exogène provenant des boissons et
des aliments et une autre partie endogène libérée par le métabolisme oxydatif des protéines,
des liquides, des glucides estimés entre 400à 600ml.
Les pertes
Les pertes urinaires sont quantitativement le plus important 1500 à 2000ml/j soit 60ml/h
(duéresse horaire). Ces pertes sont en générale égale aux entrés et constituent également les
pertes digestives, cutanées et pulmonaires (pertes insensibles).
L’EAU DANS L’ORGANISME ET LES DIFFERNTS COMPARTIMENTS
L’eau représente 50 à 60% du poids chez l’adulte et légèrement supérieur chez l’homme que
chez la femme du fait du rapport masse maigre/ masse féminine.
Cette quantité d’eau est variable en fonction de l’age, du sexe et de la masse sanguine. Les
tissus les plus riches en eau sont le cerveau, les membres, la peau et le sang mais ce sont la
répartition de part et d’autre de la membrane vasculaire et cellulaire qui est très importantes.
L’eau est repartie en deux secteurs
Une secteur intra cellulaire : 40 à 50% du poids corporel riche en potassium et pauvre en
sodium.
Une secteur extra cellulaire : 20 à 25% du poids corporel. Ce secteur est divisé en deux sous
secteurs.
Un sous secteur plasmatique riche en sodium et en protéines constituant la volémie (-5% du
poids corporel).
Un sous secteur interstitiel correspondant à l’eau qui entoure les () l’eau des séreuses (les
poumons, cœur) le liquide céphalo rachidien, la lymphe. Sa composition est proche de celle
du plasma 15% du poids corporel.
Les anomalies de ce sous secteur dans certains circonstances pathologique entraîne la création
(), d’oedème (le 3eme secteur).
LE MOUVEMENT DE L’EAU ENTRE LES DIFFERENTS COMPARTIMENTS

215
L’eau est perspective mouvement entre les différents secteur grâce à deux surfaces
d’échanges.
La membrane cellulaire
La membrane capillaire
Passage à travers la membrane cellulaire
Le passage de l’eau est passif obéissant à la loi d’osmose. La répartition d’eau entre le secteur
extra cellulaire et le secteur intra cellulaire clair est donc déterminé par la (de substance
osmotiquement active de chacun des deux secteurs. En effet l’eau se déplace des zones les
moins osmotiquement active vers les zones plus osmotiquement active. Ceci entraîne une iso
osmolarité de part et d’autre de la membrane. La pression osmotique égal (natrémie x 2) +
glycémie + urée.
Cette osmolarité se situe entre 280 à 5mml/kg. Une natrémie inférieur 1400mEg entraîne une
déshydratation intra cellulaire
Passage de l’eau à travers la paroi capillaire
C’est le résultat de deux forces qui s’opposent
La pression hydrostatique (qui tend à maintenir l’eau) et la pression oncotique (qui tend à
faire sortir l’eau).
L’équilibre entre ces deux forces est appelé la loi de STARLING
L’équilibre est différent soit on se trouve au niveau artérielle ou au niveau veineux.
Au niveau artérielle la pression hydrostatique est de 25mm/hg et inférieur à la pression
oncotique 20 mm/hg : l’eau à tendance à venir au niveau capillaire.
Au niveau veineux la pression hydrostatique 15mm/hg est supérieur à la pression oncotique
20mm/hg, l’eau à tendance à revenir au milieu capillaire
La protidémie est donc le reflet de l’hydratation du compartiment extra cellulaire.
L’hypoprotidemie entraîne l’hémodilution du secteur vasculaire avec une évolution de
l’hématocrite
L’hyperprotidemie entraîne une déshydratation et l’hématocrite élevé.
COMPOSITION IONIQUQE DES DIFFERNTS COMPARTIMENTS
La membrane cellulaire qui est semi permeable, est responsable des diffences dans la
composition ionique du compartiment intestitielle du comportement intracellulaire.
Le sodium ( Nat), qui est le principal cation extra cellulaire est le principal facteur dominant
La pression osmotique du plasma et du milieu intestitiel.
L’urée sanguin et la glucose contribut egalement à l’ormolalité plastique.

216
La composition liquidienne des principaux anions et cations dans les trois compartiments
(mml/l d’eau).
Liquide intra cellulaire plasma Liquide intestituel
Cations Cations anions Cations anions
anions
K+ 104 P 04 NAT+ 142 CL 108 NAT+ 139 CL 108
11
Mg 20 S04 K+ 42 S04 0,5 K+ 4 HC03 28,3
1
Na2 14 CA+ 1,3 PO4 2 CA+ +1,2 PO4 2
HCO3 10
Protéine 4 MG + 0,8 acide organique 2 MG + + 0,7 acide organique 2
Phosphate + caéatrine Proteine1, 2 Proteine0, 2
45
Pression osmot = 28/m/l Pression osmot = 28/m/l Pression osmot = 28/m/l

LE MECANIQUE REGULATEUR DE LA BALANCE HYDRIQUE LA SOIF


La soif est sensation qui apparaît lorsque la perte d’eau soit inferieur aux apports et que la
pression osmotique augmente . Chez l’adulte sein la soif est contrôlée par les osmorécepteurs,
localisé au niveau

217
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