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Encadré par :
M. EL AIDOUNI Abdelouafi
Réalisé par :
ED DAOUDY Mehdi
BOULEMANE Abdessamad
Nous dédions ce modeste travail à tous les personnes qui ont participé de prés ou de
loin à la réalisation de ce travail, à nos familles, à nos professeurs qui nous ont donné un
magnifique modèle de labeur et de persévérance, à nos amis qu’on a connu tout long de la
période de notre étude universitaire, nous espérons qu'ils trouveront dans ce travail toute ma
[Texte] Page 1
Table des matières
Dédicaces .................................................................................................................................... 1
Table des matières ...................................................................................................................... 2
Remerciements ........................................................................................................................... 4
Introduction générale .................................................................................................................. 5
Partie I : Banques participatives : concept et caractéristiques .................................................... 8
Chapitre 1 : les banques participatives : nouvelle tendance ................................................. 10
I. Les banques participatives et les banques ordinaires quel différence ? ................... 10
II. Différenciation des principes de fonctionnement ..................................................... 11
III. La différenciation de la gestion des opérations bancaires...................................... 12
Chapitre 2 : les produits alternatifs ....................................................................................... 13
I. Les produits de financement .................................................................................... 13
A. Mourabaha ......................................................................................................... 13
1. Utilité de la Mourabaha: ................................................................................. 13
2. Condition de conformité de la Mourabaha à la charia’a : ........................... 13
B. IJARA : .............................................................................................................. 15
1. Utilité de l’Ijara .............................................................................................. 16
2. Condition de conformité de l’Ijara à la charia’ a ........................................... 17
C. SALAM .............................................................................................................. 18
1. Utilité de Salam .............................................................................................. 20
2. Conditions de conformité du Salam à la charia’a ........................................... 22
D. ISTISNA’A ........................................................................................................ 22
1. Utilité d’al Istisna’a ........................................................................................ 23
2. Condition de conformité d’al Istisna’a à la charia’a ....................................... 24
I. Les produits de participation .................................................................................... 24
A. Moudaraba .......................................................................................................... 24
1. les types de Moudaraba .................................................................................. 25
2. Le partager des profits et pertes ...................................................................... 27
3. L’utilité de la Moudaraba ............................................................................... 28
4. Conditions de conformité d’al Moudaraba à la CHARI’A ............................. 28
B. Moucharaka ........................................................................................................ 29
[Texte] Page 2
1. Les types de la Moucharaka ........................................................................... 29
2. La répartition des profits................................................................................. 30
3. Utilité de ce la Moucharaka: ........................................................................... 31
4. Les conditions de conformité d’al Moucharaka à la CHARI’A .................... 32
Partie II : Les banques participatives au Maroc : contexte, risque et perspectives .................. 34
Chapitre 1 : présentation de l’enquête .............................................................................. 36
I. La problématique retenue ......................................................................................... 36
II. Rappel des hypothèses de la recherche .................................................................... 37
III. La population à étudier .......................................................................................... 38
IV. La rédaction du questionnaire ................................................................................ 38
1. Le travail sur le terrain .................................................................................... 39
2. Description de l’enquête effectuée ................................................................. 39
Chapitre2 : Risques et perspectives ...................................................................................... 42
I. Résultats de l’enquête exploratoire par questionnaire.............................................. 42
II. Analyse et discussion des Résultats: ........................................................................ 53
III. Recommandations : ................................................................................................ 55
1. Volet relatif aux clients : ................................................................................ 56
2. Volet relatif à l’Etat : ...................................................................................... 56
3. Volet relatif aux banques participatives ......................................................... 56
Conclusion générale ................................................................................................................. 58
Bibliographie ............................................................................................................................ 60
Tables des annexes ................................................................................................................... 61
[Texte] Page 3
Remerciements
C’est avec un grand plaisir que nous tenons à exprimer nos remerciements à
l'ensemble des personnes de près ou de loin qui nous ont soutenu et permis de réaliser ce
travail.
La personne qu’on tient à remercier est M. EL AIDOUNI Abdelouafi notre
encadrant du projet de fin d’étude, sans lequel ce travail n’aurait pu voir le jour ni même
s’enrichir. On remercie tous nos professeurs pour leurs efforts, leurs disponibilités leurs
générosités et pour avoir bien voulu partager leurs connaissances théoriques et acquis
pratiques.
Nos remerciements vont aussi à toute l’équipe de la Faculté or on remercie tous le
personnel de la banque marocaine du commerce et de l’industrie BMCI pour leur accueil et
l’honneur qu’ils nous ont accordé en acceptant de nous encadrer pendant notre stage
Enfin, merci à tous nos proches qui nous ont soutenus et encouragés au cours de notre
parcours universitaire.
[Texte] Page 4
Introduction générale
Par ailleurs, l’essor de la finance participative constitue une réelle opportunité à saisir
pour le Maroc, tel qu’il est annoncé par le premier rapport sur la finance islamique au Maroc
réaliser en 2014. «la finance islamique, une réelle opportunité pour le Maroc», qui a été
réalisé à l’initiative de Thomson Reuters, en partenariat avec Al Maali consulting
group,«L’industrie de la finance islamique pourrait atteindre entre 3% et 5% du total des
actifs bancaires au Maroc d’ici 2018, soit un potentiel estimé à 70 milliards de dirhams», ces
statistiques prouvent que les banques participatives vont constituer une valeur ajouté pour
l’économie marocaine, aussi que le Maroc aura deux systèmes financiers qui fonctionnent
d’une manière généralement différente, ce qui peut bien satisfaire la demande diversifiée de
la clientèle, et surmonter toute sorte de crise financière et assurer une bonne consolidation
sociale.
[Texte] Page 5
Dans ce cadre, la problématique que nous allons essayer de traiter dans le présent
mémoire est la suivante : dans quelle mesure les banques participatives peuvent-elles
constituer une opportunité ou une contrainte pour le système financier marocain ?
➢ Qu’est donc cette banque participative dont on parle beaucoup sans vraiment
toujours savoir ce dont il s’agit ? Est-ce une banque d’un genre nouveau ou
peut-on la rattacher à la banque classique ?
➢ Est-ce que la finance participative présente une réelle opportunité pour
l’économie marocaine et le circuit bancaire marocain ?
➢ Est-ce que ce qu’il n’existe pas des risques qui affrontent la bonne intégration
des banques participatives au Maroc ?
Autant de questions auxquelles nous allons chercher à répondre tout au long de notre
travail.
La mise en place des banques participatives au Maroc comme étant un nouveau mode
de financement contribue à l’amélioration du système bancaire marocain, et permet à
l’économie marocaine d’avoir une réelle opportunité à saisir. Toutefois, c’est une intégration
complexe vu que ce nouveau système n’échappe pas à un ensemble des risques variés.
Afin de répondre aux questions déjà posées ci-dessus, la recherche est structurée en
deux parties et, chacune d’elles est subdivisée en deux chapitres.
[Texte] Page 6
La première partie est constituée de deux chapitres dans lesquels nous dressons notre
cadre théorique ainsi qu’une revue de la littérature des différents concepts et résultats
antérieurs. Dans la deuxième partie on a élaborer deux chapitres afin de justifier les choix des
outils mobilisés pour mesurer l’impact de la mise en place des banques participatives sur
l’économie marocaine, de présenter l’étude empirique, d’interpréter et de discuter nos
résultats.
[Texte] Page 7
Partie I : Banques participatives : concept et
caractéristiques
[Texte] Page 8
La finance islamique est un terme qu’est aujourd'hui très largement utilisé pour
désigner les activités financières et commerciales qui respectent les principes du droit et de la
jurisprudence islamiques, plus couramment désignés sous le concept de la Chari'a. Le respect
de tels principes permet ainsi d'investir et de réaliser des profits en accord avec les règles du
droit musulman.
En effet la banque participative, avec ses différents métiers, occupe avant tout une fonction
d'intermédiation financière. Elle est au centre de l'industrie financière participative dès lors
qu'elle développe et offre des différents produits, des outils et des solutions lui permettant de
réaliser les missions qui sont les siennes.
[Texte] Page 9
Chapitre 1 : les banques participatives : nouvelle tendance
Selon l’article 54 de la nouvelle loi bancaire portante le numéro 103-121, Sont
considérées comme banques participatives les personnes morales régies par les dispositions
du présent titre, habilitées à exercer à titre de profession habituelle les activités visées aux
articles l er ,55 et 58 de la présente loi, ainsi que les opérations commerciales, financières et
d'investissements, après avis conforme du Conseil supérieur des Ouléma visé à l'article 62 ci-
dessous.
Les activités et opérations sus mentionnées ne doivent pas impliquer la perception
et/ou le versement d'intérêt2.
Article 55
Les banques participatives sont habilitées à recevoir du public des dépôts
d'investissement dont la rémunération est liée aux résultats des investissements convenus
avec la clientèle.
Elles sont des institutions financières qui commercialisent une certaine gamme de produit, à
savoir la Moudaraba, Moucharaka, Mourabaha, IJARA et Istisna’a. Ces produits doivent être
conformes aux principes de la CHARIA.
En effet les critères les banques islamiques tout comme les banques classiques
s’installent en tant qu’intermédiaires entre les détenteurs de capitaux et les personnes
désireuses d’emprunter de l’argent3. Dans ce sens, on peut dire que les services présentés par
les banques islamiques sont comparables à ceux proposés par les banques classiques. Sauf
qu’il existe quelle que différence entre les deux types des banques qui s’articule notamment
en dans grandes axes, à savoir :
1
Bulletin officiel du - loi 103-12 relatives aux établissements de crédit et organismes assimilée (5 mars 2015)
2
Dr Raymond MBADIFFO Comparaison banque classiques-banque
3
Kaouther jouaber-snoussi. La finance islamique
[Texte] Page 10
II. Différenciation des principes de fonctionnement
Critère de
Banques participatives Banques conventionnelles
comparaison
L’interdiction totale de l’intérêt, la
banque participative ne peut pas faire Existence des intérêts débiteurs et
L’intérêt
des transactions en appliquant créditeurs
l’intérêt.
La banque participe en des projets de
vente ou de location, elle ne Transactions de prêts et d’emprunts
Le partage de risque
considéré pas l’argent comme (risque plus au moins bas)
marchandise (risque élevé)
Le plus important pour la banque
La solvabilité du L’enjeu majeur pour la banque
participative c’est la productivité et
client classique c’est la solvabilité
la viabilité du projet
Réaliser par nous-même afin de mettre l’accent sur les principes de fonctionnement chez les
deux types de banque.
[Texte] Page 11
III. La différenciation de la gestion des opérations bancaires
Critère de
Banques participatives Banques conventionnelles
comparaison
Le compte d’épargne génère un
Gestion du compte Le compte d’épargne ne génère
intérêt dont le taux d’intérêt fie est
d’épargne pas l’intérêt.
connu d’avance
Existence d’une relation de
Gestion de la Existence d’une relation de créanciers /
partenariat
relation débiteurs entre les banques classiques
entre les banques islamiques et ses
client-banquier et ses clients
clients
En plus de l’intermédiation bancaire
la banque participative a
L’intermédiation est le rôle principale de
un rôle d’intermédiaire commercial
Rôle de la banque la banque, elle collecte les dépôts et
car l’ensemble des transactions
octroi les crédits.
financières se base sur un actif
tangible
Réaliser par nous-même afin de bien expliquer les opérations bancaires chez les deux types
de banque.
[Texte] Page 12
Chapitre 2 : les produits alternatifs
Les banques participatives proposent des produits pareils aux produits proposés par
les banques classiques, comme ils commercialisent d’autres produits qui caractérisent que ce
type de banques, notamment les produits alternatifs qui sont en deux grandes catégories, à
savoir :
A. Mourabaha 4
La Mourabaha est un contrat qui consiste à acheter un bien et le revendre majoré d’une
marge bénéficiaire connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur (AL Bay’ou bi
ribhinma’loum). La Mourabaha peut revêtir deux cas de figure :
• Transaction directe entre un vendeur et un acheteur.
• Transaction tripartite entre un acheteur final (ou donneur d’ordre d’achat), un premier
vendeur (le fournisseur) et un vendeur intermédiaire (exécutant de l’ordre d’achat).
1. Utilité de la Mourabaha:
1. L’objet du contrat Mourabaha doit être conforme aux principes de la chari’a (pas de
financement de produits illicites).
4
Système bancaire islamique à l’ère de la mondialisation : le cas du Maroc
[Texte] Page 13
financier. (La banque doit effectuer une opération réelle d’achat et de vente et non une
opération fictive). A cet égard, il y a lieu de rappeler que si la Mourabaha, telle que
pratiquée par les Banques participatives, est une opération de vente à terme,
l’opération de crédit n’est qu’un accessoire à l’opération commerciale.
4. En cas de retard dans le paiement des échéances, la Banque ne peut en aucun cas
révisé en hausse sa marge bénéficiaire en contrepartie du dépassement de délai.
[Texte] Page 14
B. IJARA :
L’Ijara c’est un mode de financement à moyen et long terme par lequel la banque
achète des biens puis elle transfère l’usage au bénéficiaire pour une période durant laquelle
elle garde le droit de propriété de ces biens5.
Ce type de produit vise plusieurs secteurs, à savoir, le transport, l’immobilier et
l’équipement. Ce produit alternatif est pareil au crédit-bail et à l’issue de laquelle le titre de
propriété revient au bénéficiaire.
Pratiquement, la banque participative achète un actif qu’elle le loue à une entreprise
cliente pour une période déterminée .le prix de la location est échelonné sur la période du
contrat .il peut être revu en cours de contrat. Dans ce contrat, il peut être prévu.
L’achat du bien par le locataire, en cours de contrat ou fin de contrat .En conséquence, il
s’agit soit d’un contrat de location simple, soit d’un contrat de crédit-bail avec option d’achat
(ijara waiktina).
En cas de contrat de location simple, en fin de contrat, on distinguera trois cas de figures :
• Le locataire rend le bien à la banque.
• Le locataire achète le bien auprès de la banque.
• Le client locataire renouvelle le contrat de location.
Pratiquement, on peut schématiser les étapes du contrat ijara comme suit6
5
Le cadre juridique français des opérations de crédit islamique –thèse d’Ibrahim ZeyyadCekici (Docteur de
l’université de Strasbourg.
6
Geneviève Causse-Broquet, « la finance islamique », Revue Banque Editions, Paris 2010
[Texte] Page 15
Les étapes de l’opération Ijara :
• Le future locataire –qui peut être le future acheteur- négocie avec le vendeur et définit
les spécifications du bien.
• Le future locataire prend contact avec la banque .Ils définissent les modalités
d contrat ijara qu’ils signent ensuite.
• La banque achète le bien au vendeur .Elle peut désigner un agent pour le représenter,
son client par exemple.
• Le vendeur livre le bien
• La banque (propriétaire) loue le bien à son client.
• A maturité le dénouement de l’opération dépend du type de contrat, Ijara ou Ijara
waiqtina.
1. Utilité de l’Ijara
[Texte] Page 16
Pour les opérateurs économiques, les avantages de l’Ijara sont variés. D’une part, il leur
permet d’actualiser leurs équipements démodés ou périmés et bénéficier ainsi des derniers
développements technologiques. D’autre part, il offre l’avantage de leur éviter une
immobilisation à long ou moyen terme d’une partie de leurs ressources dans le cas d’une
acquisition autofinancée ou même financée par un crédit d’investissement.
En effet, les charges annuelles, dans le cadre d’un financement se limitent aux seuls
loyers dus sur la période, ce qui est très aimé par les entreprises qui ont des difficultés à
équilibrer leur situation financière.
Les entreprises qui choisissent ce mode de financement peuvent tirer profit, sur le plan
fiscal de la différence positive entre le montant des loyers annuels et celui des amortissements
qu’elles auraient dû comptabiliser sur leurs propres fonds si le bien avait fait l’objet d’une
acquisition.
Enfin, la marge de manœuvre laissée à l’utilisation relativement à l’option finale
(restitution-achat-relocation), lui permet de décider au moment favorable du choix le plus
conseillé en fonction de la situation et des besoins de son entreprise.
2. Condition de conformité de l’Ijara à la charia’ a
1- L’objet d’al Ijara (l’utilisation du bien loué) doit être connue et acceptée par les
deux parties.
2- Al Ijara doit se faire sur des biens durables, c’est à dire non destructibles du fait de
la jouissance ou de l’utilisation.
3- Le bien loué de même que les accessoires nécessaires à son usage, doivent être
rapportés à l’utilisateur en état de servir à l’utilisation à laquelle ledit bien est
destiné.
4- La durée d’al Ijara, le délai de paiement, le montant du loyer et la période doivent
être déterminés et connus à la conclusion du contrat d’al Ijara.
5- d’al Ijara peut être payé d’avance, à terme ou par tranches selon la convention des
parties.
6- Les deux parties peuvent convenir d’un commun accord d’une correction d’al
Ijara, de la durée d’al Ijara et de toutes autres clauses du contrat.
7- La destruction ou la décadence du bien loué d’un fait indépendant de la volonté de
l’utilisateur n’engage la responsabilité de ce dernier que s’il est établi et qu’il n’a
[Texte] Page 17
pas pris les mesures essentiels pour la réparation du bien avec le attention d’un bon
père de famille.
8- Sauf convention contraire, il incombe à la Banque d’effectuer tous travaux
d’entretien et de réparation nécessaires au maintien du bien loué dans un état de
servir à l’usage auquel il est apprêté. De même, elle supporte toutes les charges
locatives antérieures au contrat d’al Ijara. L’utilisateur assure quant à lui
l’entretien d’usage du bien loué, de même que l’ensemble des charges locatives
nées à compter de la date de contrat.
Le bien loué peut faire l’objet d’une sous-location, sauf convention contraire. De
même, la Banque peut louer un bien acquis à son propre vendeur, à condition que la vente soit
réelle et non fictive (Lease back).
C. SALAM
Le Salam peut être défini comme un contrat de vente avec livraison différée de la
marchandise et en vertu duquel l’un des deux parties qu’il soit banque participative où client
verse d’avance l’intégralité du prix de marchandise. Ainsi, par contre à la Mourabaha, la
Banque n’intervient pas comme vendeur à crédit de la marchandise acquise sur commande de
sa relation, mais comme acheteur, avec paiement sur-le-champ d’une marchandise qui lui sera
livrée à terme par son partenaire7.
Ce présente schéma qu’on vient d’établir vas expliquer d’une manière explicite le
déroulement de produit Salam :
7
loi 103-12 relatives aux établissements de crédit et organismes assimilée
[Texte] Page 18
Banque
participative
Paiem Achat
ent de au
prix + compt
la ant de
marge l’actif
bénéfi non
ciaire
Client dispon
Fournisseur
ible
Livraison à terme
1. La Banque (acheteur) passe une commande à son client pour une quantité donnée
de marchandises, d’une valeur correspondant à son besoin de financement.
2. Le client (vendeur) adresse à la Banque une facture pro format montrant la nature,
les quantités et le prix des marchandises commandées.
3. Si es deux parties acceptent les conditions de la transaction, ils signent un contrat
de Salam en indiquent les clauses convenues (nature des marchandises, quantités,
prix, délais et modalités de livraison et/ou de vente pour le compte de la Banque
etc.).
4. Conjointement, les deux parties signent un contrat de vente par procuration par
lequel la Banque permet au vendeur de livrer ou de vendre les marchandises à
une tierce personne. Le vendeur s’engage, sous sa complète responsabilité à
recouvrer et à verser le montant de la vente à la Banque.
8
Portail Marocain de l'actualité économique : www.entreprendre.ma
[Texte] Page 19
5. Les garanties conjoints exigées par la Banque dans ses activités de financement
(nantissements, cautions, hypothèques..., elle peut demander au vendeur de
souscrire a une assurance-crédit pour se garantir contre le risque de non paiement
des acheteurs finaux, et en même temps l’assurance couvre les marchandises avec
changement du profit de la Banque.
6. A l’échéance, au cas où la Banque aurait choisi de choisir le vendeur pour écouler
les marchandises pour son compte, ce dernier les facturera pour le compte de la
Banque et livrera les quantités vendues si la banque le juge nécessaire, d’exiger
des acheteurs de faire viser les bons d’enlèvement aux guichets de cette dernière
afin de suivi et le contrôle de l’opération.
7. La rémunération du mandat du vendeur peut être souscrite sous forme d’une
commission, d’une ristourne ou d’une participation à la marge dégagée par la
vente des marchandises. Elle peut aussi être retranchée au début de la transaction
et l’intégrée au montant de l’avance (financement Salam). Ce montant doit être
calculé par référence aux taux de marge pratiqués sur le marché pour des
opérations semblables.
8. La Banque peut utiliser la méthode du warrantage en exigeant, dans les modalités
contractuelles de livraison, l’entreposage des marchandises dans un magasin
général et les vendre, elle-même ou par l’intermédiaire de son client en endossant
le warrant et en gardant le quittance en guise de garantie de paiement9.
9. Le prix de vente des marchandises par le vendeur pour le compte de la Banque,
doit dégager une marge nette (après déduction des commissions et autres frais) au
moins égale au taux de rentabilité annuel minimum tel que fixé dans sa politique
de financement.
1. Utilité de Salam
9
Ibrahim Zeyyad Cekici. Le cadre juridique français des opérations de crédit islamique
[Texte] Page 20
Il en est ainsi à titre d’exemple des besoins de financement du fond de roulement, de
certaines charges d’exploitation telle que les salaires, les impôts et taxes, les droits de
douanes...etc. Ces besoins nécessitant souvent un apport monétaire direct, exigent par
conséquent un mode de financement plus adéquat que la Mourabaha, celui-ci devant se
traduire obligatoirement pour des raisons de conformité aux principes de la Chari’a, par
l’achat de stocks et leur revente par la Banque elle-même.
L’avantage que Salam présente à la Banque c’est qu’elle la permette d’avancer
directement des fonds à son client, en se installant en tant qu’acheteur vis à vis de lui et en lui
accordant un délai pour la livraison des marchandises achetées. Bien plus, la formule du
mandat, comme on le verra plus loin, permet au client de continuer à traiter d’une manière
normal avec sa clientèle ordinaire, sous la seule provision qu’il le fait pour le compte
de la Banque, à concurrence de la valeur des marchandises acquises par elle dans le cadre du
contrat Salam.
Le Salam se distingue par son moindre risque par rapport au autre produit dans la mesure
où la créance de la Banque (ou sa contre valeur) constitue, comme dans la Mourabaha une
dette commerciale constante sur le client (le vendeur).
Il apparaît donc que ce mode de financement offre des plus grandes opportunités et une
plus grande souplesse à l’intervention de la Banque, tout en s’inscrivant dans le cadre des
principes de la Chari’a Islamique.
A ce titre, le Salam se présente comme un moyen parfait de financement de certains types
d’activités économiques telle que l’Import-export, l’Agriculture, l’Artisanat, les coopératives
de jeunes, la P.M.I. - P.M.E. en plus du secteur de distribution.
[Texte] Page 21
2. Conditions de conformité du Salam à la charia’a
1. La marchandise objet du contrat doit être connue (en nature et qualité), quantités
(en nombre, en volume, ou en poids) et valorisée (en monnaie ou en autre
contrepartie en cas de troc)10.
2. Le délai de livraison de la marchandise par le vendeur doit être connu des deux
parties et fixé dans le contrat.
3. Le prix ou la contrepartie de la marchandise doit être fixé dans le contrat, connu
des deux parties et payé par la Banque (l’acheteur) en comptant.
4. Le lieu de livraison doit être connu des deux parties et bien déterminé.
5. L’acheteur peut demander du vendeur une caution pour garantir la livraison de la
marchandise à l’échéance ou toute autre garantie réelle ou personnelle.
6. L’acheteur peut mandater le vendeur pour vendre et/ou livrer la marchandise, à
l’échéance, à une tierce personne contre une commission ou sans commission. Le
vendeur est alors personnellement redevable vis à vis de l’acheteur du
recouvrement du prix de vente.
7. L’acheteur ne peut vendre la marchandise avant sa livraison par le vendeur.
Toutefois, il est autorisé à le faire par le biais d’un contrat Salam parallèle.
D. ISTISNA’A
L’ISTISNA’A est un contrat en vertu duquel l’un des deux parties (MOUSTASNI’I)
demande à l’autre (SANI’I) de lui fabriquer ou construire ou transformé un ouvrage
moyennant une rémunération payable d’avance, de manière fractionnée ou à terme selon les
10
- Portail Marocain de l'actualité économique. www.entreprendre.ma
[Texte] Page 22
modalités convenues. Il s’agit d’une variété qui s’apparente au contrat SALAM à la différence
que l’objet de la transaction porte sur la livraison, non pas de marchandises achetées en l’état,
mais de produits finis ayant subi un processus de transformation11.
produits commissions
Projet Emprunteur
Rendement P résultant
de la livraison
L’ISTISNA’A est une formule qui permet à la Banque participative d’porter son
concours dans le cadre de travaux de construction, de réparation, d’aménagement et de
finition d’ouvrages de masse. Elle permet aussi de financer la construction d’équipements de
production, de transport et de consommation sur commande des utilisateurs et/ou des
revendeurs.
11
Ibid. www.entreprendre.ma
[Texte] Page 23
Enfin, il offre une solution de remplacement conforme aux enseignements de l’Islam à
la méthode des avances sur marché grâce à la façon du double ISTISNA’A.
A. Moudaraba
La Moudaraba l'un des instruments financiers les plus largement utilisés dans le secteur de la
finance islamique. Le contrat de Moudaraba est basé sur le partenariat limité par une période
de temps spécifique; ils ne continuent pas indéfiniment. Dans lequel l'un des partenaires est le
financier (l'investisseur) Rab el Mal et l'autre le gestionnaire du fonds (partenaire de travail)
le Moudarib gère le projet. Dans ce contrat, les facteurs de base de la production (du point de
vue économique islamique) - capitaux, du travail, et de l'entrepreneuriat - sont combinés pour
12
Ibid. Nabil BOUAYAD AMINE
[Texte] Page 24
faire une activité économique. Le rab al mal fournit le capital et l'esprit d'entreprise et travail
sont fourni par al moudarib.
Projet
Gestionnaire de
projet
Apport en industrie,
(Moudarib)
savoir faire et l’expertise
Dans un contrat de Moudaraba rab al mal peut choisir d'investir dans deux types de
contrats assavoir :
13
Op.cit. www.entreprendre.ma
[Texte] Page 25
utilisés; le partenaire de travail ne doit pas utiliser les fonds pour toute autre entreprise
ou un projet.
Lorsqu'un contrat de Moudaraba est utilisé comme une source de fonds de la banque le
Moudaraba sans restriction est le plus souvent utilisé. Lorsqu’il prend en charge les produits
financiers de capitaux propres d'une banque, le Moudaraba restreint est le plus souvent en jeu.
En effet les contrats de Moudaraba peuvent également servir comme une source de
fonds pour une banque islamique, Lorsque les clients déposent de l'argent et se attendent à un
retour, ils sont les arbab al mal (les investisseurs), La banque est le gestionnaire de fonds ou
de travailler partenaire –Mudarib et se dernier investit l'argent des déposants selon les
directives de la charia.
[Texte] Page 26
2. Le partager des profits et pertes
Dans le produit d’al modaraba le moudarib reçoit également un montant fixe pour la gestion
du projet et ses efforts et rab al mal obtient les bénéfices restants, on a élabore se schéma pour
bien expliqué le déroulement de partage des profits :
Investisseur Répartition
. (RAbb al mal) selon
Les clés de
–banque participative- répartition
Convenu
Apport en capital
Gestionnaire de projet
(Moudarib) Répartition selon les clés de
répartition Convenu
Si les résultats de l'entreprise donne une perte elle sera absorbée uniquement par
l'investisseur (rabb al mal) moins que le moudarib (gestionnaire de fonds) a fait preuve qu’il
n’as pas commis une faute au niveau de la gestion ou négligence, et dans ce cas ce schéma
[Texte] Page 27
nous donne une vision sur la façonne dont le contrat de Moudaraba fonctionne comme un
instrument financier14.
Selon l’opinion des imams MALIK et CHAFII quant à ABOU HANIFA et AHMED
IBN HANBAL le contrat ne peut plus contenir une clause qui restreint l’activité du
commanditaire et le commandité peut obliger le commandité à faire du commerce dans lieu
déterminé ou, pendant une période déterminée et si celui-ci ne respecte pas ces obligations, il
doit répondre aux pertes15.
3. L’utilité de la Moudaraba
14
Smith. le guide de la finance islamique, 2009.
15
Banquewww.zitouna.com
[Texte] Page 28
• L’investisseur peut sélectionner le projet auquel seront affectés ses
dépôts, ou bien accorder la gestion libre de ses fonds au profit du Moudareb.
B. Moucharaka
[Texte] Page 29
L’apport de la Banque peut revêtir la forme d’une prise de participation dans
des sociétés déjà existantes, d’un concours à l’augmentation de leur capital
social ou la contribution dans la formation du capital de sociétés nouvelles
(achat ou souscription d’actions ou de parts sociales). Ce type de Moucharaka
correspond dans les pratiques bancaires classiques aux placements stables que
les banques effectuent soit pour aider à la formation d’entreprises ou tout
simplement pour s’assurer le contrôle d’entreprises existantes.
Les formalités de partage des profits sont prédéfinies. La répartition des bénéfices
réalisés respecte le prorata. Le remboursement suit un tableau d’amortissement qui comprend,
outre le capital principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération. Les pertes
sont réparties en fonction de l'apport en capital investie, et se schéma qu’on as élabore vas
bien vous expliqué le déroulement de partage de profit :
17
Op.cit. Portail Marocain de l'actualité économique www.entreprendre.ma
[Texte] Page 30
Banque
Client de la
participative
banque
des perts ou des profits
Partie strictement au prorata
Selon le résultat
Capital invistie en Capital
invistie en numireire
Numireire et et en nature
en nature
Le projet
3. Utilité de ce la Moucharaka:
Il peut constituer une sorte de source de revenus réguliers et consistants mais il est
difficile d’assurer à ses déposants et à ses actionnaires un taux de rémunération assez
intéressant.
18
Nabil BOUAYAD AMINE. La finance islamique et les défis de développement
[Texte] Page 31
Pour les opérateurs économiques (partenaires), le principe de partage du risque Banque
loin de former une charge financière fixe, est une participation variable directement liée au
résultat d’exploitation. En cas de résultat déficitaire, non seulement la Banque ne peut
prétendre à une quelconque rémunération, mais elle est aussi tenue d’assumer sa part dans la
perte en sa qualité d’associé. C’est dire toute l’importance de l’étude du risque et de
rentabilité des projets et opérations proposés pour ce type de financement.
• La clé de répartition des bénéfices entre les deux parties doit être absolument
arrêtée lors de la fin du contrat afin d’éviter toute cause de litige. Si la part de
chaque partie dans les bénéfices est librement négociable, le partage des pertes
[Texte] Page 32
aussi doit se faire dans les mêmes proportions de partage des bénéfices
conformément aux principes, le gain en contrepartie de la perte (El Ghounmou
bi el Ghounmi).
• Le partage des profits ne peut avoir lieu qu’après réalisation réelle des bénéfices
(pas d’avance sur les résultats). Des avances peuvent être pourtant prélevées
d’un commun accord entre les parties concernées, à charge de normalisation à la
clôture de la Moucharaka ou de l’exercice selon le cas).
Al Moucharaka Al Moudaraba
Réaliser par nous-même afin de mettre l’accent sur les différents produits de
participation.
19
La finance islamique et les défis de développement
[Texte] Page 33
Partie II : Les banques participatives au Maroc :
contexte, risque et perspectives
[Texte] Page 34
Du fait que les banques participatives présentent un nouveau mode de financement
pour le circuit bancaire marocaine, La deuxième partie fera l’objet d’une partie pratique qui
sera focalisé sur une enquête effectuée pour analyser les perspectives d’avenir des banques
participatives au Maroc.
L’objectif donc de cette partie est d’extraire, d’analyser, et de citer les perspectives
d’avenir afférentes à l’intégration de ces nouvelles banques au Maroc.
Pour ce faire, cette partie est organisée de la manière suivante. Le premier chapitre est
consacré à la description de l’enquête effectué et à la présentation de méthodologie de
recherche. Le second chapitre s’interroge sur l’analyse et la discussion des résultats, l’analyse
et la validation de nos hypothèses de recherche avant de se passer aux recommandations.
[Texte] Page 35
Chapitre 1 : présentation de l’enquête
Chaque travail pour qu’il soit bien préparer, il faut se baser sur des méthodes de
recherche d’information spécifique à l’objet de recherche arrêté, pour élaborer un travail de
qualité, ceci été notre objectif lors de la préparation de ce mémoire, et pour concrétiser cette
idée on a choisi comme moyen de collecte de l’information une enquête bien préparer pour
analyser les perspectives d’avenir de la mise en place de l’activité des banques participatives
au Maroc.
L’enquête réalisée est constituée de deux grandes parties dont la première est destinée
aux particuliers, la deuxième vise les banques conventionnelles.
Donc ce chapitre sera consacré pour clarifier et mettre en évidence l’enquête effectué,
et précisé la méthode choisi pour le traitement des données et des informations collectés
durant la période de stage qu’on as effectuer a la BMCI de Béni Mellal .
I. La problématique retenue
Cette question de recherche met en évidence en quoi consiste notre projet de fin
d’études et son objectif principal. Cependant, elle « consiste en une question relativement
large et générale, qui se distingue des «questions de recherche » qui sont une expression plus
La mise en place des banques participatives au Maroc comme étant un nouveau mode
de financement contribue à l’amélioration du système bancaire marocain, et permet à
l’économie marocaine d’avoir une réelle opportunité à saisir. Toutefois, c’est une intégration
complexe vu que ce nouveau système n’échappe pas à un ensemble des risques variés.
H2 : les banques participatives au Maroc sont exposées à davantage de risques qui peuvent
entraver la bonne intégration de ces banques.
Une fois les hypothèses formulées, le choix de l'enquête arrêté, son objectif et sa fonction
dans le dispositif de recherche définis, la question qui suit c’est de savoir qui sera interrogé
pour atteindre l’objectif visé.
[Texte] Page 37
III. La population à étudier
Définir la population, c'est sélectionner les catégories de personnes que l'on veut
interroger, et déterminer les acteurs dont on estime qu'ils sont en position de produire des
réponses aux questions que l'on se pose. Notre questionnaire a été adressé aléatoirement aux
deux grandes catégories de population, à savoir :
En s’appuyant, d’une part sur les acquis théorique, nous avons choisi d’élaborer un
questionnaire de recherche. Ce choix se justifie par une volonté d’objectivité et de
formalisation des résultats obtenus. Nous cherchons à détecter les perspectives d’avenir des
banques participatives au Maroc, et d’extraire les risques que l’installation des banques
participatives peu t affronter.
[Texte] Page 38
Les questions ont été répertoriées selon les objectifs de la recherche (préciser les
perspectives d’avenir de la mise en place de l’activité des banques participatives au Maroc, et
évaluer les risques y afférents).
Il existe trois principaux modes d’enquête:
❖ L’enquête par interviews directs
❖ L’enquête par correspondance
❖ L’enquête par téléphone
Pour notre cas, on a opté pour choisir l’enquête par questionnaire directs, car il permet
d’avoir un contact direct avec l’enquêté. Et d’expliquer ce qu’il ignore et de collecter assez
d’information.
1. Le travail sur le terrain
L’enquête réalisée vise trois grandes parties à savoir, les banques classique, les
particuliers, les entreprises et les professionnelles, tout en essayant de toucher le maximum
des interrogées et de différentes catégories.
• La première était le temps, car la plupart des interrogés n’avez pas assez de temps
à nous consacré
• La deuxième était le refus ce certains interrogés a répondre à nos questions
• La troisième c’est l’ignorance de la population cible tant qu’il s’agit d’un nouveau
thème et que la connaissance des interviewés ne dépasse pas les notions de base
Pour que le résultat de ce questionnaire soit fiable, aussi cette enquête comprenait un
certain nombre de rubriques composées de questions s’inscrivant à l’intérieur de chacune. La
structure finale de l’outil d’investigation s’est, alors, articulée
[Texte] Page 39
L’objectif de cette première partie de l’enquête consiste à détecter le niveau de
connaissance des produits alternatifs par la clientèle (les particuliers).
Cette partie avait comme objectif de savoir est ce que la clientèle a une mauvaise impression
sur le fonctionnement des produits offerts par la banque participative.
Cette partie vise les banques afin d’extraire est ce que les banques classique
commercialisent les produits autorisés en 2007, à savoir Mourabaha, Moucharaka, Ijara, et
évaluer est ce qu’il y’a une forte demande de ces produits par la clientèle.
Evaluer est ce que les réforme prises par l’Etat marocain vont constituer une
opportunité pour les banques participatives au Maroc. Prévoir est ce que la mise en place de
ces banques participatives influencera le taux de bancarisation positivement, ceci présentera
l’objectif de la cinquième partie.
[Texte] Page 40
La dernière partie est destinée à savoir ce qui peut entraver un bon avenir et une bonne
intégration pour les banques participatives au Maroc, aussi à détecter les faiblesses qui
peuvent entraver la bonne mise en place de ces banques participatives au Maroc.
[Texte] Page 41
Chapitre2 : Risques et perspectives
Ce chapitre aborde la présentation et l’analyse des résultats obtenus par le
questionnaire effectué. Dans un premier temps, nous exposerons les analyses descriptives,
les résultats de la recherche et nous testerons les hypothèses issues de notre modèle de
recherche. Dans un deuxième temps, nous proposerons une série de recommandations et des
propositions afin d’éviter les risques qui peuvent entraver la bonne intégration de ces banques
participatives au Maroc.
Notre questionnaire se compose donc, de deux volets : le premier est distribué sur
particuliers (60 questionnaires), le deuxième est adressé aux banques classique
(6 questionnaires), cependant, en raison de l’importance et la qualité de travail, nous avons
étudié les principales questions relatives aux particuliers et on essayer de toucher, d’une façon
superficielle, les banques classiques.
Volet particuliers :
En ce qui concerne les particuliers, la majorité des questionnés ont déjà entendu des
produits alternatifs autorisé en 2007 (53.3%), En revanche 41.7% parmi les interrogés n’ont
jamais entendu de ces produits, donc presque la moitié de la population enquêté ignore ce que
signifie un produit alternatif.
[Texte] Page 42
3. Parmi ces produits alternatifs, le(s) quel(s) connaissez-vous ?
Nombreux sont les personnes qui ne connaissent pas les produits alternatifs, au niveau
que 41.7% des particuliers ne connaissent aucun produit alternatif, alors que 25% des
enquêtés connaissent que le produits Mourabaha, le deuxième produits après la Mourabaha
qui détient une place de la connaissance des produits alternatifs est la Moucharaka et Ijara
(10% respectivement).
[Texte] Page 43
4. Connaissez –vous le principe de partage de perte et de bénéfice ?
[Texte] Page 44
Apres une des données collectés on a pu conclure que 71,7% sont motivés pour
contracter un produit alternatif, alors que 28,3% ne le sont pas, donc les produits
alternatifs présentes une réelle opportunité pour la majorité des enquêté.
Nombreux sont les personnes qui sont prêt à changer leur compte au cas ces banques
participatives sont installées, en effet 63,3% sont prêts pour changer leurs compte vers les
banques participatives par contre 36,7% de population de l’échantillon ne le sont pas.
[Texte] Page 45
Apres une présentation statistique des résultats on observe que la moitié de la
population enquêtée privilège d’emprunter en contractant un produit alternatif par
contre 41,7% ont refusé alors que 8,3% n’ont aucun avis.
[Texte] Page 46
8,3%.ces statistique montre l’intérêt accordée au produit de financement notamment
qui constitue le produit largement connu.
[Texte] Page 47
Après une analyse des données collectées on a constaté que même si le coût des
produits alternatifs est très cher, plus que la moitié des enquêtés ont prêts pour le contracter
(55%), alors que 41% sont absolument contre, et reste un pourcentage de 3,3% n’ont aucune
idée.
QUESTION 1 :
la commercialisation des produits alternatifs Nombre %
NON 5 83%
OUI 1 17%
Sans réponse 0 0
Total 6 100%
D'après le graphique 17% seulement des banques classiques avaient commercialisé des
produits alternatifsalors que, presque 83% des banques n’ont jamais commercialisé ces
produits.
[Texte] Page 48
QUESTION 2
OUI 2 33,33%
NON 4 66,67%
Aucune idée 0 0
TOTAL 6 100%
L'analyse du résultat nous a permet à constater que les produits alternatifs connaissent une faible
demande par rapport au produits classique.
QUESTION 3
Un forte demande des produits alternatifs NB %
OUI 2 33,33%
NON 4 66,67%
Aucune idée 0 0
TOTAL 6 100%
[Texte] Page 49
L'analyse du résultat nous a permet de constater que les produits alternatifs
connaissent une faible demande par rapport au produits classiques.
Question 3 :
OUI 5 83,33%
NON 0 0%
TOTAL 6 100%
[Texte] Page 50
83% des banques classiques pensent que l'introduction des banques participative répercutera
positivement sur le taux de bancarisation, du fait qu’elles vont attirer assez de clientèles.
QUESTION 3
OUI 0 0%
NON 2 33,33%
TOTAL 6 100%
OUI 1 16,67%
NON 0 0
[Texte] Page 51
Aucune réponse 5 83,33%
TOTAL 6 100%
Tant que la loi 103-12 est encore nouvelle, La majorité des banques enquêtéesignorent
si la loi 103-12 va être un facteur clé pourla réussite des banques participatives au Maroc.
QUESTION 8
[Texte] Page 52
50% de l'échantillon enquêtée pense que la réforme fiscale mise par l’Etat marocaine
augmentera la concurrence entre les banques classiques et les banques participatives, ceci est
dû à la diversité des produits lancés par les banques.
QUESTION 9
[Texte] Page 53
comprendre les risques et les faiblisses qui peuvent entraver la bonne réussite de l’expérience
des banques participatives au Maroc.
D’après les résultats de l’enquête, il s’est avéré que la mise en place des banques
participatives au Maroc, présentera une réelle opportunité pour le circuit bancaire marocain,
d’un côté, du fait qui il va attirer une partie très potentielle de la population et qui n’entre pas
en relation avec les banques classiques qu’en cas de besoin extrême, et en effet le taux de
bancarisation augmentera, et d’autre côté car ces banques participatives vont attirer les
investissements étrangers notamment ceux qui optent pour le financement participative
« islamique ».
Autre valeur ajouté de ces banques participatives, et que l’enquête effectuée la
confirme, c’est que le lancement des produits alternatifs va satisfaire la majorité des besoins
de la clientèle, Pour le circuit bancaire marocain, l’intégration d’un nouveau mode de
financement constitue une valeur ajoutée pour le système bancaire tout entier, du fait qu’il va
abriter deux industries bancaires, dont le fonctionnement est totalement différent, ceci va
permettre de confronter toute sorte de crise tant que les deux systèmes se basent sur des piliers
différents.
Le fait que ces banques participatives visent la population risquée (si elles mettent en
pratique cette politique), financent les petits projets, et encouragent les petites entreprises
d’être compétitive, ceci répercutera positivement sur le PIB du pays, tant que le taux de
chômage diminuera, et l’économie marocaine va bénéficier directement de l’intégration de ce
nouveaux mode de financement.
L’ensemble de ces idées nous a permet de confirmer notre hypothèse qui précise que
l’intégration des banques participatives au Maroc présentera une réelle opportunité aussi bien
pour l’économie marocaine que pour le circuit bancaire du pays.
Tant que la mise en place des banques participatives présente une industrie bancaire
nouvelle à adopter par le circuit Bancaire, elle confrontera un ensemble des risques qu’on a pu
les extraire par notre enquête effectuée, et qui ont nous aidé à promouvoir et à confirmer notre
deuxième hypothèse afférente aux limites at aux risques qui peuvent entraver la bonne
intégration de ces banques participatives il sont variés et nombreux, dont on cite, l’ignorance
de la clientèle de ces produits offerts par ces banques participatives, et telle que le
questionnaire effectué a précisé, la majorité des interrogés ne connaissent pas l’ensemble des
produits alternatifs, même ceux qui ont été autorisé par Bank al Maghrib en 2007, et la
[Texte] Page 54
connaissance des produits se limite dans le produit Mourabaha, de même qu’un pourcentage
important de la population enquêtée a présenté qu’une large partie de la population ignore le
principe de partage de perte et de profit (PPP) qui constitue le moteur principale de
fonctionnement de la finance participative.
Pour la clientèle la conclusion importante qu’on peut attirer c’est qu’il y a une
ignorance majeure en termes de produits alternatifs et leur fonctionnement ce qui peut
présenter un risque éventuel pour ces nouvelles banques du fait que le client peut avoir une
mauvaise impression sur ces établissements financières et ne saura pas comment fonctionne
ces produits alternatifs.
Le deuxième volet de notre enquête nous a permet de constater le point de vue des
personnels concernant les risques et manquement qui peuvent entraver le bon fonctionnement
des banques participatives l’intégra au Maroc, vue qu’ils ont déjà été des intervenants
directes dans l’expérience de la commercialisation des produits alternatifs en 2007.cette partie
du questionnaire nous a présenté l’ensemble des risques éventuels, aussi que les garants que
ce système de financement devrait avoir pour garantir un bon avenir, et qu’on les résume
dans :
III. Recommandations :
A travers l’analyse des résultats, des leçons peuvent être dégagées pour la réussite de la
mise en place des banques participatives au Maroc. Cette phase permettra de proposer des
pistes d’actions susceptibles de proposer des suggestions à suivre afin d’orienter l’expérience
de ces banques participatives vers la réussite, et d’être un exemple à appliquer de l’industrie
bancaire participative.
La mise en œuvre des banques participatives au Maroc, nécessite une combinaison des
efforts de l’ensemble des intervenants dans le domaine bancaire, notamment l’Etat, les clients,
les banques.
[Texte] Page 55
I. Volet relatif aux clients
II. Volet relatif à l’Etat
III. Volet relatif aux banques participatives
Dans ce qui suit, nous allons reprendre chaque volet pour le détailler et proposer les
mesures et les actions à prendre :
[Texte] Page 56
• Encourager les très petites entreprises, pour les rendre très compétitives, et ne
se limiter pas dans le financement que des produits fort probablement rentable.
• Diversifié la gamme de produits offerts, et fixer un pourcentage a
commercialisé pour chaque produit.
[Texte] Page 57
Conclusion générale
Ce rapport vise a mettre l’accent sur l’opportunité ou le contrainte que les banques
participative peuvent constituer pour le système financier marocain et tous ce qui concerne
les perspectives d’avenir de la mise en place des activités des banques participatives au
Maroc.
Pour ce faire, dans un premier temps, nous avons présenté d’une façon théorique le
concept des banques participative, le fonctionnement de ce type des banques, ainsi qu’une
comparaison profonde pour mettre en évidence les différences majeures qui existe entre ces
banques et les banques conventionnelles.
Dans une deuxième étape, nous avons mené une recherche pour pouvoir analyser les
perspectives d’avenir de la mise en pratique de la banque participative au Maroc et mettre en
évidence les risques éventuels que cette intégration peut affronter. Pour ce faire, nous avons
choisi d’élaborer un questionnaire de recherche. Ce choix se justifie par une volonté
d’objectivité et de formalisation des résultats obtenus.
Pour ce qui est des apports de notre travail, le premier est relatif à l’importance de la
thématique, qui représente un sujet d’actualité et un réel alternatif du système bancaire
classique, aussi du fait que ce genre d’industrie bancaire est nouveau pour le Maroc ce travail
s’est basé sur une documentation variée et des statistiques récentes. C’est le résultat de
l’utilisation de divers outils d’analyse à l’instar du questionnaire et de certains rapports
officiels des parties prenantes dans ce domaine financier.
[Texte] Page 58
Malgré les points forts de ce travail, il présente cependant quelques limites : la
première limite concerne le champ de la recherche ; il faut noter que notre recherche s’est
limitée seulement à l’étude des particuliers d’une façon profonde, et les banques à petite
échelle pour avoir une idée signifiante, on ne peut généraliser donc les résultats du fait de la
spécificité de chaque partie de la population et du fait que le temps était pressé.
Ainsi, comme il a été précisé auparavant, les résultats obtenus dans le cadre de ce
projet « Mémoire», ont permis de valider les apports théoriques. En effet les banques
participatives présentent une réelle opportunité pour l’économie marocaine et le système
bancaire marocain, mais à certaines limites, qu’ils devraient les respecter pour éviter tout
risques éventuels.
[Texte] Page 59
Bibliographie
OUVRAGES
ARTICLES PERIODIQUES
THESES ET MEMOIRES
WEBOGRAPHIE
[Texte] Page 60
Tables des annexes
Enquêteur :
[Texte] Page 61
I. La commercialisation des produits alternatifs par les banques classiques
1. la BAM a déjà autorisé la commercialisation des produits alternatifs
en 2007, avez-vous-déjà commercialiser un produits alternatifs ?
OUI NON
2. si oui, le quel?
Mourabaha Moucharaka Ijara
3. Est-ce que-il y a une forte demande de ces produits auprès de la
clientèle ?
OUI NON
[Texte] Page 62
Oui Non aucune idée
10.A votre avis, pourquoi les agences bancaires classiques ne font pas
une publicité pour les produits alternatifs ?
12.Parmi les choix suivants, le(s) quel(s) pourrait présenter une faiblesse
pour l’expérience des banques participatives au Maroc ?
La Cherté des produits offerts
Manque de publicité
Manque de formation des personnels de la banque
Procédures fiscaux
[Texte] Page 63
Dans le cadre de la préparation d’un projet de fin d’études sous le thème de :
« les perspectives de la mise en place de l’activité des banques participatives au
Maroc », pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle en « Métiers
de la banque »
Enquêteur :
Taille de la population :
[Texte] Page 64
I. Connaissance des produits alternatifs
2. Depuis 2007, certains banques marocaines commercialisent des
produits alternatifs« islamiques » avez-vous déjà entendu de ces
produits ?
Oui non
[Texte] Page 65
10.Si oui, le(s) quel(s) ?
Mourabaha
Istisna’a
Ijara
Salam
[Texte] Page 66