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COURS D’EQUIPEMENT DE BATIMENT

PROGAMME DU COURS D’EQUIPEMENT DE BATIMENT


PREMIERE PARTIE : PLOMBERIE

CHAPITRE I : ADDUCTION D’UNE VILLE EN EAU POTABLE

CHAPITRE II : LE BRANCHEMENT

CHAPITRE III : DISTRIBUTION INTERIEURE

DEUXIEME PARTIE : ASSAINISSEMENT

TROISIEME PARTIE : ELECTRICITE

CHAPITRE I : GRANDEURS FONDAMENTALES

CHAPITRE II : ECLAIRAGE INTERIEURE

CHAPITRE III : SOURCE ET APPAREILS D’ECLAIRAGE

Rédigé par : Mme SEN Marie et M. Alberto BISSAL 1


COURS D’EQUIPEMENT DE BATIMENT

PREMIERE PARTIE : PLOMBERIE

CHAPITRE I : ADDUCTION D’UNE VILLE EN EAU POTABLE

INTRODUCTION :

Le lotissement et l’ensemble des habitations doivent être desservis par un réseau de


distribution d’eau potable. Le réseau est raccordé au réseau public. L’eau étant un bien
indispensable à toute urbanisation, doit être disponible en quantité suffisante et en qualité
satisfaisante pour assurer les besoins des populations.

I- LES BESOINS EN EAU


 Besoin domestique (nourriture, hygiène, évacuation des déchets…)
 Besoin de la végétation (arrosage des pelouses, des jardins)
 Besoin correspondant aux équipements collectifs (arrosage et nettoyage des
espaces collectifs, jet d’eau…)
II- DIFFERENTES ETAPES D’ALIMENTATION

L’alimentation en eau potable d’une ville comprend :

 Le captage
 Le traitement
 Le stockage
 La distribution

1-Le captage

a) Prise en rivière

Elle se fait soit par barrage soit par dérivation avec un bassin de réserve ou par puisage
direct lorsque le cours d’eau est important.

b) Captage des sources

Il se fait suivant l’importance soit directement dans un bassin soit par l’intermédiaire
d’un réservoir artificiel que l’on construit près des sources et qui servent d’accumulation
d’eau.

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2-Le traitement

Il comprend :

 La décantation : elle a pour but de permettre le dépôt des particules solides en


suspension dans l’eau.
 La filtration : elle a pour but de retenir les particules en suspension dans l’eau.
 La stérilisation : est une opération qui consiste à détruire les germes contenus
dans l’eau.
 La déferrisation : consiste à débarrasser l’eau des sels ferreux qu’elle contient.
 Démanganisation : consiste à éliminer le manganèse qui se trouve dans l’eau.
 Désodorisation : consiste à éliminer l’odeur des eaux.
 La neutralisation : consiste à réduire le PH dans l’eau.
 L’adoucissement : consiste à débarrasser l’eau des sels de chaux qu’elle
contient.

3-Le stockage

L’eau ainsi récupérée est amené par gravitation ou mécaniquement dans un ou plusieurs
réservoirs dont la capacité dépend du nombre d’habitants. Le rôle de ces réservoirs est de
régulariser la distribution. Ils se remplissent aux heures creuses et fournissent l’appoint aux
heures pleines.

Pour déterminer leurs capacités on prend comme base de consommation :

 135 l/hbt/j  pour une ville ≤ 3000 habitants


 165 l/hbt/j  pour une ville 3000-15000 habitants
 180 l/hbt/j  pour une ville 15000-60000 habitants
 220 l/hbt/j  pour une ville  60000 habitants

Il est bien d’avoir une réserve de 2 ou 3 jours de consommation.

CAS PRATIQUE

Déterminer la capacité d’un réservoir pouvant alimenter un quartier en eau potable de


50000 habitants. Sachant qu’il faut aménager réserve de trois jours.

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SOLUTION

La capacité du réservoir est de : 180×50000(3+1) =36000000L = 36000m3

4- La distribution

Elle se fait dans une ville à partir des réseaux qui peuvent être ramifiés ou maillés.

a) Réseau ramifié

Dans ce type de réseau on part du réservoir pour les différents points de branchements
et l’eau parcours les canalisations dans un seul sens.

CANALISATION
SECONDAIRE

VANNE
D'ARRET

CANALISATION
RESERVOIR MAITRESSE

Schéma du réseau ramifié

Avantages

- Occupe moins d’espace


- Moins couteux

Inconvénients

- Arrêt total de l’eau en aval en cas de réparation en amont


- L’eau circule dans un seul sens ce qui entraine des coups de bélier (embranchement
violant et sonore d’une canalisation d’eau dû à un brusque changement de pression et
de vitesse)
b) Réseau maillé

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CANALISATION MAITRESSE

VANNE
D'ARRET

RESERVOIR D'ALIMENTATION RESERVOIR SECONDAIRE


MAITRESSE
CANALISATION SECONDAIRE

Schéma du réseau maillé

Avantages

- L’eau circule dans les deux sens ce qui réduit le diamètre des canalisations
- L’écoulement est plus régulier et sa disposition en circuit fermé amorti les coups de
bélier
- Les conduites secondaires sont généralement aux deux extrémités sur les conduites
maitresses pour garder le principe de circuit fermé
- Pas de coupure d’eau en amont en cas de réparation en aval

Inconvénients

- Très couteux
- Prend plus d’espace

III- PRESSION DE SERVICE ET PERTE DE CHARGE


a) Pression de service (PS)

La pression de service chez l’installateur est la différence entre la côte piézométrique (PE)
du réseau principal au droit de branchement et l’altitude du point de puisage le plus élevé H
diminué des pertes de charges propres au branchement (compteur+ réseau intérieur).

PS = PE – (H+J) PS en bar ; PE en mm H et J en m

b) Perte de charge (i)


Si on connait la charge théorique J, on calcule la perte de charge i par mètre de la
conduite sur la longueur de conduit par mètre de colonne d’eau.

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J
i= L L étant la longueur de la conduite en m ; j la perte de charge théorique en m ; i en

mCe ou en Pascal.

Si non on se fixe une vitesse d’écoulement V qui va être compris entre 0,5m/s<V2m/s
et connaissant le débit, on peut lire le diamètre en mm de la canalisation et la perte de charge
sur l’abaque de DARIES.

IV- CALCUL DU DIAMETRE DE LA CANALISATION

Pour déterminer le diamètre des canalisations pouvant transporter une certaine quantité
d’eau en un temps donné, il faut :

- Fixer la vitesse d’écoulement d’eau qui est entre 0,5 et 2 m/s ;


- Connaitre le débit nécessaire en litre par habitant par jour ;
- Connaitre la taille de la population à alimenter
- Connaitre la distance entre le château et le point le plus éloigné à alimenter
- Calculer le débit total par jour pour une durée de 8h à 10h au lieu de 24h parce qu’on
estime que la distribution en ce temps est appréciable et sont considérées comme les
heures de pointe.
- Lire sur l’abaque de DARIES le diamètre des canalisations et la perte de charge.
- Calculer la perte de charge totale tout en gardant une marge de 0.5 à 1m si on veut
garder la hauteur piézométrique.  
APPLICATION

Dans le cadre de l’extension de la ville de Douala la création d’un nouveau quartier de


3000 habitants est prévue. Calculer le diamètre de la canalisation pouvant alimenter ce
quartier sachant que la durée de consommation journalière est de 9h et la vitesse
d’écoulement est de 1,5m/s. calculer la perte de charge total sachant que le point le plus
éloigné du château se trouve à 4km.

SOLUTION

volume d ' eau


 Calcul du débit d=
temps

Le volume d’eau : 135 l/hbt/j  3000 V= 3000×135

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V=405000L

Le temps : t = 9×3600 t = 32400s

405000
AN : d= d =12,5L/s
32400

D’après l’abaque de DARIE on a : D=100mm et i=0,04m/mc

 Déterminons la perte de charge totale J

j
i= j = i×L AN: j = 0,04×4000 j = 160m
L

EXERCICE 2:

La Marie de Douala Vème veut faire l’adduction d’eau pour alimenter un quartier neuf de 5000
habitants à PK 8 le chateau de hauteur piézométrique 30 m est situé 0.5km de se quartier. On
demande de : 1- Calculer
la capacité du reservoir sachantqu’il faut une reserve de sécurité de 3 jours pour une
consummation de 165l/hbt/jour. 2-
Déterminer le diamètre de la canalisation maîtresse en prenant une consomation nominale de
10h/jr et que la vitesse d’écoulement d’eau est de 1 m/s.
3- Déterminer la hauteur nominale que peut alimenter ce château à la distance de 0.5km de ce
quartier en considérant que le relief est plat.
4- Quelle est la pression au niveau de l’habitation?
5- Quelle est la hauteur du point de puisage le plus haut?
NB : 1 bars = 10 mce

SOLUTION

1- Calculons la capacité du reservoir : C= 165×5000+(3×165×5000)


C = 3300000l = 3300 m3
2- Déterminons le diamètre de la canalisation maîtresse
165× 5000
 Calculons le débit massique : dm = 10× 3600 dm = 22,92 l /s D’après l’abaque de

DARIE on prendra : d = 165 mm


3- Déterminons la hauteur maximale

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J
On sait que : i= L  J = i×L AN : J = 0.01×0.5× 1000 J = 5 mce

4- Calculons la pression au niveau de l’habitation


P = ρgh . h=30 m−5 m h=25 m AN : P = 1000 × 10 × 25 P=
250000 Pe = 2,5 bars
5- Calculons la hauteur du point de puisage le plus haut
PS = PE – (H+J)  H = PE – (PS + J )  AN : H = 30 - (2,5 + 5 ) H = 22,5 m

EXERCICE 2:

Calculer le nombre de reservoir à construire pour desservir une population de 70000 habitants
prendre pour consomation nominale 10h; vitesse V= 1,5 m/s

 Calculons la capacité du reservoir C = 220 × 70000 + 3×220×70000 C = 61600m3


220× 70000
 Calculons le debit massique: dm = dm = 427,78 l /s
10× 3600
427,78
 Nombre de reservoir : Nbre = = 8,55 = 9 réservoirs
90

CHAPITRE II : LE BRANCHEMENT

I- DEFINITION

Le branchement est une opération qui consiste à se connecter sur le réseau du


concessionnaire pour un domicile privé ou public.

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II- ELEMENTS DE BRANCHEMENT EN EAU

Comme on ne peut arrêter l’eau d’une conduite de ville, chaque fois qu’on veut faire un
branchement, il faut une prise en charge qui comprend :

 Un collier de prise en charge

 Un joint

 Un robinet de prise en charge

 Une machine à percer

cloture

compteur

rigole boucle à clé


1 2
chaussée

collier de prise
en charge

robinet d'arret de
la compagnie
reseau du
concessionnaire
tabernacle

Robinet d’arrêt de la compagnie


1
Robinet d’arrêt du particulier
2

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Un réseau de branchement est constitué d’une bouche à clé, d’un tabernacle, 02 robinet
d’arrêt de la compagnie et un compteur, collier de prise en charge

III- LES COMPTEURS

Le seul procédé pour déterminer rationnellement la consommation d’eau d’un local est
l’installation d’un compteur universel. L’installation d’un compteur devrait comporter un
robinet d’arrêt à l’entrée appartenant au concessionnaires et un autre placé à la sortie
appartenant à l’abonne ou au particulier.

a) Choix du compteur

Le choix du compteur dépend du type de canalisation et du débit d’eau. On distingue


des compteurs dit poinçonnés c’est-à-dire ayant subi des essais et des compteurs non
poinçonnés. L’essai d’un compteur porte sur :

 Son étanchéité
 Son débit
 Son démarrage
 Sa précision
b) Les différents types de compteurs

En fonction des concepteurs on distingue :

 Les compteurs volumétriques : qui enrégistre la quantité d’eau qui le traverse


en m3
 Les compteurs à vitesse ou à tour : ils comptent le nombre de tour d’une
turbine entrainé par le courant à une vitesse proportionnelle à celle de l’écoulement de l’eau.
c) Détermination du calibre des compteurs

Le diamètre et le calibre des compteurs sont fonction de la consommation journalière.


Un compteur doit satisfaire à deux conditions :

 Fournir le besoin total en eau


 Avoir une perte de charge acceptable

Consommation en m3/j Calibre Diamètre en mm


< 1,2 2 10 ou 12

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1,2 - 2 3 15
2–5 5 20
5 – 14 10 30
14 – 35 20 40
35 – 100 40 60
100 – 200 60 80
200 – 400 100 100
400 - 1000 200 150

CHAPITRE III : DISTRIBUTION INTERIEURE

INTRODUCTION

La plomberie sanitaire est l’art de créer les installations permettant de :

 Assurer en tout point d’un bâtiment sans pollution possible une alimentation en eau
de débit suffisant et continue ;

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 Assurer une évacuation rapide des eaux pluviales et usées


 Empêcher l’accès dans les locaux de l’air provenant des égouts ou du système
d’écoulement
I- TERMINOLOGIE
 Branchement d’eau générale : conduite amenant l’eau de la concession sur
l’appareil de mesure.
 Robinet d’arrêt général : robinet placé sur le branchement d’eau générale et
commandant l’arrivée de l’eau de tous les bâtiments desservis.
 Conduite d’alimentation : c’est tout tuyau transportant l’eau de l’appareil de mesure
ou d’arrêt général jusqu’à un appareil d’utilisation.
 Nourrice : renforcement du diamètre d’une tuyauterie d’alimentation d’eau sur
lequel sont groupés des prises particulières d’alimentation ainsi que les divers robinets d’arrêt
et de vidange
 Colonne montante : tuyauterie d’allure verticale partant soit de la ceinture
principale soit d’une nourrice et sur laquelle sont raccordés les branchements de l’étage.
II- ALIMENTATION DES APPAREILS

Deux méthodes sont utilisées pour alimenter les appareils :

 Alimentation en série
 Alimentation en parallèle

DIMMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ALIMENTATION

La conception du réseau d’alimentation obéit à des règles précises en matière de vitesse


d’écoulement, de pression et selon la nature et le nombre d’appareil sanitaire sur une même
installation.

Règle de conception : les vitesses d’écoulement sont

- 2m/s pour les canalisations en sous-sol, vide sanitaire et local technique


- 1,5m/s pour les colonnes montantes
III- DIMMENSIONNEMENT DES TUYAUTERIE DE VIDANGE
OU D’EVACUATION

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Le choix du diamètre de la tuyauterie de vidange passe par la connaissance de 03


éléments :

 Le débit de base de l’appareil


 Le débit brut de l’appareil
 Le débit probable
1- Le débit de base

Désignation Débit de base en l/s Diamètre intérieure en mm


Évier 0,75 33
Douche 0,5 33
Urinoirs 0,5 33
Lavabo 0,75 30
Lave main 0,5 30
Bidet 0,5 30
Baignoire 1,2 33
Lave-linge 0,65 33
Lave-vaisselle 0,4 33
W C à action siphonique 1,5 60 à 77

2- Le débit brut

Le débit brut est la somme des débits de tous les appareils situés dans le circuit
d’évacuation.

Exemple : soit les appareils suivants installés dans un circuit d’évacuation.

5 laves mains 6 bidets 2 baignoires

3 urinoirs 2 éviers 1 Lave-linge

Calculons le débit brut de ces appareils

D B = D b ×Nbr d’appareils

Avec D b étant le débit de base de chaque appareil

DB = (5×0.5) + (6×0.5) + (2×1.2) + (3×0.5) + (2×0.75) + (1×0.65)

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DB = 11.55L/s

3- Le débit probable

Apres calcul du débit brut nous pouvons lire sur l’abaque le débit probable
correspondant. Connaissant le débit probable à évacuer, nous pouvons lire sur l’abaque le
diamètre de la tuyauterie. Ceci en tenant compte que les appareils ne fonctionnent pas
simultanément.

Dans notre exemple nous obtenons un débit probable de 4,1L/s et un diamètre de canalisation
de 70mm avec ventilation secondaire.

DEUXIEME PARTIE : ASSAINISSEMENT

CHAPITRE I : EVACUATION DES EAUX

I- DEFINITION
Effluent : c’est l’ensemble des eaux sales qu’on retrouve dans les habitations données.

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On distingue plusieurs types d’eau sale :


 L’eau usée : il s’agit de l’ensemble des eaux provenant des urinoirs, bidets, salles
d’eau et cuisines (urinoir : appareil sanitaire permettant aux hommes d’uriner ; bidet :
appareil sanitaire permettant aux femmes d’uriner).
 Eau vanne : ensemble des eaux provenant des WC
 Eau pluviale : ensemble des eaux provenant des pluies
 Eau industrielle : ensemble des eaux provenant des industries.
II- TERMINOLOGIE
 Tuyau de chute : c’est une canalisation verticale servant à l’évacuation des eaux
vannes ou des eaux provenant du WC.
 Tuyau de descente : c’est une canalisation verticale servant à l’évacuation des eaux
usées.
 Tuyau de chute unique : c’est une canalisation verticale servant à l’évacuation des
eaux vannes et usées.
 Collecteur d’appareil : c’est une canalisation d’allure horizontale qui recueille les eaux
vannes ou usées provenant des appareils sanitaires pour les tuyaux de chute ou de
descente.
 Collecteur principal : c’est une canalisation d’allure horizontale qui collecte ou
recueille les différentes chutes des tuyaux de descente des bâtiments pour les conduire
à l’égout public ou à la fosse septique.
 Branchement d’égout : c’est une galerie souterraine qui relie l’égout public à la
propriété.
 Siphon : c’est un dispositif qui permet d’empêcher la remonté des odeurs dans la
maison.
 La garde d’eau : c’est la hauteur d’eau tenue en réserve dans le siphon formant une
fermeture hydraulique.
 La ventilation : c’est la partie des eaux prolongeant les tuyaux d’évacuation verticaux
en leur permettant une communication libre avec l’atmosphère.
 La ventilation secondaire : c’est tout tuyau amenant l’air nécessaire pendant
l’évacuation tout en empêchant l’aspiration de la garde d’eau des siphons.
III- CALCUL DES DIAMETRES DES TUYAUX DE CHUTE
Pour déterminer les diamètres des tuyaux de chute, il faut :

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- Recenser les appareils sanitaires à évaluer :


- À partir de l’abaque qui donne les débits de base d’évacuation sanitaire, on calcule le
débit brut.
- Déterminer à partir de ces débits le débit probable (débit probable des tuyauteries de
vidange page 155)
- Déterminer le diamètre de chute d’eau usée et vanne à partir de ces débits sur l’abaque
page 155
- Calculer le diamètre du collecteur principal qui est défini directement à partir du débit
probable en utilisant l’abaque des diamètres et pente page 157.

CHAPITRE II : DRAINAGE

I- GENERALITES
On appelle canalisation d’une construction le réseau des conduites d’évacuation d’eau
polluée d’une construction. Elles ont pour but de diriger soit de collecter, soit d’évacuer des
effluents venant des constructions ou du milieu naturel.
II- DRAINAGE
1- Définition

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Le drainage est l’opération qui consiste à évacuer à l’aide des drains l’excès d’eau contenu
dans un sol et empêcher celles-ci d’arriver jusqu’aux fondations.
2- But

Le drainage a pour but :

- D’éviter les risques de modification de la nature des sols par les venues et départ
d’eau.
- D’éviter l’humidité dans les fondations
- D’éviter la remonté d’eau par capillarité dans les murs et dans le dallage.
3- Différents éléments utilisés

Les drains en PVC ou en béton sont utilisés pour faire le drainage.


Un drain est tuyau perforé à la partie supérieure.

4- Désordres provoqués par la présence d’eau

La présence d’eau provoque des désordres tel que :


- l’affouillement des fondations
- le gonflement du terrain
- la diminution de la force portante du terrain

Drain contre mur

III- DIFFERENTES PHASES DE LA MISE EN PLACE D’UN DRAIN

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 Définition de la trajectoire ;
 Réalisation d’une forme en pente ;
 Pose du drain ;
 Mise en place de la chemise drainante.

CHAPITRE III : ASSAINISSEMENT

I- DEFINITION ET BUT
L’assainissement c’est l’ensemble des opérations qui consiste à collecter et de
transporter les eaux usées et vannes d’un bâtiment.
Il a pour but de traiter les eaux polluées avant de les jeter d’une manière satisfaisante
dans la nature.
II- DIFFERENTS TYPES D’EAU POLLUEE

En fonction de leur utilisation, on distingue : les eaux pluviales, les eaux vannes provenant
essentiellement des WC et les eaux usées provenant des salles d’eau

III- SYSTÈME D’EVACUATION


a) Définition

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C’est un réseau de conduite qui collecte et évacue hors du bâtiment les eaux de pluies, les
eaux vannes et les eaux usées.

b) Symboles utilisés pour l’assainissement

Symboles Désignations Symboles Désignations


EP Eau pluviale MS Micro station
EV Eau vanne FS Fosse septique
EU Eau usée FB Filtre bactérien
EM Eau ménagère PI Puits d’infiltration
SG Séparateur de graisse ES Epandage souterrain
D Décolloïdeur FTE Fosse toute eau
LF Lit filtrant

IV- LES DIFFERENTS ELEMENTS D’UN RESEAU D’ASSAINISSEMENT

Un réseau d’assainissement est composé de :


 Des regards
 Des canalisations
 Des stations de traitements
 Des égouts
1- Les regards
On distingue plusieurs types de regards à savoir :
- Les regards simples
- Les regards décanteurs
- Les regards siphoïdes
- Les séparateurs de graisse
a) Les regards simples
Il a pour fonction de :
 Permettre le changement de direction ou de pente
 Permettre le débouchage

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Il est place au pied de la chute de chaque canalisation, à chaque


changement de direction, à chaque croisement de direction de canalisation.

Schéma d’un regard simple

b) Les regards décanteurs


Ils permettent de retenir les matières lourdes dans l’écoulement des eaux et éviter les
risques de bouchage dans les canalisations.

Schéma d’un regard décanteur

c) Les regards siphoïdes


Il est utilisé pour éviter les remontées d’odeurs dans un bâtiment. Il est placé à l’entrée
de la fosse septique.

Schéma d’un regard siphoïde

d) Les séparateurs de graisses

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Ils retiennent les particules solides de la graisse qui peuvent circuler dans les eaux usées.

Schéma d’un séparateur de graisse

2- Les canalisations

Elles assurent le transport des effluents vers une station de traitement ou dans la nature.

3- Stations de traitement
C’est le point de chute des eaux collectées, elles assurent le traitement de celle-ci avant le
rejet dans la nature.
IV- RESEAU D’ASSAINISSEMENT
On distingue :
 Système tout à l’égout
 Système séparatif
 Système pluviale
 Système fosse septique et puits d’épandage souterrain
1- Système tout à l’égout
Les eaux usées, les eaux vannes, les eaux ménagères, les eaux pluviales sont évacuées par
un seul réseau vers une station de traitement.
EGOUT

s ens d 'ecou leme nt des e aux

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Schéma du système tout à l’égout

2- Système séparatif
Il comprend un réseau pour les eaux usées et les eaux vannes et un réseau pour les eaux
pluviales. Les eaux pluviales n’ont pas besoin de traitement alors que les eaux usées et vannes
nécessitent une station d’épuration.

EP

EU EU+EV

RIGOLE

EGOUT
EV

toiture

sens d'ecoulement des eaux

Schéma d’un système séparatif

3- Système pluviale Les eaux vannes doivent être traitées dans une
fosse septique et les eaux usées séparées des graisses avant d’être
rejetées dans les égouts ou la nature.

EP RS

SG

EU
RIGOLE

EV

toiture

Schéma d’un système pluvial

4- Système fosse septique

C’est le système le plus utilisé au Cameroun. L’usager assure le traitement des eaux avant
de les rejeter dans la nature. Cette installation comprend :

Rédigé par : Mme SEN Marie et M. Alberto BISSAL 22


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 La fosse septique
 Puits dépendage ou puisard

EP RS

EV fosse septique
SG EU puisard

toiture

Schéma d’un système fosse septique et puits dépendage

L’eau vanne arrive au premier compartiment septique ou la matière fécale est


décomposée en liquide. Cette décomposition se poursuit au deuxième compartiment septique
ou arrive les eaux usées séparées de leur graisse. Le traitement se poursuit au troisième
compartiment par filtration puis les eaux sont renvoyées dans le puisard pour épandage
souterrain. La fosse septique est composée de :

 Un compartiment septique
 Un épurateur bactérien

tampon de visite ventilateur

separateur

Rédigé par : Mme SEN Marie et M.compartiment


Alberto BISSAL 23
septique compartiment d'oxydation
ou d'epuration
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Schéma d’une fosse septique

V- DIMMENSIONNEMENT D’UNE FOSSE SEPTIQUE


La fosse septique désigne dans le langage courant la fosse toute eau. Pour le bon
dimensionnement de la fosse septique les conditions suivantes doivent être respectées :
 Le volume de la fosse ne peut être inférieur à 3 m
 Sa hauteur doit permettre qu’il ait au moins 1m d’eau.
La fosse doit être dimensionnée selon l’usage de l’habitation. Les dimensions d’une fosse
septique peuvent être évaluées grâce à un calcul simple.
- 3m3 jusqu’à 5 pièces principales
- 1m3 par chambre supplémentaire

Nombre de pièces Volume de la fosse


≤5 3m3
6 4 m3
Par chambre supplémentaire +1m3

Pour dimensionner une FS, on a :

La méthode préconisée par la banque mondiale

C = 3×P×R×Q
C : capacité ou volume de la fosse

P : nombre d’utilisateur de la fosse


R : temps de rétention en jour
Q : volume d’eau usée par personne par jour en ℓ/p/j

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TROISIEME PARTIE : ELECTRICITE

CHAPITRE I : GRANDEURS FONDAMENTALES

I- LUMIERE
1- Définition

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La lumière est un ensemble d’ondes électromagnétique. La lumière blanche visible est


composée d’un ensemble de fréquence de couleur de l’arc-en-ciel. La lumière à un reflet
triple :
 La lumière a une fonction visuelle  : éclairage conforme aux normes de la zone
de travail, confortable et sans éblouissement.
 La lumière a un effet biologique : elle stimule et détend
 La lumière pour la perception émotionnelle : un éclairage qui stimule
l’architecture, la créativité et l’ambiance.
2- Propriétés
 La vitesse : la lumière se propage de façon rectiligne. Une vitesse de 3×108 m/s
 La transparence : la lumière peut traverser une matière transparente
 La réfraction : quand la lumière change de milieu, elle peut être déviée
 La réflexion : la lumière peut être réfléchie par certaines surfaces (le miroir)
 L’absorption : la lumière peut être absorbée par certaines matières dans ce cas elle
se transforme en énergie thermique
3- Les caractéristiques de la lumière
a) Intensité lumineuse (I)
Elle décrit la quantité de lumière émise dans une direction donnée. C’est à partir de
l’intensité lumineuse que l’on définit toutes les autres unités. L’unité de mesure de l’intensité
lumineuse est le candela (cd).
b) Le flux lumineux (ɸ)
Elle décrit la quantité de lumière émise par une source lumineuse. Son unité de mesure
est le lumen (Lm).

c) Eclairement (E)
Il décrit la densité du flux lumineux en un point d’une surface. S’exprime en luxe (lx)
ɸ
E= S
d) Luminance noté L
Elle est la seule grandeur photométrique perçue par l’œil humain. Ce concept décrit
l’impression de luminosité que donne d’un côté l’éclairage et de l’autre une surface.

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I
L= S
e) Efficacité lumineuse f e
C’est le quotient de la quantité de lumière émise par la puissance électrique que
consomme la source.
ɸ φm
f e=
P =W
II- TEMPERATURE DE COULEUR
C’est la gamme de couleur que produit la lampe depuis les teintes chaudes jusqu’aux
teintes froides. La température de couleur est donnée en degré kelvin. Les lampes qui
produisent une lumière chaude vont de 2500 à 3000 degrés kelvin. Celles qui produisent une
lumière neutre sont à environ 4500 degrés kelvin au-delà de 4500 degrés kelvin la lumière
parait plus crue.
III- INDICE DE RENDUE DES COULEURS
Il détermine la faculté d’une source lumineuse à respecter l’aspect d’une source de
couleur. L’IRC indique la capacité d’une source lumineuse à restituer toutes les nuances du
spectre visible.

CHAPITRE II : ECLAIRAGE INTERIEURE (RESEAU ET PLAN)

I- INSTALLATION ELECTRIQUE INTERIEURE

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Elle doit être en conformité avec les normes ; elle commence aux bornes « en amont »
de l’appareil général de commande et de protection et comprend l’ensemble des conducteurs
et des appareils nécessaires à la distribution de l’énergie électrique.

1- Division de l’installation électrique

L’installation électrique intérieure est constituée de plusieurs circuits terminaux


protégés contre les surcharges et les cours circuits. Un circuit terminal est un circuit
comportant un certain nombre de points d’utilisation bien déterminés conformément à la
norme. Une séparation de ces différents circuits terminaux s’effectue dans le tableau de
répartition noté TGBT (Tableau Général de Basse Tension) et permet de :
 Facilité le dépannage
 La recherche des défauts
 La mise hors tension d’une partie du bâtiment en cas d’incendie
Entre autres circuits terminaux on distingue :
 Le circuit foyer lumineux
 Le circuit prise + courant
 Le circuit chauffe-eau
 Le circuit appareil de cuisson
Le nombre de circuits terminaux d’une installation dépend essentiellement du nombre
de pièces principales du logement et du confort.

2- Protection des circuits terminaux


Il existe deux types de protections :
 Le fusible
 Le disjoncteur divisionnaire
Leur rôle est également l’ouverture du circuit en cas de surcharge et de cour circuit. Le
choix de leur calibre dépend de la section des conducteurs à protéger.

Section des 1,5 2,5 4 6


conducteurs
Calibre du fusible 10 20 25 32

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(A)
Courant minimale 16 20 32 38
du disjoncteur

VALEURS DES PROTECTIONS FONCTION DES SECTIONS


NB  : les fusibles sont toujours installés sur les phases car les neutres ne doivent jamais
être interrompus en cas de fonctionnement.

3- Conducteurs et charge d’un circuit


a) Conducteurs
 Couleur

Phase Neutre Terre


Rouge Bleu Vert - jaune

 Section

Nature du circuit Section en mm²


Foyer lumineux (FL) 1,5
Prise (P) ; chauffe-eau (ce) 2,5
Lave-linge et lave-vaisselle 4
Appareil de cuisson 6

b) Charges d’un circuit


Le nombre d’appareils pouvant être alimenté par un même circuit est limité :
 Soit par la puissance d’utilisation en tenant compte d’un coefficient de
simultanéité
 Soit par la puissance totale des appareils raccordés aux circuits

II- SCHEMA ELECTIQUE


1- Définition

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C’est la représentation d’une installation électrique, qui établit sous forme de symboles
normalisés les relations entre les différents éléments. Il a pour but principale de guider la
conception et la bonne réalisation du travail. Un schéma électrique comporte :
 Les symboles représentant les différents éléments
 Les traits indiquant les liaisons entre les différents appareils
2- Les différents types de schéma électrique
On distingue :
 Schéma de principe
 Schéma d’implantation ou architectural
 Schéma unifilaire
 Schéma multifilaire
3- Socles de prise de courant

Pe

PH N

Schéma architecturale
schéma de principe

PH : phase

N : neutre

PE : protection

Boite de dérivation

Schéma unifilaire

4- Montage simple allumage

On veut commander plusieurs lampes d’éclairages à partir d’un seul endroit.

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PH
E1 N

E1 E2 E2

E1 E2

Schéma architectural Schéma


de principe

Schéma unifilaire

Exemple
2
E

Pe

PH
E1 N
1
E

E2

5- Montage double allumage

On peut commander deux circuits d’éclairage en seul endroit.

E1 E2

E3

PH
N
Q
E1

E2

E2

Schéma architectural Schéma de principe

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E1

E2

Schéma unifilaire

5- Montage va et vient
Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage à deux endroits différents.
Exemple : chambre salon cuisine

1
PH
N

Schéma architectural Schéma de principe

Schéma unifilaire

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CHAPITRE III : SOURCES ET APPAREILS D’ECLAIRAGE

I- TYPES D’ECLAIRAGES

Les lumières doivent servir à assurer la protection, l’éblouissement, permettre le


raccordement électrique en toute sécurité et assurer la protection des lampes. Pour repartir la
lumière, on utilise différents types d’éclairage.

1- Eclairage direct
Le flux lumineux est renvoyé directement sur la surface à éclairer. Il permet d’éclairer
directement une surface ou de mettre en valeur un objet bien précis.
Exemple : l’éclairage dans les musées, l’éclairage dans les laboratoires
2- Eclairage indirect
La lumière est réfléchie sur les murs ou les plafonds afin d’atteindre la surface à
éclairer. Elle donne une lumière ambiante, uniforme et évite l’éblouissement.
Exemple : éclairage marionnettiste
3- Eclairage diffus
La lumière est répartie de façon homogène dans toutes les directions, ils permettent
d’éviter les ondes et les produit une lumière douce.
Exemple : lampe torche, spots
II- DIFFRENTES SOURCES D’ECLAIRAGE ET LEUR
FONCTIONNEMENT
Pour produire la lumière on a le choix entre les lampes à incandescence, les lampes à
fluorescence, les lampes à charges et les diodes électroluminescentes.
1- Lampes à incandescente
Elles ont l’avantage d’être économique à l’achat. Elles produisent une lumière chaude et
agréable entre 2600 et 3000kelvin et une IRC de 100.

GAZ NEUTRE

FILAMENT

AMPOULE

SUPPORT EN
VERRE CULOT

LAMPE A INCANDESCENCE

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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un courant électrique traverse un filament en tungstène renfermé dans ampoule rempli
de gaz neutre (argon, krypton) qui en résistant au passage de celui-ci produit de la chaleur.
Dans les lampes dites halogènes les diodes présentent dans l’ampoule permettent la
régénération du filament en prolongeant ainsi sa durée de vie et sa montée en température est
plus élevé.
INCONVENIENTS
Elles chauffent et ont une durée de vie courte entre 1000 et 2020 heures.

2- Lampes à fluorescence
On distingue entre autres les tubes fluorescents et les lampes fluocompactes. Elles
consomment moins d’énergie, émettent peu de chaleur avec une durée de vie comprise entre
9500 – 14000 heures.

TRANSFORMATEUR
+ STARTER

CULOT
ELECTRODE

TUBE EN
VERRE BALLAST

LAMPE FLUOCOMPACTE LAMPE FLUOCOMPACTE

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Un tube rempli de gaz neutre et de vapeur de mercure chauffé est traversé par un
courant électrique en percutant les noyaux d’atomes de mercure des électrons libèrent des
ultra-violets sont transformés en lumière visible.

INCONVENIENTS

Elles coutent plus chères et produisent une lumière comprise entre 2600 et 3500 degrés
kelvin.

3- Les diodes électroluminescentes noté DEL ou LED


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Elles sont économiques, peu fragiles et résistent aux chocs et aux vibrations.

CULOT

LED ou DEL

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Un composant électronique émet de la lumière lorsqu’elle est traversée par un courant


électronique.

INCONVENIENTS

Elles sont couteuses et produisent une lumière ayant une IRC faible. Elles ont une durée
de vie de 100 000 heures et elles ne chauffent pas.

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