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INTRODUCTION :
Le captage
Le traitement
Le stockage
La distribution
1-Le captage
a) Prise en rivière
Elle se fait soit par barrage soit par dérivation avec un bassin de réserve ou par puisage
direct lorsque le cours d’eau est important.
Il se fait suivant l’importance soit directement dans un bassin soit par l’intermédiaire
d’un réservoir artificiel que l’on construit près des sources et qui servent d’accumulation
d’eau.
2-Le traitement
Il comprend :
3-Le stockage
L’eau ainsi récupérée est amené par gravitation ou mécaniquement dans un ou plusieurs
réservoirs dont la capacité dépend du nombre d’habitants. Le rôle de ces réservoirs est de
régulariser la distribution. Ils se remplissent aux heures creuses et fournissent l’appoint aux
heures pleines.
CAS PRATIQUE
SOLUTION
4- La distribution
Elle se fait dans une ville à partir des réseaux qui peuvent être ramifiés ou maillés.
a) Réseau ramifié
Dans ce type de réseau on part du réservoir pour les différents points de branchements
et l’eau parcours les canalisations dans un seul sens.
CANALISATION
SECONDAIRE
VANNE
D'ARRET
CANALISATION
RESERVOIR MAITRESSE
Avantages
Inconvénients
CANALISATION MAITRESSE
VANNE
D'ARRET
Avantages
- L’eau circule dans les deux sens ce qui réduit le diamètre des canalisations
- L’écoulement est plus régulier et sa disposition en circuit fermé amorti les coups de
bélier
- Les conduites secondaires sont généralement aux deux extrémités sur les conduites
maitresses pour garder le principe de circuit fermé
- Pas de coupure d’eau en amont en cas de réparation en aval
Inconvénients
- Très couteux
- Prend plus d’espace
La pression de service chez l’installateur est la différence entre la côte piézométrique (PE)
du réseau principal au droit de branchement et l’altitude du point de puisage le plus élevé H
diminué des pertes de charges propres au branchement (compteur+ réseau intérieur).
PS = PE – (H+J) PS en bar ; PE en mm H et J en m
J
i= L L étant la longueur de la conduite en m ; j la perte de charge théorique en m ; i en
mCe ou en Pascal.
Si non on se fixe une vitesse d’écoulement V qui va être compris entre 0,5m/s<V2m/s
et connaissant le débit, on peut lire le diamètre en mm de la canalisation et la perte de charge
sur l’abaque de DARIES.
Pour déterminer le diamètre des canalisations pouvant transporter une certaine quantité
d’eau en un temps donné, il faut :
SOLUTION
V=405000L
405000
AN : d= d =12,5L/s
32400
j
i= j = i×L AN: j = 0,04×4000 j = 160m
L
EXERCICE 2:
La Marie de Douala Vème veut faire l’adduction d’eau pour alimenter un quartier neuf de 5000
habitants à PK 8 le chateau de hauteur piézométrique 30 m est situé 0.5km de se quartier. On
demande de : 1- Calculer
la capacité du reservoir sachantqu’il faut une reserve de sécurité de 3 jours pour une
consummation de 165l/hbt/jour. 2-
Déterminer le diamètre de la canalisation maîtresse en prenant une consomation nominale de
10h/jr et que la vitesse d’écoulement d’eau est de 1 m/s.
3- Déterminer la hauteur nominale que peut alimenter ce château à la distance de 0.5km de ce
quartier en considérant que le relief est plat.
4- Quelle est la pression au niveau de l’habitation?
5- Quelle est la hauteur du point de puisage le plus haut?
NB : 1 bars = 10 mce
SOLUTION
J
On sait que : i= L J = i×L AN : J = 0.01×0.5× 1000 J = 5 mce
EXERCICE 2:
Calculer le nombre de reservoir à construire pour desservir une population de 70000 habitants
prendre pour consomation nominale 10h; vitesse V= 1,5 m/s
I- DEFINITION
Comme on ne peut arrêter l’eau d’une conduite de ville, chaque fois qu’on veut faire un
branchement, il faut une prise en charge qui comprend :
Un joint
cloture
compteur
collier de prise
en charge
robinet d'arret de
la compagnie
reseau du
concessionnaire
tabernacle
Un réseau de branchement est constitué d’une bouche à clé, d’un tabernacle, 02 robinet
d’arrêt de la compagnie et un compteur, collier de prise en charge
Le seul procédé pour déterminer rationnellement la consommation d’eau d’un local est
l’installation d’un compteur universel. L’installation d’un compteur devrait comporter un
robinet d’arrêt à l’entrée appartenant au concessionnaires et un autre placé à la sortie
appartenant à l’abonne ou au particulier.
a) Choix du compteur
Son étanchéité
Son débit
Son démarrage
Sa précision
b) Les différents types de compteurs
1,2 - 2 3 15
2–5 5 20
5 – 14 10 30
14 – 35 20 40
35 – 100 40 60
100 – 200 60 80
200 – 400 100 100
400 - 1000 200 150
INTRODUCTION
Assurer en tout point d’un bâtiment sans pollution possible une alimentation en eau
de débit suffisant et continue ;
Alimentation en série
Alimentation en parallèle
2- Le débit brut
Le débit brut est la somme des débits de tous les appareils situés dans le circuit
d’évacuation.
D B = D b ×Nbr d’appareils
DB = 11.55L/s
3- Le débit probable
Apres calcul du débit brut nous pouvons lire sur l’abaque le débit probable
correspondant. Connaissant le débit probable à évacuer, nous pouvons lire sur l’abaque le
diamètre de la tuyauterie. Ceci en tenant compte que les appareils ne fonctionnent pas
simultanément.
Dans notre exemple nous obtenons un débit probable de 4,1L/s et un diamètre de canalisation
de 70mm avec ventilation secondaire.
I- DEFINITION
Effluent : c’est l’ensemble des eaux sales qu’on retrouve dans les habitations données.
I- GENERALITES
On appelle canalisation d’une construction le réseau des conduites d’évacuation d’eau
polluée d’une construction. Elles ont pour but de diriger soit de collecter, soit d’évacuer des
effluents venant des constructions ou du milieu naturel.
II- DRAINAGE
1- Définition
Le drainage est l’opération qui consiste à évacuer à l’aide des drains l’excès d’eau contenu
dans un sol et empêcher celles-ci d’arriver jusqu’aux fondations.
2- But
- D’éviter les risques de modification de la nature des sols par les venues et départ
d’eau.
- D’éviter l’humidité dans les fondations
- D’éviter la remonté d’eau par capillarité dans les murs et dans le dallage.
3- Différents éléments utilisés
Définition de la trajectoire ;
Réalisation d’une forme en pente ;
Pose du drain ;
Mise en place de la chemise drainante.
I- DEFINITION ET BUT
L’assainissement c’est l’ensemble des opérations qui consiste à collecter et de
transporter les eaux usées et vannes d’un bâtiment.
Il a pour but de traiter les eaux polluées avant de les jeter d’une manière satisfaisante
dans la nature.
II- DIFFERENTS TYPES D’EAU POLLUEE
En fonction de leur utilisation, on distingue : les eaux pluviales, les eaux vannes provenant
essentiellement des WC et les eaux usées provenant des salles d’eau
C’est un réseau de conduite qui collecte et évacue hors du bâtiment les eaux de pluies, les
eaux vannes et les eaux usées.
Ils retiennent les particules solides de la graisse qui peuvent circuler dans les eaux usées.
2- Les canalisations
Elles assurent le transport des effluents vers une station de traitement ou dans la nature.
3- Stations de traitement
C’est le point de chute des eaux collectées, elles assurent le traitement de celle-ci avant le
rejet dans la nature.
IV- RESEAU D’ASSAINISSEMENT
On distingue :
Système tout à l’égout
Système séparatif
Système pluviale
Système fosse septique et puits d’épandage souterrain
1- Système tout à l’égout
Les eaux usées, les eaux vannes, les eaux ménagères, les eaux pluviales sont évacuées par
un seul réseau vers une station de traitement.
EGOUT
2- Système séparatif
Il comprend un réseau pour les eaux usées et les eaux vannes et un réseau pour les eaux
pluviales. Les eaux pluviales n’ont pas besoin de traitement alors que les eaux usées et vannes
nécessitent une station d’épuration.
EP
EU EU+EV
RIGOLE
EGOUT
EV
toiture
3- Système pluviale Les eaux vannes doivent être traitées dans une
fosse septique et les eaux usées séparées des graisses avant d’être
rejetées dans les égouts ou la nature.
EP RS
SG
EU
RIGOLE
EV
toiture
C’est le système le plus utilisé au Cameroun. L’usager assure le traitement des eaux avant
de les rejeter dans la nature. Cette installation comprend :
La fosse septique
Puits dépendage ou puisard
EP RS
EV fosse septique
SG EU puisard
toiture
Un compartiment septique
Un épurateur bactérien
separateur
C = 3×P×R×Q
C : capacité ou volume de la fosse
I- LUMIERE
1- Définition
c) Eclairement (E)
Il décrit la densité du flux lumineux en un point d’une surface. S’exprime en luxe (lx)
ɸ
E= S
d) Luminance noté L
Elle est la seule grandeur photométrique perçue par l’œil humain. Ce concept décrit
l’impression de luminosité que donne d’un côté l’éclairage et de l’autre une surface.
I
L= S
e) Efficacité lumineuse f e
C’est le quotient de la quantité de lumière émise par la puissance électrique que
consomme la source.
ɸ φm
f e=
P =W
II- TEMPERATURE DE COULEUR
C’est la gamme de couleur que produit la lampe depuis les teintes chaudes jusqu’aux
teintes froides. La température de couleur est donnée en degré kelvin. Les lampes qui
produisent une lumière chaude vont de 2500 à 3000 degrés kelvin. Celles qui produisent une
lumière neutre sont à environ 4500 degrés kelvin au-delà de 4500 degrés kelvin la lumière
parait plus crue.
III- INDICE DE RENDUE DES COULEURS
Il détermine la faculté d’une source lumineuse à respecter l’aspect d’une source de
couleur. L’IRC indique la capacité d’une source lumineuse à restituer toutes les nuances du
spectre visible.
Elle doit être en conformité avec les normes ; elle commence aux bornes « en amont »
de l’appareil général de commande et de protection et comprend l’ensemble des conducteurs
et des appareils nécessaires à la distribution de l’énergie électrique.
(A)
Courant minimale 16 20 32 38
du disjoncteur
Section
C’est la représentation d’une installation électrique, qui établit sous forme de symboles
normalisés les relations entre les différents éléments. Il a pour but principale de guider la
conception et la bonne réalisation du travail. Un schéma électrique comporte :
Les symboles représentant les différents éléments
Les traits indiquant les liaisons entre les différents appareils
2- Les différents types de schéma électrique
On distingue :
Schéma de principe
Schéma d’implantation ou architectural
Schéma unifilaire
Schéma multifilaire
3- Socles de prise de courant
Pe
PH N
Schéma architecturale
schéma de principe
PH : phase
N : neutre
PE : protection
Boite de dérivation
Schéma unifilaire
PH
E1 N
E1 E2 E2
E1 E2
Schéma unifilaire
Exemple
2
E
Pe
PH
E1 N
1
E
E2
E1 E2
E3
PH
N
Q
E1
E2
E2
E1
E2
Schéma unifilaire
5- Montage va et vient
Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage à deux endroits différents.
Exemple : chambre salon cuisine
1
PH
N
Schéma unifilaire
I- TYPES D’ECLAIRAGES
1- Eclairage direct
Le flux lumineux est renvoyé directement sur la surface à éclairer. Il permet d’éclairer
directement une surface ou de mettre en valeur un objet bien précis.
Exemple : l’éclairage dans les musées, l’éclairage dans les laboratoires
2- Eclairage indirect
La lumière est réfléchie sur les murs ou les plafonds afin d’atteindre la surface à
éclairer. Elle donne une lumière ambiante, uniforme et évite l’éblouissement.
Exemple : éclairage marionnettiste
3- Eclairage diffus
La lumière est répartie de façon homogène dans toutes les directions, ils permettent
d’éviter les ondes et les produit une lumière douce.
Exemple : lampe torche, spots
II- DIFFRENTES SOURCES D’ECLAIRAGE ET LEUR
FONCTIONNEMENT
Pour produire la lumière on a le choix entre les lampes à incandescence, les lampes à
fluorescence, les lampes à charges et les diodes électroluminescentes.
1- Lampes à incandescente
Elles ont l’avantage d’être économique à l’achat. Elles produisent une lumière chaude et
agréable entre 2600 et 3000kelvin et une IRC de 100.
GAZ NEUTRE
FILAMENT
AMPOULE
SUPPORT EN
VERRE CULOT
LAMPE A INCANDESCENCE
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un courant électrique traverse un filament en tungstène renfermé dans ampoule rempli
de gaz neutre (argon, krypton) qui en résistant au passage de celui-ci produit de la chaleur.
Dans les lampes dites halogènes les diodes présentent dans l’ampoule permettent la
régénération du filament en prolongeant ainsi sa durée de vie et sa montée en température est
plus élevé.
INCONVENIENTS
Elles chauffent et ont une durée de vie courte entre 1000 et 2020 heures.
2- Lampes à fluorescence
On distingue entre autres les tubes fluorescents et les lampes fluocompactes. Elles
consomment moins d’énergie, émettent peu de chaleur avec une durée de vie comprise entre
9500 – 14000 heures.
TRANSFORMATEUR
+ STARTER
CULOT
ELECTRODE
TUBE EN
VERRE BALLAST
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un tube rempli de gaz neutre et de vapeur de mercure chauffé est traversé par un
courant électrique en percutant les noyaux d’atomes de mercure des électrons libèrent des
ultra-violets sont transformés en lumière visible.
INCONVENIENTS
Elles coutent plus chères et produisent une lumière comprise entre 2600 et 3500 degrés
kelvin.
Elles sont économiques, peu fragiles et résistent aux chocs et aux vibrations.
CULOT
LED ou DEL
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
INCONVENIENTS
Elles sont couteuses et produisent une lumière ayant une IRC faible. Elles ont une durée
de vie de 100 000 heures et elles ne chauffent pas.