I- INTRODUCTION........................................................................................................................1
II- Matières et Méthodes...............................................................................................................2
1 Matières :...........................................................................................................................................2
1.1 Produits cosmétiques :..........................................................................................................2
1.2 Actifs naturels :.....................................................................................................................2
1.3 Matières premières :.............................................................................................................2
1.4 Extraits naturels :.................................................................................................................3
2 Méthodes :.....................................................................................................................................3
2.1 Méthodes Extraction :..........................................................................................................3
2.1.1 Techniques de séparation :...........................................................................................4
2.2 Méthodes d’analyses qualitatives chimiques :....................................................................4
2.2.1 Chromatographie liquide haute performance (HPLC) :...........................................5
2.2.2 Chromatographie gazeuse (GC) :................................................................................5
2.2.3 Chromatographie sur couche mince à haute performance (CCM) :........................5
2.3 Techniques de séparation et d’isolement :..........................................................................6
2.3.1 Chromatographie flash.................................................................................................7
2.4 Techniques de caractérisation structurale..........................................................................7
2.4.1 Spectroscopie Infrarouge à transformée de Fourier (FTIR).....................................8
2.4.2 Spectroscopie de Résonance magnétique nucléaire (RMN) :....................................8
2.5 Contrôle de qualité microbiologique...................................................................................9
2.5.1 Préparation de l’échantillon.........................................................................................9
2.5.2 Examen de l’échantillon.............................................................................................10
2.5.3 Recherche d’Escherichia Coli....................................................................................11
III- Conclusion :............................................................................................................................11
1
I- INTRODUCTION
2
II- Matières et Méthodes
1 Matières :
1.1 Produits cosmétiques :
Ils sont définis comme « toute substance ou tout mélange destiné à être mis en contact
avec les parties superficielles du corps humain (épiderme, systèmes pileux et capillaire,
ongles, lèvres et organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales en
vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier
l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles ».
Les produits cosmétiques sont regroupés en quatre catégories : la parfumerie, les produits
d’hygiène corporelle, le maquillage et les produits de beauté et soins de la peau.
1.2 Actifs naturels :
Les actifs naturels d’origine végétale se composent d’un mélange de composés
organiques possédant des structures chimiques diverses et des activités biologiques
particulières agissant en synergie. Ils sont à différencier du principe actif naturel, molécule
pure extraite à partir de la matière première naturelle et pouvant être intégrée telle que dans
une formulation cosmétique. Selon la matière première et la méthode d’extraction utilisée, la
nature des molécules extraites varie (composés volatils ou non, plus ou moins polaires, etc.)
[4]. Les actifs naturels se présentent essentiellement sous trois formes : les huiles essentielles,
les huiles végétales et les extraits [5].
1.3 Matières premières :
Les végétaux, riches en composés bioactifs, sont les principales matières premières
utilisées pour obtenir des actifs naturels. Toutes les plantes sont constituées de différents
composés chimiques parmi lesquels on distingue les métabolites primaires, participant à la
croissance et au développement des plantes (glucides, acides aminés, lipides, acides
nucléiques) [6]. Ils présentent le plus souvent des propriétés biologiques intéressantes,
potentiellement valorisables [7]. Ils sont classés selon leur structure chimique, leur solubilité ou
encore leur voie de biosynthèse ; parmi ces derniers se trouvent principalement les composés
phénoliques (acides phénoliques, flavonoïdes, anthocyanines, tanins, saponines, coumarines,
stilbènes), les composés terpéniques et les alcaloïdes [8]. L’extraction de ces métabolites dépendant
principalement de l’organe du végétal traité (fleurs, feuilles, racines, fruits, etc.) et des conditions
d’extraction, les activités biologiques des extraits ainsi obtenus peuvent différer pour une même
matière première [9].
3
1.4 Extraits naturels :
Les extraits naturels, obtenus aux moyens de solvants, offrent des propriétés très
intéressantes d’un point de vue cosmétique de par leur composition, souvent peu connue et
présentant une grande complexité [10]. La mise en contact de la matière première avec un
solvant organique ou aqueux permet de solubiliser des métabolites d’intérêt de différentes
natures (polyphénols, tanins, flavonoïdes, terpènes, etc.) qui peuvent présenter des activités
biologiques, en agissant en synergie [11].
2 Méthodes :
Ces extraits constituent l’objet principal ; les méthodes d’obtention, et d’analyse de ces
derniers, à savoir les techniques de séparation et de caractérisation des molécules qu’ils
renferment sont présentées de cette étude. L’évaluation de différentes activités biologiques de
ces extraits est également détaillée par la suite afin de comprendre et déterminer le rôle des
enzymes testées dans le processus de réparation cutanée.
2.1 Méthodes Extraction :
A. Méthodes classiques :
Les techniques conventionnelles qui sont basées sur la solubilité d’un soluté dans un
solvant : La macération est une technique d’extraction consistant à mélanger un solide dans
un solvant afin d’en extraire les composés d’intérêt. Le végétal, broyé ou non, peut se trouver
en suspension ou sous agitation dans ce solvant [12]. Cette technique est très utilisée en
cosmétique pour obtenir des macérats (ex. l’huile de monoï résulte de la macération des fleurs
de tiaré dans l’huile de coco) et des extraits hydroalcooliques [13]. D’autres techniques
d’extraction similaires à la macération sont parfois employées [14].
4
2.1.1 Techniques de séparation :
Une fois l’extraction terminée, une étape de séparation de la matière végétale et du
solvant est nécessaire afin de récupérer un extrait homogène [16]. La décantation et la
centrifugation sont deux opérations de séparation mécanique reposant sur la différence de
densité du liquide et des débris végétaux. La décantation consiste à laisser le matériel végétal,
maintenu en suspension lors de l’extraction, tomber au fond du récipient sous l’action de la
gravité. La centrifugation permet quant à elle, cette séparation par action de la force
centrifuge : les particules, plus lourdes, forment un culot et le surnageant récupérer peut-être
déposer sur un filtre de porosité sélectionnée afin de séparer physiquement les débris végétaux
restants, du liquide.
Une fois les résidus végétaux ôtés, le solvant peut être éliminé ou non, le plus souvent
par évaporation sous pression réduite. Lorsque le solvant est évaporé, l’extrait résultant,
généralement nommé « extrait sec », se trouve sous la forme d’une pâte plus ou moins
visqueuse, selon sa composition [17].
2.2 Méthodes d’analyses qualitatives chimiques :
Les extraits naturels sont constitués d’une multitude de composés de polarités
différentes. La complexité de ces extraits implique la nécessité de techniques de séparation
efficaces afin d’identifier et caractériser les différentes molécules d’intérêt [18].
Elles reposent toutes sur l’affinité des métabolites entre deux phases non miscibles
solides, liquides ou gazeuses. Le mélange de molécules retenu sur la phase stationnaire est
séparé progressivement par élution grâce à la phase mobile. Cette séparation repose sur des
interactions de différentes natures, telles que les interactions d’adsorption (interactions solide-
liquide), ou de partition (interactions liquide-liquide), ou sur des différences de poids
moléculaire [13, 19, 20]. L’efficacité de séparation des composés dépend ainsi du choix de
ces phases stationnaire et mobile [21]. Ces différentes techniques de séparation et d’analyse
permettent d’obtenir l’empreinte chromatographique de l’extrait [22]. Lorsque l’extrait est
5
très complexe, il est intéressant de combiner différentes techniques analytiques reposant sur
des principes de séparation différents, afin de caractériser au mieux les composés présents
[23].
2.2.1 Chromatographie liquide haute performance (HPLC) :
L’HPLC est une des techniques les plus utilisées pour la séparation et l’étude de
composés non volatils et thermosensibles tels que les acides aminés, les sucres, les lipides, les
acides nucléiques, les protéines, les stéroïdes, etc. [19]. Elle repose sur le partage différentiel
des molécules à séparer entre une phase mobile liquide et une phase stationnaire solide. Cette
phase stationnaire peut être polaire ou apolaire, Les phases mobiles sont principalement des
mélanges eau-méthanol ou eau-acétonitrile, qui peuvent être acidifiés (acide formique, acide
acétique, etc.) afin d’obtenir une meilleure résolution de pics. D’autres solvants tels que le
propanol, l’éthanol, le dioxanne ou le tétrahydrofurane peuvent également être utilisés comme
phase mobile [18].
2.2.2 Chromatographie gazeuse (GC) :
La GC est employée pour l’analyse et l’identification des composés facilement
volatilisables par nature ou après une étape de dérivation [24]. Les composés du mélange à
séparer sont vaporisés avant d’entrer dans la colonne et transportés par la phase mobile
gazeuse (les gaz utilisés étant l’hélium, l’hydrogène et l’azote). Lorsque la phase stationnaire
liquide est immobilisée sur un support inerte et que celui-ci est une colonne tubulaire ouverte
de diamètre interne inférieur à 1 mm, on parle de colonne capillaire. Les métabolites se
séparent en fonction de leur affinité avec chacune des phases, ceux présentant le plus
d’affinité avec la phase liquide étant davantage retenus par la colonne [25]. La GC est une
méthode de séparation sensible et efficace, même pour les composés présents à l’état de traces
[26].
6
Tableau 1 : Phases mobiles utilisées selon la nature des composés à séparer [27]
Types de composés Phase mobile
Flavonoïdes Acétate d’éthyle/acide formique/acide acétique glacial/eau (100/11/11/26
v/v/v/v)
Terpènes Chloroforme/méthanol/eau (65/25/4 v/v/v
Lorsque les composés sont colorés ou absorbent sous radiation UV, aucun traitement de
visualisation n’est nécessaire, ils sont détectés à la lumière blanche ou à l’aide de lampes UV
émettant à 254 nm et 366 nm [28].
Tableau 2 : Exemples des composés chimiques utilisés pour l'analyse des extraits naturels
Composés chimiques Révélation Couleurs Références
Flavonoïdes 366 nm Jaune orangé [29]
Acides aminés Lumière blanche Jaune, marron à [19, 22]
rose et violet
Glucides Lumière blanche Marron à violet [25]
Les composés de l’extrait brut peuvent ainsi être séparés en différentes fractions,
principalement selon leur polarité ou leur taille, à l’aide de techniques de séparation telles que
l’extraction liquide-liquide, la chromatographie sur colonne ouverte, la chromatographie
flash, l’extraction sur phase solide (Solid Phase Extraction - SPE), l’HPLC semi-préparative
ou encore la chromatographie de partage centrifuge (CPC) [17].
7
diffusion des composés à séparer vers l’une ou l’autre de ces phases. Après un certain temps,
l’équilibre de partage entre les deux phases est atteint. L’efficacité de cette séparation est
déterminée par le coefficient de partage des composés : les composés à séparer se répartissent
dans ces deux phases dans des proportions définies qui dépendent de leur coefficient de
partage entre ces phases [30]. L'extraction d’un composé sera d'autant plus efficace que son
coefficient de partage est grand.
8
organiques absorbent le rayonnement infra-rouge auxquelles elles sont soumises, ce qui
engendre une variation de leur énergie de vibration. Chaque liaison possédant une fréquence
de vibration qui lui est propre, il est possible d’identifier les groupements fonctionnels en
présence. Le spectre infra-rouge d’un composé pur est caractéristique de sa structure [33].
2.4.2 Spectroscopie de Résonance magnétique nucléaire (RMN) :
La RMN est une technique permettant de caractériser des composés inconnus en se
basant sur les propriétés magnétiques de certains noyaux, notamment l’hydrogène et le
carbone 13 [16]. A partir des déplacements chimiques et de la multiplicité des signaux
obtenus sur les spectres RMN 1D et 2D (couplages H-H courte distance ou longue distance,
couplage H-C, etc.), il est possible de déterminer la structure d’une molécule ainsi que sa
stéréochimie [148]. Les analyses par RMN peuvent être réalisées sur de très faibles quantités
de matière (de l’ordre du milligramme), ce qui représente un avantage considérable pour
l’analyse des molécules isolées (notamment par HPLC semi-préparative, une méthodologie
souvent fastidieuse). De telles analyses peuvent également être réalisées pour caractériser des
mélanges, sans purification préalable [34].
L’analyse des extraits naturels peut donc s’avérer complexe selon le mélange à
caractériser et notamment la nature des molécules qu’il contient. Il est essentiel de
sélectionner les techniques de séparation et de caractérisation adaptées afin d’optimiser cette
étape d’identification des molécules. Pour cela, il est possible d’employer le schéma général
de sélection de méthodes d’analyse présenté sur la Figure 1, bien que certains ajustements
puissent être nécessaires selon l’extrait et les molécules à analyser.
9
Figure 1 : Sélection des méthodes d'analyse pour l'étude des extraits naturels (d‘après Osbourn et al. [26])
10
Mettre les gants, bavette, calot.
Désinfecter les mains gantées.
Désinfecter la surface extérieure des 5 flacons du produit fini
Effectuer un mélange moyen à partir des 5 flacons du produit fini environ de 5ml de
chaque flacon dans un erlenmeyer, stérile.
Introduire 10ml dans un erlenmeyer ou un flacon de 100 ml
Ajout 90ml de la solution tampon peptone de chlorure de sodium PH7 pour obtenir un
rapport de dilution de 1/10.
Homogénéiser cette solution est la solution terminale
11
2.5.3 Recherche d’Escherichia Coli
Prélever de 10ml de l’échantillon préparé ou 1ml du produit à examiner et ensemencer
dans 100ml de milieu liquide aux peptones de caséine et de soja.
Incuber à 30-35°c pendant 18-24h.
Agiter le flacon après cette incubation.
Transférer 1ml de contenu dans 100ml de milieu liquide de MacConky.
Incuber à 42-44°c pendant 24-48h.
Effectuer des subcultures sur deux boites de milieu gélosé de MacConky.
Incuber à 30-35°c pendant 18-72h.
Interprétation
La croissance de colonie indique la présence possible d’Esherishia.Coli, à confirmer par
des essais d’indentification. Le produit satisfait à l’essai s’il n’y a pas la présence de colonie
et si les te sts biochimiques sont négatifs.
III- Conclusion :
Le niveau d'exigence de la qualité requise pour les produits de santé continue de croître au fur
et à mesure de l'évolution des connaissances scientifiques, et cherche à garantir l'absence de
risque lié au produit.
12
Références :
[1] Nardello-Rataj, V., Bonté, F. Chimie et cosmétiques : une longue histoire ponctuée d’innovations. L’actualité
chimique, 2008, 323–324, 10–12.
[2] Bardiés, I., Bimbenet-Privat, M., Walter, P. Le bain et le miroir : soins du corps et cosmétiques de l’antiquité
à la Renaissance; Gallimard: Paris, 2009; ISBN 978-2070124541.
[3] Moulinier-Brogi, L. Esthétique et soins du corps dans les traités médicaux latins à la fin du Moyen Âge.
Médiévales. Langues, Textes, Histoire, 2004, 55–72.
[4] Règlement (CE) n° 1223/2009 du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 relatif aux
produits cosmétiques. Journal Officiel de l’Union Européenne, 2009, L342, 59–206.
[6] Khoury, R. Significant beauty trends that began outside the beauty industry, Available online:https://news.in-
cosmetics.com/2019/01/29/significant-beauty-trends-that-began- outside-the-beauty-industry-part-1/
(accessed on Aug 23, 2019).
[7] Guidelines for the evaluation of the efficacy of cosmetic products. Colipa - The european cosmetic and
perfumery association, 2008.
[8] Couteau, C., Coiffard, L. Les dermocosmétiques, qu’est-ce que c’est ?, Available online:
http://theconversation.com/les-dermocosmetiques-quest-ce-que-cest-53133 (accessed on Oct 3, 2018).
[9] Plainfossé, H., Burger, P., Michel, T., Landreau, A., Fernandez, X. Actifs cosmétiques pour la réparation
cutanée. Techniques de l’ingénieur, 2017, J3002 v1.
[10] Dermocosmetics the ‘next big thing’ in skincare, Available online: https://news.in-
cosmetics.com/2019/05/13/dermocosmetics-the-next-big-thing-in-skincare/ (accessed on Aug 23, 2019).
13
[11] Myers, N., Mittermeier, R.A., Mittermeier, C.G., da Fonseca, G.A.B., Kent, J. Biodiversity hotspots for
conservation priorities. Nature, 2000, 403, 853–858.
[12] Médail, F., Quezel, P. Hot-spots analysis for conservation of plant biodiversity in the Mediterranean basin.
Annals of the Missouri Botanical Garden, 1997, 84, 112.
[13] Médail, F., Quezel, P. Biodiversity hotspots in the Mediterranean basin: setting global conservation
priorities. Conservation Biology, 1999, 13, 1510–1513.
[14] Soares, J. The Nagoya protocol and natural product-based research. ACS Chemical Biology, 2011, 6, 289–
289.
[15] Secretariat of the convention on biological diversity The Nagoya protocol on access to genetic resources
and the fair and equitable sharing of benefits arising from their utilization to the convention on biological
diversity 2010.
[17] Newburger, A.E. Cosmeceuticals: myths and misconceptions. Clinics in Dermatology, 2009, 27, 446–452.
[18] Dreno, B., Araviiskaia, E., Berardesca, E., Bieber, T., Hawk, J., Sanchez-Viera, M., Wolkenstein, P. The
science of dermocosmetics and its role in dermatology. Journal of the European Academy of Dermatology
and Venereology, 2014, 28, 1409–1417.
[19] Directive 76/768/CEE du Conseil du 27 juillet 1976 concernant le rapprochement des législations des États
membres relatives aux produits cosmétiques. Journal Officiel, 1976, 169–200.
[20] Loi n° 2014-201 du 24 février 2014 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union
européenne dans le domaine de la santé. Journal Officiel de la République Française, 2014, 3250.
[21] Yahya, N.A., Attan, N., Wahab, R.A. An overview of cosmeceutically relevant plant extracts and strategies
for extraction of plant-based bioactive compounds. Food and Bioproducts Processing, 2018, 112, 69–85.
[23] Règlement (UE) n° 655/2013 de la Commission du 10 juillet 2013 établissant les critères communs
auxquels les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent répondre pour pouvoir être utilisées.
Journal Officiel de l’Union Européenne, 2013, L190, 31–34.
[24] Directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques
commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans
[25] Communication de la Commission dans le cadre de la mise en œuvre du Règlement CE) n° 1223/2009 du
Parlement européen et du Conseil relatif aux produits cosmétiques. Journal Officiel de l’Union
Européenne, 2011, 3–4.
[26] ISO 22716:2007 - Cosmétiques - Lignes directrices relatives aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF).
Organisation Internatinale de Normalisation, 2007.
14
[27] Loboda, M., Lopaciuk, A. Global beauty industry trends in XXI century. In Active citizenship by
knowledge management & innovation: proceedings of the management, knowledge and learning
international conference 2013; ToKnowPress, 2013; pp. 1079– 1087.
[28] Cosmetics market size, share, industry trends and analysis, Available online:
https://www.alliedmarketresearch.com/cosmetics-market (accessed on Oct 15, 2019).
[29] Latimer, A. Skin care products market to reach $177 billion by 2024, Available online:
https://www.gcimagazine.com/marketstrends/segments/skincare/Skin-Care-Products- Market-to-Reach-
177-Billion-by-2024-483336711.html (accessed on Aug 29, 2018).
[30] Skin care industry: global skincare market size 2012-2024 Available online:
https://www.statista.com/statistics/254612/global-skin-care-market-size/ (accessed on Oct 3, 2018).
[32] Skin care products market size, share & trends analysis report by product and segment
[33] FEBEA. Le secteur cosmétique français confirme sa position de leader mondial avec 13,6 milliards
d’euros d’exportations Available online: https://www.febea.fr/fr/vos- produits-cosmetiques/actualites/le-
secteur-cosmetique-francais-confirme-sa-position-leader (accessed on Aug 29, 2018).
[34] Järveläinen, H., Sainio, A., Koulu, M., Wight, T.N., Penttinen, R. Extracellular matrix molecules: potential
targets in pharmacotherapy. Pharmacological Reviews, 2009, 61, 198–223.
15