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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1. Etude de marché
1 1 L'analyse de l'offre
1 2 L’analyse de la demande
2. Analyse de la stratégie
2.1 Etude de macro – environnement (opportunités et menaces de l’environnement sur
l’entreprise)
2.2 Analyse de micro environnement (forces et faiblesses de l’entreprise)
3: Formulation des objectifs
4. Formulation de la stratégie et axes stratégiques
4.1 Formulation de la stratégie
4.2 Axes orientations stratégiques
5. Préparer les sous dossiers
5.1 Sous-dossier Commercial
5.2 Sous-dossier organisationnel et technique
5.3 Sous-dossier financier
5.4 Gestion des risques et des opportunités
5.5 Sous-dossier impact économique du projet
5.6 Sous-dossier gestion durable de l’entreprise
5.7 Sous-dossier juridique
6. Conseils
7. Plan de présentation de business plan
Mots clés
Business plan
Impact économique
Orientations stratégiques
Macro environnement
Micro environnement
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INTRODUCTION GENERALE DU COURS/MODULE
Au cœur de toute création d’entreprise, il y a une idée d’affaires qui, parce qu’elle peut être
exploitée de manière efficace dans la perspective d’une création de richesse ou de valeur,
devient une opportunité d’affaires. Le plan d’affaires ou Business Plan désigne un document
décrivant pour une opportunité d’affaires donnée, les faits qui la valident ou la construisent, la
combinaison préconisée des moyens de production et les résultats de leur exploitation sur un
horizon donné. C’est un outil essentiel à la gestion de tout entrepreneur qui veut assurer la
réussite de son entreprise de façon structurée, quelque soit la taille.
Très généralement associé à la création d’entreprise, le plan d’affaires n’est pas cependant
uniquement réservé à la description de la phase de démarrage. Il peut aussi être réalisé à tout
moment important de la vie d’une entreprise, notamment lorsqu’elle se prépare à la réalisation
de nouveaux projets ou à la recherche des financements complémentaires pour asseoir son
développement. Dans l’expression « plan d’affaires », le terme plan renvoie à l’idée de
projection vers le futur. Le plan d’affaires trouvant son intérêt davantage souligné à travers les
démarches de recherche de financement, nous présenteront de manière particulière au-delà de
la forme du plan d’affaires, des enjeux pour le porteur de projet et les principaux partenaires
de l’entreprise, notamment les partenaires financiers.
Même s’il est parfois perçu comme lourd dans sa mise en œuvre, le plan d’affaires reste un
outil de première importance pour la création ou le développement d’une entreprise. Le plan
d’affaires présente des enjeux évidents pour l’entreprise, le plan d’affaires pour une entreprise
se présente comme un :
Outil de négociation
La rédaction du plan d’affaires permet au chef d’entreprise de déterminer les besoins à
financer pour le démarrage de l’entreprise ou le lancement de son projet. Cette étape lui
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permet de faire le point sur les demandes à formuler aux tiers externes. Le travail de
simulation des prévisions financières permet de donner un aperçu de la rentabilité de
l’entreprise. Le porteur de projet peut ainsi aborder les négociations avec les financiers et les
autres partenaires, éclairé par son analyse préalable à travers la préparation du plan d’affaires.
Dans la mesure où il reste maître de la préparation de son plan d’affaires, le porteur dispose
d’une latitude importante dans les négociations à engager avec ses investisseurs potentiels
pour des financements bancaires ou des apports en capital.
Sur le plan opérationnel, le plan d’affaires est un outil de mise en perspective de la vie de
l’entreprise. L’agencement des moyens est schématisé dans le plan d’affaires. Le chef
d’entreprise dispose ainsi d’une base utile pour apprécier l’efficacité de ses choix d’allocation
des moyens.
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CHAPITRE 1 : LES ETAPES D’ELABORATION DE BUSINESS PLAN
1. Etude de marché
La définition du domaine d’activités de l’entreprise permet d’identifier la nature de
l’environnement à observer. Pour faciliter cette perception de l’environnement et des acteurs
concernés par la vie de l’entreprise, le domaine d’activité de l’entreprise devra être formulé
non pas selon l’optique produit mais plutôt l’optique marché :
Exemples
On ne dira pas mais plutôt
Compagnie de chemin de fer Entreprise de transport
Compagnie pétrolière Entreprise d’énergie
Fabricant de cosmétique Entreprise de produits de beauté
L'objet de cette étude c'est d'arriver à cerner le marché du produit ou du service afin
d'estimer de façon optimale le marché de l'entreprise tenant compte d'une situation donnée
de l'environnement. Pour ce faire, on analyse l’offre, la demande et l’environnement.
1 1 L'analyse de l'offre
Il s’agit d’identifier, d’analyser les caractéristiques de l’offre des concurrents. Ainsi :
On identifiera et on caractérisera la concurrence selon la nature, type, le nombre, situation
géographique, taille, système organisationnel, ancienneté, technologie utilisée, barrière à
l’entrée et à la sortie, segmentation ou hiérarchisation de la concurrence (grands, moyens et
petits), etc.
L’offre concurrente :
• Caractéristiques des produits : nature, type, volume, poids, qualité, forme,
fonctionnalités, performance, durabilité, fiabilité, réparabilité, le style, services
associés (facilité de commande, livraison, l’installation, formation du client, le conseil,
la réparation), etc.
• Politiques de Prix et marché : prix pratiqués (combien ?comment ? pourquoi ?),
marchés touchés (nature et type, situation géographique)
• Politiques de communication (elle est relative à la promotion, à la publicité, aux
relations publiques, au sponsor, etc.
• Politiques de distribution (nature et type et nombre et taille des circuits et canaux par
lesquels le produit/service rentre en contact physique avec le consommateur).
1 2 L’analyse de la demande
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Il s’agit d’identifier la clientèle et cerner ses motivations d’achat et ses attentes liées à la
consommation du produit ou service. Pour ce faire on identifiera les intervenants qui sont les
consommateurs et les prescripteurs. On s’interrogera de savoir qui sont –ils (nature et type),
où sont –ils (zone géographique), pourquoi achètent-ils ou pourquoi (attentes ou le mobile qui
permet de déterminer le besoin qu’ils cherchent à satisfaire), qu’est ce qui détermine leurs
achats ? Peut-on les repartir par groupes homogènes ? Qui sont les autres qui ne consomment
pas encore et pourquoi ? (Déterminer la clientèle potentielle), etc.
2. Analyse de la stratégie
Il s’agira alors de faire la synthèse analytique de cette étude à travers l’analyse swot
(strengths, weaknesses, opportunities, threats).
Analyse SWOT
Menaces Opportunités
Forces Faiblesses
La confrontation analytique des 4 paramètres devra orienter le promoteur pour mieux affiner
la réflexion stratégique quant à la mission de l’entreprise et les objectifs à formuler.
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d'atteindre ses objectifs. Il existe autant de stratégies que d'entreprises et il s'agira de trouver
la meilleure stratégie.
b) Le Prix
Surtout pour permettre au client d’acheter. L’acte d’achat est le plus fondamental car c’est lui
qui conditionne le bénéficie. Si le prix est trop bas, l’entreprise risque de faire une perte ou en
faisant le rapport prix- qualité, le client peut penser que la qualité est mauvaise (on parle de
prix psychologique). Par contre si le prix est trop élevé, il risque d’être au delà des capacités
du client et le produit ne s’achètera pas.
Pour établir son prix, une entreprise dispose de trois approches. Elles sont parfois utilisées
séparément et de façon exclusive, alors qu'en fait elles devraient être simultanément prises en
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compte. Ces approches sont : (1) La détermination du prix de vente en référence au prix de
revient du produit ; c'est l'approche par l'analyse des coûts, (2) La détermination du prix de
vente à partir des réactions observées ou prévues des clients ; c'est l'approche par l'analyse de
la demande. (3) La détermination du prix de vente en référence aux prix pratiqués par les
concurrents ; c'est l'approche par l'analyse de la concurrence.
En principe, l’étude de marché complète permettrait de proposer des prix adaptés aux clients
potentiels et à la pratique du marché tout en permettant de réaliser des bénéficies.
EX : (1) La détermination du prix de vente en référence au prix de revient du produit ;
c'est l'approche par l'analyse des coûts
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Frais commerciaux 100 000
Nombre de produit 1 000
Coût de revient unitaire 442
Marge bénéficiaire (20 %) 88,4
Prix de vente unitaire 530,4
(2) La détermination du prix de vente à partir des réactions observées ou prévues des
clients ; c'est l'approche par l'analyse de la demande.
EX :
Prix proposés 535 550 600 650
% de la demande exprimée 30 42 20 8
Prix de vente à pratiquer 542
(3) La détermination du prix de vente en référence aux prix pratiqués par les
concurrents ; c'est l'approche par l'analyse de la concurrence.
EX :
Prix proposés par les concurrents 450 500 550 600
Prix de vente à pratiquer 550
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L’organisation ou la mise en place d’un circuit de distribution requiert des compétences
avérées dans le domaine. C’est pourquoi, il est généralement fait appel aux cabinets et
bureaux d’études spécialisés en Marketing.
d) La promotion (les outils de la communication)
La promotion, réunit les différentes activités que l'entreprise accomplit pour communiquer les
mérites de ses produits et persuader les clients cibles de les acheter. C’est un des moyens
importants du marketing mix. En effet, il ne suffit pas d’avoir un bon produit, à un prix
satisfaisant, et facilement accessible, encore faut-il que ce produit soit connu, qu’il ait une
bonne image. Le Mix de Communication englobe la Publicité, la vente, la promotion, et les
relations publiques.
- La publicité
La publicité est l'un des quatre principaux outils que les entreprises utilisent pour transmettre
des communications persuasives aux acheteurs et aux publics cibles.
La publicité est toute forme payée de présentation et de promotion impersonnelle d'idées, de
biens et de services par un annonceur clairement identifié. Il existe de nombreux supports
publicitaires: les revues et les journaux, la radio et la télévision, l'affichage extérieur, la
publicité postale, la publicité par l'objet (carnets, boites d'allumettes, stylos, calendriers), les
catalogues, etc.
- La vente
La vente est un outil de communication efficace. La vente se distingue de la publicité car elle
entretient une relation personnelle avec les acheteurs. Elle se caractérise par une relation
immédiate, interactive et dynamique entre deux ou plusieurs personnes. La vente est l'outil de
communication le plus efficace à certaines étapes du processus d'achat, quand il s'agit
d'informer, de négocier ou de conclure la vente.
- La promotion des ventes
La promotion des ventes consiste en une vaste gamme de techniques conçues pour susciter,
surtout à court terme, des achats plus rapides ou plus importants de produits et services
particuliers par les consommateurs. Les outils de promotion les plus usités sont les
échantillons, les coupons, les soldes, les offres de remboursement, les primes, les prix, les
récompenses, les essais gratuits, les garanties, les démonstrations, etc.
- Les relations publiques
Les relations publiques concourent à aider au lancement de nouveaux produits, repositionner
un produit à maturité, accroître l'intérêt pour une catégorie de produit, défendre des produits
qui ont connu des ennuis. Les principaux outils des relations publiques sont les publications
(rapports annuels, brochures, articles, etc.), les événements (conférences de presse,
séminaires, visites industrielles, expositions, commandite d'activités sportives, etc.), les
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nouvelles (communiqués de presse, conférences de presse, relation avec la presse), les
discours et les entrevues, les activités communautaires et sociales, le matériel imprimé et
audiovisuel (les signes d'identités: en tête, cartes d'affaires, uniformes,) créer une identité
visuelle que le public reconnaît immédiatement.
e) La stratégie commerciale et le plan marketing
C'est le lieu de planifier les actions qui ont été définies plus haut pour organiser la mise en
marché et qui déterminent la stratégie commerciale de l'entreprise ; l'ensemble des actions
contenues dans ce plan feront l'objet de budgétisation.
4) Pour la mise en œuvre des activités ou opérations ci-dessus énumérées, la mobilisation des
ressources humaines est nécessaire. Il s’agira donc de décliner le besoin en ressource humaine
(nombre, qualification, expériences, missions)
5) Pour capitaliser les flux financiers et physiques qui transitent de par l’entreprise et faciliter
le contrôle et la prise de décision, il doit être mis en place un système comptable (manuel de
procédures administratives, comptables et financières, les outils)
ACTIONS A METTRE EN
N° FONCTION OEUVRE
11 COMMERCIALISATION ET MARKETING
2 PRODUCTION
APPROVISIONNEMENT
FINANCE/COMPTABILITE
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
PERIODE
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N° ACTION A
METTRE EN ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE RESPONSABL
ŒUVRE 1 2 3 4 5 E
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Prix unitaire
Total des ventes
Unité
Produit 3 Quantité
Prix unitaire
Total des ventes
Chiffre d’affaires prévisionnel
C-Frais généraux
Ce poste est composé en grande partie des rubriques suivantes :
Consommations A1 A2 A3 A4
Eau et électricité
Fourniture d’entretien, petit équipement
Fourniture administrative
Entretien et maintenance
Documentation
Publicité
Poste et télécommunication
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Impôts & taxes
Total
D-Budget d’investissements
Coût Montant annuel
Investissements Quantité unitaire Montant A1 A2 A3 A4
Frais d'Etablissements
1 Etude de faisabilité
2 Frais de mise en place
d’emprunt
3 Autres frais
administratifs
Bâtiments et
aménagements et
installations
1
2
Equipements
1
2
Matériels
1
2
3
TOTAL
INVESTISSEMENTS
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Matériel informatique
Matériel Roulement
Etc.
Total des amortissements
Amortissements cumulés
Valeurs immobilisées nettes
Total
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Les emprunts
Total de projet
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- Services extérieurs
+ VALEUR AJOUTEE
- Frais de personnel
- Impôts et taxes
+/- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
- Dotation aux amortissements
+/- RESULTAT D’EXPLOITATION
- Frais financiers + autres charges assimilées
+/- RESULTAT AVANT IMPOT
- Impôts sur résultat (IBIC : 38 %)
+/- RESULTAT NET
+ Dotation aux amortissements et provisions
+/- CASH FLOW
+ Récupération Besoin en fonds de roulement
+ Valeur résiduelle des immobilisations
+ CASH FLOW NET
N- Plan de trésorerie
Période A1 A2 A3 A4
Encaissements
Cash flow
Emprunt
Total encaissements
Décaissements
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Remboursement emprunts
Investissements
Total décaissements
Solde (encaissements-décaissements)
Disponibilité début exercice
Disponibilité fin d’exercice
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souhaitable que le TRI d’un projet soit largement supérieur au taux de crédit bancaire qui est
couramment de 13 % l’an.
Périodes Cash Frais Total Dépenses Soldes
flow financiers
Investissements Renouvellement
1
2
3
4
5
Valeur résiduelle
TRI = t %
On peut également apprécier cette rentabilité juste par les deux ratios suivants :
Ratio de rentabilité financière= Résultat net de l’exercice/ capitaux propres
1
CFt
Indice de profitabilité (Ip) = I + ∑
0 (1+i)t
Ce critère perme de mesurer l’avantage induit par un (1) franc de capital investi en terme
relatif. Il doit être supérieur à un (1). Plus il est élevé plus le projet est intéressant.
Taux de profitabilité = Ip-1
b) Ratio de liquidité
La liquidité est la capacité (aptitude) de l’entreprise, grâce à ses actifs à moins d’un an, à faire
face à ses dettes à moins d’un an. Cela suppose que l’entreprise prend en compte les créances
qu’elle est susceptible d’encaisser à l’échéance à court terme. On distingue trois types de
ratios de liquidité :
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Ratio de liquidité générale : actifs circulants/Dettes à court terme
Il doit être supérieur à un (1). Plus il est élevé plus l’argent que l’entreprise va
encaisser permet de payer l’ensemble de ses dettes à court terme.
Ratio de liquidité réduite = (valeurs réalisables à court terme + valeurs disponibles)/
dettes à court terme
Ce ratio doit être supérieur à un (1) et permet à l’entreprise de faire face à ses DCT
sans avoir fait recours à son stock.
Ratio de liquidité immédiate = valeurs disponibles/ dettes à court terme.
Il est souhaitable que ce ratio soit également supérieur à un (1) mais si c’est trop élevé
cela peut être un excès de liquidé à la trésorerie
c) Ratio de solvabilité
La solvabilité est la capacité (aptitude) de l’entreprise, grâce à l’ensemble de ses actifs, à faire
face à ses dettes (DLMT+DCT). On distingue deux types de ratios :
Ratio de capacité de remboursement (RCR) = (DLMT+DCT) + Provisions
/Résultat de l’exercice + amortissement
Ratio de l’impact des charges financières sur le résultat = Charges financières/
résultat de l’exercice avant amortissements
Ce ratio met en évidence l’impact du niveau d’endettement à travers des charges financières
sur le résultat de l’exercice
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Ils sont liés essentiellement aux écarts entre les entrées et sorties d'argent et la capacité de
l'entreprise à recouvrer ses créances.
d) Les risques économiques
Au regard de l'analyse de l'environnement économique et de ses tendances, faire la synthèse
des menaces et des actions prévues pour les juguler
e) Les risques sociaux
Pression familiale et de la société (poids de la famille africaine ; capacité du promoteur à ne
pas hypothéquer son affaires au profit des problèmes sociaux ; quelles actions (renforcement
de capacité par exemple) mettre en œuvre pour lever ce risque ?
6. CONSEILS
Vous devez cerner les objectifs visés par l’élaboration du plan. A qui s’adresse votre plan et
quel est leur rôle par rapport à votre entreprise ? Vos objectifs vous aideront à déterminer sur
quelles parties du plan d’affaires vous devrez mettre l’accent.
Faites lire vos premières versions à votre entourage. Il est très utile d’obtenir des
commentaires de plusieurs personnes, autant celles qui participent à l’entreprise que d’autres
personnes, à propos des premières versions de votre plan d’affaires.
Rédigez votre propre plan d’affaires. Une des erreurs les plus fréquentes est de copier de
grandes parties d’un modèle de plan d’affaires et de simplement en changer les noms et les
chiffres. Cette méthode pose deux grands problèmes. Premièrement, vous devez mettre
l’accent sur les parties de votre plan qui sont importantes pour votre entreprise.
Deuxièmement, les diverses parties d’un bon plan d’affaires doivent s’enchaîner et expliquer
ce qui fera le succès de votre entreprise. Les plans d’affaires montés à partir de pièces
empruntées à d’autres plans sont en général décousus et les informations d’une partie à l’autre
peuvent se contredire. Vous risquez même de ne pas aborder certaines questions primordiales.
Déterminez les points importants à souligner pour chacune des parties avant de commencer
à écrire. Examinez le plan de chaque partie pour vous assurer qu’il n’y ait aucune
contradiction et peu de répétitions, et que toutes les questions importantes soient abordées.
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Vérifiez la pertinence de vos prévisions financières. Pour de nombreux lecteurs, la partie
financière est la partie la plus importante de votre plan, car elle renferme les informations
concernant les besoins financiers de votre entreprise et son potentiel de profits. De plus, un
bon plan financier témoigne d’une connaissance approfondie de votre entreprise et met le
lecteur en confiance. Assurez-vous donc de tester la fiabilité de vos prévisions. Des prévisions
trop optimistes ou des erreurs au chapitre de l’estimation des coûts d’exploitation détruira la
crédibilité de votre plan d’affaires.
Faites le sommaire en dernier. Le sommaire est souvent la partie la plus importante de votre
plan d’affaires, car les gens liront cette partie en premier. Il se peut même que ce soit la seule
partie qu’ils lisent. Pour réussir votre sommaire, il ne doit pas être trop long (maximum de
deux pages), il doit mettre l’accent sur les points importants de votre plan et il doit susciter
l’intérêt du lecteur au sujet de votre entreprise.
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PLAN DE PRESENTATION DE BUSINESS PLAN
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