CLINIQUE
Anamnèse :
-IVG: dyspnée habituellement à l'effort puis au repos, orthopnée, fatigue, toux nocturne.
-Examen :
-IVD: oedèmes périphériques non douloureux (pieds e chevilles), HPM, ascite, turgescence veineuse jugulaire,
anasarque.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
-Rx thorax :
ECG :
• Traitement médicamenteux :
DIAGNOSTIC
• ECG
• ETT
• bloc sino-auriculaire
• bloc auriculo-ventriculaire
• bloc de branche
TRAITEMENT
3-HYPERTENSION ARTERIELLE
PRISE EN CHARGE :
• Objectif: TAS < 140mmhg /TAD < 90 mmhg. - patients diabétiques: TAD= 80 et 85 mmHg. -sujets âgés
> 80 ans: TAS cible < 150 mmhg. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC
DIAGNOSTIC POSITIF
Douleur précordiale retro-sternale, intense, angoissante, irradiant vers les mâchoires et le bras gauche (voire
les 2 bras ou inter scapulaire), survenant au repos (le matin), de durée prolongée (> 20 mn), résistante aux
dérivés nitrés (sub lingual)
-IDM inaugural dans 50 % des cas (IDM de novo) ou précédé de douleurs angineuses dans les jours
(ou heures) précédents.
• ECG :
Myoglobine (Mb) : non spécifique d’IDM (rhabdomyolyse, Ice rénale…). (dès 2-3 h de l’IDM).
Diagnostic différentiel
-Dissection aortique: due à une progression de sang au travers une déchirure de l'intima aortique,
-Thrombolyse -Angioplastie
-Traitements associés :
Xylocaïne® : dose charge 1-1,5 mg IVD puis 1,5 – 2 mg/kg/h au PSE en dose d’entretien (arythmie)
CLINIQUE
• La douleur ++ thoracique spontanée, rarement liée à l’effort ,intolérable, , d’intensité extrême, à type
de déchirure, torsion, d’emblée maximale, de siège antérieur rétrosternal, irradiant vers le dos, entre
les 2 omoplates, descendant dans la région lombaire ou dans l’abdomen. Le caractère migrateur de la
douleur est évocateur.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
• ECG: intérêt s’il reste normal (20%), IDM inférieur (coronaire ), attention thrombolyse!!
• Radio thorax : élargissement du bouton aortique >50 mm, épanchement pleural (hémothorax) ou
normale.
• Echographie transoesophagienne (ETO) ++ visualise les différentes portions de l’aorte et ses branches.
• Bilan préopératoire : NFS, Plaquettes, TP, TCA, Ionogramme, urée, créat, enzymes cardiaques (peu
d’intérêt).
TRAITEMENT
• Traitement médical :
• Traitement chirurgical :
-Dissection non compliquée, stable limitée à l'aorte descendante (type B): traitement
médicamenteux.
6-PERICARDITE
FORMES CLINIQUES
• TAMPONNADE
• PERICARDITE CONSTRICTIVE
• PERICARDITE RECURRENTE
TRAITEMENT
• repos au lit.
• Diurèse: (altérée dans 50 % des cas en cas d’IRA (oligurie inférieure à 500 cc, anurie inférieure à 100
cc/24 h). En cas d’IRC ou chez le dialysé, la diurèse est quasi-nulle dans 90% des cas
PRISE EN CHARGE
A-REGIME ALIMENTAIRE
B-TRAITEMENT MEDICAL
C-TRAITEMENT DE SUPPLEANCE
-Hémodialyse
-Dialyse péritonéale
-Greffe rénale
3) Traitement anti-protéinurique :
-La fuite d’albumine dans les urines est « toxique » pour les reins (aggrave progressivement l’IR).
8-AVC
DIAGNOSTIC
• AVC ischémique:
• Troubles visuels : perte soudaine de la vision dans un œil ou d’un champ visuel.
• Céphalées : mal de tête soudain, grave et inhabituel, qui peut s’accompagner de confusion.
• AVC hémorragique:
• Les symptômes initiaux apparaissent très soudainement et la céphalée annonciatrice est violente et
brutale.
• Altération de la vigilance et de la conscience (pouvant aller jusqu’au coma).
• Signes d’HTIC: nausées, vomissements, sd confusionnel et convulsions
Déficits neurologiques focaux selon le site de l’hémorragie et si cette dernière est importante
TRAITEMENT
• Doit être réalisée dans les 4 heures qui suivent l’installation des premiers signes d’infarctus
cérebral.
• Trombectomie mécanique par voie endovasculaire = extraire le thrombus intra- artériel par
stent non implantable dit « retriever » et/ou parthromboaspiration
• Proposée uniquement aux patients présentant une occlusion proximale d'une artère
intracrânienne
• Traitements anti-thrombotiques :
-Prescrits dès l'arrivée afin de prévenir une récidive précoce d'infarctus cérébral
9-SYNCOPES ET MALAISES
DIAGNOSTIC
• Anamnèse:
-Rechercher des événements menant à la syncope (activité du patient, position couchée ou debout, signes
associés : nausées, sueurs, flou ou tunnel visuel, fourmillements, douleur thoracique ou palpitations… La
durée de la récupération doit également être établie.
• Examen clinique :
- FC et TA en position couchée et après 3 min de station debout. Le pouls est palpé à la recherche
d'une irrégularité.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
-Holter ECG (24heures) : enregistrer le rythme cardiaque sur des périodes plus longues.
-oxymétrie pulsée: pendant ou immédiatement après un épisode pour identifier une éventuelle hypoxémie.
TRAITEMENT
• Retour veineux insuffisant = position couchée + surélevant jambes + sérum physiologique IV.
• Tamponnade → péricardiocentèse.
• Interdire la conduite et l'utilisation de machines jusqu'à ce que la cause soit déterminée et traitée.
10-convulsive
CLINIQUE
• Aura = précède la convulsions (paresthésies, dlr épigastrique, odeur anormale, sensation de peur,
sensation de déjà vu ou jamais vu…)
• La plupart des crises se terminent spontanément en 1 à 2 min.
• Etat post-critique (qqes min ou heures): fait suite à une crise (sommeil profond, céphalées, confusion,
myalgies…
• Etat neurologique souvent normal entre les crises.
Convulsions à début focal / à début généralisé
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
• Si trouble convulsif connu + examen neuro normal ou inchangé = peu d'examens complémentaires
sont nécessaires.
TRAITEMENT
• MESURES GÉNÉRALES :
-Eviter les blessures en plaçant des vêtements autour du cou et en plaçant un coussin sous la tête.
-Mettre le patient sur le côté gauche pour éviter une fausse route.
-Limiter les activités menaçant le pronostic vital (conduire, nager, manipuler d’outils dangereux…).
-Eviter la prise de drogues, alcool et certains médicaments qui abaissent le seuil épileptogène.
• Etat de mal épileptique (> 5 min) = TRT + surveillance respiratoire (+/- Intubation).
• Lorazépam 0,05 à 0,1 mg/kg IV est administré. (la dose peut être augmentée)
• Après administration de lorazépam → Phénytoïne 15-20 mg/kg, Valproate Na+ 20-40 mg/kg. (longue
durée d’action)
• CRISES POST-TRAUMATIQUES :
• Les anticonvulsivants peuvent être nécessaires au long cours (valproate de sodium, phénobarbital… )