TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE
OBJECTIFS GENERAUX
PROGRAMME
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INTRODUCTION :
Un immeuble, une maison d’habitation, une usine comportent tous des installations
électriques. Une installation électrique est constituée par l’ensemble des circuits et des
appareils qui sont associés en vue de l’utilisation de l’énergie électrique.
Nous rencontrons différent dans ces installations, appareils que l’on peut classer en
suivant le sens du courant électrique en :
L’ensemble étant relié par des canalisations électriques, donc les conducteurs assurent la
continuité électrique et le tout protégé par des dispositifs de protection et de mise à la terre.
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1. Alimentation
La tension normale d’un appareil doit être au moins égale à la tension sous laquelle il doit
être alimenté. L’alimentation en courant est caractérisée par :
La nature du courant
Continu :
Le courant continu est le courant délivré par les piles ou les batteries :
CC (Courant continu) ou DC (Direct courant)
Alternatif :
Le type de réseaux
Le réseau électrique est caractérisé par le nombre de conducteur actif, qui est de deux (02)
en monophasé une phase et un neutre et de trois (03) ou quatre (04) en triphasé.
Remarque :
Un conducteur actif est celui qui est parcouru par un courant et soumis à une tension. Il
peut être la phase ou le neutre.
Un conducteur non actif est un conducteur qui n’est pas soumis à une tension. Exemple :
le conducteur de protection, la masse.
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2. Les tensions
Phase 1
380
Phase 2
380
380
22
Phase 3
220
22
Neutr
Figure : Alimentation triphasé et monophasé
III. CLASSIFICATION DES LOCAUX
Pour le choix des matériaux et des canalisations, il faut tenir compte des influences
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externes. Chaque condition est désignée par un code qui comprend deux (02) lettres
majuscules et un (01) chiffre
A= environnement
B= utilisation
C= construction
D= présence d’eau
INTRODUCTION :
Les conducteurs et câbles représentent les éléments actifs des liaisons électriques,
puisqu’ils conduisent le courant électrique. Il existe une très grande variété pour satisfaire à
toutes les utilisations de l’énergie électrique.
I. DEFINITION
Un conducteur isolé est un ensemble formé d’une âme conductrice et de son enveloppe
isolante
(fig. 1).
2= Âme
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1. Caractéristiques électriques
L’âme conductrice doit présenter une résistance très faible, pour éviter les pertes par effet
joules. On emploi le cuivre ou l’aluminium.
Elle est en cuivre avec pour résistivité ρ= 17,241*10-3 Ωmm²/m, et en aluminium avec
pour résistivité ρ= 28,264*10-3 Ωmm²/m, à une température de 20°C. Sa section est fonction
de la valeur de l’intensité du courant qui la traverse. Les sections normalisées vont de 0,5mm²
à 630mm².
2. Caractéristiques mécaniques
L’âme des conducteurs doit être assez souple c'est-à-dire, se courber, se plier sans se
rompre ou se détériorer pour suivre les tracés compliqués des canalisations.
Massive : lorsqu’elle est formée d’un fil unique jusqu’à 4 millimètre carré (4 mm2 ) de
diamètre
Câblée : lorsqu’elle est formée de plusieurs brins de façon à constituer un toron
Câblée : lorsqu’elle est formée de plusieurs brins de façon à constituer un toron
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…
L’enveloppe isolante est la matière entourant l’âme et destinée à assurer son isolation. Elle
doit par conséquent présenter une grande résistivité. Les matériaux les plus utilisés sont : le
polychlorure de vinyle (PVC) ; le caoutchouc butyle vulcanisé ; le polyéthylène réticulé
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chimiquement (PRC).
Les caractéristiques mécaniques des enveloppes isolantes ne sont pas toujours suffisantes
pour protéger le câble des influences externe. On est conduit à recouvrir l’enveloppe isolante
par une gaine de protection qui présente des caractéristiques mécaniques, physiques et
chimiques.
1. Propriétés électriques
3. Propriétés mécaniques
Les conducteurs sont repérés par des couleurs, en fonction de leur nature et leur
polarité. Deux (02) couleurs sont affectées précisément :
Les conducteurs de phases sont repérés par la couleur noire, marron ou rouge et
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Remarque :
Le repérage des conducteurs ne doit être considérer que comme une présomption et il
est toujours nécessaire de vérifier la polarité des conducteurs avant toute intervention.
N’importe quel conducteur peut être utilisé pour les conducteurs de phase à l’
exception du vert et du jaune.
I. DEFINITION
2= gaine de bourrage
3= isolant
4= Âme
NB : un câble unipolaire est conducteur isolé comportant en plus une ou plusieurs gaines de
protections
Câble unipolaire
2= feuillard en acier
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NB : Les caractéristiques mécaniques et électriques des conducteurs sont valables pour les
câbles.
La dénomination d’un câble est définie par deux normes qui coexistent encore à l’heure
actuelle.
Le type de série
U : câble normalisé
La tension en volt
250
500
1000
La nature de l’âme
Pas de symbole signifie : âme rigide en cuivre
A : aluminium
S : (après tension) câble souple
Nature de l’enveloppe isolante
V : PVC
R : PRC
N : polychloroprène ou équivalent
X : isolant minéral
B, C, K : caoutchouc
2 : avant le symbole= gaine épaisse
3 : avant le symbole= gaine très épaisse
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G : bourrage en matière plastique (ou élastique) formant gaine autour des conducteurs
P : gaine en plomb
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2. Codification CENELEC
Le type de câble
H : harmonisé
A : type national reconnu
La tension
03 : 300V
05 : 300/500V
07 : 450/750V
1 : 600/1000V
L’isolant
R : caoutchouc
X : polyéthylène réticulé
M : minéral
V : polychlorure de vinyle (PVC)
G : éthylène vinyle acétate
Gaine
N : polychloroprène
R : caoutchouc
V : PVC
S : caoutchouc de silicone
Âme
F : âme souple, classe 5
F : âme souple, classe 6
K : âme souple
R ; S : âme rigide câblée
U ; W : âme rigide massive
N*SG
N : nombre de conducteurs
* : signifie multiplié, en l’absence d’un conducteur vert et jaune
S : section de l’âme conductrice en mm²
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H : câble harmonisé
07 : tension 450/750V
N : gaine de polychloroprène
Les fabricants proposent plusieurs sortes de câbles répondant aux facteurs d’influences
propres à différent domaine d’utilisation. On distingue ainsi :
Type de conduits
Mode de pose
Type d’appareil d’utilisation
Influences extérieures (température, humidité)
Exercices :
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norme CENELEC.
3. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………
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INTRODUCTION :
Une canalisation électrique est constituée d’un ensemble comportant à la fois des
conducteurs, des câbles et des conduits, assurant la protection contre les influences externes.
Nous distinguons les éléments non ouvrables que sont les tubes et les éléments ouvrables que
sont les profilés, les plinthes, les moulures et les gollotes.
Définition :
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……..
Une canalisation électrique est caractérisée par un ensemble de trois éléments à savoir :
Il ne faut bien distinguer les conducteurs des conduits, des modes de pose. Le
vocabulaire se rapprochant à ces trois ensembles est donné dans le tableau 1.
I. LES CONDUITS
Un conduit est un matériel de pose assurant une protection continue et supplémentaire des
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Le degré d’isolement
La résistance mécanique et la corrosion
Le degré de rigidité
La propagation de la flamme
L’étanchéité
La désignation d’un conduit s’effectue par un ensemble de trois (03) lettres et d’un (01)
chiffre
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A : Résistance à la corrosion
E : Etanche
ICD6 APE 16
C : conduit cintrabe
D : conduit déformable
6 : degré de protection
E : conduit étanche
16 : numéro de référence
4. Mode de pose
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En apparent : la pose des conduits est faite après la construction. Les connexions par
épissure sont interdites. Les conduits sont posés de façon à éviter l’introduction d’eau.
Accessoires de raccordement
En encastré : la pose ici est faite avant pendant ou après la construction. Les conduits
sont cachés dans les murs de construction et les règles de saignée doivent être
respectées, ainsi que la distance avec d’autres canalisations (eau, gaz…).
1. Définition
Le besoin d’ajouter des points d’utilisation des prises pour les applications
domestiques (téléphones, télévisions, alarmes) conduit souvent à effectuer un ceinturage
électrique des pièces. Ce ceinturage peut être réalisé
Une moulure est un conduit réalisé soit en bois soit en matière thermoplastique, utilisé
pour la modification des installations déjà existantes.
Elles présentent l’intérêt d’avoir un aspect plus esthétique que les conduits.
2. Constitution
P172………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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REMARQUE :
Les moulures en bois sont livrées en longueur de 2 mètre et doivent être utilisée dans les
locaux secs. Les plinthes s peuvent être en bois ou en matière thermoplastique. Les goulottes
constituent une autre forme de moulure.
P175………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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1. Définition
2. Principe de construction
Symbole :
Symbole :
Eléments spéciaux :
Exemple de symbole :
Elément d’alimentation :
Symbole :
Connecteur de dérivation :
3. Utilisation
Les canalisations préfabriquées sont utilisées dans les installations d’éclairage, forces
motrices.
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Le passage des canalisations souterraines s’impose en particulier dans les villes, près
des aérodromes, dans les aéroports et surtout pour des raisons de sécurité ou d’esthétique
1. Définition
Une canalisation souterraine est un ensemble constitué par plusieurs câbles enfouis et
enterrés dans le sol et les éléments assurant leur raccordement et leur protection mécanique si
elle existe.
2. Constitution générale
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3. Mode de pose
Pose direct dans le sol sans protection mécanique (U100 RGPFV) (figure a)
Pose direct dans le sol avec protection mécanique complémentaire (RO2V, HO7RNF,
SC12N) (figure b)
Pose sous fourreaux, conduit, caniveaux enterrés (AO5VVU, U500 VGPV) (figure c et
d)
4. Accessoires de raccordement
Figures a, b, c, d …………………………………………………………………………………
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Les tassements de terre, le contact des corps durs, les actions chimiques dues au sol, le
choc des outils à la main cause une détérioration :
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Remarque :
V. CANALISATIONS AERIENNES
1. Les conducteurs
Ils assurent la conduction de l’énergie électrique. Les conducteurs des lignes à haute
tension sont de toujours nus et isolés (par l’air). On emplois presque exclusivement les câbles
en cuivre et des câbles en aluminium pour leur alliages (aluminium acier almélec) avec câble
en acier (parce qu’il est léger, il coute moins chère, il se recouvre d’une mince couche d’
alumine en contact avec l’air, il est auto protecteur contre la corrosion).
NB : La section minimale est de 12mm2 pour les conducteurs en cuivre et 22mm2 pour l’
aluminium.
2. Les isolateurs
Les isolateurs servent à isoler et à amarrer les conducteurs, les isoler entre eux et les
isoler de la terre. Ils sont généralement en porcelaine ou en verre. Ils ont une forme en jupe
afin d’augmenter leur résistance de contournement. On distingue de deux types d’isolateurs :
Rigide : utilisés en BT et en MT
En chaine : utilisés en HT et THT
Figure
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3. Les supports
Ils maintiennent les conducteurs à une hauteur convenable au dessus du sol par l’
intermédiaire des bras ou des traverses. On peut encore dire qu’ils assurent l’inaccessibilité
aux conducteurs.
Pour les pays froid (risque de givre) et de nos jours en Afrique (plus particulièrement
au Cameroun), en BT et en MT Les supports en béton ont été remplacés par des poteaux en
bois. Ceci à cause de leur prix abordable et leur facilité de transport. En HT et en THT on
utilise des supports métalliques encore appelés pylônes. A partir de la figure on constate qu’il
existe cinq (05) différentes dispositions de supports : en drapeau, en quinconce, en triangle,
en nappe, canadien.
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NB : l’armement des supports est l’ensemble constitué par des ferrures et des isolateurs avec
des vis de fixation.
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Les poteaux ou supports en bois sont des troncs de pins ou de sapin écorcés traités contre les
parasites du bois. Le sommet est taillé en conne pour l’écoulement de l’eau de pluie.
La distance normale est de 45 mettre, elle peut atteindre 100 mettre selon le relief du
terrain en MT et BT. Pour la HT et la THT, ces distances peuvent être comprise entre 500 et
1500 mettre.
Chaque support doit être muni d’un dispositif avertisseur de danger : fil de fer barbelés
ou piquant, ainsi que l’inscription des poteaux « défense absolue de toucher aux
conducteurs même tombés par terre. Danger de mort »
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INTRODUCTION :
I. CARACTERISTIQUES DE LA LUMIERE
1. Théorie de la lumière
Il est généralement admit qu’aujourd’hui, la lumière est constituée par un ensemble de rayons
qui :
Ses rayons sont perçus dans certaines limites par l’œil humain.
3. Perception de la lumière
L’œil humain ne perçoit que la partie du spectre compris entre 380 et 760 nanomètre.
C’est la zone de la lumière visible. En deçà et au delà de ces limites la lumière n’est plus
visible.
II. PHOTOMETRIE
La photométrie est l’étude des grandeurs relatives aux perceptions lumineuses. Les
radiations lumineuses appartiennent au domaine général des radiations électromagnétiques. La
lumière transporte une énergie mesurable caractérisée par les grandeurs spécifiques :
grandeurs photométrie.
1. Flux lumineux
Le flux lumineux est la quantité de lumière émise par une source lumineuse dans un
certain cône. Il se mesure en lumens (lm). Ou encore c’est le flux émis par une source
ponctuelle uniforme de un candela (1Cd) dans un angle solide de 1 stéradian.
2. L’intensité lumineuse
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autres valeurs.
3. Eclairement
L’éclairement caractérise la quantité de flux lumineux reçut par une surface d’un m2.
Elle se masure en lux (ℓx)
S= surface en m2
en (ℓm)
횽
E en (ℓx)
I. PRINCIPE DE L’INCANDESCENCE
S= surface du corps en m2
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L’efficacité lumineuse est le rapport du flux lumineux total émis par une source par la
puissance totale consommée.
1. Définition :
2. Principe :
3. Constitution générale
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3.1. Filament :
3.4. Le culot :
Il à deux rôles :
On distingue les culots à vis, les culots à ballonnets et les culots lise.
1. Puissance
Elle peut varier de 15 à 1500Watts (en usage électrique on dépense en général 100 à 1500W)
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2. Facteur d’efficacité
3. Tension d’alimentation
La lampe à incandescence est très sensible aux variations de tension qui influx
4. Durée de vie
5. La résistance du filament
6. Flux lumineux
Un très grand nombre de lampes particulières pour les applications existent sur les
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catalogues des fabricants En dehors des lampes d’éclairages normales ou standards. On peut
les classer selon l’emploi.
Lampes colorées
Lampes miniatures
Lampes de poche, pour velot. Elles ont un culot à vis de type E10
Elles sont caractérisées par une plus grande efficacité lumineuse et par une lumière
assez
blanche. Leur durée de vie est courte.
1. Définition
Un corps est dit fluorescent lorsque frappé par certaines radiations, il les absorbe et
restitue des radiations de plus grande longueur d’onde.
2. Principe
Dans un tube fluorescent la ddp entre les électrodes provoque dans l’atmosphère d’
argon de la lampe un déplacement d’électrons du pole positif au pole négatif. L’élévation de la
température de l’argon ionisée vaporise le mercure contenu dans la lampe. Ensuite les
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électrons émis par les électrodes rencontrent sur leur parcours les atomes de mercure. Ils
agissent alors sur les électrons.
3. Constitution :
Du tube
D’un gaz de remplissage
Du revêtement fluorescent
Des cathodes et anneaux
D’une entrée de courant
Queusot
Pieds de culot
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……………………………………………………………………………………………………………………………..
4. Les cathodes
5. Le tube
Se sont des les tubes à vapeur de mercure qui émettent des rayons ultra violet. Ses
rayons sont transformés en lumière visible par des poudres fluorescentes déposées à l’intérieur
du tube.
La couleur de la lumière émise du tube varie avec les poudres fluorescentes choisie, ce
qui permet un dosage approprié afin de réaliser des lumières blanches et variées.
6. Rôle du ballaste
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Un tube fluorescent est indissociable de son appareillage et il faut bien tenir compte
des éléments suivants :
Pour le tube :
La puissance électrique liée à la longueur du tube. Exemple :
20W 0,6m
40W 1,20m
60W 1,50m
La teinte de couleur
La nature du dispositif d’allumage
Avec stater
Avec bande d’amorçage extérieur ou intérieur
Le culot : avec une ou deux broches
La forme du tube : droite, spirale, circulaire…
Pour l’appareillage
En générale l’ensemble de l’appareillage est monté dans une réglette support qui
comprend pour un ou deux tubes :
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INTRODUCTION
On désigne sous le terme appareillage électrique l’ensemble du matériel (et non ‘’des
matériels’’ car ‘’matériel’’ est un mot singulier invariable ; comme le ‘’personnel’’)
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permettant la mise sous ou hors tension des portions d’un réseau électrique.
NB : Il sagit des appareils pour lesquels la tension d’emploi est inférieur à 1000V.
Il existe quatre classes qui précisent uniquement par quels moyens la protection peut
être obtenue.
1. Matériels de classe 0
L’appareil possède une isolation fonctionnelle sans prise de terre. La protection contre les
chocs électriques repose donc uniquement sur l’isolation principale.
2. Matériels de classe 1
3. Matériel de classe 2
L’isolation principale n’assure pas seule la protection. Lui sont associée des mesures
supplémentaires de sécurité telle que la double isolation ou l’isolation renforcée. Les appareils
de classe 2 ne comportant pas de dispositifs de mise à la terre et les mesures de sécurités sont
indépendant des conditions d’installation.
4. Matériel de classe 3
C’est l’alimentation en très basse tension de sécurité (TBTS 50V maximum) qui
caractérise la protection de ses matériels vis-à-vis des chocs électrique. Ces types d’appareils
ne comportent pas de dispositifs de mise à la terre.
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Remarque : lorsque la protection contre les contacts directs impose une protection
supérieure à celle prévu par la pénétration des corps solides et des poussières, les chiffres
après les lettres IP sont suivis d’une lettre additionnelle ayant la signification suivante :
A l’usager
De mettre sous ou hard tension un appareil d’éclairage, de chauffage ou de
climatisation.
D’accéder facilement aux appareils de commande protection et de contrôle pour les
opérations de mesure et de maintenances
……………………………………………………………………………………………………………………………….
Au personnel électricien
D’intervenir sur un circuit électrique
De procéder à des mesures de tension, de courant, d’isolement
D’effectuer des réglages de vitesse de température etc...
A la société de distribution d’énergie électrique
De produire transformer et distribuer l’énergie électrique
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La protection
La commande
Le sectionnement
IV. CARACTERISTIQUES DE L’APPAREILLAGE
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à l’utilisation
Contacteur
Sectionneur
Interrupteur
Disjoncteur
V. LES APPAREILS DE RACCORDEMENT
1. DEFINITIONS
Les appareils de raccordement sont des appareils qui assurent la liaison électrique entre deux
ou plusieurs systèmes conducteurs.
Exemples :
bornes de raccordement
douille de lampe
prise de courant
sectionneur
2. Bornes et connecteurs
Les bornes et les connecteurs sont des dispositifs de raccordement des conducteurs entre
eux. On rencontre :
Bornes de raccordement
Barrettes de liaison
Etrier de cirage avec vis
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Remarque : pour obtenir des contacts sure et durable, il faut particulièrement veiller :
À la pression de serrage
Aux dimensions et à l’état des surfaces en contacts
Douille de lampes
Les prises de courant sont des appareils assurant la liaison entre une canalisation fixe
(socle) et une canalisation mobile (fiche). Les prises de courant pour les installations
domestiques peuvent être apparentes ou encastrées.
En générale elles comportent une protection insolente en matière plastique.
Pour commander une prise de courant il faut indiquer :
Chaque fois que l’on assure la continuité électrique entre des conducteurs ou entre des
conducteurs et un appareil, il y a contacts électrique.
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Lorsque deux pièces conductrices sont en contacts l’une avec l’autre, le contact intime s’
effectue en certains points, se sont les zones de conduction. Aux zones entre lesquelles il n’y
a pas de contact intime corresponde un passage du courant par disruption.
La résistance des contacts est très variable. Elle dépend des facteurs suivants :
NB : le contact entre deux métaux de nature différente, avec atmosphère humide, crée un
couple électrolytique qui peut provoquer l’oxydation des contacts et une résistance des
contacts très importante.
3. Densité du courant
Un contact traversé par un courant s’échauffe par effet joule. On est conduit à définir une
densité de courant dans les contacts.
I= intensité du courant en A.
Les contacts permanents sont destinés à relier électriquement, de façon fixe, deux parties d’un
circuit électrique. On peut distinguer :
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En générale, ils sont destinés à établir un circuit avec un appareil d’utilisation de façon non
permanente.
Les contacts glissants permettent d’assurer la liaison électrique entre deux parties : l’une fixe
et l’autre mobile.
Exemple : Transport électrique : pont roulant, rail pour métro, ressort de pression ou vérin.
A la séparation de deux pièces sous tension, il y a création de l’arc électrique. Cet arc est
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produit par l’ionisation de l’air ambiante qui devient conducteur. Cette ionisation est du au
faite que la distance entre les deux contacts étant très faible, il y a création d’un champ
électrique très intense. Le milieu ne conduit plus par contact mais par disruption.
L’arc électrique est très dangereux pour l’équipement et les personnes. L’arc électrique est
constitué d’un flux d’électron et d’un flux d’ions circulant en sens opposé entre deux
électrodes. Ce double flux de particule constitue le noyau de l’arc donc la section constante ne
dépend que l’intensité du courant. Le noyau qui peut atteindre une température entre 6000 et
12000°C est entouré d’une sorte de gaine gazeuse de température plus faible. L’ensemble
gaine gazeuse+noyau est appelé PLASMA.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………
Au champ électrique nécessaire pour assurer le mouvement électrique correspond une chute
de tension propre à l’arc qui comprend trois (03) zones distinctes :
.......................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................
..........................
La somme des chutes de tension est représentative de la tension d’arc qui a pour expression :
a= chute de tension
l= longueur d’arc en mm
Plus la tension est élevée plus la longueur de l’arc est importante. A haute tension l’arc peut
atteindre plusieurs mettre de longueur.
La chute de tension à l’électrode négative est directement liée aux matériaux et à l’état des
surfaces. Le carbone est un matériau qui favorise l’arc.
Si les qualités du diélectrique de l’isolant placé entre les électrodes ne sont pas suffisantes, il y
a conduction de l’isolant : C’est l’ionisation de l’air. Par exemple en plus l’arc élevant la
température des contacts l’évaporation des métaux des électrodes.
Une distance très faible fera que l’arc ne pourra s’éteindre. Il y aura destruction des contacts
par fusion. C’est le cas des mauvais contacts.
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1. Effets thermiques
Ils constituent la plus importante manifestation de l’arc. La plus grande partie de l’énergie
développée dans l’arc se dissipe par convection rayonnement et conductivité thermique. La
chaleur dégagée fond le métal carbonise les isolants et chauffe l’air ambiant. Ce qui peut être
la cause d’incendie ou d’explosion.
2. Effets de pression
L’échauffement très rapide d’un volume de d’air limité augmente brutalement la pression, les
enveloppes, et enceintes. L’appareillage doit pouvoir résister à ces fortes pressions. L’effet de
pression s’accompagne toujours d’un effet sonore qui fait comparer l’amorçage d’un arc au
bruit d’une explosion ou d’un grondement.
3. Effet lumineux
L’arc lumineux a une intensité lumineuse très grande et il est plus composé de radiation ultra-
violet nocive pour la vision humaine.
Utilisation des matériaux anti arc tel que cuivre, Zing) ces matériaux ne sont mis en service qu’
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au moment de la coupure.
En BT les distances entre les contacts restent normales pour la taille de l’appareillage. En HT
on à recours à certains artifices pour allonger l’arc.
L’air chaud fait monter l’arc qui s’allonge et forme une boucle aura tendance s’agrandir jusqu’
à extinction de l’arc.
Le courant passe dans une bobine en série avec le contact. Le champ magnétique produit agis
sur le courant d’arc qui se comporte comme un conducteur mobile et le fait monter.
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I. APPAREILS DE PROTECTION
Tout phénomène qui engendre une modification plus ou moins grande des valeurs
nominales des grandeurs tensions courants fréquences, qui caractérise la distribution de l’
énergie est une perturbation.
Les surintensités
Les surtensions
Les baises et les manques de tension.
TABLEAU PRECISANT POUR CHACUN DES TYPES SES CAUSES SES EFFETS
ET LES MOYENS DE PERTURBATION
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manœuvres circuits
À des
conditions
atmosphériqu
e : court de
foudre
Baisses et manques Chute de la tension Relais à minimum de
de tension très importante dans tension, alimentation
le réseau de stabilisée
distribution.
Déséquilibre d’un
Mauvais
fonctionnement des
récepteurs
réseau de distribution
Le bon fonctionnement d’un appareil de protection contre les surcharges exige une
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Tout appareil assurant la protection contre les courts-circuits doit répondre aux deux
conditions suivantes :
Son pouvoir de coupure doit être au moins égale au courant de court-circuit présumé
au point ou le dispositif est installé.
Son temps de coupure de tout courant résultant d’un court-circuit ne doit pas être
supérieur au temps pendant lequel la température du conducteur atteindrait sa limite
admissible.
Le coupe-circuit par abréviation fusible est un appareil de protection donc la fonction est d’
ouvrir par la fusion d’un ou de plusieurs de ses éléments conçut et calibré à cet effet le circuit
dans lequel il est installé et d’interrompre le courant lorsque celui-ci dépasse pendant un
temps la valeur déterminée.
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TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
Symbole
Ph1
Fusible Fusible à 2
Les éléments fusibles sont fabriqués à partir des matériaux présentant les caractéristiques
suivantes :
Schéma : 3
4
2
6 5
1
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1-tube en stéatite
Pour les installations en basse tension deux types de cartouche fusible sont normalisées
gG (ancien gl) fusible à usage industriel, protège les circuits contre les faibles et les
fortes surcharges également contre les courts-circuits
aM (accompagnement machine) protège contre les courts-circuits en particulier les
moteurs à courant alternatif (protège contre les surcharges passagères). Les cartouches
aM doivent être associées pour les faibles surcharges avec un disjoncteur à
déclenchement thermique. Il fonctionne partir de 4In environ.
5. CARACTERISTIQUES FONCTIONNELLES
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le courant conventionnel de non fusion Inf : Qui est la valeur spécifiée du courant qui
peut être supportée par la cartouche fusible pendant un temps spécifié ; temps
conventionnel sans fondre.
Courant conventionnel de fusion If. c’est la valeur spécifiée du courant qui provoque
la fusion de la cartouche fusible avant l’expiration du temps conventionnel.
Temps conventionnel :
Courbe temps courant.
S
Courbe de non-fusion
Courbe de
1h (C)
I Inf I
A
0 1 1 1
Courbe de temps courant
Le pouvoir de coupure est la plus grande valeur de courant exprimé en kilo ampère (kA) qu’
un appareillage peut interrompre sans destruction de ses contacts.
Plus le pouvoir de coupure d’un fusible est important plus il est apte à protéger l’
installation contre les courts-circuits d’intensité élevée.
Courant assigné 10 20 25 32
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maximal (A)
Section des 1.5 2.5 4 6
câbles (mm 2)
IV. DISJONCTEUR
Symbole
1 3 5
f
a
Disjoncteur 2 4 6 e
(d)
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1. Caractéristiques
Exemple : si un même disjoncteur peut être équipé avec des déclencheurs donc le
courant assigné a pour valeurs 80A, 100A, 125A ; la taille de ce disjoncteur est de 125A.
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REMARQUE : il n’est pas possible d’utiliser un disjoncteur de type L sur les lignes
alimentant les moteurs ou les transformateurs sans risque de déclenchement intensif à la
mise sous tension
type D : il est à utiliser pour la protection des circuits ou il y a de très fortes pointes
de courant à la mise sous tension.
4. Disjoncteur différentiel
la protection des circuits contre les surintensités due aux surcharges et aux courts-
circuits.
La protection des personnes contre les contacts indirects.
5. Principe de fonctionnement
En absence du courant de fuite ou courant résiduel de défaut le flux produit par les bobines s’
annule, il ne se passe rien.
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Elle désigne la valeur du courant de fuite ou courant résiduel de défaut pour lequel
le disjoncteur déclenche.
Remarque : le courant assigné des petits disjoncteurs doit entre au plus égale au courant
admissible dans la canalisation qu’il protège.
Résea
Bouton d’enclenchement Ph N
Bouton de déclenchement
Pôles
Electro-aimant
Bobine de détection
Tore magnétique
5 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
I-
I
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
t
Thermiqu
Courbe limite du
Magnétiqu
I
I Ir Ic
V. LE RELAIS DE PROTECTION
1. Relais thermique
Définition : C’est un système déclencheur qui fonctionne sous l’effet thermique du courant
qui le parcoure.
Symbole
1 3 5
9
9
F2
9 9
2 4 6
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TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
On utilise la propriété d’une bilame formée de deux lames minces de métaux ayant
des coefficients de dilatation différents, elle s’incurve lorsque sa température augmente. Pour
cette bilame, on utilise un alliage de Ferro Nikel de l’invar.
2. Relais électromagnétique
Définition : c’est un déclencheur ou relais à maximum de courant qui fonctionne sous l’action
d’un électroaimant.
Symbole
1 3 5
2 4 6
3. Relais magnétothermique
Symbole :
1 3 5
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TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
Remarque : dans le cas ou les conditions d’exploitation des moteurs imposent en plus de la
protection contre les surcharges et les courts-circuits les protections contre :
INTRODUCTION
1. Types de sélectivités
Par rapport aux techniques mises en œuvre la sélectivité peut être ampèrmétrique ou
chronométrique.
Par rapport à l’intensité de courant de circuit donnée, la sélectivité peut être totale ou
partielle
5 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
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B ICC
In ICCB
IC
1.2.Sélectivité partielle
B ICC
I ICCB
Ir IC
5 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
B ICCB
L’association disjoncteur cartouche fusible permet une coupure rapide des courants
de courts-circuits, avec un le pouvoir de coupure de la cartouche fusible supérieur à celui du
disjoncteur.
Cette technique qui met en œuvre les disjoncteurs sélectifs consiste à retarder plus
ou moins l’instant d’ouverture des disjoncteurs en jouant sur le temps de fonctionnement des
appareils. Elle impose :
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I. LE CONTACTEUR
1. DEFINITIONS
2. FONCTION
Le contacteur à pour fonction principale d’établir ou interrompre les courants dans des
canalisations ou des récepteurs électriques.
3. SYMBOLE
A 2
13 1 3 5
KM1
2 4 6
1 2
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A
4. CONSTITUTION GENERALE
Il comprend le contact de commande ou d’auto maintient, ainsi que toutes les pièces
conductrices autre que le circuit principal.
Ce circuit est destiné à remplir des fonctions autres que celles assurées par le circuit
principal et de commande (verrouillage, signalisation, auto-alimentation, les
6 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
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asservissements).
5. CONTACTEUR AUXILIAIRES
A
1 2 3 4
1 2 3 4
A
Le bloc contact auxiliaire est un appareil mécanique de connexion qui s’adapte sur les
contacteurs. Ils permettent d’ajouter deux ou trois contacts supplémentaires au contacteur.
Les contacts sont prévus pour être utilisés dans la partie commande du circuit. Ils ont la
même désignation et repérage dans les schémas que le contacteur sur lequel ils sont
installés (KA, KM…)
6.1. SYMBOLE
1 6 7 8
1 6 7 8
Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l’action d’un contacteur (lors de la mise
sous ou hors tension ou lors de son arrêt)
5 6 6
5
TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
N.F (à 6 ouverture) N.O (à fermeture) N.F (à ouverture) N.O (à fermeture)
Retardé lors de l’ Retardé lors de la Retardé lors de la Retardé lors de l’
ouverture du contact fermeture du contact fermeture du contact. ouverture du contact
L’ouverture se fait la fermeture se fait
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8. ORGANE MOTEUR
Une bobine
Un circuit magnétique, avec une partie fixe la culasse et une partie mobile l’armature
Une bague de déphasage ou spire de Frager.
Feuilleté lorsque la bobine est parcouru par le courant alternatif afin d’éviter les pertes
du au courant de Foucauld.
Massif lorsque la bobine est parcouru par le courant continu.
Remarque : la spire de franger ou bague de déphasage est une bague rectangulaire en cuivre
ou en laiton qui empêche le flux de s’annuler il n’y a donc pas de vibration du circuit
magnétique.
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entretient
La catégorie d’emploi, qui dépend du type de moteur et du service désirée.
Dans tous les cas l’ensemble des contacts commandés par la bobine subit l’action de la
temporisation.
D’une façon générale, ca type de relais n’est pas utilisé dans les équipements de force motrice,
mais plutôt dans les équipements de signalisation et télécommunication à commutation
électromagnétique.
1. Définition
Le relais temporisé est un électroaimant qui a pour rôle d’assurer la fermeture ou l’ouverture
automatique du bloc contact temporisé encliqueté sur le relais. La fermeture ou l’ouverture
des contacts temporisés s’effectue après un certain temps prédéterminé ; d’où possibilité de
réglage.
2. Symbole
A
5 5
KA
5 5
A
Il sagit d’apporter un retard calculer à une action. Par exemple l’allumage d’une lampe d’
escalier durant un temps déterminé (t).
4. Relais temporis é
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5 6 6
5
III. LA TELEMECANIQUE
1. Définition
La télémécanique est l’ensemble des appareils électriques qui permettent d’obtenir à distance
la commande automatique ou semi-automatique d’un ou de plusieurs moteurs.
Dans un équipement de force motrice, l’ensemble des circuits et des matériels associés est
utilisé pour :
La commande
Le contrôle
La protection
Le circuit de commande
Le circuit de puissance
Ces deux circuits ont des fonctions spécifiques. L’étude de ceux-ci se traduit par deux
schémas explicatifs distincts :
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1. Principe
Dans ce procédé le stator du moteur est branché directement sur le réseau d’alimentation
triphasé. Le démarrage s’effectue en un seul temps.
2. Couplage
U
1U 2V 3W U V W
Z X
Y Z X Y
X Y Z V W
U V W U
1
W V
2
X Y Z
3
6 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
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3. Protection
La protection contre les courts-circuits est assurée uniquement par des fusibles de type aM
(accompagnent Moteur). Leur calibre doit être égal à In moteur (Intensité Nominale).
La protection contre les surcharges est assurée par un relais à déclenchement thermique, qui
doit éviter que toute élévation intempestive de la température du moteur n’entraine la
détérioration de ses isolants.
1. Schéma fonctionnel
M3
NB :
M 3 : moteur asynchrone triphasé à rotor à cage avec enroulements statoriques
couplés en triangle.
1 3 5 Q
2
Q
F1
2 4 6
9
1 3 5 F2
KM1 9
2 4 6 S1
1
13 13
S2 KM1 1
14
F 14
V A
U W
A
M3
Légende N
KM
PE
L1 ; L2 ; L3 : arrivé du courant en triphasé.
S1 : bouton-poussoir arrêt
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3. FONCTIONNEMENT
Impulsion sur S2 fermeture du contacteur
Auto-maintient KM1 1
Arrêt impulsion sur S1 ou par déclenchement du relais thermique (contact 95-96)
NB : le bouton-poussoir S1 permet d’effectuer soit l’arrêt manuel, soit le réarmement du relais
thermique lorsque celui-ci a déclenché.
Seuls les moteurs asynchrones triphasés avec rotor en court-circuit ou rotor à cage d’
écureuil avec application au levage peuvent être démarrés suivant ce procédé.
L’action sur le bouton-poussoir S3 fait fonctionner la machine et l’arrêt est obtenu par
relâchement de S3.
L1
Q
2
F1
95
F2
96
S0
12
1 3
S1
7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS S3
14
13
KM1
14
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
1. Principe
L’objectif est d’obtenir une inversion du sens de marche en inversant le sens du champ
tournant. Pour inverser le sens de rotation d’un moteur asynchrone triphasé, il suffit de croiser
deux fils de phase d’alimentation.
Deux contacteurs seront placés dos à dos ou superposés. Les deux constituent un inverseur,
afin d’éviter le branchement simultané des deux contacteurs risque de court-circuit, Les
contacteurs seront verrouillés électriquement et mécaniquement.
3. Schéma fonctionnel
M3
7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
L L L
1 3 5
2 4 6
KM1 1 3 5 KM2 1 3
5
2 4 6 2 4 6
V
U W
M3
7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
Equation :
NB : L’inversion du sens de marche est obtenue par le croissement de deux fils de phase.
Son rôle est de sélectionner le sens de marche : marche avant, marche arrière et l’arrêt
L1
L1
13
Q
14
Q
F1
F1
95
F2
F
96
S0
1
S0
12
S1 KM1 S2 KM2
1 1 1
S1 KM1 S2 KM2
1 1 1 1 S5 S6
2 2
N 7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
KM KM
KM KM
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Légende
S0 : bouton-poussoir arrêt
Les contacts à ouverture KM1 2 et KM2 2 assurent le verrouillage électrique des deux sens de
marche.
Le symbole du triangle renversé traduit un verrouillage mécanique entre les deux contacteurs
(à un instant donné, un seul des deux contacteurs peut être fermé).
Exemple de réalisation :
Equations :
Fonctionnement
7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
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Exercice :
1. dans une installation électrique que signifie : AA1 ; BAC ; DE3 ; BP4 ; CA1.
2. Qu’est-ce qu’un circuit électrique : Un circuit électrique est une partie d’une
installation électrique qui est alimentée par une même source et ayant un même
dispositif de protection.
3. Il faut diviser une installation en plusieurs circuits pour :
Faciliter la recherche du défaut (dépannage)
Limiter les conséquences d’un défaut survenu dans le circuit
Faciliter la vérification d’un matériel
Faciliter l’entretient du matériel
Garantir la sécurité du personnel de maintenance.
4. Définir installation électrique : une installation électrique est un ensemble constitué
par les circuits et les appareils associer suivant les normes, en vue de l’utilisation de l’
énergie électrique.
5. Constitution générale d’une installation électrique :
Une ou plusieurs sources d’énergie
Les canalisations
L’appareillage électrique
Les appareils d’utilisation
6. Différence entre une installation électrique et un circuit : une installation électrique est
un ensemble constitué de plusieurs circuits électriques alors qu’un circuit est une
partie d’une installation électrique.
7. Un contact direct est un contact entre une personne et les parties actives des matériels
misent sous tension
7 TIOGUIM PLETELECTROTECHNICS
TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE 3AEE
8. Un contact indirect est un contact entre une personne et les masses des appareils
misent accidentellement sous tension
9. Une masse est une partie métallique normalement isolée mais susceptible d’être
touchée par une personne.
10. Un choc électrique est le passage du courant électrique à travers un corps.
11. Donner la signification de ce conduit : MRB9 APE 11
12. Donne la composition de câbles suivant : H 07 V-R ; H 07 RN-F 2G25 ; U 1000 R 02
V.
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