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Electrique
L3_ELT –S6
chapitre 1, 2 et 3
Commande des Machines électrique
La commande des machines électriques est un domaine de travail très dépendant du contexte
et de l’environnement des moteurs employés. En effet, c’est l’utilisation de la machine qui
détermine ses lois de commande. Celles-ci sont fortement liées à la nature de la charge, aux
grandeurs que l’on veut contrôler, aux régimes de fonctionnement recherchés et donc, par voie de
conséquence, aux modèles adoptés.
La nature même de la charge conditionne largement le choix d’une loi de commande et les
techniques de sa mise en œuvre. Les couples de charge les plus courants sont les couples d’inertie,
constants ou variables, éventuellement aléatoires.
Les premiers ont pour origine des masses tournantes homogènes et symétriques, jouant le rôle
de volant d’inertie, ou hétérogènes et dissymétriques, induisant des fluctuations de couple et des
vibrations. La variabilité des inerties est engendrée, soit par une déformation géométrique de la
charge comme dans le régulateur de Watt ou un bras articulé, soit par une variation de sa masse
tournante comme dans une bobineuse.
Les couples de charge non inertiels s’ajoutent en général aux précédents. La pesanteur, dans
les appareils de manutention en particulier, est à l’origine de couples de charge qui se cumulent
avec les couples d’inertie créés par le mouvement. La viscosité du milieu ambiant est responsable
de couples résistants proportionnels à la vitesse (couples de frottement visqueux) que l’on
rencontre dans l’utilisation des ventilateurs, des hélices de navire et, en général, dans tous les
dispositifs mécaniques lubrifiés comme les paliers. Les frottements secs induisent des efforts
déterminés par les états de surface des matériaux en contact et la vitesse du déplacement. Etant
très complexes à modéliser, ils sont délicats à prendre en compte dans les équations. Il en résulte
des couples mal maîtrisés et une imprécision dans le positionnement.
Les dynamos à courant continu ont été les premiers convertisseurs électromécaniques utilisés. Leur
usage est en régression très nette en particulier en tant que générateurs de courant. On utilise de
préférence des redresseurs à semi-conducteurs alimentés par des alternateurs.
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Commande des Machines électrique Chapitre I : intoduction ME
Les moteurs à courant continu restent très utilisés dans le domaine de l’automobile (ventilateurs,
lève-vitre, etc.) ainsi qu’en tant que « moteur universel » dans l’électroménager et l’outillage. Dans
le domaine des puissances supérieure au mégawatt, les sous-marins seront les seuls utilisateurs de
machines à courant continu afin d’assurer leur propulsion. En effet, pour éviter de « rayonner » du
50 ou du 60 Hertz qui les rendrait facilement détectables, les sous-marins utilisent des circuits de
distribution de l’énergie électrique à tensions continues.
2
Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
2.1 Introduction
La Modulation de Largeur d'Impulsion(MLI) (Pulse-width modulation (PWM)) est une
technique dans laquelle le rapport cyclique d'une forme d'onde pulsée est commandé par une autre
forme d'onde d'entrée. Les intersections entre la forme d'onde de la tension de référence et la forme
d'onde de la porteuse donnent les temps d'ouverture et de fermeture des commutateurs.
MLI est couramment utilisé dans des applications telles que la régulation de vitesse du moteur,
des convertisseurs, des amplificateurs audio, etc. Par exemple, elle est utilisée pour réduire la
puissance totale délivrée à une charge sans pertes, ce qui se produit normalement lorsqu'une source
d'énergie est limitée par un élément résistif.
MLI est utilisé pour ajuster la tension appliquée au moteur. La modification du rapport de service
des commutateurs modifie la vitesse du moteur. Plus l'impulsion est fermée par rapport aux
périodes ouvertes, plus la puissance fournie à la charge est élevée. Le changement d'état entre
fermeture (ON) et ouverture (OFF) est rapide, de sorte que la dissipation de puissance moyenne
est très faible par rapport à la puissance délivrée. Les amplificateurs MLI sont plus efficaces et
moins volumineux que les amplificateurs de puissance linéaires. De plus, les amplificateurs
linéaires qui délivrent de l'énergie en continu plutôt que par impulsions ont des puissances
maximales plus faibles que les amplificateurs MLI.
Il n'existe pas de technique MLI unique qui soit la mieux adaptée à toutes les applications et aux
avancées des dispositifs électroniques de puissance et des microprocesseurs à l'état solide.
Différentes techniques de modulation de la largeur d'impulsion (PWM) ont été développées pour
des applications industrielles. Pour ces raisons, les techniques PWM ont fait l'objet de recherches
intensives depuis les années 1970.
3
Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Différentes stratégies de PWM, les schémas de contrôle, et les techniques de réalisation ont été
développés au cours des deux dernières décennies [2]. La stratégie PWM joue un rôle important
dans la réduction des harmoniques et des pertes de commutation dans les convertisseurs, en
particulier dans les applications triphasées. Les premières techniques de modulation ont été
développées au milieu des années 1960 par Kirnnich, Heinrick et Bowes, comme indiqué dans [3].
La recherche dans les projets PWM s'est intensifiée au cours des dernières décennies. L'objectif
principal de toute technique de modulation est d'obtenir une sortie variable avec une composante
fondamentale maximale et des harmoniques minimales [4].
Les méthodes PWM basées sur les porteurs ont d'abord été développées et ont été largement
utilisées dans la plupart des applications. L'une des premières techniques de modulation MLI a
pour base des signaux porteurs sinusoïdaux (SPWM). La technique SPWM est basée sur la
comparaison d'un signal porteur et d'un signal de modulation sinusoïdal pur. Il a été introduit par
Schonung et Stemmler en 1964 comme indiqué dans [5]. Le taux d'utilisation de la tension
continue pour le PWM sinusoïdal traditionnel est seulement 5% de la tension du bus CC, ce qui
est bien inférieur à celui de l'onde en six étapes (100%).
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
La technique SVPWM utilise la tension du bus CC plus efficacement et génère moins de distorsion
harmonique par rapport à la technique SPWM [4]. L'amplitude fondamentale de crête maximale
de la technique SVPWM est d'environ 90,6% de la capacité de l'onduleur.
Ceci représente une augmentation de 15,5% de la tension maximale par rapport à la modulation
sinusoïdale conventionnelle [10].
Comme le montre la figure 2.1, une forme d'onde de modulation sinusoïdale basse fréquence est
comparée à une forme d'onde triangulaire à haute fréquence, appelée onde porteuse. L'état de
commutation est modifié lorsque la forme d'onde sinusoïdale coupe la forme d'onde triangulaire.
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Un onduleur de six étapes se compose de six interrupteurs S1 à S6, chaque sortie de phase reliée
au milieu de chaque branche de l'onduleur comme le montre la figure 2.2. La sortie des
comparateurs de la figure 2.1 forme les signaux de commande des trois branches de l'onduleur.
Deux interrupteurs dans chaque phase composent un bras et s'ouvrent et se ferment de manière
complémentaire.
C'est-à-dire, quand un commutateur est ouvert, l'autre est fermé et vice-versa. Le pôle de sortie
tensions Vao, Vbo et Vco du varient entre -Vdc = 2 et + Vdc = 2 niveaux de tension où Vdc est
la tension continue totale.
Le pic de la forme d'onde modulante sinusoïdale est toujours inférieur au pic de la forme d'onde
de tension de porteuse triangulaire. Lorsque la forme d'onde sinusoïdale est supérieure à la forme
d'onde triangulaire, l'interrupteur supérieur est mis sous tension et l'interrupteur inférieur est mis
hors tension. De même, lorsque la forme d'onde sinusoïdale est inférieure à la forme d'onde
triangulaire, l'interrupteur supérieur est éteint et l'interrupteur inférieur est allumé. En fonction des
états de commutation, on applique à chaque phase la tension de bus demi-CC positive ou négative.
Les commutateurs sont commandés par paires (S1; S4), (S3; S6) et (S5; S2)) et la logique pour les
signaux de commande de commutation est:
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Figure 2.3 : onduleur triphasé à MLI, a) référence tension (a,b,c) et la tension triangulaire.b) Vao,
Comme le montre la figure 2.3, les largeurs d'impulsion dépendent de l'intersection des formes
d'onde triangulaires et sinusoïdales. Les tensions de sortie de l'onduleur sont déterminées comme
suit :
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Les tensions ligne-ligne de l'onduleur sont obtenues à partir des tensions polaires comme suit:
Où VMLI est la tension de sortie maximale générée par un SMLI et Vmax est la valeur de crête
fondamentale d'une onde carrée.
D'après la référence [17], considérons une forme d'onde constituée d'une composante
fondamentale avec l'addition d'un terme à trois fréquences:
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
et
et
La valeur max de y peut être trouvée en substituant les valeurs obtenues dans les Equations (2.5)
et (2.6) en (2.1). En utilisant l'identité trigonométrique suivante,
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
et
ou 𝑦̂ et la valeur maximum de y.
La valeur optimale pour A est la valeur qui minimise 𝑦̂ et peut être trouvée en différenciant (2.10)
pour 𝑦̂ par rapport à A et en égalant le résultat à zéro. Alors, l'équation (2.10) devient,
D'après l'équation (2.9), on voit que la valeur négative de A rend 𝑦̂ supérieur à l'unité. Par
conséquent, la seule solution valable pour A est 1/6 et la forme d'onde requise est
𝜋
D'après l'équation (2.3), cos 𝜃=0 donne 𝜃 = 2 . En remplaçant la valeur de 1/6 pour A dans (2.4),
𝜋 2𝜋
cos𝜃=1/2, c'est-à-dire 𝜃 = 3 ; , etc. Tous les trois harmoniques passent par zéro à ces valeurs
3
𝑛𝜋
de 𝜃. Si nous substituons les valeurs de 𝜃 = dans (2.13), alors nous avons une amplitude
3
10
Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Sur la figure 2.4, on montre que l'addition d'un troisième harmonique avec une amplitude de crête
d'un sixième à la forme d'onde de modulation a pour effet de réduire la valeur de crête de la forme
Il est possible d'augmenter l'amplitude de la forme d'onde de modulation par un facteur K, de sorte
que la gamme complète de tension de sortie de l'onduleur est à nouveau utilisée [17]. Si la forme
d'onde modulante est exprimée comme
Le facteur K requis pour une valeur max de l'unité doit satisfaire à la contrainte
15/5000
Et donc,
Sur la même figure, on voit que l'addition de cette troisième harmonique produit une augmentation
de 15,5% de l'amplitude de la fondamentale des tensions de phase. La figure 2.4 (a) n'a pas de
troisième harmonique, seule une valeur de crête et une amplitude de fondamentale égale à 1. Le
max de la figure 2.4 (b) est √3⁄2 avec un sixième du troisième harmonique ajouté. L'amplitude du
fondamental est égal à 1. L'amplitude de crête de la figure 2.4 (c) est égale à 1 tandis que
l'amplitude de crête du fondamental est égale à √3⁄2 avec un sixième de troisième harmonique
ajouté.
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Le THIPWM est implémenté de la même manière que le SPWM, c'est-à-dire que les formes d'onde
de référence sont comparées à une forme d'onde triangulaire. En conséquence, l'amplitude des
formes d'onde de référence ne dépasse pas la tension d'alimentation DC Vdc=2, mais la composante
fondamentale est supérieure à la tension d'alimentation Vdc. Comme mentionné ci-dessus, ceci est
environ 15,5% plus élevé en amplitude que le PWM sinusoïdal normal.
Les trois tensions de référence et la forme d'onde triangulaire d'un THPWM triphasé produisent
les tensions de pôle de sortie suivantes Vao; Vbo; Vco représentées sur la figure 2.5.
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Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
13
Commande des Machines électrique Chapitre II : MLI
Figure 2.5: Tensions de référence (a, b, c), formes d'onde triangulaires (VT) et tension de sortie
(Vao; Vbo; Vco).
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Dans les deux cas un champ magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine
est donc un convertisseur électromécanique.
L'énergie électrique est évaluée par un courant continu I et une tension continue U, la
puissance électrique sera le produit de ces deux grandeurs :
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Symbole de la MCC
Voici les différents symboles employés pour représenter la machine à courant continu, selon
qu’elle fonctionne en génératrice (dynamo) ou en moteur et selon le type d’excitation employée.
(a) Moteur à courant (b) Moteur à courant (c) Moteur à (d) Symbole d’une
continu à excitation continu à excitation courant continu à dynamo, machine à
indépendante série. excitation courant continu
composée. fonctionnant en
génératrice.
Figure 3.2– Symboles de la machine à courant continu.
– l’inducteur ;
– l’induit ;
– le collecteur ;
Figure 3.3 – Constitution MCC.
– les balais également appelés charbons.
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
3.1.2.1 L’inducteur
3.1.2.2 L’induit
Les conducteurs de l’induit sont parcourus par le courant absorbé ou débité par la machine. Ils sont
isolés du noyau par des couches de feuilles isolantes, voir figure 3.5. Pour résister aux forces
centrifuges, ils ont maintenus solidement en place dans les encoches au moyen de cales en fibre
de verre. Si le courant est inférieur à une cinquantaine d’ampères, on emploie des conducteurs
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
ronds. Au-delà de 50 A, les conducteurs sont rectangulaires, ce qui permet une meilleure utilisation
du volume de l’encoche.
Le collecteur est un ensemble cylindrique de lames de cuivre isolées les unes des autres par des
feuilles de mica. Le collecteur est monté sur l’arbre de la machine, mais isolé de celui-ci. Les deux
fils sortant de chaque bobine de l’induit sont successivement et symétriquement soudés aux lames
du collecteur.
Dans une machine bipolaire, deux balais fixes et diamétralement opposés appuient sur le
collecteur. Ainsi, ils assurent le contact électrique entre l’induit et le circuit extérieur. La
construction du collecteur élève de la mécanique de précision. Les machines multipolaires ont
autant de balais que de pôles.
Lors de la construction des premières machines à courant continu, les balais étaient constitués de
fils de cuivre disposés comme la paille de riz ou les branches sur les balais pour nettoyer, d’où le
nom de balais Les balais (aussi appelés « charbon ») sont en carbone (on choisit souvent du
graphite).
D’une part, ce matériaux possède une bonne conductivité d’autre part, le frottement du couple
cuivre/carbone est faible et ainsi, le collecteur ne s’use pas prématurément. La pression des balais
sur le collecteur peut être réglée par des ressorts ajustables. Pour les intensités très importantes, on
utilise plusieurs balais connectés en parallèle.
D’autre part, les balais ne frotteront pas directement sur les conducteurs mais sur des lames de
cuivre reliées aux conducteurs et constituant le collecteur.
Les connexions sont effectuées à l’avant et à l’arrière de l’induit et, à la figure 3.6a on représente
la surface latérale du rotor.
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Les flèches indiquent le sens des f.é.m. à l’instant t. On réalise en fait la mise en série représentée
sur la figure 3.6b, mais comme 1 =1’, 2=2’, 3=3’, 4=4’, la tension entre les balais B et B’ est la
même que précédemment.
REMARQUE : Bien que reliés aux conducteurs situés le plus près de la ligne neutre, les balais, du
fait du bobinage et du collecteur, sont placés dans l’axe des pôles inducteurs.
Principe de fonctionnement
Dans le moteur à courant continu, le champ magnétique est produit par l'inducteur, les conducteurs
sont les spires placées dans l'induit.
Lorsqu'on alimente les spires embrassées par le flux magnétique de l'inducteur, il se créé sur
celles-ci des forces électromagnétiques qui entraînent un déplacement angulaire de l'induit.
Prenons par exemple un induit comportant 8 conducteurs comme le montre la figure 3.7 (n =8) et
étudions la tension obtenue.
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Chaque conducteur élémentaire reçoit une tension e = B.l.R.Ω. où l : est la longueur de l’induit et
R son rayon, tournant à la pulsation Ω. Les conducteurs sont répartis entre deux balais comme des
f.e.m. en série / parallèle :
Le nombre de conducteurs étant fini, la tension obtenue entre B et B’ ne sera pas rigoureusement
constante. Les schémas de la figure 3.7 représentent le circuit de l’induit et les f.é.m. des
conducteurs. Les f.é.m. 1-1’, 2-2’, ... ont respectivement même module.
Á l’instant t, les conducteurs 1 et 1’, par exemple, sont en contact avec les balais. Pendant le
passage des conducteurs sous les balais, la tension varie : elle est maximale quand 1 et 1’ sont sur
la ligne neutre. Quand 1 et 1’ quittent les balais, 4’ et 4 les remplacent à t +Δt ; les noms des
conducteurs changent mais la répartition des f.é.m. reste identique.
On obtient une tension ondulée comme le montre la figure 3.8. L’ondulation est d’autant plus
faible que le nombre n de conducteurs est élevé (Δt petit).
Figure 3.8 Tension ondulée produite par une machine à courant continu.
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La machine à courant continu Figure 3.9 possède un nombre N de conducteurs actifs, le flux utile
sous un pôle créé par l’inducteur est Φ exprimé en webers, et n représente la fréquence de rotation
de l’arbre du rotor, en tours par seconde.
Soit un conducteur est à la fois traversé par un courant électrique et plongé à l’intérieur
d’un champ magnétique, il est alors soumis à une force électromagnétique.
Soit un conducteur est à la fois en mouvement de rotation et plongé à l’intérieur d’un champ
magnétique, il est alors le siège d’une force électromotrice
Les conducteurs actifs, de nombre N, coupent les lignes du champ magnétique, ils sont donc le
siège de forces électromotrices induites, la force électromotrice f.e.m résultante de l’ensemble de
ces N spires :
Cette relation est essentielle pour la machine, car elle est le lien entre le flux Φ une grandeur
magnétique, la tension E une grandeur électrique, et la fréquence de rotation n, une
grandeur mécanique.
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Sachant que Ω = 2π.N, une autre relation, reliant les trois types de grandeurs, est
fréquemment utilisée, elle prend en compte la vitesse angulaire Ω exprimée en radians par
seconde :
Finalement :
𝐸 = 𝐾. ∅. Ω =
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
de vitesse N = f (I).
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Ces courbes sont généralement tracées avec pour paramètres la tension d’alimentation U ; les
propriétés obtenues dépendent du mode d’excitation.
Soit un moteur à excitation séparée fonctionnant en régime établi. Figure 3.12 la tension appliquée
aux bornes dc l'induit est Ua(V) et la machine tourne à la vitesse angulaire Ω (rad/s). Les équations
dc base sont donc :
𝑈𝑎 = 𝐸𝑎 + 𝑅𝑎 𝐼𝑎
et 𝐸𝑎 = 𝐾∅ Ω
La courbe donnant le flux utile ∅ en fonction du courant d’excitation 𝐼𝑓 , représente aussi, pour une
vitesse constante donnée, la courbe de la tension induite 𝐸𝑎 en fonction du courant 𝐼𝑓 : c'cst la
courbe de saturation dc la machine.
2
𝑈
⏟𝑎 𝐼𝑎 = 𝐸
⏟𝑎 𝐼𝑎 + 𝑅
⏟𝑎 𝐼𝑎
𝑃𝑎:𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 [𝑊] 𝑃𝑒:𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑚𝑎𝑔𝑛𝑒𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 [𝑊] 𝑃𝑗:𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠
Le moteur tournant à une vitesse Ω, cette puissance se traduit par un couple électromagnétique Ce
𝑃𝑎
𝐶𝑒 = = 𝑘∅𝐼𝑎
Ω
𝐶𝑚 = 𝐶𝑒 − 𝐶𝑝
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Dans les deux cas le couple reste constant et le couple mécanique s’écrit :
𝐶𝑚 = 𝑘𝑚 𝐼𝑎 avec 𝑘𝑚 = 𝑘∅
𝑈𝑎 −𝑅𝑎 𝐼𝑎
Ω= 𝑘𝑚
𝑘𝑚
𝐶𝑚 = (𝑈𝑎 − 𝑘𝑚 Ω)
𝑅𝑎
60
𝑁= Ω
2𝜋
Les trois relations liant couple, courant et vitesse pour un moteur shunt ou à excitation séparée,
alimenté à tension d'induit et d'inducteur constantes. Sont résumées dans la Figure 3.13
L’induit est dans ce cas en série avec l’induit, d’où 𝐼𝑎 = 𝐼𝑓 . De plus, si le circuit magnétique n’est
pas saturé, ∅ = 𝐻𝐼𝑓 = 𝐻𝐼𝑎 d’où
𝑘𝑓 𝑈𝑎2 𝑘
𝐶𝑚 = 2 ≈ Ω22
[(𝑅𝑎 −𝑅𝑓 )+𝑘𝑓 Ω]
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
On peut écrire :
𝐶𝑚 = 𝐶𝑒 = 𝑘∅𝐼𝑎
Le couple utile d’un moteur à courant continu est donc proportionnel au courant d’induit 𝐼𝑎 et au
flux de l’inducteur ∅
Ces moteurs sont identiques au moteur à excitation séparée, les pôles principaux bobines étant
remplacés par des aimants permanents. La perte d’excitation n’est plus possible et les risques
d’emballement causés par la perte de celle-ci sont éliminés. Les caractéristiques couple-vitesse de
ce moteur identique à celles du moteur à excitation séparée. Cependant, le courant de démarrage
doit être limité, en général à 150%, pour éviter de démagnétiser les pôles principaux.
Les caractéristiques mécaniques des moteurs à courant continu peuvent être classées en deux
catégories, la caractéristique shunt ou la la caractéristique série, tracées dans la Figure 3.15
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Cette classification ne s'appllique pas seulcmenl aux machines à courant continu. mais aussi aux
machines à couranl alternalif. Le moteur asynchrone, par exemple, a une caractéristiquc à l’allure
shunt.
La comparaison des caractérisliques mécaniques des deux types principaux dc moteurs à courant
continu conduit aux observations suivanles :
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Couples résistants
— frottement gazeux. Caractérise par un couple croissant comme le carré puis le cube de la vitesse
à mesure que la vitesse augmente (La résistance a l'avancement d'un véhicule ou la Ventilation
d'un moteur.
Le couple résistant Cr d'une machine entrainée quelconque peut donc être décompose en deux
parties: une de frottement solide, Cr1. L’autre de frottement gazeux, Cr2 tel qu'indique dans Figure
3.17.
La caractéristique mécanique de la machine entrainée peut donc s'écrire sous la forme générale :
𝐶𝑟 = 𝑘𝑜 + 𝑘1 𝑁 + 𝑘2 𝑁 2
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
La plupart des machines entrainées peuvent être représentées par cette équation. La machine
fonctionnant à couple constant en est un cas particulier qui se présente fréquemment (machines à
polir, engins de levage).
Cependant, il existe certaines machines qui ne répondent pas à l‘équation générale, en particulier
les machines fonctionnant a puissance constante (enroulement et déroulement d'un produit) pour
lesquelles :
𝑃𝑟 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
𝑘
𝐶𝑟 = 𝑁
Couples moteurs
Le couple moteur Cm peut prendre plusieurs formes en fonction du type de moteur (Figure 3.18).
Les caractéristiques peuvent être du type shunt ou série, ou une combinaison de ces deux types.
Ainsi, dans sa zone stable, le moteur asynchrone présente une caractéristique shunt. Dans certains
cas, il existe des zones de fonctionnement instable, tel que discuté dans le paragraphe suivant.
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
3.1.8.1 Stabilié
La stabilité du point de fonctionnement, pour une perturbation accidentelle, dépend de l'allure des
courbes Cm et Cr donc de la différence (Cm -Cr). En effet, l'analyse des deux cas présentés à la
Figure 3.19 indique que la condition de stabilité peut s'écrire :
∆(𝐶𝑚 −𝐶𝑟 )
<0
∆𝑁
c'est-à-dirc que toute augmentation du couple résistant doit entrainer une diminution de vitesse,
sinon le système est instable.
Il faut donc, en règle générale, que le couple moteur diminue lorsque la vitesse augmente.
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝑑Ω𝑚 𝑑Ω𝑟
𝐶𝑚 − 𝑗𝑚 = 𝑗𝑟 + 𝐶𝑟
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Figure 3.21 caractéristique moteur machine
Ou : J est le moment d'inertie des parties tournantes
(kgm2) et m, r s'appliquent respectivement au moteur et à la machine entrainée (Figure 3.21)
Ω 𝑟 = Ω𝑚 = Ω
𝑑Ω𝑟 𝑑Ω𝑚 𝑑Ω
= =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝑑Ω 𝑑Ω
𝐶𝑚 − 𝐶𝑟 = (𝑗𝑚 − 𝑗𝑟 ) 𝑑𝑡 = 𝑗 𝑑𝑡
(𝐶𝑚 −𝐶𝑟 )
∆Ω = ∆𝑡
𝑗
𝑈𝑎 −𝑅𝑎 𝐼𝑎
Ω= 𝑘∅
Elle peut donc être modifiée en agissant sur les trois paramètres 𝑅𝑎 , ∅ et 𝑈𝑎 , le couple, donc le
courant d’induit, étant considéré constant ( couple résistant constant). Il en résulte trois modes de
réglage de .vitesse
Les paramètres Ua et ∅ étant fixés à leurs valeur nominale et le couple moteur étant constant, la
vitesse peut être variée en introduisant un rhéhostat Rh dans le circuit d’induit. Dans ce cas :
𝑈 𝐼
Ω = 𝑘∅𝑎 − (𝑅𝑎 + 𝑅ℎ ) 𝑘∅
𝑎
Au démarrage, on obtient :
𝛺=0
{𝐼 = 𝑈𝑎
𝑎 (𝑅 +𝑅 𝑎 ℎ)
À mesure que la vitesse augmente, la valeur de la résistance série R h est diminuée, permettant de
maintenir le courant, donc le couple, constant. La caractéristique mécanique est une série de
vdroites Figure 3.22, convergerant au point :
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝐶𝑚 = 0
| 𝐼𝑎 = 0
𝑈
Ω = 𝑘∅𝑎
Ce système n’est donc pas employé que pour le démarrage ou le freinage du moteur, en praticulier
en traction électrique
Afin d’obtenir le couple maximal au démarrage, le flux d’excitation doit être ajusté à sa valeur
nominale aux vitesse faibles. Toute réduction du flux ne peuty donc entraîner qu’une augmentation
de la vitesse au-dessus de la vitesse nominale : une série de droites parallèles est ainsi obtenue
Figure 3.23
Il faut noter cepondant que dans ce mode de réglage, le couple correspondant au courant nominal
de la machine diminue dans les même proportions que la réduction du flux. De plus, dans cette
région, la tension nd’alimentation d’induit étant constante, pour un courant d’induit constant
bégale à la valeur nominale, le moteur fonctionne à puissance constante, donc avec un couple
maximum décroissant avec la vitesse.
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Le flux étant réglé à sa valeur nominale, la vitesse peut bêtre variée d’une valeur nulle à la valeur
nominale en variant la tension d’alimentation de l’induit de vzéro à la valeur nominale. On obtient
alors des caractéristiques parallèles à la caractéristique nominale Figure 3.24
Remarque
Le réglage de vitesse d’un moteur série peut se faire de façon identique à celui d’un moteur shunt :
par rhéostat, par réglage de flux d’excitation, par réglage de la tnsion d’alimentation. Les
caractéristiques obtenues sont représentées dans la Figure 3.25
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Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Le réglage de la vitesse d’un moteur (série, shunt ou excitation séparée) se fait en générale par des
moyens présentés :
Le faible rendement et les mauvaises performances du réglage par rhéostat en font une solution
qui n’est guère employée de nos jours, sinon pour lke démarrage des moteurs de traction.
Les deux solution retenues permettent de couvrir une grande gamme de vitesse Figure 3.26
35
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Si l'on désire changer le sens de rotation d'un moteur shunt, il faut inverser le sens du courant, soit
dans l'induit, soit dans l'inducteur.
Dans le cas d'un moteur compound, il faut inverser le sens du courant dans l'induit (Figure 3.27) .
Il est entendu que le terme «induit» comprend les pôles de commutation
Lorsqu'un moteur démarre une charge ayant une inertie importante, comme un gros volant, on
constate qu'il faut attendre plusieurs minutes avant qu'il n'atteigne sa vitesse de régime permanent
. Si l'on coupe l'alimentation du moteur, la période de décélération est
encore plus longue, et peut atteindre une heure et plus. Le temps requis pour amener la charge à la
vitesse finale, ou pour l'arrêter, dépend de l'énergie cinétique emmagasinée.
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On pourrait évidemment freiner le moteur à l'aide d'un frein mécanique. Une autre approche,
évitant l'usure mécanique, consiste à freiner le moteur en faisant circuler dans l'induit un courant
de sens approprié . Pour effectuer ce freinage électromécanique, on peut utiliser deux méthodes :
a) le freinage dynamique
Considérons un moteur shunt à excitation séparée raccordé à une source de tension ES . Le sens
du courant Il dans l'induit et la polarité de la tension induite Eo sont
tels qu'indiqués sur la Figure 3.28a. Si l'on néglige la résistance de l'induit, la tension induite est
sensiblement égale à la tension ES de la source .
Si l'on coupe l'alimentation de l'induit (Figure 3.28b), le moteur continue à tourner, sa vitesse
diminuant graduellement sous l'effet des pertes par frottement. D'autre part, le champ étant
toujours alimenté, la tension induite diminue au même rythme que la vitesse .
Le moteur devient alors une génératrice qui fonctionne à vide Si maintenant on raccorde l'induit à
une résistance extérieure R (Figure 3.28c), la machine fonctionne toujours en génératrice et la
tension induite Eo produit un courant d'induit 12 circulant dans le sens inverse du courant original
Il . Il en résulte un couple de freinage d'autant plus grand que le courant I2 est grand. En pratique,
on choisit une résistance R telle que le courant de freinage initial soit environ 2 fois le courant
nominal
. Dans ces conditions, le couple de freinage initial est le double du couple normal du moteu. A
mesure que le moteur ralentit, la décroissance progressive de la tension Eo produit une diminution
correspondante du courant I2 . Le couple de freinage devient de plus en plus faible et il atteint
finalement une valeur nulle lorsque l'induit cesse de tourner .
37
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On peut arrêter un moteur encore plus rapidement en utilisant le freinage par inversion . Cette
méthode consiste à inverser brutalement le sens du courant dans l'induit en intervertissant les
bornes de la source Figure 3.29.
En marche normale (moteur), le courant I i absorbé par l'induit vaut : Ii = (Es - E,)/Ro, où Ro
représente la résistance de l'induit . Si l'on intervertit subitement les bornes de la source, la tension
résultante agissant sur l'induit devient (Eo + Es ) . Cette tension fera aussitôt circuler dans le sens
inverse un courant dont la valeur est I = (Eo + Es )/Ro
Si l'on ne prenait aucune mesure pour le limiter, ce courant serait énorme, plus de 50 fois supérieur
à l'intensité normale . Il produirait un arc autour du collecteur provoquant la destruction des lames,
des balais et de leurs supports avant même que les disjoncteurs de sécurité aient le temps d'ouvrir
le circuit Pour éviter une telle catastrophe, il faut introduire une résistance R en série avec l'induit
au moment où l'on intervertit les bornes (Figure 3.29b). Comme pour le freinage dynamique, sa
valeur est ajustée de façon à limiter le courant initial de freinage I2 à environ 2 fois le courant
nominal .
Avec ce montage, contrairement au freinage dynamique, un couple est développé même à l'arrêt .
En effet, pour une vitesse nulle, Eo = 0 et I2 = Es /R, soit environ la moitié de sa valeur initiale .
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39
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Aavant d’utiliser une de ces deux structure il nous faut trouver la fonction de transfert de MCC en
fonction de sont mode de régulation et d’excitation. Le modèle de MCC est donné à Figure 3.31
a) Inducteur :
∅ = 𝐹(𝐼𝑓 )
L'équation relative à l'inducteur, dont les 𝑛𝑓 spires ont une résistance 𝑅𝑓 est :
𝑑∅ 𝑑∅ 𝑑𝐼 𝑑∅ 𝑑𝐼𝑓 𝑑𝐼𝑓
𝑉𝑓 = 𝑅𝑓 𝐼𝑓 + 𝑛𝑓 𝑑𝑡 = 𝑅𝑓 𝐼𝑓 + 𝑛𝑓 𝑑𝑡 𝑑𝐼𝑓 = 𝑅𝑓 𝐼𝑓 + 𝑛𝑓 𝑑𝐼 = 𝑅𝑓 𝐼𝑓 + 𝐿𝑓
𝑓 ⏟ 𝑓 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐿𝑓
b) Induit :
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑉 = 𝑅 𝑖 + 𝐿 𝑑𝑡 + 𝐸 = 𝑅 𝑖 + 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑘Ω
𝑘 = 𝑀𝐼𝑓
c) Equation mécanique
𝑑Ω
𝐶 = 𝑘 𝑖 = 𝐽 𝑑𝑡 + 𝑓Ω + 𝐶0
40
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Aprtir des équations de la MCC en peut déduir le schéma fonctionnel (bolc) de chaque type
d’éxcitation
Le schéma fonctionnel d’une MCC à excitation séparée Figure 3.33, dans le cas d’une machine à
aimants permanents, le flux est constant, et on peut ne pas représenter le flux d’excitaion
Les moteurs à excitation série sont surtout utilisés en traction (locomotives, engins de
manutention) et dans les applications domestiques (lave-linge, aspirateurs, outils portatifs…) ;
dans ce dernier cas, il s’agit de moteurs dits universels, car alimentés en courant alternatif.
Dans ces moteurs, le courant inducteur est naturellement proportionnel au courant d’induit.
Parfois, on souhaite modifier le rapport entre ces deux courants, ainsi la Figure 3.34 donne un
schéma avec une résistance d'affaiblissement de l'excitation,R1 , en parallèle avec l'inducteur ; elle
permet de modifier les caractéristiques d’excitation (cette résistance peut être éventuellement
réglée électroniquement) :
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Figure 3.34 alimentation d'un moteur à excitation série avec affaiblissement de l'excitation
en fonctionnement nominal (flux maximal), cette branche est ouverte et l'on a :𝑅1 → ∞ ;
𝐼𝑓 𝑅1
dans le cas contraire, on définit un coefficient d'affaiblissement 𝜷 :𝛽 = =𝑅
𝐼 1 +𝑅𝑓
La Figure 3.35 donne le modèle dynamique dans le cas général sous forme d'un schéma
fonctionnel.
Figure 3.35 schéma fonctionnel non linéaire complet d'un moteur série avec affaiblissement de
l'excitation
42
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En vitesse variable, la machine est associée à des convertisseurs statiques et à des régulateurs dont
il s’agit de déterminer les paramètres les mieux adaptés : c’est la synthèse du système, qui ne peut
se faire raisonnablement que dans le cadre des systèmes linéaires continus à coefficients constants.
Or, nous avons vu, dans les paragraphes précédents, qu’une analyse physique précise conduit à
des modèles non linéaires. Pour simplifier les équations, on peut ne pas représenter les effets de la
saturation ou de la réaction d’induit. Par exemple, on considère que l’inductance de l’induit L est
constante et on regroupe, en une expression du premier degré, l’ensemble des pertes internes
(mécaniques et magnétiques) du moteur et du couple de charge en une expression du premier
degré( fΩ+C0). On se ramène à des équations différentielles linéaires à coefficients constants.
On reconnaît, dans le modèle 1 (Figure 3.35), le modèle le plus simple. À l’opposé, le modèle le
plus complet est le modèle 8 déduit sans simplification des équations.
43
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Figure 3.36 Classification des huit fonctions de transfert linéaires du moteur à courant continu
(obtenues en négligeant L, f ou C0)
1 1 1 1
Ω(𝑝) 𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒 𝐾 𝐾 𝐾
𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓 𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓
= 1±𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒 ×𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒 = 1 1 = 1 1 = (𝑅+𝐿𝑝)(𝐽𝑝+𝑓)+𝐾2
𝑉(𝑝) 1+ 𝐾 ×𝐾 1+ 𝐾2
𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓 𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓
Ω(𝑝) 𝐾 𝐾 𝐾
= 𝐿𝐽𝑝2 +(𝑅𝐽+𝐿𝑓)𝑝+𝑅𝑓+𝐾2 = 𝐿𝐽 (𝑅𝐽+𝐿𝑓) = 𝑅 𝑅
𝑉(𝑝) (𝑅𝑓+𝐾2 )[ 𝑝2 + 𝑝+1] ( )𝐿𝐽 (𝑅𝐽+( )𝐿𝑓)
𝑅
𝑅𝑓+𝐾2 𝑅𝑓+𝐾2 (𝑅𝑓+𝐾2 )[ 𝑅 2 𝑝2 + 𝑝+1]
𝑅𝑓+𝐾 𝑅𝑓+𝐾2
On pause :
𝐾
𝐾𝑚 : gain statique 𝐾𝑚 = (𝑅𝑓+𝐾2 )
(𝑅𝑓)
𝜇 :coefficient habituellement très faible 𝜇 = 𝑅𝑓+𝐾2
𝐿
𝜏𝑒 :constante de temps électrique : 𝜏𝑒 = 𝑅
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Finalement on obtient :
Ω(𝑝) 𝐾𝑚
=𝜏 2
𝑉(𝑝) 𝑒 𝜏𝑒𝑚 𝑝 +(𝜏𝑒𝑚 +𝜇𝜏𝑒 )𝑝+1
Le plus souvent, mais pas toujours, les pôles de la fonction de transfert sont réels. On peut alors
définir deux constantes de temps 𝜏 ′ et 𝜏 ′′ . En outre, on néglige classiquement l’effet de f (modèle
5, Figure 3.36) et l’on suppose𝜏 ′ ≪ 𝜏 ′′ . On obtient alors :
1 𝑅𝐽
𝜇 = 0; 𝐾𝑚 = ; 𝜏 ′ = 𝜏𝑒 𝑒𝑡 𝜏 ′′ = 𝜏𝑒𝑚 =
𝐾 𝐾2
Ainsi pour une alimentation en tension, sans boucle de courant, la fonction de transfert devient :
Ω(𝑝) 1 1
= 𝐾 (1+𝜏
𝑉(𝑝) 𝑒 𝑝)(1+𝜏𝑒𝑚 𝑝)
Cette fonction de transfert ne rend compte que des variations de vitesse relativement aux variations
de tension d’induit et elle ne donne pas les valeurs de polarisation. Cette fonction de transfert est
utile pour la commande des très petits moteurs dans lesquels une boucle de courant n’est pas
nécessaire, ou pour la détermination des correcteurs de la boucle de vitesse dans les structures à
boucles parallèles Figure 3.29
La détermination des correcteurs de la boucle de courant utilise, dans une large majorité des
applications, une modélisation spécifique de la boucle de courant. Figure 3.37 montre le schéma
fonctionnel permettant d’extraire la fonction de transfert courant d’induit-tension d’induit en
boucle fermet :
45
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1 1
𝐼(𝑝) 𝑅+𝐿𝑝 𝑅+𝐿𝑝 (𝐽𝑝+𝑓) (𝐽𝑝+𝑓)
= 1 1 = 1 1 = (𝑅+𝐿𝑝)(𝐽𝑝+𝑓)+𝐾2 = 𝑅 𝑅
𝑉(𝑝) 1+ 𝐾 ×𝐾 1+ 𝐾2 ( )𝐿𝐽 (𝑅𝐽+( )𝐿𝑓)
𝑅
𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓 𝑅+𝐿𝑝 𝐽𝑝+𝑓 (𝑅𝑓+𝐾2 )[ 𝑅 2 𝑝2 + 𝑝+1]
𝑅𝑓+𝐾 𝑅𝑓+𝐾2
𝐽 𝐽
𝐼(𝑝) 𝑓 ( 𝑝+1) 𝑓 ( 𝑝+1)
𝑓 𝑓
= 𝑅
(𝑅𝑓+𝐾2 ) ( )𝐿𝐽 𝑅 = (𝑅𝑓+𝐾2 ) [𝜏𝑒 𝜏𝑒𝑚 𝑝2 +(𝜏𝑒𝑚 +𝜇𝜏𝑒 )𝑝+1]
𝑉(𝑝) (𝑅𝐽+( )𝐿𝑓)
𝑅
[ 𝑅 2 𝑝2 + 2 𝑝+1]
𝑅𝑓+𝐾 𝑅𝑓+𝐾
On pause :
Elle comprend donc un zéro, ce qui lui confère une réponse à un échelon du type de celle donnée
à la figure 19.
Figure 3.38 Schéma fonctionnel du MCC commandé par l’excitationnon modèle non linéaire
46
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Pour l’étude des régulations, il est naturel de linéariser ce modèle autour d’un point de
fonctionnement défini par Ω0 , 𝐼0 , ∅0 , l’inductance propre de l’inducteur 𝐿𝑓 . La Figure 3.39 donne
le schéma fonctionnel linéarisé, d’où l’on peut déduire la fonction de transfert du système. Celle-
ci est du troisième ordre et est caractérisée par la présence de la constante de temps de l’excitation
𝐿 𝐿
𝜏𝑓 = 𝑅𝑓 , habituellement très grande par rapport à la constante de temps de l’induit 𝜏 = 𝑅
𝑓
Figure 3.39 Schéma fonctionnel du MCC commandé par l’excitationnon modèle linéaire
Un schéma fonctionnel du moteur à excitation série est présenté sur la figure 6b, ce modèle est
fortement non linéaire. En outre, lorsqu’il s’agit d’un moteur universel associé à un gradateur, le
couplage entre moteur et convertisseur est fort et on ne peut plus dissocier, comme on l’a fait
jusqu’ici, la machine à courant continu et son convertisseur électronique, une modélisation globale
est nécessaire.
— d’une part, considérer un modèle simplifié, sans affaiblissement, ce qui donne le modèle non
linéaire de la Figure 3.40a;
47
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Figure 3.40 Schéma fonctionnel du moteur à courant continu à excitation série, sans
affaiblissement
d ic (t)
uL (t) = L Figure 3.42 Association redresseur non
dt
commandé MCC
L’étude des valeurs moyennes
48
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Uc R.Ic E UL UL
Avec =OV
E = K.N K = Constante
2V̂
Uc
1 2V̂
N .( R.I c )
K π
d ic (t)
uL (t) = L dt
Uc R.Ic E UL
Avec
UL
=OV
Figure 3.43 Association non redresseur
Le moteur est de type excitation indépendante et
commandé MCC
constante, ainsi
E = K.N K = Constante
49
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
2V̂
Uc cos
1 2V̂
N .( cos R.I c )
K π
Si la tension v (t) est fixée ainsi que l’intensité du courant, la fréquence de rotation ne dépend que
de l’angle de retard et la courbe N= f (cos ) permet de traduire cette relation.
La tension uc (t) peut prendre des valeurs négatives, l’étudie du fonctionnement du pont passe par
un bilan des puissances de l’alimentation vers la charge.
i (t)
La convention est celle d’un générateur,
[rad]
ic (t)
_ _
Signe de v (t) + + +
_ _ _
A Signe de i (t) + +
La charge
L Signe de la _ _ _
+ +
La convention est celle d’un récepteur,
I Puissance
La Convention
puissance est positiveGENERATEUR
la charge fonctionne en récepteur
M
E Fonctionnement R G R G R 50
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
[rad]
_ _ _
Signe de uc (t) + +
Signe de ic (t) + + + + +
Signe de la _ _ _
+ +
Puissance
Convention RECEPTEUR
Fonctionnement G R G R G
51
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Les hacheurs sont les convertisseurs statiques qui permettent le transfert de l’energie electrique
d’une source continue vers une autre source continue. (Ils sont l’equivalents des transformateurs
en alternatif).
Lorsque l’entree et la sortie sont de natures dynamiques differentes, on peut les relier directement
(on parle alors de hacheur a liaison directe). Lorsqu’elles sont de meme nature dynamique, il faut
faire appel à un element de stockage momentane (on parle dans ce cas de hacheur a accumulation).
Enfin dans le cas ou l’isolation galvanique de la sortie avec l’entree est une necessite, on realise
des hacheurs dits ≪isoles≫.
Enfin, suivant la puissance nominale du systeme, la technologie des composants ne sera pas la
même.
C’est le montage Figure 3.44 le plus simple et le plus ancien. On dit qu’il s’agit d’un hacheur a
un bras.
Il permet de relier une entree de type ≪ v ≫ (qui n’a pas de discontinuite de tension) a une sortie
de type ≪ i ≫ (qui n’a pas de discontinuite de courant). C’est un hacheur ≪ Un quadrant ≫ qui
n’a aucune
reversibilite. L’energie ne peut circuler que de l’entree vers la sortie. Il ne comprend qu’un seul
interrupteur commande et une diode de roue libre.
Historiquement, il s’agissait de hacheurs dits <de traction> qui permettaient de regler la vitesse
des moteurs a courant continu des trains.
52
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
1 𝑇 1
𝑉𝐷𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣(𝑡)𝑑𝑡 = (𝛼𝑇𝐸1 ) = 𝛼𝐸1
𝑇 0 𝑇
v = vL + E2
Si nous calculons a nouveau la moyenne de vD, en considerant que la moyenne d’une somme est
la somme des moyennes et que la moyenne d’une constante est egale a cette constante alors :
La valeur moyenne de la tension aux bornes d’une bobine étant toujours nulle en regime
periodique1, en identifiant les resultats nous avons :
E2 = α E1
Comme α est reglable entre 0 et 1, la tension de sortie devient reglable entre 0 et E1. Le montage
est abaisseur de tension. Determinons l’allure de vL afin de calculer le courant dans la bobine.
53
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝑣𝐿 = 𝐸1 − 𝐸2 = (1 − 𝛼)𝐸1 .
(1 − 𝛼)𝐸1
𝐼𝛼 = 𝐼0 + 𝛼𝑇
𝐿
(1 − 𝛼)𝐸1
∆𝐼 = 𝐼𝛼 − 𝐼0 = 𝛼𝑇
𝐿 Figure 3.46 allures des courants en DNI
Elle est nulle lorsque α vaut 0 ou 1 et elle est maximale lorsque α =0,5 ainsi :
𝐸1 𝑇
∆𝐼𝑚𝑎𝑥 =
4𝐿
Les chronogrammes des divers courants dans le montage s’obtiennent simplement (la loi des
nœuds en entree donnant 𝐼𝐿 = 𝐼1 − 𝐼𝐷
54
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
1
1 𝐼0 = 𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦 − ∆𝐼𝐿
𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦 = (𝐼0 + 𝐼𝛼 )𝑎𝑣𝑒𝑐 { 2
2 1
𝐼𝛼 = 𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦 + ∆𝐼𝐿
2
(1 − 𝛼)𝐸
𝐼𝑙𝑖𝑚 = 𝛼𝑇
2𝐿
la plus grande valeur est obtenue lorsque α = 0,5 et
vaut :
𝐸𝑇
𝐼lim _𝑚𝑎𝑥 =
8𝐿
55
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
moyennes :
Figure 3.49 l’évolution de E2 en fonction de ILmoy
1 𝑇 1
𝑉𝑚𝑜𝑦 = ∫0
𝑣(𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇 ((𝑇 − 𝛽𝑇)𝑉𝑠 + 𝛼𝑇𝐸1 )
𝑇
1 𝑇 1 1
𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦 = 𝑇 ∫0 𝐼𝐿 𝑑𝑡 = 𝑇 ((𝛽𝑇)𝐼𝛼 2)
𝐸1 −𝐸2 1
𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑠 = 𝛽 ( 𝛼𝑇) 2 (2)
𝐿
On peut remarquer que E2 > αE1 avec l’équation (2) et l’expression de β, en ordonnant nous
obtenons :
𝐸1
𝐸2 = 2𝐿
1+ 2 𝐼𝐿 𝑚𝑜𝑦
𝛼 𝑇
56
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E2 = α E1
57
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(1 − 𝛼)𝐸1
∆𝐼 = 𝐼𝛼 − 𝐼0 = 𝛼𝑇
𝐿
L’interrupteur est ferme, la tension v est nulle et la diode D bloquee. C’est C qui assure le courant
d’utilisation. La bobine est soumise a vL = E
De ce fait, v = VS et vL = E - VS
58
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
1
𝑉𝑠 = (1−𝛼) 𝐸
Figure 3.57 Allure des courants
La tension de sortie est superieure a la tension
d’entree (elle tend meme vers l’infini lorsque a tend
vers 1).
Nous retrouvons encore les mêmes éléments figure 59. A noter cependant l’inversion de la polarite
de VS.
Outre le fait de générer une tension négative à partir d’une tension positive, ce montage préfigure
le montage Flyback qui en est la version ≪ isolée ≫.
59
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
peut avoir lieu si la charge est trop faible. Dans ce cas c’est a nouveau C qui fournit le courant de
sortie.
Pour obtenir la valeur de VS exprimons que (v )moy doit être nulle, ainsi :
L
𝛼𝑇𝐸 = (𝑇 − 𝛼𝑇)𝑉𝑠
60
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝛼
Ce qui donne en ordonnant : 𝑉𝑠 = (1−𝛼 )
𝐸
𝛼 2 𝑇𝐸
𝑉𝑠 = 𝐸 ( )
2𝐿𝐼𝑠
Soit le debit est suffisant pour assurer un courant iL qui ne s’annule pas avant la fin de la
periode. On parle de Debit non interrompu dans la bobine (DNI).
Soit le debit n’est pas suffisant et le courant s’interrompt avant la fin de la periode. Dans
ce cas, celle-ci, se decompose en 3 phases et non en 2
1 𝑇 1
𝑉𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑣(𝑡)𝑑𝑡 = (𝛼𝑇𝐸1 + (1 − 𝛼)𝑇(−𝐸1 )) = (2𝛼 − 1)𝐸1
𝑇 0 𝑇
v = vL + E’2
61
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Si nous calculons a nouveau la moyenne de v, en considerant que la moyenne d’une somme est
la
somme des moyennes et que la moyenne d’une constante est egale a cette constante alors :
Vmoy = (vL)moy + E2 = 0 + E2
La valeur moyenne de la tension aux bornes d’une bobine étant toujours nulle en regime
periodique, en identifiant les resultats nous avons :
E2 = (2-1) E1
Comme est réglable entre 0 et 1, la tension de sortie devient réglable entre +E1 et -E1.
(𝟏−𝜶)
C’est une constante positive. Le courant croit lineairement avec une 𝟐 𝑳 Allure
pente3.63
Figure 𝑬 tension est
courant
Dans la phase inverse vL = -E1 – E’2 = - 2 E1
62
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
𝜶
C’est une constante négative. Le courant décroit lineairement avec une pente −𝟐 𝑳 𝑬𝟏
2(1 − 𝛼)𝐸1
∆𝐼 = 𝐼𝛼 − 𝐼0 = 𝛼𝑇
𝐿
𝐸1 𝑇
∆𝐼𝑚𝑎𝑥 =
2𝐿
Figure 3.64 chronogramme des courants
Les chronogrammes des divers courants figure 3.64 dans le
montage s’obtiennent simplement (la loi des nœuds en entree donnant iL = i1 + iD
1
𝐼𝐿𝑚𝑜𝑦 = 2 (𝐼𝑜 + 𝐼𝛼 )𝑑𝑜𝑛𝑐
Figure 3.65 chronogramme des
1 1
𝐼𝑜 = 𝐼𝐿𝑚𝑜𝑦 − 2 ∆𝐼𝐿 𝑒𝑡 𝐼𝛼 = 𝐼𝐿𝑚𝑜𝑦 + 2 ∆𝐼𝐿 courant
Pour terminer ce paragraphe, il faut chercher la limite de validité de ces equations. Nous sommes
dans le cas de debit non interrompu dans la bobine, c’est à dire que la valeur minimale I0 doit etre
positive.
63
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
Si Iet I0 augmentent lorsque le courant d’utilisation augmente, ils diminuent lorsque ce dernier
diminue.
(1−𝛼)𝐸
𝐼𝑙𝑖𝑚 = 𝛼𝑇
𝐿
𝐸𝑇
𝐼𝑙𝑖𝑚 = Figure 3.66 Evolution VS = f (IS)
4𝐿
Nous pouvons tracer l’evolution de E’2 en fonction de ILmoy (courbes parametrees par ) Figure
3.66
Comme dans
1
𝑉𝑚𝑜𝑦 = (𝛼𝑇 × 𝐸1 + (𝛽 − 𝛼) × 𝑇 × (−𝐸1 )
𝑇 Figure 3.67 chronogramme tension courant en
+ (𝛽 − 1) × 𝑇 × 𝐸 ′ 2 ) DI
64
Commades des Machines Electrique Réglage de la vitesse des machines à courant continu
On prend le même schéma que le hacheur précédent mais en rend les interrupteurs reversibles en
courant Figure 3.69. Les chronogrammes ne changent pas Figure 3.70, mais il n’y a plus de zone
de debit interrompu.
65