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Arbitrage

Article détaillé : Juge-arbitre (handball).

Nordine Lazaar et Laurent Reveret, arbitres internationaux français.


Au handball, les rencontres sont dirigées par un binôme de deux juges-arbitres, ou par un arbitre
jeune en -11 ou -13 ans. Ils sont assistés par deux officiels chargés de tenir la table de marque
(un secrétaire et un chronométreur). Dans certaines compétitions nationales et dans toute
compétition internationale, par un juge-arbitre délégué de l'instance organisatrice. Les juges-
arbitres sont placés de manière à embrasser le jeu de manière globale mais sans en être trop
éloignés afin de voir toutes les actions de jeu, régulières et irrégulières, qui sont faites par les
joueurs. Chaque juge-arbitre est tour à tour dit de champ et de but et les deux juges-arbitres
échangent régulièrement leur place au cours de la rencontre afin que l'arbitrage ainsi rendu soit
le plus équitable et homogène possible.
En France, c'est la Commission centrale d'arbitrage (CCA), commission de la FFHB, qui est
chargée de la formation, du suivi, des désignations et du développement du corps arbitral. Cette
commission est relayée au niveau des ligues par des Commissions régionales d'arbitrage (CRA)
puis, au niveau des comités départementaux, par des commissions départementales d'arbitrage
(CDA).
Nouvelles règles de jeu 2016[modifier | modifier le code]

L'arbitre lève la main pour signifier le jeu passif de l'équipe attaquante.


À l'occasion des Jeux olympiques 2016, cinq nouvelles règles ont été introduites par
la Fédération internationale de handball22,23,24 :

1. Gardien de but en tant que joueur de champ : le gardien de but peut être
remplacé par un 7e joueur de champ qui en ce cas ne porte pas de chasuble. Si
l’équipe joue avec sept joueurs de champ sur le terrain, aucun joueur de champ
ne peut exercer la fonction de gardien de but.
2. Joueur blessé : après avoir reçu des soins médicaux sur le terrain, le joueur doit
quitter l’aire de jeu. Il ne peut retourner sur le terrain que lorsque la troisième
attaque de son équipe est complètement terminée. À moins que les arbitres
n'aient sifflé une faute contre l'adversaire, auquel cas après les soins le joueur
est autorisé à reprendre sa place immédiatement. Les délégués techniques seront
les responsables du contrôle de cette situation.
3. Jeu passif : à la suite du geste d’avertissement, l’équipe concernée dispose d’un
maximum de six passes pour tirer au but, le nombre de passes n'étant pas
interrompu si un jet franc est accordé à l’équipe attaquante ou si un tir est bloqué
par l’équipe en défense. Ces 6 passes restent à l'appréciation des juges arbitres
en fonction de leurs interprétations du jeu et des exceptions aux règles
(déviations par un défenseur d'une passe, tentative de tir qui revient dans les
mains d'un coéquipier attaquant ...)25.
4. 30 dernières secondes : les fautes intentionnelles dans les dernières secondes du
match (en remplacement de la dernière minute de jeu) pourront être
sanctionnées par un jet de 7 mètres et d'un carton rouge quelle que soit la
localisation de la faute.
5. Carton bleu : les arbitres disposent d’un carton bleu en plus des cartons jaune et
rouge pour apporter plus de précisions à la disqualification d’un joueur. Lorsque
les arbitres montrent ce carton, un rapport écrit est à joindre à la feuille de match
et la Commission disciplinaire est responsable des autres actions à entreprendre.
Carton blanc[modifier | modifier le code]
Depuis septembre 2019, les arbitres disposent d’un carton blanc en plus des cartons jaune, rouge
et bleu pour signaler un joueur qui a été la victime d'une commotion cérébrale. À la suite de son
utilisation, un protocole de suivi est mis en place afin de surveiller la santé du joueur concerné26.
Postes[modifier | modifier le code]
Au handball, chaque joueur évolue à un poste singulier (les descriptions ci-dessous sont faites
en regardant dans le sens de l'attaque et par rapport à la largeur de terrain).

Position typique des joueurs en attaque et en défense dans le cas dit de « défense 6-0 ».

• Poste 1 : gardien de but, dans les buts. C'est le seul joueur qui a le droit de toucher
la balle dans sa propre zone. Son rôle est d’empêcher les tirs de l'équipe adverse
d'entrer dans son but. Les joueurs de son équipe n'ont pas le droit de lui faire la passe
s'il est dans la zone, mais en dehors oui. Les joueurs occupant ce poste sont
habituellement d'une taille approchant les 2 mètres (hauteur de la cage) et d'une
souplesse importante pour pouvoir aller chercher les ballons dans les coins de la
cage, que ce soit avec leurs mains ou avec leurs pieds. Notons parmi les gardiens
célèbres Thierry Omeyer, Andreï Lavrov, Henning Fritz, Arpad Šterbik, Cecilie
Leganger ou Amandine Leynaud.
• Poste 2 : ailier gauche, dans le coin gauche, le long de la ligne de touche. Ce poste
est occupé par un droitier de taille moins importante que ceux occupant les postes
centraux (arrières gauche et droite, pivot et demi-centre) ayant de grandes qualités
d'explosivité et une grande souplesse de mouvement. Lors d'une attaque placée, ils
ont pour rôle de se tenir le plus près possible de leur ligne de touche afin d'étirer la
défense adverse sur la largeur. Il leur arrive aussi de glisser dans la défense adverse
pour faire office de second pivot, ceci pouvant fortement désorganiser le système
défensif adverse. Lorsque l’équipe adverse perd la balle durant une de ses attaques,
l’ailier a pour rôle de courir le plus vite possible vers la cage adverse pour recevoir
la balle de ses coéquipiers et marquer en position de contre-attaque. Des ailiers
gauches célèbres sont Stefan Kretzschmar, Edouard Kokcharov, Rafael
Guijosa, Uwe Gensheimer, Siraba Dembélé ou Michaël Guigou.
• Poste 3 : arrière gauche, à 1/4 du terrain en partant de la gauche. Poste généralement
occupé par un droitier, son rôle est de faire office de rampe de lancement des
attaques de son équipe. En position d’attente de la balle, il se tient en général à plus
de 15 mètres du but adverse. Il reçoit le ballon généralement lancé et plusieurs
solutions peuvent se présenter à lui. Il peut transmettre la balle au côté opposé d'où
elle arrive (au demi-centre si elle vient de l’ailier gauche, ou à l’ailier gauche si elle
vient du demi-centre). Il peut sauter et effectuer un tir en extension pour marquer
un but. Cette alternative se présente plus souvent pour des arrières de taille
importante qui peuvent tirer par-dessus la défense. Il peut rentrer dans la défense
pour tenter de la désorganiser afin, soit de tirer à faible distance s'il arrive à prendre
l’intervalle, soit la passer au pivot si ce dernier arrive à se démarquer, soit la passer
à tout autre joueur qui aurait réussit à se démarquer. Des arrières gauches célèbres
sont Mikkel Hansen, Daniel Narcisse, Filip Jicha, Jérôme Fernandez, Cristina
Neagu, Ausra Fridrikas ou Bernhard Kempa.
• Poste 4 : demi-centre, au centre du terrain. Ce poste correspond un peu au meneur
de jeu de l’équipe. Son rôle est de lancer les attaques et de les annoncer aux autres
membres de l’équipe. Ce sont en général des joueurs de taille plus petite que les
arrières, qui sont capables de s’introduire dans la défense adverse. À cause de la
rapidité et de la souplesse nécessaire pour ces entrées, ce poste est parfois occupé
par des joueurs pouvant aussi jouer à l’aile. Des demi-centres célèbres sont Jackson
Richardson, Talant Dujshebaev, Ivano Balić, Nikola Karabatic, Allison
Pineau ou Grâce Zaadi.
• Poste 5 : pivot, le long de la zone des 6 mètres, circulant essentiellement au centre.
Situé au cœur de la défense adverse, il sert à fixer les défenseurs adverses, soit en
restant bien en face des buts, soit en se déplaçant le long de la ligne de zone vers la
droite ou vers la gauche. Lorsqu’un de ses arrières tente de s’introduire dans la
défense adverse, il effectue des blocs, c’est-à-dire qu’il fait opposition de son corps
pour faire écran entre le joueur de son équipe et son défenseur. Parmi les pivots
célèbres, on peut citer Magnus Wislander, Bertrand Gille, Dragan Škrbić, Heidi
Løke ou Ludovic Fabregas
• Poste 6 : arrière droit, à 1/4 du terrain en partant de la droite. Ce poste a des
caractéristiques en tout point identiques à celui d’arrière gauche, mis à part qu'il est
généralement occupé par un gaucher. Parmi les meilleurs, on trouve Ólafur
Stefánsson, Stéphane Stoecklin, Yoon Kyung-shin, Bojana Radulovics, Dika
Mem ou Alexandra Lacrabère.
• Poste 7 : ailier droit, dans le coin droit, le long de la ligne de touche. Ce poste a des
caractéristiques en tout point identiques à celles d'ailier gauche, mis à part qu'il est
soit occupé par un gaucher, soit par un droitier ayant les capacités de tirer de manière
désaxée en passant son bras droit par-dessus son épaule gauche. Parmi les ailiers
droits célèbres, Mirza Džomba, Luc Abalo, Hans Lindberg, Alexandra do
Nascimento ou Laura Flippes.
• défenseur exclusif : s'il ne constitue pas un poste en tant que tel, certains joueurs se
sont spécialisés sur des tâches défensives et ont un rôle offensif inexistant ou très
limité. Didier Dinart, Viran Morros, Oliver Roggisch ou encore Raphaëlle
Tervel figurent parmi les défenseurs célèbres.
La position des joueurs sur le terrain près du but dépend des tactiques mises en place. En
attaque, l’équipe est organisée la majeure partie du temps avec un demi-centre, deux arrières
latéraux, deux ailier et un pivot.
En défense, la position dite en « 0-6 » est la plus courante : les 6 défenseurs sont alignés autour
de la zone afin de contrer les tirs de loin ou de parer les 1 contre 1. La position dite en « 1-
5 » est également courante : un joueur est en position avancée pour gêner les passes des
adversaires ou prendre un adversaire jugé dangereux en défense individuelle stricte et les 5
autres défenseurs sont alignés autour de la zone. D'autres positions existent, plus rares : la « 2-
4 » (2 joueurs avancés), la « 3-3 » (3 joueurs avancés) ou « 1-2-3 » (3 joueurs avancés mais
étagés).

• Schémas des différentes positions de défense


Position dite en « 0-6 ».

Position dite en « 1-5 ».

Position dite en « 2-4 ».

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