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sdsL’alternative à la fermeture du Gazoduc Maghreb Europe est en train de se

concrétiser. Le projet d’installation d’un terminal gazier (Gaz naturel liquéfié-


GNL-) et d’une unité flottante de stockage et de regazéification (Floating Storage
and Regasification Unit –FSRU-) au sein de l’ancien port d’hydrocarbures du Royaume
à Mohammedia est en très bonne voie. Les détails.

Choisi le 17 février dernier par l’Agence nationale des ports (ANP) suite à l’appel
d’offres international pour sélectionner l’entreprise qui va aider à édifier un
terminal méthanier dans l’enceinte du port de Mohammedia, le groupement CID-Artelia
SAS-Principia-Artelia Industrie est depuis lors à l’œuvre. Il faut dire que ce
consortium pour lequel l’organe d’autorité et de régulation du nouveau système
portuaire marocain a porté son choix pour un montant d’à peu près 8,4 millions de
DH, avait six mois pour livrer l’étude relative à l’installation d’un terminal
gazier (Gaz naturel liquéfié-GNL-) et d’une unité flottante de stockage et de
regazéification (Floating Storage and Regasification Unit –FSRU-). Concrètement,
l’infrastructure devrait permettre de regazéifier du GNL transporté par voie
maritime par les expéditeurs depuis leurs zones de production.
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Comme prescrit dans le cahier des charges, le groupement a fourni le premier


livrable. Tout d’abord, il est composé de l’examen des données marinfdfdfes
disponibles concernant le site de Mohammedia : vents, courants, houle et marées.
Ensuite, il aborde le descriptif nautique requalifiant la mission du poste C :
amarrage de l’unité de stockage flottante et tenue des navires lors de l’accostage.
Enfin, il y a les exigences de l’exploitation y compris la connexion au réseau de
distribution.

Par ailleurs, il convient de souligner que cette reconversion entre dans le cadre
du processus de transition énergétique initié par le Ministère du Développement
durable. Cette inflexion fait suite à la pression grandissante sur le GNL. Outre
son caractère alternatif, il répond aux standards imposé en 2020 par l’Organisation
Maritime Internationale (OMI) pour limiter les émissions de soufre provenant de la
propulsion des navires. Selon nos sources, le consortium s’apprête à lancer la
campagne géotechnique. Celle-ci permettra de mieux connaitre la nature du sous-sol.
Ces essais permettront d’orienter les choix de conception des plans d’exécution,
c’est-à-dire le tracé des conduites de gaz et les méthodes de réalisation des
travaux des infrastructures de base.

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Il faut dire que si l’ANP a opté pour ce site, c’est parce que le plan directeur
portuaire national à l’horizon 2030 a attribué à Mohammedia la vocation d’un port
énergétique. Aussi il a été choisi en tant que premier terminal méthanier marocain,
équipé d’une unité de transformation du gaz liquéfié en gaz naturel. L’installation
doit permettre au Maroc d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) par voie maritime,
et de le regazéifier pour le distribuer au Maroc à des clients opérant dans
l’industrie ou aux centrales électriques gérées par l’Office national de
l’électricité et de l’eau (ONEE).

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