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Mouvements sous l’action de la force de Lorentz

I50. L’omégatron.
Un ion de masse m et de charge q se trouve initialement au repos à l’origine des coordonnées dans un champ
magnétique uniforme et permanent de coordonnées cartésiennes (0 ; 0 ; B). A partir de l’instant 0, on lui applique en
plus un champ électrique uniforme de coordonnées cartésiennes(E0.sin ωt ; 0 ; 0) où E0 et ω sont des constantes. On
note x , y , et z ses coordonnées à l’instant t.
1) Ecrire l’équation différentielle vectorielle du mouvement.
2) Déterminer z(t).
3) Soit u = x + iy où i est tel que i2 = –1 et soit ωB = qB/m. Ecrire l’équation différentielle satisfaite par u(t). Les calculs
étant très lourds, on admet que la solution est :
iqE 0 ⎡ 1 i
ω + ωB
t ω − ωB 1 ω −ω
i B t ω + ωB ⎤
u(t ) = ⎢ e 2 sin t− e 2 sin t⎥
m ω ⎣⎢ ωB − ω 2 ωB + ω 2 ⎦⎥
4) Quelle est la limite de u(t) quand ω tend vers ωB ?
5) Trouver la solution u(t) , z(t) de l’équation du mouvement si ωB = ω.
6) Discuter si le mouvement est confiné, c’est-à-dire si les ions restent à une distance bornée de leur point de départ ou
s’ils s’en écartent indéfiniment. Comment peut-on mettre à profit cette situation pour extraire un type d’ion d’un
mélange ?
7) On fait varier ω et on trace le graphe de la puissance fournie pour créer le champ électrique en fonction de la
fréquence. Comment détecter expérimentalement les masses des particules présentes dans le mélange ?
z
II31. Effet Hall.
G G G
Soit un repère orthonormé Oxyz de vecteurs unitaires ( ux , uy , uz ) . Un parallélépipède de y
cotés a, b et c parallèles aux axes Ox, Oy et Oz est constitué d’un matériau conducteur. Les M
porteurs de charge mobiles y sont des électrons de masse m, charge –e et de concentration c
G G b
n. Sous l’action d’un générateur extérieur, un courant d’intensité I et de densité j = jux O a x
uniforme est créé selon l’axe Ox (j > 0).
1) Démontrer la relation entre j et l’intensité du courant électrique qui traverse une face parallèle à yOz du
G G
parallélépipède et l’expression de j en fonction de e, n et de la vitesse moyenne v des porteurs de charge.
2) On applique en outre un champ magnétique uniforme et permanent de coordonnées positives (Bx, 0, Bz). Déterminer
la direction et le sens de la force magnétique subie par les porteurs de charge au début de l’application de ce champ.
En déduire la répartition qualitative des charges créées en régime permanent.
3) En régime permanent, le courant est à nouveau parallèle à l’axe Ox. Exprimer la différence de potentiel
u = V (M ) − V (O ) qui apparaît alors entre les points M de coordonnées (0,b,0) et O de coordonnées (0,0,0) en
fonction du courant I, du champ magnétique, de n, e, a, b et c.
4) Quel est l’intérêt de cette tension ?
III27. Piège de Penning (d’après X 1989).
Vitesse de la lumière : c = 3.108 m/s ; masse de l’électron : m = 9,1.10–31 kg ; charge élémentaire : e = 1,6.10–19
coulomb.
On cherche à piéger un électron dans le vide en lui appliquant un champ électromagnétique. Le référentiel est
G G G
galiléen ; on utilise un repère Oxyz orthonormé direct de vecteurs unitaires de base ( ux , uy , uz ) .
V0 2
1) On considère d’abord un champ électrique qui dérive du potentiel quadrupolaire V = ( x + y 2 − 2z 2 ) où
2d 2
V0 et d sont deux constantes positives. Dans les applications numériques, V0 = 6 volts et d = 5 mm.
1.a) Exprimer les coordonnées de la force à laquelle est soumis l’électron.
1.b) Quelle est la position d’équilibre de l’électron ?
2) On appelle désormais mouvement longitudinal le mouvement projeté sur l’axe Oz et mouvement transverse le
mouvement projeté dans le plan Oxy.
2.a) Montrer que le mouvement longitudinal est périodique et calculer sa pulsation ωL .
2.b) Calculer numériquement ωL .
2.c) Déterminer le mouvement transverse. Ce mouvement est-il borné ?
G G
3) On considère dans cette partie un électron qui n’est soumis qu’à un champ magnétique B = Buz uniforme et
indépendant du temps. On appelle pulsation cyclotron la quantité ωC = eB / m .
3.a) Décrire le mouvement.
3.b) Calculer numériquement ωC pour B = 6 teslas.
4) On considère dans cette partie un électron soumis à la fois au champ électrique quadrupolaire des parties 1 et 2 et
au champ magnétique de la partie 3.
DS : mouvements sous l’action de la force de Lorentz, page 1
4.a) Quel est le mouvement longitudinal ?
4.b) Ecrire les équations du mouvement transverse en utilisant les paramètres ωL et ωC . Introduire l’image
complexe de la position transversale u = x + iy et résoudre l’équation différentielle satisfaite par u ( t ) dans
l’hypothèse correspondant aux données numériques de questions précédentes.
4.c) Le mouvement transverse est alors le composé de deux mouvements périodiques de pulsations ω 'C et ωM , avec
ωM  ω 'C . Exprimer ω 'C et ωM sous une forme approchée compte tenu des valeurs numériques précédentes.
4.d) Avec ces données, calculer numériquement ω 'C et ωM .
4.e) Sans admettre les hypothèses précédentes, montrer que le champ magnétique ne confine l’électron que s’il est
supérieur à une valeur limite B0 .
4.f) Que vaut numériquement cette valeur limite ?
4.g) Décrire qualitativement le mouvement transverse de l’électron à l’échelle de temps 2π / ωC′
4.h) Comment évolue ce mouvement à l’échelle de temps 2π / ωM ?

IV35. Magnétron.
Un magnétron est un tube à vide qui comporte deux électrodes métalliques V=U
cylindriques de même axe Oz : une cathode, de rayon a et de potentiel qu’on B
considérera comme uniforme et qu’on prendra nul et une anode qui est un cylindre
creux de même axe, de rayon b et de potentiel uniforme U > 0 . On se repère en
coordonnées cylindriques ( r, θ, z ) par rapport à l’axe des électrodes. On suppose la V=0
longueur du système grande devant b et on ne considérera pas la partie près du bord.
La cathode, chauffée par effet Joule, émet des électrons de charge −e et de masse
m avec une vitesse très faible ; on suppose le débit d’électron émis assez petit pour
qu’on puisse considérer que les interactions entre électrons sont négligeables. Dans
G G
l’espace entre les électrodes, il y a un champ magnétique uniforme B = Buz et le a
G
champ électrique E produit par les électrodes.
1) En invoquant des arguments précis, montrer que dans l’espace entre les b
G
électrodes le potentiel ne dépend que de r et déterminer la direction du champ électrique E .
2) Décrire qualitativement le début du mouvement des électrons.
3) Montrer que le mouvement a lieu dans un plan perpendiculaire à l’axe Oz .
4) Pour étudier le mouvement d’un électron émis par la cathode en P0 , on choisit comme origine O la projection de
G
G G eB ( r 2 − a 2 )
P0 sur l’axe Oz . Montrer que le moment cinétique LO en O de l’électron est : LO = .
2
1
5) Montrer que E = mr 2 + E p,eff ( r ) est constant au cours E p,eff
2
du mouvement, où E p,eff r est une fonction de r qu’on prendra
( )

nulle pour r = a et qu’on explicitera en fonction de


V ( r ), e, m, a, B, r .
6) Calculer E . 0
7) La forme du graphe de la fonction E p,eff ( r ) est représentée
ci-contre. Quelle est la forme de la trajectoire en supposant que a r
l’électron ne heurte pas l’anode ?
8) A quelle condition sur U l’électron ne heurte pas cette
électrode ? Que peut-on alors du courant traversant ce tube à vide ?

DS : mouvements sous l’action de la force de Lorentz, page 2


Réponses
G G G
dv G iE ⎡ sin ωB t ⎤
I. 1) m = q(E 0 sin ωt + v ∧ B ) ; 2) z (t ) = 0 ; 3) mu + iqBu = qE 0 sin ωt ; 4) − 0 ⎢ te i ωBt + ⎥ ; 5)
dt 2B ⎣⎢ ωB ⎦⎥
iE ⎡ sin ωB t ⎤
z (t ) = 0 et u(t ) = − 0 ⎢ te iωBt + ⎥ ; 6) le mouvement est confiné, sauf si ω = ωB ; 7) voir corrigé.
2B ⎢⎣ ωB ⎥⎦
G G IB
II. 1) I = jbc , où j = nqv ; 3) u = z ; 4) mesure du champ magnétique.
nec
G eV0x G eV0y G 2eV0z G 2eV0
III.1.a) F = 2 ux + 2 uy − 2
uz ; b) l'origine ; 2.a) oscillateur harmonique de pulsation ωL = ;
d d d md 2
b) ωL = 2, 9 × 108 rad. s−1 ; c) mouvement non borné : 3.a) mouvement hélicoïdal uniforme ; b)
eV eV
ωC = 1, 054 × 1012 rad. s−1 ; 4.a) comme en 2.a). ; b) mx = 20 x − eBy my = 20 y + eBx ;
d d
ω2L ω2
u − i ωC u − u = 0 ; u = A exp ( i ωC′ t ) + B exp ( i ωM t ) ; c) ωC′  ωC ; ωM  L ; d)
2 2ωC
4mV
ωC′ = 1, 054 × 1012 rad. s−1 ; ωM = 39 900 rad. s−1 ; e) confiné si B > B0 = 0
; f) B0 = 2, 33 mT ; g)
ed 2
mouvement circulaire uniforme de vitesse angulaire ωC′ ; h) le cercle précédent se déplace lentement, en gardant un
rayon constant ; son centre décrit un cercle avec la vitesse angulaire constante ωM .
G
IV. 1) E radial ; 2) départ radial ; 3) projeter sur l’axe Oz la loi fondamentale de la
e 2B 2 ⎛⎜ a 2 ⎞⎟2
dynamique ; 5) E p,eff ( r ) = −eV ( r ) + ⎜ − r ⎟ ; 6) E = 0 ; 7) voir ci-contre ; 8)
8m ⎜⎝ r ⎠⎟
e 2B 2 ⎛⎜ a 2 ⎞⎟2
U < ⎜ − b ⎟ .
8m ⎜⎝ b ⎠⎟

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Corrigé
I. L’omégatron.
G G G
dv G
1) m = q(E 0 sin ωt + v ∧ B )
dt
2) La projection sur Oz de cette équation donne z = 0 . Compte tenu des conditions initiales, z0 = 0 et z 0 = 0 , on
en déduit z (t ) = 0 : le mouvement a lieu dans le plan xOy.
3) Projetons sur Ox et Oy l’équation différentielle issue de la loi fondamentale de la dynamique :
mx = q(E 0 sin ωt + By )
my = −qBx
En multipliant la seconde équation par i et en l’ajoutant à la première, on obtient :
m(x + i y) = qE 0 sin ωt + qB(y − ix ) = qE 0 sin ωt − iqB(x + iy )
mu + iqBu = qE 0 sin ωt
sin x ⎡ 1 ω − ωB ⎤ t
4) Comme limx → 0 = 1 , lim ω → ωB ⎢ sin t ⎥ = − , donc :
x ⎢⎣ ωB − ω 2 ⎥⎦ 2
iqE 0 ⎡ 1 i
ω + ωB
t ω − ωB 1 ω −ω
i B t ω + ωB ⎤
lim ω → ωB u(t ) = lim ω → ωB ⎢ e 2 sin t− e 2 sin t⎥
mω ⎢⎣ ωB − ω 2 ωB + ω 2 ⎥⎦
iqE 0 ⎡ t iω t 1 ⎤ iE ⎡ iω t sin ωB t ⎤
= ⎢− e B − sin ωB t ⎥ = − 0 ⎢ te B + ⎥
m ωB ⎢⎣ 2 2ωB ⎥⎦ 2B ⎢⎣ ωB ⎥⎦
iE 0 ⎡ iω t sin ωB t ⎤
5) Récapitulons les résultats précédents : z (t ) = 0 et u(t ) = − ⎢ te B + ⎥
2B ⎢⎣ ωB ⎥⎦
6) Si ω ≠ ωB , u(t ) est borné et le mouvement est confiné. Si ω = ωB , u(t ) tend vers l’infini quand t tend vers
l’infini et le mouvement n’est pas confiné. Pour extraire un certain type d’ion, il faut donc appliquer le champ
qB
électromagnétique précédent avec ω = , où q et m sont la charge et la masse de l’ion à extraire.
m
7) La résonance s’accompagne d’une singularité du graphe de la puissance transmise aux ions en fonction de la
q B
fréquence du champ électrique. La position en fréquence ω = de cette singularité donne la masse de l’ion et sa
m
hauteur est fonction croissante du nombre d’ions présents. En pratique, on fait varier B et non ω , car il est plus facile
de faire varier l’intensité d’un courant continu qu’une fréquence très élevée.
II.
G G
1) Supposons que tous les porteurs de charge aient même charge q et même vitesse v = vux . Pendant dt , une
section parallèle à Oyz du parallélépipède est traversée par les charges situées dans un cylindre s’appuyant sur cette
G qnbcvdt G G
section et de génératrice vdt , d’où le courant compté positivement vers la droite I = = jbc , où j = nqv .
dt
Si tous les porteurs de charge ont même charge, mais pas même vitesse, le courant I est la somme des contributions
G
de toutes les vitesses, ce qui revient à considérer que les formules précédentes restent valables si v est la vitesse
moyenne des porteurs de charge.
G G G G
2) F = −ev ∧ B . Le dessin ci-contre représente la disposition des vecteurs. La face avant se Bz
charge négativement et la face arrière positivement. G
v
3) En régime permanent, les charges des faces du parallélépipède créent un champ électrique
G G
E supplémentaire, qui compense la force magnétique : G j
G G G G F
E +v ∧B = 0
jBz b IB
u = V ( M ) − V (O ) = vBz b = = z
ne nec
La composante Bx ne joue aucun rôle, car elle engendre une force nulle sur les porteurs de charge dont la vitesse lui
est parallèle.
4) Cette tension est utilisée par des capteurs qui mesurent une composante du champ magnétique. Elle permet aussi
de mesurer la densité de porteurs de charge et le signe de leur charge.

DS : mouvements sous l’action de la force de Lorentz, page 4


III. Piège de Penning.
G G JJJJG eV x G eV y G 2eV0z G
1.a) F = −eE = e gradV = 20 ux + 20 uy − uz .
d d d2
1.b) La seule position d'équilibre est l'origine des coordonnées : c'est le seul point où la force s'annule.
d 2z 2eV 2eV0
2.a) m 2 = − 2 0 z qui est l'équation d'un oscillateur harmonique de pulsation ωL = .
dt d md 2
2 × 1, 6 × 10−19 × 6
2.b) ωL = = 2, 9 × 108 rad. s−1 .
9,11 × 10−31 × 0, 0052
eV0 d 2x eV
2.c) Soit Ω = 2
; x et y obéissent à la même équation m 2 = 20 x dont la solution,
md dt d
x = A exp ( Ωt ) + B exp ( −Ωt ) , tend vers l'infini si t tend vers l'infini, sauf conditions initiales particulières pour
lesquelles A = 0 . Le mouvement n'est donc pas en général borné.
3.a) L'électron a un mouvement hélicoïdal uniforme. Son mouvement projeté sur l'axe Oz est un mouvement
uniforme. Son mouvement projeté sur le plan Oxy est un mouvement circulaire uniforme de vitesse angulaire ωC .
1, 6 × 10−19 × 6
3.b) ωC = = 1, 054 × 1012 rad. s−1 .
9,11 × 10−31
4.a) Le mouvement longitudinal est le même qu'en 2.a. En effet, la force magnétique, perpendiculaire au champ
magnétique, n’intervient pas dans la projection sur Oz de la loi fondamentale de la dynamique.
G G
d 2r ⎛ G dr G⎞
4.b).La loi fondamentale de la dynamique m 2 = −e ⎜ E + ⎜ ∧ B ⎟⎟⎟ donne en coordonnées cartésiennes :
dt ⎝ dt ⎠
eV
mx = 20 x − eBy
d
eV0
my = 2 y + eBx
d
eV
En multipliant la seconde équation par i et en l'ajoutant à la première, on obtient mu = 20 u + ieBu , ou
d
2 2
ω w
u − i ωC u − L u = 0 . Une solution est exp ( rt ) si r 2 − i ωC r − L = 0 . Le discriminant ∆ = 2ω2L − ωC2 est
2 2
i ω ± i ωC2 − 2ωL2
négatif avec les valeurs numériques de l’énoncé. Les racines sont C , que nous noterons i ωC′ et
2
i ωM . La solution générale est u = A exp ( i ωC′ t ) + B exp ( i ωM t ) où A et B sont des constantes complexes
arbitraires.
ωC + ωC2 − 2ωL2
4.c) ωC′ =  ωC , car ωL  ωC .
2
ωC − ωC2 − 2ω2L ω ω2 ε
ωM = = C ( 1 − 1 − 2ω2L / ωC2 )  L en utilisant 1+ε 1+ .
2 2 2ωC 2
2
( 2, 9 × 108 )
4.d) ωC′ = 1, 054 × 1012 rad. s−1 ; ωM = = 39 900 rad. s−1
2 × 1, 054 × 1012
i ωC + ∆
4.e) Si ∆ > 0 , la racine r1 = a une partie réelle positive et exp ( r1t ) et u tendent vers l'infini
2
quand t tend vers l'infini, sauf conditions initiales particulières.
Si ∆ = 0 , u = ( At + B ) exp ( i ωC t ) tend aussi vers l'infini quand t tend vers l'infini, sauf conditions initiales
particulières.
Si ∆ < 0 , par contre, les deux racines de l'équation caractéristique sont imaginaires pures,
u = A exp ( i ωC′ t ) + B exp ( i ωM t ) ⇒ u < A + B : le mouvement est confiné. La condition de confinement est
4mV0
donc 2ω2L − ωC2 < 0 , soit B > B0 = .
ed 2
2 9,11 × 10−31 × 6
4.f) B0 = T = 2, 33 mT
0, 005 1, 6 × 10−19
4.g) Le mouvement est circulaire uniforme de vitesse angulaire ωC′ .
4.h) Le cercle précédent se déplace lentement, en gardant un rayon constant ; son centre décrit un cercle avec la
vitesse angulaire constante ωM .
DS : mouvements sous l’action de la force de Lorentz, page 5
IV.
1) Comme la longueur du système est grande, on peut la considérer comme infinie. Le système est invariant par
G JJJJG G
translation parallèle à l’axe et par rotation autour de l’axe, donc V ne dépend que de r . Comme E = −gradV , E est
radial.
2) Au départ, la vitesse est petite et la force magnétique est donc négligeable ; l’électron part dans la direction
radiale. Ensuite, la force magnétique incurve sa trajectoire.
3) Projetons sur l’axe Oz la loi fondamentale de la dynamique : mz = 0 ⇒ mz = cste = mz0 = 0 ⇒ z = cste
r ⎜⎛ E r 0 ⎞⎟ r E + rB θ 0
G ⎜⎜ ⎟⎟⎟
4) Le moment de la force de Lorentz est Γ = −e 0 ∧ ⎜⎜ 0 + r θ ∧ 0 ⎟⎟ = −e 0 ∧ −rB  = 0 .
⎜⎜ ⎟⎟
0 ⎜⎜⎝ 0 0 B ⎠⎟⎟⎟ 0 0 −eBrr
G
dL G
Le théorème du moment cinétique donne O = −errB  , d’où en intégrant et en tenant compte de ce que la vitesse
dt
G
G e (a 2 − r 2 ) B
et le moment cinétique sont nuls pour r = a : LO = .
2
5) La force magnétique ne travaille pas et la force électrique dérive de l’énergie potentielle −eV ( r ) , donc l’énergie
1 2 L eB ⎛⎜ a 2 ⎞⎟ 1 2 e 2B 2 ⎛⎜ a 2 ⎞⎟2
E = mv − eV r est constante. Comme vθ =
( ) = ⎜ − r ⎟⎟ , E = mr − eV r +
 ( )
⎜ − r ⎟⎟ est
2 mr 2m ⎝⎜ r ⎠ 2 8m ⎝⎜ r ⎠
e 2B 2 ⎛⎜ a 2 ⎞⎟2
conservé : E p,eff ( r = −eV r +
) ( )
⎜ − r ⎟⎟ .
8m ⎜⎝ r ⎠
6) E = 0 .
7) Comme 21 mr 2 ≥ 0 , E p,eff ≤ 0 . Le mouvement radial oscille donc entre r = a et l’autre
racine de E p,eff ( r ) = 0 . D’où la forme de la trajectoire dessinée ci contre.
e 2B 2 ⎛⎜ a 2 ⎞2
8) La condition est E p,eff (b ) > 0 , soit U < ⎜⎜ − b ⎟⎟⎟ .
8m ⎝ b ⎠

DS : mouvements sous l’action de la force de Lorentz, page 6

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