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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L´ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESRS)
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UNIVERSITÉ NATIONALE DES SCIENCES, TECHNOLIGIES, INGÉNIERIE ET MATHEMATIQUES (UNSTIM)
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CENTRE UNIVERSITAIRE D’ABOMEY
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS (ENSTP)
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LICENCE PROFESSIONNELLE

FILIERE : GCB 1

Cours de Matériaux de Construction

Travail :

RésultatsDE
TRAVAUX desGROUPE
Exercices

Présenté par :

 RAÏMI Abass Sous la direction de :


 SINHOU Espérance Dr. Ing.
AHLINHAN
 SOGNON-DES Pharès Max
 TEVOEDJRE Randolphe
 TOLLO Chérita

Année Académique : 2021-2022


1ère Partie :Question

1- Les matériaux de construction qui ont été utilisés pour le coulage de la dalle des bâtiments administratifs et
salles de cours du bâtiment Prof. DEGAN Gérard : Sable, ciment, gravillon, eau, acier
2- Pour effectuer tout essai, l’étape préliminaire ou étape première c’est l’échantillonnage
Description de l’échantillonnage au laboratoire :

L´échantillonnage au laboratoire se fait suivant deux procédés de base, à savoir l´échantillonnage par quartage ou
l´échantillonnage à l´aide d´échantillonneurs. Avant de procéder à l´échantillonnage, l´échantillon doit d´abord
être préparé.

o Échantillonnage par quartage

Comme le nom l´indique, on divise l´échantillon en quarts.

Placer l´échantillon bien homogénéisé dans un bac métallique à bords peu élevés et l´étaler. À l´aide d´une
truelle, partager d´abord en deux, puis en 4 quarts, sensiblement égaux. Eliminer les fractions 2 et 4, et réunir les
fractions opposées 1 et 3. On obtient ainsi la moitié de l´échantillon primitif. Si cette quantité (moitié ou 1/2) est
trop importante, la partager suivant le même processus, D´où un échantillon représentatif égal au quart (1/4) de la
quantité primitive.

o Emploi d´échantillonneur

L´échantillonneur de laboratoire, permet de diviser facilement en deux parties représentatives la totalité d'un
échantillon initial, chaque moitié étant recueillie dans un bac de manière séparée.

La répétition en cascade de cette opération, en retenant à chaque opération le contenu de l'un des bacs, permet
d'obtenir l'échantillon nécessaire, après trois ou quatre opérations identiques. Il consiste à sélectionner une masse
(m) à partir d'un prélèvement de masse 3m.

Description de l’échantillonnage in situ

L’échantillonnage in situ concerne le prélèvement sur le chantier, à la carrière, dans la réserve ou le gisement
naturel. La quantité du matériau prélevé doit être nettement plus grande que celle qui sera utilisée pour l´essai
proprement dit au laboratoire et sera emportée ou adressée au laboratoire.

o Échantillonnage de l´intérieur d´un stock à l´aide d´une chargeuse

Dans un stock les granulats risquent d´être ségrégés. Aussi dans la mesure du possible, il est préférable de
procéder à l´échantillonnage de l´intérieur et de ne pas faire de prélèvements uniquement au voisinage de la
surface. Ceci est particulièrement vrai pour les gravillons et cailloux.

o Echantillonnage manuel de granulat en stock conique


Le prélèvement sur un tas conique de matériau se fait de préférence en prenant une partie en bas du tas, une
partie en haut du tas et trois parties à l´intérieur du tas à l´aide d´une sonde. Ces différentes parties seront
mélangées avec soin.

o Échantillonnage sur stock plat

Des prélèvements de taille à peu près égale doivent être effectués en différents points à différentes hauteurs ou
profondeurs sur l´ensemble du stock. L´emplacement et le nombre de prélèvements doivent tenir compte de la
manière dont le stock est construit, de sa forme et de la possibilité de ségrégation interne. Le prélèvement doit
être fait à l´aide d´une pelle à main, d´une pelle ou d´une benne au point le plus profond de chaque trou.

3- Principe, mode opératoire et expression des résultats des essais suivant :


a- Analyse granulométrique par tamisage après lavage

PRINCIPE :

L´essai consiste à séparer les grains agglomérés d´une masse connue de matériau par brassage sous l´eau, à
fractionner ce sol, une fois séché, au moyen d´une série de tamis et à peser successivement le refus cumulé sur
chaque tamis. La masse de refus cumulée sur chaque tamis est rapportée à la masse totale sèche de l´échantillon
soumis à l´analyse.

MODE OPERATOIRE :

Il convient de s´assurer de la provenance et de la nature du matériau, par une identification sommaire afin
de savoir par exemple si les sols sont susceptibles d´être modifiés par le processus opératoire de l´essai, si
les sols sont sensibles ou insensibles à la chaleur. En cas de doute, l´échantillon serait traité comme s´il était
sensible á la chaleur. De la nature des matériaux, de leur état et des objectifs fixés á l´analyse granulométrie
découle le choix de la plus grande maille de tamis à utiliser, du nombre et de la dimension des mailles des
autres tamis. La plus grande maille de tamis (dm) à utiliser ayant été définie contractuellement, l´essai se
déroule comme suit : procéder à une prise d´essai sur le matériau prélevé conformément aux indications ,
éliminer les éléments de dimension supérieure à dm (éventuellement après brossage afin de récupérer les
éléments fins et peser de ce qui supérieur à dm) en notant la dimension approximative des plus gros
éléments. Selon la nature et l´état du matériau, l´essai sera poursuivi avec un échantillonnage intermédiaire
sur le passant au tamis d´ouverture de maille dc ou en une seule phase sur le passant au tamis d´ouverture de
maille dm. Dans la pratique, on ne se contente pas d´effectuer une seule mais au moins cinq analyses
granulométriques par granulat. On détermine ainsi, non pas une courbe mais un fuseau granulométrique.

EXPRESSION DES RESULTATS :

-Tracer la courbe granulométrique --


En déduire le coefficient d´uniformité Cu, le coefficient de courbure Cc, le module de finesse MF, la
granularité etc.

Désignons par Dp le diamètre correspondant à l´ordonnée p (%). Le diamètre efficace est D10.
D60
Le coefficient d´uniformité ou de Hazen est le rapport : Cu=
D10

( D 60)²
Le coefficient de courbure est le rapport : Cc=
D10. D30

b- Analyse granulométrique par sédimentation


PRINCIPE :

L´essai se base sur la loi de STOKES qui exprime la vitesse limite de chute d´une particule sphérique en fonction
du diamètre D de la particule. La relation de STOKES s´écrit :

ρs− ρw
V= D²
18. n
MODE OPERATOIRE :
Le tamisât, au tamis de 0,08 mm, de l´échantillon de granulat est recueilli avec de l´eau de lavage dans un bac. Le
tout est mis à décanter. Une fois redevenue claire, l´eau du bac est siphonnée sans entraîner d´éléments fins. Le
bac et son contenu sont ensuite placés dans une étuve. Sur le tamisât séché, désagrégé avec le pilon dans le mortier
puis homogénéisé, prélever une prise de 80 ± 10 g. La prise d´essai est dispersée dans la solution d´eau et de
défloculant au moyen de l´agitateur mécanique qui doit fonctionner pendant 3 min minimum à 10 000 tr/min. Le
déflocutant est un mélange constitué à partir de 440 cm3 d´eau distillée ou déminéralisée et de 60 cm3 d´une
solution à 5% d´hexamétaphosphate de sodium. Les particules sédimentent à différentes vitesses en fonction de
leur taille. L´évolution dans le temps de la masse volumique de la solution et de la profondeur d´immersion est
mesurée au moyen d´un densimètre.

EXPRESSION DES RESULTATS :

Pour chaque série de lectures, le pourcentage pondéral p d´éléments inférieurs ou égaux à D contenus dans la
suspension et le diamètre équivalent D des plus grosses particules non sédimentées sont déterminés. Le
pourcentage d´éléments inférieurs ou égaux à D contenus dans la suspension au temps t est calculé comme suit :

Vs ρs ρt
P= x xρs( −1)
m ρs−ρw ρw
Le diamètre équivalent D des plus grosses particules non sédimentées à l´instant t est donné par la formule :

D=
√ 1
x
18. n
g ρs− ρw t
x
Ht

Vs : volume de la suspension ;

M:masse de sol sec prélevée sur le tamisât de 0,08 mm ;

ρs : Masse volumique des particules solides ;


ρw : Masse volumique de l´eau distillée ou déminéralisée à la température d´essai ;
ρt: masse volumique de la suspension au temps t ;

n:viscosité dynamique de la solution à l´instant t ;

D:diamètre de la particule ;

Ht: profondeur effective du centre de poussée du densimètre à l´instant t : temps écoulé depuis le début de l´essai.

4- Décrivons une granulométrie serrée, étalée et discontinue á l´aide de schémas clairs :


▪ La granulométrie est serrée lorsque le coefficient d’uniformité est entre 2 et 5
▪ La granulométrie est étalée lorsque le coefficient d’uniformité est entre 20 et 200
▪ La granulométrie est discontinue lorsque le coefficient d’uniformité est > 200
2ème Partie : Exercices

Exercice 1 :

Calculons la teneur en eau du sol :


ω= x 100 %
ms

mω=mt - (m s + mr ) avec mr : la masse de récipient


mw= 462 g- (364 g+ 39 g)

mw=59g donc,

59 g
ω= x 100 %
364 g
ω=16,20%

Exercice 2

1- Traçons la courbe granulométrique :

Dimension des grains en mm Pourcentage en poids inférieur á la dimension en %

80 100

20 52

10 42

5 34
2 25

1 19

0,5 16

0,2 11 ,5

0,1 8

0,05 6

110
Pourcentage en poids inférieur á la dimension

100
90
80
70
60
en %

50
40
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Dimension des grains en mm

2-Calculons le coefficient d´uniformité, le coefficient de courbure, en déduire la granulométrie du sol :

∗ Coefficient d´uniformité(Cu)

D60
Cu=
D10
30 mm
Cu=
1mm
Cu=30

∗ Coefficient de courbure(Cc)

(D 30)²
Cc=
D60. D 10
(4 mm)²
Cc=
30 mm.1 mm
Cc=0,53

∗ Granulométrie du sol :

Le coefficient d´uniformité(Cu)=30, on en déduit donc que la granulométrie du sol est étalée.

3- Calculons le module de finesse du sol :

1
MF=
100
∑ refus cumulés( 0,16 – 0,315 – 0,63 – 1,25 – 2,5−5)
Tamis Pourcentage en poids inférieur á la dimension en % Refus cumulés en %

0,16 - -

0, 315 - -

0,63 - -

1,25 - -

2,5 - -

5 34 66

1
Alors MF=
100
∑ 66
MF=0,66

Le module de finesse MF<2,2 donc le granulat est qualifié de fin ; par conséquent le granulat n’est pas indiqué
pour le béton.

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