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Revue éditée par le Centre lgnoramus de Belgique Association sans but lucratif
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! S P I RA LE. !
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RESPONSABLE DE LA PUBLICATION
M. MEGANCK, Guinardstraat, 12, 900 0 GE NT .
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*: S 0 M M A I R E. :- *-
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( VJt à 1' école p!U..mai.Ae c;;ue nou/.J avoM app!L.L/.J en a.J7_j_;f_Amé-
.ti..gue lVJ c;;uat.JLe opéll.alioM dVJ nombJLVJ enti..e!L/.J po/.Ji_lii/.J, dVJ IJLadi_on/.J et
de/.J n.ombJLe/.J déci_maux, ai..n/.Jj_ c;;ue la nat.UJLe dVJ ILCJU!Le./.J /.JLmple/.J, Le but de
1 ~éli.c;;ue appiL.i.../.Je à 1 école pii.Lmai..JLe e/.Jt de nou/.J donne~~. le moyen tecA-
1 1
ni.c;;ue poUJL calcule~~. le/.J _nombJLe/.J e.t lkii_li../.Je./1_ lVJ ILCJUILVJ de /.JO/I..te c;;ue nou/.J
ne man. gui..or>./.J pa/.J de la con.nai../.J/.Jan.ce mi_n.i_mum dVJ n.ombJLe/.J et /i..c;uJLVJ n.~ce/.J
.6ai..JLVJ daM n.ot11.e vi..e guoti..dLenn.e, en tant gue memb11.e adi_/ de la /.Joci.. été,
t_'n même lemp/j' elie VJt la bMe de 1 1 a1c;èb~~.e, de la c;éométJLLe, de la _tiL.i...-
g..onoméhùe, de la g..éomé.t.IL.i...e _an.alyii_gue et du calcul i_n./i_n.Lté/.JLmal gue nou/.J
éi:.udLon/.J pa~~. la /.Jude au lycée. [n /ad, en /.Jui_van.t cet oJLd11.e, n.ou/.J avoM
ai..n./.Ji.. appiL.i.../.J lVJ mathéma.li_gue/.J cla/.J/.Ji..guVJ.
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;* DU PAIN POUR TROIS MILLIARDS D'HOMMES . ;*
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Je commentera i ce soir ce livre qui a été écrit vers 1945 par un Alle-
mand, Anton Zischka. Il s 'ag it d'une étude assez génér ale sur l'alime ntation à
t rave r s les temps et à travers les syst~mes ali me ntaires.
Il est évide nt que pour qu'un pays puisse être favorable au p oint de vue
agricole, il faut a1.1ssi que ses d iri geants l e s oie nt. Et la cause de ces fami ne s
cycliques est essentiellement due à la présence en Chine , dans la Chine ancienne,
d'un syst~me féodal d'èxploitation des hommes qui 9 sans liberté, sabotaient co u-
ramment l ' agriculture. Pourquoi agissa ient-ils ainsi ? Parce que parmi les
quintaux d e grains , de cé r éales et d'animaux qu' ils pouvaient produire, la plus
grande partie allait au Sei gneur qui bénéficiait pe rsonnelle ment de c es avanta-
ge s. Il est f-rappant de voi r qu'en Chine -et partout ailleur s - c 'e st l'égoïsme
des pro priétaires terriens qui a freiné l'expansion rationnelle de l 'agric ulture
et notamment le respect de l'équilibre biologique. Bien sûr, l 'équilibre bio-
logique d onne aussi des tempêtes, d es inondations ou de s sécheresses, cependant,
la création de la terre et celle de l'homme a lai ss é à celui-ci la liberté ;
po ssédant cet t e liberté, l'homme a aussi le devoi r de s ' or gan iser. Et tous hommes
libres qu ' i l s ~taient e n c e sens 1 les Chi nois ont négl igé en quelque sorte le
travail auquel ils ét a ient astreints~ et par cons équent ont oublié de pro f i t er
des bonne s années et des bénéfices que ce ll es-ci leur donnaient pour const ruire
d es digues. Celles-ci devaient permettre une bonne hyd ratation de la terre et la
répartition normale, d'une façon homog~ne, des alluvions éoliennes 1 qu'on a ppe ll e
" l oess" et qui sont justement une des alluvions les plus riches pa r ce qu'elles
sont superfi cielles,
Sur la surface de la terre 1 les couche s bénéfiques s ont les couches su-
pe rficie lle s et no n les couches profondes. C'est pour quoi il faut travailler
la terre en surface par des travaux de sarcl age, et de toute façon ne pas aller
d ans les sillons à pl us de 10 à 15 cm de profondeur , afin de r e s pe cter la flore
mi crobienne ; la t e rre n'est fertile que parce qu'elle est habitée par des bac-
tér ies ; or , il se fait que cet humus qui se fabrique en surface est la suite
d'un pré-humus gui se trouve plus prof ondément enfoui et il y a ainsi deux caté-
go ries de bactér ies essentielles ~ d'un e part celles qui se trouv ent en surface 1
c'est-à-d ire dans les 15 premiers centimètres et qu'on appelle bactéries aérobi -
que s. Celles-ci sont susce pt i bles de transf or mer les éléments minéraux et au-
t r e s en éléments biologiques et assimil able s 1 avec l'assimil ation po ur elles--
même s de l 'oxygè ne de l 'air ; c'est pourquoi on le s a ppel le aéro biques. Et
d'autr e part, plus profondément~ on t r ouve les bactéries anaérobiques, Celles-
ci travaillent le sol plutôt suivant un syst ème catabolique . Ce sont en quelque sorte
5.
des destructe urs, des bactéries qui digèrent et qui permettent aux bactéri es aé-
robi ques de prendre ensuite l e relais. Donc la raiso n pour laque l le il ne faut
pas re tourner la terre en grande profondeur est que les bactéries aérobiques - et
qui s ont en général aérobiques strictes (l'inverse est vrai pour les an aérobiques)
-meurent à part ir du moment où elles n'ont plus d'oxygène, tandis que les anaé-
robiques meurent au moment où ell es s ont en conta ct avec l 'o xygène . Monsieur
Liebig, qui a inventé les e ngrais quand il a vu que la terre ne donnai t plus, n'a
pas pensé que c'était parce qu'on avait d étruit cette flore micro bienne intense
qui fait le travail biologique de f ert ilisat ion de la terre.
Dans l a Russie du 19ème sièc le et même celle du 20ème sièc le, no us re-
trouvons des échecs analogues à ceux re n contrés dans la Chine d'avant Jésus-
Chris t. C'est ainsi que l'U.R.S.S. avait vendu 550.000 t onnes de blé en 1932
e t seulement 58.000 tonnes en 1936. Cela s'explique, car si j'ai défendu un
petit peu l e marxisme au point de vue idéologique , je vais à présent l'attaquer
au point de vue ''réalistique'' . Le s re ndements en Russie , où il y a aussi d ' ex-
cel lent es t err es céréalières comme les plaine s du Don et du Caucase qui sont
6.
très riches et qui peuvent donner de très hauts rendements, étaient tombés à
8,5 quintaux à l'hectare, alors qu'en Allemagne, on récultait couramment 22,5
quint aux à l'hectare, c'est-à-dire trois fois plus environ, Les raisons des
é c hecs du système russe sont différentes de celles de l'échec des systèmes an-
ciens chinois. En effet 9 les koulaks qui étaient d'excellents cultivateurs,
ont été exterminés pour des raisons politiques, Ces hommes ne voulaient pas
abandonner leur fierté personnelle et leur indépendance, aussi on les a élimi-
nés et remplacés par des gens venant des villes . Ceux-ci, à cause de leur in-
compétence, ont fait pé ric liter l'agriculture russe, à un point tel que la
Pravda de février 1934 titrait en gros plan : Bureauc rates et voleurs, au tra-
vail dans les usines de tracteurs''. En effet, les cultivateurs a qui on re pro -
chai t leur mauvais rendement, étaient considérés comme des saboteurs et condam-
nés à travailler dans les usines pour fabriquer des tracteurs. Les Isvestia du
24 février 1934 écrivaient ~ "Des milliers de tonnes de semences précieuses ne
sont pas remises aux kolkhoses et aux sovkhoses par la faute des transports et
comme conséquence directe de la bureaucratisation .... " La bureaucratie des
tr ansports était telle que, entre le moment où l'on devait donner l'autorisa-
tion de transporter les semences à l'endroit où elles devaient être semées
et le moment où cette autorisation arrivait, la période des semailles était
pratiquement terminée ; on ne pouvait donc utiliser qu'une partie de celles-ci
et par conséquent, les emblavements n'étaient pas r es pectés, d'où naturellement
une perte moyenne de re ndement. La moralité de ceci, c'est que les bons ren-
dements d'une agriculture en général et du travail des hommes en particulier
ne peuvent être obtenus que dans une atmosphère de liberté et libre concurrence
co mme on l'a vu aux Etats -Unis.
Voyons ce qui s'est passé aux U.S.A. puisque c'était là, la corne
d'abondance.
masses à traiter sont énormes. Cependant, c'est une technique qu i est couram-
ment utilisée dans la conse rvatio n des fruits . Les pommes que l'on voit en cette
saison - bell es, rondes, bien gonflées - sont des pommes dont on a fre iné la
respiration et on l 1 a fait par asphyxie soit di recte , par injection de produi ts
chimiques dans la pomme elle-même, ou encore on a remplacé l'oxygène qui est
catalyse ur de pourrissement. Le pourrissement n'est qu'une évo lution naturel-
le du fru i t , puisque le fruit doit pourrir pour petmettre à la graine de germer .
On a donc freiné le pourrissement en remplaçant l'oxygè n e par une atmosphère
d'azote.
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* L'ORDRE DE L'UNIVERS. ;*
~
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(Suite).
On dit que cette question est une grande énigme depuis tou-
jburs. Pourtant, si vous étudiez bien le troisième schéma, vous pou-
vez y répondre.
(16) POURQUOI L'HOMME N'EST-IL PAS BIEN PORTANT MALGRE LES PROGRES
DE LA MEDECINE ?
G. OHSAWA.
(à suivre)
(Traduit par R.Y./J.B.)
11.
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*t IMPORTANCE DU TAN TIEN, !*
* *
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NOTE.
En Chine, à la situation et au c limat y in, les habitants sont
yang - actifs.
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!* LA SANTE PAR L ' ALIMENTA'l'ION. !*
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(Suite) Noburu MURAMOTO.
LE SEL.
LA VIANDE.
* *
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Etre ou ne pas ltre ? C'e st La Question !
Et r e conscient de vi v re sa vie pour r~aliser le bonheur si gnifie
"ETRE " 9 Vi v re (ou vivoter) dans un monde hostile~ ent our ~ d' ~ni gme s i n sondab l e s
e t rester incompris de soi-mime et des a ut res si gni fie "NE PAS ETRE". Shakes peare
avait rai s on de r~sumer l'~nigme de la v ie par ce t te que st ion que lque pe u iron i-
que mai s combien vraie
Il y a maintes façons d'envisage r la vie ici-bas. Soit c omme un prob lème
difficile à r~soudre 1 dans un laps de temps toujours tr op c ourt ; s oit comme une
occasion unique de nous parfaire et de r ~aliser notre rêve le plus cher ; soi t
encore de l'envisager comme l'effet du hasard ..• Ici 9 soyez franc ave c vous-mi me
et demandez - vous si vraiment v ous croyez à ce hasard-l à ? La v ie s ur cette te r re
serait due au seul hasard~ de même la vie sur les autres planètes , de même s an s
doute, tout l'Univers serait "sorti " du hasard !? C' est un peu gr os 9 ne trouvez -
vous pas ?
Si le monde n ' es t pas le fruit d' un quelconque hasar d 9 il f a ut êtr e l ogi -
que g IL EST LE FRUIT D'UNE INTELLIGENCE SUPREME 9 COSMIQUE$ INFINIE ET DIVINE.
L'Uni ve r s n'est donc pas le fruit d' un hasard (d'où d'a i lleurs ce " ha-
sar d " tirerait-il sa substance ? ) . L'Univers est une organisation grand iose
d'~l~ments divers 9 soutenus et construits par un e ~ nergie primordiale ( KI-PRANA)
qui lui donne la vie . Nous devons nous r endre auss i à l 1 ~vidence que s i ce t
Uni vers per si ste à travers tous les changements c onti nuels qui se produ i sent ~
c'est parce qu'il est ORDONNE g C'est ce que nous a ppelons l'ORDRE DE L'UNIVERS.
Si l'Univers est ordonn~, il est possib le d e trouver la "c lef " de cet
ordre et de la comprendre. C'est ici que comme n ce l a dialectique YIN/YANG. Le
monde est "duel" ; cette ~vidence est tell eme nt simple et tellement naturelle
et logique que si nous ne prenons pas la peine de le constate r ou s i per s onne n e
nous le f ai t remarquer 9 nous " passons à côté" d'une ch ance un i que de conna1 tre
enfin un moye n pour c ompr end r e ce t Uni vers et nous-mi mes.
Pour t a nt cet aspe ct dualiste ne d evrait pas nous être t ot a l eme nt inconnu
si vous lisez la Génèse ~ vous y trouverez que Dieu a fa it l'Unive r s de cett e
façon •• •• Le jour et la nuit- l'homme et la femme- la terre et l'eau - l' ~t~
et l ' hiver •..• En Orient et en Extrlme - Orient~ l'as pe ct duali s te du mond e a
joué un rôle plus net et pr~pond~rant dans les phi l oso ph ie s e t les rel igions.
To be or not to be ? Etre ou ne pas être ? Nous de v o~s êt r e ~ puisque
NOUS SOMMES LA ! Nous devons affirmer notr e pr ~ se n c e sur la terre s vivre notr e
vie avec comme but devant les ye ux La Connaissance lib~ r at r ice La Cl ef d e
000
l'Univers • . . YIN/YANG .
D. B.
+
+ + +
+
18.
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!* PAS DE VIE SANS LES ENERGIES COSMIQUES. !*
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par C. Louis KERVRAN - Pariso
Dans les ph~nom~ne s ~tranges, il faut ranger le Vie. Car pour le scient i-
fique, il s'agit bien de qu elque chose d 1 ~trange 1 d'ine xplicable . Aussi, que de
pr~tendues explications avan c~es p our tenter de placer la vie dans le cadre de nos
connaissances classiques actuelles !
Les Rationa l istes, avec candeur ou (et) mauvaise fo i, jett e nt l'anath~me
à ceux qui ne sont pas d'acc ord avec eux pour affirmer que la vie r~sul te de
r~actions chimiques , Pour eux, la vie n'est qu 'un ph~nom~ne chim ique.
Objectez-leur que cela ne peut pas êtr e vr a i, car de toute ~vidence, pe r-
sonne de bonne foi ne peut le nier 1 il y a une foule de c onstatation s montrant
que, dans la vie animale, par exemple, l es manifestatio ns de physique sont va-
ri~es : mouvement du c or p s, des membres, battements du coeur, flux sanguin dans
nos vaisseaux , onde s ~lectromagn~tiques du co eur enregist rables sur un appareil
physique, l'~le ctrocar d iographe, ondes du c erveau enregistr~es à l' ~ le c tro
enc~phalogr amme ; pression du sang , etc. so nt des man ifestat i ons de physique
et les d iverses b ranches de la phys ique sont mises à contribution : m~canique,
~lectricit~, acoustique, optique, etc. Avec une inconsciente rage de dogmatism e,
il vous sera parfois r~pondu : bien sür, ce la existe, mai s les manife s tations
phys i ques ne sont que le s cons~ quences de r ~ac tion s chimiques .
D~s lor s , s i l e s r~act ions chimiques explique nt la vie, sont les causes
de la vie, faites toutes les r~actio n s c h imi ques imaginab le s et cr~ez la vie,
peut-on l eur r~pondre.
Ils en sont bi en incapables ; il est faux de dire que la vie n'est que
le r~sultat de r~a ctions chimiques. Les ~ner gies mi ses en oeuvre dans des r~ac
tions chimique s sont incapables de provo q uer et d'entretenir la vie . L'~nergie
des r~actions chimiques ne peut abouti r q u'aux lois g~n~rales et universelles
de l'entropie quand on op~re sur de la mati~re min~rale ou organique n on vivante.
Ce qui distingue la mati~ r e vi vante, c 1 est qu'elle e st dot ~e d'entr opie n~gative,
de n~guentro pie . Autrement dit, la v ie r ~s ulte de l'application d' une ~ ne rgie
qui permet aux mol ~cules de s'organiser de f açon de plus en pl u s compl exe , et
pas n'importe comment d'ailleurs . Quand cette ~nergie s 1 e n va, c'est la mort ,
la d~composi tion e n mol~cule s de plus en plus si mple s, jusqu'à c e qu'elles arri -
vent à un niveau ~ne r g~ tiq ue si bas qu'elles ne peuvent plus se d ~composer davan-
tage ; c'est l a matière min~ rale, stab le . "Le corps retomb e en poussiè r e".
L'inconnue e st la nature de cette ~ nergie qui mai nt ient la vie . On se
rend compte , de plus en plus, dans certains milieux scientif iques, que, puisque
la mati~re par ell e-mê me est incapabl e de s'organiser pour produire la vie, c'est
que la cause est ext~rieure ; et là aussi les hypothèses abo ndent.
19.
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Beaucoup d'auteurs ont pensé à l'énergie électromagnétique qui nous est
délivrée par le Soleil. Sans ses photons, il n*y aurait pas de fonction chloro-
phyllienne, pas d'oxygène, donc pas de vie, L'énergie solaire est, par ses pho-
ton s ~ une "énergie vitale". Mais est-elle seule ? Il est évident aussi que le
champ gravitationnel e st indispensable : s'il n'y avait pas de pesanteur, tout
nous échapperait et nous-mêmes nous flotterions dans l'espace sans pouvoir re ster
sur la Terre. La gravitation a fait l'ob jet de nombreuses études$ car elle se
manifeste à travers la Terre, à travers n'importe quelle paroi, d e béton~ d'acier,
de plomb, etc, C'est un champ énergétique universel, indispensable aussi à la
Vie (en apesanteur, dans un satellite artificiel, on n'en reste pas moins sous
l'influence du champ gravitationnel solaire, et même dans ces conditions d' a pesan-
teur, la preuve n'est pas encore faite que l'homme puisse y vivre longtemps),
Nous sommes plongés aussi dans un autre champ énergétique : celui du géo-
magnétisme ; de nombreuses études faites en Italie, en Russie, aux Etats-Unis
surtout, ont montré les influences des variations périodiques de ce champ. Il y
a en plus le champ électromagnét ique dû aux gerbes d 1 électrons négatifs que nous
envoie le soleil, Mais i l est un autre champ énergétique encore peu étudié et
d ' une importance capitale, celui des neutrinos, issus du Soleil, mais aussi de
tout le Cosmos. Nous y reviendrons.
~:::::::R~~~~~~~~~~ ·
Ces divers champs énergétiques ont fait l'objet de nombreuses et récentes
études, car lorsqu'on a voulu tenter une explication d'un phénomène l ié à la vie,
la parapsychologie (ou psychotronique), on s 1 est aperçu qu 1 auctme explication
valable ne pouvait être retenue en ne faisant appel qu'aux énergies endogènes de
l'~tre vivant. Il fallait faire appel aux énergies du cosmos, absorbées et
réémis es par les cellules vivantes. La plupart du temps, les chercheurs ont
pensé au champ électromagnétique , comme la lum ière, l'électr i c ité , On a imaginé
toutes sortes d'ondes, par exemple, pour tenter d'expli quer la transmission de
pensée. Mais il faut bien reconnaitre que ce tte voi e est sans issue. On a tenté
de dire que si un "message" de télépathie est transmis~ c'est par une onde dont
nous ne connaissons pas la longueur d'onde 1 que nous ne savons pas détecter.
Or, certainement, cette transmiss ion ne se fait pas par une onde électromagnéti-
que . Car elle traverse une cage de Faraday ; elle traverse une enveloppe métal-
lique, elle v a sous l'eau, toutes manifestations interdites~ l'onde élect roma-
gn étique. Rappelons 1 1 expérience de transmission d 1 un 11 message n à partir des
Etats-Unis à un bon médium~ un " récepteur 11 se trouvant dans un sous-marin atomi-
que, sous la calotte glaciaire du Pôle No r d . Puisque ce ne peut &tre une onde
électromagnétique, qu'est-ce ? On a pensé à l'utilisation du champ gravitation-
nel par l 1 organisme 1 puisque ce champ peut pénétrer partout, Mais l'énergie
extrêmement faible de ce champ ne permet guèr e de retenir cette hypothèse Là
encore, c'est le champ de neutrinos qui ap port e une solution , Autre rais on de elire
que ce n'est pas un champ électromagnétique, c'est qu'on ne trouve aucun appa-
reil, si sensible soit-il, pour détecter un tel champ . Par contre, certaines
per sonnes sont très bonnes réceptrices, tr~s sensibles ~ la transmission de pen-
sée. Si el les le sentent, c 1 est que leur ce r veau a réagi et cela a été confirmé
20.
~~.::-~::~=~~-.:-~~~-~::~:::~~=!~!~~:::~-~~~~~g~~=~~ 0
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21 .
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;* SECRET DE L'UMEBOSHI. ;* (Extrait)
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(Suite ) par le Dr . M. USHIO.
2) Dépuration du sang.
La plupart des gens consomment trop d'aliments "b]_anchis" (par
exemple, pain blanc, suc r e blanc, condime~ts chimiques, etc.) et des
produits animaux, par conséquent l eur sang perd sa limpidit é e t leur
consti tution s'acidifie.
Si l ' on prend une uméboshi tous les j o urs, elle dépure l e sang
et fait excréter les déchets de l 'organisme d'une manière nature]_le.
5) Guéris on de la fatigue.
Quand nous disons : "Je s u is fatigué 11 , ce le. signifie physiolo-
giquement que ce rt aines substanc es ac i des sont produites dans le corps,
dont les représentants sont l'acide l actique et l ' acide pyruvique.
Si nous prenons une uméboshi quand nous sommes fatig ués, l'effet en
22.
est imm éd iat, car l'um ébosh i contient beaucoup de sel et d'acide
ci trique naturel.
1) Artériosclérose.
C'est l'art érioscl érose qui produit les maladies de v ieillards
comme l'hype r tension, l es maladies rénales, le s maladies d u foie, le
diabète, les rhumatismes , etc. Elle fait augmenter le cholestérol
dans le sang. Ce cholest érol durcit les artères et multiplie le v iei l -
lissement. Les nourrit ure s suivantes contiennent b eaucoup de chole s-
térol : viande, poisson , coquillage, produits laitiers. Celles-ci
doivent être supprimées afin d'élimin e r le cholestérol, et i l faut se
nourrir a u contrai re de céré ales, de l égume s , d'algues et d' umé bo sh i ,
en faisant les prépar ations culinaires à l 'huile végét ale qui cont ie nt
beaucoup d'acide l inoléi que .
2) Hype rt e n sion .
De nos jours, même parmi les éco lie rs et les lyc é ens, on t rou-
ve des individus qui souffrent d'hypertens i on . I l es t év ident q ue
ceci est dü au c h angement de la vie alimentaire.
Ceux qui souffrent d'hyp ertens ion ne doi vent pas prendre trop
de sel, mais ils ne doive nt pas évi te r le sel non plus. Dans ce c as,
ils mange r ont du riz avec un peu de goma-sio ou s a n s goma-sio, et des
légumes moins assais onnés a ve c du tamari. Mais à chaque repas, ils
prendront une ou une demi uméb osh i dessalée dan s l'eau tiède ou dans
le thé de trois ans.
Indira Gandhi, chef de l'Etat i ndien , engage son pays dans la voie de l'industria-
li sat ion et de l'urbani sati on~ l'occidentale. Au beso in en se d ébarrassant de
toute opposition, par le truquage électoral et par l'empr isonnement.
(1) J.P. (comme on l'appelle en Inde) et Vinoba Bhave sont tous deux héritiers de
Gandhi : J . P . étant l ' héritier "politique" et Vino ba l'hé ri tier " spiri tue l" .
J.P. est le fondateur du Parti Social is te ind ien. Il fu t invité par Nehru ~
se joindre ~ son go uvernement, mais il refusa. Nehru 1 et apr ès lui sa fille ,
allaient d' ailleurs très vite se lancer dans une pol i tique totalement opposée
~l'esprit de Gandhi .
24.
être de droite que de vouloir donne r le pouv oir non seulement au pro-
létariat urbain mais aussi aux paysans ? D'ailleurs, si la politique
de J.P. était adoptée, il n'y aurait plus de problème urbain. L'Inde
deviendrait l'association des ré pub liques de village dont r~vait
Gandhi, et dont Vinoba et J.P. essaient de jeter les fondations de-
puis trente ans.
Est-ce être de droite que de vouloir maintenir les traditions cultu-
re lle s de l ' Inde face aux destructrices influences urbaines, qu'on
essaie de faire passer pour le "progrès" ?
Sous le gouvernement de Mme Gandhi, l'Inde ré pond parfaitement à l ' i -
dée qu'on se fait d'un Etat fasciste : un Etat monoli thique, milita-
riste, centralisé, où un groupe ethnique dominant persécut e les mino-
rités et s'engage dans les guerres de conquête avec ses voisins. Con-
tre c ette conception, le mouvement de J.P. défe nd l'idée d'une répu-
blique de villages, la non-violence envers les hommes et la nature,
la résistance non violente, la r echerche du bien-@tre pour tous et
non pas seulement pour la majorité.
En ce sens, le mo uvement de J.P. n'est ni àgauc heni à droite. Ses
p r incipes sont étrange r s à ce genre de classification. Il se ratta-
che plutet à la tradition anarchiste de Kropotkine, Bakounine, Proudhon
et Tolstoï (que Gandhi décrivait comme un philosophe anarchiste) et
aux actuels mouvements écologiques.
Le v ide écologique dans lequel nous v ivons fait ressentir le besoin
d'une idéologie nouvelle. La démocrat ie l i bérale occidentale n'a
plus r ien à nous offri r . Et dans l es dix ans à venir, ses chances de
survie sont très réduites. Il en est de même pour le communisme à la
russe qui n'est plus adapté à un monde qui essaie désespérément d'as-
surer sa transition v ers un âge post-industriel.
Le maoïsme est plus prometteur. Les Chinois ont réus si, grâce à la
décentralisat ion, à résoudre pas mal de problèmes pratiques. Mais
leur philosophie sociale est primitive. Ils continuent à ne voir en
l'homme que la dimension économique : une bête dont les fonctions
principales sont produire et co nsommer . Les buts de l'Etat chinois
sont essentiellement identiques à ceux de n otre monde industriel.
C'est simplement la manière d'atteindre ces buts qui est différente,
et disons, plus réaliste.
Le Gandh isme, lui, pro pose des b ut s nouveaux, et pas seulement une fa-
çon nouvelle de réaliser les anciens. Une v ie décentralisée est sou-
hai tab le, pas seulement pour des raisons économiques, mais parce qu'
elle satisfait mieux les besoins biologiques, sociaux et spirituels
de l ' homme - besoins dont l'existence même a été oubliée dans la ruée
vers les avantages matériels par lesquels notre monde s'est senti ir-
résistiblement attiré.
Toutefois, l a réaction contre le matérialisme a déjà commencé et pro-
met d'être fo r midable. Et i l se pourrait que le Gandh isme lui serve
25.
Edward Goldsmith.
Texte paru dans ''The Ecologist 1' , n° 7 , 1975, 73 Molesworth St, Wadebridge,
Cornwall PL 27 7 DS, Angleterr e.
Traduit et adapté par Chris Ellis.
0
0 0
Suite de la page 3.
maCAo b io:éictu e,
7?. Y. / :J. B.
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* * * *
* * *
*
26.
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!* PUERICULTURE MACROBIOTIQUE. !*
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par Cornelia AIHARA.
Lavez le riz dans l 'eau froide jusqu'à ce que l'eau devie nne parfaitement
claire . Lai ssez-le tr emper durant 24 heures dans 5 tasses d'eau. Faire
cuire dans une casserole à pression à feu un rien plus vif que moyen. Di-
minuez la flamme quand la pression commence et laissez cuire 20 minutes.
Eteindre le feu et laisser repos e r 45 min. Mél a ng ez la farine au riz
bouillant et batt ez l e mélange avec une spatule en bois. Mouillez vos mains
et p étrissez le riz . Rép éte z l'opération plu s i e ur s fois car le riz est très
chaud. Quand tous les grains ont été é crasé s, c'est prêt. Mettez un peu
d'eau dans une casserole à vapeur et portez-la à ébulli tion. Placez un
linge mouillé dans la pa ssoi re, mettez les mo chis crus aussitôt que la
vapeur commence à se dégager et couvrez les mochis avec le même linge.
Cuisez 20 min. sur une petite flamme . Piquez un mochi avec une petite
baguette en bois sèche et s i elle ressort bi en sèche, le mochi est prêt.
Après la cuisson à la v apeur, mouillez à nouveau vos mains et formez les
mochis en petite s boulettes ovales de 5 cm. enviro n et roulez-les dans la fa-
rine de riz . Fai tes en sorte que vos mai ns restent bien humides. Laissez
re poser ces mochis durant 5 h e ures sur une planche en bois ou quelque chose
de semblable. Vous pouvez aussi surgeler les mo chis pour les utiliser plus
tard, ainsi vous pouvez les conserver assez longtemps. Pour réchauffer des
mochis surgel és, f aites chauffer très fort une poële sèche, déposez les
mochis et lai ssez 15 à 20 min. sur une flamme moyenne . Ainsi le mochi de-
vient tendre et comme nce un peu à ballonne r . Servez avec de la sauce de
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27.
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!* LA REALITE EST-ELLE DUALISTE OU NON-DUALISTE ? !*
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La que stion est importante, car elle va d éterminer une optique e t un
compo r teme nt totalement différents face à l' e xistence et ses problèmes, sui-
vant que l'on adopte une philosophie ou l'autre.
L ' homme est séparé (pour ne pas dire Pe r sonne n'es t "élu" ou favorisé, nous
rejeté par Dieu) du Divin, par un jouis s ons tous de la même attention de
jugement a r bitr aire ou par un "péché Dieu ; c'est nous qui nous "coupons"
ori ginel". Certains sont des nélus" de Dieu par notre ignorance de la réa-
et sont favorisés par Dieu. lité.
28.
DUALISME NON-DUALISME
Dieu est un Maître lointain et Dieu est une réalité part out présente~
sévère qui juge du haut du ciel aussi bien à l'extérieur de nous qu'à
les pauvres créatures qui rampent l'intérieur de nous. Nous s ommes LUI.
sur le sol. (Ceux qui jugent ~ c'est ceux qui seront
jugés, Ne juge z point e t vous ne sere z
pas jug és) .
DIVISIONS UN ITE
D.B.
- ___...._......1
29.
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!* RECETTES MACROBIOTIQUES. !*
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(Six personnes) par Lima OHSAWA..
R.AGOUT DE SAUMON.
6 tranches de saumon - 1 petit radis noir - 3 poireaux - 1 pet ite
carotte- 2 pommes de te rr e - 2 c. à s. d'huile de tourne sol.
Couper les matériaux de l a façon s uivante : le saumon en morceaux
carrés de 3 cm de ceté, le radis noir en dés de 2 cm3. les poireaux
en morceaux de 2 cm de long. la carotte en dés de 1 cm 3 et les pom-
mes de terre en dés de 1 cm3 égal ement. Yangu iser d'abord les poi-
reaux, ensuite les radis no irs les pommes de terre et les carottes.
Ajouter 1/2 litre d'eau et cuire l es légumes. Ajouter les morceaux
de saumon et assaisonner avec du tamari quand ils sont b ie n cuits.
(Si l'on n ' utilise pas du saumon. il ne faut pas util ise r de p.d.t.)
(N.B. Ces deux recettes se font à l'occa sion d ' une invitation. d'une
fê te et ne font donc pas partie des menus quotidiens. Ne con-
viennent pas aux malades.)
BOULETTES DE POTIRON.
1/3 de potiron moyen - grande tasse de farine de r iz - 30 grs de noix.
Cuire l e potiron à la vapeur -L'éplucher. L 'éc raser et passer. Le
mélanger aux noix préalablement bien é cras ée s et ajoute r un peu de sel.
Délayer la fa r i n e de riz dans un peu d'eau chaude. Ajouter au poti-
ron et bien pétrir. Former des boulettes. Faire frire.
BEIGNETS DE MAIS.
10 tasses de grains de mais - 10 c.à s. de farine de froment - un peu
de sel - 1 oignon.
Faire la pâte à frire. La mélanger avec les grains cuits et l'oignon
coupé en petits morceaux. Faire les beignets en laissant couler ce
mélange par c u iller à soupe dans l ' hui le bien chaude.
30,
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!* AC TIVITES DES MOIS DE NOVEMBRE ET DECEMBRE. *:
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POUR VOTRE FACILITÉ, LES ADRESSES ONT ÉTÉ CLASSÉES PAR CANTON POSTAL.
OM U BEHULPZAAM TE ZIJN, HEBBEN WIJ DE ADRESSEN PER POSTKANTON GERANGSCHIKT.