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Diffusion de la Philosophie Année

et de la Science d'Extrême-Orient No
d'après l'enseignement du Maître Georges OHSAWA. Prix : 20 francs

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Revue éditée par le Centre lgnoramus


de Belgique
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A. S. S. L.
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S P I R A L E.

Revue Mensuelle n° 31 - 7ème année- Janvier 1970, éditée par le


CE NTRE IG NORAMUS de Belgique (a.s . b .l.), fondé pour diffuser l'en-
seignement du Maitre G. OHSAWA.
Parait dix fois par an.
CONSEIL DE REDACTION
Josiane BAGNO, Bruxel les - Gaston COPPENS, Nivelles - Hubert DESCA MPS,
Overijse - Pierre GEVAERT, Latem-Sain t -Martin - Maurice MEGANCK, Gand -
Boris PAQUE, Bruxelles - Jacques RIGAUX, Liège - Jacques SKALKA, Br u-
xelles - Roland YASUHARA, Bruxelles.
SECRETA I RE DE REDACTION
Josiane BAGNO, 79, rue Rasson, 1040, BRUX ELLES 4.
Abonnem e nt ordinaire . 150,- FE
Abonnement de soutien 200,- FE
Le nu méro 20,- FE
à verser au C.C.P. 1984.66
du Centre Ignoramus de Belgique, LIEGE.
RESPONSABLE DE LA PUBLICATION
M. MEG ANCK, 12, rue Guinard, GAN D.

SO fvlMA IRE
======== =======
Editorial , • p. 2
Lettres Ignoramus . G. OHSA\tJA p. 3
Bibliographie . p. 12
Chronique astrologique B. PAQUE p. 13
Le Livr e de la Macrobiotique E. KAIB ARA p. 17
Recettes p' 19
Vient de paraitre p. 21
1\ctiv i tés . . p. 22
2.

E D I T 0 R I A L

La Paix et l'o~e de l'UnLv~.


:::::: - :::::: - -- -- -- - -

La Paix vd_ une q.ualdé appCl/l.l.enan:t à la /.Jouéi.é de ceux clw_


peuven..;t ILé~VL auX.ant, i..oujouM, pCl/l.l.ouX., i..ouX. ce q.u 1ili !Lêvent, poU!L
i..oujouM, /.JarW aucun J...rwi..!Lwnent.

Mais tout le monde protesterait en disant que personne ne


peut réaliser tous ses rêves librement, et sans aucun instrument
11
c 1 est impossible 11 •

Je dis en vérité que c'est possible, même très facile, pour


ceux qui comprennent le principe de la vie, la grandiose conception
du monde, l'Ordre de l'Univers, cette constitution dialectique de
l'Univars, l'Infini ou l'Absolu dans lequel notre monde, la nature,
l'humartité toute entière n'est qu'un point géométrique. Je vous
conseille de comprendre tout d'abord, jusqu'au fond et à plusieurs
reprises ce que veut dire 11 l 1 0rdre de l'Univers " .

Pour ceux qui peuvent réaliser ~0tant, ~6ujours, partout,


tout ce qu'ils veulent ou rêvent, toujours et pour toujours sans aucun
instrument, la guerre n'existe, n'existait et n'existera jamais. Ils
sont de ceux qui ne peuvent rencontrer personne qu'ils n'aiment. Ils
sont de ceux qu'on aime partout, toujours et pour toujours, malgré
qu'ils soient de ceux qui produisent les guerres ou d'autres maux
contre le peuple et malgré que le peuple dans son innocence ignore
qu'on a voulu le faire périr.

Georges DHSAWA.

+
+ +
+

La sentimentalité n'est pas du simple sensualisme, mais


du faux spiritualisme : si belles que soient les notes qu'elle tire
de notre nature, elles proviennent, filées avec art, de la brute
inférieure qui est en nous.

Georges MEREDITH.
3.

LETTRE IGNORAMUS Nos 6-7 (1957)

WUNDERBAR WUNDERBAR WUNDERBAR

Le camp SATORI que j'ai organisé depuis une vingtaine d'années


au Japon (2 fois par an) est beaucoup plus animé et amusant que le pre-
mier camp en Occident. A Chelles, je me demandais souvent ''Ce camp ne
plaît pas beaucoup aux 11 civilisés " ? Ma causerie ne leur plaît pas beau-
coup ? ... Je m'exprime très mal avec mon français !"

En effet, beaucoup de participants ne répondent pas à mes


questions. Ils ne me comprennent pas ! Ils ne comprennent pas l'impor-
tance de la dialectique pratique du Principe Unique ! Pourtant ils con-
naissent tous ncherchez d'abord le Royaume et sa justice" et je suis le
guide qui montre le chemin vers ce Royaume et l'interprète de sa justi-
ce ... mais on ne me comprend pas. On demande le miracle ? On en a
visionné tant. Et on ne comprend pas. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? ...

Je rn 'efforçais de mon mieux en travaillant jour et nuit pour


~réparer ma causerie, en général, je me levais à 1 ou 2 heures du matin.
Je n'ai jamais tant travaillé dans un camp. J'ai a~portt beaucoup de
livres que je dois lire . En plus, je voulais apprendre l'allemand, étu-
dier le pays, surtout au poin t de vue agricole et surtout travailler
physiquement et si j'avais un peu de temps encore, apprendre à conduire
la voiture

Pas un seul livre ! L'allemand, 3 h. seulement par Mlle


Ardeldi. L'enlèvement du ciment collé aux deux centaines de carreaux
de la salle de bain était le seul travail physique (Une centaine d'heu-
res pendant 40 jours). Rien d'autre. Quelle mauvaise productivité
J'ai travaillé tant pour ma causerie. Mais la récolte était si
misérable. Pourquoi ? ...

J'ai demandé souvent la raison à tout le monde. Aucune répon-


se satisfaisante, définitive, efficace et pratique. Mes causeries n'in-
téressent pas beaucoup de monde. On ne s'amuse pas beaucoup de la
dialectique pratique avec laquelle Hegel a gagné sa réputation, Marx
a gagné la moitié du monde et avec l'application de laquelle quelques
médecins français et allemands gagnent plus d'un million par mois. Mais
pourquoi je n'ai pu trouvé une seule personne qui "va à la ville pour
vendre ce qu 1 elle a et achète ce champ qui cache le trésor infini"!
Quelle tristesse !

On s'intéresse à manger et à boire, à aimer, tuer ou jouer.


Tout à fait comme en ces jours qui précèdent le déluge. On se contente
seulement de la guérison physiologique, on ne cherche pas la cause
ultime de tout malheur. On ne s'intéresse pas à la théorie fondamentale.
On s'intéresse seulement à la pratique. C'est tout à fait incroyable,
incompréhensible !
4•

. Cette incompréhension occidentale se voit partout. Quelques


exemples. Un jour j'ai demandé à ceux qui voulaient apprendre la· cuisi.ne
macrobiotique ''Fe~tea~moi savoir le poi~s exact d'une centaine de centi-
mètres cubes de farin -e de blé''· Un ~iers des participants seulement
donnèrent leur réponse. "Toutes sont inexactesn. Après le leur avoir
dit, personne n'essaie de nouveau, ni ne demande comment mesurer. Quel-
ques uns disent "C'est impossible, les petits poids manquent". "Je ne
vous demande aucune exc~se ni protestation, je vous demande seulement
le poids ... " repris-je.

Et personne ne s'intéresse davantage. J'ai été tout à fait


stupéfait. Personne ne sait, ne veut apprendre comment mesurer. Le but
de cette question était double : 1) savoir si on a de la précision;
2) ~avoir si on a une volonté de fer, ces deux qualités sont indispen-
sable~ pour ceux qui sioccupent du laboratciire de la vie. Personne !
Comme~t 'peut-on apprendre la médecine macrobiotique et la dialectique
pratique, toutes lis deux beaucoup plus compliquées et délicates q~e
de dose~ de la farine

Un jour, j'ai posé "combien de litres d'air consommez-vous


par jour ? 11 A peu près un quart des participants ont répondu. Leurs ré-
ponses sont toute~ inexactes. Mais, pér _ ~ette questionr je voulais savoir
leur sens de reconnaissance et leur gratitude vis-à-vis de la constitu-
tion de l'univers, liiofini, qui a produii l'air il y a des milliers
d'années pour préparer uné atmosphère et un ~limat nécessaires et
agréables avec le · ~é~anisme automatique qui contiôle la pressfon et la
purification éternelles pour toute humanité. Personne ne pense ni ne
s'étonne de la quantité énorme de ce gaz le plus précieux, qu'il consom-
me pendant toute la vie, à plus forte raison de la valeur sans prix que
1 'on dai t à la ncd;ure. Il~ sont 11 mécaniques, phonographiques, indi ffé-
rents à la gratitüde et à la joie de viv+e. Ils ne savent pas la grati-
tude et le grand mystère de la vie, de - l'infini. Ils ne crient pas
" ~'iu n de rb ar"

D'ailleurs j'examine chaque jour très attentivement leur


journal physiologique, leur visage, la lumière de leurs yeux qui dévoi-
lent tout ce qui s'y passe, je n'y trouve aucune trace de gratitude
ou de reconnais§ance, pas un seul mot "mercin, même s'il y avait une
amélioration ne~te de leurs souffrances qui datent de longues années.
Vous savez que ma consultation est instantanée. Dans une réunion spé-
ciale du soir, j'ai expliqué ~D et comment le continent est formé et
comment on peut savoir l'époque de formation. Une fois cette que s tion
expliquée, on peut résoudre plusieurs questions difficiles '(par exemple,
pourquoi les montagnes dans le vieux continent coulent de l'est vers
l'ouest, tandis que les montagnes des deux Amériqu e s couleut en dir e~ ­
tion diamétralement opposée). Personne n'a prononc é une exclamation
d'étonnement vis-è~vis d'un my~tère de la création !

Je suis complètement renversé de leur indifférence. Je ne


comprends pas c~ que signifie ceti~ absence de réaction !

En un mot, l'on ne cannait très probablement pas le mot qui


5.

correspond à 11 WUNDERBAR '; ! ou wonderful ! ici en France ! ? Ou cela


n'existe pas ? Je n'entends pas fréqu~mmeni telle exclamation en France.
Je ne sais pas le mot équivalent dans i ''a langue française. J'entends
très souvent, en Allemagne, nwuNDERBAR 11 , même trop. Le peuple qui ne
cannait pas le mot équivalent de 11 WUNDERBAR !il existe-t-il ? Peut-il
exister ? S'il existe, est-ce ·un peuple qui ne cannait pas le créateur ?
ou au contraire, cci~nait-il tout le mystère de la création ? Est-il
trop savant de prononcer telle exclamation ? Je l'ighore. Mai~ si cela
est, comme c'est malheureux d'être savant ! Moi je préfère être un
enfant ignorant (comme Alice dans le Pays de Wunderbar) qui prononce tel
cr{ à chaque pas, à tous les n~veaux, que d'être uh grand savant qui ne
s'étonne pas de son ignorance quand on lui demande ''Pourquoi l~s herbes
sont vertes ?il et répond tranquillement 11 C'est à cause de la chlorophyl-
le" (sans savoir pourquoi elle est verte et comment la chlorophylle est
fabriquée).

Même en ·face d'une herbe verte, Basyo, fondateur de l'école


de Haiku (poésie qui consiste ~n 3 li~nes de 5, 7 et 5 syllabes) s'éton-
ne en y reconnaissant la grandeur de la constitution infinie, éternelle
et absolue de l'univers et de la vie !

Pourquoi on ne crie pas " WUNDERBAR 11 à chaque pas, à chaque


niveau malgré que le monde est rempli de merveilles ... Plus on crie
"WUNDERBAR !", plus on est heureux. Si vous n e trouvez rien d'intéres-
sant ou "WUNDERBAR ! 11 , votre v ie sera trop longue et trop monotone pour
vivre. Cela ne vaut pas la peine de v ivre. Trouver '11 1tJUN DERBAR ! 11 , par-
tout et toujours, surtout dans la chose la moins importante, voilà le
secret de la découverte la plus importante que no us dicte la gratitude.
Voilà le ch e min oD nous marchons : trouver la meilleure et la ylus
grande chose dans ce monde fini ! la constitution de l'univers, l'infi-
ni, l'éternité. Même dans une seule seconde, vous pourrez tro~ver
l'image de l'éternité ! Même chez l e plus grand malfaiteur, Vous pourrez
trouver le plus grand bienfait. Par exem ple dans la plus terrible mala-
die, comme les ulcères tropicaux qui vo us t uent en qu~lques semaines,
vdus pouvez v isionner et confirmer l e bienf aiteur suprême, le témoin de
la constitution de l'univers .

Mais pourquoi ne criez-vous pas plus souvent 11 WUNDERBAR ! li ?


Pourquoi vos yeux ne brillent-ils pas en exprimant av~c intensité
"WUNDERBAR !" Etes-vous vivant ? La vie est elle-même le plus grand
"WUNDERBAR ! H Vous mangez des graines de riz et quelques feuilles vertes
des herbes sauvages, pas-d'âne ou bardane et vous les transformez en
sang rouge qui vous guérit et qui vous fortifie ! 11 WUNDERBAR ! 11

CONCOURS DE SOBRIQUETS,

Dans les camps SATORI au Japon, on organlse toujours une fois


par quinzaine le Grand Concours de Sobriquets. On se donne des . sobri~
quets les uns aux autres. Le · meilleur sobriquet gagne un grand prix.
Il doit être un nom dialectiqu e , paradoxal, bienfaiteur et macrobiotique.
6.

Cela va de soi qu'il doit être le plus humoristique~ le plus satirique


et le plus amusant, et en même temps moral et surtoui le plus créatif.
On vote. C'est la plus grande fête de joie, de rire, même avec les larmes
aux yeux. On meurt de rire ... C'est un grand banquet moral.

Un professeur de mathématiques, fils de Samurai, toujours très


sérieux, impeccable dans son costume et dans son comportement, marchant
ou assis, un peu yang, a gagné le sobriquet "Y oraba Kiruzo" (Ne t'appro-
che pas, danger de mort ! )

Ce sobriquet lui a fait beaucoup de bien. Il est devenu beau-


coup plus souple, sociable, aimable, souriant, en changeant son alimen-
tation.

En grondant, on ne peut jamais transformer quelque égoïste


entêté et combattif . Quelquefois cela aggrav e sa triste tendance. Mais
après avoir lu un de mes livres dialectiques et macrobiotiques, on
~omprend et accepte avec compréhension la va leur de to ute gronderie, a
plus forte raiso n le so bri quet macrobiotique, puisqu'on sait comment
corriger ses fautes par la macrobiotique.

J'emploie très souve~t cette méthode corrective , parmi ceux


qui ont compris plus ou moins le Principe Unique et la macrobiotique,
puisque je ne peux pas bien expliquer le cause ultime b iologiquement et
physiologiquement dans la langue française. Je suis très impoli, je méri-
te d'être détesté. Mais cela m'est égal. Je suis désireux de voir la
guérison ou l'amélioration de mes amis.

A une doctoresse aux jambes violacée s dont la cause était la


dilatation extrêmë· dés capillaires (la mort partiell e) produite par
une alimentation extrêmement yin à laquelle s'ajoutait une vingtaine
d'années de nombreux médicaments, j'ai donné un sobriquet très méchant
11
jambon pourri". A Mme B. qui m'a importuné et attristé profondément
par son visage tellement gonflé à cause de son fruitarisme exagéré
" pastèque pourrie n ! Que lques mois plus tard, elle est devenue belle,
rayonnante et joyeuse ! "Phonog raphe 11 e st le sobriquet que j'ai donné
à Mme F. qui répo ndait toujou rs la première à chacune de mes questions.
~' Phonographe 11 ! puisqu'elle répétait toujou rs les phrases enregistrées
au lieu de répo nd re par son propre jugement. Trois mois plus tard, elle
est devenue la plus forte dialecticienne dans sa ville.

Dans le cam p de Chelles, j'ai proposé ,d'organiser un concqurs


de sobriquets. 1Mais person ne ne s'y est _{ntér essé. J'ai demandé tout ~u
moins qu'on me donne un sobriquet, le plus méchant. J'en ai obtenu deux
" Gourmand d'infi n in et "Saint Pierre". J'éta is très heureux au commence-
ment. Je voulais récompenser l'auteur de c e premier sobriquet. Mais il
y a quelque chose qui ne v a pas dans ce sobriquet. Si c'étai t "Gourmand
infini" ou HGourmand le Gra n d '', j 'aur a is accepté. Mais 11 Gourmand
d'infinin est plutôt un titre d'honneur qu'un sobriquet. C'est trop beau
pour moi~ _ bien que je sois vrai~ent très gourmand, moralement et physique-
ment. C'est trop beau et c'est trop peu créatif.
7.

Donnez-moi un sobriquet beaucoup plus méchant. En récompense,


Je vous enverrai un beau cadeau.

VOUS NE ME RECONNAISSEZ PAS UN MILLION.

Un jour, je rentrais au camp vers 17 heures pour commencer


ma causerie. Une dame m'attendait dans le jardin. Elle a è peine
50 ans, très bien équilibrée avec un petit peu trop de yin. L'étran-
gère m'approche.

- Bonjour Maître
- Bonjour Madame .... ?
Ah, vous ne me reconn aissez pas, n 'est-ce pas, Maître ?
- 1"1 a i s . . . . c ' e s t c el a . . . . J e n e vou s re con n a i s pa s . . . ( j e b ar b o t e )
- C'est moi, Melle L ..... , votre malade la plus difficile et la plus
- lamentahle
- ? ?
Vous m'avez consultée à Bruxelles et vous m'avez sauvée en huit
Jours
C'est vrai ?
- De ma maladie qui datait de plus de 15 ans
- ? .. c'est vrai ?
L' i n c o n t l n e n c e !
- Ah ? Oh i ... .. Vous êtes Melle L ...... de Bruxelles

On sonne le gong. C'est l'heure de ma causerie. Je me pré-


cipite.

Attendez-moi. Je suis venue pour vous voi r quelques minutes, person-


nellement. J'ai à vous parler d'une affaire ...
Attendez-moi, je vous écoute après ma causerie. Venez avec moi, ils
sont tous vos soeurs et frères la-bas ..

Apràs ma causerie, je l'écoute.


Elle me donne une enveloppe. Puis-je la recevoir ? L'ai-je
méritée ? .... Je n'en sais rien. Mais j'accepte tout d'après le
Principe Unique, l'insulte comme l'amour, la difficulté comme la faci-
lité, la maladie comme la santé, toujours avec la plus grande grati~
tude..... Je préfère ces premières à ces dernières. Puisque je sais
bien, d'après la première et la quatrième Loi de la Constitution de
l'Univers (voir "le Livre du Judo") que : n Tout ce qui a le commen-
cement a sa fin'' , que le commencement et la fin sont antago~istes, et
que la plus grande difficulté finit en plus grande facilité, la plus
grande souffrance en plus grande joie ....
8.

Je préfère être la pauvre fille CENDRILLON qu'être sa belle-


soeur9 è tout.prix. Je suis si gourmand, si avaricieux, si ambitieux,
si spéculateur, si détestable. Je travai llerai tout couvert de cen-
dres ou de boue ou dans la fumée de la cuisine, 10 ans ou même 20 ans,
pour devenir le prince héritier du grand Royaume où on peut manger tout
et boire tout, autant qu'on veut, jour et nuit ...... .

Melle L. est parti~. Je passe l 'enveloppe è Jotsna, sans re-


garder le contenu. Comme d'habitude, elle est ma Banque de France,
c'est à elle que je demande de garder l'argent "nécessaire", toujours
et infiniment.

C'était tout de suite après le cessez-le-feu et ma libération


de la prison spéciale (la Maison de la Mo rt), que j'ai décidé d'ache-
ter ma grande maison pour loger et nourrir des pauvres étudiants et
étudiantes ramassés dans les ruines de Tokyo détruite. J'ai demandR
à Jotsna : '' Allez dans la grande banlieue et trouvez une grande maison
qui pourra héberger au moins une trentaine d'étudiants. Prix, peu il~ ­
porte ! Mais il faut trouver le plus tôt possible, dans une semaine au
maximum

Elle est partie pour réaliser cette mission impérative et la


plus difficile è cette époque-lè. Elle rentre le soir très tard, tout
à fait épuisée. Mais quand même, elle a trouvé la maison ii!:)éC.§_§Sair~"·

- Achète-la tout de sui te .....


- Mais, nous n'avons pas d'argent ....
- Cela ne fait rien. Tu le trouv eras ... Va tout de suite, car ce-
main ou ce soir, la maison sera vendue .... Va, tout de suite.

Elle repart, dévalisan t toute la Banque de France : juste


10.000 Frs. Elle rentre très tard, avec un cantrat provisoire, valable
pour 36 heures. Le lendemai n, elle vend ses Kimonos, bijoux, bague
de mariage, etc .... ,

L'argent me manque encore. Pourrais-je vendre ta machine à écrire


et tes . livres ?
Bon, vends tous mes livres et la machine, tout, tout, tout. Et cette
petite maison aussi ..... ( ainsi, j'ai perdu mes mains si chères que
j 1 employais durant de longues années pour écrire ..... . Remington ! ) .
Mais on ne paie que 250.000 au lieu de 350.000 pour cette maison si
nous voulons donner l'argent tout de suite ..
- Cela m'est égal vends tout de suite .....

Le soir, elle part avec 300.000 pour acheter une maison qui
coûte 1.200.000 (équivalent de 10 millions d'aujourd'hui). Toute ma
bibliothèque est vidée, plusieurs milliers de livres, mes mains sont
disparues ..... Remington que j'ai achetée à New-York en 1930 !
9.

Nous avons déménagé précipitamment, tous mes étudiants tra-


vaillèrent avec grande joie. Mais Jotsna devait encore payer 900.000
en six mois à trois échéances. Elle se rappelle ce jour-là de temps
en temps. La femme se rappelle tous les détails inutiles pour toujours.
Cette catégorie de la mémoire est formidable.

- Papa oublie tout, tous les détails. Mais combien j'étais assomb±ie
ce soir-là, après le déménagement, seule dans la cuisine après le
souper improvisé avec peu de chose et beaucoup d'eau. Tu étais heu-
reux et gai parmi les étudiants. Moi, j'ai ramassé tout l'argent
qui me restait. Tu ne savais rien, il n'y avait que 13 francs.!

Après le souper, je rentre dans la chambre. Jotsna crie


- Qu'est-ce que c'est que cette enveloppe ?
- C'est Melle L. de Bruxelles qui me l'a donnée.
- Tu ne sais pas ? . . . . . C 1 est un million !
-Un million? .....
- Cela doit être une erreur ?
Elle m'a dit : n C'est un symbole de ma gratitude., ... 11
- Si c'est vrai, c'est la première fois que nous recevons un tel ca-
deau en Occident !
-Ah ! Mais attends. TuBs bublié quelque chose .•. ~ Madame Toul~a !
qui n~Ds invita sans savoir qu~ j'étais, quand n6us avionè ta~~ de
difficultés à trouver une petite chambre où nous poJrrions rester
plus longuement, puisque tous les hôteliers ne voulaient pas avoir
des voyageurs de long séjour. Nous avibhs dO changer d'hôtel chaque
semaine .... Elle nous a offert toute sa mai~on et nous a nourris
pluË> de 17 mois ...... et en plus sa voiture ! Si c 1 était dans un
h~tel, nous aurions dO payer au moins un millibn et demi ...... .

C'est vrai. Combien j'étais heureuse de travaill~r dans sa grande


cuisine, librement ..... Et le Docteur Mangez ! ..... .

Jotsna reste dans la stupéfaction, les larmes aux yeux.

Bharatendu est déjà dans la profondeur du Royaume infini ..

Tout le monde cherche un travail ou l'autre pour gagne.r quel-


que argent. Leur but est 11 vivre pour gagner". Moi je cherche la néces-
sité, la nécessité la plus grande dans ce petit monde. La nécessité
étant un vide, un vacuum, attire tout. Si ~lle n'~ttire pas tout,
c'est une fausse nécessité. La plus grande nécessité, c'est la justice
absolue, la constitution de l'univers, l'infini, l'éternité. La plus
grande nécessité est la loi éternelle, Dieu dans une langue démodée.
Pour moi, "vivre, c 1 est dépenser, distribuer" la plus grande et la
meilleure chose pour tout le monde. Autrement, la vie est semblable
à celle du cormoran. Vous n'êtes pas un cormoran. Vous ne pouvez pas
être le cormoran 8'un pêcheur dit Argent, Pouvoir, ou Organisation
1 0.

Nous devons être premièrement créateurs de nous-m êmes et en-


suite créateurs d'êtres semblables ignorant le mot 11 I MPOSSI BLE 11 ou " JE
NE SAIS PAS 11 •

Soyons vides. Plus grand le vide, plus grande l a récolte. Le


v ide infini, c'est un autre nom du jugement suprême, omnipotent, omni-
scient et omniprésent. Je ne vous conseille pas le détachement ou re-
noncement. Mais au contraire, je vous recommande d' avo ir la plus gran-
de nécessité, la plus grande avarice qui avale l'univers infini tout
entier. Vous êtes trop modeste !

CAPACITE THOR AC I QU E.

Par l e spiromètre de M. Gardell e ou du Docteur Mangez, on a


mesuré la capacité thoracique de chaque participant à son premier jour
au camp de Mir acle, et après deux semaines, on constata une augmenta-
tion nette chez tou s le& individus, spectaculaire chez quelques-uns !
malgré une diminution considéra b le du poids ( par ex. Prof. D. 13 kgs
en 16 jours), ou plutôt grâce à la diminution du poids, c'est-à-dire
la déshydratation d e toute la constitution qui augmenta et dével oppa
la capacité thoracique.

On ignore encore la grande impor tance de la capacité thora-


cique. Ce n'es t pas exact. On la cannait bien, mais on ne sait pas
comment la développer. Voilà pourquoi, on la néglige pour le moment.
Elle est en ré a lité le baromètre de votre bonheur ou malheur. Plus
grande l a capacité, plus grand est vot re bonheur. Plus petite la
capacité, plus grand votre malheur.

Heureux ceux qui ont la grande capacité thorac iqu e , car ils
sont citoyens du Royaume des 7 Cieux !

Qui peut dé ve lopper la capacité thoracique dans ce monde en -


tier, en dehors de notre macrobiotique ? On peut la développer u n
petit peu par de longs exercices artificiels. Malheureuseme n t, c'est
palliatif comme tout ce qui est artificiel.

Où peut-on dé ve lopper la capacité thoracique sur cette petite


planète en deh o rs de notre Royaume des 7 Cieux ?
11 .

WAEISISA 1 KANASISA.

(tristesse, solitude de la 7e étape du Jugement).

Chacun part content de ce qu'il a trouvé à Chelles et triste


de se séparer de ses nouveaux amis. Moi seul, je quitte le Camp, en
étant assombri, parce que je sais que beaucoup d'entre eux oublient
le Principe Unique, cette clef du Royaume des 7 Cieux.

Je janvier à avril, j'ai donné mes causeries dans la salle


Amour et Vie. A la dernière séance, je demandai :

- Je dois partir pour l'Amérique du Sud le plus tôt possible, puisqu'il


y a 300.000 pauvres japonais qui m'attendent depuis 4 ans. Mais si
vous êtes très désireux d'apprendre le Principe Unique in vivo et plus
profondément, vous n'avez qu' à organiser un camp de vacances au mois
de juillet. J' y participerai et vous montrerai comment vivre le Prin-
cipe Unique. Ce sera la première éc o le macrobiotique et dialectique
en Occident, sans précédent dans l'histoi r e.

Unanimement, ma suggestion a été adoptée (on cdmptait plus


de 70 partie ipan ts) . Le comité a été formé. Po ur ma s tu péfac ti on,
j'ai appris que rien n'était préparé à mon retour d'Allemagne, le ler
mai. Je croyais que l'on avait abandonné le projet, et j'ai commencé
la préparation de mon départ. Mais au dernier moment, vers la fin
1
juin, le camp s est matérialisé. Je devais acceptèr tout.

Pour ma stupéf a ction de nouveau, une dizaine seulement parti-


cipait à la première période du camp ; une vingtaine en tout dans les
trois stages . . . . la plupart ét a it des nouveaux. Quelle déception
Si je pouvais rester durant les 3 stages, c'est uniquement avec l'es-
poir de revoir mes amis des causeries de la salle Amour et Vie, pour
perfectionner leur compréhension du P. U. , en approfondissant nos étu-
des antérieures. Mais puisqu'ils étaien t la mi n orité, et la majori t é
étant composée de nouveaux, j'ai abandonné mon plan . Je devais trai t er
des choses élémentaires ou spirit u elles au lieu d'approfondir no s
études physiques, chimiques, biol o giques et médicales . . . . .

Pourquoi ne sont-ils pas venus ? Ils ont été empêchés ? Mais


ils étaient à Paris ou en vacances. Sont-ils enchaînés ? Mais ils ont
des droits, des devoirs, et la liberté de participer tout au moins à
un stage, en sacrifiant tout, puisque c'était pour apprendre comment
vivre dans le Royaume des 7 Cieux, le plus grand espoir de toute l'hu-
manité. Mais un tiers à peine a participé en 3 stages.... Ils sont
menteurs ? Je ne crois pas. Mais alors pourquoi ne se précipite-t-on
pas à tout prix dans ce camp pour lequel je sacrifie tout et dans le-
quel j'ai dû travailler jour et nuit pour mieux expliquer. Si cétait
moi, je sacrifierais tout, j'abandonnerais ma position, ma famille,
mes études .
1 2'
Si je n'ava i s pas d'argent, j 'e n emp r unterais . Si Je ne pou-
v ais pas emprunter, j e demanderais au comité la permission spéciale
gratu i te , à la condition que je rembo urse p lus ta rd.

Mais la plupart n'on t pas parti cipé sous un prétexte ou l'au-


t re. Ils croient avoir tout com p ris ? Sans blague ! Qu elle si mpli-
ci té d'espri t ! Mo i-même je travail l e jour et nuit, tous l es jours,
depuis 2 heures du matin, pour mieux comprendre la constitution de
l'Uni vers qui est infinie. Il s c roien t qu'ils ont compris tout ce
qui c oncerne la constitution infinie, en une séri e de mes causeries., .,
Que l esprit d ' écolier ! ! ! .. . . , .

Ce que je crains, c'est qu'ils reto mbent ma lade s ou malheu-


reux da n s peu de tem ps. Et je ne dois pas soigner une mê me personne
pour l a deuxième fois ! Ils retomberont cert ai n ement en fa i sant des
écarts, plus ou mo i ns sans le sa vo ir. Pourtant ils ne sont pas dé-
pourvus d u sens de la honte poUr avoir été so i gn és par les médecins
qu'il s av aien t quittés aprè s de l ongues années de traitement sans amé-
lioration .

Ma is pourquoi ils ne sont pas v enus au camp pour réaliser la


plus grand e et la meilleu r e ch ose dans ce monde. Pourquoi n'ont -il s
pas réalisé leur promesse un a nimement déclarée ? Pourquoi n 'ai ment -
ils pas de man ger dans l e WA GON - RESTAURA NT-EXPRESS "SA TORI" , où on
est servi par un garçon qui d onne 10 mi llions, et par HYG IE NA, fille
d 'E sculape , chef-cuisi n i ère qui nous garant it de nous nourrir de plats
macro bio tiqu es, de légumes cultivés par Dieu a vec la pa ro le qui sort
de la bo uche de l 'I nfini , Septième Ciel,,.,,

Je le re g rette infiniment. Voi l à ma Wab isi s a, Ka nasisa d ' in -


f in i

PRINCIPAUX LI VR ES DE SENSEI OHSAWA.


--- -~ - - ------ ---- -- ----- -------- ---- - ....
Le Principe Un i que de la Scie nce et de la Philosophie d'E xt rê me -Orie nt ,
J. Vri n , Paris, 1931,
La Philosophie de la Médecine d ' Extrême-Orient, Vrin , Paris, 1956.
Zen Macrobiotique (I.D.M. Brux e lles, 1961).
Le Li vre du Judo ( Sekai Seihu, Tokyo , 1 952),
L ' Er e Atomique et la Phi l oso phie d 'E xtr ê me-O rient, Vrin, Paris, 1962.
Jack et Mme Mitie en Occid ent (E.D . Paris , 1956).
Aide-Mémoire - Cours de Philosophie et de la Mé d ecine d'Extrême-Orient
(C,I. Pa ris , 1955),
Le Livre des Fleurs, Pl on, Paris, 1 932.
Le Ca n cer et la Philosophie d'Extrême-Orient, C.I. Par is, 1964.
Gui de Pratique de la Mé decine d ' Extrême - Orient, C.I, Paris, 1956.
4.000 ans d' Histo ire de la Chine (Vr in , Paris, 1969).
L'Acupuncture et la Médecine d'E xtr ême-Orient (Vrin, Paris, 1969),
13 •

CHRONIQUE ASTROLOGIQUE

ATTRIBUTS IMPORTANTS DES SIGNES DU ZODIAQUE


= = = = = = = - = = =
1ère partie,

Si nous voulons retirer un maximum de connaissance des diffé-


rents signes du zodiaque, il faut que nous possédions parfaitement les
caractéristiques élémentaires qui s'attachent à ces signes et que les
anciens appliquaient à la base de leurs pronostics.

Ces premiers fondements sont importants car ils sont la base


sur laquelle repose l'édifice de l'interprétation. Malheureusement ils
furent trop négligés; sans doute, nos contemporains ne leur accordent-
ils qu'une valeur relative; c'est une erreur, comme on va s'en rendre
compte.

L' ensemble des signes du zodiaque se divise en deux catégo-


ries, en vertu de la Loi b i naire qui s'exprime partout et en toutes
choses.

1 °) les signes d'EXTERIORISATION, aux tendances masculines


2°) les signes d'INTERIORISATION, aux tendances féminines.
Dans certains manuels, les signes du Zodiaque sont dénommés 11 positifs V1
et 11 négatifsn; nous repoussons cette appellation pour la raison que le
négatif n'existe pas dans l'Univers; la négation serait le néant, le
Non-être.

LES SIGNES D'EXTERIORISATION ou à tendances masculines, sont


le BELIER :-ïës-GËMËAOx-:-ïë-[IDN-:-ïa BALANCE - le SAGITTAIRE et le
VERSEAU.

Ce sont des signes d'activité, de dynamisme, de commandement,


d'enseignement, d'émission et d'influences.
Leur f~i~ë-ës~-~entrif~~ë-Ta~-Iatin centrum : Centre et
fugere : fuir), ce qui veÜ~-aiië-q~e cette force en man if ëstation tend
à se réalisëi à l'extérieur, dOt-elle fuir par la tangente.
Ces signes influencent dans le sens créateur et productif;
leur tendance assez virile se rapproche du sens masculin.
Lorsque dans une carte de naissance, ces signes dominen t par
occupations planétaires, on peut dire déjà que le sujet aura tendance
~-E~~2!E_~~~~~!_!~~-~~~~~~~~!~ (Loi de lutte et de dépense ph~siqüëT:

LES SIGNES D'INTERIORISATION ou à tendances féminines sont


le TAURE Au-: -yë-ëANëËR-:-ya-VlËRGË-:-Ie SCORPION - le CAPRICORNE et
les POISSONS,

Ceux-ci se caractérisent plutôt par des passivités et des


formes d'inertie et de résistance, L' enregistrement, l'accumulation,
1 4.

l'introspection, l'obéissance, la réceptivité sont leurs principaux


attributs. -----------
Leur force est centripète (du latin centrum : centre et
petere : gagner) soit une-forëe-ëhërchant à gagner le ce n trë:-visant
l'intérieür:---
Ces signes commande n t beaucoup plus l'évolution psychique d'un
individu que la vie matérielle et extérieure,
S'ils dominent dans une carte de ciel de naissance, le sujet
sera naturellem~nt destiné à SUBIR le~ évènements, s'y adaptant pour sa
transformation personnelle (Loi de refoulement et de dépense mentale),
En général, ce sont des sujets peu efficients sur le plan
matériel, beaucoup moins adroits et moins audacieu x que bien d'autres,
trop occupés qu ' ils sont à réfléchir, peser, analyser, imaginer, enre-
gistrer, ent~sser.
Comme il s'agit de signes aux tendances féminines et si leur
majorité est nettement accusée chez un homme, on pourra prédire que
cet individu aura été l'objet de nombreux refoulements dans l'existence.

Exemple : La planète MARS gouverne les deux signes, le BE LIER


et le SCORPION. Le premier est un signe d'extériorisation, il est connu
pour ses manifestations de courage, de franëhise:-aë-générosité, de
dépense physique, de dynamisme, de mouvement, Le second est un signe
d'intériorisation accusant les réactions suivantes : curiosité des
m~st~rës:-~ëns~nges, mutisme, volonté farouche et silencieuse, actions
cachées, égoîsme, be soin de connaissances aidant la régénération,
épreuves qui épure nt .

On peut dire, de ces deux genres de signes zodiacaux, que la


manifestation de l'énergie univ erselle, régente de tou t es choses, se
trouve bien polarisé e, partic ularisée, partagée en ses deux mouvements
d'aller et de retour, d'inspiration et d' ex piration.

TRIPLICITES ET QUADRUP LICITE S.

Les signes du z o diaque, divisés en trois classes par les an-


ciens, s'appellent la TRIPLICITE, Cette classifiëation est loin d'une
fantaisie, elle est le résultat d'une expérimentation que les astrolo-
gues modernes reprennent à leur compte, après s'être expérimenta l ement
assurés de la valeur des plus antiques données de la tradition,

Ces trois classes sont : les signes CARDINAUX, les signes


FIXES et les signes COMMUNS ou MU TA BLE S. -------- -

LES SIGNES CARDINAUX : Sont appelés ainsi lessignffidu BELIER,


du CANCER,-Ï~-ËALANëË-~t-Ï~-ëAPRICORNE.

Ces signes acquièrent une très grande importance lorsqu'ils


correspondent aux points cardinaux dïü në-ëa rtë-nataïë:----

Ils ont pour attributs le mouvement, l'énergie, l'activité,


la dépense physique et nerveuse, la construction, la volonté.
1 5.

~e mouvement propre ~ ces signes est linéaire, droit, direct, allant de


l'avant. --------

Ils sont app'elés 11 cardinaux 11 parce~ qu'ils signalent les sols-


tices et les équinoxes. Le Bélier marque l'équinoxe du Printemps du 21
mars. Le Cancer signale le Solstice d'été du 21 juin. La Balance indique
l'équinoxe d'Automne du 21 septem b re et le Capricorne signe le Solstice
d'Hiver du 21 décembre.

On leur attribue comme Rualités : de l'audace, de l'impulsion,


de l'initiative, de l'ambition, du cou~age, des mouvements rapides, de
la décision, - de 1' énergie, de la constructivi té.
Comme défauts : du manque de patience et de persév€~ance, des
excès, de la h§te, des changements fréquents dans les idées et les con-
ceptions, la volonté de vouloir s'imposer à autrui, de la distraction,
des colères.

LES SIGNES FIXES Ceux-ci comprennent le TAUREAU - le LIO N -


le SCORPION-ët-Ïe-VËRSËAü:

Veuillez remarquer que les quatre éléments de feu, de terr e ,


d'air et d'eau (dont nous parlons plus loin) sont représentés dans chaque
catégorie de cette triplicité.

Les signes fixes se Caractérisent par de l'optimisme et de la


foi. Ceux-ci n'aiment pas le Changement : ils r echerchent avant tout la
stabilité ; ils se distinguent par de la volonté, de l'entêtement, de
l'obstination, de la passion.

Le mouvement propre ~ ces signes est rotatoire : il fait songer


aux personnes qui tournent sur place ou qui se sëntënt-rivées sur place.

Comme q~alités : des émotions très fortes, de l'aversion pour


le changemen t , de la patience, de l'endurance, des sentiments entiers,
conservateurs, du s ilence et du secret; ils sont volontaires jusqu'~
l'entêtemen t .
Comme défauts : l'orgueil, la vanité, la colère, le manque de
tolérance et de souplesse, des idées trop fixes, un manque d'adaptabili-
té dont ils pe u v e n t souffrir énorméme n t.

Les entreprises q ~ i durent semblent débuter ou avoir débuté


sous l'influence d'u n signe fixe.

LES SIG NES DOUBLES ou MUTABLES : Notons ~ cet endroit : les


GEMEAUX - Ïa ~ VÏËRG Ë -:-Ïe-SAGÏTTAÏRË - ët-Ïes POISSONS.

Très flexibles, malléables, ils s'adaptent rapidement ~ toutes


les situations ; la nature humaine se prête ici ~ toutes les transforma-
tions. Les nouvelles adaptations se font avec beaucoup de philosophie
e t rapidement.

Le mouvement propre ~ ces signes est a~!~~~~!~!-~~-~~~~~!~~~~·


16 .

Comme guali tés : Obéi__ssance, souplesse, vie mentale, discerne-


ment, sympathie, anal yse, bbs~~0ation, su bt ilité, humanitarisme.
Comme défauts : Impressionnabilité, caprices, exagération des
détai ls , malice, critique, indécisions, irrésolutions, pessimisme,
~mitations et ruse.

Le s signes cardinaux ORDONNENT


les signes fixes EXECUTENT
les signes mutables conçoivent

Ces définitions ne valent que si la majorité des planètes se


trouve dans une série de signes appartenant ~ la même famille ; on tien-
dra compte également de la position de l'Ascendant et du Milieu du Cie l .

Boris PAQUE.

+
+ +
+

Les personnes qui désirent connaitre la position des planètes à leur


naissance, peuvent écrire~ Monsieur J. SKALKA, 40, rue Théophile
Vanderelst, Wate rmael-Boitsfort, e~ précisant le ur date de naissance
et l'heure, si possible ( Joindre une enveloppe timbrée~ 3~50 Frs).

+
+ +
+

POUR VOUS AIDER

Chaque mois, dans cette rubrique, nous répondrons ~ vos questions de


tout ordre. Sous l'angle yin-yang, nous examineron_s avec le plus grand
intérêt les probl ème s que vous nous soumettrez.

Les difficultés que l'étude de ce principe soulève en général nous


incitent ~ vous proposer notre collabora t io n.

Nous espérons ainsi accentuer 11


votre 11 participation ~ 11
votre 11 revue.

Pour toute réponse personnelle, ve uillez joindre 3, 50 F r s · en timbre-


poste.

+
+ +
+
17 '

LE LIVRE DE LA MACROBIOTIQUE
ou
L'Art de vivre d'une manière macrobiotique
par EKIKEN KAIBARA
(Traduit par Roland Yasuhara et Josiane Bagna).
(Suite)
Voici une objection courante ~
" L'art de la macrobiotique est très bon pourles personnes âgées ou
les jeunes gens oisifs qui n'agissent pas dans la société; mais pour
les , samouraî qui doivent rendre de fidèles services à -leur seigneur ,
apprènnérit le maniement des armes et se dépensent beaucoup ou pour les
fermiers, artisans , commerçants , qui travaillent jour et ri.uit e t n' ont
~ pas 1~ temps ' de prendre d~ repos , pratiquer l a macrobiotique e s t i m-
possible ' "· · ·
_ -.On suppose donc que le corps s'affaiblit par la mac:çobiotique .e t
que la connaissance des arts s'avère inutile dans ce cas. _
Il est naturel de penser _ainsi quand on ne connaît pas la macro-
biotique. ·
L'oisiveté est totalement exclue dans l'art de la macrobiotique
qui recommande l'activité et la paix du coeur. Or , quand on est inac-
tif , On perd ·. sa force vi tale et on tombe malade. L'eau qui coule 'ne
se trouble pas 2 l'essieu bien graissé ne s'abîme pas. De même -· celui
qui est actif vit longtemps et celui qui est inactif abrège plutôt sa
vie. Donc , chacun dans son métier doit travailler avec assiduité. Il
ne faut pas vivre dans la mollesse. C'est l'art de l a macrobiotique.
Un sceptique m'a dit ~ "Celui qui a ime la macrobiotique n'attache
de- l'importa nce qu' à s on corps et e s t pour suivi pa r le désir de vivre
longtemps. Mais les sages do ivent vi vre seulement pour la justice~ Ils
se sacrifie-nt pour elle et ne crai gnent don c p a s la mort. Devant le
péril , ils restent fidèles à leur f oi. S'ile n'attachent de l'impor-
tance qu'à leur corps et craignent l a moindr e blessure , ils perdront
leur foi qui fait mépriser la mort au moment décisif " .
A cet homme , je voudrais répondr e ce ci ~
En ce monde , il faut distinguer deux situations poss-ibles ~ les temps
ordinaires de paix et les moments critiques de gue r re. Durant la paix ,
il n'y a qu' à vivre de façon h abituelle , et durant l a guerre , il faut
s'adapter à -la situation critique. En résumé , il faut vivre selon l a
justice. En temps de paix , il est tout à fait logique de se soucier
de sa santé , de même , il est normal de faire peu de cas de la vie hu-
main~ en temps de guerre. Si l'on peut bien distinguer la différence
existant entre ces d,..eux situations , ce scepticisme disparaîtra natu-
rellement.
Les sages doivent être _opp ortunistes. Ainsi , en été par exemple ,
on porte des vêtements légers , et en hiver , des vêtements plus chauds.
Il ne faut pas v ouloir a gir t oujours de la même façon puisque
.rien n'~qt constant en ce monde. En temps de paix , on doit surtout .
surveiller sa santé , sinon on ne pourra pas réagir dans les momeni;s
18 .

critiques. On combattra avec courage si on s'est bien soigné en temps


ordinaire.
Les sages d'autrefois nous _ont transmis par tradition orale qu'il
faut maîtriser les désirs de manger, du somm€dl et le- désir charnel.
Manger peu 7 dormir peu , être chaste, c'est se maîtriser.
Tout le ~ monde connaît la nécessité de ré.fréner le.s désirs de nour-
riture et.de 1a chair. Mais peu de gens savent qu'un des critères de
santé de la macrobiotique est de maîtriser le sommeil et dormir peu.
On obtient une bonne santé avec peu de sommeil parce que_l'éner-
gie circule alors plus facilement. BéaticDup de sommeil produit ·la
stagnation de l'énergie et par conség~ent la maladie~ Il est . bon de se
coucher tard dans la soirée. Dormir dans la journée e;::>t la chose la
plus nuisible. Quand on se couche trop tôt le soir, );a nourriture
n'est pas bien digérée, et par co~séqu~nt, l'énergi~ sera mal employée .
. Il est bien naturel ·que les sages d'aütrefois considéraient le désir
de soir)Irleil comme un des trois grands désirs. Quand -on aime dormir , on
s'habitue à être paresseux ; on dort lo ngtemps et on en arrive à ne
plus pouvoir réfréner ce désir , de même que les désirs dè manger e't
de la · chair. Au commencement,; il . est difficile de se dominer sans
avoir une volonté de fer. JV Iais en s'ha bituant à dormir peu , un t emps
-·dé . sommeil court est bientôt suffisant. Il faut s'habituer à dormi~
peu.
Il faut se retenir de . parler beauc oup et supprimer les bavardages
inutiles. En parlant . beaucoup , on perd nécessairement .son énergie 9
le sang monte ~la tête et la force diminue. Eviter des paroles incon-
sidérées fait partie .des efforts constants jour cultiver son esprit
et consolider sa santé . à la fois. · · ·
11
Ne pouvoir se maîtriser un seul instant attire un malheur consi-
dérable",. dit un .sage d'autrefois. _ .
Ne pouv6ir 1 mê~e un seul instant 7 réduire la boiss6n , la nourritu-
re et réfréner les . désirs charnels , provoque de graves m<?-ladies et
une vie malheureuse~ Daris ce cas , en vérité , un petit verre de vin ou
une tasse de . riz déclenche · souvent une maladie. On ne _satisfait qu'un
-· petit désir et pourtant de grànds ma, ux s'ensui vent. Une étincelle in-
signifiante comme la lumière d'une luciole peut brûler complètement
une grande maison. Un dicton chinois dit ~ 11 Une erreur aussi minime
qu'un seul poil perdu par un animal qui mue en automne, et voilà une
maladie compar§tble à une grande mont agne 11 • Quel proverbe ! Générale-
ment , ce qui est petit devient grand . Une petite faute à l'origine
d'un grand malheur, tel es t 2.e proc e ssus de la maladie. Il faut être
bien prudent à c e suje t, et nepa s oublier les d~ux proverbes cités
plus haut. ·
S'il ne suit pas le chemin de la macrobiotique 9 l'homme bien por-
tant par.nature mourra souvent trop tô t s ans avoir réussi sa vie. Ce
cialheur n'èst pas décidé par Dieu , ma i s ~ar lui. Par conséquent, ce
n'est pas une mort naturelle. LihorJ.me b i en portant meurt plus jeune
que l'homme mal a dif car il a confi a nce .en sa bonne santé et il n'est
. , , pas prudent. Au contraire, 1 1 h omme :;n2J.a dif vit souvent longtemps parce
· qu'il se surveill e . ·
Donc9 vivre vieux ou mourir prématurér:tent ne dépend pas de la so-
lidité du corps 9 mais des soins que · 1' on accorde à sa santé. "Le •bon-
hëur se trouve daris l'abstinence et le malheur dans le libertinagê 11 9
dit Paî Letian.
19.

En . ce monde 9 beaucoup de gens prient Dieu dans l'espoir d'obtenir


des biens 9 une position sociale 9 des gains 9 etc. Mais leurs efforts
sont vains.
Peu de gens modèrent leurs désirs et souhaitent consolider leur
santé en vue d'obtenir une vie saine 9 à l'abri du malheur.
Les biens 9 la position sociale 9 les gains 9 sont des facteurs ex-
térieurs. Quand bien même on les voudrait 9 on ne peut les obtenir
sans le concours de la providence. Tandis que la bonne santé se crée
dans le corps. Il est facile de l'acquérir quand on le veut. Pourquoi
cherche-t-on des choses difficiles à obtenir ? Et pourq~oi pas les
choses que l'on peut acquérir facilement ? C'est vraiment absurde .
Posséder des biens 9 une position sociale 9 etc. est inutile si l'on
est malade.
(à suivre)

++++ ++ ++

R E CE TTE 5

Soupe aux oignons.


5 oignons moyens 9 deux cuillers à soupe d'huile 9 250 grs - de farine
au choix 9 2 9 5 l. de bouillon de légumes 9 un peu de ci boulette 9 ,,no.ix
de muscade et du pain coupé en dés.
Faire dorer les oignons dans l'huile 9 y ajouter la farine .que ·· l 1 on
fait aussi dorer. Ajouter ensui te le bouillon de légumes. 1ai$_$eZ
cuire la soupe durant 20 minutes. Passer et ajouter la noix de muscade
en faisant bouillir un instant. Avant de servir 9 garnir avec .' les dés
de pain préalablement frit et la ciboulette.
Soupe à ia laitue pommée.
une salade de laitue 9 2 oignons 9 1 9 5 cuiller à soupe d'huile 9 250 grs
de farine de blé 9 1 litre de bouillon de légumes 9 ~ litre d'eau 9 sel
et persil. Couper la salade très finement 9 l a faire revenir dans
l'huile avec les oignons hachés et la farine. Ajouter l'eau et le
bouillon 9 laisser cuire 30 minutes. r-Tettre le persil haché et servir
avec des croûtons .
Quiche Lorraine.
Une pâte a tarte 9 des poireaux cuits à l'e au. Sauce béchamelle faite
avec l'eau de cuisson des poireaux.
Mettre les légumes sur la pâte à tarte 9 y étaler l a béchamelle et
éventuellement y verser une petite quantité d'oeuf délayé avec un
petit peu d'eau. Cuire au four comme une tarte. Les poireaux doivent
être égouttés avant de les mettre sur la tarte. Cette quiche est aussi
très bonne avec des oignons. Oignons et épices du midi : basilic 9
fenouil 9 sariette 9 peuvent rappeler la pizza italienne.
Tarte aux oignons.
Pâte : 2 bols de farine complète 9 1 cuiller à café de sel fin 9 six
cuillers à soupe d'huile de sésame. Bien mélanger le tout 9 verser peu
à peu de l'eau froide et faire une pâte assez souple sans trop la
travailler.
Etendre au rouleau et en garnir un moule à tarte.
Faire revenir 6 beaux oignons émincés dans 2 cuillers à soupe d'huile
20.

chaude , saler, couvrir et laisser mi:- joter environ 15 minutes. Après


cuisson, ajouter une cuillerée de tahiri. 9 un oeuf battu (facultatif),
et une cuiller de farine. Bien mélanger le tout, verser.su~ la pâte
.et faire cuire à four chaud 9 pendant 30 minutes environ.
Beignets ·dé légumes. . . .. . , .· . .· .
2/3 de farine de froment, 1/3 · de farine de Jwkkoh ou .s arrasin _ou mé-
·lange; un · peu de sel • . Ajouter de l'eau :P-ouf o.b tenir . une pâte moyenne-
ment liquide. Ne pas trop mélanger car '·cela brûle plus vite.
' On ~Y ajoute ~ 1 o des salsifis (coupés en tranclles obJ;ongues). Pêcher
ces .tranches par _cuillerées, laisser glisser .doucement dans- la _fri tu-
re .•. Quand elles sont dorées 9 les mettré· sur un plat ;r ecouvert d'une
se·rviette en papier et saupoudrez d'lin petit peu de 'sel. · ··
2 o chic.ons coupés en 4 dans le sens de la ·longueur.
ou d'autres légumes.
Excellent avec le potiron coupé en frites.
3° Avec un restant de crudités plus un peu de pâtes.
Etaler une cuillerée sur une écumoire plate. Faire glisser douceBe~t
dans la friture. Avec le restant de la pâte, on peut faire des crê pes.
Pour améliorer le goût, on ajoute des graines de sésame grillé8s.
Sauce de kokkoh.
Delayer le kokkoh dans l 1'eau 9 passer au mixer pour -obtenir la consis-
tance du lait.
Cuire avec un petit oignon doré .d'abord dans un ·peu d'huile.
Dessert . aux pommes. ·
3 cuillerées de kokkoh. Le griller à sec un moment. Ajouter l'eau
pour faire une pâte moyennement épaisse. Retirer :;du gaz et ajouter un
restant de c.rème · de blé ou de floc ons. A part , fai!r:.e gonfler des rai-
sins dans un peu d'huile , ajo.uter des graines d'ani.s. et des pommes
coupées en petits morceaux ainsi que des raisins s.ecs. ~1élanger puis
ajouter ,à la crème. J:vie t:t:r:e dans un plat . eri pyrex -garni_-de pmmnes : et
mettre au four durant 20 minutes.

.. +
+ +
+

1
Savoi..A ce gue le monde /Jai;t1 .c e/J;l ne !Uen /Javo-ÙJ_; Le /Javoi..A
c~minmce lèL où commence Te gue le monde i.ÇJJ-w/Le. La V/La.Le
/Juence au/1/Ji.. e/J:i /Ji.:tuée ;au--:delà de la /.Jcience .

.'
'Rémy. de (jowzmoni:..

+
+ +
.:- . - .... - +
21 .
.VIENT DE PARAI TRE •
ZEN AU J OUR LE J OUR
======================= p u r Jacques RIGAUX.
Editions "LE COURRIER DU LIVRE", P e ris 6e- 21, rue de Seine.
Un volume de 12$ pages •••••••••...•.•.•..• .• ~~ :B B. 78.-
1

No tre ami Jacques RIGAUX 9 macrobiotique de longue datè 9 dont vous


connaissez déjà le précieux livre ~ "La bonne cuisine céréalienne" 9
a écrit un nouvea\:1: livre 9 ZEN AU JOUR LE JOUR 9 11 complément l()gigue
du premièr 9 ·en ce ·sens qu'il traite 9 non plus exclusivement .de cuisi-
ne de santé 9 mais encore et surtout de philosophie -pratique et dlun
cert~;tin · style de · vie zen et macrobiotique. Cependant 9 · un chapitre en-
tier et de nombreux passages des autres chapitres restent consacrés
aux méthodes naturelles d'hygiène en général 9 et à la diététique en
particulier. En quoi il ne peut manquer de vous intéresser".
Le prix en est très abordable ~ FB. 78 9 - (remise 33 %). Vous pouvez
l'obtenir en écrivant à HEditions J.F. RIGAUX 9 gu.ai du Condroz 9 6B 9
Liège". · .·
Ci-après 9 nous vous communiquons un compte-rendu très élogieux de ce
livre 9 gui 9 à n'en pas douter 9 vous captivera. ·
Dans leur forme la plus simple et la plus naturelle 9 la philoso-"
phie et la poésie se confondent. Les meilleurs passages de cet ouvrage
au titre familièrement prometteur en témoignent ... ~ rêveries bien éveil-
lées d'un promeneur gui a vaincu la solitude et s'est réintégré dans
le Tout en jetant un regard à la fois lucide et lyrique sur le mystère
de la vie et de la mort. Comment l a métaphysique orientale démythifie
ce dualisme et dépasse nos angoisses en nous réunif;Lant avec nous-
même 9 tel est l'objet du HZen au jour le jour" 9 à la fois catéçhisme 9
recueil de maximes morales et de conseils pratigues 9 où l'alimenta-
tion et la méditation se retrouvent sur le même plan 9 se conditionnent
mutuellement dans une synthèse évidente 9 en ignora nt décidément un
au-delà aussi manifestement existant qu'opaque ~ •
Tout au long de la promenade à · laqueJle nous convie l'auteur 9
nous passons de la description lyrique de la Nature à la Diététique 9
de l a formule bien frappée à l a cit a tion choisie avec éclectisme. Pas
de dogme 9 mais une définition de "l'homme zenH tout nnaturel et spon-
tané "9 de l a morale zen 9 "instantan éité de jugement de l'homme réa-
lisé " .
Chemin faisant, . nous nous initions à la "l'1acrobiotigue 11 9 ce "néo-
bouddhisme biologique" du professeur Ohsawa 9 alimentation tirée •de la
philosophie orientale et qui est tout un style de vie 9 aventure à la
foisphysiologique et mentale 9 qui permet de surmonter le dua lisme
fondamental du seul perfectionnement spirituel 9 ce piège des religions
désincarnées par une trop longue existence 9 et gui ont oublié que
l'homme est à la fois corps et âme .
Véritable manuel d ·' un certal.n art de vivre 9 bien différent . de
l'éthique à la mode 9 le "Zen au jour le jour 11 n'est pas seulement un
bréviaire de conseils quotidj_ens. Là où l'auteur excelle 9 c'est dans
l'aphorisme et l a maxime 9 choc d'une vision du monde renouvelé et
stimulante.
Ma is comme i l faut enf in c e s ser de spé cul er et s e mettre à vivre l e
Zen , c'est par un programme et une pr i ère que prend f i n de cheminement non
conformiste, démar c h e à la fois s p i r i tue lle et t erre- à -terre, " hors du
temps et actuell e ".
-·-· 22.

ACTIVITES.

Nous avons le plaisir de vous comnru.niquer que nos . conférences r e~


prendront en janvier 9 chez Madame RIZZ.A:8.DI; au Shangrila 9 6 9 rue de
la Fourche à Bruxelles 1.
· _ ·E.l les auront lieu chaqüe semaine le sar11edi 9 à 20 H.
-~ N·ous vous - fnformonsque nous orgc:mf8 ons deux cycles d'études : un
samedi sur deux 9 un cours de Philosophie et Sciences d'Extrême-Orient
comportant la théorie et la pra·c j_que du Principe Unique 9 et l'autre
samedi 9 nous traiterons des sujets di v e:;:oa; t a nt sci.entifiques que
philosophiques 9 ésotériques 9 etc. toujon:rs selon l e Principe Unique.
Vous. trouverez ci--après lo p:;-:oc;:;-:.'3·.J~r1e d é tailJ.ô de no s cycles d' étu-
des.
Les bonférencès seront précédées d'une pet it e chro ni que d'actua~
li té scientifique donnée par Monsie11:::' :tL DESClù'1PS 9 chaqv..e fois que
ses nombreuses activités lui p e r :rr.e t t:ront ci ' ass"Lster à nos r8unions.
D 1 autre part9 nous vous sie nalo ns q l)_e le cours _d 1 as t~ o lo g i e r·e--·
prendra chaque mardi à 20 H. 9 égaleme nt a u Shangrila 7 à pa:..:-tir du 6
. janvier 1970.
l'-1 ardi 6 janvier Cours d' as trol og:Le .
Samedi 10 janvier l1aladie et Pri:ricipe Unique p e.r 1 e
Dr. MEGANCK.
- Fluoridation 9 par M. H. DESCANPS.
Mardi 13 janvier Cours d'astrologie.
Sàri:tedi 17 j anvi er Cop :_-:s G.e :?hilosophie .et Sciences d 1 E::c·c:r ê:::ne~
Orient (Théorie et pratique du Principe
Unique) .
Mardi 20 janvier Cours d! as t ro logie.
Samedi 24 janvier Principe Unique et tempéraments 9 paJ:- l e
D~ • r'IEGAl'fCK .
Constitutj_on psychique de l' ho m..~."'lle -
GNOSIS 9 par J. SKALKA.
ï1ardi 27 janvier Cours d'as ir ologie.
Samedi 31 janvier Cour s P::':'incipe Uni que.
J:.1ardi 3 février Cours d'astrologie.
Samedi 7 février - Principe U:tJ.ique et As tronomi e 9 nar Dr .
l'llEGANCK.
GNOSIS (sui t e ) par J. " SKALI~ ,
J:.1ardi 10 février Cours d 1 ast:r·olo gie.
Samedi 14 février Cours Principe · U:nique .
' :. ~ .. _

P:articipat;. ion aux frais : F. 30 .·- (Etudiant3 -·q


li ~ .'"'0 e· '·- )
.C.., !l

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