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FACULTE POLYTECHNIQUE
Département des mines
B.P. 1825
LUBUMBASHI
TOME 1
Mai 2021
Manutention des matériaux | Pr. Dr. Ir. Flory KISEYA & CT Albert KASIYA
II
Manutention des matériaux | Pr. Dr. Ir. Flory KISEYA & CT Albert KASIYA
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Figure V-6: Rétrochargeuse à benne basculante CAVO 310. Atlas Copco ............................................ 66
Figure V-7: Productivité d'une rétrochargeuse à benne basculante en fonction de la longueur de son
trajet...................................................................................................................................................... 66
Figure V-8: Schéma d'une chargeuse-navette. Walker, 1988 ............................................................... 68
Figure V-9: Système d'entraînement de la chargeuse-navette : (1) moteur diesel ou électrique; (2)
convertisseur du couple ou pompe hydrostatique: (3) boite de transmission ou moteur
hydrostatique: (4) essieux avec les engrenages planétaires ou moteurs hydrauliques. Walker, 1988.
.............................................................................................................................................................. 68
Figure V-10: Phases de chargement effectuées par une chargeuse-navette. Atlas Copco, 2005 ........ 69
Figure V-11: Facteurs influençant la capacité de la chargeuse-navette à long terme. Tamrock, 1997 71
Figure V-12: Interprétation de la charge de basculement selon la norme SAE. Tamrock, 1997 .......... 72
Figure V-13 Exemple des courbes de productivité pour la chargeuse-navette EJC 65. Sandvick Mining
and Construction:.................................................................................................................................. 73
Figure V-14: Exemple de la courbe de la fore de traction pour la chargeuse-navette EJC 65 pour la
détermination de la vitesse de halage. Sandvik Mining and Construction .......................................... 73
Figure V-15:Vue générale d'un camion minier articulé. Atlas Copco ................................................... 74
Figure V-16:Vue générale d'un camion TH 660 minier avec châssis rigide et deux essieux avec des
roues articulées. Sandvik ...................................................................................................................... 75
Figure V-17: Camion TH 680 de Sandvik : mode de déversement ....................................................... 75
Figure V-18:Mode de contrôle directionnel du camion TH 680 de Sandvik et les dimensions exigées76
Figure V-19: Vue général d(un camion minier électrique (articulé) Kiruna Truck - 1050 - mine Kidd
Creek, Timmins, Ontario. GIA ............................................................................................................... 77
Figure V-20: Ligne d'alimentation électrique pour les camions Kiruna Truck: trois tubes au centre
sont les conduits électriques (courant triphasé) et les deux profiles à l'extérieur servent comme
guide pour le pantographe du camion. ................................................................................................ 77
Figure V-21: Configuration du système de halage électrique à la mine de Kristineberg. GIA .............. 78
Figure V-22: Section minimales des galeries de halage par rapport à la taille des camions. Atlas Copco
.............................................................................................................................................................. 80
Figure V-23: Principes de la détermination des dimensions aux virages par rapport à la taille des
camions. Atlas Copco. ........................................................................................................................... 80
Figure VIII-1: Classification des treuils. Tatiya, 2005 ............................................................................ 87
Figure VIII-2: Treuil à tambour simple .................................................................................................. 88
Figure VIII-3: Treuil à tambour double .................................................................................................. 88
Figure VIII-4: Principe du système Blair. (Treuil à tambour à plusieurs câbles) ................................... 89
Figure VIII-5:Treuil à poulie d'adhérence (poulie Koepe) montée au-dessus du puits ......................... 90
Figure VIII-6: Agencements typiques des sections des puits équipés des cages. Ramlu, 1996 ............ 93
Figure VIII-7: Agencement des sections des puits. Stout, 1989 ............................................................ 94
Figure VIII-8: Sections des puits équipés des skips. Ramlu, 1996 ......................................................... 94
Figure VIII-9: Cycle de hissage à 3 temps. Ramlu, 1996 ........................................................................ 95
Figure VIII-10: Cycle de hissage à 7 temps. Ramlu, 1996 ...................................................................... 96
Figure VIII-11:Facteurs de sécurité utilise dans divers pays. Hartmann et Mutmansky, 2002........... 104
Figure VIII-12: Schéma explicatif pour le calcul des couples statiques: sans câble d'équilibre à gauche
et avec à droite. .................................................................................................................................. 111
Figure VIII-13: Inertie des tambours cylindriques typiques (en Kg*m2*1000) en fonction de leurs
diamètres et largeurs. Walker, 1988. ................................................................................................. 114
Figure VIII-14: Relation" couple-temps" pour un treuil à tambour double. Sans câble d'équilibre
(cycle à 3 temps). Walker, 1988 .......................................................................................................... 119
Figure IX-1: Construction d'un câble. Bridon, Grande Bretagne......................................................... 122
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INTRODUCTION
La manutention des matériaux est l’une des opérations fondamentales dans toute exploitation
minière pour l’extraction des matériaux (stériles et minerais). Un système de manutention
approprié, participe directement à l’efficacité de la production. Et améliore la productivité
d’une mine.
Pour les considérations techniques, les propriétés intrinsèques des matériaux à manutentionner
ainsi que leur propre nature, indiquent les types d’équipements compatibles avec le type
d’extraction. (Mines souterraines VS Mines à ciel ouvert).
Du point de vue économique, des études appropriées doivent être menées pour pouvoir faire
un choix sur les engins et le système. Tout en sachant qu’un choix optimal se fait en tenant
compte d’une part des coûts d’investissement (coût d’acquisition des équipements ou
d’installation du système de manutention). Et des coûts d’exploitation d’autre part
(consommable, entretien, pièces de rechange….)
Ce cours permet aux étudiants de 3ème Bachelier Mines, d’acquérir des connaissances sur les
systèmes de manutention des matériaux dans les mines souterraines et dans les mines à ciel
ouvert. En mettant en leur disposition les connaissances sur mes équipements de manutention
et sur les facteurs de choix d’un système de manutention avec des équipements adaptés.
Signalons en outre que ce cours est principalement basé sur les expériences des grandes firmes
de fabrications desdits équipements, qui en assurent généralement la maintenance dans
plusieurs sites miniers.
Pour de besoins de commodité, nous avons subdivisé ce cours en deux parties, dont l’une traite
sur le chargement, le halage et les installations d’extraction. Et l’autre parle du transport
continu, en utilisant les équipements à convoyeurs.
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PREMIERE PARTIE
CHARGEMENT,
HALAGE ET
INSTALLATION
D’EXTRACTION
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Après minage ou abattage mécanique, le volume des matériaux fragmenté est plus élevé que le
volume de la roche en place. Ceci s’explique par la présence des vides entre les fragments.
Cette propriété des roches peut être quantifiée à l’aide du coefficient de foisonnement « swell
factor » qui se définit par la relation 1.1. Ci-dessous :
Le tableau 1.1 représente les valeurs indicatives des densités et coefficient de foisonnement de
certains minerais
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Tableau 1.1: Valeurs indicatives des densités et foisonnement de certains minerais selon SME Mining Engineering
Handbook, 1992 et Matériels et méthodes, Ed.33, Caterpillar 2003
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L’angle naturel de talus (angle of repose) est l’angle formé par la ligne horizontale et la ligne
de talus lorsqu’un minerai est stocké sur un plan quasi-horizontal. La figure 1.1 nous en donne
l’illustration.
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Cet angle dépend du poids volumique, de la forme et de la dimension des particules, et du taux
d’humidité. Et quand le matériau est en mouvement, il a tendance à s’affaisser. Raison pour
laquelle en manutention l’angle naturel n’est pas une caractéristique très significative et il est
recommandé de considérer l’angle de surcharge, défini sur la figure 1.2 ci-dessous.
L’angle de surcharge est pris généralement dans une marge d’environ 5 à 15° inférieur à l’angle
naturel de talus. L’organisation des fabricants (manufacturiers) des équipements de convoyage
« CEMA » a établi cinq catégories des matériaux selon leur comportement tenant compte de
l’angle de talus naturel et celui de surcharge ; qui sont schématisés sur la figure 1.3 ci-dessous.
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Tableau 1.2: Angle naturel de talus et angle de surcharge pour les cinq catégories des matériaux (CEMA, 1997)
FLUX
Flux Flux libre Flux relativement libre Flux lent
extrêmement
libre
Angle de surcharge
5° 10° 20° 25° 30°
1.1.4. ABRASIVITE
Elle est la capacité d’un minerai de pouvoir rayer une surface avec laquelle il entre en contact.
Cette aptitude est fonction de la combinaison de quatre caractéristiques physiques du minerai
que voici :
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- A bords bien définis où l’une des dimensions est nettement supérieure par rapport
aux autres (prismes, pyramides)
- A bords bien définis où l’une des dimensions est nettement inférieure par rapport
aux autres (prismes, pyramides)
- Arrondie avec les trois dimensions semblables (sphères)
- Arrondie mais l’une des dimensions est nettement supérieure (cylindres)
- Filandreuses
L’eau absorbée, généralement retenue dans les espaces entre les particules du matériau
ayant les propriétés similaires à l’eau ordinaire et pouvant être facilement éliminée par
séchage ou drainage.
L’eau adsorbée qui est retenue sur la surface d’un solide
L’eau chimiquement associée au matériau :
- Celle incluse dans la structure moléculaire du matériau. La diminution de ce type
d’humidité affecte directement les propriétés chimiques du matériau et peut
impacter les propriétés propices à la manutention.
- L’eau d’hydratation attachée à une molécule par un lien chimique pas trop fort. Le
changement du niveau de ce type d’humidité n’a aucune influence sur les propriétés
chimiques du matériau, mais peut modifier les propriétés propices à la manutention.
De manière générale, l’humidité est abaissée par séchage. Il faudra noter également qu’en
dehors de l’eau, on peut retrouver d’autres fluides dans le matériau à manutentionné. C’est
notamment les huiles végétales et autres. Leur présence doit être clairement identifiée en
qualité et en quantité.
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1.2.8. INFLAMMABILITE
Certains matériaux prennent facilement feu quand ils ont une température d’ignition basse.
Exemples : poussière de charbon (sec), celluloïd, fibres de coton, briquettes de charbon de bois.
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Exemple de classification : un matériau très fin et abrasif qui contient des poussières explosives
et qui a tendance à s’emmêler doit être désigné comme suit : Classe A26N.
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Un bon système de chargement et de halage doit bien répondre aux besoins de production et
aux fluctuations de plusieurs paramètres et facteurs. Dans les opérations minières on fait
souvent face aux changements importants au niveau de la fragmentation, forme du matériau
devant être manutentionné, même du poids et du volume. Pour pouvoir sélectionner les
équipements les plus adéquats et les plus économiques, il faut comprendre la nature de leur
travail, leurs caractéristiques techniques et opérationnelles, ainsi que les applications les plus
communs.
Il existe de nombreux équipements conçus pour le besoin de manutention des divers matériaux
rencontrés dans l’industrie minière et dans les carrières. Certains parmi eux effectuent aussi les
travaux d’excavation. La figure 2.1 ci-dessous schématise une classification détaillée de ces
équipements.
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Légende :
- Scraper = Décapeuse ;
- Dozer = Tracteurs à chaines ;
- Ripper = Outil d’arrachage ;
- Bucket wheel excavator (BWE) = Pelle à roue ;
- Stripping shovel = Pelle à décapage ;
- Dragline = Pelle à benne traînante ;
- Wheel loader = Chargeuse sur pneus ;
- Backhoe = Pelle rétro.
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Légende :
- Haulage = Halage ;
- Hoisting = Hissage/extraction ;
- Track = sur rails ;
- Trackless = Hors (sans) rail ;
- Rope = Câble ;
- Drum = Tambour ;
- Tower mounted = installé au sommet de chevalement ;
- Grounde mounted = installé au niveau du terrain.
Légende :
- Conveyor = Convoyeur ;
- Rope houlage = Halage à l’aide de câble ;
- Belt = Courroie ;
- Chaine = Chaine ;
- Shaler = Vibratoire ;
- Cable Belt : Est une désignation commerciale :
- Endless = Sans fin ;
- T. wire (Trolley wire) = alimentation à partir d’un câble suspendu ;
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- LHD = chargeuse-navette,
- Shuttle car = navette-transporteuse utilisée dans les mines de charbon ;
- Truck = Camion ;
- Dumper = Tombereau.
Tableau 2.1 Classification des équipements de halage et de hissage (selon Hartman, 1987)
Opération Méthodes Distance Pendage (degrés)
/équipement D’opération moyen maximal
Ciel ouvert
Cyclique Par rail (train) Illimitée 2 3
Camion, camion à benne, 0.3 – 8 km 8 12
Décapeuse sur pneus (scraper) 150 – 1500 km 12 16
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ETAPE 1 :
ETAPE 2 :
Deuxième élimination tenant compte des critères associés avec la santé et sécurité de
travail et de l’environnement :
- Sécurité : caractéristiques et caractère du travail, risque des chutes des
roches/objets, risques/danger pour les tiers personnes ;
- Ergonomie : facilité d’opération, confort de travail, acceptabilité des équipements
par les opérateurs ;
- Environnement : bruit et vibrations générés par les équipements en opération,
chaleur, gaz d’échappement, poussières.
ETAPE 3 :
Calculs économiques et détermination des coûts unitaires ($/tonne ou $/m3) tenant
compte des coûts de capital (acquisition), énergie, maintenance, pièces d’usure,
salaires, etc.
Classement des équipements selon les coûts et selon les autres critères critiques.
ETAPE 4 : Sélection finale dont la procédure sera abordée plus tard dans ce cours.
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Figure II-4: Relation entre les heures calendrier et celles opérationnelles (SME Mining Engineering Handbook, 3rd Edition,
2011)
EXPLICATION ET INTERPRETATION :
HC Calendar hours = Heures calendrier soient 8.760 heures par année de 365 jours ;
HDS – heures (ou jours) fériés : fêtes, fermeture planifiée, fermetures dues à des
conditions météorologiques, etc.
HS Scheduled hours = Heures planifiées ou programmées
HDA – heures d’indisponibilité des équipements dues à la défaillance, la réparation,
l’entretien et délais d’attente (attente de pièces de rechange, ou de place au garage)
HA Available hours = heures de disponibilité : temps pendant lequel un équipement
quelconque est mécaniquement apte à exécuter le travail pour lequel il a été conçu.
HDU – perte de temps due à certaines opérations non-productives mais indispensable
pour le fonctionnement d’un équipement qui est déjà disponible ; telque
positionnement, placement des câbles d’alimentation, préparation du plancher de
travail, netoyage du site, ravitaillemnt en carburant, l’inspection générale au début d’un
poste de travail, ect. A ces heures, il faut ajouter les pertes de temps dues :
- Les poses reglementaires de travail ;
- Les rencontres avec un contremaître ou toute autre personne en guise de
superviseur.
- Temps perdu au début et à la fin de chaque poste de travail (déplacement du
personnel des bureaux vers les équipements, etc.) ;
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Après toutes ces déductions, on constate que le temps de travail opérationnel, au cours duquel
un équipement accomplit ses tâches principales, est nettement inférieur au temps calendrier.
Ce temps-ci peut être quantifié par le biais des heures moteur (Eh ou « engine hour »), visibles
sur les compteurs d’heures. Mais ceci ne veut pas dire que toutes les heures sur le compteur
correspondent au travail de production. Il arrive souvent qu’un équipement soit utilisé pour des
travaux « utilitaires », qui ne sont pas directement liés à la production. La pratique démontre
que même si la mine travaille 7 jours par semaine, un équipement souterrain de production
comptabilise 2500 – 4000 heures par année. Ces chiffres sont plus élevés dans la mine à ciel
ouvert, mais il ne faut pas se faire d’illusions qu’on puisse atteindre un plafond de 7000 heures
par année de travaux de production par exemple. Ce temps est dit Heures réelles de travail ou
heures effectives d’utilisation « HU ».
Il faut donc souligner, que le temps productif d’un équipement est un pourcentage du temps
calendrier. Il est extrêmement important d’en tenir compte lors des calculs visant la
productivité du système de transport ou d’une pièce individuelle d’équipement. La fiabilité et
la disponibilité des équipements jouent un rôle très important et si elles sont basses (p.ex. pour
les vieux équipements et/ou pour mal entretenus), il faut garder une flotte plus grande pour
satisfaire aux exigences de la production.
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Figure II-5: Répartition typique des coûts dans une mine à ciel ouvert (selon SME Mining Engineering Handbook, 2011)
Il est donc évident que le halage est facteur clé par rapport au coût de production. On verra
cependant plus loin que les équipements de chargement sont cruciaux en ce qui concerne la
productivité, mais ce sont ceux de halage qui déterminent les coûts des opérations.
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Les chargeuses sont constamment en mouvement, tandis que les pelles travaillent pour la
plupart de temps au même endroit sana bouger leur châssis. Leurs déplacements sont
relativement rares et ils prennent beaucoup de temps à cause de leur basse vitesse de translation.
Tous ces équipements sont conçus de façon à creuser à l’avant d’elles et au-dessus de leur
plancher de travail pour ensuite déposer le matériel à l’intérieur d’un camion ou d’un autre
moyen de transport. Cette fonction de « transport » est de courte durée mais essentielle.
Les chargeuses sont constamment en mouvement, tandis que les pelles travaillent pour la
plupart de temps au même endroit sana bouger leur châssis. Leurs déplacements sont
relativement rares et ils prennent beaucoup de temps à cause de leur basse vitesse de translation.
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Les chargeuses sur pneus rentrent dans une face de travail au dans un tas de roc grâce à la
friction développée entre les roues et la surface de travail « working plane ». Cette force est
dite force de pénétration « pénétration force ». En plus de cette dernière, la chargeuse applique
également une force de rupture « breakout force » et en fin une force de levage « lifting force ».
La figure 3.2 ci-dessous illustre lesdites forces.
Figure III-2: Schéma des forces agissantes lors d'un chargement. NTH, 1992
Qu’on développer une friction élevée entre les roues et la surface de travail ;
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Dans de telles conditions, les chargeuses sur roues peuvent offrir une très bonne productivité.
Les manœuvres typiques d’une chargeuse remplissant un camion sont illustrés sur la figure 3.3.
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Certaines compagnies, tel que Caterpillar, mettent au point des abaques qui permettent de
déterminer les performances de leurs engins.
Remplissage du godet ;
Déplacement (travelling) pour les chargeuses ou rotation (swing motion) pour les pelles
vers un camion ;
Déchargement du godet ;
Déplacement/rotation vers la face de travail.
Les temps énumérés ci-dessous sont appelés « temps de cycle de chargement » (loading
cycle times).
La productivité théorique tient compte du cycle théorique de chargement tenant compte des
temps supplémentaires dus :
En dehors de la méthode d’inventaire des temps de cycle proposée par Caterpillar, il existe des
abaques que l’on peut exploiter pour déterminer le temps de cycle d’une chargeuse. Les figures
3.5 ci-dessous nous en donne l’illustration.
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Figure III-4: Estimation du temps de cycle d'une chargeuse sur roues. NTH, 1992
Le tableau 3.1 ci-dessus, nous donne les temps fixes en minutes à considérer lors de la
détermination de la productivité théorique.
Tableau 3.1: Temps fixes (en minutes) pour les chargeuses sur roues (FEL)
Le facteur de remplissage du godet, appelé aussi rendement volumétrique des godets », varie
en fonction des conditions de travail tel que :
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Le graphique de la figure 3.5 ci-dessous, permet d’évaluer la capacité théorique en utilisant les
temps de cycles du tableau 3.1. Dans ce graphique, on suppose qu’il n’y a pas d’attente pour
les camions.
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Remplissage du godet ;
Rotation « swing motion » de la partie supérieure (châssis reste immobilisé) vers un
camion ;
Déchargement du godet dans une benne de camion ;
Rotation « swing » vers la face de travail.
Les temps nécessaires pour effectuer les actions énumérées ci-dessus sont appelés les « temps
de cycle de chargement » (« loading cycle times »).
Toutefois l’opération d’une pelle ne se limite pas aux actions mentionnées ci – dessus. Il y a
d’autres manœuvres qui sont nécessaires, si non indispensables, pour qu’une pelle puisse
fonctionner dans son milieu de travail. Il s’agit de :
Ces manœuvres interviennent dans le calcul de la productivité d’une pelle comme nous le
verrons dans la suite de ce cours.
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Figure III-6 Pelle électrique à câble. Source: Matériaux publicitaires de la compagnie P&H - Etats-Unis.
Légende :
Boom : flèche
Boom suspension rope : câble de suspension de la flèche
Counterweight : contrepoids
Crawler belt : chenille
Crawler frame : cadre de châssis
Dipper : godet
Dipper handle : levier du godet
Gantry : chevalet de levage
Hoist rope : câble de levage
Machinery house : enceinte de moteurs
Opertor’s cab : cabine d’opérateur
Swing gear : mécanisme de rotation
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Figure III-7: Forces exercées par une pelle à câble. Source : matériaux publicitaires de la compagnie P&H. Etats-Unis
Légende : Crowg force : force de poussée ; Dig force : force d’enfouissement, Hoist force :
force de levage.
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La force de levage étant très élevée par rapport aux dimensions du godet, permet de la remplir
convenablement lorsqu’il pénètre dans un tas de roc. Ce type de pelle opère à partir d’une
position stationnaire. Ses déplacements sont assez rares et ils se font par le biais d’un châssis
dur chenilles.
Très grande productivité qui est peu influencée par les conditions de chargement ;
Fiabilité très élevée ;
Durée ce vis plus longue que d’autres équipements de chargement.
Actuellement dans l’industrie minière on a tendance de remplacer de plus en plus les pelles
électriques par les pelles hydrauliques.
Parmi les fournisseurs de ce type de pelles on trouve Bucyrus (Caterpillar) et P&H. La plus
grosse pelle offerte par Caterpillar, le modèle 7495 HF, peut être équipé d’un godet de 62 m 3
et sa capacité portante est de 109 tonnes métriques (120 tonnes sèches « st »). Cette pelle est conçue
pour travailler avec les camions de 326 ou 363 tonnes (class ultra) et elle peut remplir leurs bennes en
3 et 4 passes respectivement. Ces paramètres sont pratiquement identiques à ceux de la pelle 4100
XPC offerte par P&H.
Le moteur diesel est, dans la majorité des cas utilisé pour les petites pelles, alors que dans le
cas des pelles de grande capacité, le système d’entrainement électrique est le plus approprié.
Dans le dernier cas, le courant alternatif triphasé est fourni par un câble traînant et est connecté
au moteur principal à courant alternatif (AC) de la pelle. Dans beaucoup de cas, les pelles
électriques utilisent le système Ward Leonard pour convertir le courant alternatif en courant
continu pour le système de hissage « hoist », de creusage et de mouvement.
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Le système Ward Leonard est utilisé afin de fournir une flexibilité optimum en contrôlant le
courant continu du moteur. Les moteurs à courant continu sont idéaux pour des applications
de pelles, en raison de leur capacité d’autorégulation entre le couple (Ampères) et la vitesse
(Volts). A très basses vitesses, le moteur produit un couple rotorique très élevé. Quand le
couple résistant diminue, la vitesse peut être augmentée et le contre balancement se poursuit
jusqu’à ce que la vitesse maximale soit atteinte. Pour une courte période de temps, le moteur
à courant continu peut délivrer plus du double de sa puissance. Le seul facteur limitant ce
processus est l’augmentation de la chaleur produite.
𝑄
𝐵𝐶 = 3.1
𝐶∗𝑆∗𝐴∗𝑂∗𝐵𝐹 ∗𝑃
Où :
- BC : volume du godet, m3
- Q : productivité requise, m3/heure
- C : nombre théorique de cycles pouvant être effectués dans une heure ;
- C = 60/tC où tC est le temps de cycle exprimé en minutes ou soit 3600/tC
(en seconde) pour l’angle de rotation égal à 90° ;
- S : facteur de rotation « swing factor » ;
- A : disponibilité mécanique de la pelle;
- O : facteur d’efficacité de travail « job operational factor » ;
- BF : facteur du godet « dipper factor » ;
- P : facteur de temps de déplacements « propel time factor ».
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Tableau 3.2:Temps de cycle typique pour les pelles (SME Mining Engineering Handbook, 1992)
BC Digging Conditions
yd3 m3 E M M-H H
4 3 18 23 28 32
5 4 20 25 29 33
6 5 21 26 30 34
7 5.5 21 26 30 35
8 6 22 27 31 36
10 8 23 28 32 36
12 9 24 29 32 37
15 11.5 26 30 33 38
20 15 27 32 35 40
25 19 29 34 37 42
45 35 30 36 40 45
E : Easy digging : matériel fragmenté avec particules libres, ex : sable, et petit gravier ;
M : Medium digging : matériel fragmenté partiellement consolidé. Ex argile, anthracite ;
M-H : Medium – Hard digging, argile humide et lourde, bien cimentée, minerai léger,
gravier avec de grossier.
H : Hard digging, matériau nécessitant un minage danse, et des argiles plastiques, ex
granite, taconite, minerai dur.
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Le temps de cycle doit être corrigé en fonction de la hauteur de creusage de la pelle par rapport
à la hauteur optimale. Le tableau 3.6 nous donne les facteurs de correction en fonction du
pourcentage de la hauteur optimale. Cette dernière est visualisée à la figure 3.8.
Tableau 3.3: Facteur de correction du temps de cycle en fonction de la hauteur réelle de creusage par rapport à la hauteur
optimale
Figure III-9: Paramètres caractéristiques de creusage pour une pelle (SME, 1992)
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Figure III-10: Dimensions approximatives de pelles pour les fins d'estimation (SME, 1992)
« S »: Facteur de rotation « swing factor » : il est élucidé par la figure 3.11 et le tableau 3.4
Le facteur de rotation permet de corriger le temps de cycle de l’angle de rotation que la pelle
doit couvrir pour décharger son godet dans un camion en position de chargement. Il est évident
que plus cet angle est grand, plus le temps de cycle augmente les valeurs du facteur de rotation
« S » sont présentées dans le tableau 3.4
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50° 1.16 -
70° 1.00 -
75° - 1.05
100° 0.88 -
120° - 0.91
130° 0.77 -
150° - 0.84
Selon P&H le standard de l’angle de rotation est 70° ; tandis que pour SME considère l’angle
de 90°. C’est qui justifie la différence entre les facteurs de correction pour différents angles.
Ces deux facteurs sont d’habitude traités ensemble. Les valeurs du coefficient O*A sont
données dans le tableau 3.5.
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𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒
𝐵𝐹 = 𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 3.2
Le facteur de remplissage peut être évalué à l’aide de tableaux fournis par les fabricants. Selon
SME il varie entre 0.75 et 0.8 pour les matériaux difficiles à creuser, comme le minerai de fer
par exemple. Tandis que pour les matériaux faciles à creuser tel que du sable et du gravier, ce
facteur atteint des valeurs élevées jusqu’à 1. La compagnie Caterpillar (2001) propose une
plage allant de 0.85 à 1.20 ; alors que Walker (1988) propose entre 0.70 et 1.00.
Ce facteur peut être avec les facteurs « O » et « A ». Là qu’on manque de données plus précises,
il est proposé d’utiliser des valeurs suivantes :
0.75 – Pour les pelles qui opèrent dans les mines par tranches successives ;
0.85 – Pour les pelles qui opèrent dans les mines à ciel ouvert ;
0.90 – Pour les sablières et gravières.
La figure 3.13 ci-dessous montre le positionnement d’un camion desservi par une pelle
électrique à câble.
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Figure III-12:Emplacement d'un camion par rapport aux paramètres de la pelle. P&H - Etats-Uni
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Légende :
- Attachment : attachement
- Boom : flèche
- Boom hoist : vérin de levage
- Bucket : godet
- Bucket cylinder : vérin du godet
- Counterweight : contrepoids
- Crawler belt : chenille
- Crawler frame : cadre de châssis
- Machinery house : enceinte de moteurs
- Operator’s cab : cabine d’opérateur
- Slewing ring : mécanisme de rotation
- Stick : bras
- Stick cylinder : vérin du bras
Cette pelle se déplace généralement sur un châssis muni de chenilles. Il existe deux types de
pelles hydrauliques :
Pelle frontale appelée aussi par Caterpillar une « pelle butte » (front shovel ou loading
shovel). Ce type de pelle est équipé d’un godet qui creuse en avant, en s’éloignant du
châssis. Le vidage de ce godet se fait par son fond ouvrable « bottom dump bucket ».
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Pelle de type rétro « backhoe », dont le godet creuse d’habitude au-dessaaous de son
niveau de travail en s’approchant vers le châssis de la machine. Dans ce cas il s’agit
d’un godet qui se vide par déversement « dump bucket ».
En opérations minières on emploie les deux types, en fonction des conditions de chargement
et de l’arrangement du site. Les pelles hydrauliques opèrent d’habitude en position stationnaire.
Son godet se remplit par le biais des forces d’arrachage (breakout force) et de l’effort de
poussée (crowd force), comme indique la figure 3.16.
Les mouvements du godet et du bras assurent une bonne pénétration dans un tas de roc.
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Les manœuvres d’une pelle qui charge un camion sont schématisées sur la figure 3.17.
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Figure III-18: Relation approximative entre le poids d'une pelle hydraulique et le volume de son godet. NTH, 1992
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La productivité théorique des pelles hydrauliques frontales peut être aussi évaluée selon la
méthodologie élaborée par NTH (1992). Les temps de cycle des pelles (remplissage du godet,
rotation, …) peuvent être estimés à l’aide du graphique de la figure 3.19. Ce graphique est basé
sur les observations faites pour les pelles dont le poids de service est compris entre 40 et 240
tonnes métriques.
Les différents temps fixes (exprimés en minutes) devant être considérés en vue de la
productivité théorique sont présentés dans le tableau qui suit.
Tableau 3.6: Temps fixes pour les pelles hydrauliques (en minutes)
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Le facteur de remplissage du godet varie en fonction des facteurs similaires à ceux des
chargeuses sur roues. Walker (1988) suggère les valeurs suivantes :
Pour les godets à vidage par le fond « bottom dump », le manuel Caterpillar donne les valeurs
reprises dans le tableau 3.7
La capacité théorique peut être évaluée à l’aide de graphique similaire à celui des chargeuses
en posant l’hypothèse qu’il n’y a pas d’attente pour les camions. Voir figure 3.21
Afin de minimiser les coûts reliés à l’extraction, la capacité des pelles doit être tributaire à celle
des camions avec lesquels elles travaillent. En générale, un camion doit être chargé en 4 ou 5
passes. En vue de l’optimisation du nombre de camions travaillant avec une pelle, la distance
de halage et le temps de voyage doivent être considérer de même que temps de chargement de
la pelle.
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Figure III-20: Capacité théorique (m3/heure-moteur) des pelles hydrauliques. NTH, 1992
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Figure III-21: Pelle marchante à benne traînante (Walking Dragline). P&H - Etats-Unis.
La figure 3.22, nous montre le principe de fonctionnement de la benne traînante, ainsi que ses
paramètres de travail.
Figure III-22: (a): Principe de fonctionnement d'une pelle à benne traînante. (b): Portée de la pelle. Tatiya. 2005
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Légende : I – positions avec une benne suspendue ; II et Iia – abaissement de la benne ; III – creusage
du sol ; IV – levage de la benne ; V – vidage de la benne ; 1 – benne, 2 – flèche, 3 – indicateur, 4 –
câble de chargement, 5 – câble de levage, 6 – bloc des poulies, 7 – bloc de levage de la benne, 8 – câble
de vidage, 9 – attelage de la benne. A – profondeur de creusage, C – rayon de creusage et vidage, D –
hauteur de vidage.
Les machines présentement utilisées ont des paramètres très importants :
Hissage « hoist » ;
Poussée et rétraction ;
Rotation « swing motion » ;
Propulsion.
Dans un système à câble, le mouvement de poussée et de rétraction est transmis par les câbles
et dirigé le long de l’axe du godet par une poulie monté sur le pivot. Le câble de poussée passe
sur une poulie située au sommet de la flèche et montée sur un mécanisme de ressort permettant
l’absorption des chocs. Le câble de rétraction, quant à lui, est monté sur un collet situé en bas
de la benne et est muni lui aussi d’un mécanisme de ressort ayant comme fonction de réduire
le jeu dans le câble. De plus, le design tubulaire de la flèche du bras du godet sur une pelle à
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Un système à pignon et crémaillère est typiquement entraîné par un moteur à courant continu
installé au sommet de la flèche. L’absorption des chocs est réalisée par un accouplement à l’air
ou par des courroies multiples en V installées entre le moteur et le premier engrenage réducteur.
Le système à pignon et crémaillère élimine l’utilisation de câble et donne plus de puissance
d’entraînement que le système à câble. Cependant, le système à câble entraîne une réduction
de poids.
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La taille de la benne peut être déterminée par le biais de l’équation 3.1 développé
précédemment au paragraphe 3.2.2.
𝑄
𝐵𝐶 =
𝐶∗𝑆∗𝐴∗𝑂∗𝐵𝐹 ∗𝑃
Où :
- BC : volume de la benne godet, m3
- Q : productivité requise, m3/heure
- C : nombre théorique de cycles pouvant être effectués dans une heure ;
- C = 60/tC où tC est le temps de cycle exprimé en minutes ou soit 3600/tC
(en seconde) pour l’angle de rotation égal à 90° ;
- S : facteur de rotation « swing factor » ;
- A : disponibilité mécanique de la pelle;
- O : facteur d’efficacité de travail « job operational factor » ;
- BF : facteur du godet « dipper factor » ;
- P : facteur de temps de déplacements « propel time factor ».
Pour calculer la valeur de « C », le temps de cycles peut être obtenu d’après les données du
fabricant ou d’après l’étude de temps (chronométrage) ou selon le tableau 3.10 ci-dessous.
Tableau3.8: Nombre approximatif de cycle par heure pour les pelles à benne traînante.
6 – 27 58
28 – 45 56
45 – 160 53
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Lorsqu’il manque des données plus précises, on peut évaluer ces deux facteurs à l’aide du
tableau 3.10 ci-dessous
Tableau 3.94: Facteurs de foisonnement et de remplissage pour les pelles à benne traînante
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Les camions utilisés dans les mines doivent satisfaire plusieurs conditions afin de réaliser
valablement leur fonction. Plusieurs types de contraintes peuvent être évoquées, dont les plus
contraignantes concernent la résistance au roulement, les résistances dues à la pente et l’effet
d’altitude sur les moteurs Diesel.
Les fabricants donnent toutes les informations au sujet des tombereaux relatives à leurs
caractéristiques, les fiches techniques, les temps fixes, les rendements de transmissions
mécaniques.
Pour effectuer les calculs de productivité des camions, il est primordial de maitriser
l’interprétation et l’application des divers abaques que les fabricants fournissent.
Les camions utilisés dans les mines sont appelés camions hors route, car ils ne peuvent pas
circuler sur les routes communes comme les camions conventionnels. Ces camions sont
équipés des bennes basculantes. Caterpillar les désignent sous l’appellation
« TOMBEREAUX ». Il en existe deux grandes catégories :
Un tombereau articulé est un véhicule ayant trois essieux et toutes ses roues sont motrices
(système 6x6). Ce lui confère un avantage par rapport aux camions conventionnels et
tombereaux rigides. Il s’adapte très bien sur le terrain difficile (rugueux, grand pendage, surface
de roulement molle...), là où la résistance au roulement est très élevée (10 – 20%). La figure
4.1 ci-dessous nous montre un ADT.
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Figure IV-1: Camion articulé (ADT) avec système de motorisation 6x6. Volvo
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La figure 4.2, nous montre un cas typique des tombereaux rigides hors routes.
Figure IV-2: Tombereaux rigides pour mine à ciel ouvert. Caterpillar Inc.
Actuellement les fabricants comme Caterpillar, Komatsu, Liebherr et Terex offrent des
camions dont la capacité est d’environ 360 tonnes métriques (ou 400 st). Voici quelques
caractéristiques du modèle CAT 797F de Caterpillar, à titre illustratif :
Ces camions peuvent être chargés par des pelles ayant les godets de 45 m3, ce qui donne environ
100 tonnes par godet. Ces pelles peuvent remplir la benne des camions de la classe Ultra en 4
passes. Ces sont les types de camions qui sont les plus utilisés dans les mines à ciel ouvert de
moyenne et grande taille.
La figure 4.3 représente l’un des plus gros camions au monde, Liebherr T282T.
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Figure IV-7:Exemple du graphique de freinage par compression pour un camion minier. Bise, 1986.
Le défi pour chaque opérateur minier est d’excaver une certaine quantité de matériau (minerai,
stérile, mort terrain) au plus bas coût que possible. On peut donc se poser la question de savoir
quelle est la taille idéale d’un camion pour les conditions données.
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Si l’on considère la taille du camion pour certaine application, on pourrait penser à une flotte
composée de 50 camions de 90 tonnes ou de 25 camions de 180 tonnes. En principe, les deux
offrent la même productivité, mais le deuxième choix devrait représenter une réduction
importante du coût. Il ne faut pas oublier cependant, que chaque flotte a un coût d’acquisition
et un coût opérationnel très différent. Par ailleurs, il faut souligner que ces coûts ne varient pas
linéairement avec la taille du camion. Il faut aussi tenir compte du fait que les flottes de grands
ou des petits camions ont respectivement des avantages et inconvénients.
Un nombre plus petit de camions requis pour réaliser les tâches de production ;
Elle offre moins de flexibilité (une défaillance d’un camion peut avoir des répercussions
importantes sur la productivité de la flotte ;
Croissance de risque (cfr ci-dessus) ;
Exigibilité d’un haut niveau de fiabilité des camions afin d’augmenter la disponibilité
de la flotte pour assurer l’atteinte des objectifs de production.
La flotte des petits camions entraîne d’habitude une augmentation des coûts due à :
L’optimisation de la flotte constitue donc une étape de grande importance et doit être faite
méticuleusement. Il existe des outils informatiques qui permettent des simulations du système
entier de chargement et de halage.
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V. EQUIPEMENTS DE CHARGEMENT ET DE
HALAGE POUR LES APPLICATIONS
SOUTERRAINES
5.1. EQUIPEMENTS DE CHARGEMENT POUR LES
MINES DE PETITE TAILLE
5.1.1. RACLOIRS
Des racloirs sont utilisés pour le déblaiement et le halage de minerai, en général à la distance
comprise entre 10 et 150 mètres.
L’équipement complet comprend les éléments suivants (figure 5.1) :
Un godet (1) ;
1 – 3 tambours (2) ;
1 – 3 câbles tracteurs (3) ;
Poulies (4).
Sous les mêmes conditions données, l’application de racloir est préférable aux options de
chargement et halage basées sur l’utilisation des rétrochargeuses ou des chargeuses-navettes.
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Tableau 4.1: Paramètres des systèmes d'entraînement des racloirs. Hustrulid, 1982
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𝐹 =𝑓∗𝑊∗𝐺 5.1
Avec :
- « F » force de traction (kilogrammes force ou livres) ;
- « f » coefficient de friction ;
- « W » poids total du godet chargé (minerai + la tare du godet) ;
- « G » coefficient de pendage (voir le tableau 5.3, ci-dessous).
5.1.2. RETROCHARGEUSES
Des rétrochargeuses, appelées en anglais « overshot loaders » ou « muck machine », sont des
équipements qui servent pour le déblaiement lors de travaux de développement, ainsi qu’aux
points de soutirage, quand un équipement de halage (par exemple un wagon sur rails) ne peut
être stationné qu’en arrière de la chargeuse.
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La rétrochargeuse remplit son godet en avançant dans un tas du roc abattu. Après l’avoir fait,
elle passe son godet chargé au-dessus de son châssis, pour le déverser dans une unité de halage.
La charge est retenue dans le godet entre autre grâce à une accélération qu’elle subit lors de
basculement du godet. A la fin e sa trajectoire, ce dernier s’arrête brusquement, ce qui fait
éjecter du minerai. Figure 5.2.
Presque toutes les machines de ce genre, disponibles sur le marché, sont actionnées par air
comprimé. Le volume du godet varie d’habitude entre 0.14 m3 et 0.6 m3. Le châssis est monté
sur les rails (figure 5.3), sur chenilles (surtout les machines destinées pour le creusage des puits)
ou sur les pneumatiques (figure 5.4). Ces dernières sont utilisées lorsqu’une distance entre le
point de chargement et celui de déversement ne sont pas en voisinage immédiat. Certaines
machines sont munies d’une benne basculante (figures 5.5).
Figure V-3: Rétrochargeuse sur rail avec sa fiche technique. Atlas Copco
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Figure V-5: Principe d'une rétrochargeuse à benne basculante. CAVO 310. Atlas Copco
Une telle machine déverse le minerai d’abord dans sa benne et après l’avoir rempli (équivalent
de 4-5 godets), elle se dirige vers un point de déversement. La benne se vide en basculant ; de
façon identique à celle des camions. Les paramètres d’une telle rétrochargeuse sont présentés
à la figure 5.6.
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Il est évident que la productivité d’une telle machine dépend beaucoup de la longueur de son
trajet (figure 5.7).
Figure V-7: Productivité d'une rétrochargeuse à benne basculante en fonction de la longueur de son trajet.
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D’abord, on suppose qu’une machine est théoriquement capable de charger 180 godets dans
une heure (chargement d’un godet en 20 secs.). En multipliant ce chiffre par le volume du
godet, on obtient donc un « tonnage » théorique. Toutefois, iol faut apporter les corrections
dues aux facteurs qui l’influencent de façon négative. Le tableau 5.4 présente les valeurs des
coefficients réducteurs.
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Le godet est fixé au bout du bras manipulateur et il est levé par des vérins hydrauliques. Un
autre vérin sert à faire basculer le godet, ce qui permet son remplissage et vidage. Les figures
5.9 et 5.10 illustrent le système d’entraînement de la chargeuse-navette et les phases de
chargement.
Figure V-9: Système d'entraînement de la chargeuse-navette : (1) moteur diesel ou électrique; (2) convertisseur du couple
ou pompe hydrostatique: (3) boite de transmission ou moteur hydrostatique: (4) essieux avec les engrenages planétaires ou
moteurs hydrauliques. Walker, 1988.
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Figure V-10: Phases de chargement effectuées par une chargeuse-navette. Atlas Copco, 2005
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Le graphe de la figure 5-11 présente les facteurs qui affectent la capacité d’une chargeuse-
navette à long terme.
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Figure V-11: Facteurs influençant la capacité de la chargeuse-navette à long terme. Tamrock, 1997
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Figure V-12: Interprétation de la charge de basculement selon la norme SAE. Tamrock, 1997
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Figure V-13 Exemple des courbes de productivité pour la chargeuse-navette EJC 65. Sandvick Mining and Construction:
Figure V-14: Exemple de la courbe de la fore de traction pour la chargeuse-navette EJC 65 pour la détermination de la
vitesse de halage. Sandvik Mining and Construction
Il ne faut pas oublier que la capacité d’une chargeuse à long terme est une fonction de plusieurs
paramètres dépendant non seulement de la machine, mais aussi des conditions de travail,
propriétés du minerai et/ou du stérile y inclut la fragmentation. (Voir figure 8.11).
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Figure V-16:Vue générale d'un camion TH 660 minier avec châssis rigide et deux essieux avec des roues articulées. Sandvik
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Figure V-18:Mode de contrôle directionnel du camion TH 680 de Sandvik et les dimensions exigées
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Figure V-19: Vue général d(un camion minier électrique (articulé) Kiruna Truck - 1050 - mine Kidd Creek, Timmins, Ontario.
GIA
Figure V-20: Ligne d'alimentation électrique pour les camions Kiruna Truck: trois tubes au centre sont les conduits
électriques (courant triphasé) et les deux profiles à l'extérieur servent comme guide pour le pantographe du camion.
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Les camions éléctriques permettent de réduire les besoins en air frais (aucune émission de gaz
nocifs, ni absorbtion d’oxygène), sont silencieux et s’adaptent mieux sur les sections penchées
(roulent plus vite que leur homologues mu par les moteurs diesel. Toutesfois, ce cocept ructure)
et n’a presque aucune flexibilité en opération. Le coût d’achat d’un camion de 50 tonnes est
au-delà de 2 millions de dollars. Etant donné sa façon d’alimentation en énergie, ce camion a
une autonomie très limitée. Pour opérer en dehors de ligne d’alimentation (surtout les
manœuvres au point de chargement et de déversement), sa dernière version utilsie un moteur
diesel de renfort, mais, malgré tout, il ne peut vraiment pas s’éloigner de sa ligne d’alimentation
) plus de 50 mètres. Ces désavantages font que ce système est loin d’être populaire.
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Figure V-22: Section minimales des galeries de halage par rapport à la taille des camions. Atlas Copco
Figure V-23: Principes de la détermination des dimensions aux virages par rapport à la taille des camions. Atlas Copco.
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Lors de la planification du système de halage, SME Mining Engineering Handbook 3rd Edition
(2011) recommande la considération des facteurs suivants :
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Figure VIII-6: Agencements typiques des sections des puits équipés des cages. Ramlu, 1996
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Figure VIII-8: Sections des puits équipés des skips. Ramlu, 1996
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La figure 8.10 ci-dessous, nous donne les détails d’un cycle de hissage à 7 temps
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8.7.4.1. INTRODUCTION
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La figure 8.11 ci-dessous donne quelques exemples de FS pour les câbles d’extraction.
Figure VIII-11:Facteurs de sécurité utilise dans divers pays. Hartmann et Mutmansky, 2002
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Tableau8.25: Diamètre minimal des tambours, molettes et/ou des poulies recommandé par les règlements québécois (a.
311)
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Figure VIII-12: Schéma explicatif pour le calcul des couples statiques: sans câble d'équilibre à gauche et avec à droite.
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Tableau 8.3 : Valeurs de la force hors équilibre pour le treuil sans câble d’équilibre et pour le cycle à trois temps
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Figure VIII-13: Inertie des tambours cylindriques typiques (en Kg*m2*1000) en fonction de leurs diamètres et largeurs.
Walker, 1988.
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Tableau 8.7 : Inertie des rotors des moteurs à induction (courant alternatif - AC)
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Tableau 8.8 : Inertie des rotors de moteurs à courant direct (DC) avec l'entraînement par la boite d'engrenage.
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Figure VIII-14: Relation" couple-temps" pour un treuil à tambour double. Sans câble d'équilibre (cycle à 3 temps). Walker,
1988
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9.1. FILS
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L’utilisation de ces fils dépend du type de câble qui sera fabriqué. Les fils sont assujettis aux
procédés métallurgiques qui assurent la bonne résistance à la traction (connue comme « grade »
en anglais) et la bonne malléabilité.
La résistance à la traction (grade) est exprimée dans les unités telles que Newtons par
millimètre carré (N/mm2) dans le système SI ou en terme de tonnes courtes (short ton) de force
par pouce carré (tonf/in2) dans le système américain. Ces résistances sont standardisées et elles
prennent les valeurs suivantes : 1370, 1570, 1770 ; 1860, 1960 et 2160 N/mm2.
9.2. TORONS
Les fils placés ensembles composent un toron. Dans la forme la plus simple, il est composé
d’un ou de plusieurs fils autour desquels les six fils (ou plus) sont arrangés. Tout cet ensemble
est tressé pour les détenir dans sa position.
Un toron simple pourrait cosntituer un câble élémentaire, mis sa résistance à la rupture n’est
pas suffisante en vue des applications industrielles. Alors, on tord six tirons ou même plus
autour d’une âme. La partie centrale d’un toron peut être ronde, triangulaire, ovale ou plate
(Figure 9.3).
Le commetage des torons peut se faire de deux façons : soit à torons égaux, soit à travers.
Figures 9.4
Figure IX-4: Principe de torons à commettage égal (à gauche) et à travers (à droite). Walker, 1988
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Les torons à commettage égal augmentent d’environ 14% la résistance à la traction par rapport
à ceux à commettage à travers. La performance supérieure au niveau de la fatigue est due au
fait que toutes les couches de fils ont le même pas de commettage. Dû à cela, chaque fil se
place dans une « vallée » composée par les deux fils de la couche inférieure. Le contact entre
les fils n’est plus « ponctuel » mais plutôt linéaire (voir la figure 9.5). Ceci réduit le problème
des fortes pressions dans la zone de contact et réduit la fatigue. Grâce à cela, l’usure est moins
rapide et la résistance du câble s’améliore.
Figure IX-5: Importance du type de contact pour deux types de commettage: à travers (en haut) et égal, appelé aussi
parallèle (en bas).
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Les torons se caractérisant par une construction de type 5 – 7 sont utilisés pour fabriquer les
câbles dans la plage des diamètres moyens et grands (55-70 mm).
Figure IX-6: Types de construction des torons à commettage égal. Ramlu, 1996.
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Figure IX-8: Pas de commettage d'un toron (à gauche) et d'un câble (à droite). Ramlu, 1996.
Wire = fil ;
Strand = toron ;
One strand (rope) lay = pas de commettage pour toron (câble)
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Figure IX-9: Commettage des câbles: a) commettage Lang (à gauche) et b) Ordinaire (à droite). Walker, 1988.
A torons ;
Plats ;
Clos.
Chaque type peut être encore subdivisé dans plusieurs formes en vue de sa construction.
Suivant cela, on peut distinguer les types principaux des câbles (figure 9.10)
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La figure 9.11 ci-dessous, résume les applications de certains types de câbles dans l’industrie
minière selon la compagnie manufacturière BRIDON (Angleterre).
Figure IX-11: Recommandations concernant l'application des divers types de câbles dans l'industrie minière. Bridon, Grande
Bretagne.
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Figure IX-12: Mesure de diamètre des câbles: bonne (en haut) et mauvaise (en bas). Bridon, Grande Bretagne
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Tableau 9.1 : Constante de poids "CM" et de résistance "CS" pour les câbles d'acier. Walker, 1988.
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L’allongement cumulatif d’un câble au fil du temps sert à établir la fin de sa vie utile. Figure
9.13 :
Figure IX-13 Courbe d'allongement typique d'un câble d'acier durant sa vie.
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Les valeurs de la pression maximale permissive sont présentées dans le tableau 9.3,
Tableau 9.3 : Pressions permissives au contact entre un câble et une molette, un tambour ou une poulie. Bridon Grande
Bretagne.:
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Figure X-1: Principe de fonctionnement d'un treuil à poulie d'adhérence. Walker, 1988.
Les valeurs typiques de µ selon Walker (1988) sont données dans le tableau 10.1
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Etape 11 : Détermination des couples définitifs lors d’un cycle de hissage (tableau 11.3)
Tableau 11.3 : Valeurs des couples
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Les résultats des calculs de la puissance sont présentés dans le tableau 11.4
Tableau 11.4: Valeurs de puissance lors d'un cycle de hissage
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