Les cnidaires (premiers

eumétazoaires)
1. Position systématique
1.1 EUMÉTAZOAIRES
Les eumétazoaires sont des métazoaires
avec :

Un tube digestif

Des jonctions cellulaires fortes (desmosomes) :cellules éphitéliales -> lame basale (matrice extra-
cellulaire) -> organise les tissus différenciés

Une digestion extra-cellulaire et pertes des choanocytes.

1.2. LES RADIÉS (SYMÉTRIE RADIALE = RADIAIRE)

Partie du corps -> autour de l’axe de symétrie -> forme de cylindre
avec tube digestif à un seul orifice (bouche qui rejette les déchets).

Pour les radiés qui sont fixés -> tentacules pour la nutrition et
récepteurs sensoriels à intervalles régulier pour être en contact avec
l’environnement dans toutes les directions.

Pas de tête.

2. Définition des cnidaires

10 000 espèces et 3 grands ensembles : Hydrozoaires,
Scyphozoaires et Anthozoaires.

Ils sont tous aquatiques, majoritairement marins fixés ou

planctoniques. Ce sont des prédateurs ou bien ils vivent en
symbiose avec des algues unicellulaires photosynthétiques. Ils se nourrissent ou se défendent grâce
à des cellules spécialisées de ce groupe : les cnidoblastes (ou cnidocytes ou nématocytes) qui sont
des tentacules qui entourent la bouche.

Ils ont un système nerveux réduit, sans tête différenciée, juste une bouche.

La larve ciliée ou planula s’arrête au stade gastrula : sa cavité digestive correspond à l’archentéron.

C’est un groupe de faible importance économique car il n’est pas consommé par l’H :

Récifs coralliens : garde manger car faune associé (poissons, crustacés) utilisés par l’H.

Concurrence : Baltique -> méduses réduit de 1/2 la population d’alevins de harengs.

Corail rouge : joaillerie et pierre a bâtir.

Atolls et autres lagons : grande activité touristique.

3. Cycle biologique
Libres ou fixés, souvent alternance entre les deux phases : le polype (fixé) et la méduse (libre) ->
polymorphisme de l’espèce. L’une de ces phases peut régresser ou disparaître.

Lorsqu’il s’agit de la phase méduse, il y a un meilleur pouvoir de dissémination et d’accroissement

de l’aire colonisée par l’espèce.

Développement : Segmentation totale radiale et égale -> blastula ciliée -> larve nageuse (planula)
donc l’ectoderme est cilié.

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4. Structure
4.1. LA PAROI
Constituée de deux couches de cellules :

L’ectoderme

• Cellules épithéliomusculaires longitudinales (protection et contraction) qui

contiennent des myofibrilles, leur contraction raccourcit le corps ou les
tentacules.

• Cellules glandulaires autour de la bouche et du disque basal -> sécrètent un

mucus adhésif.

• Cnidoblastes excité par contact -> contraction fibrilles cytoplasmiques ->

dévagination filament urticant -> inocule poisson (actinocongestine) contenu
dans une grande vacuole (exocytose explosive). Fonctionne qu’une seule fois et
sont remplacés

• Protoneurones : cellules organisées en plexus (réseau), sans centres nerveux

ni ganglions ni nerfs

• Cellules sensorielles avec petit

prolongement tactile, rôle pour les
stimuli tactiles et chimiques

• Cellules interstitielles embryonnaires pour remplacer les autres

cellules quand elles sont détruites (surtout les cnidoblastes)

L’endoderme (fonction digestive)

• Cellules épithéliomusculaires transversales pour mouvement

d’allongement et de contraction du polype, possèdent des
vacuoles alimentaires phagocitaires et parfois des algues
photosynthétiques qui fournissent le composé de la synthèse.

• Cellules glandulaires pour enzymes digestives dans la cavité

gastrique (progrès sur Spongiaires) -> consomment plus gros
aliments.

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 Entre les deux : lame de mésoglée

• Cellules nerveuses rudimentaires reliées aux terminaisons des

cellules sensorielles ecto et endodermiques.

4.2. LE POLYPE
Forme tubulaire, cylindrique très contractile. Fixé par la région basale et
peut parfois se déplacer.

Tentacules avec cnidoblastes souvent en batterie.

Intérieur tapissé d’endoderme (=cavité gastrique). L’eau de la cavité sert

de squelette hydrostatique.

Contractions fibres -> contraction et déformation du polype.

Solitaires ou coloniaux.

4.3. LA MÉDUSE
Forme : cloche à double paroi.

Paroi ext : ombrelle.

Paroi int : sous-ombrelle.

Entre les deux : cavité

gastrovasculaire avec
prolongements tubulaires
dirigés vers canal marginal
circulaire, périphérique.

Gonades sous épidermiques

sur la sous-ombrelle ou sur le
manubrium.

Volume mésoglée très

important(facilite flottaison)
avec consistance gélatineuse.
Méduse = polype non fixé dont
la portion tubulaire s’est aplatie
en forme de cloche.

5. Classification
5.1. HYDROZOAIRES
- Cavité gastrique sans cloison et sans pharynx interne (stomodeum).

- Phase polype prédominante.

- Méduse avec vélum (craspédote).

- Exemple : L’Hydre d’eau douce

• Ø phase méduse

• Polypes solitaires (6 à 10 tentacules longs et fins)

• Reproduction asexuée : division longitudinale puis

bourgeonnement

• Reproduction sexuée : sexes séparés ou hermaphrodites ->

expension ectoderme -> pénétration cellules embryonnaires ->
gamétogénèse

- Exemple 2 : les Calyptoblastides

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 • Alternance polype-méduse

• Colonies de 3cm communiquent par stolon

• Gastrozoïtes (polypes nourriciers) capturent les proies pour la colonie

• Individus reproducteurs forment méduses aplaties (leptoméduses) libérées à maturité

- Exemple 3 : Siphonophores (très évolués)

• Colonies complexes avec plusieurs types d’individus

• 1 pneumatophore : cavité fermée et paroi sécrète gaz riche en N et en Ar

• 6 cloches natatoires : méduses modifiées qui se contractent pour bouger

•Cormidies : individus
nourriciers,
prédateurs…

5.2. SCYPHOZOAIRES
-stade méduse prédominant

-Dépourvues de vélum mais

manubrium forme bras
buccaux

-Cavité gastrique divisée

en 4 compartiments

- 4 grosses gonades dont les gamètes sont

évacués par la bouche

- Petit polype issu de l’oeuf qui se fixe =

scyphistome -> détachement par
constrictions successives (pile d’assiettes)
= strobilation

- Exemples :

Nom Aurelia aurita Cyanea Arctica Pelagia noctiluca

Caractéristique Espèce commune Ombrelle de 2m de Espèce phosphorescente

cosmopolite diamètre, 1200 tentacules et responsable des
de 40m, couverts de pullulations estivales sur les
cnodoblastes plages

Photo

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5.3. ANTHOZOAIRES
- seulement sous forme polype (sexué)

- Cavité gastrique subdivisée en compartiments par cloisons radiaires

endodermiques

- Pharynx tubulaire pénètre profondément dans la cavité gastrique

- Les gamètes se forment à partir des cloisons

- L’embryon se développe parfois dans la cavité gastrique parentale

- Deux types d’organisation principaux :

• octocoralliaires : symétrie d’ordre 8 (8 tentacules et 8 cloisons radiaires),

polypes petits et colonies pas nombreuses (exemple corail rouge)

• hexacoralliaires : symétrie d’ordre 6, solitaires et très contractiles car ø

squelette, coloniaux car squelette collectif calcaire sécrété par
l’ectoderme. Le polype est posé sur son squelette : le polypier.

• Symbiose dinophytes / cellules endodermiques : eaux claires et faible profondeur pour la lumière, l’algue
fournit au polype les produits de la photosynthèse

5.4. CUBOZOAIRES
- classe de quelques dizaines d’espèces de petites tailles (10cm) proches des Scyphozoaires

- Exemple Chironex fleckeri : méduse « boite » d’Australie et des Philippines possède un poison parmi les
plus violents du règne animal qui tue en quelques minutes

- Plusieurs espèces de cuboméduses dont Chironex sp. Possèdent des yeux fonctionnels et des tentacules
de 4m

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