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Ce ne sont pas les calories qui dirigent notre vie, mais ce que nous
faisons de ces calories… Et ce que nous faisons de ces calories ce
n’est pas, en priorité, le système digestif qui le décide, mais bel et
bien notre système nerveux : secrétion de la salive et richesse
enzymatique de notre estomac, intestin, foie, pancréas, modération
du centre de la satiété, plaisir gustatif et tous les plaisirs sensoriels
alimentaires (couleurs, odeurs, palatabilité…) en général… Tout cela
est régi PRIORITAIREMENT par nos systèmes nerveux et émotionnel.
Dr Yann Rougier
Médecin spécialiste, neurosciences appliquées
Membre de la Fondation Whealth & Mind
Auteur et formateur
INTRODUCTION
Si ces phrases vous parlent, pas de doute : vous êtes concernée par ce
que j’appelle « l’alimentation émotionnelle » !
Chaque jour, j’écoute les histoires de ces femmes qui se battent avec
leurs compulsions alimentaires, leurs kilos en trop, leur histoire
compliquée avec la nourriture, leurs difficultés à gérer leurs émotions
et, très souvent aussi, leur parcours de vie chaotique. Chaque jour, je
les aide à prendre conscience de ce qui se joue derrière leurs
craquages, leurs envies de se « remplir », leurs difficultés à se nourrir
correctement… Il n’y a pas de recette miracle pour arrêter les
grignotages et l’alimentation émotionnelle, mais il n’y a pas non plus
de fatalité. Faire la paix avec la nourriture, c’est d’abord faire la paix
avec ses émotions et son propre corps. Il faut réapprendre à s’aimer
pour mieux se nourrir, et retrouver un rapport sain avec son
alimentation. Car, comme je le dis toujours à mes patientes, « quel
que soit votre problème, la solution n’est pas dans le frigo » !
1. S. Péneau et al., « Sex and Dieting Modify the Association Between Emotional Eating and
Weight Status », in The American Journal of Clinical Nutrition, 2013.
QUELQUES MOTS
À PROPOS DE MOI
Ce livre, cela fait dix ans qu’il est dans ma tête. Un jour, une
voyante m’a dit que j’écrirai mon premier livre à 40 ans. C’est le cas !
Toutes les autres choses qu’elle m’a confiées se sont réalisées. Mais
chut, je ne vous en dirai pas plus… (ou pas ici).
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Manger peut aussi être une occupation quand on s’ennuie ou que l’on
ne sait pas comment remplir ses journées ou ses soirées. C’est ce que
j’appelle l’alimentation « passe-temps ». Qui n’a jamais vidé un paquet
de chips sans faim devant un film ou bien tourné en rond dans la
cuisine tel un lion en cage avec une seule envie : dévaliser les
placards ou le frigo !
« J’ai beaucoup grossi après mon divorce il y a quinze ans. Je suis une
stressée de nature. J’ai peu ou pas de temps pour moi : je gère les enfants,
les petits-enfants, ma mère qui vieillit et je fais énormément de choses à la
maison… » ANNY, 62 ANS
« Mon poids fonctionne avec mon émotionnel. Mon mari a de graves soucis
de santé et je compense ma tristesse par le fait de manger. » MARYSE, 46
ANS
Si vous ne vous sentez pas bien dans votre tête ou dans votre corps,
la nourriture peut vous aider à éprouver malgré tout du plaisir et du
bien-être. Un bien-être immédiat, mais malheureusement éphémère.
La nourriture est un pansement, mais surtout un terrible cercle
vicieux ! Vous mangez pour oublier votre mal-être. Résultat : vous
culpabilisez et vous vous dévalorisez encore plus et, à nouveau, vous
oubliez en mangeant, puis vous vous en voulez.
Je rencontre souvent des femmes qui n’aiment pas leur corps.
Elles complexent énormément parce qu’elles ont pris du poids au fil
des années. Pour elles, s’habiller est devenu un véritable problème.
Elles ne trouvent jamais rien qui leur va ! (Il est vrai que nos
boutiques de vêtements ne sont pas tendres quand on fait une taille
supérieure au 46. Ce qui est malheureux, car la taille moyenne de la
Française est un bon 40, et non un 36/38 !) Cacher leurs formes et
leurs rondeurs est devenu une obsession. Alors, pour oublier ce mal-
être, c’est plus fort qu’elles : elles mangent. Mais c’est un refuge à
double tranchant, qui au lieu de résoudre leur problème l’accentue
encore plus, ce qui empoisonne à petit feu leur existence et fait
encore plus vaciller leur confiance en elles et leur estime de soi.
Mais bien sûr, les confinements ont eu aussi des effets positifs, avec des prises de
conscience pour les unes, et des changements de vie pour d’autres : besoin de
changer d’air et de déménager, retour à l’essentiel et aux choses plus simples,
redécouverte du plaisir de cuisiner et boom du « fait maison », prise de
conscience de la surconsommation, de l’importance du local, de l’entraide et la
solidarité, etc.
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PROFIL N 5
JE N’AI PAS LE MORAL, ET CELA
ME POUSSE À MANGER PLUS
« Je n’ai plus le goût de rien, plus envie de sortir, plus envie de cuisiner, plus
envie de faire mes courses, plus envie de prendre soin de moi…
En revanche, j’ai des envies d’aliments addictifs : bonbons, chocolat,
hamburgers, pizzas… Je n’osais pas me l’avouer, mais mon médecin
me l’a confirmé : je suis en dépression… » OLIVIA, 43 ANS
Il n’y a rien de plus terrible que le départ d’un être aimé… J’ai moi-
même vécu le départ de plusieurs êtres chers et, évidemment, c’est
très douloureux à vivre. Alors que je suis en train d’écrire ces lignes,
je vis l’épreuve du départ et du deuil de mon cher super beau-papa
qui a lutté pendant deux mois en réanimation.
3. Quelles solutions pouvez-vous mettre en place pour mieux vivre votre deuil et
réussir à franchir cette étape de vie dont nous allons toutes faire l’expérience ?
O
PROFIL N 7
JE SOUFFRE DE SOLITUDE :
L’ALIMENTATION
EST MON PANSEMENT AFFECTIF
Si vous êtes dans ce cas, sachez que ce n’est pas une fatalité. Je
vous livre dans cet ouvrage des idées pour vous sentir moins seule
(voir ici). À vous de les tester et de déterminer celles qui vous
apporteront ce déclic pour avancer. Je partage aussi avec vous des
idées de recettes saines, rapides et économiques pour vous régaler
sainement, même si vous les préparez pour vous toute seule.
LES QUESTIONS À VOUS POSER
1. Sur une échelle de 0 à 10, quel est votre niveau de solitude ?
3. Quels solutions ou rituels pouvez-vous mettre en place pour vous sentir moins
seule et éviter de vous réfugier dans le placard ou le réfrigérateur ?
O
PROFIL N 8
J’AI PEUR DE L’INCONNU :
JE L’APAISE PAR LA NOURRITURE
« Depuis que je suis en télétravail, avec la cuisine pas loin, les tentations sont
plus facilement accessibles. C’est plus fort que moi, je craque beaucoup plus
pour le grignotage sucré qu’avant… » PAULINE, 27 ANS
« Dès que j’ai rencontré mon mari, on m’a dit que j’ai gonflé de bonheur.
Après réflexion, je pense juste que je me suis calquée sur son alimentation ! »
CLAIRE, 52 ANS
« J’ai deux garçons de 15 et 18 ans que j’élève seule. Ce sont deux grands
sportifs qui ont tout le temps faim. Ils ne se nourrissent que de viande, de
pâtes, de pizzas, de hamburgers… L’après-midi et le soir devant la télé, ils
grignotent des produits sucrés, les placards en sont remplis… Je me suis
mise à faire comme eux depuis mon divorce il y a dix ans. Résultat : j’ai pris
plus de 15 kg. » ÉMELINE, 50 ANS
Chez vous, les repas sont des moments de convivialité que vous
partagez en famille. Voilà une très bonne habitude ! Le problème est
que, dans une famille, les besoins de chacun sont spécifiques. Si votre
mari mange en grande quantité et/ou si vous devez nourrir des
enfants qui ne jurent que par les pâtes et la viande, vous cuisinez en
grande quantité et prenez l’habitude de manger comme eux. Difficile
en effet de résister à la tentation quand on voit son partenaire ou ses
enfants manger des biscuits, du chocolat, du pain, du fromage et des
féculents… Or pour vous, c’est beaucoup trop, mal équilibré, et vous
grossissez. Au fil des années, vous prenez du poids.
« Petite, mon papa jouait avec moi “au papa et à la maman”. Il m’a fait subir
des attouchements sexuels de nombreuses années, j’ai toujours tout
intériorisé. J’ai mangé plus pour compenser et j’ai pris de plus en plus de
poids jusqu’à une obésité type 2. Mon psychologue me dit que je me suis
créé une carapace protectrice pour me sentir moins désirable aux yeux de la
gent masculine. » NADIA, 49 ANS
3. Quels solutions, pistes ou rituels pouvez-vous mettre en place pour vous sentir
mieux et avancer sur le chemin de la sérénité ?
O
PROFIL N 14
JE MANGE PLUS… POUR FÊTER
LA VIE !
« Ma mère, qui avait connu les privations de la guerre, faisait très souvent
remarquer que nous avions de la chance de bien manger. Je pense que cela
m’a peut-être donné inconsciemment la peur de manquer et que cela pourrait
être à l’origine de mes compulsions alimentaires. » Isabelle, 54 ans
« Ma maman n’était pas très tactile, elle nous a donné son affection par la
nourriture. Aujourd’hui encore, pour moi, la nourriture est synonyme
d’affection. » Isabelle, 38 ans
QUELLE EST VOTRE HISTOIRE
AVEC LA NOURRITURE ?
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Comment pouvez-vous définir votre alimentation
durant votre enfance et durant votre adolescence ?
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Pendant l’enfance
Pour la petite fille, le premier modèle est sa maman, elle s’identifie à
elle. Si cette dernière est constamment en train de faire des régimes
restrictifs ou de compter les calories, elle va faire de même, ou
l’intégrer inconsciemment. À l’adolescence et/ou à l’âge adulte, elle
risque d’avoir une relation bancale avec la nourriture. Par peur de
grossir, parce que ses hanches et ses cuisses changent, parce que
partout autour d’elle, ce sont les femmes longilignes qui sont mises en
avant, elle peut entamer, très jeune, son premier mauvais régime
restrictif. À la clé, un effet yo-yo, les premières compulsions
alimentaires, sans parler des carences, de la fatigue et des sautes
d’humeur que cela engendre.
Que dirait l’enfant que vous étiez hier à l’adulte que vous êtes
aujourd’hui ?
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Que dirait l’adulte que vous êtes aujourd’hui à l’enfant qui est en
vous ?
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Durant l’adolescence
Le corps de la jeune femme change énormément durant cette période
de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Les premiers complexes
peuvent apparaître, renforcés par les réseaux sociaux, qui ne mettent
en avant que certains types de corps. Mais on oublie trop souvent
qu’il n’y a pas un seul type de corps et de morphologie. Quand j’avais
16 ans, je trouvais mes cuisses trop grosses, j’ai commencé à faire
mes premiers mauvais régimes, je me forçais à sauter des repas
durant l’été pour perdre du poids plus vite (mais avec reprise assurée
derrière). Mes meilleures amies de l’époque avaient une morphologie
héréditaire longiligne, je me comparais sans cesse à elles (sans
qu’elles le sachent). Et encore, à l’époque, il n’y avait pas Instagram !
Nombreuses aussi sont les ados qui se renferment sur elles-mêmes
durant cette période délicate, qui restent de nombreuses heures
cloîtrées dans leur chambre devant les écrans et qui grignotent ou
boivent des sodas à longueur de journée. Avec, à la clé, des
conséquences sur leur poids, sur l’humeur, sur la vitalité, sur l’état de
fatigue et sur leur santé en général.
Devenir parent
Encore une étape qui a un impact sur notre poids et sur notre mode
d’alimentation. La grossesse, bien sûr, est l’un de ces grands
changements. Si elle présente l’avantage de nous inciter à manger
mieux (mais pas deux fois plus !), elle oblige aussi à faire face à un
nouveau corps et c’est normal. Ce corps a créé la vie ! Ensuite, la vie
de famille proprement dite a aussi des conséquences sur le poids et
l’alimentation. Il faut gérer les différentes tâches quotidiennes, faire
face à la charge mentale, résister pour ne pas prendre de goûter
comme le font les enfants, faire les repas en s’adaptant aux goûts de
chacun… Ajoutez à cela le fait que les parents ont moins de temps
pour s’occuper d’eux et pratiquer une activité physique, la prise de
poids est inéluctable si l’on n’y prend pas garde.
La vie professionnelle
Si vous avez la chance de faire un travail que vous aimez, c’est parfait
et vous avez une réelle chance. Mais attention à ne pas y consacrer
toute votre énergie vitale. Et à prendre le temps de vous mettre en
mouvement, c’est-à-dire de bouger et de prendre soin de vous,
notamment en vous préparant des petits plats équilibrés le soir en
rentrant chez vous ou bien en les préparant en avance grâce au
« batch cooking ». Prudence aussi lors des changements de vie
professionnels ou personnels (nouveau poste, chômage, reconversion
professionnelle, déménagement, rupture, divorce…) : ce sont des
sources de stress, qui peuvent amener à manger plus ou de manière
désordonnée, à prendre du poids…
La ménopause
La baisse des œstrogènes accélère la perte musculaire, ce qui diminue
encore un peu plus le métabolisme basal. La silhouette change avec
une prise de masse grasse, en particulier au niveau des hanches, de la
taille et du ventre. La prise de poids est inéluctable : en moyenne de
4 à 5 kg. Mais rassurez-vous, vous avez toutes les clés en main pour
adopter une nouvelle hygiène de vie, vous sentir bien dans votre
corps et même perdre du poids si vous le souhaitez pour vous sentir
mieux dans votre corps. Ou bien vous pouvez aussi accepter
positivement ce changement de corpulence si vous vous sentez bien
dans ce corps et qu’il vous permet de rester en bonne santé.
La retraite
La retraite peut être un bouleversement pour certaines personnes : il
faut trouver de nouveaux repères. L’avantage est que l’on a souvent
plus de temps pour soi, ce qui donne l’occasion de s’occuper
davantage de son alimentation et de son hygiène de vie. Ajoutez à
cela les autres événements de vie qui peuvent arriver en même
temps : le fait de marier l’un de ses enfants, de devenir grand-mère
ou, plus malheureux, de perdre son partenaire… Un grand nombre
de mes patientes sont de toutes nouvelles retraitées qui veulent
retrouver une vitalité pour profiter au maximum de leurs petits-
enfants, et si elles n’en ont pas, pour profiter souvent de leurs neveux
et nièces en devenant de super tatas !
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SEMAINE 2
Les émotions ont ainsi un rôle très précis : elles expriment des
besoins non assouvis. Si vous ne les écoutez pas, vous ne répondez
pas à vos besoins, ce qui peut être néfaste pour votre santé aussi bien
physique que psychologique. Par exemple :
Vous l’aurez compris : la clé pour ne pas vous laisser envahir par
vos émotions est d’apporter des réponses adaptées aux besoins
qu’elles expriment. Et, rappelons-le encore une fois, dévaliser le
réfrigérateur ou le placard n’est pas une réponse adaptée !
HYPERSENSIBILITÉ, HYPERÉMOTIVITÉ
ET ALIMENTATION ÉMOTIONNELLE
L’hypersensibilité est un mode de fonctionnement émotionnel particulier : il
caractérise les personnes dotées de facultés de perception plus élevées que la
moyenne, leurs émotions sont décuplées. Elles vivent des tsunamis émotionnels
et elles perçoivent aussi très fortement les émotions des autres. D’où l’importance,
dans ce cas, de prêter doublement attention à cette problématique d’alimentation
émotionnelle. Un psychologue peut vous aider à mieux gérer votre
hypersensibilité, et à prendre du recul et de la distance pour ne pas devenir la
« poubelle émotionnelle » de vos proches.
le degré d’hydratation ;
le type d’aliments ingérés ;
l’état du transit ;
le niveau d’activité physique ;
l’état de stress ;
la quantité de sel ingéré la veille ;
les conditions météorologiques ;
la période du cycle menstruel.
L’ASTUCE EN +
Si vous souhaitez perdre un peu de poids, mais que vous avez décidé de zapper
la balance, ressortez de votre placard un vêtement trop petit que vous adorez (une
robe, un jean…) et fixez-vous l’objectif de vous sentir à nouveau à l’aise dedans
d’ici la fin du semestre ou de l’année. Inutile de vous mettre la pression sur une
perte de poids trop rapide qui finit souvent en effet yo-yo à la clé.
Pour avoir une mesure plus fiable sur ce dernier facteur, il existe
une solution : la balance impédancemètre, qui ne se contente pas
d’afficher votre poids mais évalue aussi vos taux de graisse et de
muscles. En pratique, vous enregistrez au préalable dans la machine
votre poids, votre taille, votre âge et votre sexe. Vous montez sur la
balance pieds nus, un très faible courant (sans danger) va parcourir
votre corps. Ce courant pénètre facilement le tissu musculaire, mais
rencontre une résistance plus importante dès qu’il faut traverser la
graisse. La mesure de cet écart va permettre de calculer votre taux de
graisse corporelle en pourcentage du poids total : c’est ce que l’on
appelle l’indice de masse grasse (IMG).
Pour l’IMC
Moins de 18,5 : état de maigreur.
Entre 18,5 et 25,9 : poids dit « santé ».
Entre 25 et 29,9 : surpoids.
Entre 30 et 34,9 : obésité type 1 dite « modérée ».
Entre 35 et 39,9 : obésité type 2 dite « sévère ».
> 40 : obésité morbide.
Pour l’IMG
De 20 à 39 ans : 21 à 33 % de la masse corporelle.
De 40 à 59 ans : 23 à 34 % de la masse corporelle.
De 60 à 70 ans : 24 à 36 % de la masse corporelle.
À NOTER !
Il n’existe pas de poids idéal, mais plutôt un poids de forme. Celui-ci ne
correspond pas aux canons esthétiques actuels véhiculés par les médias, mais il
s’agit d’un poids médicalement correct pour lequel la mortalité est la plus faible.
Lorsque l’on pratique la marche (ou une autre activité physique équivalente), le
sang est mieux oxygéné. Cet apport en oxygène apporte un sentiment de sérénité
dont on bénéficie pendant mais aussi après l’effort. Quand on marche, le corps
peut aussi produire jusqu’à cinq fois plus d’endorphines qu’au repos. L’endorphine,
c’est l’hormone du bonheur : une vraie source de bien-être pour le mental. Elle
aide à « penser » positivement et prévient les petites baisses de moral liées au
stress. On peut même ressentir un effet légèrement anxiolytique avec une pratique
un peu intense. D’autres neuromédiateurs, notamment la sérotonine, agissent
aussi sur les effets négatifs du stress et contribuent à alléger les pensées.
Cet effet bénéfique peut se ressentir sans qu’il soit nécessaire de faire un
marathon. Même une pratique douce peut aider à réduire angoisse, stress et
déprime, surtout si l’on marche au moins vingt minutes de façon régulière. Le
réveil du corps, les étirements et la mise en mouvement suffisent pour ressentir un
effet positif sur le plan physique et mental. Quand on marche ou que l’on fait un
jogging, au bout d’un moment, on ne pense plus à rien. Ce « décrochage »
psychique est une étape majeure pour lutter contre l’angoisse et le stress.
En pratique
Repérez les pensées parasites, les jugements durs que vous portez sur
vous-même. Développez votre tolérance vis-à-vis de vous-même, et
les attitudes constructives. Pour cela, vous pouvez utiliser :
Voici quelques mantras positifs à vous répéter plusieurs fois par jour :
DE LA BIENVEILLANCE ENVERS
LA NOURRITURE : ELLE N’EST
PAS LÀ POUR ME CONSOLER !
Vous pouvez aussi, bien sûr, faire varier la fin de la phrase : « Peu
importe le souci, la solution n’est pas dans le placard », « Peu importe
le souci, la solution n’est pas dans le congélateur », « Peu importe le
souci, la solution n’est pas dans le pot de Nutella® », etc. L’objectif est
de garder cette petite phrase clé en tête. Vous pouvez vous la répéter
plusieurs fois par jour, quand vous êtes sur le point de craquer ou,
mieux encore, l’afficher sur le lieu en question (la porte du
réfrigérateur, celle du placard, etc.). Ainsi, quand vous serez face à la
tentation, ce petit rappel vous sautera immédiatement aux yeux.
Testez, c’est très efficace !
3. Que puis-je faire pour occuper mon esprit, me sentir mieux et ne pas ouvrir le
réfrigérateur ou le placard ? Et je me répète cette phrase dans ma tête : « Peu
importe le souci, la solution n’est pas dans le frigo. »
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SEMAINE 3
Phase 1
Appuyez sur la narine gauche avec le pouce ou l’index gauche. Ce
qui vous oblige à respirer avec la narine droite pendant toute cette
phase.
Inspirez par la narine droite pendant trois secondes.
Expirez par la bouche pendant six secondes en serrant les lèvres
comme si vous souffliez dans une paille (cela vous oblige à
contracter les abdominaux).
Faites trois cycles de respiration.
Phase 2
Appuyez sur la narine droite avec le pouce ou l’index droit.
Inspirez par la narine gauche pendant trois secondes.
Expirez par la narine droite (et non par la bouche cette fois)
pendant six secondes.
MON CONSEIL EN +
Téléchargez une application « podomètre » gratuite pour vous motiver à marcher
davantage. Et challengez-vous ! Faites au moins 5 000 pas par jour (en dessous,
vous êtes considérée comme sédentaire). Si vous dépassez les 10 000 pas par
jour, cela a un réel impact bénéfique et positif sur votre bien-être et votre santé ! À
vous de jouer et de faire fonctionner vos jambes.
Les vidéos mêlant bruits naturels (rivière, chute d’eau, vagues, feu de
cheminée…) et musique apaisante ont le pouvoir de vous relaxer.
Elles stimulent la production d’endorphines (en opposition aux
hormones de stress) qui ont un effet relaxant et aident à lutter contre
l’angoisse.
La méditation (spécial débutantes)
Pour évacuer le stress, vous pouvez vous accorder une petite séance
de méditation. Pas besoin d’être une experte ! Méditer, cela revient
simplement à prendre un moment de calme, pour soi, pour faire le
vide en s’aidant de la respiration, et passer en ondes alpha (les ondes
cérébrales correspondant à l’état de veille calme).
Le Delta-Planning
L’objectif de cet outil, créé par le Dr Yann Rougier (voir ici), est de
vous aider à réduire les contraintes qui provoquent du stress
chronique. L’idée est de fractionner ce stress chronique en une série
de tâches qui, prises individuellement, sont plus faciles à gérer. Un
outil parfait pour toutes celles qui se sentent débordées au travail ou
à la maison (la fameuse charge mentale), et qui ont tendance à
compenser ce stress par les compulsions alimentaires et la malbouffe.
Le T-24 : chaque soir, prenez cinq minutes pour lister les tâches
que vous devrez accomplir le lendemain, en vous limitant aux
cinq tâches que vous jugez essentielles. Par exemple : une réunion
importante à préparer, un dossier à rendre, une réservation de
vacances à faire, un rendez-vous chez le dentiste pour votre
aîné… Ne listez pas les tâches qui font partie de votre routine
quotidienne (par exemple, lire vos mails, aller chercher vos
enfants à l’école…). Le lendemain matin, vous aurez les idées plus
claires, et vous saurez quelles sont vos priorités. Votre système
nerveux s’en trouvera apaisé, et il sera plus efficace pour les
traiter.
Le T-7 : faites le même exercice, mais le dimanche soir cette fois,
et ce pour toute la semaine à venir. Limitez-vous aux 10 à
15 tâches essentielles. Inutile de vous charger davantage, vous
n’êtes pas Wonder Woman, et vous risqueriez de ne pas pouvoir
tout gérer, ce qui serait contre-productif.
Sorties
Aller au restaurant ou aller dîner chez des amis
Faire les magasins (en privilégiant les commerces de proximité)
Aller voir une pièce de théâtre ou un one-man-show
Aller au cinéma, au musée…
Aller à la bibliothèque
Assister à un concert
Aller chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne
Aller danser
Faire un sauna, un hammam
Sortir boire un verre
Aller à un mariage, à un baptême…
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Sports
Faire une marche active positive en pleine conscience (voir ici)
Faire un jogging
Faire du vélo
Faire de la natation
Faire de l’aquagym
Faire de la gym
Jouer au golf
Jouer au tennis, au badminton…
Jouer au football
Faire de l’escalade
Naviguer (canot, kayak, bateau à moteur, à voile, etc.)
Faire du ski alpin ou du ski de fond
Faire de l’équitation
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Activités manuelles
Peindre, sculpter, dessiner…
Restaurer des antiquités, refaire les meubles
Jouer d’un instrument de musique
Jouer la comédie
Créer des bijoux, faire du tissage…
Faire des photographies
Coudre, broder…
Jouer de la musique
Bricoler
Jardiner
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Jeux et activités
Jouer aux cartes
Jouer à des jeux de société (Monopoly®, Scrabble®, backgammon,
etc.)
Faire des mots croisés, des mots cachés, des sudokus, résoudre un
casse-tête…
Jouer au billard
Jouer aux échecs ou aux dames
Lire un livre, un magazine, une bande dessinée…
Lire une histoire à quelqu’un
Écouter un livre audio
Regarder un bon film ou une série
Assister à une conférence en ligne
Écrire son journal, ses Mémoires…
Écrire une lettre à une personne proche
Suivre des cours
Suivre une formation en ligne
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Activités sociales
Rencontrer des amis
Inviter des amis
Organiser une visio avec des amis éloignés
Faire des compliments à quelqu’un
Se faire masser ou frotter le dos
Donner des massages ou frotter le dos de quelqu’un
Écouter des blagues
S’embrasser
Sourire aux gens
Jouer avec ses enfants ou ses petits-enfants
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Visites, voyages
Se ressourcer à la campagne
Se ressourcer à la mer
Se ressourcer à la montagne
Faire du camping
Découvrir une nouvelle région
Visiter une autre ville
Découvrir un nouveau pays
Aller au parc
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Sujets de conversation
Parler de ses loisirs ou de ses passions
Parler de son enfance
Parler de philosophie ou de religion
Parler de ses enfants ou petits-enfants
Parler des autres
Parler de son travail
Parler de politique ou d’affaires publiques
Faire des blagues
Exprimer son amour ou son amitié à quelqu’un
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Activités mentales
Penser à quelque chose de positif
Penser à soi-même
Penser à des gens que l’on aime bien
Avoir un rêve éveillé
Écrire un livre ou ses Mémoires
Planifier ou organiser quelque chose
Se souvenir du passé
Se souvenir d’un ami ou d’un proche décédé
Créer l’arbre généalogique de sa famille
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Spiritualité
Dire une prière ou un mantra
Méditer ou faire du yoga
Faire de la visualisation positive
Écouter une méditation guidée
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Alimentation
Organiser ses menus et ses courses
Faire du batch cooking
Cuisiner une nouvelle recette
Cuisiner un nouvel aliment
Découvrir un nouveau mode de cuisson
Faire des conserves
Manger et partager un bon repas
Boire un thé ou un café avec des amis
Préparer un nouveau plat
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Vous avez beau faire preuve de la plus grande motivation, vous avez
beau réaliser tous les exercices que je vous ai proposés jusqu’ici dans
ce livre, vous sentez qu’il vous manque quelque chose pour vraiment
passer à l’action. Ce qu’il vous manque, c’est ce fameux déclic qui
peut tout changer. En réalité, votre motivation est fragile, et il suffit
d’un rien pour la faire vaciller et tout abandonner.
Pour éviter cela, vous devez accepter de vous jeter à l’eau, oser
sortir de votre zone de confort pour découvrir votre zone magique,
celle où tout devient possible.
Chaque jour, posez-vous cette question : « Envers qui ou quoi vais-je être
reconnaissante ce jour ? » (Partez à la chasse aux petits moments de bonheur
dans votre journée.)
Déjeuner
Légumes crus et/ou cuits à volonté
1 cuillerée à café ou 1 cuillerée à soupe d’huile végétale de qualité
Une source de protéines (animale ou végétale)
100 à 150 g de féculents à IG bas (ou équivalent pain de bonne
qualité)
1 laitage à base de lait ou de boisson végétale ou équivalent
1 fruit de saison ou 1 compote sans sucres ajoutés
Dîner
Légumes crus
Légumes cuits
(à volonté)
Fruits
(2 à 4 portions)
Pain ou équivalent
(30 à 100 g)
Fromage ou équivalent
Laitage ou équivalent
Autres
(à préciser)
Eau
(à table et en dehors)
BILAN
+++/++/+
ou
---/--/-
Une envie hors saison ? Un besoin pour une recette ? Pensez aux
conserves et surgelés de fruits et de légumes (en privilégiant les
produits natures, et bio si possible).
Protéines animales
1 portion représente :
125 à 150 g de viande blanche (volaille, lapin, porc, veau…)
= taille de la paume de la main
100 à 150 g de viande rouge (bœuf, agneau, mouton…)
150 à 200 g de poisson
2 œufs (ou 3 s’ils sont de petite taille)
50 g de fromage, pour remplacer une portion de viande ou de
poisson, de temps en temps
Protéines végétales
1 portion représente :
100 g de steak végétal ou de steak à base de soja (à moins de 6 g
de lipides pour 100 g)
200 g de légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs,
rouges…)
100 g de céréales cuites (riz, quinoa…) + 50 g de légumineuses
cuites
120 g de tofu nature, de seitan ou de tempeh
50 g de protéines de soja texturées à réhydrater
Pour les féculents et produits céréaliers
Points de repère
Les aliments à index glycémique élevé (+ de 70) : sucre blanc,
frites, pain blanc, céréales transformées du petit déjeuner, barres
chocolatées, biscuits, gnocchis, polenta, purée de pommes de terre
(maison ou en flocons)…
Les aliments à index glycémique moyen (entre 55 et 70) :
banane mûre, betterave cuite, châtaignes, dattes, flocons d’avoine
cuits, mangue, melon, nouilles de riz, pain complet, raisins secs…
Les aliments à index glycémique faible (moins de 55) : la
plupart des légumes et des fruits frais, pâtes complètes al dente,
miel, fructose, pain de seigle complet, légumineuses, chocolat
noir, amandes…
MON CONSEIL EN +
Affichez dans votre cuisine mon top 100 des aliments sains et à index glycémique
bas ou moyen (voir ici).
Si vous suivez au moins l’un de ces conseils, vous aurez fait un pas
supplémentaire vers une alimentation plus équilibrée et une relation
plus sereine avec la nourriture.
Votre challenge ? Faire le point sur les réflexes que vous avez déjà,
et ceux qu’il vous faut intégrer dans votre vie quotidienne. Dans ces
derniers, choisissez-en un puis, une fois que vous l’avez bien mis en
pratique et qu’il est devenu une habitude, intégrez-en un autre. Il n’y
a aucun ordre ni rythme à respecter. Objectif : progresser à votre
rythme sans stress et avec bienveillance envers vous-même. Ne visez
pas la perfection, mais faites de votre mieux selon la théorie des
petits pas (voir aussi ici).
Le déclic !
Il suffit de relire plusieurs fois cette phrase du Dr Yann Rougier pour
prendre conscience du problème : « Notre alimentation a plus changé
en cinquante ans qu’en cinquante siècles ! » Et si on se reconnectait
aux choses simples, tout simplement ? Et si on retrouvait le plaisir
des vrais aliments pour donner le meilleur à notre corps ?
Les nectars. Les deux tiers de mes patientes pensent que sous la
dénomination « nectar » se cache le « meilleur » du fruit. En fait,
c’est un leurre de nutrimarketing : le nectar est composé d’un peu
de jus de fruits, d’eau et surtout de beaucoup de sucre raffiné
ajouté. D’où son aspect sirupeux…
À la place : pressez de belles oranges bien juteuses pour faire le
plein de vitamines. Si vous manquez de temps, optez pour un jus
de fruits 100 % pur jus, à prendre si possible au rayon frais, il sera
meilleur et vous apportera plus de vitamines.
Le déclic !
L’ASTUCE EN +
Quand vous cuisinez, doublez les proportions. Ainsi, vous pourrez congeler le
restant et vous aurez toujours un petit plat maison tout prêt à disposition. Vous
gagnerez du temps et éviterez de craquer sur un plat industriel ou sur la
malbouffe.
Si vous sautez un repas alors que vous avez faim, votre cerveau active
le système de compensation lié au syndrome du ventre vide. Vous
aurez tendance à compenser cette frustration sur le reste de la
journée ou au repas suivant.
Si vous avez faim, mais pas trop le temps pour vous préparer un
vrai repas complet, évitez le snacking sur le pouce. Optez pour
une salade composée express ou achetez un sandwich équilibré
riche en crudités, le tout accompagné d’un laitage ou équivalent et
d’un fruit frais de saison.
Si vous n’avez vraiment pas du tout le temps de faire une pause
déjeuner, croquez dans une pomme et mangez quelques fruits secs
et oléagineux (amandes, noisettes…), sans oublier de boire un
grand verre d’eau. Et, surtout, pensez à répartir vos apports
alimentaires sur les autres repas de la journée, afin de respecter
l’équilibre global. Optez aussi pour une collation intelligente pour
patienter jusqu’au prochain vrai repas.
4. Je mange en conscience
Nous mangeons trop souvent par habitude, en étant déconnectées de
notre satiété. Aviez-vous vraiment faim quand vous vous êtes mise à
table ? Aviez-vous encore faim en cours de repas ? Et pour prendre
un dessert ? Soyez attentive à votre sensation de satiété à chaque
instant, cela vous permettra de savoir si vous avez besoin de manger,
quand vous arrêter de manger. Il ne s’agit pas d’encourager le
gaspillage, car vous pourrez toujours décaler votre repas, ou prendre
votre dessert un peu plus tard, comme une véritable collation. Par
exemple, si, un matin, vous vous réveillez sans avoir faim, vous
pouvez juste prendre votre boisson chaude et manger vos tartines
et/ou votre fruit un peu plus tard, ou aux autres repas.
Le déclic !
Si j’ai faim tout au long de la journée, cela signifie que mes repas ne sont pas
assez consistants.
L’ASTUCE EN +
Avant de commencer à manger, faites une mini-pause relaxation : observez le
contenu de votre assiette, observez votre environnement. Prenez une grande
respiration, expirez et recommencez pendant une minute. Sentez votre ventre se
détendre, se vider. Cet exercice simple vous permettra de ne pas vous jeter sur la
nourriture et vous aidera à manger plus sereinement. Vous pouvez sinon tout
simplement pratiquer l’exercice de la respiration en cohérence cardiaque avant
chacun de vos repas ; deux à trois minutes de relaxation pour un repas plus
apaisé et en pleine conscience.
Exercice : mon plan d’action
pour apprendre à manger moins vite
Soignez la présentation de vos plats, de votre repas. N’oubliez pas que l’on
mange d’abord avec les yeux.
Prenez au moins trente minutes pour manger, assise à table, dans un endroit
calme. Ne mangez pas devant votre ordinateur ou devant la télévision.
Posez vos couverts toutes les trois bouchées ou, mieux, mangez avec des
baguettes de temps en temps.
Buvez un peu d’eau pendant le repas, par exemple entre chaque plat.
Souvenez-vous qu’il faut au moins trois semaines pour changer une habitude
alimentaire. Alors persévérez sur le chemin de votre bien-être.
VOTRE PLAN D’URGENCE
POUR LES SOIRÉES TÉLÉ…
La grande majorité de mes patientes ont des envies de grignotage qui
s’accentuent au fur et à mesure que la journée défile… et c’est souvent le soir
devant un écran que l’appel est le plus fort ! Ce n’est pas une réelle faim, mais une
envie qui peut vite devenir obsessionnelle.
C’est souvent une habitude qui peut devenir nocive sur le long terme pour notre
tour de taille ou notre métabolisme. Le paquet de biscuits, la tablette de chocolat
ou le sachet de chips sont posés sur la table du salon… et ils sont ingurgités en un
rien de temps, sans même que l’on s’en rende compte, tandis que notre cerveau
est complètement absorbé par ce qu’il se passe devant la télévision…
Pour en finir avec cette très mauvaise habitude, voici quelques pistes d’actions
concrètes à mettre en place.
Pendant les publicités, zappez ! Cela vous évitera de tomber sur des spots
alimentaires alléchants, qui risquent de vous faire craquer…
Vous pouvez aussi profiter des publicités pour aller dans la cuisine vous
préparer une délicieuse tisane… ou pour vous brosser les dents avec un
dentifrice mentholé (c’est un excellent coupe-grignotage). Vous pouvez aussi
en profiter pour vous faire un soin du visage (l’idée est de vous chouchouter et
de vous faire du bien autrement qu’avec la nourriture).
Le déclic !
7. Je me fais plaisir
Vous avez envie d’une pizza ? D’une bonne raclette cet hiver ? D’une
vraie pâtisserie le dimanche ? Vous êtes invitée chez des amis ce
week-end ? Vous vous faites un ou plusieurs restaurants dans la
semaine ? OUI, c’est possible ! C’est même VITAL de savoir se faire
PLAISIR et de garder la notion de convivialité ! Le fait d’apprendre à
se faire plaisir limite la frustration qui pousse aux compulsions.
Les repas festifs ne vous sont pas interdits, bien au contraire. Vous
pouvez vous les autoriser de temps en temps. Dans ce cas, il vous
suffira de rétablir l’équilibre au repas suivant ou le lendemain en
donnant la priorité à des aliments plus légers, et notamment aux
légumes. Par exemple, si vous faites un dîner copieux avec des amis
un soir, pensez à déjeuner léger le midi, ou à manger un peu moins le
lendemain.
Vous avez le droit de vous octroyer des petits plaisirs dans la semaine.
Choisissez des aliments de qualité et, sans être dans le contrôle,
dégustez entre trois et cinq équivalences plaisir dans la semaine
(trois maximum si vous avez aussi l’objectif de perte de poids).
Snacks
20 g d’olives noires ou 25 g d’olives vertes = 10 g de MG.
1 petit paquet de chips (30 g) = 30 g de pain + 10 g de MG.
15 g cacahuètes ou pistaches ou amandes = 10 g de MG.
Tartinables
1 cuillerée à soupe de confiture = 1 fruit.
15 g de beurre de cacahuète = 10 g de MG.
1 cuillerée à soupe de miel (25 g) = 1 fruit.
1 cuillerée à café de pâte à tartiner (15 g) = 1 fruit ou 10 g de
MG.
Biscuits
4 petits-beurres classiques = 60 g de pain.
4 biscuits à la cuillère = 30 g de pain.
1 petit cookie (20 g) = 1 fruit.
Chocolats et confiserie
Barre chocolatée ou céréalières = 1 fruit + 5 g de MG.
20 g de bonbons = 1 fruit.
15 g de chocolat (si possible noir > 70 % de MG) = 1 fruit.
Sauces
1 cuillerée à soupe de mayonnaise = 15 g de MG.
30 g d’houmous = 20 g de pain + 5 g de MG.
Viennoiseries
1 pain au chocolat de boulangerie = 60 g de pain + 10 g de
beurre + 1 fruit.
1 croissant de boulangerie = 60 g de pain + 10 g de beurre.
80 g de brioche = 60 g de pain + 10 g de beurre.
2 chouquettes = 1 fruit.
Gâteaux et pâtisseries
1 crêpe nature = 30 g de pain.
80 g de pain d’épice = 60 g de pain + 1 fruit.
70 g de quatre-quarts = 60 g de pain + 10 g de beurre + 1 fruit.
1 part de tarte aux fruits = 60 g de pain + 10 g de beurre
+ 1 fruit.
1 éclair = 60 g de pain + 10 g de beurre + 1 fruit.
Desserts glacés
2 boules de sorbet aux fruits = 1 fruit.
2 boules de crème glacée = 1 fruit + 10 g de MG.
Entremets
1 crème dessert = 1 fruit + 1 laitage nature.
1 riz au lait = 1 fruit + 1 laitage.
Alcools
1 coupe ou flûte de champagne = 1 fruit.
1 verre de vin = 1 fruit.
1 demi de bière blonde = 1 fruit + 30 g de pain.
1 bolée de cidre brut = 1 fruit.
Le déclic
Le déclic (bis)
Si votre seul plaisir dans la vie est de manger, il est grand temps
d’agir ! Rendez-vous page 192 pour réaliser l’exercice de l’agenda
bien-être. Si nécessaire, faites-vous aider par un expert en
psychologie.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le corps a une mémoire. Si vous passez votre temps à compter les calories et à
enchaîner les régimes restrictifs, si vous êtes sans cesse dans la privation et le
contrôle alimentaire, votre corps se met en mode famine et réserve. Résultat :
vous entrez dans un cercle vicieux : frustration, compulsion, stockage, effet yo-yo,
perte de confiance… Retrouver un rapport sain avec la nourriture et arrêter le
cercle vicieux des régimes minceur ultrarestrictifs est votre priorité !
SEMAINE 4
L’addiction au sucre est souvent l’un des freins qui empêchent, malgré
la meilleure volonté au monde, d’arrêter de grignoter. Maintenant
que vous avez compris que la nourriture peut être un refuge
émotionnel, que vous avez appris à mieux exprimer et gérer votre
stress et vos émotions, et que vous êtes en train de mettre en place de
nouvelles habitudes sur le plan alimentaire, il est temps de s’attaquer
à cette problématique qui peut venir tout gâcher si vous n’en prenez
pas conscience. Oui, le sucre est une drogue, mais il existe des
solutions pour combattre cette addiction.
L’HISTOIRE DE NADIA
Nadia est l’une de mes patientes. Lors de nos échanges téléphoniques, elle
m’explique que son envie de sucre évolue au fur et à mesure de la journée. Plus la
journée avance, plus les envies sont fortes. C’est comme si une petite voix lui
parlait de plus en plus fort pour lui dire de se faire plaisir par l’alimentation. Et c’est
l’après-midi ou le soir qu’elle craque pour des aliments à haute densité
énergétique. En la questionnant, je comprends qu’elle est depuis des années dans
le contrôle alimentaire, elle suit des régimes restrictifs depuis qu’elle a 20 ans. Sa
mère lui a souvent fait des remarques sur sa morphologie et elle l’a toujours vu
faire des régimes minceur. Ma patiente Nadia a connu le fameux effet yo-yo avec
une prise de 30 kg en 25 ans. Sans cesse dans le contrôle alimentaire, elle passe
d’épisodes de restriction à des épisodes d’hyperphagie où elle perd le contrôle
d’elle-même et où elle a besoin de se remplir et de manger des aliments riches en
sucre. Elle se définit comme une droguée du sucre et m’avoue même sans que je
la juge qu’il lui arrive la nuit de se lever pour manger en cachette le pot de pâte à
tartiner de ses enfants à la petite cuillère. Une minute de plaisir intense pour des
centaines de minutes à culpabiliser… Ça ne vaut franchement pas le coup.
LE SAVIEZ-VOUS ?
On consomme chaque année 1,5 million de tonnes de sucre en France, dont plus
de la moitié dans les plats transformés (bonbons, plats, sodas…). Et la France est
le premier producteur de sucre en Europe.
Conseil no 1
Tout d’abord, prenez conscience que le sucre est partout, et que vous
en êtes dépendante. Pour en avoir la preuve, faites la liste de ce que
vous mangez sur une journée, puis identifiez les produits qui
contiennent du sucre. Ce n’est pas votre faute, mais si vous le voulez,
vous pouvez vous défaire de cette addiction. Vous êtes la seule à
pouvoir le faire.
Conseil no 2
Conseil no 3
Conseil no 4
L’ASTUCE EN +
Quand vous sentez la fringale arriver, buvez lentement un grand verre d’eau en
vous disant : « Je bois du bien-être et je fais du bien à mon corps »… Un remède
très efficace pour faire disparaître votre envie de grignoter, qui est une fausse
faim.
Conseil no 5
Conseil no 6
Conseil no 7
Si vous avez besoin d’une petite note sucrée en fin de repas, vous
pouvez ajouter une pincée de cannelle dans votre yaourt, ou juste
sniffer un bâton de cannelle : elle contient des molécules qui
diminuent l’envie du sucre. Autre solution : optez pour un carré de
chocolat noir très riche en cacao (+ de 70 ou 80 % de cacao). Il
dispose d’un IG bas, et son amertume ne vous donnera pas envie de
« dégommer » la tablette.
Conseil no 8
Les édulcorants peuvent être une bonne alternative pour vous aider à
limiter votre consommation quotidienne de sucre. Mais n’en abusez
pas, car ils entretiennent l’appétence au goût sucré. Vous pouvez les
utiliser au début de votre phase de désintoxication, mais en gardant
en tête qu’il vous faut également les limiter. De manière générale,
privilégiez les édulcorants d’origine naturelle comme le stévia, et
n’oubliez pas mon astuce cannelle moulue.
Vous n’avez pas faim mais vous avez une irrésistible envie de
grignoter quelque chose de très gras ou de très sucré ? Avant de
craquer, prenez quelques minutes pour tester ce petit exercice… Vous
verrez qu’il est très efficace ! En prenant le temps de la réflexion et en
écoutant mieux votre corps, vous allez pouvoir réduire votre
impulsion et mieux en comprendre l’origine. La solution est en vous !
Vous pourrez ensuite l’utiliser dès que vous en avez besoin.
Vous avez testé cet exercice, vous êtes sur le chemin du progrès,
c’est cela qui compte. La prochaine fois que vous ressentez une telle
envie, renouvelez l’expérience.
JE PÉRENNISE
MES NOUVEAUX RITUELS
Je commence la journée par un vrai petit déjeuner (sauf si je n’ai pas faim).
Et quand je sens que je vais craquer, je fais l’exercice des trois questions
anticraquage (voir ici).
MA « BOÎTE À KIFS »
MON CONSEIL EN +
Créez votre boîte à kifs, prenez-la en photo, racontez-moi l’un de vos kifs et
partagez-le sur mes groupes Facebook (#challengeboiteakifs #delphinemichel) !
L’objectif est de lister dans un carnet les solutions qui marchent pour
vous, et vers lesquelles vous pouvez vous tourner quand vous en
ressentirez le besoin. Vous n’aurez plus qu’à piocher dedans,
notamment quand vous sentez qu’une émotion désagréable vous
envahit et qu’une envie de manger sans faim, de compenser votre
mal-être par la nourriture, survient.
Vous pouvez par exemple inscrire dans ce carnet :
MON CONSEIL EN +
Écrivez ce rituel dans votre journal ou Bullet Journal. En cas de besoin, relisez-le
et appliquez-le sans attendre ! Vous pouvez aussi prévoir un espace pour noter les
fois où vous avez utilisé ce rituel, évaluer ses résultats, constater votre
progression, etc.
MA BULLE DE BIEN-ÊTRE
L’agenda bien-être est l’une des activités antistress les plus plébiscitées
lors de mes ateliers « kilos émotionnels » sur Internet. En pratique, il
s’agit de vous créer un agenda personnalisé (papier ou digital, à vous
de choisir), où vous allez planifier et organiser des événements
exclusivement dédiés à votre plaisir et à votre bien-être. Un agenda
personnel pour être sûre de penser à VOUS le plus souvent possible et
à vous accorder des petits plaisirs à intervalles réguliers.
Par exemple, voici dix idées à planifier sur le mois (ou sur le
trimestre).
Faire une sortie entre copines. Vous pouvez aussi leur proposer de
planifier une rencontre mensuelle.
Réserver une séance de massage (thaïlandais ou suédois ?).
Prendre un rendez-vous chez le coiffeur (et si vous tentiez une
nouvelle coupe ?).
Programmer une grande balade, ou une randonnée. Dans la forêt,
dans la campagne, au bord de la mer… tout est possible. Le plus
important est de le planifier. Ainsi, vous aurez plus de chance de
le faire vraiment, voire de créer une nouvelle habitude.
Organiser un voyage. Et si vous partiez un petit week-end ou
même quelques jours en France où toutes les régions sont
magnifiques ? Testez ma Bretagne natale et son golfe du
Morbihan : magique.
Prévoir une séance de sport ! Pas besoin de faire compliqué :
piscine, vélo, marche soutenue, jogging, crossfit pour les plus
sportives…
Faire le marché. C’est l’occasion de faire le plein de légumes et de
fruits de saison, et de découvrir de nouveaux petits producteurs
locaux.
Appeler une amie perdue de vue pour lui proposer de prendre un
café virtuel ou réel (et surtout de papoter).
Programmer une sortie au théâtre, au cinéma, au musée… Ou
pourquoi pas un one-man-show pour rire un peu, beaucoup…
Rejoindre une association œuvrant pour une cause qui vous tient
à cœur : personnes âgées, enfants hospitalisés, personnes
défavorisées, environnement, animaux… Les besoins sont
innombrables. Vous vous sentirez utile et vous profiterez d’une
avalanche de bénéfices à découvrir sur le long terme.
« J’ai appris à mieux manger, je suis plus à l’écoute de mon corps et j’ai
compris que si je ne vais pas bien, la solution n’est pas dans le frigo. J’ai mis
en place de petits rituels simples qui me plaisent : respiration + mantra +
visualisation positive + marche + tisane bien-être… et ça marche ! J’ai enfin
une relation plus sereine avec l’alimentation et je me sens mieux dans mon
corps ! » CATHERINE
« S’occuper les mains et l’esprit. Aller marcher dans la nature, loin des
placards. Boire une délicieuse tisane gourmande aux fruits ou au chocolat !
Voici mes nouveaux rituels antigrignotage. » ODELINE
« Je fais des écarts (grignotages) le soir lorsque j’arrive chez moi. J’ai décidé
de faire un grand rangement dans ma maison selon le feng shui et ça me
booste et me détourne du frigo ! » MARTINE
Les pages qui suivent sont les vôtres ! Notez-y vos astuces, les outils
que vous avez utilisés et approuvés, les recettes testées, les petits
rituels que vous avez mis en place…
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Mes actions pour positiver :
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Respiration :
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Mantra :
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Visualisation positive :
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Mon bilan
Mes progrès :
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ANNEXE 1
MON CARNET
DE RECETTES SANTÉ
ET PLAISIR
SOUPES, ENTRÉES
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
500 g de potiron
1 cube de bouillon de légumes
1 l d’eau
1 dizaine de noisettes
1 pincée de noix muscade
Sel, poivre
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 35 minutes
2 carottes
1 courgette
1 poireau
1 branche de céleri
1 oignon
1 gousse d’ail
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
1 cube de bouillon de légumes
1 brin de thym
1 petite boîte de haricots rouges
Sel, poivre
Coleslaw
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 15 minutes
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
PLATS
Ces plats uniques sont rassasiants et très sains. Ils font partie de mes
recettes quotidiennes préférées !
Pour 6 personnes
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 35 minutes
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 55 minutes
3. Ajoutez les dés de patates douces, les pois chiches, les dés de
tomates (avec leur jus), le curry et le piment. Laissez mijoter à
feu doux pendant 45 minutes.
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 55 minutes à 1 h 10
2 blancs de poulet
1 ou 2 tomates ou 1 conserve de tomates pelées
3 gousses d’ail
1 oignon
Épices : kari goss, noix de muscade, 2 ou 3 piments oiseaux
Herbes aromatiques : sauge, marjolaine, thym, laurier
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre
MON CONSEIL EN +
C’est la recette de ma maman ! Le kari goss est un mélange d’épices créé par un
pharmacien breton et composé de gingembre, clou de girofle et curcuma. Si vous
n’en trouvez pas, vous pouvez le remplacer par du curry ou un mélange maison
avec ces trois épices.
Pour 1 personne
Temps de préparation : 10 minutes
50 g de quinoa cuit
50 g de patates douces cuites
30 g de pois chiches cuits
½ avocat
½ tomate
Un peu de chou rouge râpé
Quelques feuilles de salade
Quelques rondelles de concombre
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
1 cuillerée à café de vinaigre
Sel, poivre
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 40 à 45 minutes
2 endives
4 tranches de jambon blanc découenné et dégraissé (environ 120 g)
15 cl de crème liquide allégée
80 g de gruyère râpé
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre
ŒUFS
Les œufs sont une excellente source de protéines. Ils sont par ailleurs
rassasiants et rapides à préparer : une excellente idée quand on n’a
pas vraiment le temps (ni l’envie) de cuisiner. De plus, leur coût de
revient est imbattable par rapport à d’autres protéines animales.
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
6 œufs bio
3 cuillerées à soupe de lait
1 belle noisette de beurre demi-sel (facultatif)
Sel, poivre
1. Dans une casserole, cassez les œufs, puis ajoutez le lait, le sel
et le poivre.
MON CONSEIL EN +
Vous pouvez ajouter des dés de légumes (poivrons, tomates, champignons…) ou
autres ingrédients au choix.
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
4 œufs bio
500 g de courgettes
½ gousse d’ail
Quelques brins de ciboulette
50 g de fromage râpé
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive vierge
Sel, poivre
1. Rincez les courgettes et râpez-les. Pelez et hachez la gousse
d’ail. Rincez et ciselez la ciboulette.
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 10 à 12 minutes
4 œufs bio
40 g de comté
1 pincée de noix muscade
1 noisette de beurre
Sel, poivre
2. Beurrez 2 ramequins.
3. Coupez le comté en lamelles et déposez- les au fond des
ramequins.
MON CONSEIL EN +
Vous pouvez remplacer la noix muscade par une autre épice ou herbe au choix
(cumin, herbes de Provence…).
Pour 1 personne
Temps de préparation : 1 minute
Temps de cuisson : 5 minutes
1 œuf bio
3 cuillerées à soupe de son d’avoine
1 cuillerée à soupe de skyr ou de fromage blanc
1 pincée de cannelle ou autre épice au choix (facultatif)
1. Cassez l’œuf dans un bol. Ajoutez le son d’avoine, le skyr ou le
fromage blanc et la cannelle. Mélangez bien.
Pour 5 portions
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 15 à 20 minutes
Temps de repos : 30 minutes
Pour 2 personnes
Temps de préparation : moins de 5 minutes
Temps de réfrigération : 4 heures
Temps de repos : 10 minutes
Pour 1 personne
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de réfrigération : 1 nuit
Pour 1 personne
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
1 pomme
2 cuillerées à soupe de petits flocons d’avoine (25 g)
200 ml de boisson végétale à l’amande nature (ou autre boisson
végétale sans sucres ajoutés)
1 cuillerée à café de purée d’amandes non sucrée
1 pincée de cannelle moulue (facultatif)
Pancakes à la banane
EN-CAS EXPRESS
Skyr à la cannelle
Pour 1 personne
Temps de préparation : moins de 1 minute
Crock’crudités de légumes