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L’essentiel à retenir : axes II-VII

1- La porosité efficace en (%).


ne = volume eau gravitaire/ volume total.100
La Porosité efficace (ne) = Coefficient d'emmagasinement (S)
2- Le coefficient d’uniformité (CU): CU=D /D
60 10

D10 et D60 : étant les valeurs lues en abscisse pour les points de la courbe
granulométrique correspondant aux ordonnées de 10 % et 60 %.

3- La conductivité hydraulique des dépôts :


Equation 1 K(cm/s) = 1.16(D )²[0.70+0.03T]
10

ou Equation 2 K(m/s) = 100*[D10 (cm)]²

Avec D10 en mm, et T la température en °C pour l’équation 1 et D10 en cm pour


l’équation 2
Domaine d’applicabilité
(1)- Sable uniforme
(2)- Cu≤5
(3)- 0.1 mm ≤D10 ≤ 3 mm
4- La porosité (n). n=0.255(1+0.83Cu)
5- L’indice des vides (e ). e = n/1-n
6- Le coefficient d'emmagasinement (S). S= ∆V/S*∆H
S : Surface de l’aquifère (m²)
∆V : Volume extrait (m3)
∆H : Rabattement de la nappe (m)
7- La loi de Darcy (Q). Q(m3/s) = K.A. h/l
Q : volume d'eau libérée (ou Q: débit des eaux souterraines (m3/s))
-K : conductivité hydraulique (m/s)
-A : aire de la section transversale de l’aquifère perpendiculaire à l’écoulement (m²)
-h/l ou dh/dl est la perte de charge par unité de longueur, appelée encore
gradient hydraulique i (énergie potentielle).

8- La loi de Darcy est applicable pour un milieu :


• Homogène et continu,
• Isotrope et indéformable (La vitesse K est identique en tous points).
• A écoulement laminaire
9- La vitesse d’écoulement (V). V(m/s) = Q/A = K.h/l = K.i
K : Conductivité hydraulique (m/s)
A : Aire de la section transversale (m)
I : Gradient hydraulique
10- La vitesse de Darcy critique Vc

11- La conductivité hydraulique moyenne (équivalente)


- Écoulement perpendiculaire au plan de stratification (Equation 1)
- Écoulement parallèle au plan de stratification (Equation 2)

Eq. 1 Eq. 2

K : conductivité hydraulique (m/s) ;


e : épaisseur de la couche (strate) (m)

12- La transmissivité (T). T (m²/s) = K (m/s) . e(m)


K : Conductivité hydraulique (m/s) Q = K.A.i = K.(e.L).i = T.L.i
A : Aire de la section transversale (m)
e : l'épaisseur de la nappe (m) ; L : Largeur de la nappe (m)
13- La diffusivité (D) D(m²/s) = T/S
T : Transmissivité (m²/s).
S : Coefficient d’emmagasinement

14- La Réserve totale (Rt) d’un aquifère libre Rt (m3) = S*Δh*ne


S : la surface de la nappe (m²)
Δh: l’épaisseur moyenne de l'horizon aquifère compris entre le substratum
imperméable et la surface piézométrique maximale (m)
ne :la porosité efficace moyenne (%)

15- La réserve permanente (Rp) d’un aquifère libre Rp (m3) = S*Δh*ne


Δh: l’épaisseur moyenne de l'horizon aquifère compris entre le substratum
imperméable et la surface piézométrique minimale (m)

16- La réserve régulatrice (Rr) d'un aquifère libre Rr (m3) = S*Δh*ne


Δh: L’amplitude moyenne des fluctuations de l'horizon aquifère délimité par les
surfaces piézométriques maximale et minimale (m)
17- Le débit de pompage
- La formule de Dupuit pour une nappe captive (Equation 1)
- La formule de Dupuit pour une nappe libre (Equation 2)

Eq. 1 Eq. 2

- e : Epaisseur de l’aquifère (m)


- Q : Débit (m3/s)
- K : Perméabilité = Conductivité hydraulique (m/s)
- r : Rayon du puits → Diamètre du puits /2
- R : Rayon d’action=Rayon d’influence (m)
- H : Niveau piézométrique (m)=La position initiale de la nappe avant le
pompage
- h0 : Niveau dynamique (m)= La position initiale de la nappe après le pompage
- H-h0= Rabattement de la nappe (m)
18- Estimation du rayon d'action ou d’influence (la formule de Sichardt)
K : Conductivité hydraulique (m/s)
H : Niveau piézométrique (m)
Z0=h0 : Niveau dynamique (m)
H-z0 : Rabattement (m)
19- Établir la carte piézométrique d’une nappe nécessite :
• Sélection des points d’eau (forages) représentatifs de la nappe étudiée.
• Campagne de terrain pour effectuer les mesures du niveau de la nappe
dans un intervalle de temps réduit (quelques jours à quelques semaines).
• Contrôle des résultats, interprétation et tracé des courbes
piézométriques.
20- Les cartes piézométriques nous permettre de :
• Tirer une analyse morphologique de la surface piézométrique ;
• Tracer des lignes de courants (axes d’écoulements);
• Calculer le gradient hydraulique ;
• Déterminer le type de la nappe ;
• Tirer des informations sur les caractéristiques hydrodynamiques de
l’aquifère ;
• Connaître l’alimentation et le drainage de la nappe.
21- Les mécanismes régissant la recharge naturelle des aquifères peuvent
être décrits comme suit (Kingumbi, 2006) :
• La recharge par percolation verticale des précipitations à travers la zone
non saturée, appelée recharge directe ;
• La recharge à partir des eaux en provenance d’autres aquifères ;
• La recharge par percolation de l’eau à travers les lits des cours d’eau
appelée recharge indirecte.

22- Les réserves en eaux souterraines (nappe libre)


• Réserves potentielles : Elles représentent la totalité du volume d'eau
gravifique stocké dans l'horizon aquifère, du substratum a la surface
piézométrique maximale.
• Réserves géologiques : Parfois appelées réserves profondes ou
permanentes, elles représentent le volume d'eau stocké dans l'horizon
aquifère compris entre le substratum imperméable et la surface
piézométrique minimale.
• Réserves régulatrices : Elles correspondent au volume d'eau gravifique
stocké dans l'horizon aquifère délimité par les surfaces piézométriques
maximale et minimale.
• Réserves exploitables : C’est la quantité ou le volume d’eau maximal, qu’il
est possible, en pratique, d’extraire de la réserve totale d’un aquifère,
temporairement ou définitivement, dans des conditions économiques
acceptables.

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