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LETTR.E N• 32 - 6• ANNEE - FEVRIER 19G2

DE 11 LA SANTÉ A LA PAIX

[E XXe NORMAL

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IECLE
ST-IL SAMPAKO

AMPAKO UE -SAMPAKO
1.

Prix : 2 NF

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CENTRE 1NTERNAli 0 NAL 1GN0 RAMUS

10 bis, rue tamartine - Paris {9') - Tél. :TRU 74-78
C.C.P. PARI~i5998·91
 •HOMME AUX YE UX
SAMPAKO
/ e Il est en danger de mort
Ce numero •, U attire les catastrophes

est le e Il finit toujours tragiquement

Lorsqu'on s'évanouit ou qu'on meurt nos yeux se tournent vers le

dernier h aut, on distingue alors trois parties de la sclérotique (le blanc de
,Iloûl), une à droite, une à gauche, l'autre en bas (voir notre cou-
.yprture 2• dessin) .
Si l'on observe un individu normal regardant droit devant lui
que vous on n'aperçoit que deux parties de la sclérotiqne, l'une à droite,
l'autre à gauche. C'est l'œil d'un vivant (voir notre couverture 1er
dessin).
r Il y a cependant beaucoup de personnes chez lesquelles on dis-

\
recevez t ingue de façon permanente les « trois blancs » de l'homme évanoui
· ou. mourant. C'est l'œil « Sampako », l'œil aux « trois blancs », qui
tra duit un état de morbidité avancée. Beaucoup de drogués, d'al-
( cooliques, de malades mentaux, de gens coléreux ou qui ont absorbé
g ra tu itement des doses excessives de médicaments, d'adolescents qui abusent de
boissons glacées et sucrées présentent ce signe.
C'est une dilatation cellulaire mortelle, « Yin » en excès. Plus
haut est votre iris, dit la médecine d'Extrême-Orient, plus proche
est votre fin.
lllllllllllllllllllllllllllllllltllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllltllllllltllllllllllllllllllllllllllllllllllllnllllllllllllllllllllll1lll Si en mourant nos yeux sont toujours révulsés, en nlJissant, au
contraire, nos iris sont en bas. Tous les bébés sont « Ue-Sampako »
(deux « blancs » latéraux, un « blanc » supérieur) signe très
<<Yang »,grande vitalité, résistance (voir. notre couverture 3• dessin).
Dans notre prochain numéro, trois grands articles du
P.r ofesseur OHSAW A : ASSASSINS ET ASSASSINES
En lisant dans le journal les crimes quotidiens, vous serez éton-
L'ENFANT MACROBIOTIQUE nés de reconnaître l'œH << Sampako » aussi bien chez les meurt riers
que chez les victimes. Autrement dit « Sampako » est facilement
LE REIN chien enragé ou victime. Ce signe est fatal s'il existe chez un meneur
d'hommès, un chef de gouvernement
LA MENTALITE D'UNE NATION Hitler était « Sampako ».
Kennedy est « Sampako )>.
lt"i'üpp est « Sampako ».
Chez les dévoyés, les ·suicidés, la jeunesse délinquante on retrouve
a ussi e signe physiognomonique : l'assassin d·e Saint-Germain-d·es-
ERRATUM - Nous nous e:x;cusons aup,rès de nos lecteurs, la Prés (« France-soir » 13-2-62) est « Sampako », etc.
lettre pmte n " 30 au lieu de 31.
3
2
/
1
PICASSO
Picasso fut « Sampako » dans sa jeunesse, jusqu'à trente atis.,
plus tard ses yeux reprirent le·ur position normale. Il est intéressant
d'étudier la peinture qu'il produisit à cette époque morbide.
II était « Sampako », il ne l'est plus, il s'est guéri lui-même.
<< Sampako » n'est donc pas incurable. Celui qui s'est guéri lui-
même de son << Sampako » est plus heureux . que celui qui ne l'a
jamais été.,
CAUSE ET GUERISON DE SAMP AKO
La cause du « Sampako » est biologique et physiologique. Actuel-
lement les progrès de la maladie chez des peuples à civilisation
avancée sont un signe de désordre qui atteint finalement le psy-
chisme (peur et psychose collective) .
Il faut prévoir qu'à moins d'une prise de conscience de ce dérè-
glement et de son vrai remède. L'homme moderne jette ou jettera
dans une destruction générale une vie qu'il ne contribue plus à
embellir parce qu'il lui est impossible de la contrôler. • 2)
Le dérèglement physiologique est facteur du milieu et de la
nourri.t ure depuis la période embryologique jusqu'à notre fin ultime.
C'est cela qu'il faut contrôler parfaitement afin d 'éviter des fins
tragiques telles que Hitler, Lincoln, Napoléon, Marie-Antoinette, AJ
Capone, Vivekananda, qui étaient tous « Sampako ».
Le choix est entre nos mains. La santé est une certaine qualité
de l'âme.
G.O.
4 5
A QUELLE ÉTAPE
DE LA MALADIE
APPARTENEZ- VOUS ?•
Les 7 étapes de ln 't na ladie
Selon notre philosophie, la maladie a 7 étapes
1) La fatigue :
Physiologiquement et biologiquement peut être guérie parfois en
2 ou 3 jours.
La souffrance
Physiologiquement et biologiquement peut être guérie -parfois en
2 ou 3 jours.
La fatigue et la souffrance sont des symptômes causés par la
lutte entre notre organisme et la maladie.
3) La maladie du sang :
Par exemple, le cancer du sang, la leucémie, l'hémophilie, l'ané-
mie, etc.
4) La vagotonie et la sympathicotonie
Arthritisme, rhumatisme, etc.
5) La maladie des organes :
Maladies de l'estomac , du cœur, de l'intestin, cancers des orga-
nes, du foie ; maladies des reins et hypertension artérielle, etc.
6) La maladie psychologique :
Troubles affeqtifs, n erv-osité, perte de mémoire, etc. Est très
malade celui ~ui s·e met facilement en colère ou ref-oule sa -oolère.
7) L'arrogance :
C'est la maladie la plus difficile à guenr. Les personnes qui ne
peuvent accepter la moindre petite chose sont arrogantes; elles
sont exclusives. Si vous êtes en bonne santé vous pouvez tout ac-
cepter : « Je n 'ai jamais rencontré un homme que je n'ai pas
aimé » (William Rogers) .
Plus la ma~adie est d'une étape élevée, pl:us elle est difficile à
guérir. Jusqu'à la troisème étape vous pouvez guérir en 10 jours.
A quelle étape de maladie êtes-vous ? ·
Vous devez être votre propre médecin, et non seulement méde-
cin, mais le C'.'éateur de vous-même. Telle est la raison d'être de
notre philosophie. G. O.
 Point de vue sur . la macrobiotique
CIVILISATION ET MENTALITÉ
De tous temps les hommes se posèrent cette . question : que doit-on
préférer : le collectivisme ou l'individualisme?
De nos jours, le collectivisme est partout florissant dans le monde.
U·n Américain critique
La démocratie en est l'expression gouvernementale. Quels sont les
pays, malgré parfois certaines apparences, qui n'ont pas pour idéal
un gouvernement d8mocra tique? Le collectivisme se présente sous
deux aspects : communisme et capitalisme. Communisme et capi-
un médecin Français
talisme sont, malgré des apparences trompeuses, tout à fait identi-
ques : ils vivent des mêmes intérêts, proclament la suprématie du
profit et du progrès matériel et prospèrent en fl attant le jugement Le docteur Parodi, qui vit dans la communauté non violente de
aveugle et sensoriel des masses et grâce là l'éÇlucation qui tue dans l'Arche, auprès du Maître Lanza del Vasto, nous avait co1mnuniqué
l'individu toute pensée et pouvoir créateur. Une telle identité est une étude sur la diététique macrobiotique du professeur Ohsawa.
sans doute la cause de ce que ces deux systèmes qui se partagent Cette é, udc a fait l'objet d'un numéro spécial, décembre 1960, à l'in--
le monde sont perpétuellement en conflit et désaccord, tout comme se tention des débutants. Nous sommes heureux aujourd'hui de pouvoir
r epoussent deux systèmes ayant la même polarité (yang exclut yang) . pubL-ier la crit·i que cl'im de nos amis américains : M. Daniélopol.
Le capitalisme n'a aucune idéologie (le véritable christianisme,
que l'on dit être du côté du camp ca~italis~e, n'a er: r~a lité rien
à voir avec le capitalisme et la démocratie). C est ce qm fait la supé- RAPPELONS LES· DIFFERENTES ARTICULA·
riorité relative du communisme, dont l'idéologie depuis K; Marx et fiONS DE L'ETUDE; DU DOCTEUR PARODI :
Lénine est solidement établie grâce à l'étude et à la prat1que de la
dialectique. Mais une telle étude e t un e telle pratique S'Ont tout à 1) Les trois premières semaines de la diététique ;
fa it relatives, inférieures et mécaniques. 2) La conception du régime étendu ;
· En somme ces deux systèmes, vu leur nature ca racté ri::;ée par
1 la cécité du j'ugement, mèneront l'humanité à la catastrophe. S) Les erreurs les plus fréquentes ;
Fant-il donc nous rabattre s ur l' individualisme'? . S'il ,s'agit .de
l'individualisme tel . qu'il est généralement compns, c est-à-du:e 4) Les troubles qui peuvent survenir en cours d'application ';
1 l'égoïsme et l'exclusivisme, on ne sort pas du tout du monde ·relatif 5) R éponses aux objections le plus souvent formulées.
et fini ; bien au contraire.
r Cependant l'individualisme est . préfér~ble au co.~lecti vis_'.n.e. En Nous ne saurions trop insister sur l'importance de cet article qui
effet c'est l'individu ou homme qn1 const itue la véutable 11chesse, constitue un de.:; [H'Pmiers témoignages médica ux sur la valeur de
et n~n la collectivité. Mais cette 1·i chesse ne de~iPn.t r éelle que lor~­ notre diététiqu e (1) . Disons, de plus, que la communauté Lanza del
que ,l 'homme est à l' « image de Di~u :> .ou de 1 Uni v e.~·s. Le but . e;:;t Vasto a adopté ces bases alimenta.ires.
alOJ'S de développer chez l'homme. mdiVIdu~l la consc renc~. l.a com-
préhension autrement dit de dév01ler son ]ugeme rlt. Le .cl.evo1lemcnt MES REPROCHES
du 'jugemei:tt est un tr av~ il. personnel .. pas dl~ to~t .col lectif. ~
En somme, la collectivité, ou société: d~H ~ et1~ la co n:séq ~:ence 1)' Le docteur Parodi a donné uniquement son opinion sur les
naturelle du développement de chaque mdl vidn. lins 1~ consc1ence effets physiques de la diététiqu e. Il ne trai t e ni de l 'a8 pect psuclw-
011 Je jugement de chaque individu est élevé pl_u s la société est har- logùJtW ni de l'aspect philosoph·ique. Il n'y a pas un seul mot sur le
moni ense. On ponl'l'ait appeler ce ryo_uvea u syse me, basé sur de tels Yil1 et le Yang, iii sur· le Principe unîque ;
.principes : l'inclividualisnte collectw·tst:e. . . . !!) Srs conœssions faites aux habitudes nationalPs. Il conseille
L'indi\'i clualisme collectiviste. n'a ~a; bes?in de re~1g10n (la .~é t'I­ des I'Ptour·,; hi-hPbdomadaires à un régime plus étendu : Yin, miel,
tahle rPI igion est celle de l'Espnt). \1' r_dt>o log1e., de .mo~ a le, .cle}~ ' s. 0t, p!'oduits animaux.
ii ln ' frn·te raison de ·soldats cle polr c1e rs ou cl es p1'0n~. Il In cllr <IHl -
• p ·"' ]' ·'cl à l'ét 11 de personn ell e cl0 l'Ordre de l'Umyers Pt cl0 smt
qrw
Principe m c 1' 1unique
u •< ainsi qu'à l'éttHl c <le ln I" o1ar·1sa
· t'10n ylll v· 111_.". de
· -.. LE PROBLEME DE LA SOIF
ce rin cipe dans l~s sc iences et 10s t0chniq~ws. Scienc\s P! t0.~·lin ~c~nPS
p t fi 1ors .
v. é TI
··tahl"ill"Tlt
" ,- 'flll ·spn ·ic·c cle 1 homme et ·1nsep:11 . l'.1111<
Il s ùe Boire trop e.<;t dangereux, non seulement la boisson fait perdre le
i·<:eron
· con ··cience .
La ;::or•iMé clPvi e nclt''l hnT·monlPnse nn1~fll l l . 0111m ,
e
bénéfice dt.> la dit"tNiqne, mais encore elle aggra\·e la mflladiP. NotJ·e
~li eS; la se~1le réalité (point infinités ima,l. de l'lllflll!) , _I'. "Ta en ami nmér·icain I>aniélopol (un an de macrobiotique) nous communi-
<J. 't-" ·ec l'Univers l'Humanité ;;:p ra i\ ltm::lgP rl(' 1 Unl\ e rs, la que ses , conseil. · :
Ulll ... fi\Harmonie
rande ' "
cosmique (appP1'Pe ':r ao par I "fiO -T .'',,."')
, · 1 ) Ne yons lai ;;spz pas tenter par les antres personnes de votre
g Tel est le chemin que devra suivre l'homme dans 11 11 pmr·he futur. entouragP. An ca mp de Sonthamvton,. où j'ai passé deux mois, j'al
J. BAU DRY. reinat·qué que j'a vai s moins soif · si je ne voyais pas les autres per-

6
- 7 J
1

sonnes boire ; ainsi JB me levais dB truble avant quB le 1hé ne f-ût vie est bien meillem·, comme si on était en harmonie avec l'Univers.
servi : La mémoire est, elle aussi, miraculeuse.
2) N'absorbez pas de boissons froides. Le thé de trois ans chaud . .Te vis dans mon studio où je peins, écris, cuisine. Il y a des cen-
diminuera votre soif ; taines d'objets qui m'entourent. En temps normal, c'est"à-dire avant
la macrobiotique, il m'aurait fallu des heures pour trouver quelque
3) En été, rincez-VOl;lS la b,ouche et crachez. C'est ici où l'on doit chose dont j'avais besoin. Maintenant, je n'ai qu'à désirer quelque
avoir de la volonté ; mais vous verrez que ee n'est pas si difficile chose pour savüir où cette chose se trouve. J'y vais tout droit.
au bout d'un certain temps. Cependant, faites attention de ne pas Ma peinture s'est, elle a.ussi, améliorée ; c'est tout au moins ce
commencer à boire. 1-~out comme l'alcoolique, vous devez faire atten- · que les gens me disent. Il y a une qualité dans mon travail Qui au-
tion à la première ingurgitation. Souvenez-vous que chaque .heure paravant faisait défaut.
de soif qui s'écoule compte en votre fa:veur. C'est un capital qui s'ac- Je suis macrobiotique, en dépit des erreurs Que je commets par·
cumule! fois. Je resterai macrobiotique tout le reste de ma vie. Merci !
3) Puisque la soif est plus aiguë le soir, mettez-vous au lit de
bonne heure. D. DANIELOPOL.
Voilà à ce propos ce que dit le docteur Parodi : (1) Ce numéro, ·décembre ,J,96.0, sera adressé à tout norurvel abonné qui
en mmijestera le désir.
« II est ·normal, durant les premiers huit à dix jours, de ressentir
une sensati·on douloureuse de soif à laquelle on doit résister... » Et,
plus loin, il nous avertit du fait qu'« on réduit, au début, l'apport
des liquides trop brutalement dans l'espoir de se guérir plus vite
et qu'ensuite on cesse le régime tout aussi brutalement en absorbant
des litres de liquides et des kilos de fruits. C'est très dangereux,
car il y a risque d'œdème grave. On ne se guérit pas plus vite en
étant excessif, le temps est aussi nécessaire... »
Autre point : l'alcool est très Yin, comme vous le savez, mais quel-
ques-uns d'entre nous l'oublient de temps en temps. Je vous conseille
d'essayer de ne pas absorber d'alcool entre les repas, l'effet pouvant
être pire. Puisque votre organisme n'y est pas hrubitué, l'alcool agira
sur vous plus vite qu'auparavant et diminuera votre volonté : vous
ne pourrez plus cesser de boire.
De plus, comme vous le savez, il y a quelques desserts macrobio-
tiques qui sont sucrés naturellement et que nous avons tous appré-
ciés. J'ai remarqué qu'après en avoir mangé j'étais plus assoiffé
que lorsque je m'en abstenais et lorsque je qui ttais la table avec un
goût de salé à la bouche.
En ce qui concerne l'absorption de sel sons forme de goma-sl.o.
le docteur Parodi dit que la quantité varie, selo n les cas, d'une cml-
lerée à café par jonr à six cuillerées. La bonne quantité, cependant.
est de trois cuillerées.
Pour conclure ce passage traitant de la soif, Je. peux vous dire
ceci · après un certain temps, l'orsque votre orgamsme est devenu
plus salé vous ne ressentez plus la soif autant qu'auparavant. ~e
peux à p'ré"Pnt rester toute une journée sans boire et n'en ressentir
aucu·n e souffrance. ·
MON EXPERIENCE PERSONNELLE
L'énergie que j'ai dépensée durant cette an née est phénoménal(•.
C'est un ét:at de « superman ». Je travaille tout le temp~ en ne rH:c-
nant que quatre à cinq hem·es de sommeil, et le sommeil ma crohw-
Üque est exactement comme le décrit le docteur Ohsaw~. On P Sf! sa
tête sur l'oreiller et on sombre dans un profond sommeil flii JI S reves.
comme dans un état cataleptioue; on n~ bouge pas e_t lon.;qu'on .se
réveille on se rend comnte qn'il n'est meme pas la peillC de refat re
son lit, puisqu'il est à peine défait. .
D'autres choses merveilleuses ont également llelL On n. beapcoup
plus de coordination et Je sens du temps, le rythmù {lP sa propre
9
.8
 :Jacque~ · et Mitie
LE VOTE, LA FOR[E ET L'IGNORAN[E
En Occident, tout est décidé par le vote : prés ident, premier mi-
nistre, députés, les lois, la guerre, la dévaluation de la monnaie,
même l'éducation ...
Les votants sont les faibles, les ignorants, le « bas jugement ».
L'élu est le plus fort parmi les ignorants.
Le vote est une machine qui oblige les faibles et les ignorants à
nommer le plus fort. Le vote est une enchère. Le dernier enchér·is-
seur, le plus offrant et le plus fort, emportait la belle esclave, dans
une société ancienne où régnait la force. Mais celui qui est élu par
des ignorants est le plus grand ignorant, rien d'autre.
Les forts économisent des frais de comba t et évitent le danger
de mort par le vote. C'est un truc merveilleux.
Les forts font croire aux faibles qu'ils• sont enchérisseurs très
riches. C'est une illusion ou une déception. Les forts donnent une
satisfaction à la majorité des enchérisseurs et oppriment la minorité
menaçante par la for ce de la majorité. C'est très habile.
Mais la masse est composée par ceux du bas jugt>ment, et l'élu
est le plus fort, le plus habile parmi ceux du bas jugement. Voilà
pourquoi l'élu désillusionne la masse tôt ou tard, et la masse est dn
bas jugement, donc capricieuse et impatiente. Voilà pourquoi la
masse déteste et attaque l'élu, tôt 'OU tard.
Le vote, ainsi que l'enchère, est un instrument de la force q ui
viole le haut jugement. C'est un vrai tour de passe-passe.
Le vote est mortel, soit pour l'élu, soit pour les votHJII "· C'est
10
en l2ccident
très amusant de voir les « civilisés » conse rver cet instrument plu-
sieurs fois millénaire des ignorants, des non-civilisés d'autrefois.
Mais le vote sera un instrument merveilleux si tous les votants
sont munis du jugement le plus haut. Cela dépend de l'éducation.
N'y a-t-il pas un moyen pour améliorer le vote ?
Oui, le ·vote biologique et logique :
1) Le nombre des candidats doit être divisé moitié moitié pour
les deux sexes ;
2) Les candidats de chaque sexe eloi vent être subdivisés en nom-
bre égal : la première catf>g01·ie contenant les candidats qui peuv.e nt
faire tonte propaga nde, tandis qu e pour la deuxième, aucune publi-
cité ne peut être fait e, ni par soi-même ni par d'autres ;
3) Tous les candidats doivent publiee leur opinion écrite dans un
certain nombr·e de mots, et ces opinions dol vent être imprimées et
dlstribuéeB en même temps i\ tout le monde par le gouvernement ;
4) T ouB les votants doivent voter pour ceux qui peuvent répondre
« oui » aux cinq questions suivantes :
a) Pouvez-vous discuter toute idée nouvelle ?
b) P ouvez-vous discuter avec n'importe qnl '!
e) l'ou v;•z-vou s di scuter a'Vec vous-même ?
d) HénliS('Z-I.O U'i vos rêves l'un après l'autre, tout le long de votre
vie, sans e1n prunlPr le jugement des autres, ni le pouvoir des autres?
e) Réalisez-vou ;-; tout ce q11e vous avez jugé bien, le pius tôt pos-
sible et pour to ii .ÎOIII"S? G. O.
il
Les gens préfèrent le chemin de la facilité, de la paresse, . de l'irresponsabilité, de la confession, du repentir....
SAUT
Il n'y a auicun salut ni par la religion, ni par une révolution,
ni par une réforme politique ou soctologique, ni par l'argent,
ni par conférences internationales, ni par n'importe quel mou·
veme.nt, ni par la science, ni même par la guerre, à plus forte
raison par une philosophie.
Vous le savez bien vous-même. Toute l'histoiR-e de l'homme en
est témoin.
Abandon.nez tous vos. illusions !
Allons vers le nouveau chemin biologique, physiologique et
logique que j'ai décoUivert.
Ce n'est pas du tout une religion, ni une méthode scientifi·
que, ni un « isme ».
Il est individuel, pe:rsonnel, matérialiste, très égoïste.
Ce n'est pas du tout un altruisme .ni une utopie.
Il est tout d'abord pratique, i·mméd iat et défini.
On peut le pratiquer partout à n'imporf·e quel niveau!.
La base de toute existe.nce est de connaître ce qu'est : la
·mémoire, le jugement, la vie, la vérité, la liberté, le bonheur
éterne,l, la justice: absolue, etc .••
Personne ne con.naït le sens de ces· mots.
Pour le découvrir, il n'est d'autre moyen que d'apprendre ma
nouvelle diététique et de dévoile.r votre jugement suprême en
praHqu:ant le Principe Unique.
AUX ANCIENS
Nous avons mangé, nous avons bu et nous avo.ns com.p ris
la vérité physiologique de la macrobiotique, (< nours sommes des
alime.nts transformés ».
C'est' fait. Nous sommes édifiés en matière clr'alimentation.
Nous sommes · symptomatiquement e.n bonne santé et nous
deviendrions odieux si nous gardions ce sercret dans une époque
où la déformation et l'empoisonnement du m.ilieu préparent à
notre. humanité des morts spectaculaires et désespérées.
Alors, divu1lguons!
C'e·s t fini, Ohsawa nous a tout donné.
Nous possédons un trésor immense, c'est une terre à fouiller
sans relâche et qu'à chaque coup de bêche notre joie éclate !
Le novateur est toujours seul, toujours exposé au ridicule, à l'idolâtrie et à la trahison.
12
z 1 1 1
• • •
Nous voulons transformer ce bulletin e.n une revue qui éta-
blisse un contact réel entre les chercheurs, les mac·robiotiques,
les plus éloig.nés, les plus insou:pçonnés. A· cet effet, nous ouvrons
une page de libre. opinion où qu:conque pourra exprimer sa cri·
tique sévère· et sans cérémonie.
E::crivez-nous, suggérez-nous des idées, parlez-nous, relatez
vos expériences, abonnez-vous, faites abonner les autres, soyez
celui qui crée et non celui qui détruit par tristesse, en.nui,.
ignorance.
Macrobiotiqu1es de un an, deux ans, trois ans, ou même plus,
vo•ci un moyen de mesurer votre de.gré de liberté ou votre degré
d'égoïsme, d'exclusivisme et d'esclavage : combien de pe•rsonnes
pouvez-vous convaincre de s'abonner à la «Joie de. Vivre» ?
Si, e·n' un mois, vous n'en trouvez 'ti'Ucune' : V·o tre jugement· est
mécanique, vous faites ce qu'on vous dit, s·ans jamâis rien com-
prendre, vous êtes un e.sclave inconscient.
Si vous trouvez d'eux abonnés : vous êtes habile, vous savez
vivre en paix avec vos voisins, vous ·ne serez jamais dans la
misère, vous savez vous adapter.
Si vous trouvez quatre· abonnés : vous avez compris que: le
Principe Unique est la chose du monde la plus importante à
connaître. Vous êtes sur le point c!e naître au septième ciel.
Si vous trouvez sept abonn,és ou plus : vouls vivre·z une vie
magnifique, vous réaliserez tout ce que vous voulez dans ce
monde, vous savez ce qu'est la liberté, vous connaissez le sens
des mots justice, amour, plaisir, e.t c ... vous êtes un grand' judoka.
Le concours est ouvert. En nouis envoyant vos ·r ésultats,
indiquez vot re nom, votre âge, votre profession et le nombre
d'années ou de mois de pratique macrobiotique. Les résultats
seront publiés dans notre prochain numéro.
G. OHSAWA. René LEVY - Guy MASSAT.
13
LE CŒUR - LE CŒUR -
Notre existence dépend de notre cœur. Tant que notre cœur conti-
nue de ·b attre, nous vivons ; lorsqu'il s'arrête, notre corps cesse d'exister
physiologiquement. Aucun moteur ne peut lui être comparé, il enregistre
toute joie, toute tri,stesse, amour et haine, peur et inquiétude avec une
11ensihilité infinie. Notre vie sentimentale, intellectuelle, sociale ou idéolo-
gique dépend de lui.
NOUS AVONS DEUX CŒURS
On dit souvent « avec tout mon cœur », c'est-à-dire « avec la plus
grande e t la meilleure chose que je possède ».
Mais, en réalité, nous avons deux cœurs, deux cœul's antagonistes, on
les confond toujours : le cœur physiologique et le cœur psychologique.
Celui-là a un mécanisme simple, fidèle, honnête et immortel, celui-ci est
extrêmement compliqué, capricieux, parfois malhonnête, souven t brutal,
cruel e t exclusif. L'immortalité de notre cœur physiologique a été prou·
vée biologiquement par le Dr Alexis Carrel. Il n 'y a rien à. craindre. Il
est immortel ainsi que nos unités d'exi~>tence : les cclhtles, cœur et cel-
lules, n'ont besoin que d'un milieu en ordre, .-'est-à-dire une nutrition
convenable, correcte.
Mais pourquoi notre cœur « physiologique » meurt-il ? Il ne meurt
pas, il est tué par notre cœur « psychologique » qui est en réalité notre
j01gement. Depuis notre naissance, notre jugement grandit pour aboutir
finalement à la septième étape dite « jugement sup!'ême »· L'éducation
biologique et physiologil(Ue développe notre jugement à travers les éta-
pes intermédiaires.
Cette é ducation biologique et physiologique, je vous l'offre, sous un
nom plus ou moins incompréhensible : la Macrobiotique, qui n'est qu'une
application du Principe Unique de la science et la philosophie d'Extrême-
Orient.
Notre jugen1ent voilé est toujours le dest.ructeur de notre cœaa· phytSio-
logique. Voilà le secret !
FOLIE ET CANCER
Dans les pays civilisés, il y a trois f·léaux : les maladies du cœur, le
cancer, les maladies mentales. Un Français sur cinq meurt de Jt]j3ladie
cardiaque. PltNieurs centaines de millions d'individus en sowffrent, jour et
nuit, dans le monde entier. iLe nombre de ceux qui sont atteints de ma-
ladie n1enta.l e dépasse celui de ceux qui souffrent de toute ant<re mala-
14
R - LE CŒUR - LE CŒUR -
dio ; Voici une des p·r incipales causes des difficultés, individuelles et 1&0-
ciales, qui harcèlent l'homme moderne.
La faute, le crime, volontaire ou involontaire, d'un mauva·is juge-
ment se paie toujours. Le cœur psychologique peut tout conquérir, mais le
cœur physiologique ne peut . supporter ni l'abus ni le gaspillage.
L'homme doit être intrépide aventuri~r, sans cel~:t sa vie · n'est point
amusante. J'admire l'intrépidité. Mais je regrette celle de celui qui n'a
pas le jugement suprême! Rien n'est plus facile que de contrôler ce
qui appartient à ce monde fini par notre jugement suprême qui est un
·avec l'infini.
LES ETAPES DE 'LA MALADIE
Toute maladie de cœur, y ·compri's l'infarctus du myocarde, appar-
tient à la quatrième é tap e de la maladie, c'est-à-dire l'étape vagotonique
ou sympathicotonique. On peut guérir s;rmptomatiquement et palliative-
ment ces maladies avec de la cortisone, ou de la chlorp!romazine. Avec
la macrobiotique, on peut les guérir une fois pour toute, en un U'11Dis.
Et pom·tant, la mortalité due à l'infarctus du myocarde s'élève - de
nos jours jusqu'à 70 p. cent.
MEDECINE GRATUITE
Avec la macrobiotique, vous avez guéri toute sorte de maladies ditee
incm·ables. Non sans risques et difficultés, je vous ai donné ce moyen
gratuitement. Mais si vous le prenez gratuitement, c'est une grosse faute.
Vou s devez étudier, comprendre et assimiler pourquoi vous avez été
malade incurable et pourquoi vous avez été guéri, relire à plusieurs re-
prises nos publications, c:éfléchir, montrer que vous êtes un exemple vi-
vant de g uérison « miraculeuse », enseigner notre philowphie à. vos en-
fants et voisins. Si vous n'enseignez . pas, à tous ceux que vous rencontrez,
cette philosophie qui vou s garantit liberté, bonheur et justice absolue,
votre' guérison sera une dette énorme et infinie, et voUJs finirez tôt on
tard pm· perdre cette clef du royaume des sept cieux.
\::Yons le regretterez mais ce sera trop tard !
Et vous retowberez malade, gravement malade, si vous .p résentez à
tout le monde cette clef com.me une simple thérapeutique symptoma·
tique ct palliative !
G. OSHAWA
15
 - 7' ' - '
L'HISTOIRE DE
CENDRILLON
Ullllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
VERSION MACROBIOTIQUE
Il existe en Californie un petit villr·ge macrobiotique 'du nom de Chico. Une
jeune Américaine s'y est rendue avec 34 familles. Ils ont voyagé 16 jours en voiture,
pa:rct>urant 4.600 kilomètres. Cette jeune Américai,'ne était présentatrice à · la tél évision.
elle gz.gnait 800 dollars par semaine, elle a tout abandonné p·our se lancer dans celle
a ventnre.
Macrobit>lique depuis 18 mt>is, voici ce qu'elle nous écrit aujourd'hui : « •.• Le
cadeau que vous m'avez fait du Principe Unique, m'a ap,porté toutes les choses qne
j'avais e$pérées et pour 'lesquelles j'avais prié Ioule· ma vie. Les années de douleurs
et de souffrances sont passées ... Je sais que sans le Principe U.noque je n'aurais jamais
.été cœpable de sentir la plénitude de joi·e que j'éprouv·e maintenant, je n'aurais jamais
eu l'es·poir .d:'une btmne vie, ni l'habileté de contrôler la direc.tion de mon existence.
Merci, merci à vous de m'av·oir apporté cette connaissance d1e moi... Maintenant je
vais me marier, mon mari adore ma cwsine, il m'a déjà demandé de l'aider afin
de guérir ses parents qw sont atteints .&'ulcère et .de trouh~e cardiaque... Ici, la joie
semble être contagieuse. No: ~s nous promenons lous avec le sourire, beaucoup de gen:s
sont attirés vers nous parce qu'ils disent qu'ils n'o.nl jamais connu . un grou.pe de gens
aussi heureux et lihres. Nous ferons beauwu•p pour aider de nombreuses personnes, en
les laissant voir commen·t nous vivons ...
« Mes pensées sont lonjours avec vous. »
TEAL
. - - - - - - - P E T I T E ANNONCE
M. et Mme GQU,BEAU, « Le Mazel », à PLAZAC (Dordogne), désire·u x
d'ouvrir ,u.n centre d'accuei;l .macrobioti.que dans leur pro:priété, sont actu el -
lement à 'la recherche de tperson nel
1) ·un cuisinier ou •une cuisinière conn·ai·ssan t bien .Je régime di é t étique
du profess.e ur Ohsawa et la cuisine macrobiotique ;
2) un ja,rdi.nier susceptible d'entretenir la propriété.
Adresser la correspondance : Centre, 10 bis, rue Lamartin e, Paris (9") .
16
""f'
;tlialectique 'ljin et
Yin et Yang .sOnt 2 forces antagonistes et complémentaires (puis-
que produites simultanément) . L'interpretation dualiste de yin et yang,
considérant ces 2 forces conune étant produites séparément et comme
é tant par conséquent antagonistes et irréductibles, est ainsi exclue.
Yin et Yan sont souvent définies comme é tant:
- le principe mâle (yang) et le principe femelle (yin). Dans
les traités occidentaux de médecine extrême-orienta,l e, parl!iculière-
ment d'acupuncture, cette définition est fréquemment rencontrée.
Les • auteurs de tels ouvrages se contentent souvent se répéter
aveuglément ce que d'autres ont dit.
- la force solaire (yang) et la force lunaire (yin). Définition
très utilisée au Thibet et autrefois dans l'ancienne Egypte.
- le feu (yang) et la glace-eau (yin). Définition symoolique.
De telles définitions sont trop a•b straites et pas suffisamment ex-
plicites et générales. 'Par exemple, une pomme est-elle mâle ou femel-
le ? Une tige de bambou est-elle solaire ou lunaire ?
La définition doit être positive, concrète, 6cientifique, comprehen- ·
sible pour tous .
1) Yin est la /oree centrifuge, d'expansion, de dilatation, de dilu -
tion, de dépression ;
2) Yilng est la force centripète, de contraction, constri·ction, de pres-
sion, cohésion.
Yang, ou force centripète, produit la chaleur, la lumière des ra-
diations « chaudes » (rouge - infra rouge), l'activité, la sécheresse, ce
qui est lourd, ce qui a tendance à descendre, ce qui est dur, la cohé-
sion, les formules ramassées, trapues, horizonttdes.
Inversement Yin, ou force centrifuge, produit le froid, l'ob~curité,
des radiations «froides » (violet et ultra-violet. etc. ) la passivité, l'humi-
dité, ce qui est léger, ce qui a tendance à monter, ce qui est mou, la
dilution, les formes hautes, é lancées, verticales.
Le feu résultant de la force centripète est Yang.
Le froid, la glace résultant de la force centrifuge est Yin.
J,e ëoleil qui est chaud, qui est le centre autour duquel gravite la
terre (force centripète) est yang.
La lune qui est froide, qui gravite autour de la terre (force centri-
fuge) est yin.
R elativement à la femme, l'homme est plus actif, plus coloré, a les
chairs . plus .ramassées, moins grasses, les muscles plus durs, le pour-
centage de globules rouges plus é levé ... C'est dire que chez le mâle
-la force centripète est plus iiiiiportante que chez la femelle, ce qui
nous permet de dire que l'homme e st yang et la femrrue est yin.
En effet, n'oublions pas qu'il n'y a rien d'absolument yang ou .d'ab-
solument yin dans cet univers.
On dit qu'une chose est yang lorsque chez elle la foorce centripète
l'emport!'> sur la force centrifuge ; et inversement on dit qu'une chose
est vin lorsque chez elle la force centrifuge l'emporte sur la force cen-
tripète.
17
 ') ' ' ":

VÉGÉTAUX
YIN YA .NG
Régions de croissance De préférence dans les De préférence dans
régions méridionales régions nordiques
Résumé des principales propriétés Saisons de croissance En saison chaude
(d'août à septembre)
En saison froide
(d'octobre à mars)
Direction de croissance Vers le haut Vers le bas, sous le
de Yin et Yang Vitesse de croissance
au-dessus du sol
Rapide
à ras de terre
Lente
Direction de croÏJssance
• au-dessus du sol
Direction de croissance
au-dessous du sol
Verticale

Horizontale
Horizontale

Verticale
Eau Beaucoup Peu
Temps de cuisson Rapide Long
Hauteur Elevée Basse
Modification produite
par la chaleut· Ramollissement Durcissement
CARACTÈRÉS Couleurs Vert, bleu, blanc, indi- Rouge, orangé, brun,
go, violet jaune, noir
K/Na ~upérieur à 5 Inférieur à 5
YIN YANG Vitamine C · En gr·ande abondance Moins abondante
Tendance Expansion Constriction
Position à l'extérieur à l'intérieur
Structure Espace Temps
Direction Vers le haut Vers le bas
Forme Verticale Horizontale
Couleur Violet Rouge
Chaud
ANIMAUX
Température Froid
Poids Léger Lourd
Facteur Eau Feu YIN YANG
Atome Electron Proton
Eléments 1( ( uotassium; K /Na>5) Na (Sodium; . KjNa<'5 ) Action ·Lente Rapide
0, P, Ca, N, F, S, etc. Li, H, G; As, Mg Hg Taille et f ace Allongées Courtes
seulement · Eau Beaucoup Peu
Attitude Pa sive, négative Active, · positive
Régions méridionales Régions noordiques
Préfé«-ences Posiiton de repos Position debout
La chaleur Le froid
Pouls et respiration Lents Rapides
Os J,ongs Courbs
Mous Durs
BIOLOGIE ET PHYSIOLOGIE Muscles
T empérature du corps Basse Elevée
Sang Peu roncentré Concentré
I~ente
YIN YANG Croissance Rapide
au chaud au froid
Li e u d e croissance
Orgànisme Végéta 1 (chlorophylle) Animal (hémoglobine) Nourr:ture végétalienne, fruitarien- carnée
Agriculture L{~gumes Céréales ne
Nature Femelle Mâle Consommation d'oxygè- Peu Beaucoup
Système nerveux Orthosympathique Para ·ympathique ne
Mouvement Lent Rapide Acclimatation Dans les régions méri- n . .ns les !l'égions nor-
Naissance F.n saison froide F.n -.aison chaude dionales diques
Gout Piqnnnt (curry) Salé, amer
sm·r;, doux
Vitamines ,, C, B D,K, A G. OHSAWA.
Contrées d'origine Régions l!i'opicales Régions froides

18 19
 ')

; ;

DESARMEMENT NUCLEAIRE
Londres, Sunday T elegraph, Il février. - Pour protester contre la reprise des
les ts nucléaires ang:lo-américains. Les leaders de la campagne pour le désarmement
nucl éaire ont décidé de faire pression sur les épouses des personnalités influentes afin
qu'd ies « retirent leur amour » aussi longtemps que leurs maris ne s'engageront pas
à œuvrer en faveur de l'abolit ion des armes atomiques.
A quoi aboutira cette « arève de f'.amour » ? A rien, se'lon nous. Ce comité, qui ne
manque pourtant pas de bonnes intentions, se trompe néanmoins ... de pièce ; en effet,
ce n'est pas dans la chambre que se fabrique la paix, c'est dans la CUISINE ...

RECETTES MACROBIOTIQUES DE LIMA

Soupe ( 6 personnes )
petit chou-fleur coupé en morceaux grosso modo.
petit c hou coupé en morceaux.
1 carotte coupée comme d'habitude.
Un peu de persil 'hac;;hé.
COMMUN'I'QUE DE BÊLGIQUE 2 o ign ons co upé s e n quartiers assez gros.
3 cui lle rs d'hu·ile.

Le ''ZEN MACROBIOTIQUE" Mettre lo> o ignons dans une cassero·le avec l'hu·ile, à feu vif, moyen ensuite,
ajo uter 1 c'hou- fleur, méla nger en faisant sauter (2 ' ), ajouter la carotte, mé,langer
en sautant, ajouter le c hou de la même façon, ajouter l'ea u chaude pou r recouvri r,
SERA TERMI·NE LE 15 MARS 1962 feu vif. Après une ·heure et quart de cuisson, ajouter 1 cuiller de +ahin pur,
goûter et ressole r si nécessaire.
Les Amis qui commanderont ce très important ouvrage Dans un ·poêle, mett re 2 à 3 cuillers d'huil·e,. puis 3 cuillers de frome nt (farine ),
avant le 15 MARS 1962 bénéficieront d'une réduction laisser blondir avec feu vif. Mett re d an s une casserole, ajouter de l'eau (2 bons
verres), battre. Ajou ter cette prépqration à la soupe, ressal·er si besoin est.
de 20 % 12 NF au lieu de 15 NF.
(Expédition franco pour les Amis de Province} Riz complet ( 5 p ersonne s)
3 ta:; s-os do riz, cui ller à café de sel.
CENTRE IGNORAMUS Pour commencer, mettre le double d'eau, laisser cuire vivement. A·u cours
C.C.P. PARIS 15998-91 10 bis, rue Lamartine, PARtS· 9' de ·la cuisson, ajo uler un peu d e ,el. Si nécessaire ajouter de l'eau le temps
de cur sson étont de 1 h. 30.

Nituke misoni (5 personnes )

3 cuillers d'h uile, 4 gros po ireaux.
Fa ire c hauffer l'·h uile , ajouter petit à petit les poireaux en tournant, couvrir
au bout de 5 minutes, ajouter du miso , mélanger à un peu ·d 'eau. 2 cu illers de se!.

Hafva (6 personnes)
poign ée d'amandes cou pées en deux .
1 po mme.
5 cuillers d'hui le.
10 cuil le rs de farine de maïs ou semoule .
C oup er le pomme en petits morc eaux , faire griller la farine, ajouter de l'eau
fro id e p our faire une pâte liquide, mettre les pommes, 1 cui ller à café de sel, et
les am and es, une pincée de sel. Tourner jusqu'.O consistance d'une pâte, couvrir.
En f in d o cuisson (20 minutes). mettre une pincée de cannelle, mettre da ns
"~ récipient cl mouler en ap puya nt avec une c ui ller.

Nituke pissenlit ( 125 à 200 gr )

f!ac her ie pi,genlit et la racine trè s fin . Dans une casserole, mettre 1 cuilf.er
d''hu de , pui s le pissenlit, fa ire revenir, mettre un peu d 'eau , saler. Cuire à petit
feu 10 à 12 minutes pour faire évaporer l'eau de cuisson.
Jotsna 0 H SAWA

20 21

/
 &Jaticm
d'un cetu't~ de fui6ine
Calendrier Ohsawa D ans le but de fo;rnter des cuisiniers et cuisinières
' '"'f~robiotiques (conseillers consultants po·ur la France et
.ranger) le Centre International crée un coutrs de cuisine
MARS
Animateurs Mme Zakarian, Mme Oh.sawa et autres
Belgique et France du 24 au ci a listes.

31
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« Sesam » (M.), 1, rue du Mouton- Blanc, L iège.
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« Sesam » (R. e t M.), 8, place Van - Artevelde, Gand.
« Sesam » (R.) , '6'4, Noordzandstr. Bruges.
«Sesam » ( R.), 8, Grote Kring, Court rai .
« ,Satori » (Maison d u repos) , '7, Rampe St. A lbe rt, Duinbergen .
« Sesam ->> (R.), 5·0 ·a, St. Alfons u sstr. Roesellare.
« Santal » '( M .), 31515, C haussée de [B oenda el, Bruxe,Jies 5.
(C.L.) : Centre Ignortunus (·O.F.) ; Fondation :Ohsawa ('C.O.), C we . Oh s
( R.) : tR.estaura nt (M.) : iMagasflll de ;p J'Ocltuts Ohsawa. (T~.) : ld1.teur.1

CENTRE INTERNlATLONAL J:G.NOIRAMUS - Respons81ble : Mmej cl;,~::e~~

LES IMPRIM!fJRJES LAMARTiN'E S.A. - 59-61. rue la fayette, C PA·~IS (9•

J . FJ