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CENTRE INTERNATIONAL IGNORAMUS

l No APRES
LETI'RE N o 30 ,.,
INCENDIE
' 1 6" ANNEE - JANVIER 1962

,.
DE LA . SANTE A A PAIX

Actualité
du
• •
prinetpe

unique

Prix: 2 Nf

ABONNEZ-VOUS SANS TIA1RDER


, Abonnement annuel 20 Nf
CENifRE I.NTERNATIONAL IGNORAMUS- 10 bis, r. Lamartine, Paris-9•
Tél. : TRU 74-78 C. C.P. PARIS 15998-91
t_...ES VO~IT X
tilt Prof·esse•••· 4, Il~ ;\ W A_
<( 111srparob!cs )> sont lu li/Jtrlt:. lu flui \' d l u j usli cc.

- L'homme, qui êtes-vous ? Ete s-vou s 1 · J'n: J)L' 't' d,·s ··pll 0mèr~s ?
Le temps pass, la terre passe, la vit: p ~1 s:;c , ~ i vite ... ·wutll · 1 <~ lum1e~·e
qui a la vitesse formidable. Déjà 1961 n~~.:s_l p hts. Ttllltt·s s -~ d_tf~cultes,
amertume, joie, tristesse ne sont plus. Ex ts t:d ·nt ·l'lll·. t ' Il n.:ahte ou en
rêves? Nous étions en réalité il y a di x :•t ts .. trl' lll t' :111 ... l i y a cent
<ms, oü étions-nous ?
N'étions-nous pas il y a cent an s .. . "> t\1•>' ~ s"''"'"' ~ tH lit~ v~.: nus de
nulle part?
Nous avons été quelque part dans notr~.: m l.· ,· ·.
Mais il y a cent cinquante ans, oü vivait 1tvtrc ttti·tc 'l .
Nous ne pouvons pas nier notre existe n e~.: il . :1 T ilt ~111S, nulle
ans. Mêm e les éphémères pour lesquelles la v i· ne tltii 'L' ~,· ul ·ment que
quelques heures ont leur passé, la ':ie ant~céd •nt_e: i\Jv xis Can:el ?
montré que la vie peut ê tre prolongee plus tc urs !01 ~ . ·t ,n ~ mc m~e­
fi niment. Tous les biologucs savent que clans un lltdl \'11 a llm cntmr~
convenable, la cellule ne meurt pas au con traire dt.: ttol re co rps qm
vieillit et aboutit à la fin.
L'immortalité ou la mortalité n 'est pas la qu es ti on ici. Cc que
nous cherchons c'est la signification de l'homme de l't..:x is tc nce : la
Vie. La réponse est déj à donnée cla~s l_a philoso~hi~ d ' l.:.x t_r C: t~l~-Oricnt.
Regardons le schéma de la constitutiOn de l umvc rs ntfm t, . ce~t~
fameuse spirale (voir schéma ci-après). Là, nous voyons une contmmte
infinie entre l'homm e, dont le corps appartient à ce monde relatif ave~
ses six é tapes de la matérialisation de l'infini ct 1? sel~tièmc é tape q? t
est l'infini (l'infini absolu qu 'on appelait autrefOis ~teu). ~c ~hen.u~
qui monte du pre mi er ciel de l'homme vers le septleme c1cl mfim a
travers le cleu:X:ièmc ciel des végél~tux, le troisième ciel d es éléments,
le quatrième ciel des préato miqu cs, le cinquième ciel d'énergie et le
sixième ciel de l::l polari sati on, ·s t 1t..: chemin de dématérialisation . En
montant ce chemin, on aboutit ~~ J'infini o u l'expansion infinie qui est
l'univers infmi san s comm c ncc m 'til ni lin .
Ceux qui s'occupent de la phys iqll< ' mod e rn e o ut entrevu ce sep-
tième univers à la fln de leur re ·hL· rc hc co 111pliquée c l sont complète-
ment désespérés pui squ'i ls n e voic 11t p lll'; ri t..: n. Ma is d'::tp rl!s la phi lo-
sophie plusieurs fo is mi ll é na ir ·, c'es t 1 ~1 k point de. dé pa rt .~k l?
recherche extraordinaireme nt pa ss ionnalll · : ex plor~üton de J mfim,
à la découverte de son prin c ipe uniqu · d t..: I'L·lt..: rnité ou l'immort?lité:
la liberté infinie, le bonheu r é te rnel c l la .i us ticc absolu e. Pour celm qm
est un petit peu aventurier ou s péculateur, c'est passionnant, _cett~ .
exploration . D'ailleurs on doit ê tre toujours aven tuner d~ns la VIC , ou
l'on n e connaît pas ce qui arrive demain, même une mmute apres ...
Ne parlons pas davantage de cette grandiose spirale. Mais r~gar­
dons bien la cons titution de l'univers schématisé; surtout le septième
ciel qui est infini dont nous ne sommes physiquement qu'u n point
infinitésimal. Nous vivons puisque nous sommes dans c monde r ela·

2
tif limité et physique qui n'est lui-même qu'un point infinitésimal ck
l'infini ou septième ciel ou la VIE éternelle.
Ce monde relatif étant un point infinitésimal de l'infini, nou~
a utres, comme tous ceux qui appar tiennent à ce monde avons étc
créés, somme_s animés . uniqu ement et simplement par la g;ande Mère,
1~ VIE _que J'app~lle l'Expansion Infinie à travers les deux système:;
des nerfs sympathiques ct par Je magnétisme universel.
Nous sommes _un peu comme des petits transistors-radios, qui par-
l~nt, c?an~ent et .)ouent c~1 ac t.m leur musique d'après le poste d'émis-
Sion dite ~ ExJ?answn _Infime avec plus ou moins de parasites (produits
par le mecamsme ~lcfcctucux de nc:s corps, c'est-à-dire nos bas juge-
ments tels que le .J Ugement mécamque, sensoriel, sentimental intel-
lect':el, social ou. idéologique). Il s'ensuit que ces paroles, ~hants,
m;us1ques et p a rasi tes sont toujours contradictoires, incompréhensibles,
de concerta nls ct s'an nul ent les uns les a utres. Voil'à les conflits les
c~ifféren .~ ct l~s opp~siti ons clan s no tre, monrle. JI n'y a pas l'a~cor­
oance qm scrmt la pmx.
Mais l'origine de l'humanité, des univers ct de tout ce qui s'v
trouve n'est qu'UN, l'Expansion Infinie, la Liberté infinie le bonheu~
éternel _et la Justice Absolue. Ces trois derniers ne so~t en réalité
que trms noms parmi d'autres de l'Expansion Infinie. L'adaptabili té
es.t cette Expansion Infinie qui est esprit-essence des corps vivants, b
· V Ie.
. La mac~obiotique étant le seul chemin biologique et physiologique
t}UI nous gmde vers la paix (liberté infinie, bonheur absolu et justice
eternelle) ~ans c?mmenc::n:ent n.i fin, votre compréhension et compor·
t~ment ~mvent etre s~pe~Ieurs a celles des scribes et des pharisiens
s ~ vous ~tes « macrobiOtiques », vous tous « macrobiotiques ». Mais
SI vou~ etes « sépar~s » les uns des autres entre vous, c'est dire qu e
votre Jugement supreme, votre compréhension de l'Expansion Infini ~
est encore voilée. v

, Si quelqu'un ~ous attaque , accuse, ridiculise, maudit, c'est qu'il


1~ a pas encor~ atte 111t at~ jugem ent suprême et que son jugement appar-
tient .encore a une des etapes plus b asses. Vous n'avez qu'à avoir pitié
de lm. Acceptez-le comme un enfant gâté ou comme un aveuale-muet-
sourd. ~t fa ites _tout ~c qu'il ve ut pour le fa ire croire que v~us êtes
son meilleur ami : trt..:s profondément, jusqu'au fond. II aura bientô t
1oute ~onfiance en vous. Là vous n'avez qu'à lui offrir la plus grande e t
la meill eure ch?s~ dans ce monde : la clef elu royaume des sept cieux
a;rec la macrobiOtique. Rien n'est plus intéressant et amusant. Ainsi la
':Ie es,t bell~. Vous êtes Père Noël qui visite le monde 365 jours au
heu cl un fms par an.
Paix, Liberté, Jus.tice, Bot;theur ne sont pas du tout << séparables .
Ce sont,. << t<.mt ou r:en "·.SI vous voulez être détaché de quelqu'un
quel qu 1l smt, ;rous etes separable, exclusif, égoïste, solitaire. Le nom -
bre de vos amis est l'indicateur de votr e bonheur-liberté-j usti ce. S i
vous doutez de quelque personne, c'est elire que vous êtes déjà « sé p·J-
rable ». ·
r:a plus _gran~e caractéristique de notre philosophie c t d · so n
applicatiOn biOlogique et physiologique est ceci : Aucune r es tri c ti u11
aucun commandement. Vous êtes libre à tous les points d , vue. Vou ~
J?Ouvez voler, t u er, brutaliser comme vous voul ez . si vou s a vez v<; ln:
Jugement suprême dévoilé.

3
Vous êtes " inséparables , par origine, mais vous _êtes d_ans ce
monde « dividu , diversifié, dualiste où règne la Lm relative, en
qualité de « touri~tes , passagers. Vous êtes « inséparables » par
votre nationalité. Vous ne pouvez pas être a~trement. . .
Je ne vous demande donc pas d'être « ms~parable ?'· ~ms Je vous
demande seulement : Sacbez J'ordre-constitutiOn de 1 umvers.
Le 30 décembre 1961.
Georges OHSAWA.

L' o R D. R E Df L1 U N 1 V E R 5
(co NSiJTUTI()N ouROYAUMEots 7CIEUX)
L'UNIVERS INFINI ou L'EXPANs~

~
VIE

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PRj,MORDI~()C>
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L'tl 'lioNr.·• 1
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'(lt4' f YANG: FORCE CONSTRICTIVE
El'fii)IG SONT ANTAiiONISTES E1<1JMPL/AfFNr ,
4
"'{1Jii éUC'-CIEL ESTlA8ASE FOH0AM.ENT-4te 'REs
r.,----,CE -., 11 ~ I:ORIGINE DU M /Ju1.40ND
j6"..""C/El(i<E-""TI• . "<>NEC/s...,~•~,_.

2.~PHASE DE
LA VIE
(MATifliAl!SAriON
IIIDRGANIQUE DE
14 VIE)

4
L'IDÉE DU ''ON''
DU POINT DE VUE BIOLOGIQUE
par G. OSHAWA fTr,a d'u it pa'r Climl

La physiologie procède de la biologie car elle n 'existe pas sans


elle. L'être vivant n'existant pas sans la Terre, la biologie procède de
la géographie. Encore faut-il préciser que la géographie moderne n'est
pas l'étude de la Terre milieu de l'être vivant ct de la vie, c'est une
géographie politique déformée, par les idées d'état et de territoire.
(Je signale, à ce propos, l'intérêt de la géographie ancienne ct de l'ob·
servation de la nature en Chine.)
L'étude de la terre doit ensuite c t naturellement se diriger vers
J'as tronomie ct vers l'étude de l'Univers.
Partie du monclc rela tif e,t défini, l'étu·de atteindra au monde infini
et absolu. Alors on découvrira la loi unique et inchangeable pour tou-
jours qui apparaît dans l'étude de la physiologie, de la biologie, jus-
qu'au monde infini et absolu : La dialectique pratique de Yin et Yang.
(Cela est clairement représenté dans la spirale, base de mon enseigne-
ment. (Voir figure ci-contre.) En descendant de la biologie vers la phy-
siologie, psychologie et monde humain, on découvre pour la première
fois ce qui s'appelle « bonheur et malheur ».
Donc, la solution fondamentale du problème « bonheur et mal-
heur », « liberté et esclavage », « fortune et malchance », et « bien et
mal » ne peut être obtenue si on ne remonte pas au moins à la décou-
verte de la loi biologique.
Or quoique la biologie moderne, c'est-à-dire occidentale, ait pro-
gressé jusqu'à la bioécologie, cela reste tout de même un système
européen et plutôt une étude mécanique de la physique biologique.
L'Européen est semblable à une personne qui se trouve devant une
bifurcation cherchant l'agneau. L'essentiel, l'être humain a disparu.
Son défaut mortel est, en un mot, que chez lui il n'existe pas m ême
l'ombre de l'idée du « ON ».
L'air, l'eau, le soleil et la terre, sont le lieu de la vic de l' êtr~
vivant et sont le domaine de l'action humaine. Grâce à eux se jouent.
la tragédie et la comédie de toute la vie humaine. C'est donc seule-
ment si on a la connaissance biologique et sa signification profonde
que l'on peut devenir un scénariste du drame et que l'on peut mettre
en scène soi-même librement, ct en un mot, on peut devenir un auteu r
et pas uniquement un acteur.
Autrement dit, 99,99 % des acteurs sont des pantins.
Connaître l'ordre, l'origine et la loi del'air, de l'eau, du soleil e t d e
ln terre, est l'essentiel de la vie humaine et de la biologie.
Qr, la biologie occidentale oublie ceci entièrcmnt ct s'cllorce de
trouver un principe général en collectionnant des faits. C'est la faute

5
mortelle de toute la méthode du penser occidental et de la science
~xposée.
Dans la méthode de penser orientale, on fait avant tout des recher·
::hes sur l'origine des faits ct on arrive ai nsi à la découverte de l'in·
fini absolu, de l'éternité, de l'unité, du ciel, de Dieu etc.
C'est alors que l'on découvre la grandeur de la source qui. crée ces
cinq grands à ch aque instant ct même il y a plus de cent milliards
d'années c t dans plus de cent m illiards d'années cette chose inima-
ginable.
(Lao Tscu l'appelait Dieu de la va llée ou la mère.) On la nomme
:mssi : Jahvé, Di eu, Sunniyata, Brahma e tc.
La découverte de cette source appor te pour toujours la co:qfiancc
~bsolue, la paix du cœur absolue, la grande émotion absolue et même
B OETU (la joie absolue). CETTE MANIERE DE PENSER S 'APPELLE
LA CONNAISSANCE DU « ON » .
« ON , en caractère chinois est : . la cause q u i es t écrite sur le
-::œur.
Cette cause est la cause de tout, c'est- -elire, l'ordre de l'univers .
, ON , signifie : la joie du cœur embrassant l'ordre de l'univers.
. " ,En . conclusion, la biologie d'Extrême-Orient est la biologie du
" · ON » . C'est-à-dire un état d'esprit de remerciement, de reconn ais-
sance de la grande joie et d'exaltation sans fin devant la grande exis-
tènce de l'ordre de l'univers qui produit tout, détruit et crée encore à
;;haque instant, du commencement éternel à la fin éter?elle; l'ordre
de l'univers, qui produit la scène, où l'air, l'eau, le soleil et .la terre
rie peuvent manquer même une seconde à l'être vivant.
Cet état d 'esprit est le point final de la biologie d'Extrême-Orient.
De ce point-là commence un joyeux voyage au septième ciel ou monde
infini.
Disons en un mot d'une autre manière : la biologie d'Extrême-
Orient est la porte ouverte sur le monde du « ON » . L'état actuel, hor-
rible frivole du Japon détruit et perdu vient de la perte de ce monde
du ,; ON >>. Un malheur aussi grand que l'ingratit~tde actu~lle des
faponais est sans précédent. Déjà plu~ personne ?e salt remercier ~0~1 :
!a grande grâce biologique de cet uniVers. Conse quence naturelle . 1L,
négligent .la grâce dans la société humaine. . ·
. ··Voilà l'entière cause de cette grande anxiété, des oppositü:ms, des
;:ombats, de la guerre, de la p e ur, de la violence (~ouvel_J_es armes), de
la crise du J apo n d 'aujo urd'hui ct du monde. Meme s Il est. ~veu gl e
=t ignorant de ce tte grande ét invis ibl e gr~cc de l'ordre ~mverseJ,
\'homme moyen sa it sons l'avoir appris, que tout k monde a git ct cloJt
.agir avec reconna issa nce pour la grâce dircc t.cmcn l reçue d 'un vo Jsln
tians la société, cela rel è ve du sens comm un .
·. C'est pourquoi on rend la dette avec in térêt, v u ?n appo~te des
fl eurs lors d 'une vi s ite. (Il y a ml:rn' une cou tume a Kagosima au
japon où pour remerc ier d'une vi site !>O udaine ct ina·t~cndue on . r~met
':tes choses comme un gâ tea u ou du v in c t d e la nourn ture au vislteur
;;uivant.) Omiyage, Je cadeau de forme traditionnellement répandu e_s t
une expression elu remerciement quotidien po~.r ,la grande rec~nnm s·
·,ance envers l'ordre de l'univers, pour la soc1ete, et pour les autres
·mondes.

b
. Cha9-ue. fois que je v~ is; en Europe, j'emporte des cadeau x, so u-
' ent en plus grande quantite que m es propres bagages . .
. En juillet et août 1960, j'ai travaillé environ ' 20 heures tous les
Jours, pencl~nt 6 scma_in~s , pour le premier camp· en Amériqu e. (.Lima
~t deux, tro1s autres chsctples sortis de la Maison Ignoramus de Tokyo,
~ga_lement.) Le nomb~-c total de _jours pendant lesquels j'ai travaillé
;;tait p~us?e 300, mai~ ~c remerciement était seulement : 350 dollars.
(La C?tlsatwn des partJ,cJpants atteigt~ait 650 dollars par personne pou•·
2 mots.) (Au camp e n l·rancc, remerCiements : néant.) J'ai partagé œ :;
3~0 dollars entre quatre femmes japonaises qui ont aidé Lima alterna-
tivement. J'ai ofl'ert des co lliers de la sp irale universelle à 30 nouvelles
perso~mes. Cc qui rc pr~ sc ntc plus de 500 dollars. Mais ceci est malgré
tou~ msuffi sa~t elu pomt de vue elu principe . « Un grain, 10.000
grams . .'' (Qlll r cçoJL un g rain doit rendre 10.000 grains.)
J'aurais voulu donner e ncore plus, hélas j e ne Je pouvais pas.
Lima ct moi sacri fions notre vic. Ne faisant rien d'autre .de . l'au-
rore à la nuit nou s avons tt·ava ilk pour les conférences ct lès cours
de cuisine, (en 60 jours nous sommes a ll és deux fois à la mer).
, J'ai l'h_abit~;~dc de n~ ~--ccc ,· o ir aux ca mps d'Europe et cl'Amériqu.::
:1u un salaire egal au clLXIeme de ce lui d'un simple ouvrier. Cela est
naturel, .c~r !es Européens et les Américains ne connaissent pas l'at -
tJtu~le VIS-a-vis du maître qui enseigne le Principe Unique ou l'art de
la ~le ou la Médecine de Dieu. Même lorsque le salaire est nul, je pense
qu Il est encore heureux que je ne suis pas diffamé ou dénoncé.
En Suisse, en Belgique et en F rance , j'ai é té à la police et au t ri-
bunal f réquemment.
Cependant, j'avance sur le chemin que j 'a i choisi et décidé.
Je me bats jusqu'à la fin pour la liberté, le bonheur éternel e t l a
j~stice absolue de l'être humain ; pour le principe : « Celui qui n e
>amuse pas, ne mange pas >>, et pour libérer d'innombrables esclave<>
des. gens qui travaillent pour gagner du pain, tout cela par ma Tévo:
lllll01l de l'homm e sa11s précédent dan s l'histoire.
Mon but est d'expliquer c t faire découvrir à chacun l'ordre de
l'Univers, car il n'y a pas de socié té qui maintient le bonheur c t .la
paix é terne lle, la liberté infinie ct la j ust ice absolue. C'est elire com-
bien l'utopie a ex is té c t existe clans ce monde (le monde actuel où
habite l'être hun1ain) . Cette utopie est la raison pour laquelle toute::-.
les révolutions pour la r econstruction d'une société n'ont jamais réussi .
Chaque p e rsonne qui manque de discernement lui permettant de
sentir la joie de cette faveur jaillissante e t infinie qui remplit cc~
univers, ajoute à la misérable histoire de plusieurs milliers d'a nnée;.
en continuant à se débattre péniblement pour la poursuite des joies (k
l'argent, de l'autorité e t de l'honneur.
La joie d'avoir senti cette faveur appelle un genre de re me rcie-
ment pour lequel il n'est pas un mot au monde qui l'cxprin• · aussi
bien que le mot japonais « arigataki >> (C'es t infiniment diffi c il e , c'est
clone pour une chose qui est extrêmement précieuse). La s pira le c t la
loi Yin et Yang de l'ordre de l'Univers sont des c hoses qui sont vrai -
ment extrêmement précieuses. Le cri de joie que ·l'on trouve d a ns Cé!
" arigataki koto >> (une chose qui est i nfiniment préc ieuse) es t « ::J h ,
arigataki koto d a >>, ·

7
Le cri « arigataki » est un cri de toute sa force et de tout son
corps, qui sort du fond du cœur. Quand on a cc cri, on abandonne
toet dans ce monde relatif, défini et incertain. On est inondé de joie
et plein d'étonnement d'être né au ciel; de la joie d'avoir trouvé le
droit suprême et la vie éternelle ; de la joie d'avoir trouvé Dieu et la
IQ~re, .de sa ,vie, la m ère qui a donn~ ct nous donne tout, de la joie
ë'<;tvoir cet œil ouvert qui voit la mère ayant donné un trésor immense
plus grand que toute la terre, l'âme ct Dieu qui la protège toujours .
Dans la langue occidentale la reconnaissance est une sorte de
contre partie. « Merci » , ai nsi que << thanks » ou << Dankc » signifie
en résumé : << La protection de Dieu vous ac ompagnc » ou : Je voüs
prie que la protection de Dieu soit avec vous ». Ou c 'es t le << certifi-
cat sans valeur » (<< un bruit qui n'a pas de forme »). Ccci révèle un
esprit totalement contraire à : << Un grain, dix mille grains. ,.
Arigataki est la joie la plus grande et infinie. L'occidental ne con-
naît pas la reconnaissance clans ce sens. Un mot ayant cc sens n'existe
pas pour lui...
Les occidentaux ne connaissent pas l'honneur qui leur est fait
e t la joie reçue avec l'eau, l'air, le soleil et la terre qui sont donnés
sans indemnité. C'est pourquoi ils ne connaissent pas la vie.
La ,non-connaissance, c'est-à-dire l'ignorance, engendre la peur, et
h( peur engendre l'esprit d'hostilité; et enfin la violence.
Les sources les plus importantes de cette violence sont les dieux
argent, influence, autorité, réputation et la soit-disant connaissance.
Toutes choses, en usage seulement dans le monde relatif et défini,
(c.e tte vie, le monde des êtres humains). Donc, le résultat n'est autre
que le malheur, la maladie, le désastre, la malchance, la défaite et le
crime.
Dans un monde semblable pendant ces huit ans, dépensant énor·
mément d'argent, donnant les jours et les mois de huit années, et fai-
sant un effort de 20 heures par jour, j'ai donné la clef du ciel, le secret
de guérison de toutes les maladies difficiles et incurables, de la. liberté,
de la paix, de la bonne santé et du bonheur, de la prospérité, le secre_t
de << l'être sans fatalité » que j'ai trouvés moi-même et maintenu de
jour en jour, plus de 40 ans. Et j'ai affermi la vie des hommes, ·et de
plus, j e leur ai donné l'aise sur le plan économiqu~. Mais la pl';lpa!t
des gens ne connaissant pas cette forme de reconnmssance s~m~ mdif-
fére nts. C'est parce qu'ils ne comprennent pas, que la MacrobiOtique et
Je Principe Unique sont choses cent milliards de foi s plus gr~ndes
qu'un diamant, qui serait aussi gra nd que le monde. C'est parce què
ma manière d'expliquer est mauvai se.
Comment pui s-je ex pliquer, après toul'!
C'est le plus grand problème de ma vic. J e vais l'approfondir
encore.
En observant cc gra nd problème de l'autre face on comprend bien
sa grandeur.
On peut condenser l'idée du « ON », de remerciement, du ' arigataki
et de « 1 grain, 10.000 grains » en une phrase :
« Il y a beaucoup de difficultés, c'est donc une chose qui est infi-
niment précieuse » . Et dialectiquement ct paradoxalement on peut

8
en faire « reconnaissance dans les difficultés ». Cette idée est contenue
dans les sept lois de l'ordre de l'univers : . . · :! : /'
1. La loi de l'inversion : ce qui commence se termine· · " ;·.
2. La loi de devant derrière : il y a toujours une face 'a un doo.
3. La loi de non identité : rien n'est ab~olument identi~~e ~' ·auti-;
chose en ce monde. . . . · ·.
4. La loi de la balance : plus grand e t plus large le front, plus
grand et plus large le dos;
5, Le changement n'est que la diffécentation des deux facteurs
antagonistes e t complémentaires : Yin et Yang. La stabilité est
un équilibre. .. .
6. La loi de polarisation : l'infini-absolu-éternel se polarise en Yin
et Yang.
7. L'infini-absolu-éternel est le moteur immobile de ·tout ce qui
change, de la transformation incessante de Yin et Yang et de
Yang et Yin.
La personne qui n'a pas obtenu complètement ces sept lois dans Sfl
vie actuelle, ne p eut rien comprendre.
Voici précisément une reconnaissance dans la difficulté
Il n'y a la liberté que dans l'esclavage.
Il n'y a le bonheur que là où il y a du malheur.
Rien n'est plus s tupid e que de penser qu'il y a de la facilité hors
de la difficulté.
Il y a de la paix précisément dans le combat. Il y a combat parce
qu'on ne comprend pas que dans la paix le combat naît. On ne demande
la paix, le bonheur ct la libert é que parce qu'il y a combat, malheur et
esclavage.
Donc, la personne qui a bien compris ces sept lois (l'ordre de l'uni-
vers) peut entrer librement clans ce monde de la paix et du bonheur,
et y vivre une vie agréable et am usante. Le bonheur, la liberté et la
paix, qui sont donnés (sans indemnité) par les parents et la société,
sont toujours détruits sans excep tions . Cette personne perdra tôt ou
tard, parce qu'elle n'a pas fa it de recherches en donnant tous ses
efforts, ne s'est pas risquée et n'a pas trouvé le principe de la liberté
e t de la paix, donc ce principe ne lui est pas propre.
Tout le monde saisit la stupidité de celui qui pense, qu'il a gagné
GO (jeu japonais qui peut ê tre comparé aux échecs) p ar sa proprE]
force, alors qu'il a vaincu grâce à l'avis d'une autre personne.
. Mais on a souvent l'habitude de penser que la propriété donnée par
les parents ou celle du savoir et de la technique nou s appartiennent.
Ici je reviens dans l'Orient ancien pour célébrer l'excellent homme
qui a fait de cette loi biolog ique de << un gra in, J 0.000 g1·a ins , une
morale pour l'être humain.
Nous devons rendre elix mille fois Je conse il ou l'assistance dans
nos rapports a vec les autres, par la lo i de << 10.000 grains pour un
grain ».
A plus forte raison, si nous n'empruntons qu'un seul franc.
Il est incontes table que n'importe quel Japonais peut comprendre
et accepter aussitôt un te l sentiment avec plus ou moins de fac ilité.
Mais pour les Occidenta ux c'est très difficile. C'est réèllement une
annonce inattendue pour eux. Les Occidenta ux aiment plus ou moins le
Christ. Ils disent que c'est pa rce que « Je Chris t a abandonné sa vie
et racheté nos fautes pour nous '' · Ils reconnaissent en leur for inté-
rieur qu'ils « n'ont clone pas besoin de t·achctcr leurs fautes "· C'est
tout le contraire de « 1 g rain, 10.000 gra ins " c t c 'est en vérité : " un
grain pour 10.000 g rains "·
Vous direz qu'une tclle chose est invraisembla ble. Ma is c'est une
chose que j'ai souvent entendue en Occident, e n effet, et j'ai vu un
te l comporte m ent.
Voilà , peut-être comprend rez-vous par ccci qu t.: 1:1 terre vierge que
je défriche est un e horrible plaine déserte. Je croi s que vous pourrez
imaginer que les choses enseignées par la Bible, sont prises à l'envers
par les Occidentaux qui ont plus ou moin s une tell e attitude. Par cxcm-
se
'p le, ils trompent dans 1a signification de « Toi, quitte ta m a ison,
quitte ta famille, et mets la croix sur l'épaule , et suis moi "• car ils
sont persuadés qu'il est suffisant de suivre une fois tous les sept
jours. Ils croient qu'il s'agit d'une possession d'argent dans « celui
qui possède recevra de plus en plus, et il sera clans l'abondance, m a is
celui qui ne possède pas sera dépouille même de ce qu'il possède ,,
Ils prennent la signification de la « foi "• comme une croyance . aveugle
seulement. . . .· . .
.rai .été cléçu' {·tâ~ment Ct cela à n1on grand étonnement, ~n clécou-
'v rânt' ûn firit'pli.i~ tcrhble. J 'ai découvert un homme qui ne sait même
p as mettre en pratique le P. du mot P r incipe Unique dans sa \ 1ie pra-
tique, alors qu'il .me suit depuis vin gt a ns taciteme nt.
Dès qu'dlles· sont sauvées d'une lon gue mal a die ou d'un gra nd
:m alheur imminent, aussitôt beaucoup de pe rso nnes disparaissent ,
d{ployant rapidement leurs ailes, n'é tudi a nt p as la dialec tique pratiqu e
q ui est le principe de la médecine d 'Extrêm e-Orient. Un exemple it
c iter est Léandrine, « princesse paralysée aux pieds "• que j'ai décrite
·.!ans Sana , magazine médical. Après avoir été guérie des pieds et .des
r eins (paralysées d epuis 7 an s), elle a pu monter et descendre la tnon·
·tagne « Takatori " tous les jours, elle a visité partout les membres
macrobiotiques, mangeant dans chaque maison sans jamais écrire une
lettre de rem crciemen t, et enfin, ap rès deux ans, elle s'est enfuiè ·quel-
que part. Pour la guérison de cette jeune fille j'ai prodigué des soins
que, m êm es des parents ne donnent pas . .Tc n e suis pas étoupé de la
plupart d e ces ch oses étant h abitué à tel s ga rçons et filles, mais j'ai
f té étonné de œ t hom m e. Il ne pen se jamai s à la constitution de
« REl » sociologie de l'ordre d t.: l'un ivers. JI pronon ce « 10.000 grain s
pour un grain , co mm e un phono,raph e, mais sa cond uik est le con-
t raire.
Cependa nt, en pensnnt ü cc problème, je 1rouvc que c'est un com-
portement commun a u x Japona is ac tuels. Auj o urd 'hu i même, il y ava it
un communiqu é d ans le journal disant qut.: la victime d'un acCident de
montagne, après avoir été secourue, n'a même pas envoyé une c~te
rle remerciement après son retour chez elle. L'esprit de « 10.000 gram s
Dour un grain " a entièrement d isparu. . .
· REl est l'a ttitude de vie d'une p er sonne qui connaît « Ç>N »,
L'idée du " ON " est la colonne vertébrale de la culture d'Ex-
•rême-Orient.

10
C'est appliquer « l'ordre de l'univers " dans la vie pratique.
REl et ON sont des idées qui n'existent pas en Occident.
• <~ REl ". et « ON " participe elu jaillissement de la grande joie
mfime de VIvre l'ordre de l'univers, et de posséder entièrement la
liberté, le , bontiem ct la justice infinie.
L'idée du « ON >> ct « REl " a déjà clispam de cette terre. L'inso·
lence et l'ingratitude, leurs contraires, sont en vogue. Dans le monde
d'au~ ourcl'hu i il n'y a pas d'homme ayant un esprit cloux et chaud qui
ensergne la grande joie ct le plaisir de traverser toute la vie en mul-
tipliant une seule assiette de repas 10.000 fois ct 100 millions de fois.
(C'est le juste baromètre elu plus grand bonheur qui est donné à l'être
humain.)
'C'est le monde clans lequel la qualité donne la valeur à la
quantité, exac_tement le monde du conte enfantin ct d e la mythologie,
et du monde mfini, absolu et éternel.
Dans ce monde où il y a seulement des gens aveugl es pour cette
idée, être une personne qui peut voir cette idée, c'est acquérir la qua-
lification, d'he.ureuse personne, absolue et ttni1que: Dieu. Par ceci, nous
com prenons bien la raison pourquoi la personne qui jouit elu bonheur,
de la liberté, de la paix et d'une bonne santé, et de la beau té, 11 'co,t
pas de ce monde (d 'aujourd'hui ).

POST-S·C RIPTUM él l
La gloire de l'homme elu Principe Unique est qu'il ne s'endette
pas, et qu'il est une personne indépendante et libre. S 'il s'endette, il
suit la loi biologique de « 10.000 grains pour un grain "· L'être humain
emprunte la terre, J'cau, l'air ct le soleil. Moi, qui me suis guéri d'une
maladie incurable par un l ivre de lsizuka Sagen, je suis vepu jus-
qu'ici en marchant 48 ans, pensant que je dois donner tout le reste de
ma vie pour cette guérison, ct que je dois sauver les vies de milliers,
non de 300 millions de personnes. Et en conséquence je me suis voué
à cette grande cause. Pour moi, quand je rends la santé à 10.000 per-
sonnes il s'avère que j'ai tenu la loi « un grain, 10.000 grains "·
Cependant, je travaille sans arrêt, toujours de bonne heure jus-
qu'à minuit, aussi clans cet âge avancé, m'évertuant à rendre une
infinité de fois ce qui m'a été donné et voulant faire de mon acquis
une vie infiniment grande. Donc, ma vie à 70 ans est toujours inache-
vée.

POST-SCRIPTUM (2)

Le bonhem est de vivre en pratique le « 10.000 g rain s pour un


grain "· Seule la personne qui y met toute sa vie ct sc jette à la volée
de la foi infinie, est un maître elu bonheur infini (sa nté cl liberté, bon·
heur et paix). Les autres sont tous égoïs tes, exclusifs ct malhe ureux .
Celui qui croit « Je suis heureux " en ne prat iqu an t pn s, en ne sachant
pas se jeter infiniment à la volée de la joie infinie - la joie elu c iel - ,
est de la race des vaniteux pitoyables. En cc moment, le monde est
p lein de tels gens. C'est pour cela qu'il est facile ct joyeux de devenir
heureux. Quelle reconnaissance c'est là !
A CHACUN SA POULE .•••
Lors de ma fête anniversaire à Paris, j'ai demandé :
Votre vie est elle un vrai rêve, un cauchemar horrible ou un vrai
'
rêve amusant et splendide, ou se situe-t-elle s tupidement à l'opposé
du rêve?
Durant 48 ans, j'ai distribué dans le monde la poule qui pond
les œufs d'or. Dans ce pays aussi, des milliers ct des dizaines de m il-
liers de gens ont accueilli cette poule à bras ouverts.
L'œuf d'or est la « Macrobiotique , qui donne la vraie santé, la
jeunesse, la beauté et le meilleur jugement.
La poule qui pond ces œufs est le « Principe Unique "·
Mais on trouve parmi les gens une douzaine de catégories
1. Ceux qui ne comprennent pas du tout la valeur de cette poule
=et celle de ses œufs.
2. Ceux qui ont laissé échapper la poule.
3. Ceux qui ont éventré la poule, espérant y trouver des milliers
d'œufs.
4. Ceux qui vendent les œufs au prix fort (exploiteurs).
5. Ceux qui ne pensent pas à nourrir la poule.
6. Ceux qui mangent l'œuf sans partager.
7. Ceux qui le gardent avec importance dans w1 coffre-fort.
8. Ceux qui le contemplent seulement, sans le consommer.
9. Ceux qui ne couvent pas les œufs pour distribuer les poussins .
10. Ceux qui me pressent constamment de leur donner une poule
aux œufs plus gros.
11. Ceux qui ont oublié de remercier.
12. Ceux qui ont cette poule sans pareille, qui consomment régu-
lièrement l'œuf et qui restent mécontents.
'Peut être n'êtes-vous pas .de ceux là, mais je veux que vous réflé-
chissiez encore une fois profondément.
Ces gens, ceux de ces 12 catégories, passent leur vie sans connaître
la vraie Joie de vivre.
Leurs' vies sont semblables au rêve inverse, ou cauchemar.
G. O.
CEUX
QUI PERSEVERENT
Le professeur J.-B. a bien voulu nous donner des nouvelles de la
jeune patiente à laquelle il avait appliqué le régime Oshawa avant
de procéder à une réimplantation tardive d'tme incisive retrouvée
entièrle clans le fond de la voiture, quelques jours après un accident
dont cette jeune tllle avait été victime.
Cette jetme femme va non seulement toujours bien, mais elle a
réalisé son rêve; elle s 'est mariée.
f-lle atlend tm enfant pour le début de l'année 1962.
~e professeur a l'impression que la future maman a nettement
conscience que le régime a changé sa vie. Elle a conservé les prin-
cipes essentiels de la macrobiotique et, dès qu'elle se sent moins bien,
elle reprend le régime strict. Sa dent est toujours solidement en
place depuis près de deux ans.
Nous souhaitons une bonne santé et un bel enfant et tout le bon-
heur possible à cette jeune future maman ainsi qu'à son son mari.

COMMUNICATIONS DU PROFESSEUR
Le Professeur J .-B., convaincu du très grand intérêt d u régime
Oshawa, déplore qu'en plus de la discipline qu'il impose, il soit si
loin des habitudes alimentaires c t des attitudes mentales de la société
dans laquelle nous sommes obligés de vivre.
Il pense que c'est Je même problème qui a contraint les Juifs
pr atiquan ts à sc grouper pour suivre leurs traditions alimentaires
contraires à celles des groupes sociaux dans lesquels ils vivaient.
Il nous dit également que les malades chroniques ne se sortent de
leur état qu'en repassant par une phase aiguë. C'est ce que l'on observe
chez ceux qui font une cure thermale en particulier.
Les régimes efficaces agissent pareillement, c'est pour cela qu'ils
sont difficiles à manier. De plus, le professeur signale que certains
malades, en particulier les tuberculeux, arrivent au bout d'un certain
temps à un certain équilibre voisin de la santé, qu'il ne faut aborder
qu'avec beaucoup de prudence si l'on ne veut pas provoquer de catas-
trophe. C'est aussi le problème, sous une autre forme, des alcooliques,
des drogués, dont l'organisme s'est adapté. La brutalité est dangereuse
là aussi.
Plus les résultats du régime sont rapides et brillants, plus le risque
de retomber est fort; ce sont les résultats obtenus lentement qui
tiennent le mieux. C'est une loi rythmique qui sc retrouve clans tous
les phénomènes.

13
L'HOMME EST UN VIVANT SOUVENIR
DE SES EXISTENCES PASSÉES
L'homme, nom donné à un point dé l'Expansion Infinie, trayscen-
clante : la Vie, enfermé clans Je monde relatif, est né directemerrt sur
l<., surface de notre planè te.
L'autre nom de l'homme est le Moi (l'égo ou " ware » en jap~jmais,
qui signifie littéralement << éclaté >> ou << fendu >> ; « split >> ou " !split-
ter » en américain).
D'abord captif des deux pôles Yin ct Yang, les deux imme'n ses
bras de l'Infini, l'homme traversa le cinquième ciel (l'univers d'éner-
gie), où il fut approvis ionné de l'énergie nécessaire pour vivre urie
vie; ensuite Je quatrième ciel (JJréatomiqu c), 1<.: troisième (des élé-
ments, étoiles, p lanè tes, lenoe, rochl's, etc.), le deuxième (végétaux ,
plantes, monoccllulcs, etc.), jusqu'au prem ict· c iel ( onimaux, zoochlo-
relles, bactéries, vers, moustiques, escargot, crabe, souris, rat, a igle,
faucon, crocodile, hippopotame, éléphant, etc.).
Le corps humain possède tous les souvenirs de ces étapes passées
de la vie. Deux escargots dans les oreilles; une grosse limace qui
dévore un champ entier en une seule nuit, la langue dans sa bouche,
deux sangsues, avides et insatiables, ses lèvres. Roches, ses 32 dents ;
un grand serpent vorace, dans les 20 à 30 pieds de tuyau allant de la
bouche à l'anus ;de la végétation sur la tête (laquelle ressemble à u n
crabe : dur et osseux à l'extérieur avec à l'intérieur les tendres cel-
lules d'un gris pâle du cerveau), des billions de mousses monocellu-
laires, les villosités de l'intestin. Certains hommes sont velus comme
cles ours ou des singes.
Dans l'ovaire humain se trouvent des cen taines d'œufs, comme la
vulgaire poule. Ces œ ufs traversent toutes les étapes de la croissance,
débutant comme une cellule, puis plankton, algue, têtard, coquillage,
grenouille, poisson, e tc. dans leur développement embriologique.
Les humains produi se n t une zoochlon: ll c (le sperme), parfois de<;
pierres clans la vessie, les reins, J'intestin e l quc lq ucl"ois des mousses
sur la peau (eczéma) ,des c h~tmpi g n o n , dan · le nez, des nuages dans
l'iris de l'œil, des éclairs ct du lonnet-re dans les émo tions, de la pluie
clans les lar m es; ils peuven t proclui •·e acc idente ll ement une jambt:
d'éléphant, l'appétit vorace du lion , l'obs l ination de l'hippopotame,
<< l'exclusivité >> de l'huître, la soli lude 6 'Oïste elu ver solitaire, la
cruauté sensuelle de Ba rbe Blcue, la violence destructive, mordante
et mortelle du loup (la guerre).
Quelqu es-uns des souvenirs de l'homme sont beaux comme une
rose de cultu re ou des cerisiers en fleurs , d'autres sont tristes comme
des tableaux noirs ou d es murs blancs.

14
Un ~xcellent exercice d'application
de Ill spirale et la boussole yin-yang
1
Nf: us avon s beaucoup parlé de poules ct d 'œufs d'or dan s ce
numé o, cela nous rappelle les questions èle Sensei sur l 'œuf, en voic i

,.
q ueJq ICS-lill CS
1
1 Comment pouvez-vous distinguer l'œuf mâle et l'œuf femelle!
Que!lc différence y a-t-il entre l'œuf d'été e t l'œuf d'hive~?

!. Quel es t l'œuf le plus Yang?


. Comment pouvez-vous faire tenir un œuf debout sans casser
l'extréipité ?
5. Comment cuire le blanc de l'œuf sans cuire le jaune?
6. Commen t cuire c t sol.idifier Je jaune d'œuf sans cuire le
blanc?
7. Quelle est la valeur alimentaire de l'œuf?
8. Pourquoi l'a lbumine de J'œuf sc solidifie p ar la ch aleur?
9. Comment pouvez-vous faire pondre seulement l'œuf fem ell e?
10. Pourquoi l'œuf c hange sa pos iti on ct s'arrête dans sa course ~~
/ à mi-chemin lorsque vou s le roulez horizontalement ?
11. Comment pouvez-vou s le rouler horizontalement jusqu'au bo ut·)
12. Comment pouvez-vou s lransformer un ·enfant en un para11oïa qu c
avec l'œuf ?
13. Comment pouvez-vous tuer un homme robu s te avec l'œuf?
14. Comment pouvez-vous sauver un malade cardiaque avec 5 ou 6
œufs ?
Adressez vos r éponses au Centre Ignoramus, à l'attent ion de
Georges Ohsawa, elles lui seront communiquées. Courage ct bon 1r;t-
vail !

REUNIONS - CAUSERIES • CON FERENCES


TOUS LES VENDREDIS A 2 1 fll~'URES
LONGUE-VIE - 6, rue Lamartine - P:~ris (9')

15
VIENT DE .PARAITRE !

L'ouvrage le plus impo,ant


- parce que le plus urge"t -
du Professeur G. OHSA}VA

L'ÈRE ATOMIQUE 1

ET lA
PHILOSOPHIE D'EXTR~ME-ORIENf
La civilisation moderne se trouve dans une impasse' : la gue~e
thermonucléaire. Quatre bombes H suffimnt pour détruire la Fran ,
trois pour l'Angleterre et une seule pour la Belgique et la Rolland .
Et plusieurs milliers de ces bombes sont déjà fabriquées. \
Vainement, beaucoup de « civilisés , crient désespérément pou;\
la paix et contre la guerre. L'humanité est aveugle !
Un philosophe oriental a consacré sa vie à enseigner le Principe 1
Unique de la science et de la philosophie d'Extrême-Orient, dont l'ap-
plication physiologique garantit la liberté infinie, le bonheur éternel,
la justice absolue et la paix pour le Monde en guérissant toute mala-
die << aiguë », « chronique » ou << incurable >>.
Ce philosophe offre maintenant ce Principe plusieurs fois millé-
naire, comme un remède pour guérir la maladie la plus grave de
l'homme : la guen·e thermonucléaire. \
D'après la pl1ilosophie d'Extrême-Orient, toute maladie ainsi que

r
tout malheur de l'homme viennent de bas jugements tels que : aveugle,
mécanique, sensoriel, sentimental, intellectuel, social ou idéologique.
La tuerie ou la violence, donc la guerre, sont les produits de ces
bas jugements. Il est donc temps d'appliqu er ce Principe Unique de ,
la Paix et de la liberté pour transformer le Monde.
L'auteur de ce petit livre tente aussi d'introduire ce Principe dans
la science, surtout en physique nucléaire.
Cette philosophie est une cosmogonie basée sur une Logique uni-
verselle englobant la logique formelle, fondement de la civilisation
moderne.

16
INTRODUCTION
Le spectre de .la guerre then:nonucléaire et de la destruction pro-
bable de l'humanité donne à cette publication un caractère d'urgence.
Son but est d'expliquer à l'Occident le Principe Unique de la
Sc~encf et de la Philosophie_ d'Extrême-Or!ent plusieurs fois ',!Uillé-
nairesr Cet ouvrage a été réd1gé et compose dans le but de creer et
d'assurer u ne compréhension entre l'Est et l'Ouest et par là une paix
durable. '
Le Principe Unique est un système binaire dialectique et la clef
du rdyaume de la liberlé infinie, elu bonheur éternel et de la justice
absolue qu 'on ne doit pas ct ne peut pas donner. Tout le monde doit
la trouver pour .l ui ct par .lui-même. C'es t pourquoi l'école du Principe
l'nique était parfois considérée comme un mysticisme ou un ésoté-
risme, ou comme appartenant à une ll1cntalité « primitive » souvent
incompréhensible (Lévy-Bruhl). Je m'efforce de l'expliquer depuis plus
de 40 ans aux Occidentaux ainsi qu'aux Orientaux déracinés ou « civi-
lisés ». Des milliers l'ont compris et l'admirent en le pratiquant dans
leur vie quotidienne, mais hélas ! jamais on y pense théoriquement.
C'est pourquoi j'ai écrit ce dernier petit livre.
Le Principe Unique est la base des cinq grandes religions . de
l'homme, le principe de la paix, de la liberté, de l'amour et du bon~
heur. .
Pour comprendre le Principe Unique, on doit tout d'abord oublier
complètement la logique formelle de l'Occident, une logique qui, tout
en étant le pilier de cette civilisation brillante, n'en est pas moins le
facteur essentiel de son déclin.
Ou doit lui substituer une nouvelle logique si l'on veut éviter
l'anéantissement de la race humaine, une logique applicable à toutes
choses : de la physique nucléaire à la simple vie de chaque jour.
Permettez-moi d'offrir celle que l'on doit lui substituer : la logique
dynamique et universelle (Principe Unique).
Elle réside tout entière, y compris son langage et sa grammaire,
dans ces deux termes fondamentaux Yin et Yang. La pensée occiden-
tale a tenté de traduire Yin par force négative et Yang par force posi-
tive. Mais on ne peut considérer ces deux termes opposés comme s ta-
tiques. Comme, par exemple, « blanc et noir » (1). En réalité, il s'agit
d'un processus sans cesse en évolution et essentiellement dynamique.
C'est Yin-Yang. Son caractère est directement opposé au concept occi-
dental matérialiste ,statique, mécanique, atomiste et analytique, établi
sur le principe (positif-négatif).

r
,..
Tandis que l'on cherchait l'origine de la matière (2), la logiqu e
formelle occidentale a conduit la science à découvrir la « non-matière».
De toute évidence, un tel concept développé jusqu'à son tcnTI ', abou -
tit à une impasse. Or, la logique universelle et son guide le « Prin ipc
Unique , ne sauraient aboutir ainsi. L'Univers est en pcrp ttu ell e

(1) Voir n• 8 des 12 théorèmes du P.U. Il n'y n dan s monde


rien de neutre, yin et yang est en excès en chaque cas.
(2) Voir : Gamov, la théorie de l'Infini de l'Univers; il cherche
l'origine dans le résultat.

17
expansion-évolution, il pénètre tout, on ne saurait y placer ni « vide "·
ni " néant ».
L'impasse de la science moderne ( « la matière est la non-
matière , et << l'énergie vient de nulle part >> ) fut précisément le point
de départ de la recherche scientifique et philosophique de FExtrême-
Orient il y a des milli ers d'années. La science e t la philosophie d 'Ex-
trême-Orient avaient depuis longtemps exploré l'tmivers infini de la
<< non-matière >> c t de l'énergie de « nulle part >> , e t publié la carte
de la cons titution de l'univers infini et de la vic. En plus, elle avaient
fourni un compas pratique et universel pour tout le monde, grâce
zauqucl on peut voyager librement clans cet unive rs infini. (Voi r le
n" 11 des douze théorèmes du Principe Uniqu e (1) : « Yin produit
Yang et Yang produit Yin. » Ce théorème s ignifie simpl ement que,
sans exception, tout effort dans ce monde rcla lif aboutit à son con-
t raire; par exemple, la vie à la mort, l'amour ~~ la h aine, l'utilité à
l'inutilité, le plaisir à la douleur, la matière à l::t « non-matière » , etc.)
(Voir aussi la traduction du Malw Prajna Hridaya Parumita Sutra qui
date de plusieurs milliers d'années ct que tous les peuples bouddhistes
d'aujouq:l'hui connaissent par cœur, clans mon p1·cmicr livre fran-
çais (1). La prem ière li gne ck cc S ut ra dit : « La matière vient de la
non-m à tière et la no n-matière produit la Jn::tli è•·e. ,, Et un peu plus
loin : << L'énerg ie ne sc perd, ni ne s';1ugmc nt c p ui squ'elle est de l'in-
fini >>, e tc.)
Seuls, ceux qui connaissent le gra nd ordre de l'U nivers infini et
so:q Principe Unique peuvent trouver le vrai hon hclll· é tcm el, la liberté
infinie ct la rectitude absolue : :LA PAIX.
Le Principe Unique est une conception cla in.: comme du cristal
de l'ordre de l'univers, e t no tœ problème m a intenant est de l'appli-
quer à la biologie, à la médecine, à la r eligion, à l'agriculture, à l'éco-
nomie , à J'astronomie, à la physique nucléaire, à la chimie, à l'éçlu-
cation et à tous les autres champs de l'activité humaine, de telle sor te
qu'ils puissent être unifiés au lieu d'être séparés, ou érigés en sciences
:pécialisées, éloignées les unes des autres.
Le Tao-te-King, livre de Lao-tseu , l'un des livres les plus anciens
ct les plus célèbres, traite le Principe Unique d'une manière méta-
physique. Au cours de ces quaran te-huit dernières années, j'ai étudié
d enseigné ce principe, non pas métaphysiquement, mais en pratique,
surtout en biologie, en physiologie et en médecine. J e suis l'un des
:·ares hommes en Orient qui croit encore à cet te logique tout à fait
essentielle et qui l'utilise. C'est un instrument très utile, pratique,
applicable au x p la nè tes aussi bien qu'ü une noisette. Faisons-en la
démonstration.
Bien qu'ignorant la sc ience èl la technologie occidentales, mais
armé du Principe Unique, j'ai prédit, en février de cette année (1961),
quelqües jours après le lancement d'une fusée sov iétique vers Vénus,
que cette fusée n'atteindrait pas son but.
J'ai prédit cet échec en dépit des précédents et extraordi-
naires succès soviétiques dans l'exploration de l'espace parce

(1) Le , Principe Unique de la Science et de la Philosophie d'Ex·


trème-Orient. (Vrin, Paris, 1929.)

118
que cette exploration s'accompagnait d'une petite faute du point
de vue de la dialectique.
1
, •Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le chef ingénieur
chimiste d e J'Inst itut de Technologie de Mansyu, me consulta sur
la manière de comb in er des é léments pour obtenir une huile
lubrifiante ne gelant pas à 80• au-dessous de zéro. Il avait tra-
vaillé pendant deux an nées sur ce projet et avait expérimenté
,eri vain de nombreuses combinaisons. Après avoir examiné les
données selon ma méthode, je lui indiquai une orientation. pour
ses recherches.
.:. Peu de temps après, ayant suivi mes conseils, il put décou-
vnr une bonne formule. L'huile fut fabriquée avec un total su·c-
cès.
A peu près au même moment, l'industlie métallurgique de
Mitsubishi, une grosse compagnie industrielle d'Osaka, sollicita
mon conseil pour réduire les taux de maladies et d'accidents
parmi ses 800 ouvriers non-spécialisés (ouvriers recrutés parmi
des garçons dont l'âge était de 18 ans au plus). Je conseillai à la
compagnie l'introduction de mon régime macrobiotique parmi
son personnel (une application physiologique du Principe Uni-
que). C'est ce que fit la compagnie, et les résultats furent les
suivants : aucun accident; diminution de la maladie : 99 %; ren-
dement, augmentation jusqu'à 97,3 %.

A NOUS DE RÉSOUDRE!
L'impression du nouveau livre de Ge.orges Oshawa est terminée.
!Je l'homme. de la rue aux savants, en passant par le sociologue,
ce hvre est la reponse aux questions sur lesquelles buttent les innom-
brables chercheurs (Notamment les collaborateurs de la revue pari-
sienne «P lanète ») .
Nous vous livrons ici une paÙie de l'introduction· notre tilche
étant d'aider à résoudre les problèmes actuels et parer 1 ~ menace su s-
pendue sur le monde.
L'a!tention des milieux scientifiques doit être retenue à toul prix ;
nous disposerons donc d'ouvrages pour communication à des person-
nalités, à des jeunes étudiants. A ce sujet écrivez au C ·n tre Ignora-
mus. L'ère atomique et la philosophie d'Extrême-Orient 10 bi rue
Lamartine, Paris (9'). ' '
L'ouvrage peut être commandé immédi ::t lcm ·nt a u Cl· nt r · Ignora-
mus, C.C ..P. Paris 15998-91 , envoi franco cont•·e la so rnnl L' de 10 NF.

19
CIVILISATION ET MENTALIT1:
. Les récents événements internationaux ont mis en relief la confu-
sion générale qui de jour en jour engloutit notre civilisation.
La catastrophe sera peut être évitée; peut être se produira-t-elle.
En tout cas il nous faut, dès maintenant, jeter les bases d'une
nouvelle civilisation qui devra avant tout être le résultat d'une nou-
velle orientation de notre mentalité, autrement dit de notre jugemen t
ou compréhension.
La source profonde de nos troubles actuels est le m anque tot~~
d'unification dans notre pensée et par suite comportement. Or, Senset
nous a enseigné le Principe Unique ou d'unification de toutes choses
à tous les niveaux. Nous avons là la seule base solide pour édifier un
nouveau « monde ''·

ABSOLU

PLENITO

ABS ,_,~V, VN, .11/.t"'V, tNF/IYI,I'~.E'A/n'VP~· fi'/!'1./fil()/a(, P/yiL()S()PA'IP,


1/IP.E', TAO, P.Vt1t-c, •• .SQA'r.PIV.Ii'lf'S SC/EIVCE 1?'7",4/tT CONSTI-
N~l'fS .P.IiS/IiN"'IYr t.4 M'FHS Kt"At./7'.4" TI/E;YT #().f>,IIJAI.IFMEIYT
rt'?AIVSCFN.DA/Il"E, I,..,.MANJ"N7'F, til/ roVT AIIEC PtXARI.
SAr/OIV:
/11-?fr/,4 7"ElUEL.l.~.
t/!".S F't.:<"CH~S syMSO~ISEA/7" .t!A \J _ REI.IGIOH
PI!Nt:rHA7"/0N PAIIS ·~'ESPRirJJ/l'S il_ .. sc,~9/C.€
HONN.4S .P€ U4 CCfii?PifEIIEIIS!ON .0E
.t.'t/NIQI/E PAR t'l/lrE/ii-IE.b/4//iG
):).li 1.11 /i'E4/GI~d, .Pl' .lA P/II.LOSOP/1/.t:,
.pe ~A .SC/&NC1!"1 .DG ~'AN r.

Le P.U. est le Principe d'unification de la Religion, de la Science,


de la Philosophie, de l'Art.
Religion, science, philosophie, Art, sont les quatre moyens qui, de

20
tous ~emps, ont servi pour enseigner, éduquer les hommes. Ils n :pr(·
~~ta1ent dans les anciennes civilisations, en particulier celles de ln
Chme,_ de l'Inde, de l'Egypte, de l'Amérique, les quatre portes par olr
les guides de l'humanité pouvaient espérer communiquer aux homm es
la compréhension de l'Unique .
_De nos jo~rs, reli gion, science, philosophie, art ont perdu ce ll e
Um!é et constitue1lt quatre « disciplines » séparées, voire même a n ta-
gomstes.
Là. est la sourc? de tous nos malheurs. Cette séparation prouve
notr~ mcompr~llen s10n de l'Absolu, de l'Un; religion, science, , philo-
s?phie: art, d?1vent ê~r~ une même réalité, quatre facettes de l'expres-
SIOn .dune meme v~nte, le P.U. ou Dieu. Sinon persistera le règne du
~uahsme, la confusiOn augmentera en intensité et mènera finalement
a la catastrophe.
-;.La religion doit inciter chaque homme à réaliser p ar iui-mêmc
sa ventable nature qui est l'Un.
. Les rites, directives morales, la notion d'un Dieu a nthropomor-
~hi que ou personnel etc;··qui f<:vorisent la torpeur de l'homme, doivent
e~re n~n pa~ condamnes et reJetés comme l'ont fait certains esprits
revolutw:r:nmre_s et sceptiques c'est-à-dire dualistes, mais dépassés par
la comprehensiOn de plus en plus profonde de l'Infini.
Cette réalisation doit être nécessairement individuelle.
. « ~n
ne yeut faire apprendre par quelqu'un d'autre la k çon que
lon dmt réciter. »
- La philosophie doit avoir exactement le même but tout en
abordan! des do~a~nes p~us variés. Elle doit enseigner la Co~stitution,
ConceptiOn de l Umvers a tous les niveaux.
- La science d?it être ~oujours sous le contrôle de ses deux pré-
cé?entes sœurs (Ym co~trole ~1ormalement Yang), sinon elle n'est
sc;Ience que par le nom, c est-~-d1re recherche égocentrique et exclusive
dun c~nfort P?rement maténel, pour le seul plaisir sensoriel : ·ce qui
est fohe entramant fatalement la ruine.
Elle est l'application pratique, pour le bien de tous de l'étude du
P.U. et de sa polarisation Yin et Yang, seule origine d~s phénomèm•s
de la Nature, y compris la Matière.
. - l'a~t ne doit pas .êt::e se_ulement la recherche d'un plaisir· sL•rr
sone} ou mtellectuel mms Il dOit, par les moyens qui lui sont propn --..
par~er au « c_œur » de l'homme de l'Ordre grandiose de J'Univ ·rs l"l
év:Iller en lu~ le sens spontané et intuitif de l'Harmonie Univ!TS!' IIr ·
qm ne peut etre exprimée par la seule voie intellectuelle.
. Dans notre siècle hyperintellectualisé, l'art véritable est rrrr !" rrrl(·,•,
SI té.
, En r~sumé, religion, philosophie, science et art doivent (' 1~< · , "" '
P!emen_tatre et former un tout indivisible exprimant la n':<.l lilt 1rnrulllr
nelle, meffable, profonde et mystérieuse de l'UN ou Dl fi. li .

1. " ' " " '' '

Zl
. .. .
amer1ca•ne
'

Traduction de la lettre
''Macrobiotic News" 1961
A lA LUMIERE DU PRINCIPE UNIQUE
par G.O.

Voulez-vous la preuvL: de l'ut ili té dL: l'ap pli ca tio11 du Pricipe Unique
ck la Scicnœ ct de la Philosoph iL: ü'Extrêmc-Oricnt?
J'aimerais vous en donner quelques exemples, s inon tout ce que
je vous dirai ser a destiné à devenir Lmc série de volumes de l'impor-
tance de « Encyclopédia Brittanica ».
Il est dit au début du I-King (le grand livre du Principe Unique
d es M u,t ations, compilé par Confucius il y a quelques 2.500 ans) :
« Le Principe Unique est grand et englobe tout. Il explique toutes
choses et phénomènes dans cet nnivers; non seulement il explique
l'origine .de l'univers, l'origine de la vie, mais aussi la manière de
vivre une vie saine et de perpétuelle jeunesse ... »
I:King est appelé le « Livre du Divin EmJ?ereur ». ~a premiè~e
édition fut écrite par le grand empereur Fou-HI, le premier des trOis
grands empereurs qui furent considérés comme. des ch~fs. divins, fon-
dateurs .du grand empire englobant tout le contment asiatique. Cepen-
dant le rnot de votre langue que j'utilise, celui d' « empereur » , n'est
pas ;déqu ate, il ne rend pas le sens totaL Je n'en connais pas u.J?- qui
puisse convenir par[aitemcnt, il en est de même pour Samurai, <?n:
Giri, Ansin, Ryumeï, Tao ou Miti, Mikoto, Maturi etc ... Ils ont ~te
traduits de différentes façon s ct i ncorrectemen t comm e : chevalier,
gra titude, contrat soc ial sentimenta l, certitude, vivre avec foi, la route
ou la voie, etc ...
Le Divin Grand Empereur ét.a il le père de Lo us. Il n'employa
jamais la force armée. Il était, <:~vant tout, u~ i!1stru~tcur, mai~ s~ns
jamais donner de cours. Malgré t~~Jt, ch acu _n etait ?é~Ire~x de l1m1ter
de son mieux. Parce que sa mamere de v1vre é tatt mteressante, ~e
manière libre et pourtant instructive , amusante et cependant utile.
Aimé de tous, il était honnête, modeste et brave.
Il enseigna l'agriculture, la biologie et la médecine. Il était archi-
tecte constructeur de routes, de canaux, de ponts et de bateaux; fileur
et ti~serand expérimenté , tailleur de qualité supérieure, chasseur,

22
pêcheur, historien ct l'inven teur d'une méthode de communi ca.tion d1 ·
l~ pens_ée ~avec une_ corde faite de paille de riz; à cette époqu ·, il
n Y av mt 111 plu;ne 1~1 c rayon ct la calligraphie était inconnue). il ·ét~&i 1
astronome, 11 ct<:tbht le calendrier pour les paysans, il éta it 1 à-;tro
logu~ et enseignait Je climat de la vie pour tous. Il était le plus tlli lt·
serviteur de tous. ' · ':
Telle est l'utilité de l'ancien Principe Unique.
Des milliers d'années plus tard le Principe Unique fut 'import '.
so~s le n?m de christianisme. Un millénaire et demi plus tard il f ut
re-Impo,rte ~ous un. autre, noJ?-1 plus philosophique : la dialectique.
He_gel, eta~ht la log1que hegehenne. En son temps, cette logique con-
qmt l_espnt européen. Karl Marx fut d'abord l'élève de Hégel, puis il
orgamsa sa propre armée, équipée avec la dialectique, et aujourd'hu i
nous voyons que cette armée a conquis la moitié de la population du
monde. ·
I:énine d~truisit la plus grande des dynasties, celle des Romat1oii,
-e t mit sur p1ed un nouvel empire avec la dialectique. Un Américain,
hcob Schiff, finança l'année de Lénine. Le capitaine japonais ·(deveni.J
plus tard général) Akasi, aida Lénine avec sa connaissance de la d i ~l ­
lcctique (Akasi l'avait étudiée clans son enfance comme le faîsaïe n t
tous les enfants japonais à ce tte époque). ·
Deux jeunes étudiants chinois, Wand et Lee, reçurent le prix
Nobel de physique p arce qu'ils ne pouvaient pas accepter le princi pe
de parité. C'était pour eux un non-sens, leur enfance et leur éducD.l io n
ayant été imprégnées elu Principe Unique. ·
Selon les scientifiques et philosophes soviétiques, la S\lpériorité
des Russes dans le domaine de la physique nucléaire et de la tech ni-
q ue aéronautique interplanétaire (la plus développée du m~n dc) es t.
due à leur étude de la dialectique.
La victoire de Mao Tsé-tung, chef de la Chine nouvelle, est a ussi
l;: victoire du Principe Unique. Natif du pays d'origine de la dialec-
tique du Principe Unique, l'empire central du monde, Mao T sé-tung
é tudia le Principe Unique. Peut-être réalisera-t-il un jour qu'il y ~~
quelque chose de plus grand que l'application étroite et relative le
la dialectique pratiquée par Mr K.
Maintenant je vais vous parler de quelque chose de plus impor-
tant et plus pratique dans le domaine de la biologie, de la physio lo i l'
e t de la médecine, une question de vie ou de mort.

BIOLOGIE, PHYSIOLOGIE ET MEDECINE

- La nouvelle théorie d'Ohsawa-Ch rishima-Morishita s ur k , .1:1


c cr.-
Le Professeur Chishima de l'Université de Gihu, au J apu11, a dudi,'·
le cancer biologiquement et histologiquement avec l'a id .; d11 Princ ipv
Unique. Le Professeur Morishita de l'Ecole de Méd 'ci n ' de Tokyo
é tudia la même maladie physiologiquement ct palho logiqu ' Ill ·1 11. ,tVl't"
l'aide du même Principe. Pour ma part, Georges Os h:tw:l, j'ui gué ri
des milliers de personnes souffrant de cancer durant s derniè res
40 années, simplement en appliquant le Principe l ltli lJIIL" a11 hoin· vi
au manger quotidiens des malades .
Il est impossible de citer ici toutes ks s ta ti s tiqu es v i lOU '> le.~

23
exemples de guensons. Si vous êtes intéressés par la question, vous
pouvez .avoir tous les renseignements que vous voulez directement au-
près de ~ux qui ont été guéris. Ils furent guéris en appliquant pour
eux-mê,mes et par eux-mêmes le Principe Unique à leur nourriture quo-
tidienne.
Mais vous pouvez faire mieux, en expérimentant sur vous-nièmes,
en observant mes directives diététiques durant seulement 10 jours, si
ce n 'est 10 mois. Vous comprendrez combien sont importants votre
boire et manger. « Vous êtes ce que vous mangez ».Rien d'autre. Tou-
jours. Si vous vous nourrissez de lait de vache e t ensuite de salades,
vous deviendrez semblables à la vache, qui es t née seulement pour
être e;;q,loitée par d'autres. Cela va de soi .
If n'y a aucun danger à observer mes directives diététiques, qui
qu~:V()~s .soyez, Elles ne sont ni un traitement m édical, symptomatique
et palliatif, ni une superstition, une cure m agique, telles que celles
appelées« miraculeuses »ou « spiriLuelles >>. Mais e lles sont la manière
la plus normale de se nourrir observée par d es millions et des mil·
lions de personnes en Chine et au Japon dura nt des mill iers d'années,
spéci<ilement dans les monas tères c t écol es Bouddhistes ou Zénistes
en vue de réaliser le Satori.
Chaque jour vous élimin ez de vo tre corps les cellules usées, y
compris un dixième de votre an,._ Par con séquent vous pouvez renou-
vt>ler, complètement et facilement la composition de votre sang en
t:J jours. Toutes vos cellules sont nourries par votre sang, les cellu·
les de votre machine à penser et à juger, le cerveau, aussi bien que les
cellules de votre cœur et de votre foie. Aussi longtemps que vous
resterez attachés à votre vieille habitude de manger et de boire (l'habi-
tude qui est l'origine de votre maladie ou malheur) votre souffrance
ne pourra pas disparaître.
Mais si vous changez votre nourriture quotidienne, en n'absor-
bant que des aliments équilibrés, en accord avec le Principe Unique,
le Principe observé par les ·fidèles disciples du grand homme libre,
le divin Empereur, le Principe qui est si utile, si simple et si efficace
pour bâtir la santé et le bonheur, votre souffrance, quelle qu'elle soit,
disparaîtra au plus tôt en quelques jours ou au plus tard en quelques
mois. Un professeur Allemand a prouvé que toutes les cellules, même
celles des os, étaient renouvelées en 3 mois.
Ces dir<::ctives diététiques ont été les bienvenues dans ce pays aussi
bien que d a ns les autres pays d 'Europe, en Inde, en Chine, e n Afrique
et en Amé rique. Elles so nt non seulem ent utiles pour guérir des !naJa-
dies di tes « incurables >> , chro niques ou aigues, m e ntales ou phystques,
mais au ssi pour cons truire une cons tituti o n sa ine. Seule une cons·
titution saine peut faire un homme brilla nt, optimiste e t brave. Nous
pouvon s tous deve nir un ho mm e o u un e re m me n 'ay::mt peur de r ien ,
qui n e carmait au cune incc rti tude.
Mes 6 grandes conditions de la santé son t :
1. - Pas de fatique (vous pouvez tra vailler des heures et des
heures sans être fati gués quelle que soit la difficulté de votre
. · travail) 10 points;
2. - Bon appétit (vous pouvez absorber n'importe quel repas avec
plaisir et gratitude aussi simple soit-il) 10 points;
3. - Bon sommeil (vous pouvez vou s endormir en 3 minutes, o'i m
porte quand, ct donnir profondément. Vous ne d evez · pas
avoir de r ê ves elu tout, ct jamais de cauchemards. Voi.L5 n ·
devez ni bouger, ni parler, ni ronfler et ne pas vous lev ·r
pour uriner avant le temps fixé pour le réveil. Vous vous
levez exactement au temps. fil{é., frais et joyeux, 4 ou 6 he u·
res de sommeil sont tout-à-fait suffisantes) 10 points ;
4. - Bonne mémoire (vous n'avez pas besoin de noter p our mé·
moire les choses importantes) 20 points;
5. - Bonne humeur (vous ne vous mettez jamais en colère. Plus
grande est la dificulté, plus grande est votre joie) 20 points ;
6. - Souplesse dans la pensée et dans l'action. 30 points.
. Vous pouvez totaliser 100 points quand vous remplissez ces 6 con·
ditions.
Notre médecine Orientale n'est pas du tout un traitement sym p-
tomatique des maladies. Notre médecine es t la médecine de l'homme
ou, plutôt, la philosophie du bon heur, de la liberté et de l'indépen-
dance. Elle fait l'homm e viril c t la femme féminine.
La recherche des professeurs Chishima et Morishita aboutit aux
importantes découvertes suivantes, en biologie, physiologie e t méde·
cine.
J. - Le fait que notre s an g es t é laboré dan s les intestins, e t no n
dans la m aëlle osseuse;
2. - Les globules rouges du san g peuvent se transformer en glo-
bules blancs et en cellules de n'impor te quel or gane y Corn-
pris son enveloppe ou membrane, en graisse etc ... La diffé
renciation inverse est également possible;
' ,.
3. - Les globules rouges peuvent se transformer en érythroblas tes .
et vice versa ;
4. - Le véritable sperme est seulem ent produit dans l'épididyme,
non dans les testicules;
5. - Il n 'y a pas de reproduction de cellules p a r diYision , · m ais
seulement par bourgeonnement;
6. - De nouvelles cellules p euvent être produites à partir'. d e b
matière organiq ue. Par agglomération et fusion de bac té t k s ü
la surface d'une eau stagnante, un nouveau protozoaire (para·
mecium) peut ê tre obtenu;
7. - Les cellul es de l'é ponge d'eau fraîche (de Nagara, Gihu) so 11t
formées p a r agglomération et fusion de zoochlorella ( de u
xième étape de coacervation);
8. - Les cellules sang uines peuvent être compktcmc nt dét ru ite:;
par addition d'une solution à 0,8 % de sucre .
- Conclusion de ce lle r echerche e t de ces découve rtes .
Cinq théories fond am entales sur lesquelles sont basées la bio\o)•H ·.
la médecine, J'agriculture, la biochimie ct toutes les autres sciences
clér,iv~es de la biologie, doivent être revues et corrigées. Ce sont

. ~- ~ La négation de. la biogénèse (génération spontanée);


La négation de l'obtention de cellules nouvelles . à partir
de la matière organique;
3. La négation de la transmission hérédi taire des caractère.;;
·acquis;
4. La n égalion de la possibilité de formation de cellules germi-
r nales à partir de cellules ordinaires;
S. La négation de l'influence de la volonté ct du milieu comme
facteurs d'évolution.
'Les théories de Pasteur, Spalanzani, Virchow , Darwin, e tc ... étant
toutes établies sur de simples bases m écaniques , matérialis tes ato-
mi stes et mutationistes, doivent être revue s ct co rr-igées. '
Une:;wuve~l e bio_logie, la sc ience de b vic , doit ê lrc établie pour
la prem1ere fors; puts, de m ê me, un e nouve ll e physiologie c t une nou-
velle médecine. ·
. ,: Ces découvertes, so~rs la fo rme ci e documc ntain.:s ct d'exposés réa-
lises par ces deux professeurs, sont disponibl es.
A New Horizon Camp », Southamp ton, Long Island New-York où
étaient appliquées ct pratiquées journellemen t la philos~phie Orientale
que j'er:seignais,_ en juillet ct aoüt 1960, je vis plusieurs guérisons
spontanees ct n11raculcuses de rhume des foins, asthme arthrite leu-
cémie, anémie, hypotension, eczéma rebelle, etc ... La m'ême cho~e se
produisit au premier camp macrobiotique à Chelles en 1958 et au
second camp macrobiotique à Sainte-Marie-sur-Mer en 1959, en France.
Ces deux camps furent appelés « Camps miracles » et attirèrent d'in-
nombrables personnes venant de 17 pays.
Je 'ineSouviens ~l'un Allemand venant de Hambourg qui m'était
adressé par mon amie la D.resse S (qui elle-même a été guérie d 'une
grave dépression nerveuse en 1957). L'Allemand souffrait (à part d'au·
t~·cs maladies ) cle rhumatisme déformant depuis 16 ans, et d 'une cu-
n euse fièvre que la D.resse S n'avait pu guérir. Le malade fut trans-
porté de la ga re d e Nord de Paris au camp p ar un de mes disciples
japonais. AYcc des béquilles, il pouvait pa1-courir seulement les quel-
ques mètres de sa chambre.
Une amélioralion immédia le de son é lal commença. Après la pré-
sence. journalière il mes cause ries (qu'il ne pouvait pas comprendre
parfaitement e n rai son d e la har-ril:rc lin guis tique) durant 3 semaines,
et en observant s tri c tem ent mes din.:c li ves di é té tiqu es , il abandonna
complèment ses béquill es. A b fc nn c tur · du G1n1p il se rendit à
Nice' au lieu d'aller sur le littora l cie la mer elu Nord, son pays, disant :
" J e vais nager clan s la Mécli terra née pour !:.1 prc m ièrc fo is . C'est un
r êve d'enfance ».
Une jeune fille, âgée de 18 ans sourde c t mu et te de naissance, com-
mença à entendre le klaxon d'une voilure c t ù la fin de la première
semaine elle en imita le son.
Une' étudiante est guérie d'asthme ct d'un ulcére hémorragique,

2b
ainsi que d'arlili ill' 11 11 '1 '""d' "•· l·. llt- n 'a pa s cu un e se ule altaqtH'
d'asthme ou d 'lt t'·" ""'" l', 1 ''" 1iqll t' d l' plli s le jou1· oü elle commen<;: 1
la diététiqu • IIIIH'I 'fl ldlli "'''' 11,11,. 11 1c montre une doubl e poignée d :
cheveux tombr . , ,., ''' "'" ,,. k s rro1rv ·aux cheveux de 50 mm de lon ·
qui poussenl . Il v 11 t p w lqll l'~ IIHi is e ll e é limina spontanément ·a u moin
une centain · <1 1· [Will•. v: dvul s bi liaires. Elle j eüne maintenant · pOIII'
8 jours ai11 s i qi H' 1,· Dr (po1rr· 12 jours), ils iront au delà pl~1 '· tan!.

LA LOGIQUE FORME.LLE. ET LA LOGIQUE U,NIVERSELLE

Le bonhe ur ou le malheur, la réussite ou la ruine, la santé ou la


maladie ne sont rien d'autre que les résultats de nos actions .. L'action
est dictée par notre jugement. Notre jugement formulé est la logique .
Ainsi la logique est le pilier de notre vie, de notre savoir - spéciale-
ment en science et dans ses techniques - de nos institutions ét de
notre civilisation. La civilisation moderne est établie sur la logiqu e
formelle. Si notre monde est celui de la folie, comme Bertrand Russe l
le prétend, nous devons examiner avant tout notre pilier, la lOgique
formelle. ·
Vous connaissez lcs 7 princi pcs de l'Ordre de l'Univers qui son L
les piliers de la civili sa tion Orient ale. Nous pouvons les proclame r
com m e é tant une logique unive rse ll e. 1 ls nient complètement la logique
forme lle. Le principe d'id cnlité, le principe de contra diction, le : pri n -
cipe elu milieu ex lu s ' I C... sont tous ca tégoriquement niés et absorbés
par la logiqu Ori e ntale universelle. ·
Vous pouvez ima gin e r cc qui arrive lorsque le pilier de la civi li -
sation scientifique sera aboli ou lorsqu'on aura prouvé son inutilité
ou pire, sa nocivité. L'incertitude, J'angoisse, la culpabilité, · l'anxié(é
e t la peur sont les symptômes actu els de la grave maladie chroniq u
de la civilisation moderne.
· ...
L'ECONOMIE

L'économie prétend posséder 3 principes fondamentaux : la pro-


duction, la di stribution et la consommation. Mais l'homme moden1c
insiste sur la productivité, la distribution n 'est plus l'affaire de l'éco
nomie, depui s qu'e lle est entre les mains d'intermédiaires, les ma r-
chands nationoux e l internationaux. Mais dans le domaine de la con-
sommatio n il n'y a ni p rincipe, ni éducation, ni disciplin e, n i sv'
tème. Cette br;11 H' hl' de l'économie est complètement sous l'influcn ·t·
de la réclam · v i dl' l:1 p11h lic ité, des journaux, des revues, de la rad io
et de la t 61 ·vision l' l dl's " sup •rmarkets » ct des grands maga<;i"'·
Pourta nt la I'( HI •.ontlll.lli on e' ·st cc qu i es t le plu s important da 11 •,
.:ùotre vie 6cono 11t iq111'. <.. l', l lt- h111 dt· la prod uc tion. Ma is il n'y a p.t s
;ù 'tmiversité OLI l'on lllrl ,,,. lqlpn •nd rl' ( omrnenl, quoi cl comhit' ll
consommer.
L'hon1me lli Odt•lllt' t"d '"'i' Y. ll lf' , 1111 !l'OP 'lllae hé ~~ luu l L' q 11 Î
es t Yang. Um: lt'llt· ,., ottc lt tli , Yil l If\ ·"' ' ' ' 11111 ' ro 11sorn ma li on Yin , s .lll '•
'urincipe ou Jirnil ·, dt(l111 ' " 11 <111•' c vll l•.. lli<ll l , 1111 pir\' l'ile \'n~·lnuli '"
l'humanité, amcn :utl l:1 f 11 d11 "'"' '"''

77
Le tyran-dictateur qui exploite et qui à la fin dévore l'humanité
est le commerce. Le commerce est contrôlé par le jugement sensoriel.
Même les professeurs et les gouvernants sont devenus les esclaves
de cette grande roue du commerce.
L'homme moderne est attiré par une grande force (économique,
sociale, intellectuelle, politique) de Yang, qui à son tour attire Yin
de plus en plus (confort, douceur, aise, dépendence, automation, loi-
sir·s, p la isir sexuel) . La dcslruclion totale approche.

LA PENSEE DE SCHRODINGER

(Extrait d'une lettre adressée ü C. O. p;.1 r le professeur Chishima)

" ... Vous m c dema nd ez HOn opinion au sujel de la pensée de


Scbrodin gcr. Il y a quelqucs années j'ai lu ses deu x livres : Qu'est-ce
que la vie ? >> ct « La Science ct l'Huma ni ·mc >> .
Gomme il fait totalement confiance à la logique formelle, tout
ce qu'il d it es t caractérisé par une incompréhension g rave ct sérieuse.
Prenant comme base fondamentale la fallacieuse théorie de l'héré-
dité, i l s 'efforce d'expliquer ce qu'est la vie. Sa conclusion est dogma-
tique et ridicule.
Il considère les chromosonnes et les gènes comme des choses divi-
nes, sans chercher le moins du monde à comprendre leur origine. De
plus, il essaie d'unifier le concept de l'entropie (mécanique) et la vie
(créative) par la notion de la probabilité, une théorie qui est méca-
nique, spéculative et statistique. Celui qui est obligé de dépendre des
statistiques en traitant des questions de biologie, de la vie créative,
lï.'est plus à la page.
SchrOdinger croit à la théorie de l'évolution qui est démodée et
pleine de contradictions. Son jugement est très bas... Il parle des
Upanishads. Quelle hypocrisie!
Après tout, je ne vois rien de créatif, rien de vivant, dans son
œuvre ; mais seulement ce qui est mathématique, inhumain et froid.

'•

Un. tragique in-cendie vient de ravager l'imprimerie


Lhienart et Cie, où nous imprimions « La Joie· de Vivre».
Nous manifestons toute notre sympathie à la fidèle
et courageuse équipe qui déjà rebatit sans faiblir.

28
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a .. , ro , 1111 l n11t1111 ''' l' n o ~ ('1 l


, , , !tl• 1
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veilleuse causerie dv ::-it·t•:-.L·i tl11 .~tl d, 1' ntl'" l'lrd , !l' lit 1 1 oll 1 1 lllllll"

des enfants.
Madame c t monsieur Zakari :111 , ""' d•·vt'""' lill ' 111 11 pl\1
chers (alors prenons garde de u'ctr · polnt dt '~l ltntp• ), ~.a •• • , nv1 1
beaucoup de joie, nous a parlé de leur ' ~tlot· . '\: hl t nwttu 1 qur 1
Soirée pleine d'émotion et très instructive quunl 11 <OlllJ•t0h Il 1111
de l'un ivers.

D ÉC() UVREZ ... REDÉCOUVREZ


1

l',lnl'.•' de la folie - Erasme (Ohsawa au 15' siècle).


Pcs:ul lt 'lll , 1 l" .ta ,. Simone Weil (une jeune femme à la volonté
unique, tpf11" '"""""' ttl l ronvab lc maintenant, hélas!).
Film · 1.'11• Na11 .no lliarf'itz . Champs-Elysées Paris - film japo-
nais, ré (lllll'' ,, ,a "l'' ' ""' : 111 Festival de Moscou (Est-ce du courage ?·
Ou bien 11 '' ' ' til , d 1 t,, pl11 -; belle ct la plus grande chose en ce
monde?).

29
1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962 - 1962

Débutons sérieusement
la nouvelle année OSHAWA' !
1'_,

BULLETIN D'ADHESION
AU CENTRE INTERNA.T IONAL « IGNORAMUS·»

- 'Membre actif : 35 NF
- Membre honoraire : 60 NF
- Membre fondateur 100 NF
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gratuite aux conférences, cercles d'études et manifstations diverses
organisées par le Centre.

Je soussigné, (nom et prénorn)

M., Mme. Mlle.

·:;;Ad':esse ·complète et évemuelleme11t !éléplwnc

Profession

dd; iic adhâcr en tant If Il l' merufn 1' rtcl i j · l10 no mire - jonâat'eur-
bi~njaiteur,' (souligner la cJtwlitc; retenue, royer les autres) du Centre
lntcrrz.a tional lgnoronw s, d j'adresse la Stl/11111 1' de . ..... , .. , NF au
C. C.P. :Paris 15998.91. Ct' ll f lt' lnlr'rm!lionnl lgnoramus, IObis, rue
Lamartine, Paris (9'').

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Vivre (20 NF) peuvent verser la différence alin de recevoir le1,1r carte
. de membre.

_Jo
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COMMUNIQUÉS
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:t11nonçons la nominaliott d t• M11 11 ll r\ N 1 f/,1 11,1\I J , <Jttlllll'
pr~sld •nt • du bureau du Cen lr · lftl!ll lill tl! ' 1 lt il tilt l "''·""'· :1 ce lle
oc as iott nos sincères fé li il ntlow1
Sa venue a d~j ~t ·u l '• · ~· t 11 , 111 t ll 1 j 1 1 I l' "11 Il ~ ~ l.t , IHHI S Jl'l.!ll
cloutons pas, les li ·ns tpt 111111 tltt ' ttl Il"''' tttt t' .nltvll,'· toujou r·,
plus grande.

Comp s llilltl I ll li ll ll o dtt l• tll• ill li ll ll llttllo

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Tr~sod· t ·: M, ~ t 11 ~~ 1111 11f 1 ,

Administratcu •'. : M l ill '• Ntd Il 111 ~ 111 ' 1 \I l < :A IU>I ~ LLE
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. tt 1, 1• ,ol""' "''' votts d'urgence et abonnez 1o•, 11111
Ilot l" • 1111' 11 ).!; ratuit est adressé ~~ toull' ~ IH 't '"'11111
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l 11tt1t lt f, Il" '" expédiées au Centre sont ottVt' tl t• Ji ll ! ,, ... Il


ta1 111 ln '"' 1111"11 " personnel » est indispt: lt sall tv ·· \'li ll ,j 1 lt t'/
vou wlt r 1 1 •pwlqtt'un de d éterminé .

JI
1962

Pour un effort commun


Chers Amis,

La Maison Ignoramus, notre école, est clans la joie, c:1r la paix


est revenue parmi ses élèves. Soyez-en persuadés, désormais tout est
possible. De l'hiver nous sommes brusquement passés au printemps ,
comme de la maladie nous passons à la santé, de la santé à la paix.
Une année commence pleine de promesses, aussi la « Joie clè
Vivn: , présente ses meilleurs vœux · à ses abonnés, à tous ses amis
du monde entier : << Gardez votre boussole YIN ct YANG bien en main
et ne tuezpas la poule à l'œuf d'or; si vous l'avez déjà assommée ou
tuée,, ressusci<tez-l a et soignez-la 'bien; nous vous souhaitons de réaliser
de belles et bonnes transformations en vous et autour de vous. »
La << Joie de Vivre » s'excuse de son retard, elle revient de loin,
mais plus forte, plus vraie, plus proche de chacun de nous.
Son rôle, vo~ts le connaissez : dialectique pratique et médecine
macrobiotique. << La Joie de Vivre » vous transmet des matéri~ux,
surtout ceux de notre professeur Ohsawa ; elle s'associe à votre recher-
che, mais en échange elle veut voir en chacun de vous un collabora-
teur, aussi n'hésitez pas•!
A ce propos, la << Joie de Vivre » remercie tous ceux qLJi, de près
ou de loin, l'ont aidée, l'ont documentée, l'ont encoLJragéc. Elle remer-
cjeJpps qe!JX qui, par leur action, ont fait avancer la macrobiotique :
notamment les restaurants, les cours de cuisine, les conférenciers et
tous les adeptes actifs elu Principe Unique.
La « Joie de Vivre » exprime sa profonde gra li Lude à Sensei et
lui adresse ses vœux les plus chers pour 1962 à lui e t Lima.

La Rédaction. de la Joie de V ivre.


René LEVY.

·OElNTRE JlNTERINlA!TLONAL IGNOIRIJ\3'1US - Responsa;l>le : :Mme Chantereau

LES IMPRIMIE!RIES LAMARTiN'E S.A. - 59-61, rue La F•ayette, (PAR!$ (9• )

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