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DE LA SANTÉ A LA PAIX
..
SOMMAIRE :
lettre de Tokyo
•
Un document officiel
en faveur de la macrobiotique
•
Dernières e~ nouvelles
connaissantes de l'homme
•
les cures marines
•
Hommage à Gandhi 2 NF
2
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE
•*
L'observation suivante semble devoir intéresser, les parodontolo-
gistes par la contribution positive qu'elle apporte à la solution du pro-
blème de la modification de terrain dans l'allergie.
Mlle Andrée Bie... 30 ans, comptable, est sérieusement blessée à
la tête, au thorax et au genou droit, dans un accident d'auto survenu
le 14 novembre 1959. Je suis consulté le 16 décembre en vue de pour-
voir au remplacement de l'incisive latérale supérieure droite, retrouvée
ent ière quelques jours auparavant dans le fond de la voiture acciden-
tée. Le cuir chevelu et la face sont atteints ci e 24 coupures profondes
elon t les deux plus importantes (5 à 7 cm de long), au front et à la joue,
clans la région de la commissure labiale droite, ont été suturées trop
serré. Elles forment de longs bourrelets cicatriciels, rouges, hyperpla-
siques, d'aspect nettement chéloidien, donnant à la palpation la sensa-
3
tian d'une chapelet de nodules volumineux et durs ne paraissant devoir
disparaître qu'après leur élimination chirurgicale. Les deux lèvres ont
été également profondément entaillées sur leur face muqueuse; toute
la partie supérieure du thorax et le genou droit, dont la rotule a été
mise complètement à nu, complètent la liste des contusions multiples
dont la patiente est atteinte.
D'autre part, le traumatisme a provoqué une nette augmentation,
en nombre et intensité, des migraines dont elle souffrait habituellement
ct er!traîné une baisse sensible de la vision déj à défectueuse.
Ce qui frappe au premier cou p d'œil, c'est le faciès un peu bouffi
et rouge, qui parait être l'indice d'une m a uvaise circulation, indépen-
dante des blessures, manifestée par ailleurs p ar du dermographisme, de
l'acrocyanose aux mains et aux pieds, des varicosités, des engelures en
saison froide.
Un excès d 'émotivité, des colères et énervements faciles, un mau-
vais sommeil avec réveil pénible font appar aître l'instabilité d 'un sys-
tème nerveux dystonique, par ailleurs très météo:ro-sensible.
Au niveau du tube digestif, u ne con stipation chronique coupée de
quelques débâcles, une susceptibili té h épa tique souvent do~loureuse
vis-à-vis de certains aliments (a:ds, graisses, sauces), dommen t en
importance la série des troubl es affec tan t cel le région. Au cun régime
spécial n'est observé, hormis l'élimination des aliments mal tolérés; une
soif fréquen te, entrnînant une consomma tion excessive de boisson pen-
dant et en dehors des repas, semble à J'origine des hypersécrétions affec-
tant une peau grasse (moiteur des ma:ns . transpiration facile et abon-
d~ntc, dyshy~lrose plantaire) ct une infiltra tion générale des tissus, visible
m: nivea:.1 de la face e t du cou . La congestion des muqueuses est géné-
rale (!Yencives saignantes, nombreux rhumes avec épistaxis , p ertes fré-
quent:s) et correspond à une tendance aux infections saisonnières,
telles qu e poussées grippales r ép étées l'hive r e t une angi ne printanière
constante .
Enfin une intense polyallergie cutanée se manifeste par une réac-
tion imméd iate du type urticarien sur toute la face et le cou après
l'application de n 'importe quel produit cosmétique.
Malgré ce terrain peu favorable, je tente le 22 décembre la r éim-
plantation tardive de cette dent sèche, de surcroît e n vestibulot~pie. A
part un meulage, suivi d'un polissage soigneux des laces p roxtmales
postérieures, permettant une sensible diminution de la vestibulisation
de cette dent, la technique appliquée n'offre rie n de partic uli er à signa-
ler. L'alvéole débarrassée facilement d'un tissu ostéoicle peu dense est
garnie de pommade hydrocortisone-terramycine avant la mise en place
de la dent, fixée ensuite par une pièce vestibulaire en résine suppor-
tant des ligatures. Cette intervention, relativement simp,l~, a été co~
pliquée par une série de malaises entraîn ant J'a ncs.thcsJe des, extre-
mités et la perte 'de connaissance ayant nécessité, malgre une
médication tonique, une anesthésie discontinue de la région à opérer.
Détail curieux, cet état lipothymique succédait à des crises doulO!f·
r euses fulgurantes se développant au niveau des blessures (y compns
celle du genou), entourées, en permanence d 'ailleurs, d'une zone d'hy-
peresthésie pénible. , .
Le 14 janvier 1960, voulant vérifier la tol érance. et l'etat des tissus,
je défais les ligatures; une fausse manœuvre me laisse la dent dans la
main. Ayant découvert l'alvéole, garnie d'un tissu de granulation nor-
mal, je fixe à nouveau la dent mais en garnissant cette fois la monture
d'eugénate pour limiter les risques de carie.
Dès le début, je donne à la patiente une gouttière mobile, pour
effectuer des applications topiques prolongées avec de la pomma de
hydrocortisone-terramycine alternant avec une pommade composée
d'un broyat d'al gue dans de l'eau de mer, pour éviter le développement
d'une moniliasc toujours possible . Ces applications top iqu es devaient
par leur action eutrophique et décongestive faciliter l'ankylose désirée
entre la dent et l'alvéole.
Le 28 mars, Je dispositif d'immobilisation est déposé et la dent en
bonne position est parfaitement fixe.
Dans J'espoir de modifier le t errain, pour augmenter les chances
de su ccès, ma patiente avait accepté de suivre le r égime déshydratant
cl'Ohsawa, au moins pendant les 3 m o is de contention avec assouplis-
seme nt progress if ensuite.
Il comporte 70 à 90 % de céréales complètes débarrassées de gros
son (blé, orge, seigle, sarrasin, avoine, millet, maïs) et 30 à 10 % de
légumes secs (lentilles, pois chiches) ou verts (carottes, poireaux,
oignon , ai l, cho ux blancs, épinards) c ui ts à l'étouffée, m'ec un peu
d'huile, sans eau et bien salés; très peu de crudités (pissenlit, cresson,
persil) et seu lement un peu d'huile comme m atière grasse.
Doivent ê tre supprimés, temporairement, viandes, poisson, œufs
et produits laitiers, les fruits (sauf châtaignes) ct en p crrnanence, les
pommes de terre, tomates et aubergines, le s ucre sous toutes ses
formes.
La boisson es t limitée, soit à un peu d'cau, SQit à une peti te tasse
d'infusion non sucrée après le repas.
Au début elu régime, il y a perte importante d'eau par l'organisme,
mais après une dizaine de jours les mictions s'équilibrent et doivent
être maintenues au rythme de 2 à 3 par jour, si l'on veut modifier la
quantité de liquide absorbé. C'est pendant cette p ériode que les
malades doivent faire un effort pour résister à la soif parfois pénible,
qui disparaît en suite. La sécheresse de la bouche peu t être efli.cace-
ment combattue par quelq ues grains c\(~ sel déclench an t la sécnStion des
glandules salivaires tapissant la muqueuse locale.
Il faut augmenter également l'absorption de sel, qui p eut êtrè pris
sous forme de mélange avec des graines de sésame (80 % de graines
de sésame légèrement grillées pilées au m ortier avec 20 % de sel
marin déshydraté pnr c hauff<.lgc d;:ms une poêle) ; on peul en absorber 1
à 10 cuiJler ées pm jou r suivan t J'effet cherché ct en sc référant au
rythme et à l'importances des mictions.
Ce régime, d'apparence sévère, est d'une remarquable efficacité
comme décongestif et modificateur de terrain, chez les chroniques. Il
m'a paru aussi le plu s a pte à développer une solide immunité naturelle
clans la p lupart des infec tions. J'ai constaté par ailleurs, qu'il facilite
le développement de la dentine secondaire, m ême clans des caries lais-
sées à l'abandon.
Voici d'ailleurs les résultats constatés ch ez ma patiente.
Elle perd 5 kg le premier mois et 5 kg les 2 mois suivants . Ce qui
frappe Je plus , c'est le ch angement d'aspect du visage dont la p eau a
pris un :.\.~pect de fraî cheur et de santé étonnant. Les cicatrices sont
devenues pratiquement invisibles, sauf les deux suturées, qui n éan-
5
moins ont très fortement diminué et s'assouplissent si nettement, que
l'on peut espérer maintenant éviter l'intervention esthétique.
L'hyperesthésie péricicatricielle a cessé également.
Au point de vue général, la disparition des troubles digestifs est
complète, le sommeil excellent et le réveil facile : les règles normales
et indolores. La patiente débarrassée de ses migraines se trouve beau-
coup plus calme et ne sent plus de fatigue. Aussi une préparation de
concours, interrompue après l'accident, a été reprise avec entrain, la
mémoire et le travail intellectuel lui paraissent d'ailleurs bien meil-
leurs qu'auparavant. Les lunettes sont abandonnées.
Les gencives ont repris un aspect normal et ne saignent plus,
L'hiver n'a été marqué d'aucun rhume, ni grippe et l'angine printa-
nière ne s'est pas manifestée.
La peau redevenue normale ne présente plus, ni excès d'enduit
sebacé, ni d'hypersecrétion.
Mais le point le plus important, est la disparilion totale de toute
manifestation d'allergie cutanée, et par conséquent elu trouble humoral
qui lui est sous-jacent; c'est démontrer à mon avis,_ <:J.U'il est possible
d'obtenir une désensibilisation non spécifique du milleu humoral au
moyen de la voie la plus naturelle qui soit, celle de l'alimentation,
moins dangereuse que la désensibilisation spécifique obter!Uc avec les
antigènes allergisants .
Les limites de ce travail ne me permettent pas de parler des
erreurs commises le plus souvent dans ce régime, et quelq_ues. réactions
possibles survenant à son début, ni de répondre aux obJeCtiOns dont
il est le plus souvent l'objet. Mais la diversité et la qualité des résult~ts
obtenus disent assez son efficacité et sa valeur comme .~rme thera-
peutique d'une médecine synthétique, dégagée des ormeres et des
œillères de la spécialisation.
6
humains originellement simples et se rencontrant chaque jour (tels que
la fièvre, la peur, la volonté, l'amour, etc ... ).
Le Dr Gautier nous donne, sur ce sujet ardu, un exposé de 215
pages, clair et concis, sans jargon scientifique rebutant, qui est Je résu-
mé d'un manuscrit de quelques 5.000 pages. C'est dire qu'il s'agit là
d'une œuvre très va ste dont le livre est seulement un résumé.
Nos endocrines principales sont d'abord examinées : surrénales,
thyroïde, hypophyse, génitales. Ensuite l'étude des 4 types glandulaires
purs (surrén;:dien, thyroïdien, hypophysaire, génital), nous livre des
clés précieuses pour la compréhension des tempéraments et de la psy-
chologie des individus. Nous sont tour à tour exposés les sujets sui-
vants : les pube rtés ; l'esprit humain ; émotions-sentiments-amour ; le
sommeil-le r évc; la sexualité; origine et adaptation; l'hérédité; la
race; le lib re-arbitre. Il y a aussi une étude fort intéressante sur
l'homme pathologique (étude brève sur la fièvre, la tuberculose, le can-
cer, la folie). Le livre se termine sur un aperçu de l'évolution humaine,
considérée dan s le temps et dans l'espace.
Sur toutes ces questions fon dam en talcs nous trouvons un complé-
ment précieux à l'enseignement d'Ohsawa. L'auteur insiste particulière-
ment sur les notions de volonté, d'identité , de sy nthèse, de possibilité
de découverte métaphysique et scientifique. Se lon lui ces facultés vien-
nent d'un cen tre psychologique précis : la génitale inlersticielle. Le
Dr Gautier insiste maintes fois sur cette glande au cours de son ouvra-
ge. Selon lu i, c'est la glande la plus importante humainement parlan t,
celle qui nous donne nos facultés les plus nobles et les plus distincti-
ves de l'animal : volonté, sens moral, altruisme. Selon lui, J'intcrsti-
cielle est la finalité glandulaire vers laquelle tend J'in div idu et par
voie de conséquence l'humanité.
Cette théorie très séduisante sur l'intersticielle fait l'originalité et
l'unité de J'ouvrage. EUe est corroborée par les vues de Hanish, ete Car-
rel, et par l'expérience des mys tiques orientaux. Selon ces dern iers,
c'est le fluide gén ital (la testotérone) qui, passant de vertèbre en vertè-
bre au cours de la méditation, monte au cerveau et donne à l'intelli-
gence e t à l'esprit les clartés les plus hautes et l'identification avec
Dieu. On ne sera pas d'ailleurs surpris d'apprendre que celle glan de
si précieuse es t celle qui est la plus débile dans l'humanité !
CONCLUSION
Ce livre apporte ci e solides notions à qui désire étudier le domaine
si important des endocrines. Il offre de nombreux jalons pour une
connaissance de l'Homme plus complète, ouvre de nouvelles voies à
l'orientation professionnelle, à la médecine préventive, à J'étude des
tempéraments, aux études physiognomoniques, etc ... On trouve aussi
clans les mécanismes glandulaires qui y sont mis à jour des j eux de
Yin et de Yang très passionnants et instructifs. Vous pourrez aussi
mieux vous connaître vous-mêmes en repérant le type glandulaire
auquel vous vous apparentez le plus.
Les applications possibles de Dernières et nouve lles connaissances
sur l'Homme sont donc très vastes. J'espère que beaucoup le liront et
y consacreront une étude approfondie. Ils ne le regretteront pas.
B. S. C.
7
IL EST GRAND ET SYMPATHIQUE
Nous avons un grand sympathique.
C'est ainsi que l'on nomme très aimablement un système qui
contrôle sans l'intervention de nos gemes, le fonctionnement et les
échanges des milliards de petits et grands trucs qui composent nos
anatomies.
Il est grand par son mystère et sympathique par son utilité.
Reconnaissons que sans lui nous aurions un drôle de boulot ! Faire
battre nos cœurs, marcher nos poumons, circuler notre sang, malaxer
nos estomacs, etc ... Nous avons aussi une sorte de grand sympathique
dans la tête, ou autour d'elle, ou plus loin encore : il nous distribue
nos p ensées.
Elles arriven t inattendues, parfois surprenantes , parfois si stupides
que nous en avons honte, ce qui est encore plus stupide.
Ce grand sympathique nous le nommon s s ubconscient . D'ailleurs,
nous trouvons toujours un nom pour n'impo rte qu oi . Nous aimons bien
les noms. Nous avons l'habitude de penser que toute m anifestation
provi ent d'une source qui la conditionne ct qui 1:1 jus tifie.
En ce qui concerne ces grands sympathiques, nous nageons un
peu et nous préférons ne pas trop insister ou a lors si nous leur sup-
posons une source à manifestations variables, il fa udra e ncore qu'une
autre source la conditionne et la jus ti fi e.
Le pauvre homme s'arrête de chercher, que vogue la galère des
grands sympathiques.
Pourquoi vouloir tout comprendre avec une seule façon de penser.
Comment vouloir tout acheter avec une seule monnaie, tout exprimer
avec un seul langage ?
Il est si simple de penser que ce qui est Vérité échappe à nos
imaginations, et que le sensible provient du contradictoire !
Pourquoi vouloir qu'une source soit toujours faite de mouvement,
d'écoulement, de renouvellement, d'épuisement, puisqu'une telle source
doit se justifier par une autre.
N'est-il pas plus pratique de se convaincre qu e la source des
sources est à la fois inépuisable et immobile ?
Ça y est ! Vous avez trouvé, c'est le Principe Unique.
Quand on veut bien comprendre qu'il faut savoir s'arrêter de
vouloir comprendre, tout va mieux.
Le marcheur qui fait le tour du monde en m arch a nt douze heures
sur vingt-quatre et en dormant les douze autres heures est·il un mar-
cheur ou un dormeur ?
S'il veut résoudre lui-même ce probl è me, il ne pourra plus ni
dormir ni marcher.
Apprenons-nous à éprouver, à sentir, à pe rcevoir, avec la simplicité
d'un bébé bien portant. C'est cc que souh a ite notre vieille llourrice la
Nature. Bien qu'elle soit sans âge ct n'aiL d'autre pensées qu'en nous-
mêmes, elle trouve sûrement que ses enfants p e nsent trop et se nour-
rissent m al. A.S. POTIMUS
\ « ... Au terme d'une enquête faite auprès etes m éciL:c in s, les « Cures
marines » sont la médecine de l'avenir ... Qu'es l-e· q tte c ·la veu t dire?
Tout simplem en t ceci : depuis vingt ou trente a ns nos n1édccins ne
nous soignent plus. Ils soignent un foie qui s'appelle M. X, v i des pou-
JI mons que l'on nomme Mme Y. Mais ils ignore nt ~~ pe u pr(:s lotll de
M. X. et de Mme Y.
C'est là assurément le défaut primordial ete la Ill '·dL•t·i tlt· ac lu dlc
qui dissèque le malade en une multitude de parties c t tH' p;H·vit 'tll pas
à s'en faire une idée synthétique. Elle part du multiple pott!" arrivn ü
l'Unique, ce qui est irréalisable : d'où les théo ri es mL'·dit·<dvs qu i sc
suivent et se détruisent mutuellement, l'une parfoi s l- l:ltll loul il fai t
le contraire d'une autre! En réalité, il faut suivre 1· cllt· ttlitl ittvnsc .
Il nous faut partir de l'Unique pour aboutir au mu li i plv t' l il- vot 11
prendre et comprendre également la transformat iott dv l'lJtti< pt l' l'tl
Multiple.
<< Résultat : le foie de M. X. s'améliore, mais X, co tt li tttl<' a st'
sentir patraque. Les chirurgiens nous étourdissent de prut tvs .··~·~ . 11.~ '' "
cessent de faire reculer l'impossible, mais ce q ue l'o tt tlt't ll;ll l(k ;'1 la
médecine, c'est de nous éviter tout contact avec la c hi t"l l l/~ i t• . l)';ti ll vll l"S,
il apparaît de plus en plus clairement que toul sc 1ic1 11 d; IJI'• 1 · ·:o r ps
humain : enlevez un petit bout d'estomac, i l y a dt·s t' ll ;lll l"t's IHtur quL'
votre estomac guéri ne vous fasse plus so uJTrir. M;tis si vot ts :tVL':t.
tendance aux migraines, elles se feront plu s no mbll' li SL'S, -, i vo us vous
enrhumez facilement, les rhumes succèdcron l •111 x dlltlt ll's . Ai11 s i vien t
la vieillesse : le surmenage d'un organe finil par ailottlir i1 tttlv 1'·sion.
Pour compenser cette lésion le corps ent reprend titi vfl"clll t' l 'use jus-
9
de la Médecine d'Extrême-Orient. » Cela explique que le fonction ne-
ment de l'orthosympathique provoque le fonctionnement elu para-
sympathique et inversement.
Le système sympathique est notre m o teur. Pour que ce mot·c:ur
tourne rond il faut qu'il soit bien équilib ré en ses deux parties Yin et
Yang. Pour ce faire, il faut lui fournir un carburant (alimentation)
susceptible d'entretenir c11acune de ses deux parties et capable de les
maintenir clans un rapport équilibré . Il en découle que cette alimen-
tation devra nécessairement être équilibrée (Yin - Yang bon équilibre).
« A Trouville, comme à Roscoff, comme dan s les trente stations
de l'Allemagne du Nord, on vous donne chaqu e jo ur , pendant les deux
ou trois sem a ines de cures, un bain de mer chaud »
« Pourquoi chaud ? >>
« Tout d'abord l'eau de mer est lourd e, e ll e ésc 1·cc sur le corps
qui s'y plonge une pression. Cette pression a git s ur les réseaux de
capillaires qui sillonnent le derme et où le sa ng s 'e ndort. Les cap il-
laires réagissent et le sang reprend son chemin. Ce tt e a ccélération de
la circulation influence naturellement le corps tou l enlier. En irriguanc
activement les tissus, le sang les débarrasse des ce ll u les mortes et des
toxines. Puis il se recharge d'oxigène dans les pou mon s, il le porte dans
les tissus jusqu'ici mal irrigués, brulant les g ra i s~cs inu tiles, les dépôts
de carbonate de chaux, qui au niveau des nrti c ul a tions provoquent
l'arthrite et les rhumatismes ».
Le rôle attribué à la pression de l'eau de m e r, qui est supérie:Jre
à celle exercée par l'eau douce (on comprend p ourquoi d'~près le
P.U.) est exagérée. Certes, des procédés destinés à a ugmenter la pres-
sion de l'eau, tels que le bain micro-bulle ou les douches sous l'eau,
10
ont la faculté d'accélérer la circulation superficielle. Mais c'est essen-
tiellement la chaleur de l'eau (qu'elle soit salée ou non) qui joue le
rôle essentiel : la chaleur provoque une dilatation superficielle qui
provoque une accélération du cœur (Yang-Yin-Yang). Or: compren~i
aussi pourquoi les bains chauds ne sont pas recomm~n~es aux pe~
sonnes ayant le cœur faible : le cœur est alors soumrs a un travarl
excessif pour lui.
D'autre part il apparaît dans cet article que la cause de l'~rthri te
et des rhumatisme est un excès de carbonate de chaux se deposant
au niveau des articulations. En réalité la cause essentielle de telles
maladies est un excès de Yin, le liquide interarticulaire (synovie) est
trop Yin ce qui secondairement peut provoquer un dépôt de car-
bonate de chaux (Yang} (Yin attire Yang).
<< Tout vient de la mer. Nous verrons, si l'on en croit les dernières
théories évolutionnistes, de la mer. Faut-il alors s'étonner d'une simi-
litude entre l 'cau de mer et le liquide qui forme 66 % de notre corps?
Et il y a tou t clans la mer. Tous les sels ,( c.hlorure de sodium, d,e
magnésium, de potassium) bromure de magnesmm, sulfate de J:?~gne
sium, sulfate de calcium, carbonate de calcium, chlorure de r ubrdmm,
phosphate ci e chaux, bicarbonate de fe r , silice ). Il y a l 'oxygène, l'azote,
le gaz carbonique, l'iode ».
L'action vivifiante de l'eau de m er s'explique par la place qu'elle
occupe dans l'ordre cosmologique, c'est un échelon important de la
genèse (consulter la spirale logarithmique).
L'eau de mer Yang contient aussi des éléments Yin . Yang ne
saurait exister sans Yin et vice-versa.
« L'eau de mer contient tous les oligo-éléments (cobalt, or , arge nt,
strontium, zinc, cuivre, fer, nickel). On sait que ces oli go-élém c n ls
agissent dans l'organisme comme régulateurs et cata lyseurs des
grandes fonctions vitales, du renouvellement incessant des c llu lcs
vivantes dans l'organisme ».
A la lumière du P.U. on peut considérer que les oli go-é l :mc n ls
sont utiles pour équilibrer, harmoniser l'action du sys tè n1 c ·ymp a-
thique. Les oligo-éléments Yin mettent en bra nl e le p nrasy mpetl h ~ que
Yang, les oligo-éléments Yang metten t en bran le l'orlilosy 1 ~path 1 que
Yin. Aussi ce qui compte ce n'est p as d'absorber ;) to ul pn x de tels
éléments mais c'est de les absorber e n p a rfait équi libre Yin/ Ya ng.
Mais m ême le fait d'a bsorb ·r des o li gu-é lé Jnc nl s e n pa rfa it équilibre
Yin/Yang serait parfaite me nt inutil e s i le r:1pport f'o nd ame ~t ~l, pri-
mordial K/Na n'était pa r cs p ' té. Le ra ppor t c nlrc oli go-elements
est secondaire au rapport K/Na .
« Tandis que dan s J'cau froid · la p ·a u l'o rm e barra ge au froid, et
à tout ce qui avec lui vie nt de l'e xté ri e ur, dans l' c~1u c ha ude ,la p~au
s'ouvre à ce milieu qui lui es t favorab le. D'oi.1 ce t et ran ge phenomene
d'osmose : la peau rejette ses impure tés c t a bso rbe, peut-être so~s
la forme d'ions, les éléments de 1'ca u de m er ct les transforme afm
de pouvoir les assimiler ».
« Le sang qui se remet à c irculer sous la, peau .se charg: de ?e~
éléments bienfaisants et les tran sporte d ans l orgam sme entrer. D ou
cette sorte de revie des grand es fonctions or ganiques que les médecins
ont observée, contrôlée, étudiée, dans les cures m arines ».
11
L;~ ,·s t l' ~ u: ti o tt eSSl' lllidle de la« cure marine». La peau étant Yin
(p ~u · Iie s uperfi c ielle de notre corps) par rapport à l'eau de mer Yang
et ses po rcs sc dilatant sous l'action de la chaleur, il se produit une
,~ nlréc des éléments Yang de l'eau de mer ( en particulier de l'ion Na,
c l du sel) et une sortie d'éléments Yin accumulés à l'intérieur de la
peau. Il se produit aussi une Yanguisation superficielle du corps qui
va petit à petit se répandre dans tout l'organisme grâce à la circulation.
C.:;_;cndant on comprend qu'une telle méthode ne peut-être que pal-
liative car la quantité d'éléments Yang introduits dans l'organisme de
cette manière reste toujours réduite ; il en est de même pour ce qui
est de la sortie du Yin en excès.
<< Cette remise en mouvem ent de la circulation sanguine, la désin-
toxication des tissus apparaissen t souverains d;:ms les cas aigus ou chro-
niques de rhumatismes... action efficace éga lemen t sur les tissus
fibromate ux "·
A première vue la sclérose, la fib rose des tissus nous apparaît
comme étant Yang : les tissus sont durs, manqu ent cie souplesse et
p arfois sont calcifiés. Aussi pourrait-on penser guérir cette maladie
par le Yin ; l'iode ... Mais en réfléchissan t bi e n ce lte sclérose a succédé
a l'atonie, à l'inaction, à la d ilatation de ces ti ssus, c'est-à-dire à leur
yinisation. Ceci explique l'action efficace du se l, de la diminution de
l'importance de Yin, dans cette maladie.
<< Il semble que l'eau de mer rétablisse don s l'organisme les méca-
nismes subtils qu; permettent la fixation du co lciu m : la décalcification
est stoppée . D'autre part, les massages sous l' •a u, conju gués avec la
vertébrothérapie qui, à Trouville, complè te les cures marines, libèrent
les vertèbres déplacées, corrigent la sco liose ·t consolident ensuite
l'aplomb de la colonne vertébrale ».
La décalcification est un << phénomène ccn 1ri f'u gc , par excellence.
On comprend pourquoi le sel, un des meilleu rs t·e présentants de la
force centripète guérit cette m aladie. De même on compl'cnd pourquoi
il consolide l'aplomb de la colonne vertébrale en f ;~ isant disparaître
la laxité (Yin) des ligaments vertébraux .
<< ••• On comprend alors que cette manière cil: lutte contre 1 <:~ lente
détérioration de nos organes, qui s 'usent les uns les a utres lorsque
la machine est dérèglée, est un moyen pui ssa nt d'entr<:~vcr le vieil-
lissement. Ajoutons le pouvoir de régénéra ti on cellu la ire des oligo-
éléments, on comprend qu'il est important de consacrer du temps à
de telles cures ».
En réalité, comme nous l'a dit Senséi, on peut fort bien écono·
m iser ce temps en prenant du sel marin par la bou che ct en se nour-
rissant macrobiotiquement !
En conclusion il nous fa ut bien comprendre que li! thalassothé-
rapie est une méthode thérapeutique intéressante, certes, mais pallia-
tive. Elle ne peut assurer la guérison totale et définiti ve. Seule, comme
nous le savons tous, la nourriture m acrobiotique constitue une base
solide pour l'établissement d'un état de santé p a rf:üt. Dans de telles
conditions la << Cure marine » ne peut-êt re qu'un appoint comme le
sont : l'acuponcture, la sympathicothérapie elu Dr Gille t, la chiropraxie,
la vertébrothérapie, les massages, la gymnastique, le magnétisme, la
pharmacopée naturelle, l'hydrothérapie, les cu res climatiques etc ...
12
HOMMAGE A GANDHI
Introdu ction à l'ouvrage << Tous les hommes sont frères »,
par Sarvepalli Radh akrishnan, vice-président de l'Inde.
13
lous, sarvodaya, devrait être notre but. Dieu est le lien qui unit tous les
êtres humains. Rompre ce lien, même avec notre pire ennemi, c 'est
mettre en pièces Dieu en personne. Une certaine humanité existe m ême
parmi les méchants.
Ceci nous amène naturellement à adopter la non-violence comme
le meilleur moyen de résoudre tous les problèmes, nationaux et inter-
nationaux. Gandhi affirmait qu'il n'était pas un visionnaire mais un
idéaliste pratique. La non-violence n'est pas seulement faite pour les
saints et les sages mais pour le commun des m ortels. « La non-violence
est la loi de notre espèce, comme la violence est la loi des brutes.
L'esprit est endormi chez la bmte qui ne connaît d'autre loi que la
force physique. La dignité de l'homme n écessite l'obéissance à une loi
plus élevée - celle de la puissance spiriluellc. »
Gandhi a été le premier dan s l'hi s toire de l'humanité à étendre
le princip e de la non-violence de l'individu au plan social et politique.
Il entra dans la politique dans le but d'ex périmenter ses principes de
non-violence et d'en faire reconnaître la validité.
« Certains de mes amis m'ont dit qu e la vérité et la non-violence
n'ont aucune place dans la politiqu e c l les affaires mondiales. Je ne
suis p as de cet avis. Je ne peux p as utili se r ces principes comme
moyens de salut individuel. J 'ai essayé de les introduire et de les
appliquer dans la vie quotidienne. ,, « Pour m oi, toute politique privée
de religion est une erreur absolue, qu'il convi e nt d'éviter à tout prix.
La politique est l'affaire des nations c t cc qu i concerne le bien-être
des nations doit ê tre un des soucis d'un h omme enclin à la religion, en
d 'autres termes, un h omme en quête de Dieu c l de Vérité. Pour moi,
Dieu et vérité ne font qu'un, et si que lqu'un vena it me dire que Dieu
est un dieu de mensonge ou un dieu de torture, j e refuserais de l'ado-
r er. En polit ique clone, nous devons égaleme nt rétablir le Royaume des
Cieux. »
Dans la lutte pour l'indépendance de l'In de, Gandhi insistait pour
que nous adoptions avec modération des méthod es de non-violence et
de souffrance. La position qu'il avait p r ise po ur la liberté de l'Inde
n'était pas basée sur une pensée haineuse à l'égard de la Grande-Bre-
tagne. Nous devons haïr le péché mais pas le pécheur. « Pour moi,
patriotisme c t humanité sont une seule et m ême chose . .Te suis patriote
parce que je suis un homme et p arce que je sui s un hu main. Je n e
ferai aucun m al à l'Angleterre ou à l'Allemagne pour servir l'Inde. »
Il pensait rendre service aux Anglais en les aidant à adop ter p our
l'In de la soluti.on juste. Il obtint non seulem ent la libé ration du peuple
de l'Inde, m ais aussi un accroissement des r essources morales de
l'humanité.
Si nous voulons sauver le m onde dans l'actuel contexte nucléaire .
nous devons faire nôtres les principes de non-violence. Gandhi disait :
« Je n'ai fai t aucun geste lorsque j'a i appris qu'un e bombe atomique
avait dé tr uit Hiroshima. Au contraire, je me su is d it : Si le m onde
n'adopte p as la non-violence, cela signifiera un suicide certain pour
l'humanité . , Dans tout conflit futur, il n'est nulicment certain qu'un
des belligér ants ne fera p as délibérément usage des armes nucélai res.
Nous avons maintenant le p ouvoir de détruire en un éclair aveuglant
ce que nous avons soigneusement édifié au cours des siècles grâce à
nos efforts et nos sacrifices. Par une campagne de propagande nous
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préparons les esp rits humains à la guerre nucléaire. Des remarques
provoquant 's c irculent librement à ce sujet. Nous sommes agressifs
même clan s k s mots que nous employons; jugements sévères, mauvaise
volonté, o lè re, a uta nt de formes insidieuses de la violence.
Parce q 11 c nous ne pouvons pas nous adapter aux nouvelles condi-
tions imposé ·s par la science, il est très difficile d'adopter des principes
de non-vi o lc ll cc, de vérité et de compréhension. Mais nous ne devons
pas pour a ul anl r e lâcher nos efforts. Alors que l'entêtement des leaders
poli tiqu es ré r a nd la crainte dans nos cœurs, le bon sens et la con-
scien ce des peuples de la terre nous redonnent l'espérance.
Le m o nd e sc transforme à un tel rythme que nous ne pouvons pas
savoir · · qu' il sera dans une centaine d'années . Nous ne pouvons pas
prévoir · · que seront les courants de la pensée et des sentiments.
Cepc ncl a nl , les an nées peuvent s'écouler, les grands principes de satya
et as/till/(/ , de vérité e t de non-violence, seront toujours nos guides . Ils
sonl les 1 1oi lc silencieuses qui montent une garde sacrée sur un
monel · 1ur·hul ·nt et fatigué. Comme Gandhi, nous devons persister à
croire r ' lïll ·me nt que le soleil brille au-dessus des nuages.
Nou s vivo ns à une époque qui a conscience de sa propre défaite
et de s· 1 g1·oss ièreté morale, une époque où les vieilles certitudes
s'effonclrl'IJI , oi.l les stmctures familières se craquèlent. L'amertume et
l'intolér;) JJ · · vont en augmentant. La flamme créatrice qui a éclairé la
grande socit1 1é humaine languit. Dans sa déconcertante étrangeté,
l'esprit hu1n ain donne des types opposés, un Bouddha ou un Gandhi, un
Néron 0 11 1111 lliller. Nous sommes fiers de compter une de ces grandes
figures p ;.w mi nos contemporains, d'avoir marché à ses côtés, de lui
avoir parl é c l d'avoir reçu d'elle la leçon d'une existence civilisée.
(Reproduit du « Courrier de l'UNESCO ».)
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