CHAPITRE II
Introduction
Les ondes lumineuses font parties des ondes électromagnétiques. Elles correspondent à
la propagation d’un champ électrique et d’un champ magnétique orthogonaux entre eux et
orthogonaux à la direction de propagation.
⃗ Direction de propagation
E
La nature ondulatoire est caractérisée par la longueur d’onde λ (ou fréquence ν) :
C
λ=
ν
Le domaine visible pour l’homme est : λ ϵ [400 nm ; 800 nm]; du violet, indigo, bleu, vert,
jaune, orange au rouge.
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- Dans son état stationnaire (En), la matière ne peut émettre ni absorber de rayonnement
(lumière).
En
- Toutefois, lorsqu’elle est soumise à un effet thermique
Ep
ou une décharge électrique, elle devient excitée et gagne
En
en énergie absorbant un photon hν .
En posant ∆ E=¿Ep – En, l’énergie de transition mise en jeu dans les deux cas sera toujours :
∆ E=¿h ν
Dans le cas de l’hydrogène, il se compose de quatre raies dans le visible et est prolongé par de
nombreuses autres raies dans l’UV et l’IR.
- Comme à chaque raie correspond une longueur d’onde λ : donc chaque raie correspond à
radiation lumineuse d’énergie h ν
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- de plus, comme les raies sont discontinues, l’énergie de rayonnement est discontinue : on dit
qu’elle est discrète ou qu’elle est quantifiée.
Balmer a vérifié que la série de raies situées dans le visible correspond à la relation :
1 1 1
=R H ( 2 − 2 ) Formule de Balmer
λ 2 p
1
= σ représente le nombre d’onde, exprimé en ( )
λ
Ritz, en généralisant la relation de Balmer a établi une relation prenant en compte toutes les
série de raies de l’atome d’hydrogène (celles de l’UV, de l’IR en plus de celles du visible)
1 1 1
=R H ( 2 − 2 ) Formule de Ritz
λ n p
n p Série Domaine
n=1 Lyman UV
n=2 Balmer Visible
n=3 Paschen
n=4 Brackett IR
n=5 Pfund
Ce sont les travaux de Rutherford (1911), et surtout ceux de Bohr (1913) qui ont permis
de comprendre la quantification de l’énergie de l’atome d’hydrogène. Ils se sont basés sur le
modèle planétaire de l’atome.
Dans ce modèle, on considère le noyau central fixe, chargé positivement, entouré d’un
électron gravitant sur des trajectoires (ou orbites) circulaires de rayons bien définis.
Les études ont été menées en mécanique classique (de Newton). L’électron, dans son
mouvement est soumis à une force attractive coulombienne en 1/r2.
Il a déterminé :
- la vitesse de l’électron :
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- L’énergie de l’atome :
L=
Avec L=
Le passage d’un état stationnaire Ep à un autre état stationnaire En se fait par l’émission d’un
photon de fréquence νpn.
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Remarques
Pour tenir compte du mouvement du noyau en plus de celui de l’électron, on doit remplacer
dans R∞ , me par la masse réduite μ telle que :
On a alors RH (calculé) =
En =¿
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
Conclusion partielle
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Exercices d’application
4. Modèle quantique
Les limites du modèle de Bohr montrent que la mécanique classique n’est pas adaptée pour
l’étude complète de l’atome. Il faut passer alors à la mécanique quantique
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A toute particule de masse m, animée de la vitesse v, on associe une onde dont la longueur
d’onde est donnée par :
Les incertitudes absolues sur la vitesse et sur la position sont reliées par la relation
d’Heisenberg :
Exercices d’application
2) a) On considère une bille de masse 1 g se déplaçant sur une droite. Sachant que l’on
peut mesurer sa position à 1 μm près, calculer l’incertitude sur sa vitesse.
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Fonction d’onde Ψ
Probabilité de présence dP
dP = Ψ2 dτ
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Ψ doit être normé c'est-à-dire que la probabilité de trouver l’électron dans tout l’espace est
égal à 1.
❑
P =∫ dP=1 ⇒ ∭ 2
Ψ dτ=1
tout l' espce
HΨ=EΨ
H=
Remarque :
La résolution de l’équation de Schrödinger montre que l’énergie propre du système décrit par
la fonction Ψ n, ℓ, mℓ est :
En =
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Remarque :
ℓ 0 1 2 3 4 5
O.A s p d f g h
Exercice d’application
mℓ permet de connaître le degré de dégénérescence d’une O.A et aussi son orientation par
rapport à une direct ion de référence.
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Exemple
ℓ=1
ℓ=2
ℓ=0
Exercice d’application
Ψn,ℓ,mℓ(r, θ, φ ) = Rn,ℓ(r).Ymℓ,ℓ(θ, φ )
Ymℓ,ℓ(θ, φ ) est la partie angulaire. Elle indique l’orientation des lobes de l’O.A.
Les O.A de type s possèdent une symétrie sphérique. La densité de probabilité de présence de
l’électron est la même pour une distance r fixée : on dit qu’il y a ............................................
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Les O.A de type d sont symétriques. Les indices indiquent la symétrie directionnelle.
Exemple :
On a alors : En =
Soit en eV : En =
Soit : r=
On constate que les O.A des hydrogénoïdes, bien que de même forme que celle de
l’hydrogène, seront plus ............................... car
CONCLUSION
FIN
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