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Livret raccordé à la NG AG 4 A 0 n° 1
DE VOIE
LIVRET 1-12
MAI 1991
ÉQUIPEMENT
COPIE
II
DISTRIBUTION
Organismes
de la
Prédéterminée
Direction de
l'Entreprise
DB
Régions
DV - DV1 (1) - DV2 - DV4 - DV52 - DV99
Collections 64
individuelles
N° DATE
1 - Livret 1-11 du CPC
2
3 - CCCG Marchés de Travaux
4
5 - NG AG 4 E 2 n° 1
6
7
8
9
10
11
12
13
SOMMAIRE
ARTICLE 2 - Objet
CHAPITRE 1
GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE 2
ARTICLE 6 - Définition
CHAPITRE 3
ARTICLE 10 - Généralités
12.2 Nettoyage
12.3 Marquage
CHAPITRE 4
15.1 Principe
15.3 Délais
CHAPITRE 5
ARTICLE 23 - Indemnités
ANNEXES
PRÉAMBULE
La présente édition du Livret 1-12 est caractérisée par une plus grande responsabilisation des divers
intervenants.
Les fournisseurs de produits aluminothermiques sont impliqués dans la mise en œuvre du procédé qu'ils
commercialisent par la délivrance d'un certificat d'aptitude.
Les entreprises disposent d'une plus grande liberté dans la gestion de leurs soudeurs ainsi que dans la
mise en œuvre des procédés, les contraintes techniques ayant été limitées au respect des normes de
réception et aux obligations pouvant engager, soit la sécurité, soit les conditions économiques (soudures
larges).
De plus :
Une méthode de réception plus simple et applicable aussi bien par le soudeur (auto-contrôle) que par le
CDT (réception) a été décrite dans le texte.
Les tolérances de réception ont été élargies avec, en contre partie, la création d'un « forfait pour soudure à
refaire ».
− permettre au Chef d'Établissement de facturer à l'Entrepreneur défaillant une indemnité adaptée au cas
présenté.
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ARTICLE 2 - OBJET
Le présent livret a pour objet de définir les prescriptions relatives aux conditions d'habilitation des
soudeurs, d'exécution et de réception des travaux de soudage des rails par aluminothermie lorsque
ces travaux sont confiés à des entreprises.
Ces dispositions s'appliquent aux travaux de soudage par aluminothermie en voies principales et de
service (voie courante et appareils de voie).
CHAPITRE 1
GENERALITES
Les travaux de soudage, objet du présent livret, ne peuvent être réalisés que par des entreprises
qualifiées par la Direction de l'Équipement pour « l'exécution de soudures aluminothermiques sur
VP et VS » (qualification 10016).
Cette qualification n'est reconnue qu'aux entreprises comptant parmi leur personnel au moins un
soudeur aluminothermique habilité par la Division des Rails Appareils et Matériel de Voie (VTM) (1)
de la Direction de l'Équipement suivant la procédure décrite au chapitre 2. Elle devient caduque si
l'entreprise ne dispose plus de soudeur habilité par suite du départ de celui-ci ou du retrait de son
habilitation (article 9).
(1) 17, rue d'Amsterdam 75008 PARIS
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La qualification peut être retirée aux entreprises qui ne donnent pas à leurs soudeurs les moyens
matériels de respecter les prescriptions du présent livret.
Dans ce cas et si ses démarches, tant auprès du soudeur que de l'entreprise, ne sont pas suivies
d'effets, un chef de Division de l’Équipement peut demander soit un retrait temporaire soit un retrait
définitif de la qualification.
L'entrepreneur titulaire d'un marché (appelé Entrepreneur dans la suite du texte) comportant des
travaux de soudage peut être autorisé à sous-traiter l'exécution des soudures.
Il est tenu de s'assurer que l'entreprise sous-traitante possède la qualification 10016 et que tous les
soudeurs mis à disposition sont habilités pour réaliser les soudures prévues.
L'Entrepreneur ne peut utiliser, pour le soudage des rails, que des procédés, types de soudage et
nuances de charges acceptés par la SNCF, compatibles avec les travaux à exécuter et
approvisionnés auprès de fournisseurs qualifiés par celle-ci (annexe 1).
CHAPITRE 2
ARTICLE 6 - DÉFINITION
L'habilitation délivrée à un soudeur d’entreprise lui concède l'autorisation d'exécuter, sur les voies
de la SNCF, des soudures selon les procédés mentionnés sur le Certificat d'Habilitation défini à
l'article 7.
L'habilitation ne peut être délivrée qu'à un soudeur dont l'aptitude à la mise en œuvre d'un procédé
de soudage a préalablement été reconnue par le fournisseur concerné. Dans ce but, celui-ci doit
remettre à l'Employeur du soudeur un certificat mentionnant son aptitude à réaliser toutes les
opérations nécessaires à la bonne mise en œuvre du procédé.
Entre 3 et 5 semaines après le dépôt de la demande, le postulant exécute en voie, en présence d'un
représentant de la Division des Rails, une (ou deux en cas de doute) opération complète de
soudage, pour chacun des procédés faisant l'objet de la demande.
Si les résultats de l'essai sont jugés satisfaisants tant au plan de la métallurgie qu'au plan de la
géométrie et du temps de mise en œuvre, l'habilitation est accordée au postulant.
Elle est notifiée à l'Employeur du soudeur sous la forme d'un certificat d'habilitation numéroté qui
doit être remis au soudeur. Ce certificat doit pouvoir être présenté sur toute demande d'un agent
dirigeant de la SNCF.
Lorsqu'un soudeur est appelé à utiliser un procédé pour lequel il n'est pas encore habilité, il
appartient à son Employeur de demander, en temps utile, une extension de son habilitation pour
l'utilisation du nouveau procédé.
Le certificat d'aptitude relatif au nouveau procédé ainsi qu'une photographie d'identité récente sont
joints à la demande.
Décidé lorsque le travail ou le comportement du soudeur peut entraîner un préjudice pour la SNCF, il
peut être temporaire (6 mois au maximum) ou définitif et concerne tous les procédés figurant sur
le certificat d'habilitation.
Le retrait est définitif lorsqu'il fait suite à des malfaçons pouvant engager la sécurité des
circulations ou lorsque le soudeur a déjà fait l'objet d'un retrait temporaire.
En cas de retrait temporaire, le soudeur ne peut être réhabilité que si les deux conditions ci-après
sont remplies :
Dans tous les cas de retrait, le certificat d'habilitation doit être restitué par l’Employeur au chef de la
Division VTM.
CHAPITRE 3
ARTICLE 10 - GÉNÉRALITÉS
Le soudage de type AP peut néanmoins être employé, soit lorsqu'il est imposé pour des raisons
métallurgiques, soit lorsqu'il n'existe pas de matériel de type PL au catalogue des fournisseurs.
La mise en œuvre doit permettre d'obtenir des soudures répondant aux conditions de réception
figurant aux articles 15 et 16.
Il se mesure au champignon et au patin de part et d'autre du rail. Les valeurs extrêmes des
quatre mesures effectuées doivent se situer dans la fourchette de soudage définie par le
fournisseur. Il peut être obtenu par recoupe des rails, par tirage de fer ou, dans le cas d'un
long rail soudé (LRS), à l'aide d'un tendeur hydraulique ou d'un groupe de réchauffage.
les soudures à intercalaire « large » non autorisées par la SNCF sont refusées lors de
la réception.
Elle est effectuée à l'aide d'une machine, scie mécanique ou tronçonneuse à rail, d'un
modèle agréé par la Direction de l’Équipement.
En cas d'impossibilité d'emploi d'une telle machine ou d'achèvement d'une coupe en cours,
l'oxycoupage au chalumeau peut être utilisé en dernier recours. Il est dans ce cas
recommandé d'employer un guide de coupe.
Chaque about des joints ainsi créés, qu'ils soient ultérieurement soudés ou éclissés, doit
obligatoirement être recoupé à la scie mécanique ou à la tronçonneuse à rail sur une
longueur d'au moins 23 mm de manière à obtenir la complète élimination des zones
affectées thermiquement.
La coupe ne doit pas présenter, sur la hauteur du rail et sur la largeur du patin, un faux
équerrage supérieur à 1 mm.
Sur les lignes électrifiées, les dispositions réglementaires prévues pour assurer la continuité
du circuit de retour du courant de traction, doivent être prises avant exécution de la première
coupe.
Lorsque la température d'un LRS est inférieure à sa température de référence, une coupe de
détente doit être exécutée avant réalisation des coupes définitives.
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Lorsqu'il existe des dispositifs pouvant se dégrader sous l'action de la chaleur, ceux situés
sur les traverses encadrant le joint doivent être provisoirement retirés afin d'éviter leur
détérioration pendant l'exécution de la soudure.
Au cours des opérations de réglage, il convient d'éviter tout choc pouvant blesser le rail.
En particulier les marteaux, masses et cales en acier sont interdits.
Le réglage en profil par bourrage sous les traverses est interdit. Toutefois, sur les voies en
cours de renouvellement et seulement dans la période qui précède le deuxième relevage, il peut être
toléré un dégrossissage du profil en long par calage des traverses encadrant la soudure.
En début de chantier le soudeur doit, par examen des premières soudures réalisées, contrôler
l'exactitude de ses réglages et en déduire éventuellement les corrections nécessaires à la bonne
réalisation des soudures suivantes.
Les excroissances du profil (bavures, restes d'ancien bourrelet, etc), susceptibles de gêner la mise
en place du moule, sont éliminées par meulage.
Lorsqu'il existe un trou dans l'âme, celui-ci doit être entièrement situé en dehors du moule.
Lorsque la différence d'usure verticale des rails à souder ne dépasse pas 3 mm, il peut être fait
usage de moules équipés de joints réfractaires souples.
Les coulées « blanches » (fausses coulées) doivent être reçues dans un creuset dont l'orifice
inférieur est bouché hermétiquement. La coulée sur le sol est interdite car dangereuse pour le
personnel et pour les câbles enterrés.
Le bac à corindon ne doit être déplacé qu'après complète solidification de son contenu.
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Le tranchage peut être exécuté soit à la masse et à la tranche, soit avec une tranche masselottes.
Cette dernière méthode, qui garantit une meilleure géométrie de la soudure, est
recommandée.
Sur voies principales, il ne doit pas laisser subsister de surépaisseur de métal supérieure à 0,5 mm
tant sur le dessus du champignon que sur sa face latérale intéressée par le roulement.
Il est obligatoire avant la reprise des circulations.
La mise en service d'une soudure nouvellement coulée ne peut se faire que si la température
externe du champignon, dans l'axe de la soudure, est inférieure à 350°C. Le contrôle est effectué
sur la table de roulement.
Si cette obligation n'est pas respectée, le soudeur peut demander à l'agent SNCF, suivant les
travaux, de le mentionner sur le rapport journalier.
Il ne doit être entrepris que lorsque la soudure est revenue à la température ambiante. Il est
recommandé de ne l'exécuter qu'après le passage d'au moins une circulation lourde.
Pour satisfaire aux conditions de l'article 16, la longueur de la zone meulée ne doit pas
dépasser 60 cm.
12.2 Nettoyage
Le soudeur procède au nettoyage complet des bourrelets (y compris sous le patin) afin de permettre
les opérations de réception.
Il doit notamment :
− éliminer toutes traces de sable ou de joint réfractaire souple,
− enlever toutes les bavures (au burin ou à la meule boisseau),
− meuler les sections de recoupe des divers appendices.
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Tous les cartons, débris de moule et déchets divers sont évacués en dehors de la plate-
forme.
12.3 Marquage
Chaque soudure est obligatoirement marquée par le soudeur qui l'a réalisée.
Ce marquage comprend :
− le n° du mois d'exécution (01 à 12),
− les deux derniers chiffres du millésime de l'année d'exécution,
− le n° du certificat d'habilitation du soudeur.
La marque peut être barrée dans les conditions fixées à l'article 13 ci-après.
− lorsqu'il constate que la soudure qu'il vient de réaliser présente un défaut (insuffisance de métal,
fissure, soufflure, inclusion, avarie aux rails encadrants, etc),
− si, en cours d'exécution, un incident ou une anomalie de mise en œuvre (débouchage prématuré
ou tardif, fuite, intercalaire hors tolérance, etc) le conduit à douter de la qualité du travail
exécuté,
− si la soudure est hors tolérances et ne peut être présentée à la réception.
Il doit alors barrer la marque apposée sur celle-ci et aviser sans délai l'agent SNCF suivant les
travaux en lui précisant la nature de l'incident ou de l’anomalie ayant motivé cette décision.
Tout chantier de soudage par aluminothermie réalisé par des soudeurs d'entreprise doit être suivi
par un agent SNCF qui établit, à cette occasion, un rapport journalier (annexe 7 à la NG AG 4 E 2 n°
1) dans lequel sont consignées toutes les informations relatives à chaque soudure.
Les informations concernant la charge utilisée sont reportées par l'intermédiaire de l'étiquette
autocollante prélevée sur le sac de charge.
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En présence d'une soudure déclarée défectueuse par le soudeur, l'agent SNCF, suivant les travaux :
− inscrit la lettre « D » dans la colonne « observations » du rapport en précisant le motif donné par
le soudeur,
− repère la soudure en cause par un trait de peinture blanche sur toute la hauteur du bourrelet.
De même, si le soudeur lui signale un passage de circulation sur une soudure ne remplissant pas la
condition de mise en service, il doit le mentionner en colonne « Observations ».
CHAPITRE 4
15.1 Principe
La réception est prononcée par le chef de District territorial (ou par le chef de District responsable
des travaux) qui a la possibilité de se faire assister par le Contrôleur Soudure de la Région.
Les opérations de réception ne peuvent se faire que sur des soudures parachevées au sens
de l'article 12.
15.3 Délais
e
La réception d'une soudure doit être prononcée avant la fin de la 2 semaine calendaire qui suit sa
e
coulée ou, si le chantier comporte un bourrage mécanique, avant la fin de la 2 semaine calendaire
e
qui suit le bourrage de la zone de voie où celle-ci est située (ou le 2 relevage s'il s'agit d'un
renouvellement de voie).
Si cette obligation n'est pas remplie par l'Entrepreneur, le chef de District procédera d'office à la
réception à l'expiration du délai.
NOTA : Dans le cas ou l'état des soudures ne permettrait pas de procéder à leur réception, ces
soudures se trouveraient alors ipso-facto refusées.
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La réception donne lieu à l'établissement par le CDT d'un procès-verbal de réception signé par lui-
même et par l'Entrepreneur.
Pour chaque soudure, les résultats des examens et vérifications effectués sont consignés sur les
feuillets de renseignements techniques complémentaires des rapports journaliers établis lors de la
confection de la soudure. Ces feuillets sont annexés au Procès Verbal de réception.
Les réserves éventuelles que l'Entrepreneur peut être amené à faire à cette occasion doivent figurer
sur ce procès-verbal, lequel permet de consigner les résultats de leur étude et les modifications en
découlant quant à la récapitulation des opérations de réception.
Si les travaux de soudage sont exécutés dans le cadre d'un marché de travaux relevant du Livret 1-
11 du CPC, ce procès-verbal est joint au procès-verbal de réception des travaux prévu par ce livret.
Les soudures refusées par le chef de District lors de la réception sont repérées par un trait à la
peinture rouge sur toute la hauteur du bourrelet.
Il est d'abord procédé à une vérification d'aspect puis, si celle-ci est positive, à une vérification
géométrique.
Les tolérances géométriques indiquées à l'article 16.2 ci-après s'adressent à des soudures
confectionnées à partir d'abouts dont la rectitude répond aux tolérances exigées pour la fourniture
des rails neufs.
Elles peuvent être modifiées par la SNCF si l'état des rails ou les conditions d'exploitation le
justifient. Dans ce cas, les nouvelles tolérances doivent, pour être applicables, figurer au marché.
Si l'Entrepreneur constate qu'il lui est impossible, du fait de la géométrie des abouts à souder,
d'obtenir des soudures répondant aux tolérances fixées, il lui appartient d'apporter, au responsable
SNCF des travaux, les éléments propres à entraîner une modification de ces tolérances. Si celle-ci
est acceptée, pour être applicables, les nouvelles tolérances doivent faire l'objet d'une notification
par ordre de service à l'Entrepreneur.
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Les bourrelets de soudure ne doivent pas montrer de décalage important résultant d'un mauvais
positionnement des moules.
La partie du champignon traitée en meulage de finition ne doit pas laisser apparaître de blessures
(tranchage bas, coups de meule intempestifs, fuite de métal, …) et sa longueur ne doit pas dépasser
60 cm : la zone à prendre en compte pour la détermination de la longueur de la partie meulée est
celle sur laquelle des traces de meulage existent sur toute la largeur de la table de roulement.
− porosité,
− crique de retrait,
− inclusion de corindon ou de sable,
− déformation de bossage,
− etc …
Les traces noires pouvant rester, après meulage de finition, sur les abouts des rails de part et d'autre
de la zone fondue, n'entraînent pas le refus de la soudure.
Les différentes mesures imposées ci-après sont réalisées à l'aide d'une règle plate biseautée (ou de
faible épaisseur) d'une longueur de 1 mètre (tolérance de rectitude 0,05 mm), centrée sur l'axe de
la soudure et d'un jeu de cales de mécanicien.
La règle étant placée dans l'axe de la table de roulement, 3 cas peuvent se présenter :
−
er
1 cas :
• la règle ne porte à aucune de ses extrémités.
−
e
2 cas :
• la règle porte à une extrémité, pas à l'autre.
−
e
3 cas :
• la règle porte simultanément à ses 2 extrémités.
En fonction des cas rencontrés et des résultats obtenus lors des différentes mesures, la
soudure sera :
− acceptée en classe A,
− acceptée en classe B,
− refusée R,
selon les critères repris dans les tableaux ci-après (cotes en mm).
er e
1 ou 2 cas :
P ≤ 0,30 A A (1) R
P > 0,30 R R R
e
3 cas :
A (1) B (2) R
(1) R sur les zones de voies à V > 200 km/h (220 TGV).
(2) R sur les zones de voies à V > 140 km/h.
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Les soudures acceptées en classe B sont réglées au prix de marché affecté de la moins-
value indiquée à celui-ci.
NOTA : En cas de contestation mettant en cause la rectitude des abouts soudés, un relevé
de la géométrie de la soudure peut être réalisé par l'Entrepreneur à l'aide d'une règle
enregistreuse d'au moins 1200 mm de longueur et l'enregistrement obtenu est examiné
contradictoirement.
La règle étant placée sur la face latérale active du champignon à environ 15 mm sous la
surface de roulement, il ne faut pas :
− dans le cas de la figure 1, que la cale de 0,50 mm passe en un point quelconque de la
règle,
− dans le cas de la figure 2, que la cale de 1 mm passe en extrémité de la règle.
Par dérogation à l'article 43 du Cahier des Clauses et Conditions Générales applicables aux
marchés de travaux, les soudures sont garanties pendant les 3 années qui suivent la date de
soudage matérialisée par le marquage.
CHAPITRE 5
Il supporte :
− les conséquences résultant de l'existence d'une soudure défectueuse ou ne répondant pas aux
conditions de réception. Ces conséquences sont considérées comme couvertes par la
facturation des indemnités mentionnées à l'article 23.
− les conséquences pécuniaires des éventuels accidents corporels ou matériels pouvant résulter
d'un défaut de soudure, la SNCF se réservant, dans de telles hypothèses, la possibilité d'exercer
un recours contre lui, conformément aux dispositions du Cahier des Clauses et Conditions
Générales applicables aux marchés de travaux.
Les soudures de remplacement effectuées par l'Entrepreneur en application des articles 20 et 21 ci-
après sont soumises aux conditions de réception du présent livret.
Le recours à une soudure à intercalaire large ou à la pose d'un coupon de rail, pour remplacer une
soudure défectueuse ou refusée, nécessite l'accord préalable du chef de District responsable des
travaux.
En cas de mise en place d'un coupon, le remplacement de l'une des soudures de raccordement du
coupon, pour une raison imputable à l'Entrepreneur (soudure défectueuse ou refusée), entraîne le
retrait total de ce coupon.
Informé de l'existence d'une soudure défectueuse par l'intermédiaire du rapport journalier ou par tout
autre moyen, le chef de District doit en définir le mode de remplacement (soudure large ou coupon)
et aviser l'Entrepreneur de sa décision.
Les soudures défectueuses doivent être remplacées dans les 10 jours qui suivent la date de leur
confection.
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Toutefois, sur demande présentée au chef d'Établissement ayant commandé les travaux et
après accord de celui-ci, l'Entrepreneur peut effectuer lui-même le remplacement de la
soudure refusée. Il doit alors le faire dans les 10 jours qui suivent la date à laquelle le refus a
été prononcé.
Lorsqu'une soudure est avariée ou rompue pendant le délai de garantie, deux cas peuvent se
présenter.
Si l'état de la soudure, après consolidation éventuelle, permet de différer sans danger son
remplacement, l'Entrepreneur est avisé de la découverte de l'avarie ou de la rupture par ordre de
service. Il dispose d'un délai de 10 jours, à compter de la date de celui-ci, pour intervenir. A l'issue
de ce délai, la soudure est remplacée par la SNCF.
L'Entrepreneur est avisé, par ordre de service, du remplacement ainsi que du lieu où la soudure
incriminée peut être examinée. Il dispose d'un délai de 10 jours, à compter de la date de l'ordre de
service, pour examiner cette soudure.
ARTICLE 23 - INDEMNITÉS
L'existence de soudures défectueuses non remplacées dans les délais, refusées ou avariées
pendant le délai de garantie, donne lieu à la facturation à l'Entrepreneur d'une indemnité dont la
base de calcul, appelée « forfait pour soudure à refaire » (désigné « FSR » dans la suite du texte),
est fixée annuellement par la Direction de l'Équipement de la SNCF et figure dans tout marché
comportant des travaux de soudage.
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P / Le Directeur de l'Équipement
Le Directeur Adjoint
A.VIAL
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ANNEXE 1
Livret 1-12
TYPES DE SOUDAGE
FOURNISSEURS QUALIFIES
Ce type de soudage impose que les abouts à souder soient portés, préalablement à la coulée, à une
température d'environ 900° C.
L'arrêt du préchauffage ne doit pas résulter d'un temps d'exécution fixé à priori, mais de la
constatation que les abouts ont bien atteint une température de l'ordre de 900° C.
Pour ce type de soudage, le préchauffage s'exécute durant un temps déterminé fixé par le
fournisseur, sans contrôle de la température réellement atteinte par les abouts à souder en fin
d'opération.
o-o-o-o-o-o-o
Dans les deux cas, l'emploi d'un chalumeau oxy-propane ou oxy-acétylénique est interdit.
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ANNEXE 1 - Planche 2
FOURNISSEURS QUALIFIES
o-o-o-o-o-o-o
Dans le cas où la soudure intéresse deux rails de nuance différente, la charge et le type de soudage
à adopter doivent être ceux de la nuance ayant le numéro d'ordre le plus grand.
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ANNEXE 2
délivré à
M. …………………………………………………….
Prénom ………………………………………………
N° S.S. ……………………………………………….
Entreprise ……………………………………………
:………………………:
CERTIFICAT D'HABILITATION
N° ……………………………………… DU ………………………………………
Le Directeur de l’Équipement