Conduite D'un Chantier de BTP TSGC

CONDUITE D’UN CHANTIER DE BTP FILIERE :TSGC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
CONDUITE D’UN CHANTIER DE BTP
SECTEUR : BATIMENT
SPECIALITE : TECHNICIEN SPECIALISE GENIE CIVIL
NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE
OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 1

PLAN
I. INTRODUCTION
II. INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION
III. LES PHASES DE DEROULEMENT D’UNE AFFAIRE
IV. PREPARATION DES TRAVAUX

1) INTRODUCTION
2) CHOIX DE MODE CONSTRUCTIF
3) PLANIFICATION DE CHANTIER
4) DETERMINATION DES BESOINS DE LA MAIN D’ŒUVRE
5) DETERMINATION DES BESOINS DES MATERIAUX
6) DETERMINATION DES BESOINS DES MATERIELS
7) INSTALLATION DE CHANTIER
8) PLAN DE SECURITE
9) PLAN DE QUALITE
V. CONTROLES SUR CHANTIER

VI. SUIVI DES TRAVAUX
VII. BILAN DU CHANTIER

I- INTRODUCTION
L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions envisagées pour

exécuter les travaux dans les meilleures conditions possibles.
Cette organisation consiste à définir et à coordonner les moyens nécessaires à la
réalisation de l’œuvre tout en restant fidèle aux directives générales imposées par le
maître de l’ouvrage.
Ces directives générales sont le plus souvent :

- la rapidité ;
- l’économie ;
- la qualité.
Définition : (qu’est-ce qu’un chantier ?)
Un chantier est à la fois le lieu où l’on construit, et la réalisation même de la

construction projetée, dans un délai donné. Il est limité dans le temps et dans l’espace,
et sera pratiquement toujours différent des chantiers précédents. Il faut donc chaque fois
repenser le problème de son organisation
II- INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION
1- Le maître d’ouvrage
On appelle « MAITRE DE L’OUVRAGE » la personne, physique ou morale, qui

commande et finance la construction.
Le maître de l’ouvrage peut donc être une personne privée, une société, une
administration…
Un maître d’ouvrage a les rôles suivants sur chantier :

 Etablir les besoins de construction ;
 organiser toutes opérations d’investissement ;
 choisir le maître d’œuvre et le BET ;
 assurer le suivi et le contrôle des travaux ;
 financer les travaux réalisés
2- Le maître d’œuvre
On appelle « MAITRE D’OEUVRE » la personne qui a reçu mondant du maître de

l’ouvrage pour concevoir le projet, en réaliser l’étude et le plus souvent surveiller la
bonne exécution des travaux.
Le maître d’œuvre est en général un architecte ou un ingénie

Les principales tâches d’un maître d’œuvre sont les suivantes :
 s’assurer de la faisabilité de l’opération ;

 concevoir, décrire et évaluer les ouvrages ;
 préparer les marches ;
 consulter les entreprises ;
 diriger les travaux ;
 contrôler la conformité de l’ouvrage avec le projet ;
 superviser les versements d’acomptes aux entreprises ;
3 - Bureau d’étude technique (BET)
Un bureau d’étude est un organisme indépendant ou service interne d’une

entreprise, chargé d’étudier sur le plan technique le projet du maître d’œuvre afin de
garantir la résistance et la stabilité des ouvrages ainsi que le bon fonctionnement des
équipements techniques.
Les principales tâches d’un bureau d’étude technique sont :

 rédiger des rapports d’études techniques (géotechnique, acoustique,
hydraulique, etc.)
 établir toutes les notes de calculs nécessaires au dimensionnement des
ouvrages
 dessiner tous les plans d’exécution des ouvrages
4 - Bureau de contrôle
Un bureau de contrôle est un organisme choisi et rémunéré par le maître d’ouvrage,

qui prend en charge le projet pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Les principales tâches qui doivent être exécutés sont :

 garantir sur le plan technique la bonne exécution ;
 assurer le contrôle des travaux pendant leur réalisation ;
 effectuer tous les essais et les mesures de contrôle ;
 rédiger les procès-verbaux correspondants ;
5- Les entreprises
Une entreprise de bâtiment regroupe un ensemble de biens et de personnes dans le

but d’exercer une activité de chantier pour réaliser des ouvrages. La nature des travaux
qui l’exécute, les entreprises de travaux publics sont :
 de terrassement,
 des Gros Œuvres et Ouvrages d’Arts,
 des routes,
 des assainissements, etc.

Les entreprises des travaux publics sont classés d’après leur nombre de personnel en :
 Petites entreprises Ŕ qui ont de 1 à 50 personnes

 Moyennes entreprises Ŕ qui ont de 51 à 500 personnes
 Grandes entreprises Ŕ qui ont plus de 500 personnes
Les principales tâches de l’entreprise sont :
A) Phase de préparation
 Vérifier l’avant-métré des quantités d’ouvrages

 Etudier le projet du point de vue des coûts et prix
 Etablir les devis quantitatif-estimatif prévisionnels
 Construire des plannings ;
 Choisir des matériels de : levage, bétonnage … le mieux adapté ;
 Déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ;
 Construire un planning de main-d’œuvre directe et indirecte ;
 Déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage ;
 Elaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des
matériels ;
 Rédiger le plan particulier de sécurité et de protection de la santé ;
 proposer un plan d’assurance qualité construction ;
 Dessiner les plans d’installations de chantier.
B) Phase de réalisation
 Organiser le chantier ;
 commander les matériaux nécessaires ;
 réaliser les ouvrages prévues ;
 gérer le déroulement du chantier ;
 Contrôler les ouvriers, les matériaux, les matériels et les travaux réalisés
 Etablir le métré des ouvrages réalisés à comparer avec l’avant métré ;
 Etablir les décomptes mensuels, liés aux situations des travaux ;
 Analyser le bilan de fin de chantier ; etc.

III- LES PHASES DE DEROULEMENT D’UNE AFFAIRE
L’architecte
Maitre Les entreprises
d’ouvrage
ou Le client
- Possède un Etude technique et financière: -S’engagent
terrain Plan - devis- cahier de charge - Effectuent les
- Financer un travaux
projet
Contrat de construction
Marche
1) Définition de « MARCHE»
Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître d'ouvrage et,
d'autre part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur,
fournisseur ou prestataire de services ayant pour objet l'exécution de travaux,
la livraison de fournitures ou la réalisation des services.
2) Formes des marches:
 Marches des travaux (de construction BTP)

 Marches des services
 Marches des fournitures
3) Procédure de passation des marchés
Les modes de passation des marchés sont :

 L'appel d'offres : peut être ouvert, restreint ou avec présélection
 Le concours ;
 La procédure négociée.

Schéma de passation de marche par Appel d’offre
Avis d’appel public à la concurrence publié dans deux journaux de

langue
Dossier de concurrence
Date de remise des offres
Dossier administratif,
Technique et additif
Remise des offres 2 enveloppes
Offre de prix
Réception des offres
Ouverture des plis en séance publique
Entreprises éliminées par raisons motivées

et communiquées par écrit
(offre de prix non ouvertes)
Entreprises retenues
Ouverture des offres (lecture a haute voix)
Adjudication infructueuse
Adjudication provisoire
MARCHE
Préparation Délai 2 à 3 mois
Ordre de service de commencer les travaux
Réalisation

4) Dossier d’Appel d’Offre (Dossier de consultation d’entreprise)

 Avis d’appel d’offre
 Modèle d’acte d’engagement
 Modèle de déclaration sur l’honneur
 Modèle de bordereau des prix BDP
 Cahier de prescription spéciale (CPS)
 Règlement de consultation
 Plans et documents techniques (si exige)
 Le modèle du cadre du sous-détail des prix;
5) Dossier des concurrents

Les dossiers présentés par les concurrents doivent comporter :
a) Un dossier administratif
b) Un dossier technique
c) Un dossier additif
d) L’offre financière
e) L’offre technique (si le CPS l’exige)
a) Un dossier administratif
 La déclaration sur l’honneur
 Les pièces justifiantes les pouvoirs de la personne agissant au nom du concurrent
 Une attestation fiscale
 Une attestation de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale)
 La caution provisoire
 Le certificat de registre de commerce
b) Un dossier technique
 Une note indiquant les moyens humains et matériels
 Les attestations délivrées par les hommes de l’art
 Les renseignements ou pièces d’ordre techniques concernant l’entreprise
 Le certificat de qualification et de classification pour les marches auxquels

s’applique le système de qualification et de classification des entreprises

c) Un dossier additif
 Le CPS avec toutes les pages paraphées et portant le cachet de l’entreprise, et la

dernière cachetée et signée avec la mention « lu et accepté »,
 Le Règlement de Consultation avec toutes les pages paraphées, et la dernière

signée avec la mention « lu et accepté » et portant le cachet de l’entreprise.
Il comprend toutes pièces complémentaires exigées par le CPS en raison de

l’importance de marché.
d) L’offre financière
 L’acte d’engagement
 Bordereau des prix et le détail estimatif
e) L’offre technique
Mémoire technique d’exécution : Document établi par l’entrepreneur

présentant des moyens qui seront affecté à la réalisation des travaux ainsi que les
modes de leur exécution. Il définit les détails d’organisation du chantier, les
moyens humains avec leur qualification et matériels avec leurs caractéristiques
qui seront affecté au chantier, le planning d’exécution, la provenance des
matériaux, leur préparation et leurs modes de mise en œuvre.
5) Présentation des dossiers des concurrents

Le dossier présenté par chaque concurrent est mis dans un pli cacheté portant :
 Le nom et l’adresse du concurrent

 L’objet du marché
 Date et heure de la séance d’ouverture des plis
 L’avertissement « le plis ne doit être ouvert que par le président de la
commission d’AO lors de la séance d’examen des offres »
Ce pli contient deux enveloppes
a) la première enveloppe comprend le dossier administratif, le dossier technique et

le dossier additif. Cette enveloppe doit être cachetée et porter de façon apparente la
mention « Dossier administratif, technique et additif »
b) La deuxième enveloppe comprend l’offre financière. Elle doit être cachetée et

porter de façon apparente la mention « Offre financière »
NB : Si le CPS l’exige, le pli doit également comprendre une troisième enveloppe

contenant l’offre technique

6) Type de marché
On peut classer les marchés selon :
 Le mode de règlement :
 Marché à prix global ;

 Marché à prix unitaires ;
 Marché à prix mixtes ;
 Marché de travaux comportant des prestations sur dépenses
contrôlées.
 Les caractères des prix :
 Marché à prix ferme :

 Marché à prix révisable
 Marché à prix provisoire
 Le mode d’exécution :
 Marché allotis
 Marché clés en main
 Marché à tranches conditionnelles
 Marché cadre
 Marché reconductibles
IV- PREPARATION DES TRAVAUX
1) Introduction
La préparation de chantier intervient après signature du marché et avec deux ou

trois mois avant l’ordre de service de commencer les travaux
La préparation de chantier, en générale doit permettre de :
- mettre en évidence tous les problèmes de réalisation et de trouver des
solutions à ceux-ci ;
- Comparer ces solutions et d’en choisir selon le coût, délai, qualité ;
- limiter les temps improductifs ou les temps morts;
- livrer au chantier le matériel strictement nécessaire et juste à temps ;

La préparation d’un chantier a d’habitude les tâches suivantes :
- de construire un planning type Gantt à partir de la méthode des potentiels ;

- de définir les caractéristiques des matériels de : levage, bétonnage … et choisir le
mieux adapté ;
- de déterminer les besoins en main-d’œuvre par ouvrage ;
- de construire un planning de main-d’œuvre directe et indirecte ;
- de déterminer les quantités de matériaux et de matériels par ouvrage ;
- d’élaborer le planning de livraison et d’utilisation des matériaux et des
matériels ;
- d’élaborer un planning journalier des tâches accomplies par les divers équipes
des travaux ;
- d’élaborer un plan d’installation du chantier.
2) CHOIX DE MODE CONSTRUCTIF
Le mode constructif caractérise les procédés de construction retenus pour réaliser

tous les ouvrages élémentaires du bâtiment à construire.
Pour choisir un procédé de réalisation, il est nécessaire de comparer plusieurs
solution technique afin de dégager la plus favorable, tant sur le plan pratique que sur le
plan économique.
A-NATURE DES FRAIS A CONSIDERER

COUT
FRAIS VARIABLES
FRAIS FIXES QUANTITE REALISEE
DUREE
A- FRAIS FIXES
Frais engagés à un moment donné du processus de réalisation au début et à la fin de

chantier :
 Transport aller/retour de matériels
 Réalisation de la plate-forme
 Branchement et consommation d’eau et électricité
 Montage et démontage
 Main d’œuvre d’assistance
 Location de matériels : centrale, grues…

B- FRAIS VARIABLES
 Frais variable en fonction de temps : exp location de matériels

 Frais variable en fonction de quantité : Consommation de matériaux, matière consommable,
les heures de main d’œuvre ….
B-NOTION DE SEUIL DE RENTABILITE
Cout(y) YB = FVB x
YA = FVA x + FFA
FV (A)
Sol.(A)
FF
Sol.(B)
SR 500 Quantité(x)
Seuil de rentabilité
Solution A : YA= ax + b càd YA = FVA x + FFA
Solution B : YB = ax càd YB = FVB x

Seuil de rentabilité yA = yB
FFA + FVA x = FVB x
FF A
D’où x =
FVB - FVA
TP N° 01
FRAIS VARIABLES POUR BFC: a
DESIGNATION U QTE PU COUT

Matériaux
Ciment CPJ 45 t 0,385 83,85
Sable m3 0,85 10,67
Gravier m3 1,15 12,2
eau m3 0,182 2,29
Energie m3 0,61
Main d'œuvre h 0,17 21,34
Montant total des frais variables pour 1 m3 a=

FRAIS FIXES POUR BFC : b
DESIGNATION U QTE PU COUT

INSTALLATION CENTRAL
Transport U 1 228,67
Main d'œuvre h 50 21,34
Béton m3 4 83,85
Acier kg 200 1,22
BBM m² 20 4,57
Bacs décomptassions U 1 381,12
Location grue mobile h 5 60,98
Montage et démontage U Forfait Forfait 304,90
INSTALLATION SILO
Transport U Forfait Forfait 121,96
Béton m3 2 83,85
Acier kg 100 1,22
REPLIEMENT CENTRALE
REPLIEMENT SILO
LOCATION CENTRALE A BETON mois 7 3201,43
MONTANT TOTAL DES FRAIS FIXES : b=
AUTRES RENSEIGNEMENTS
 Le cout du BPE 83,85 €

 Le volume de béton à mettre en œuvre sur ce chantier est de 5000 M3
1° Concernant le BFC déterminer le montant des frais variables « a » puis le montant des frais fixes
« b » En déduire l’équation YBFC
YBFC = ax +b
2° Déduire l’équation YBPE

YBPE =a’x

3° Déterminer analytiquement la valeur du seul de rentabilité :

……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….
4° Déterminer graphiquement la valeur du seul de rentabilité :
COUT DU BETON (euros)
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000

Volume de béton m3

3) PLANIFICATION DES TRAVAUX
Un planning est une représentation graphique qui détermine l’enclenchement des tâches de
réalisation d’un projet, par rapport au temps.
Pour élaborer un planning de travaux, on doit suivre les phases suivantes :

 Décomposer l’opération en tâches de réalisation
 Affecter une durée à chaque tâche
 Définir les antériorités pour chaque tâche
 Classer les tâches et rechercher le rang de chaque tâche.
 Construire le graphe ( PERT Ŕ CPM Ŕ MPM Ŕ PDM)
 Rechercher sur les tâches :
- la date de début au plus tôt ;
- la date de fin au plus tôt ;
- la date de début au plus tard ;
- la date de fin au plus tard ;
- la marge totale (MT) ;
- la marge libre (ML) ;
- les tâches critiques ;
 Définir le calendrier de travail. On définit les dates de début de projet et les dates
des jours travaillées ou non.
 Tracer le planning Gantt
Le planning de travaux sert pour établir tous les autres planifications :

approvisionnement, outillages et matériels, réunions et contrôles, etc
TP N°02
Représenter le graphe potentiel
Tâche Tache précédente contrainte F-D Durée (jour)
A 8
B 6
C A -3 5
D A-B 0 ; -2 6
E D 0 5
F C- D 2,1 4
G F -2 6
H E -3 5
I H-G -3 ; 2 5
4) DETERMINATION DES BESOINS EN MAIN D’OEUVRE
1) Définition
Planning de gestion de la main-d’œuvre

Le planning de gestion de la main-d’œuvre, comme son nom l’indique, permet de gérer la main-
d’œuvre de l’entreprise en déterminant les besoins en fonction de l’avancement des travaux.

Courbe d’effectifs
Il s’agit de représenter en fonction du temps l’effectif nécessaire pour la réalisation d’un projet
donné. Cette courbe permettra, par la suite, de tracer la courbe des heures cumulées et d’en déduire le
coût de la main-d’œuvre, connaissant le coût moyen unitaire.
Cette courbe est donnée à titre d’illustration. L’allure de la courbe permet de distinguer
entre trois phases de travaux : la phase du lancement de chantier, la phase d’exécution des
travaux (b) et la phase du repliement de chantier (c).
Courbe des heures cumulées

On représente en fonction du temps le nombre d’heures cumulées, c’est-à-dire le cumul des effectifs
multipliés fois l’unité du temps exprimée en heures qui est ici la semaine.
Soit : .
Heures
cumulées
5000
4400
4500 4280
4160
4040
4000
3520
3500
3000
3000
2480
2500
1960
2000
1440
1500
920
1000
400
500 200
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Semaines

D’après la courbe le nombre d’heures cumulées pour le projet entier est de 4400 heures.
En multipliant ce chiffre fois le coût horaire moyen, on arrive à estimer le coût de la main-
d’œuvre.
5) DETERMINATION DES BESOINS EN MATERIAUX
 Les besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se déterminent pour chaque ouvrage
élémentaire à partir :
- des quantités d’ouvrages en œuvre à réaliser Ŕ issues de l’avant métré ;
- des quantités élémentaires de matériaux entrant dans l’unité d’ouvrages, y compris les pertes
dues au transport ou à la mise en œuvre des matériaux (casses ou chutes) ;
 Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivantes :
- Etablir l’avant métré des ouvrages à réaliser
- Déterminer les quantités de matériaux élémentaires entrant dans l’unité d’ouvrage élémentaire
- Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux
- Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le chantier ;
- Planifier les commandes en fonction de l’avancement
- Evaluer le coût des matériaux rendus chantier hors taxes;
 Pour mener à bien la consultation du choix des fournisseurs il est nécessaire de comparer, pour
chacun d’entre eux, les valeurs rendues chantier des matériaux HT.
TP N° 3
On donne :
N° prix Les taches U Quantité

1 Béton de propreté M3 25
2 Maçonnerie de fondation M3 120
3 Béton armé en fondation Y/C acier M3 60
Le mortier et le béton utilisés ont les compositions suivantes (pour un m3 mis en œuvre)
Désignation CPJ 35 en Kg CPJ 45 en Kg Sable en l Gravier en l
Mortier 250 - 1000 -

Béton de propreté 200 - 1000
Béton armé - 350 400 800
Ratio d’acier 90Kg par M 3

Le mortier de maçonnerie représente 20% de volume total
Les pertes sur matériaux approvisionnées ou mise en œuvre sont comme suit : Granulat et pierre
4%, ciment 3% ; Acier 5%
TRAVAUX DEMANDES
1) Calculer les quantités de matériaux nécessaires pour réaliser les ouvrages
2) Etablir l’état d’approvisionnement sachant que les granulats et pierres sont
approvisionnés on camion de 6m3, Ciment en sac de 50 kg et acier en Tonne

6) DETERMINATION DES BESOINS EN MATERIELS
 Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent suivant-les modes constructifs
retenus en matériels affectés ou non, à la réalisation des ouvrages, à partir :
- des quantités d’ouvrage à réaliser (issues de l’avant métré) ;
- de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la part de temps morts
inhérente à l’exécution sur chantier ;
 Le temps prévisionnel d’utilisation du matériel, par nature de l’ouvrage, est :
Quantité d’ouvrage à réaliser

Temps d’emploi du matériel = -------------------------------------------- ;
Rendement
 Pour déterminer les besoins en matériels d’un chantier on doit suivre les étapes suivantes :
Evaluer le travail à réaliser;
Analyser les matériels disponibles ou ceux à louer ;
Déterminer la quantité des matériels nécessaires et leur durée d’utilisation;
Réserver le matériel prévu et le planifier en fonction de l’avancement du chantier ;
Déterminer des besoins en matières consommables (fuel-oil, électricité)
Evaluer les coûts des matériels et des matières consommables.
Exemple 1
CHANTIER : PLANNING MATERIEL
DESIGNATION COUT DUREE/S 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
PELLE 5000 1 X
HYDRAULIQUE
Grue a tour 19500 13 X X X X X X X X X X X X X
Bétonnière 11200 16 X X X X X X X X X X X X X X X X
Banche métallique 4500 9 X X X X X X X X X
Exemple 2

TP N° 04
CALCUL DU NOMBRE DE CAMIONS A AFFECTER PAR PELLE.

Votre entreprise a été désignée pour exécuter les travaux de terrassement d4une fosse
septique. On vous a chargé de calculer le nombre de camions nécessaire.
La fosse en question est située dans une zone urbaine à 15km de la décharge
publique. Le volume à terrasser 2700 m3.
Pour les travaux d’exécution l’entreprise a prévu l’utilisation d’une pelle sur chenille de
rendement théorique Pth=100m3/h. cette pelle a un coefficient d’efficience de l’ordre de 0,85.
Pour faire dégager les déblais, des camions bennes de charge utile 26t seront
employés.
Ces camions ont une vitesse en charge de l’ordre de 35Km/h et une vitesse à vide de
60Km/h.
Le temps de déchargement est estimé à 5 minutes
Caractéristique du sol :
 Masse volumique apparente : 1800 Kg/ m3
 Coefficient de foisonnement :1,30
1) Calculer le volume foisonné des terres à dégager.
2) Calculer le rendement pratique de la pelle.
3) Déterminer la durée globale des travaux d4excavation en supposant que la pelle
travaille en continu sans temps d’attente.
4) Déterminer le volume des matériaux à transporté par voyage.
5) Calculer la durée de chargement d’un camion (en min)
6) Calculer la durée d’un cycle du camion en minute (chargement + allée
+déchargement + retour)
7) En déduire le nombre de camion à affecter à une pelle.
8) Représenter le planning chemin de fer d’une noria de camion et indiquer
combien de minute chaque camion devrait attendre
9) En déduire le coût du « m3 » approvisionné au chantier sachant que le coût
d’achat à la carrière est de 80 dh/m3 et le coût de location d’un camion est de
1600 DH/Jour

TP N°05
Votre entreprise a été désignée pour exécuter les travaux de terrassement. On vous a
chargé de calculer le nombre de camions nécessaire.
 Le chantier est situé à 9 km de la décharge publique.
 Le volume à terrasser 2880 m3.
 La pelle hydraulique utilisée a un rendement R=48 m3/h.
 La charge utile des camions est 10 T.
 Ces camions ont une vitesse moyenne de 36 Km/h.
 Le temps de déchargement est estimé à 5 minutes
 Masse volumique apparente : 1250 Kg/ m3
 Coefficient de foisonnement : 1,30
1. Calculer le volume foisonné des terres à dégager.
2. Déterminer le volume des matériaux à transporté par voyage.
3. Calculer la durée de chargement d’un camion (en min)
4. Calculer la durée d’un cycle du camion en minute.
5. Indiquer le nombre de camion à affecter à une pelle.
6. Représenter le planning chemin de fer d’une noria de camion.
7. En déduire la durée d’attente de matériel.
8. Calculer la durée des travaux.
9. Calculer le cout de matériel, sachant que les coûts de location sont : 3200 DH/j
pour la pelle et 2400 DH/j pour chaque camion.

7) L’INSTALLATION DE CHANTIER
a) Définition :
Un plan d’installation de chantier définit les postes et les matériels nécessaires à la

réalisation des ouvrages et les cantonnements pour accueillir le personnel du chantier.
b) OBJECTIF DU PLAN D’INSTALLATION
Le matériel nécessaire à l’exécution du chantier
 Prévoir
Les dispositions de sécurité et l’hygiène du chantier
L’aménagement des lieux
 Permettre d’avoir la vision globale de la future organisation du

chantier
 Attribuer à chaque entreprise des surfaces de stockage
c) Analyse des contraintes de site
- Les cotes d’altitude du site,

- les clôtures existant ;
- Réseau électrique le plus proche ;
- Les voiries (dimension, sens de circulation, etc.) ;
- Accès au chantier ;
- Présence de lignes électriques aériennes;
- Existence de réseaux enterrés (E.U, E.P., A.E.P, électricité, Télécoms., ...)
- Relevé des édifices existants susceptibles d'être survolés par la grue (altitude)
- Relevé des arbres existants à conserver;
- Limites du terrain;
- Pente minimale à donner aux talus;
- Zones de survol interdit aux charges (bâtiments publics, voies);
- Présence de chantiers voisins (interférence de grues).

d) CONTENU D’INSTALLATION DU CHANTIER
 Cantonnement
 Poste de ferraillage
 Poste de coffrage
 Poste de levage
 Poste de bétonnage
 Aire de préfabrication
 Aire de stockage des matériaux et matériels
 Clôture
 Réseaux divers
 Accès et circulation
 Signalisation
 Panneaux de chantier
CANTONNEMENTS
 assurer aux personnels minimum de confort et d’hygiène durant les travaux,

comme : vestiaires, réfectoires, sanitaires, dortoir ...
 accueillir les diverses réunions de chantier : bureaux, salles de réunions…
 Magasins, parking….
 Ils doivent être placés à l’entrée du chantier
2-1) POSTE FERRAILLAGE
Il est constitué de 5 sous postes:

 Zone de stockage des barres d'acier
 Banc de coupe
 Banc de façonnage
 Banc d'assemblage
 Zone de stockage d'armatures terminées
Situation:
• parallèle a une voie d’accès
• Accessibilité à la grue,
• Aucune ligne électrique aérienne ne doit survoler le poste

ORGANISATION DE POSTE DE FERRAILLAGE
POSTE DE COFFFRAGE
Il est constitué de 5 sous-postes:
 Zone de stockage des bois
 Banc de traçage
 Banc de coupe
 Banc de montage
 Zone de stockage des panneaux terminés
POSTE DE LEVAGE
1) Type des grues
Grues à tour :
- Grue à tour à montage automatisé (GMA) conduite en cabine
- Grue à tour à montage par éléments (GME), conduite en cabine
- Grue à tour à flèche relevable à montage par éléments (GME), conduite en cabine
- Grue à tour à montage automatisé (GMA), conduite au sol

Grues mobiles :
- Grue à treillis sur porteur
- Grue à treillis automotrice
- Grue télescopique sur porteur
- Grue télescopique automotrice
-Grue à treillis sur chenilles
- Grue télescopique sur chenilles
- Grue à treillis sur rails
2) Caractéristiques d’une grue à tour
 Longueur de flèche : Lf
 La hauteur sous crochet : HSC= h1 + h2 + h3
h1 = hauteur des bâtiments
h2 = hauteur de sécurité = 2,00m
h3 = hauteur maximale des charges à lever y compris les matériels de manutention.
 Charge à lever :
 Charge le long de la flèche
 Charge maximum
3) L’EMPLENCEMENT DU POSTE DE LEVAGE
 Tracer l’axe de la voie de grue sur le plan de terrassement Ŕ on doit localise sur le
plan l’emprise des bâtiments et l’axe de la voie est dessinée le plus souvent
parallèle aux bâtiments à construire, à une distance minimale (D) donnée par les
règles :
D = L/2 + 0,6 m ; (pour une embase des dimensions : L x l)
 Déterminer la longueur minimale de la flèche en mètre Ŕ après avoir repéré

l’angle du bâtiment le plus éloigné de l’axe de la voie, on trace une perpendiculaire
à cet axe, puis on mesure à l’échelle cette distance;

 Déterminer la longueur de la voie de grue Ŕ qui est obtenue graphiquement en

traçant deux arcs de cercle de centre (O1) et (O2) points plus éloignés du projet de
construction, et de rayon ® égal à longueur de la flèche et on mesure la distance
A1-A2 comme sur le schéma :
LV= A1A2 + 2L/2 +2m
TP N° 06
28.00 m
BATIMENT A
65.00 m
Pour déterminer les caractéristiques d’une grue en donne :

Benne à 900 l poids à vide : 200 kg, H= 2.70m, Mv de béton frais 2.4T/m3
 Prédelles de 5,00 x 3,00 x0,08 et Mv de béton armé 2,5 T/m3
 Elingue pour benne à béton hauteur 1.60 m
 Palonnier pour lever les prédelles de 180 kg et 1.50 m de hauteur
 L’embase de la grue est égale à 4,00 x 4,00 m
TRAVAIL DEMANDER
1. Calculer la hauteur sous crochet si la hauteur du bâtiment est égale à 15.00 m
2. Déterminer la valeur maximale des charges à lever
3. Tracer l’axe de la voie et déterminer D
4. Déterminer la longueur minimale de la flèche
5. Déterminer la longueur de la voie de la grue si la longueur de la flèche est égale à
45m

TP N° 07
35.00 BATIMENT
A CONSTRUIRE
40.00
On donne :
 Benne à béton avec tuyau de 700 l poids a vide : 1400 kg, hauteur de benne :
1.60m, hauteur de tuyau 2 ,00m Mv de béton frais 2.4T/m3
 Prédelles de 3.00 x 6.00 x 0.08m et Mv de béton armé 2,5 T/m3
 Hauteur d’élingue 2. 30 m
 L’embase de la grue est égale à 5,00 x 5,00 m
 Palonnier de 370 kg et 2.50 m de hauteur
 Altitude des niveaux : TN après décapage : + 29,500 ; des points les plus hauts
de l’acrotère +48,500 ; hauteur de longrine + rail 50 cm au dessus de la plate
forme
.
1. Faire les calculs nécessaires pour préciser la position de la grue fixe ; Préciser la
longueur minimale de la flèche : (choisir la longueur 25+1m ; 30+1m ; 35+1m ;
40+1m ; 45+1m ; 50+1m)
2. Calculer la hauteur sous crochet.
3. Calculer les valeurs des charges à lever.
4. Tracer le plan d’implantation de la grue par rapport au bâtiment l’échelle
convenable
4) CHOIX DE POSITION DE LA GRUE :
 Talus d’excavations de sous-sols

 Présence de lignes électrique
 Saillies future en façades (balcon)
 Sortie des tables coffrantes
 Zone de survol interdit
 Possibilité de démontage
 Recherche du balayage maximum
 Evolution éventuelle de l’installation

POSTE DE BETONNAGE
MATERIEL DE PRODUCTION
 Bétonnière
 Malaxeurs
 Centrale à béton
STOKAGE DES GRANULATS :
 dans des silos,

 dans des compartiments en étoiles,
 dans des trémies en ligne
Application 1 : Calcul des surfaces de stockage des granulats

On considère le stockage des granulats en étoiles (demi-cône), avec V gravier =120 m3,
V sable = 80 m3 α=25°, Déterminer les caractéristiques du stockage des granulats

1) Le rayon R du demi-cercle
et la hauteur de cloison H
2) Les angles β1 et β2 des
cloisons séparatrices
3) Les surfaces de stockage
CHOIX DE LA CAPACITE DE CENTRAL A BETON

 Au cours du malaxage, les constituants subissent une contraction de 20 à 25% du
volume initial de matériaux (V3)
 Au cours de la mise en œuvre, le béton vibré subit une contraction de 3 à 10% du
volume de béton malaxé (V2)
x 0,90
x 0,75
V2
Béton
Capacité
malaxé
nominale
V2
V1
Béton vibré
V3
Application 2
A l’aide des renseignements ci-dessous, on vous demande vérifier si la centrale convient

pour le bétonnage de voiles sachant que :
• Les coefficients de vibration et de pertes des matériaux entre V1 et V2 sont
respectivement de 7% et de 3%,
• Le coefficient de contraction des matériaux entre V2 et V3 est de 25%,
• Quantité de béton à couler issue du métré : 35m3 en 6h,
• La grue peut réaliser 7 cycles/heure pour le coulage des voiles
Calculer les volumes V1 Ŕ V2 et V3

Positionnement de poste de bétonnage.
 Visible par le grutier;

 Accès des camions d'approvisionnement;
 Bassin de décantation des eaux de lavage;
Elaboration de plan d’installation

 Visiter le site pour identifier l’environnement ;
 Analyser les pièces écrites et les plans ;
 Etablir un fond de plan (plan de masse) ;
 Positionner l’engin de levage ;
 Placer poste de bétonnage prés de l’accès, sous l’aire de balayage de la
grue ;
 Disposer les aires de réalisation des : coffrages, armatures, préfabrication ;
 Représenter les bureaux et les cantonnements a l’entrée du chantier;
 Représenter les fluides Ŕ les réseaux : d’eau, d’électricité,
d’assainissement ;
 Représenter les aires de stockage et les voies de circulation ;
 Dessiner une coupe verticale des bâtiments et matériel de levage.

1)

V - LE PLAN DE SECURITE
 Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) doit :

- Mentionner les noms et adresse de l’entrepreneur ;
- Indiquer l’évolution prévisible de l’effectif sur le chantier ;
- Préciser les noms et qualité de la personne chargée de diriger les travaux ;
- Les dispositions en matière de secours et d’évacuation ;
- Les mesures prises pour assurer l’hygiène des conditions de travail et celle des
locaux ;
- Les conditions spécifiques de l’intervention de l’entreprise sur le chantier :
 Le PPSPS doit être analysé par les suivants :

- le médecin du travail ;
- les membres du comité d’hygiène ;
- les délégués du personnel ;
 Les principes de prévention

Les principes généraux de prévention peuvent se résumer comme ensuite :
- éviter les risques ;
- évaluer les risques inévitables ;
- combattre les risques à la source ;
- adapter le travail à l’homme ;
- tenir compte d’évaluation des techniques ;
- remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ;
- planifier la prévention ;
- prendre des mesures de protection collective et individuelle;
- donner des instructions appropriées pour limiter les accidents ; etc
 Analyser une fiche de sécurité

Pour analyser une fiche de sécurité on doit suivre les étapes suivantes :
1. Mode opératoire Ŕ on définit les tâches et les opérations nécessaires pour réaliser
l’ouvrage ;
2. Matériels – on établit pour chaque tâche la liste des matériels utilisés ;
3. Risques prévisibles – on inventorie les risques associés à la tâche ;
4. Prévention – on précise les mesures retenues pour pallier les risques envisagés et
on rappelle les règles principales de sécurité à respecter ;
 On peut illustrer toutes ces étapes comme sur le schéma suivant :


VI - LE PLAN D’ASSURANCE QUALITE
Définition : la qualité d’un produit ou d’une construction caractérise l’aptitude d’une

entreprise à satisfaire les besoins et les exigences du client ou de l’utilisateur au prix et dans
les délais convenus et ce dans les meilleurs conditions de production.
 La qualité s’appuie sur les trois concepts suivants :

- dire ce que l’on fait ;
- faire ce que l’on dit ;
- prouver que l’on fait ;
 Gérer la qualité c’est analyser les risques de non-qualité, réduire ces risques par la
mise en place de système qualité adéquats et améliorer en permanence la qualité.
 Le cycle de processus de la qualité se résume à définir, préparer, réaliser, vérifier,

améliorer, prouver.
 Un plan d’assurance qualité, doit contenir les éléments suivants :

- la description du chantier;
- l’organigramme du chantier;
- une liste des pièces contractuelles écrites et graphiques applicables au marché ;
- le planning enveloppe du projet ;
- une fiche d’analyse du marché ;
- une liste nominative des intervenants du chantier ;
- le circuit des différents documents pour attribution ou pour information ;
- les opérations préalables au démarrage du chantier ;
- les modes opératoires retenus pour réaliser les ouvrages ;
- les fiches de préventions et d’interfaces ;
- les fiches de contrôle ;
- les fiches de non-conformité attestant éventuellement des anomalies ;
- les fiches produites, récapitulent les caractéristiques des matériaux utilisés,
- une feuille résumée pour la gestion de l’ensemble des documents ;
 L’action d’assurance qualité d’une entreprise doit s’appuyer sur des autocontrôles
permanents définis à partir des points suivants :
- point critique – c’est un point important de l’exécution qu’il est nécessaire de
contrôler formellement par sondages faits à intervalles réguliers ou sporadiques,
pour vérifier la conformité, l’exactitude ou la qualité ;
- point d’arrêt – c’est un point de passage qu’il est primordial de faire constater
contradictoirement avec le service qualité de l’entreprise et/ou le contrôle extérieur
 Etablir une fiche d’autocontrôle

Pour faire une fiche d’autocontrôle, on doit suivre les étapes suivantes :
- désigner les tâches;
- identifier les matériels;
- spécifier les modes opératoires et les contrôles pour chaque opération ;
- lister les points critiques et les points d’arrêts
 Il faut signaler que tous les points d’arrêts font obligatoirement l’objet d’un procès-verbal
d’entreprise ou d’une lettre d’accord du BET, du bureau de contrôle et de la maîtrise
d’œuvre.
 On peut exemplifier une fiche d’autocontrôle et d’interfaces, comme sur la figure

suivante :


8) SUIVI DES TRAVAUX
L’activité de suivi des travaux consiste à:
- pointer l’avancement des travaux dans le temps;

- mettre à jour le planning des travaux;
- prévoir les approvisionnements de matériaux et matériels en fonction du
planning d’exécution;
- enregistrer les prestations de main-d’œuvre;
- enregistrer les consommations de matériaux;
- enregistrer les temps d’utilisation des matériels et engins de chantier;
- enregistrer les évènements : accidents du travail, panne de matériels,
intempéries, etc.
- contrôler qualitativement et quantitativement les livraisons de matériaux,
matériels et fournitures;
- contrôler l’emploi rationnel des matériaux et matériels;
- veiller au respect des exigences techniques de mise en œuvre;
- établir l’état cumulé des quantités d’ouvrages réalisées;
- établir les écarts avec les prévisions sur les temps passés;
- établir le bilan de ces écarts et donner les cotes d’alerte pour les états
critiques;
9) CONTROLES SUR CHANTIER
Au niveau de la qualité, l’exécution des travaux doit être suivie

quotidiennement de manière continue jusqu’à la fin de chantier. Si la qualité a été
bien étudiée et suivie en cours de chantier, les finitions ne donnent plus lieu aux
difficultés habituelles d’où un gain en temps et argents.
Types de contrôles:
Contrôles intérieurs – qui sont effectués par chaque intervenant à l’intérieur de

son organisation, afin d’assurer la qualité de sa production. Dans cette catégorie on
trouve :
 le contrôle interne à la production Ŕ qui consiste dans un ensemble des
autocontrôles exercés par les exécutants eux-mêmes, et des contrôles hiérarchiques
exercés par les responsables de production. Ce type de contrôle est effectué après
des règles bien définies.
 le contrôle externe à la production Ŕ est un ensemble des contrôles effectués par
sondages sur la production par des responsables indépendants de la production,
mandatés par la Direction.
Contrôles extérieurs – sont des contrôles effectués sur un intervenant ou sur un

ensemble de l’opération par un organisme compétent et indépendant des
intervenants concernés.

1) Que contrôle - t- on sur chantier?

Pour l’activité d’un chantier on doit faire les contrôles suivants :
 Contrôle des matériaux – qui a les phases suivantes :

- analyser les spécifications demandées;
- rechercher les moyens de contrôle adéquat;
- rédiger les fiches de suivi et de contrôle;
L’objectif de ce contrôle consiste à s’assurer que les produits ou les matériaux livrés sur
le chantier sont bien conformes aux prescriptions demandées par le maître d’œuvre.
 Contrôle sur les matériels – qui a les phases suivantes :

- analyser les caractéristiques souhaitées;
- rechercher les contrôles appropriés;
- rédiger les fiches d’entretien du matériel;
L’objectif de ce contrôle consiste à garantir la sécurité du personnel sur le chantier

vis-à-vis de la présence ou de l’utilisation des matériels prévus.
 Contrôle sur l’ouvrage réalisé Ŕ qui a les phases suivantes :

- analyser les prescriptions contractuelles;
- rechercher les contrôles appropriés;
- établir les fiches de suivi et de contrôle;
L’objectif de ce contrôle consiste à vérifier la qualité des produits fabriqués et la qualité
des ouvrages réalisés par rapport des prescriptions du maître d’œuvre.
 Contrôle sur la rentabilité et les coûts Ŕ qui a les phases suivantes :

- calculer les dépenses de production;
- contrôler la rentabilité;
- interpréter les résultats obtenues;
- contrôler les coûts de réalisation;
L’objectif de ce contrôle consiste à récapituler l’ensemble des dépenses engagées pour

réaliser l’ouvrage. Ce contrôle vise à établir le résultat financier de l’opération en
chiffrant l’ensemble des dépenses et l’ensemble des recettes de l’entreprise.

VII - BILAN DE CHANTIER
On cherche à faire apparaître des ECARTS entre la PREVISION et la REALISATION

 Contrôle des quantités ⇒ ECARTS SUR LES QUANTITES
 Contrôle des coûts ⇒ ECARTS SUR LES COUTS
ECART = BUDGET PREVISIONNEL – BUDGET REEL
ECART% = ECART/ BUDGET PREVISIONNEL
 Si le coût de revient réel du chantier est supérieur au coût de revient prévisionnel la

marge est négative (perte financière).
 Si le coût de revient réel du chantier est inférieur au coût de revient prévisionnel la
marge est positive (bénéfice).
Un bilan de chantier est composé de plusieurs parties composantes :
- le bilan de main-d’œuvre;
- le bilan des matériaux;
- le bilan des matériels;
- le bilan de frais de chantier.
LES ORIGINES POSSIBLES DE DERIVES DES BUDGETS
BUDGET MAIN D’OEUVRE :

 Mauvaise organisation du chantier, manque de coordination ;
 Arrêts intempestifs, attentes fréquentes (grue, …) ;
 Mauvaise composition des équipes, mauvaise adaptation des ouvriers ;
 Main d’œuvre insuffisamment qualifiée pour les tâches à réaliser ;
 Relâchement de la surveillance ;
 Modification des plans ;
 Intempéries ;
 Circonstances politiques, économiques, sociales ou religieuses ;
 Temps unitaires prévisionnels trop faibles ;
 Quantités réalisées différentes de celles prévues au budget.
BUDGET MATERIAUX :
 Gaspillage, surdosage, surqualité ;
 Mauvaise exécution ;
 Mauvaise qualité des fournitures (beaucoup de déchets) ;
 Vol, détournement, casse importante ;
 Absence de contrôle ;
 Modification des plans ;
 Quantité mise en œuvre supérieure au budget ;
 Coefficient de perte du budget mal évalué.

BUDGET MATERIEL :
 Pannes et arrêts fréquents ;
 Mauvais rendement ;
 Conducteur d’engin insuffisamment qualifié ;
 Matériel inadapté ;
 Mauvaise organisation ;
 Intempéries ;
 Maintenance insuffisante ;
 Temps unitaires prévisionnels trop faibles.
TP N° 11
Votre chef d’entreprise vous demande de faire un bilan des travaux de

réalisation d’un mur de clôture.
Descriptif des ouvrages :
Poteaux en BA : 11 unités, réalisés en BA dosé à 350 kg de CPJ45; 0,450
M3 de sable et 0,750 M3 de gravillon ; ratio d’acier 90 kg/M3 de béton ;
section de poteau 0,30 x 0,30m ; hauteur 2,45m.
Mur en agglos de 20x20x50, hourdés au mortier de ciment dosé à 350kg
de CPJ35 pour 1,000 M3 de sable ; consommation : agglos 10U/M² et 25 L
de mortier ; la hauteur 1,45m.
Enduit en mortier de ciment dosé de 500 kg de CPJ35 pour 1,000M3 de
sable ; épaisseur 2cm.
Quantité partiel : poteaux en BA :11U Ŕ maçonnerie agglos :135,87M² -
Enduit :290,48 M².
Renseignements concernant l’étude de prix :
Déboursée horaire moyen : 21dh /h
Temps unitaires :
 Fabrication des bétons et mortiers:1,50 h/M3
 Coffrage pour poteaux:1,50 h/U
 Ferraillage pour poteaux:0,09h/kg
 Bétonnage pour poteaux:1,50 h/U
 Maçonnerie en agglos: 1,50h/m²
 Enduit :1,00h/m²
VRC des matériaux :

 CPJ 45 : 1100,00 dh/T
 CPJ 35 : 1003 dh/T
 Sable : 212,50 dh/M3
 Gravillon :235,00 dh/M3
 Acier HA10 :11,41 dh/kg
 Agglos:10,30 dh/U
Pertes sur matériaux :

Béton et mortier2%; acier3%; agglos2%
Renseignements réel
Déboursé horaire : 21,20dh/h
Rapports journaliers :
Pointage :
 Poteaux :43h
 Maçonnerie :210h
 Enduit : 300h
Bons de livraison enregistrés :

 CPJ 35 :90 sacs
 CPJ 35 : 18 sac
 Sable :10,5 M3
 Gravier :2,000 M3
 Acier :300 kg
 Agglos :1383U
Consommation matériaux :
 CPJ35 : maçonnerie : 25sacs ; enduit : 55sacs
 Sable : poteau : 20 brouettes, maçonnerie : 70 brouettes, enduit : 120
brouettes (une brouette=50l)
Etat des stocks :

 CPJ35 :10sacs
 Aciers :70 kg
 Factures enregistrées :
 Acier : 300kg à 10,50dh/kg
 CPJ35 :90 sacs (50kg/sac) à 51 dh/sac
 CPJ45 :18 sacs (50kg/sac) à 53,00
TRAVAIL DEMANDER :
1. Etablir le budget prévisionnel de Main d’œuvre;

2. Etablir le budget prévisionnel de matériaux;
3. Etablir le budget réel
4. En déduire les bilans comparatifs;
5. Interpréter les résultats et citer les origines possibles des écarts.

Conduite D'un Chantier de BTP TSGC

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CONDUITE D’UN CHANTIER DE BTP FILIERE :TSGC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail

CONDUITE D’UN CHANTIER DE BTP

NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 1

II. INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION

III. LES PHASES DE DEROULEMENT D’UNE AFFAIRE

IV. PREPARATION DES TRAVAUX

V. CONTROLES SUR CHANTIER

VII. BILAN DU CHANTIER

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 2

L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions envisagées pour

Ces directives générales sont le plus souvent :

Définition : (qu’est-ce qu’un chantier ?)

Un chantier est à la fois le lieu où l’on construit, et la réalisation même de la

II- INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION

On appelle « MAITRE DE L’OUVRAGE » la personne, physique ou morale, qui

Un maître d’ouvrage a les rôles suivants sur chantier :

On appelle « MAITRE D’OEUVRE » la personne qui a reçu mondant du maître de

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 3

Les principales tâches d’un maître d’œuvre sont les suivantes :

 s’assurer de la faisabilité de l’opération ;

3 - Bureau d’étude technique (BET)

Un bureau d’étude est un organisme indépendant ou service interne d’une

Les principales tâches d’un bureau d’étude technique sont :

Un bureau de contrôle est un organisme choisi et rémunéré par le maître d’ouvrage,

Les principales tâches qui doivent être exécutés sont :

Une entreprise de bâtiment regroupe un ensemble de biens et de personnes dans le

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 4

 Petites entreprises Ŕ qui ont de 1 à 50 personnes

Les principales tâches de l’entreprise sont :

 Vérifier l’avant-métré des quantités d’ouvrages

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 5

III- LES PHASES DE DEROULEMENT D’UNE AFFAIRE

2) Formes des marches:

 Marches des travaux (de construction BTP)

3) Procédure de passation des marchés

Les modes de passation des marchés sont :

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 6

Schéma de passation de marche par Appel d’offre

Avis d’appel public à la concurrence publié dans deux journaux de

Date de remise des offres

Réception des offres

Ouverture des plis en séance publique

Entreprises éliminées par raisons motivées

Ouverture des offres (lecture a haute voix)

Préparation Délai 2 à 3 mois

Ordre de service de commencer les travaux

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 7

4) Dossier d’Appel d’Offre (Dossier de consultation d’entreprise)

5) Dossier des concurrents

 La déclaration sur l’honneur

 Les pièces justifiantes les pouvoirs de la personne agissant au nom du concurrent

 Une attestation fiscale

 Une attestation de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale)

 Le certificat de registre de commerce

 Une note indiquant les moyens humains et matériels

 Les attestations délivrées par les hommes de l’art

 Les renseignements ou pièces d’ordre techniques concernant l’entreprise

 Le certificat de qualification et de classification pour les marches auxquels

OUAKKA FATIMA - ISBTP ERRACHIDIA Page 8

 Le CPS avec toutes les pages paraphées et portant le cachet de l’entreprise, et la

 Le Règlement de Consultation avec toutes les pages paraphées, et la dernière