A.ISMAILI
Chapitre I
L’entreprise: Définitions et typologie
I. définition de l’entreprise
1 Approche économique :
2 Approche fonctionnelle :
• Entreprise industrielle
•Entreprise commerciale
•Entreprise de service
2. Selon le critère juridique:
2.1. En fonction de la (ou des) personnes qui
détiennent le capital
On distingue 3 types d’entreprises:
➢Petite 10 ET 50 MDH
• La veille technologique :
Garder les yeux grands ouverts sur ce que font les
concurrents, dans le champ particulier des
technologies. Il s’agit donc de trouver les sources
d’informations pertinentes (revues scientifiques,
universités, rapport d’activité des concurrents),
puis d’analyser cette information afin de l’utiliser
au mieux.
• Développer (ou faire développer) des
technologies spécifiques.
1. Définition
Pour Henri Mintzberg, théoricien et auteur en management,
la structure « est la somme totale des moyens employés pour
diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite
assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ».
Il ressort de cette définition que la fonction de la structure
consiste à fournir de manière concrète les moyens de diviser
et coordonner le travail. Schématiquement, la structure peut
être représentée par un organigramme.
Parmi les mécanismes de coordination on trouve:
Direction
Générale
Finances, Ressources
Production Marketing R-D
comptabilité humaines
2.2. Structure divisionnelle
Direction
générale
Finances,
Production Marketing
comptabilité
2.3. La structure matricielle
La structure matricielle peut être considérée comme une
synthèse des deux formes précédentes, cherchant à combiner
les avantages réciproques. Elle est à la fois centralisée et
décentralisée. Elle est composée de départements fonctionnels
et de directeurs de produits. La structure met en place un mode
de coordination verticale qui a pour objectif d’optimiser les
moyens dévolus à chaque fonction et un mode de coordination
horizontale qui assure le bon enchaînement des différentes
fonctions s’inscrivant dans le même flux d’opération. Elle
présente les avantages liés à la flexibilité. Cependant, cette
combinaison fait apparaître une dualité d’autorité et des risques
de conflits
Cette structure est attractive pour les entreprises très
internationalisées, car elles permettent le cumul d’une
perspective globale avec une adaptation locale.
Schéma 3: structure matricielle
2.4. La structure par projet
Les entreprises ont toujours eu des projets (des idées) à
réaliser : un produit, un processus de fabrication. Ces
projets étaient réalisés dans des structures traditionnelles.
Mais l’ampleur de certains projets et surtout la succession
rapide de projets dans un environnement très dynamique
ont conduit à structurer l’entreprise de manière spécifique.
La structure matricielle a souvent été la structure adoptée
pour les projets. Aujourd’hui des structures plus souples
sont mises en œuvre. Dans cette approche de structure
transversale, l’idée est de faire travailler des individus, des
unités en dehors de la ligne hiérarchique habituelle, le
temps du projet. De part le produit ou service réalisé,
certaines entreprises aujourd’hui fonctionnent uniquement
par projet.
Schéma 4: structure par projet
Chapitre III
l’entreprise et son environnement
Introduction
On ne peut concevoir l’entreprise comme une entité isolée du
milieu dans lequel elle agit. L’entreprise doit surveiller en
permanence son environnement car, d’une part, elle s’intègre dans
cet environnement et, d’autre part, elle agit sur ce même
environnement. L’entreprise peut être influencée par son
environnement de manière positive (opportunités
environnementales) ou de manière négative (contraintes
environnementales).
I – La surveillance permanente de l’environnement
❖ Le macro-environnement
❖ Le micro-environnement
1 . Le Macro – environnement et ses caractéristiques - l’analyse PEST, PESTE ou PESTEL
L’analyse de l’environnement par l’entreprise répond à un double
objectif :
➢ l’évaluation des différents éléments susceptibles d’affecter son
activité.
➢ l’identification des opportunités ou des menaces
environnementales.
Les composantes de l’environnement sont donc aussi bien
économiques que politiques, socioculturelles, géographiques,
démographiques et technologiques.
L’analyse de l’environnement s’inscrit dans une logique de
diagnostic externe et sert fréquemment à préparer une analyse
SWOT ou à apporter des informations destinées à alimenter une
réflexion stratégique (ex : projet d’internationalisation).
PESTEL signifie:
- Politique
- Economique
- Socio-Culturel
- Technologie
- Ecologique
- Légal
P – L’environnement politique
Il est bien évident que les entreprises sont étroitement
dépendantes des contraintes politiques soit qu’elles résultent du
changement de couleur politique du gouvernement soit qu’elles
résultent de modifications liées aux nationalisations, privatisations,
etc..
E – L’environnement économique
L’entreprise doit étudier les tendances de cet environnement car
elles peuvent avoir une incidence sur ses stratégies futures. Ainsi,
l’analyse du taux d’inflation (l’inflation étant définie comme la
hausse générale et continue des prix des produits) peut avoir une
incidence sur le pouvoir d'achat des clients potentiels de
l’entreprise; tout comme la prise en compte du taux de croissance
économique d’un pays qui peut renseigner les entreprises
étrangères sur l’importance de la création des richesses par les
entreprises résidentes dans ce pays.
S – L’environnement socioculturel
Il s’agit ici de l’évolution du style de vie des consommateurs ainsi
que des valeurs sociales , des goûts et des besoins.
Par exemple, l’implantation d’une entreprise dans une région peut
avoir des effets très positifs pour l’emploi (Toyota France,
Eurodisney) et de ce point de vue une entreprise peut directement
ou indirectement participer au développement d’une région. Par
ailleurs, les études de marché envisagent toujours l’analyse de
l’environnement socioculturel d’un pays avant de procéder à des
investissements directs à l’étranger — le succès d’une implantation
dépend en effet d’une bonne compréhension de cet
environnement.
T – L’environnement technologique fait l’objet d’une surveillance
permanente. L’innovation est devenue une composante essentielle
de la compétitivité de l’entreprise et on peut même dire, dans une
certaine mesure, que l’innovation est la forme la plus « cruelle » de
concurrence dans la mesure où elle peut aboutir à la disparition de
certaines entreprises.
Dans ce domaine de nombreux changements peuvent affecter
l’entreprise tant sur le plan de la fabrication (mise en œuvre de
nouveaux procédés) que sur celui de la gestion (développement de
l’informatique de gestion dans tous les domaines) ou encore de
l’approvisionnement. Les investissements en « veille technologique
» et en recherche-développement s’inscrivent donc dans le cadre
de la mise en œuvre de stratégies à moyen et long terme destinées
à assurer la pérennité de l’entreprise.
L – L’environnement légal
L’état règlement l’activité économique en encadrant l’emploi, la
concurrence, en adoptant une politique plus ou moins restrictive au
niveau du crédit, etc…. pour beaucoup d’entreprises, cet
interventionnisme étatique est pesant par les contraintes qu’il
impose.
1 – La concurrence inter-entreprises
On sait que l’analyse classique et néo-classique se situe traditionnellement dans
le cadre du modèle de concurrence pure et parfaite (voir cours d’Economie ).
Toutefois, le modèle de concurrence pure et parfaite s’éloigne considérablement
de la réalité et ceci pour plusieurs raisons :
– Tout d’abord, certaines activités ont peu de chances de se développer en
situation de concurrence pure et parfaite. Certains secteurs demandent des
investissements très lourds et peu rentables à court terme. Seul l’état est en
mesure de procéder à de tels investissements.
– Ensuite, le nombre d’acheteurs ou de vendeurs est souvent réduit alors que
l’atomicité des marchés suppose un très grand nombre d’offreurs et de
demandeurs.
– Enfin, les produits sont de plus en plus différenciés et l’information coûte cher
— donc, les conditions d’homogénéité et de transparence des marchés ne
peuvent être réalisées en pratique.
De ce point de vue, la concurrence interentreprises est loin d’être pure et parfaite
et, qui plus est, a considérablement évolué aussi bien sur les marchés se situant
en aval de l’entreprise que sur les marchés amont.
2– Michael Porter identifie 5 forces concurrentielles
– L’intensité concurrentielle en présence : La taille, le pouvoir, la
stratégie, la part représentée par le secteur dans le chiffre d’affaires, le
degré stratégique du secteur pour le Concurrent, etc.
– Les concurrents potentiels (les entrants sur un marché) : Plus leur
nombre est important, plus l’intensité concurrentielle du secteur est
forte. L’intensité de cette menace dépend de la présence de barrières
à l’éntrée (taille critique nécessaire, image très marquée des
Concurrents en présence, brevets, particularité des circuits de
distribution)
- Le pouvoir de négociation des clients : Plus la part que représente
un Client dans le chiffre d’affaires d’une société est importante, plus le
pouvoir de négociation du client est grand, d’autant plus si de son côté
le Client dispose d’un nombre important de fournisseurs alternatifs. La
concentration des Clients représente donc un critère important de
l’intensité concurrentielle du secteur, complétée par la possibilité de
diversifier son portefeuille de Clients.
- Le pouvoir de négociation des fournisseurs : De même,
moins le chiffre d’affaires effectué avec un Fournisseur est
significatif pour ce dernier, plus le pouvoir de négociation
est en faveur de ce Fournisseur.