Cours de Micro info : Les standards des réseaux locaux

LES STANDARDS DES RESEAUX LOCAUX

M. KOUADIO Yao Alex // PROF de Micro Info-RTV-Téléphonie // Département électronique 1

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I. Les standards de réseaux

1. Ethernet

Ethernet est un réseau local publié en 1980 par un consortium de

Digital Equipment Corporation Intel et XEROX PARC. Le mot
Ethernet dérive des mots ETHER et NETWORK qui signifie
littéralement réseau fait à base d’éther. En 1965, le comité de norme
de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronic Engineers) a publié
des normes pour les réseaux locaux et ces normes commencent par le
numéro 802. Ethernet porte le numéro 802.3. L’IEEE a voulu que ces
normes soient compatibles avec l’ISO (International Standardization
Organisation) et le modèle OSI (Open System Interconnection). Pour
cela, la norme 802.3 doit répondre aux besoins de la couche 1 et de la
partie inférieure de la couche 2 du modèle OSI.

a. Les caractéristiques de la technologie Ethernet

Ethernet fonctionne au niveau des deux premières couches du

modèle OSI. Le modèle fournit une référence à laquelle Ethernet peut
être associée, mais il est en fait mis en œuvre dans la moitié inférieure
de la couche liaison de données, désignée sous le nom de sous couche
MAC (Media Access Control) et de la couche physique uniquement.

 Méthode d’accès et supports de transmission

La méthode d’accès de la technologie Ethernet est le CSMA/CD

(Carrier Sense Multiple Access with Collision Detection) et ses
supports de transmissions sont : le câble coaxial, la paire torsadée et la
fibre optique.

 Au niveau de la couche physique du modèle OSI

Ethernet est associé aux signaux, aux flux de bits traversant les
supports ou composants physiques qui placent les signaux sur les
supports et à diverses autres technologies. La couche physique joue un
rôle important dans la mise en œuvre des communications entre les

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périphériques. Toutefois, chacune de ces fonctions de cette couche a

des limites.

Limites de la couche 1 :

-impossibilité de communiquer avec les couches supérieures,

-impossibilité d’identifier les périphériques,
-reconnaissance unique de flux de bits,
-impossibilité de déterminer la source d’une transmission si plusieurs
périphériques sont entrain de transmettre.

 Au niveau de la couche liaison de données du modèle OSI

Ethernet permet de contourner les limites de la couche physique à

ce niveau. Les sous-couches de la couche liaison de données
contribuent largement à la compatibilité technologique et à la
communication sur les supports.
La sous-couche LLC (Local Link Control) reste relativement
indépendante de l’équipement physique qui sera utilisé pour
communiquer.
Pour Ethernet, LLC gère la communication entre les couches
supérieures et les logiciels de mise en réseau et entre les couches
inférieures et le matériel. La mise en œuvre de LLC se fait au niveau
logiciel et est indépendante de l’équipement physique. Dans
l’ordinateur, LLC est en quelque sorte le logiciel du pilote de la carte
réseau.

 Rapport de la sous-couche MAC avec Ethernet

La sous-couche MAC correspond à la sous-couche Ethernet

inférieure de la couche liaison de données. La sous-couche MAC est
mise en œuvre au niveau matériel, généralement sur la carte réseau.
La sous-couche MAC d’Ethernet a deux fonctions principales :
-l’encapsulation des données,
-le contrôle de l’accès au support.
L’encapsulation des données assure aussi trois fonctions de base :
-la délimitation des trames,
-l’adressage,
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-la détection d’erreurs.

L’encapsulation des données consiste à assembler les trames avant de
les transmettre et à les analyser lorsqu’elles sont reçues.

b. Le câblage

Les standards de l’Ethernet et de l’IEEE 802.3 définissent un local

à topologie en bus pouvant fonctionner selon un débit de signalisation
en bande de base de 10 ou 100Mbps (Fast Ethernet) ou 1000Mbps
(gigabit Ethernet). Une ancienne version de l’Ethernet qui fonctionnait
à 3Mbps est devenue obsolète ; plusieurs standards de câblages ont été
définis parmi lesquels :

 Les 10base N

10base2

Connu sous le nom d’Ethernet fin, il autorise des segments de

réseau pour 18cm maximum sur un câble coaxial fin.

10base5

Connu sous le nom d’Ethernet épais, il autorise un segment de

réseau de 500m maximum sur câble coaxial épais avec un débit de
10Mbps.

10baseT

Il autorise un segment de réseau de 50m maximum sur paire

torsadée avec un débit de 10Mbps. Il transporte les trames Ethernet
sur câble peu couteux à paire torsadée.

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 Les 100baseN

100baseT

Il autorise un segment de réseau de 50m maximum sur paire

torsadée avec un débit de 100Mbps.

100baseFX

Il autorise un segment de réseau de 50m maximum sur fibre

optique avec un débit de 100Mbps.

100baseT4

Débit de signalisation en bande de base comme tous les autres,

débit de 100Mbps sur un câble a paires torsadées de catégories 4 ou 5
paires.

100baseTX

Elle est une implémentation à 100Mbps d’Ethernet sur un câble de

catégorie 5 de type1.

 100baseVG-ANY LAN

C’est la spécification IEEE de l’implémentation à 100Mbps à

Ethernet et Token Ring sur un câble de catégorie 3 à 4 paires, UTP de
catégories 5 à 2 ou 4 paires, STP (paires torsadée blindée) ou fibre
optique.
Avec 100baseVG, la sous-couche MAC n’est pas compatible avec
celle du standard 802.3.

 Le gigabit Ethernet et ses suites

Les applications qui traversent quotidiennement les liaisons de

réseaux parviennent à surcharger les réseaux les plus robustes. Par
exemple l’utilisation grandissante des services voix sur IP(VOIP) et
multimédia nécessitent des connexions plus rapides qu’Ethernet
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100Mbps. Le gigabit Ethernet est utilisé pour décrire les mises en

œuvre d’Ethernet fournissant une bande passante de
1000Mbps=1Gbps ou d’un débit supérieur. Cette avancée repose sur
les techniques de transmission bidirectionnelles ainsi que sur les
technologies de support UTP et fibre optique.
L’amélioration des performances réseau est considérable lorsque
le débit potentiel passe de 100Mbps à 1Gbps et plus. La mise à niveau
vers le gigabit Ethernet n’implique pas toujours le remplacement
complet de l’infrastructure réseau existante, en termes de câble et
commutateur. Certains équipements installés dans les réseaux peuvent
fonctionner normalement avec des débits plus élevés en subissant une
mise à niveau minimale.

2. Token-Ring

Token-Ring a été initié par la firme IBM sous le nom de 802.5.

a. Méthode d’accès

Avec le réseau Token-Ring, la méthode d’accès est le jeton. Le

jeton est une trame émise par une station contenant l’adresse de la
station émettrice et l’adresse de la station destinatrice. La station
désirant émettre récupère le jeton si celui-ci est libre. Elle y dépose
son message, son adresse et celle du destinataire puis émet le jeton.
Celui-ci passe de poste en poste jusqu’au destinataire du message.
Chaque station récupère le jeton, vérifie si l’adresse est la sienne si
Oui, elle récupère l’information et renvoie un accusé de réception.

b. Topologie

La topologie utilisée par le réseau Token-Ring est l’anneau.

L’anneau est un câble principal sur lequel circulent les informations
du réseau.
Ce câble principal est fermé.

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c. Le support de transmission

Les supports de transmission utilisés dans un réseau Token-Ring

sont : la fibre optique, le câble coaxial, la paire torsadée et même les
ondes électromagnétiques.

d. La méthode d’accès

Le mode de transmission est la transmission numérique connue

sous le nom de transmission en bande de base. Le débit varie de 4 à 16
Mbps. La mise en place d’un réseau Token-Ring est plus chère qu’un
réseau Ethenet.

e. Le câblage

Le câblage d’un réseau Token-Ring dépend de la nature des

locaux. Une entreprise désirant utiliser le réseau Token-Ring peut
désirer de s’équiper d’une borne WIFI ou d’une technologie CPL
(Courant Porteur de Ligne) dissimulé dans le mur et utilisant le réseau
électrique classique pour transmettre les données.

f. Le système de câblage

Le système de câblage peut utiliser la topologie en étoile pour relier

les équipements entre eux.

3. Le réseau Arc net

L’architecture arc net a été mise au point par la société DATA

POINT CORPORATION en 1977. Les premières cartes réseaux ont
été commercialisées en 1983. La technologie Arc net possède la
dénomination IEEE 802.4 qui règlemente les réseaux en bus avec
passage du jeton comme méthode d’accès. Les réseaux arc net
conviennent aux petites entreprises et sont bons marchés.

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a. Caractéristiques du réseau Arc net

Les caractéristiques du réseau Arc net sont les suivants :

- Une topologie en bus ou en bus étoile
- La méthode d’accès est le passage du jeton
- Un débit de 2,5 Mbps et 20 Mbps pour Arc net+.

b. Les composants matériels du réseau Arc net

Dans les réseaux Arc net les périphériques sont autour d’un
concentrateur.

c. Les concentrateurs

Les concentrateurs sont de deux types : les concentrateurs passifs et

les concentrateurs actifs et les concentrateurs intelligents.
- Les concentrateurs passifs relayent seulement les trames ou
informations.
- Les concentrateurs actifs régénèrent les trames avant de les
expédies
- Les concentrateurs intelligents disposent de fonctions de
diagnostic.

d. Le câblage

Le câblage des réseaux Arc net peut se faire à l’aide de câble

coaxial ou de paires torsadées.

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