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TEXTE

Bien que nous estimons tous avoir une certaine expérience ou conception de la
liberté, en établir une représentation en volume ne va pas sans difficulté.

La liberté peut s'entendre de plusieurs façons. Au sens naturel, cela concernerait


l'existence d'un pouvoir d'autodétermination sur soi-même. Autrement dit, une certaine
faculté de choisir son comportement.

On peut comprendre la liberté comme la possibilité de faire ce que l'on veut et non ce
que veut l'autre de nous.Être libre consiste à agir suivant notre volonté, à agir donc
indépendamment de toute pression étrangère. Se sentir libre est une impression personnelle
et subjective « Je suis libre, donc je fais ce que je veux ! » Ainsi, nous sommes spontanément
et communément enclins à croire qu'être libre c'est agir à sa guise, faire ce que l'on veut, au
moment et de la manière qu'on le désire, sans subir une contrainte extérieure. La liberté
s'identifie ici à une capacité d'autodétermination indéracinable. S'il est possible de
contraindre le corps de l'homme (par le pouvoir, la prison, l'esclavage ou la torture), il est en
revanche rigoureusement impossible de contraindre son libre arbitre.
Course à pied, Danse, figurine en l'air.

Être libre, c'est au premier abord faire ce qui nous plaît sans nous soucier des conséquences
de nos actes. La liberté semble être une pure spontanéité, qui s'exerçait en l'absence totale de
contraintes, d'obligations, de lois, et dans l'indifférence aux autres. Le délicieux sentiment de
liberté vient de cette insouciance qu'elle nous offre aux moments où nous franchissons les
limites qui nous sont assignées

Penser librement Penser librement, ce n'est pas penser sans règle ni motif, mais penser
d'après ses propres lumières, sa propre raison (sans subir de contraintes extérieures).

Au fil des siècles et des civilisation la définition de la liberté n’a cessé d’évoluer

Si elle a d'abord été conçue comme un statut politique, pendant l’antiquité. La liberté
devient une résonance politique aux XVIIIème siècles grâce aux philosophes des Lumières.

Ces penseurs politiques, sociaux, économiques et artistes qui, au XVIIIème siècle,


prirent des engagements contre les oppressions politiques religieuses, et les injustices
sociales.
C’est grâce à eux, que la liberté peut aujourd’hui s'entendre sens politique. « Tous les Hommes
naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen français.
Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de
posséder dès sa naissance. Cependant, la liberté n’est pas totalement originelle puisque chaque
jour des hommes se battent, luttent et résistent pour jouir de la Liberté. Tant recherchée par l’être
humain, la liberté est donc une chose à acquérir, un état à réaliser, par un combat acharné.

Je prie pour que Notre Père qui est au ciel apaise la douleur de votre affliction et vous laisse
seulement le tendre souvenir de vos chers disparus et la fierté bien fondée et solennelle d'avoir
offert un si précieux sacrifice sur l'autel de la Liberté. abraham lincoln,

Enfin, la liberté n'est pas une simple capacité. Elle doit se réaliser dans une action. Qu'il
s'agisse d'une « simple » prise de parole comme celle d'Émile Zola, ou de l'expression libre
d'un caricaturiste, il ne suffit pas de se croire libre, ou de désirer l'être, pour l'être
effectivement. C'est seulement en agissant qu'on est libre. La liberté est quelque chose qui
s'exerce, qui exige le courage de prendre ses responsabilités et de passer à l'acte pour
s'accomplir.

La liberté en Volume

INTRO

La liberté est, avec l’amour et la justice, l’une des valeurs les plus importantes pour
notre vie, l’une de celles pour lesquelles certains se sont battus
La liberté, si difficile à définir, constitue pour chacun d'entre nous une expérience, ou tout au
moins une représentation aussi familière qu'indiscutable. Chaque individu possède au moins
un désir, sinon une expérience, complète ou insatisfaisante, de ce qu’il nomme liberté. Le
concept est cependant difficile à définir, parce qu’il concerne des domaines apparemment
différents (de la liberté de penser à celle d’agir), mais aussi parce que ses acceptions
historiques sont variables. Ainsi la liberté peut s'entendre de plusieurs façons. Au sens
naturel, cela concernerait l'existence d'un pouvoir d'autodétermination sur soi-même.
Autrement dit, une certaine faculté de choisir son comportement. C'est d'ailleurs, ce que
soutenait Descartes ou encore Sartres, philosophes français. Mais pour d'autres auteurs, il
s'agirait plutôt d'un choix conditionné par la crainte sociale. Par ailleurs, le terme de liberté
peut aussi s'entendre au sens politique. Dans ce sens, la liberté serait pensée comme une
sphère d'action qui permettait à un individu d'échapper à la contrainte sociale. De cette
définition, il faut distinguer la «< liberté participation » et la «< liberté autonomie ». La «
liberté participation » serait la faculté pour un gouverné de s'élever en gouvernant. Dans ce
cadre, il échapperait à la contrainte sociale en devenant maître de son destin politique.
L'individu détient ici, un pouvoir de décision qu'il lui est propre. En revanche, la «< liberté
autonomie » est l'idée où l'individu aurait la possibilité d'échapper aussi à la contrainte
sociale mais en se délimitant lui-même une sphère qui échappe au pouvoir. Dans cette
hypothèse, la liberté résulterait du fait que le pouvoir ne puisse s'immiscer dans la sphère
autonomie. La physique a également sa propre définition de la liberté. En effet en physique,
on parle d'un corps qui tombe en chute libre (c'est-à-dire indépendante de toutes les forces
autres que la pesanteur). A l’inverse, en politique on invoque la liberté de réunion,
d'association, d'opinion qui suppose une marge d'indépendance à l'égard de l'autorité
gouvernementale. Enfin le libre-échange est une des définitions de la liberté dans le domaine
économique. Cette liberté décrit un commerce affranchi des contraintes douanières, des
tarifs imposés, etc. Ainsi les définitions de la liberté sont multiples et complexes et surtout
différentes selon les sociétés. Comprenons bien que la liberté ainsi entendue est le pouvoir
d'agir indépendamment non seulement des contraintes extérieures, mais de toute
détermination intérieure. J'aurais ainsi le mystérieux pouvoir de poser des actes qui ne
seraient déterminés d'avance ni par mes idées, ni par mes instincts, ni par mes habitudes.

Dès lors, de quelle manière peut-on représenter la liberté en volume si chacun possède sa
propre définition de la liberté ?

Si chacun à sa propre notion de la liberté, la liberté est souvent perçue à travers de


nombreux symboles. C'est sur ces différents symboles que mon projet se base. En effet, ces
symboles peuvent illustrer les contours de la définition de la liberté. Je me suis attaché à
représenter un paysage symbolisant la liberté.

Dans cette première partie je commencerais par vous les décrire, pourquoi je l’ai choisi ?
Quel est leur sens ? leurs significations ?...

I - Description des symboles de la liberté

DDHC

Charles de Montesquieu définit la liberté comme<< La liberté est le droit de faire ce que la
loi permet »>, auteur politique et philosophe des lumières du XVIIIème siècle. Cette citation
rappelle que la liberté à certaines limites. Limites qui sont imposées par la loi.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen constitue le fondement de la liberté, de la
justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des
actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité, les philosophes des lumières ont
imaginé l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire,
libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de
l'homme.
La première proclamation de la liberté d’expression date de 1776, date à laquelle les Etats-
Unis adoptent leur Constitution. En France, la Déclaration des Droits de l’Homme et du
Citoyen (DDHC) de 1789 reprendra ce droit fondamental, qui relève de valeurs aussi bien
laïques que démocratiques. Libérés de l’emprise monarchique, les français veulent
s'émanciper de l’oppression qu’ils ont connue ; ils veulent pouvoir parler, s’exprimer, et faire
connaître leurs opinions sans restriction. C’est ainsi que l’article 11 de la déclaration dispose
que « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ».

Ainsi la DDHC, est selon moi, le symbole qui symbolise le plus la liberté. Puisque au-delà de
représenter la liberté il l’a garantit dans l’ensemble du territoire nationale. Ainsi c’est le texte
par excellence qui prédéfinit la liberté.

Ensuite dans ce projet je me suis inspiré de deux œuvres phares de la liberté à savoir : la
liberté guidant le peuple et la statue de la liberté. Il semblait inconcevable de ne pas
s'appuyer sur ces deux grands symboles de la liberté.
La Liberté Guidant le peuple

À la fin du mois de juillet, Paris se soulève lors des journées du 27, 28 et 29. Cet.
L'événement prend le nom de Trois Glorieuses et pousse Charles X à fuir la capitale et
quitter le trône pour être remplacé par Louis-Philippe Ier qui instaure la Monarchie de Juillet.
Cette révolution est la seconde que connaît la France en moins de 50 ans et si cette
dernière ne débouche pas sur une République, elle obtient pourtant un nouveau
gouvernement et participe à un mouvement de fond qui touche la France entre 1789 et
1914.

DESCRIPTION

Prenons la peinture par le fond et le cadre géographique : Paris. Cette information nous est
indiquée par les tours de la cathédrale Notre-Dame qui émergent de la fumée du fond de la
peinture.

Au premier plan, une foule d'émeutiers franchit une barricade (pavés et poutres) au pied de
laquelle, les corps de soldats morts apparaissent tordus et comme désarticulés. L'un gît en
chemise blanche et dénudé alors que l'autre porte encore son uniforme (ce qui nous donne
l'information sur leurs identités).

Puis viennent les personnages principaux (car à hauteur de regard). Un ouvrier ou un


paysan blessé, foulard noué sur la tête, émerge des décombres, le corps et le regard tendus
vers une femme du peuple, on distingue également deux enfants des rues, l'un coiffé d'un
béret brandissant des pistolets de cavalerie, la bouche ouverte sur un cri, l'autre coiffé d'un
bonnet de police s'agrippant au pavé. Nous distinguons également un homme coiffé d'un
haut-de-forme, redingote et cravate (qui nous pousse à penser qu'il représente la
bourgeoisie) mais portant le pantalon et la ceinture des ouvriers, les genoux sur la barricade.
Dernier protagoniste, un ouvrier portant un béret, un sabre briquet à la main et sa banderole
sur l'épaule. Derrière, on peut distinguer un élève de l'École polytechnique portant le
traditionnel bicorne.

Revenons sur le personnage principal et majeur de l'œuvre de Delacroix. Cette femme se


retrouve coiffée d'un bonnet phrygien dont s'échappent des boucles. Elle est représentée en
pied et occupe de fait la place principale de la toile. Elle brandit par la hampe un drapeau
tricolore qui occupe la partie centrale haute de la toile. Sa poitrine est en partie découverte,
elle porte également un fusil et est totalement déchaussée.

La peinture est plutôt sombre de par la présence de cette fumée probablement issue de tire
de canon et des vêtements des protagonistes. Quelques touches de couleurs sont
cependant présentes : le drapeau, l'ouvrier blessé qui porte chemise bleu, bandana et
ceinture rouge. La ceinture du bourgeois, le couvre-chef de police volé et l'uniforme du
soldat mort.

La seule source de lumière provient du ciel et tombe sur la femme et le drapeau tricolore
concentrant d'autant plus le regard du spectateur sur ce personnage.

La composition
L’effet de victoire et de puissance dans ce sujet est renforcé par la composition pyramidale.
La base étant les cadavres des vaincus, et en son sommet, la main tendue portant le
drapeau de la France républicaine. Cette figure s’érige en monument. Cette composition très
efficace a sans doute été inspirée par l'œuvre de son ami Géricault Le Radeau de la
Méduse, réalisée environ 20 ans auparavant.

Dans ce projet j’ai donc cherché de quelle manière je pouvais représenter le tableau
d’eugenes delacroix, avec une certaine dimension de liberté. Puis, cette représentation
pyramidale m’a donné cette idée. En effet j’ai décidé de représenter les principaux
personnages sous la forme d’un triangle. Chaque triangle est vêtu d'accessoires qui
permettent aux spectateurs d’identifier chaques membres du tableau. Ainsi c’est avec une
grande liberté que je me suis approprié le tableau d'Eugène Delacroix. Je m'attache ici
simplement à la forme analytique.
LE STATUT DE LA LIBERTÉ

Symbole de liberté et d’un monde meilleur

Le sculpteur français Bartholdi, choisi pour cette mission, avait pour projet d’achever son œuvre
et de l’offrir à la date du 4 juillet 1876, date précise du centenaire de l’indépendance américaine.
Mais après moult péripéties, l’œuvre fut dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886.
Cette célèbre statue reconnaissable entre mille avec sa toge universitaire et sa couronne, est
devenue un symbole de liberté à travers le monde entier. Mais il faut savoir que le message de
liberté délivré par la statue était au départ un pied de nez fait par un groupe de Républicains
français à l’encontre du gouvernement autoritaire de Napoléon III. Bâtir une statue de cette
envergure, à la gloire de la Liberté dans le monde face aux oppresseurs (que ce soit Napoléon III
pour les Français ou bien le gouvernement britannique pour les Américains) et l’ériger
directement sur le sol du pays des libertés : c’était là le premier intérêt de ce cadeau fait aux
États-Unis.
Il faut savoir également que la statue marque l’entrée du port de New-York, c’est-à-dire à
l’époque, la porte d’entrée sur cette terre promise pour de nombreux futurs américains. Miss
Liberté était là pour les accueillir et les faire patienter le temps de leur mise en quarantaine sur
Ellis Island.
Depuis, la statue a pris un sens plus large : magnifier la Liberté face aux oppresseurs, mais aussi
célébrer la force de la résistance, à l’image de cette torche levée sans jamais faiblir.

La liberté est elle-même symbolisée sur la statue elle-même à travers des chaînes d’esclaves
brisées à ses pieds.
En guise de chapeau, la couronne de rayon représente les 7 mers ou les 7 continents qui couvrent
le globe. On peut également lire sur la tablette gravée dans les bras de la statue, l’inscription : 4
juillet 1776 (“JULY IV MDCCLXXVI”). Ce jour a une grande valeur dans l’histoire des USA,
puisqu’il représente le jour de la déclaration de l’indépendance des États-Unis face à l’empire
britannique. Cette date rend hommage une nouvelle fois aux Américains.
Un pas vers la liberté
Si vous pouviez soulever la robe de cuivre de Dame Liberté, vous verriez que son pied
droit est relevé et qu’elle se tient debout au milieu de manilles et de chaînes brisées,
symbolisant la fin de l’oppression et de la servitude.

Ainsi dans ma représentation de la statue de la liberté je me suis attaché à la


représentation de tous ces petits détails qui font de cette statue, la statue de la liberté.
C’est encore une fois une représentation très libre que je vous propose ici, mais vous
l'aurez compris c’est là tout l’objet de mon œuvre.

La croix de lorraine emblème de france libre

Symbole de lutte et d’espoir, La Croix de Lorraine est un symbole de la résistance française


durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est souvent appelée « croix d'Anjou » ou « croix
d'Anjou-Lorraine ». Dans la France occupée, la croix de Lorraine devint l’emblème de la
France libre dès 1940, grâce aux émissions de la BBC et par les tracts parachutés. Puis, plus
généralement, la croix de Lorraine apparut comme le symbole de l’unification nationale sous
l’égide de De Gaulle.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus
jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous
l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Ainsi Jean Moulin et la croix de Lorraine sont avant tout des symboles de la résistance, de la
rébellion, avant d'être des symboles de la liberté. Il me semblait important de les intégrer
dans mon œuvre, puisque je considère la rébellion comme la plus grande des libertés.
L’arbre de la liberté
L'arbre de la liberté est un symbole de la liberté, depuis la période de la Révolution
française. Il symbolise aussi en tant qu'arbre de la vie, la continuité, la croissance, la
force et la puissance. Il est devenu au cours du XIX e siècle un des symboles de la
République française avec la Marianne ou la semeuse.
COLOMBE
La liberté l C'est par son vol que la colombe symbolise la liberté. La meilleure illustration de
ce retour vers la liberté, ce sont ces lâchers de colombes lors des cérémonies qui symbolisent
également le lien entre le ciel et la terre.
Les colombes blanches donnent un sentiment de liberté : elles sont le symbole universel de la
paix, de l'humanité et de l'amour. Ces beautés blanches ont touché la corde sensible de
l'humanité par leur innocence. Depuis maintenant des décennies, nous voyons la colombe
associée à des mots comme paix et amour.

Marionnette
Il me semble que l’usage d’une marionnette est la représentation parfaite d’un manque de
liberté. En effet, elle est constamment dirigée et manipulée par des filles accrochées à ses
membres. Il me semblait intéressant de reprendre cet exemple de contre liberté, pour
exprimer les contours de la définition de la liberté. En effet, si la liberté paraît difficile à
définir, nous pouvons toutefois en percevoir une définition. Il me semblait intéressant de
bouleverser l’image de la marionnette, considérée comme un simple sujet pour en faire un
véritable être libre. Ainsi en inclinant son bras gauche vers le haut, cela permet au squelette
une totale autodétermination. En effet, il peut désormais se diriger lui-même, être maître de
ses choix, responsable de ses actes, en un mot être libre.
La liberté du corps dansant
Spontanéité, maîtrise de soi, libération des contraintes. La danse éveille diverses idées que
nous associons immédiatement à la liberté. Si la danseuse semble ici voler, doit-on dire que
leur corps s'est libéré des lois de la pesanteur? La liberté nous affranchit-elle de toute
contrainte ?

Cette œuvre de Niki de Saint Phalle est inspirée par une longue tradition picturale qui
représente trois déesses issues de la mythologie grecque puis romaine. Symbole de la beauté,
de l'abondance, de l'allégresse, les Trois Grâces ont été peintes par Botticelli, Raphaël ou
Rubens. Si la danse est l'un de leurs attributs traditionnels, l'artiste donne ici un caractère
extrêmement joyeux à la scène, reprenant la figure des Nanas, sculptures colorées créées à
partir de la fin des années 1960

Les Nanas de Niki de Saint Phalle sont colorées, pleines de vie, revendiquant une totale
liberté d'un corps assumé (vêtement moulant). Ces femmes aux couleurs de peau différente
sont ici réunies dans une danse festive, refus manifeste de toute discrimination sexiste ou
raciste. Alors que les représentations traditionnelles des Trois Grâces sont généralement
sages et ordonnées, l'artiste les montrent ici dans une danse endiablée qui ne se préoccupe
nullement d'une harmonie formelle. Ce n'est pas un ballet réglé, répété et planifié. Dans sa
singularité propre, chaque «< nana >> montre un mouvement différent. Elle saute, tournoie,
lève les bras, sans autre souci que de vivre son corps, créant au fur et à mesure que l'action se
déploie, une danse vécue au présent, un pur mouvement qui anime une sculpture par
définition statique. Métaphore d'une liberté qui << combat l'esprit de pesanteur »
(Nietzsche), les Trois Grâces de Niki de Saint Phalle sont peut-être une œuvre plus
transgressive que d'autres qui paraissent engagées. Une libération joyeuse n'est-elle pas la
véritable liberté
3 La liberté inventive de la danse La danse, qui est oiseau et envol, est aussi tout ce que
désigne l'enfant. La danse est innocente, parce qu'elle est un corps d'avant le corps. Elle est
oubliée, parce qu'elle est un corps qui oublie son astreinte, son poids. Elle est
commencement nouveau, parce que le geste dansant 5 doit toujours être comme s'il inventait
son propre commencement. Jeu, bien sûr, puisque la danse libère le corps de toute mimique
sociale, de tout sérieux, de toute convenance. Roue qui se meut d'elle-même : très belle
définition possible de la danse. Car elle est comme un cercle dans l'espace, mais un cercle qui
est à lui-même son propre principe, 10 un cercle qui n'est pas dessiné de l'extérieur, un cercle
qui se dessine

1 Niki de Saint Phalle, Les Trois Grâces, 1994, Résine de polyester. Niki de Saint Phalle est
connue pour ses sculptures colorées et joyeuses. Avec son mari, l'artiste Jean Tinguely, elle
est célèbre pour avoir créé la Fontaine Stravinsky en 1983 près du Centre Pompidou à Paris,
une œuvre en mouvement qui célèbre, toujours avec gaieté, la musique du compositeur russe

PEACE AND LOVE


Il est l’un des symboles les plus populaires et positifs au monde. Il a fait les grandes heures
des hippies durant l’été de l’amour, en 1967. Et depuis bientôt 6 décennies, il représente
l’espoir d’une humanité enfin réconciliée avec elle-même et la Nature qui l’a engendrée.

Peace and love » est une expression en anglais signifiant « paix et amour », employée comme
signe de reconnaissance dans les années 1960 par les hippies, et à laquelle est associé le
symbole . Celui-ci devint un des symboles de la paix les plus connus au monde. Durant cette
décennie, il fut employé sur de nombreuses bannières mais surtout sur pléthore de T-shirts
portés par les hippies et la génération Woodstock pour protester contre l'armement
nucléaire, contre la guerre du Vietnam ou encore afin d'exprimer leur volonté d'un avenir
sans pollution.
EXPLICATION
Pour faire fusionner tous ces symboles de la liberté j’ai pensé les unir à travers le
drapeau français. En effet chaque symbole sera doté d’une fine couche de peinture
permetant de représenté les trois couyleurs du drapeau français que sont le bleu le
blanc et le rouge. Initialement, je souhaitais faire apparaître, en complément du
drapeau français, le drapeau américain, puisque ce sont ces deux nations qui sont à
l’origine de la liberté. Mais après réflexion,si le continent Américain à certe diffusé la
liberté au XVIIIème siècle, à l’heure actuelle certaines décisions politiques ne
reflètent pas du tout la liberté. Ainsi, si l’ajout de ce drapeau permet de fusionner ces
symboles, il permet également de créer un point de vue. En effet c’est à la manière
de felice Varini que je crée ce point de lecture, ce point de départ, indispensable
pour la complète compréhension de l'œuvre.

Référence Varini
L'artiste suisse Felice Varini naît en 1952 à Locarno.
Depuis les années 80 Felice Varini élabore un travail de peinture qui se déploie dans l’espace
architectural. A partir des données spatiales qu’il relève, il définit le point de vue – lieu
initiant une approche de la peinture et de l’espace - autour duquel son intervention se
matérialise. La forme peinte trouve sa cohérence quand le spectateur se tient à ce point.
Lorsqu’il s’en écarte et se déplace, elle rencontre l’espace. C’est dans l’ensemble des points de
vue que réside le travail.

Felice Varini agit dans des espaces architecturaux du monde entier pour les investir avec sa
peinture. Il parcourt ces lieux en relevant leur architecture, leurs matériaux, leur histoire et
leur fonction. Dans tous ses projets, l’artiste part d’une situation réelle dans laquelle va
s’inscrire sa peinture. Cette réalité n'est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle est au
contraire affrontée dans sa complexité.

Référence George Rousse


Georges Rousse poursuit depuis les années 1980 une réflexion sur l’espace et la lumière en
s'appropriant de manière éphémère des sites architecturaux d'exception : certains en
friches, d'autres voués à la démolition. Il choisit le lieu, il détermine un point de vue,
celui-là même où il posera son appareil photographique, puis il se met à peindre les murs,
les sols, les plafonds, de cercles, de carrés, de damiers, parfois des lettres qu'il dessine à
l'aide de craies ou de peinture. Parfois même il ajoute dans l'espace existant des éléments.
Et ce n'est qu'après qu'il prend la photographie. Le travail de Georges Rousse a donc ceci
d'unique, outre la beauté des clichés, c'est qu'il n’intervient jamais sur la photo elle-
même, mais en amont, sur l’espace, comme un architecte, comme un peintre, ou bien
même comme un sculpteur.. Le résultat est évidemment une magnifique illusion
d'optique, tant l’aplat de la 2D masque la tridimensionnalité de la réalité. Les images en
trompe l’oeil sont exposées en grand format, de façon à ce que le spectateur puisse se
projeter à l’intérieur de la photo, façon aussi de comprendre la réalité du travail.
DESCRIPTION DE MON JOURNAL

UN EXEMPLE DE LIBERTÉ “j’accuse “ de ZOLA

Pourquoi Zola a-t-il rédigé cette tribune? Émile Zola est un écrivain qui n'est lié, ni de près ni
de loin, au capitaine Dreyfus et n'a aucun intérêt personnel à prendre sa défense. En signant
cette tribune qui interpelle le président de la République ho d'alors, il s'engage en faveur de
l'innocence de Dreyfus et affirme sa propre liberté. Il fait un choix conforme à son idée de la
justice et lutte contre l'antisémitisme. C'est ce que font les artistes dits << engagés » :
s'engager, c'est faire un choix, mais un choix qui, loin de restreindre la liberté ou d'y faire
renoncer, permet au contraire de la réaliser

La liberté consiste à mettre en œuvre une volonté propre, par opposition à une forme de
soumission qui consisterait à accomplir les volontés d'un autre. Ex. Quand Emile Zola écrit
sa tribune «J'accuse», ou quand Plantu caricature les hommes de son temps, c'est au nom
d'une idée de la justice et de la république qui leur tient particulièrement à cœur. En ce sens,
nos choix libres révèlent nos valeurs et la véritable personne que nous sommes

LE FUTURISME ITALIEN

Le futurisme est un éphémère mouvement littéraire et artistique apparu en Italie au début


du xxe siècle. Il exalte la modernité industrielle, célèbre la technologie, les machines, la vie
urbaine et une beauté nouvelle : celle de la vitesse. Rejetant la tradition en art qu'ils jugent
trop figée, les futuristes invitent à se projeter avec enthousiasme dans l'avenir.

La multiplication des caractères employés pour composer le texte, la conquête spatiale de la


page, l'explosion phonétique, les recherches << bruitistes »>, les utilisations d'onomatopées
font de la nouvelle typographie expérimentale le reflet du monde quotidien qui noie l'homme
dans la technique, les signes et l'information. La langue explose, l'alphabet se désarticule, la
lecture devient mosaïque et les artistes détruisent la linéarité de l'écriture classique. [...]
L'artiste construit sa page comme un tableau où le mot, à peine vu, doit être entendu ; pour
permettre cette simultanéité des perceptions visuelle et sonore, il crée des onomatopées,
constituant comme une sorte de bruitage parallèle qui prend une force particulière par sa
confrontation au texte courant ; il accumule les signes, utilise des caractères différents, a
recours à des montages, à des collages ou encore à des clichés en relief. La pratique de
l’imagination sans fil permet aux artistes d’entrer dans le domaine illimité de la libre
intuition.

Filippo Tommaso Marinetti, Parole,


consonanti, vocali, numeri in Libertá,
Allemagne, Hannover, Sprengel Museum

LE VOILE
Situé à la croisée du droit des discriminations et du droit des libertés, le voile
pourrait être appréhendé par ses défenseurs comme un vecteur d’identité et au
prisme d’une analyse intersectionnelle.

CENSURE
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 proclame que « nul ne
doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article 10) et que « la libre communication des
pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut
donc parler, écrire et imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les
cas déterminés par la loi » (article 11). La Révolution française a ainsi supprimé la censure
royale. Cependant, la mise en place d'un régime libéral, pour la diffusion des écrits et la
représentation des spectacles, ne s'est pas opérée par une rupture brusque, mais au terme
d'un double processus qui, entamé au XVIIIe siècle, ne s'est pas achevé avant la fin du XIXe.

La période qui s’étend de la fin du XIXe siècle à nos jours marque en France l’avènement
puis le triomphe des médias de masse. Presse, radio, télévision et plus récemment Internet
jouent un rôle indispensable dans une société démocratique : ils informent les citoyens et
contribuent à la fois à la formation et à l’expression de l’opinion publique. Les pouvoirs
politiques et économiques tentent donc parfois de les influencer ou de les contrôler, en
particulier en période de guerre. Indiscutablement, la menace la plus extrême et la plus
évidente, à savoir celle d'un contrôle absolu de l'information dans le cadre d'un régime
autoritaire, ne permettant ainsi aucune liberté.
II- PROCESSUS D’INSTALLATION

INSTALLATION

J’ai pensé installer mon œuvre “liberté en volume”dans un lieu, qui par son simple nom
reflète à la perfection le symbole de la liberté dans son sens originel. Ce lieu serait celui de la
Bastille.La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison
et arsenal, était gardée par une centaine d'hommes. C’est en ce lieux hautement symbolique
que les émeutiers parviennent sont parvenus à faire signer la reddition du pouvoir royal
témoignant de son effondrement. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à
l'arbitraire du royaume.
Rectangulaire, ce bâtiment serait composé d’une seule salle centrale. Pour maximiser l'effet,
j'imagine un espace ou les panneaux muraux seraient peints en noir mat et lisse alors que le
sol serait en pierre blanche et mate (du calcaire). Le plafond serait concave pour procurer
une ambiance sonore réverbérante et propice à la contemplation silencieuse. L’ensemble de
l’édifice ne comporte aucune ouverture, mise à part au-dessus de mon œuvre, une large
ouverture de 1 mètre de large par 2,5 m de long. Tout le dispositif convergera vers une
perception progressive de l'œuvre. Avant de parvenir en face de mon œuvre le spectateur
sera guidé par la lumière naturelle de l'œuvre mais également par de nombreuses bornes de
la voie de la liberté illuminées.

Cette installation s'intitule « LYBERTY». On y entre par une large porte, faisant référence à
une entrée de châteaux, avec le pont-levis et les grilles entrecroisées. Cette entrée débouche
directement sur la salle centrale. Cette salle est divisée en 2 parties horizontales distinctes.
La première salle fait référence à une chambre de prison très sombre, avec un lit et une
fenêtre avec des barreaux. La deuxième est consacrée à l’installation de mon œuvre. Pour
marquer le passage de la première à la deuxième pièce j’ai conçu un rideau en référence tino
sehgal. Plein de fils sont suspendues en l’aire avec chacun une bande de papier, de tel sorte
que l’ensemble de ces petites formes deux métaphores. La première fait référence au covid-
19 tandis que l’autre aborde les algorithmes d'internet avec des barreaux. La deuxième est
consacrée à l’installation de mon œuvre.
Dans la deuxième salle l'ensemble de mes représentations qui constituent mon œuvre sont
disposés d’une façon particulière de telle sorte qu’ils soient à la hauteur des yeux du
spectateur. Elles sont pour certaines directement posées sur le sol et d’autres sont accrochées
au mur à environ 80 cm du sol. Elles sont toutes illuminées par un éclairage ponctuel
zénithal qui permet de mettre en valeur les couleurs et la matière de chaque peinture. Tandis
que la première salle est plus sombre et éclairée par la seule lumière naturelle de la deuxième
pièce qui est largement.
EXPLICATION DU RIDEAU

On peut comprendre la liberté comme la possibilité de faire ce que l'on veut et non ce
que veut l'autre de nous. Être libre consiste à agir suivant notre volonté, à agir donc
indépendamment de toute pression étrangère, c'est justement là toute la complexité
du problème de la liberté. Si aujourd’hui la liberté peut être synonyme de fête,
de sortie, en un mot d'inconscience. Comme Platon le disait, l'homme libre
était “celui qui satisfaisait tous ses désirs”. Mais le constat dans ce début de
XX siècle, est que ce rêve libertaire s’est vite évaporé dans ce début de
millénaire où les lois sécuritaires s’enchaînent (loi sécurité intérieure, état
d’urgence…). À l’heure actuelle, de nouveaux murs (imaginaires) sont
élevés pour aller boire un café ou aller à un concert (passe sanitaire), le
règne de la technologie et du monde virtuel prend le dessus sur la réalité et
les risques de la vie. On vit une époque où il est criminel de se réunir,
partager, jouer de la musique, danser, faire la fête… sans autorisation, sans
contrôle, sans application téléphonique. Alors que les hommes et les
femmes font cela depuis la nuit des temps.

continuité rideau

La liberté de Presse

liberté internet “la liberté à l’épreuve d’internet et de la manipulation de l’opinion”

Avec la prolifération des données massives, la vie et les interactions des


citoyens sont de plus en plus intensément "médiées" par des algorithmes
informatiques dont les individus n'ont le plus souvent pas même conscience ou dont
ils ne maîtrisent pas les logiques de fonctionnement. Les algorithmes interviennent
notamment dans la structuration du monde numérique, du fait du rôle des moteurs
de recherche et des systèmes de recommandation ;

<<< Je parle beaucoup d'internet qui est pour moi le premier média libre ». Cette
déclaration de l'humoriste Dieudonné met en exergue le rôle qu'a pris internet dans le cadre
de l'expression populaire c'est-à-dire un espace ou les internautes peuvent exprimer
énormément de choses, toutefois Internet permet de dire énormément de choses dès lors que
l'on en abuse pas. Internet se manifeste comme un des principaux voir le principal vecteur de
liberté d'expression pour les citoyens de nos jours. La liberté d'expression peut se définir
comme le fait pour tout individu de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens «< ce
qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par
quelque moyen d'expression que ce soit >>'. La liberté d'expression est une des libertés
fondamentales les plus importantes et la question s'est alors poser concernant l'exercice de
cette liberté avec l'apparition du moyen d'expression qu'est internet
En somme, la liberté d'expression est reconnue depuis longtemps comme une des
libertés fondamentales dont disposent les individus, il reste qu'avec l'apparition d'internet à
la fin du 20ème siècle de nouvelle problématique se sont posée. Internet s'est construit
comme un nouveau moyen de communication permettant d'exprimer, de partager
énormément d'informations, néanmoins très rapidement les questions relatives aux libertés
publiques et notamment à la liberté d'expression sont apparues. La liberté d'expression sur
internet est un concept assez récent qui fait face à de nombreuses difficultés en raison de la
nature d'internet. Dès lors, l'intérêt est ici d'analyser comment cette liberté s'exerce et est
protégé sur ce moyen de communication, d'observer si la liberté d'expression sur internet est
confronté au même problématique que la liberté d'expression au sens classique et quels sont
les restrictions qui sont apportés à l'exercice de cette liberté sur internet. Par conséquent, il
convient de se demander si internet a conduit à modifier les frontières, limites, les
restrictions juridiques de la liberté d'expression

Performance
La liberté n'est pas une simple capacité. Elle doit se réaliser dans une action. Ex. Qu'il
s'agisse d'une « simple » prise de parole comme celle d'Émile Zola, ou de l'expression libre
d'un caricaturiste, il ne suffit pas de se croire libre, ou de désirer l'être, pour l'être
effectivement. C'est seulement en agissant qu'on est libre. La liberté est quelque chose qui
s'exerce, qui exige le courage de prendre ses responsabilités et de passer à l'acte pour
s'accomplir

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