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La présentation des dossiers, des rapports de stage, obéit à des règles. Ces règles, validées par
l’expérience, ne sont pas artificielles mais visent à satisfaire au mieux les objectifs d’un rapport et à
rendre communes les pratiques. Ce qui sera dit ici vaut pour le rapport de stage des étudiants de BTS
Communication mais constitue aussi une bonne base pour tous les rapports et dossiers que vous
aurez à rendre dans votre vie professionnelle.
Voici tout d’abord, dans leur ordre chronologique, les éléments constitutifs d’un rapport :
1 La page de titre
2 Les remerciements
5 Le texte
7 Le glossaire et l’index
8 Les annexes
La page de titre est la première page (recto) d’un rapport : la page de couverture tient lieu de titre. Il
est préférable d’imprimer celle-ci sur un bristol de couleur claire et de la protéger par une feuille
transparente.
L’organisation L’établissement,
(nom, adresse, (nom, adresse,
logo) logo)
Rapport de stage
Mélanie Zetofré
Responsables de stage :
Mr X, professeur de
Mme Y graphiste, Agence….
Ils sont facultatifs mais toujours bienvenus si vous pensez qu’ils sont mérités. Un tuteur, un maître de
stage, ou toute personne vous ayant particulièrement aidé et formé lors de votre stage, mérite sans
doute que son nom soit associé à votre travail. Remerciez de manière personnelle, sobre, et précise :
« Je tiens à remercier tout le personnel de l’entreprise Unetelle pour son accueil, et particulièrement
M Untel pour sa disponibilité et la qualité de ses conseils. »
On trouve de plus en plus cette rubrique qui permet de prendre rapidement connaissance du
contenu du rapport ou du dossier sans avoir à le parcourir entièrement. Par ailleurs, et c’est là sa
difficulté, il suppose un bon esprit de synthèse et des qualités de formulation. Ils doivent figurer
après la page de remerciements et peuvent également être placés en quatrième page de couverture.
Constitué d’un paragraphe unique, sans alinea, d’une dizaine de lignes au maximum, le résumé doit
être informatif et refléter l’esprit du document. Vous en proposerez une version en anglais.
Les mots-clés indiquent les sujets traités dans le rapport et sont placés à la suite du résumé (pas plus
de 10 mots-clés).
C’est une partie indispensable : elle est placée après les pages où figurent le résumé et les mots-clés
et précède le texte.
Elle donne la liste des titres, des divisions, des subdivisions, du glossaire, de l’index et de toutes les
annexes du document avec, en regard, les références aux pages correspondantes. Ne mentionnez
pas la page de titre, les remerciements.
On trouvera tout d’abord une introduction qui doit être une présentation synthétique du rapport (les
circonstances du stage, la problématique du rapport, avec les éventuelles difficultés rencontrées)
Vous finirez par une conclusion rapide, synthétique, qui pointe les aspects essentiels du
développement.
Une police neutre, classique, lisible, de taille 11 ou 12. Evitez les changements de police. Utilisez les
gras, souligné, italiques, de manière cohérente et discrète. Pour rendre la lecture plus confortable
encore, vous pouvez choisir un interligne de « 1.5 » et non « simple ».
Pensez à aérer votre texte par des blancs (interlignes, espacements) cohérents. Pensez aux marges,
spécialement si votre rapport doit être relié. Evitez les veuves et orphelines (bout de texte isolé
renvoyé en haut de page). Même discrète, une charte graphique unifie votre document.
Pour les abréviations : pas d’abréviation sauvage (directeur de Com.). Pour les sigles ou acronymes
peu connus, développez-les lors de leur première occurrence et dans un glossaire.
Pour la numérotation Les chiffres sont écrits traditionnellement en lettres dans des travaux
scientifiques, mais ce qui importe est la cohérence : n’écrivez pas « 30 » puis « trente ». On peut
comprendre que les nombres élevés soient écrits en chiffres mais préférez « trois » à 3.
Si une image vaut mieux que mille mots, une image ne parle pas toute seule et il faut tenir compte
des points suivants.
Distinguer dans les éléments graphiques ceux qui ont leur place dans le développement et ceux qui
ont une valeur d’annexe.
Toujours légender un élément graphique : a minima le titre, mais on peut aussi trouver une
numérotation pour identifier les différentes « figures ». Tous les éléments graphiques sont alors
numérotés, depuis le premier, avant la mention du titre, ce qui permet d’y faire facilement référence
dans le texte ( ex « Figure 4. Tableau d’amortissement. ».) Pensez aussi aux droits d’auteur et de
copyright.
Une image ne parle pas toute seule : En plus d’une nécessaire légende, il faut comprendre qu’un
élément graphique a besoin du texte, de commentaire, pour être pleinement efficace. Pensez à
l’articulation entre vos images et votre texte. Souvent le texte commente, attire l’attention sur un
aspect de l’image.
Les notes de bas de page : comme leur nom l’indique, les notes de bas de page explicitent page par
page les notes placées dans votre texte. Elles peuvent être utilisées pour des précisions, des
références bibliographiques, ou sitographiques, et d’autre part pour renvoyer à la partie.
La pagination (on peut aussi la placer en haut de page). Elle commence dès la page de titre et doit se
faire en chiffres arabes ; elle continue sur l’ensemble des différentes parties, y compris les annexes.
Le pied de page : il unifie par sa répétition les différents feuillets de votre travail, en rappelle les
références. On trouvera ici par exemple la nature du document (rapport de stage), son intitulé (ex :
Un stage de projet professionnel), les nom et prénom du rédacteur, éventuellement la date.
Pour un livre : Prénom, nom, titre complet, lieu d'édition, nom de l'éditeur, année d'édition
(éventuellement entre parenthèses l'année de l'édition originale), la ou les pages auxquelles vous
vous référez. Exemple :
1: Henry Pralet. La communication interne des PME, PMI. Dunod. 2008 p. 63.
Si vous êtes conduit à citer cette même page dans la note suivante, vous indiquerez :
2 : Ibid.
Si vous êtes conduit à citer une autre page du même livre dans la note suivante, vous indiquerez :
3 : Idem., p. 87.
Enfin, si vous citez à nouveau cet ouvrage dans la suite du mémoire, vous procéderez ainsi :
Henry Pralet. La communication interne…, opus cité, P 86.
Pour une source trouvée sur Internet, il convient de mentionner le titre du document, la date de sa
consultation, ainsi que son adresse précise. Exemple.
1 Le rapport de stage http://bts-com.etab.ac-caen.fr/ consulté le 05/05/2010
Il se peut que vous utilisiez des documents différents pour votre travail : ouvrages, articles de
périodiques, normes et règlements, cartes, logiciels… Ces sources seront regroupées dans une liste
placée après le texte. Les références citées seront précises.
Sources consultées
Bibliographie
Belot Haut débit et territoires : enjeu de couverture, enjeu de
concurrence, Rapport d’information n° 443, Sénat, 2005, 143 p
Le glossaire et l’index
Ils doivent être placés à la fin du texte, juste après la bibliographie et toujours avant les annexes.
Le glossaire est une liste alphabétique de mots spécialisés avec leur signification : terme technique,
sigle et abréviations, symboles et signes.
Il est indispensable d’accompagner votre rapport d’un glossaire même si vous avez explicité une fois
le nom des sigles et ou acronymes une fois dans votre rapport.
Glossaire
ADSL Le transport de données s’effectue sur la ligne téléphonique traditionnelle mais il
utilise des fréquences supérieures à celles d’un signal voix. Les données et le signal
voix circulent simultanément sur la même ligne sans interférer à la fin grâce à un
filtre ADSL
Backbone réseau départemental de fibre optique
universel de
service ou bus
Blog Un blog ou blogue est un site Web constitué par la réunion d’un ensemble de
« billets » triés par ordre chronologique. Chaque billet (appelé aussi note ou
article) est, à l’image d’un journal de bord ou d’un journal intime, un ajout au blog ;
le blogueur (tenant du blog) y porte un texte, souvent enrichi d’hyperliens et
d’éléments multimédias et sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter
des commentaires.
Un index est une liste détaillée de tous les sujets, noms de personnes, noms géographiques et autres
matières traitées, qui va préciser leur emplacement (n° de page) dans la publication en les classant
par ordre alphabétique (ou chronologique). Vos traitements de textes peuvent les générer
automatiquement. Vous n’êtes pas tenus de réaliser un index pour votre rapport.
Ce sont des documents de nature diverse (texte, image, graphique) qui ont une valeur
complémentaire et documentaire. Ils n’ont pas leur place dans le corps du rapport et vous devez
aussi pouvoir justifier de leur présence dans la partie « Annexes ».
Les annexes sont annoncées au fil du texte sous cette forme (Voir annexe 4 page 42) ou sous la
forme d’une note de bas de page si elles sont trop nombreuses.
Toutes les annexes portent un n° d’identification, un titre, et leur source
A la première page des annexes, vous produirez un « sommaire des annexes » qui recensera dans
l’ordre les différentes annexes proposées. Ce sommaire peut se présenter ainsi :
Si la partie annexe est trop volumineuse, on peut lui dédier un document spécifique au titre
« Annexes » et faisant référence au dossier ou rapport.