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I. Table de matière :
II. Liste des figures : ...................................................................................................................... 4
III. Remerciements :........................................................................................................................ 6
1. Aux encadrants de stage. ................................................................................................ 6
2. Au Corps administratif. .................................................................................................. 6
3. Aux Camarades. ............................................................................................................. 6
IV. Introduction : ............................................................................................................................. 7
V. Géologie du Maroc : ................................................................................................................. 8
1) Les différentes orogénèses: ............................................................................................ 8
2) Les différents domaines structuraux: ............................................................................. 8
a. Le domaine Rifain : (Le Rif) .......................................................................................... 9
b. Le domaine de la chaîne Atlasique : (Le Haut et Moyen Atlas) .................................... 9
c. Le domaine Mésétien : (La Meseta) ............................................................................. 10
d. Le domaine Saharien : (L’Anti-Atlas et le Sahara) ...................................................... 10
3) Régions d’IMLIL-ASSNI: ........................................................................................... 11
➢ Objectif : ....................................................................................................................... 11
VI. Quelques bases de la géologie : .............................................................................................. 11
1. Les principes de la datation en géologie : .................................................................... 11
a) Principe de superposition : ........................................................................................... 11
b) Principe de continuité : ................................................................................................. 12
c) Principe de contenu fossilifère ou principe d’identité paléontologique : ..................... 12
2. Les différents types de roches : .................................................................................... 13
a) Les roches sédimentaires :............................................................................................ 13
b) Les roches magmatiques : ............................................................................................ 13
c) Les roches métamorphiques : ....................................................................................... 14
3. Les déformations géologiques :.................................................................................... 14
a) Les failles : ................................................................................................................... 14
b) Les plies : ..................................................................................................................... 15
Types de plies : ....................................................................................................................... 15
c) Les horsts et les grabens : ............................................................................................. 17
Structure en graben : .............................................................................................................. 17
Structure en horst : ................................................................................................................. 17
d) Coles et Talwegs : ........................................................................................................ 18
III. Remerciements :
Il m’est offert ici, par ces quelques lignes, la possibilité de remercier tous ceux qui
ont contribué, de près ou de loin, à rendre ce stage une expérience extraordinaire.
1. Aux encadrants de stage.
En premier lieu, je tiens à remercier particulièrement et à témoigner toute ma reconnaissance à
nos exceptionnels encadrants, Mr ESSAIFI Abderrahim, Mr ESSAMANI Mohammed et Mr
ZAYANE Rachid qui nous ont accompagné et formé le long de cette semaine avec leurs conseils
et aide précieux et qui ont rendu cette expérience extrêmement enrichissante et pleine d’intérêt,
ainsi qu’une pédagogie qui a rendu ce stage inégalé.
2. Au Corps administratif.
Je tiens également à remercier le corps administratif de l’EMINES qui est à l’origine de la
programmation de ce stage, et qui a veillé au bon déroulement de se dernier et à notre bien être
ainsi que celui de nos encadrant, et nous a offert une semaine de géologie le moins qu’on puisse
dire est exceptionnel.
3. Aux Camarades.
Et enfin je tiens à remercier mes camarades qui ont rendu chaque moment de ce stage
inoubliable, intéressant et agréable.
IV. Introduction :
Dans le cadre des stages programmés en première année cycle d’ingénieur à l’EMINES, nous
étions amenés à effectuer un stage d’Observation en Géologie du 21 au 25 Novembre 2022 dans la
région d’Asni.
La géologie est la science qui s’intéresse à tout ce qui a une relation avec la terre, dès son noyau
jusqu’à le plus haut sommet en dessus du sol. La science par laquelle on peut étudier les
phénomènes du passé pour déduire l’état de la terre au futur, tout en s’inspirant du présent et de
nos observations et études actuelles.
Durant notre parcours d’ingénieur, on a souvent confronté des problèmes portant sur des
sciences exactes, où les données sont assez claires mais surtout expérimentables et manipulables
Durant cette semaine de stage, on a confronté pour la première fois des problèmes avec des données
qui s’imposent, qui ne sont ni manipulables ni expérimentables : Nous voyons devant nous une
formation géologique qui s’est formée pendant des millions, voire des milliards d’années, et nous
nous demandons ce qui s'est passé. Cette fois-ci, nous ne pouvons pas nous référer à
l’expérimentation, car celle-ci prendra des millions d’années. On a conclu alors que la différence
entre les deux disciplines, c’est que dans les sciences exactes : nous posons une question et nous
cherchons une réponse. Mais en géologie : la réponse est bien devant nous, mais quelle était la
question ? De ce fait, les géologues ont fait appel à un nouveau type de raisonnement scientifique
: Nous posons une hypothèse basée sur nos observations, nous vérifions sa validité à travers
d’autres hypothèses, et finalement nous arrivons à la valider, l’annuler ou la rectifier. Cette
démarche simule parfaitement celle que suit un ingénieur pour résoudre un problème de nature
ambigu, d’où l’importance primordiale de ce stage dans notre formation d’ingénieur.
Ce stage vise principalement à nous enseigner les notions fondamentales de la géologie, en
effet c’est une science très vague, mais nous l’avons cerné plus au moins, puisque nous nous
sommes limités à la région visitée ASNI, c’est-à-dire qu’on a étudié plus en détails la géologie du
Maroc, et la géologie de la région d’ASNI. Le stage a aussi comme objectif le développement des
compétences d’observation, d’analyse et d’interprétation à travers plusieurs activités qui
consistaient à décrire et analyser ces formations et structures géologique afin d’établir la carte
topographique de la région en s’aidant de coupes géologiques et panoramas.
Notre étude aura comme but de répondre aux questions suivantes :
Quand avait-il formation des différentes couches formant le relief de la région d’Asni ?
Quels sont les différentes contraintes et les différentes transformations qu’a connu le relief de la
région durant tous ces ères géologiques passées?
V. Géologie du Maroc :
Le Maroc se situe au coin nord-ouest de la plateforme saharienne, il est entouré par les plaques
mobiles de la mer Méditerranée au Nord et l’océan Atlantique à l’Ouest. En effet, au cours de sa
longue histoire géologique conditionnée par cette position de charnière, entre les continents
africains, européen et américain…plusieurs cycles orogéniques se sont succédé, contribuant
chacun, par son contexte géodynamique et son ampleur, à façonner les grands domaines structuraux
du Maroc.
➢ Panafricaine: 2600-540 millions d'années dans le Précambrien, elle est divisée en plusieurs
orogénèses (P1, P2 et P3). On la retrouve dans l'Anti-Atlas au Maroc, la Mauritanie et la Dorsale
de Rguibat.
➢ Hercynienne: Cette orogénèse marque la fin du carbonifère vers 300 millions d'années. Elle
est visible dans les Jebilets, le Maroc oriental et le Maroc central.
➢ Atlasique : Elle est marquée par la fin du Miocène sans laquelle il y a formation des chaînes
de l'Atlas (Haut, Moyen et Anti), caractérisée par une discordance progressive des conglomérats
qu’on appelle des molasses, elle a duré environ 20 millions d'années.
• Le Haut Atlas : C’est est une chaine montagneuse orientée sud-ouest/nord-est qui se
compose du Haut Atlas Occidental, Central et Oriental. C’est le massif le plus élevé d’Afrique du
Nord, parfois surnommé le « toit du Maroc », ou encore, le « toit de l’Afrique du Nord ».
3) Régions d’IMLIL-ASSNI:
Notre étude a porté sur la région d’ASNI – IMLIL.
Asni est une commune rurale de la province d’Al Haouz
située à une quarantaine de kilomètres au sud de Marrakech,
au pied du Haut Atlas. Quant à Imlil, c’est un petit village, à
une altitude de 1740 mètres, qui est tout près de Toubkal, le
sommet le plus élevé du Maroc et de l’Afrique du Nord.
S N
b) Principe de continuité :
Le principe annonce qu’une même couche sédimentaire a le même âge sur toute son étendue.
Les formations de même couche dans 2 endroits
dit qu’ils sont formées en même âge, ses couches
théoriquement s’étendent vers l’infini
Ce principe permet de considérer, malgré les
discontinuités d'affleurement, que deux couches
séparées dans l'espace mais limitées par les mêmes
couches à la base et au sommet, sont de même âge
sur toute leur étendue. Ce principe décrit la
continuité des couches même si elles sont séparées
par des raisons d’érosions ou des raisons Figure 10: Schéma qui montre le principe de la
quelconques. continuité
Ce principe ne peut pas s'appliquer dans les zones de transgression ou de régression marine.
Figure 14: Roche Magmatique : Basalte Figure 14: Roche Magmatique : GRANITE.
Type de failles :
Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : normale, inverse,
décrochement :
Déchirures le long desquelles les mouvements étaient des coulissements horizontaux. Les
surfaces de cassures des failles de décrochement sont à peu près verticales. Les failles de
décrochement ont un rejet uniquement horizontal.
Le mouvement est de sens dextre si le pivotement que subirait un
objet pris dans le plan de cassure se fait dans le sens des aiguilles
d'une montre (le jeu de la faille tourne vers la droite) ; il est dit
sénestre dans le cas contraire (ou vers la gauche).
Figure 19: Faille de décrochement
b) Les plies :
Un pli est une déformation des roches sous l'effet des contraintes qui est formé de deux reliefs
tabulaires continue orientée.
La roche, sous l'effet des forces tectoniques, n'a pas cassée mais pliée. Ce comportement
"plastique" peut être celui de roches très rigides, d'habitude cassantes. En effet l'application sur
une longue période de forces de faible intensité permet une modification graduelle de la roche
(son plissement) au lieu de sa fracturation.
Flancs : On appelle flancs les parties les moins incurvés des couches.
Charnière : Intersection entre le plan axial et les courbes géologiques (la zone de courbure
maximale du pli).
Flanc de plis : Les flans sont les surfaces qui raccordent deux charnières successives.
Types de plies :
2 types de plis
Synclinal: Anticlinal :
Plis dans lequel les couches Plis dans lequel les couches
tendent vers le plan axial tendent à l’opposé du plan axial
Figure 23: Plis droits Figure 23: Plis déjeté Figure 23: Plis couché
Structure en horst :
Structure tectonique constituée par les failles normales de même direction, et limitant des
compartiments de plus en plus abaissés en s’éloignant du milieu de la structure.
d) Coles et Talwegs :
Le talweg et la ligne joignant les plus bas points
des sections transversales successives d'une
vallée.
Alors que le col, C’est une structure formée en
montagne par l'intersection entre une ligne de
crête et de deux talwegs situés de part et d'autre.
a) Coupe géologique :
La coupe géologique est la représentation de la disposition des roches du sous-sol dans un plan
vertical le long d’un profil topographique. Comme la carte, la coupe est associée à une légende.
Les coupes géologiques permettent de montrer la structure en profondeur. Elles sont réalisées à
partir de la carte géologique interprétative, perpendiculairement aux principales structures. S'il y a
plusieurs secteurs sur la carte ayant une structure remarquable (faille, chevauchement, plis...) il
convient de faire plusieurs coupes. Une coupe géologique représente l'empilement de couches
sédimentaires ou magmatiques du terrain représenté sur la carte géologique. Elle matérialise la
superposition et les structures géologiques. Une coupe géologique permet de pouvoir faire des
datations relatives. Donc classer dans un ordre chronologique les événements géologiques ayant
eu lieu (faille, plissement...). Elle permet aussi de classer ses événements dans le temps. Donc
l'utilisation d'une carte géologique permet de faire le rapport entre l'allure du relief (surface
topographique) et la structure géologique du sous-sol.
Démarche à suivre :
• Exécuter le profil topographique de la coupe demandée.
• Repérer sur le bord supérieur du papier, les limites des affleurements géologiques, puis les
abaisser sur le profil topographique.
• A partir de ces points, dessiner la section de terrain en profondeur, en reliant entre eux les
différents affleurements. Cette étape, la plus délicate, dépend du type de structure géologique
considérée.
Sur les cartes géologiques, le pendage des couches est indiqué par un signe en forme de T, la
barre horizontale du T donnant la direction de la couche et la barre verticale le sens du pendage.
Suivant les cartes, ces signes peuvent varier :
- parfois la longueur de la barre verticale varie en fonction du pendage : plus le pendage
est fort, plus cette barre est courte.
- parfois le signe reste le même, mais on note la valeur du pendage en degrés. Dans le cas
des couches horizontales, le pendage est indiqué par une croix.
Dans le cas des couches verticales, on peut figurer la direction de la couche mais non le sens du
pendage. On le représente alors par une droite interrompue par un point.
Il faut noter que pour une direction donnée, on a deux plans qui présentent la même valeur de
pendage mais présentent des sens du pendage (sp) opposés.
Figure 27: Représentation du pendage des couches sur les cartes et en coupe
S N
Précambrien (PK) 4540 à 541,0 Désigne donc les trois premiers éons de
l’histoire de la Terre. 4000m
On a observé plusieurs strates de roches sédimentaires, avec un pendage apparent qui est
horizontal, posées les unes sur les autres de la plus ancienne à la plus récente, c’est le principe de
la superposition. On fait une coupe géologique du site :
➢ Jurassique :
Nous avons pu observer une couche jurassique constitue par des couches sédimentaires se
déposent horizontalement en respectant le principe d’horizontalité des roches sédimentaires
comme le montre la figure suivante:
Ces couches sont constituées principalement par des grès (grains) et on trouve des niveaux
confinés (parties planches) :
Grès
Niveaux confinés
Grains plus
fins
Grains plus
gros
➢ Apto-Albien :
L’Apto-Albien provient d’une sédimentation biochimique marine et il est composé essentiellement
du calcaire :
➢ Infra-cénomanien :
L’infra-cénomanien provient d’une sédimentation continentale et il est composé du gypse :
On déduit donc qu’il s’agit d’un pli synclinal couché dont le cœur est occupé par le
sénonien, son épaisseur est en effet dédoublée, par la suite on peut conclure que ce pli est postérieur
au Sénonien (Le principe de la datation relative).
➢ Douar Tinitine:
Premièrement, on a fait un arrêt lors du déplacement afin d’observer un contact entre le
Précambrien et le Trias au niveau du village Tinitine, il s’agit d’une faille normale appelée la faille
de Tinitine.
Ainsi qu’on apprit comment distinguer entre le sommet et la base d’une couche sédimentaire :
• En utilisant d’autres couches (le principe de superposition ou le cas d’un pli)
• Le grano-classement
• Le sens du courant du dépôt des particules où les angles graves (presque nulles) indique la
base et les angles aigues en sommet à cause de l’érosion comme le montre la figure suivante.
Dans ce jour, nous nous sommes dirigés vers la région d’Ourika. Notre objectif était de
découvrir les différentes formations géologiques caractérisant cette région, ceci est en suivant les
arrêts indiqués dans la carte suivante.
➢ Premier arrêt :
Nous nous sommes placés sur la plaine de Haouz, qui sépare entre les Jebilets et le grand
Atlas. Il s’agit un bassin rempli de dégradations de la chaine de montagne :
➢ Deuxième arrêt :
On s’est dirigé vers notre 2ème station qui était le Douar Caid Louriki où nous avons
observé de nouvelles formations à savoir le Mio-Pliocène, l’Éocène, le Crétacé, Basaltes :
On remarque que l’Éocène est déformée sous forme des couches verticales, c’est une
couche essuie d’une sédimentation marine et contient des coquilles.
Coquilles
➢ Troisième arrêt :
On voie dans la photo ci-dessous une partie marronne qui représente la terrasse fluviale
et une partie grise (paléozoïque), et on voit aussi une discordance majeure.
De l’autre côté de la route, on observe la composition du carbonifère qui est constitué des
schistes. Où le phénomène de la schistosité ou le socle paléozoïque décrit une famille de plans
subparallèles et régulièrement espacés selon lesquels certaines roches se débitent facilement en
feuillets plus ou moins épais. Ces feuillets marquent l'aplatissement de la roche, en général lors
d'une phase de déformation. Le plan de schistosité s'ouvre facilement car il s'agit d'une
discontinuité mécanique; cette propriété est mise à profit dans la taille des ardoises et des lauzes.
Schistes
➢ Cinquième arrêt :
On voit une discordance majeure entre le carbonifère et le trias, il s’agit d’une faille
inverse (le carbonifère chevauche le trias).
➢ Sixième arrêt :
On a vue quelques conglomérats d’origine précambrien post orogénique (orogenèse
panafricaine).
A cause des cisaillements il y a des ouvertures sous forme des yeux au niveau des roches
qui seront rempli par l’oxide de fer et du quartz.
➢ Huitième arrêt :
Dans cette station, on a fait la distinction entre les roches plutoniques qui se cristallisent
à l’intérieur donc il y a formation totale des minéraux. Cependant les roches volcaniques se
cristallisent à la surface ce qui implique une formation partielle des minéraux.
Partie non
transformée
• Infra-Cénomanien (IC) :
L’IC contient du gypse (2 dans l’échelle mohs) qui est lui-même constitué des
saccaroïdes et des fibres.
Figure 76: Schémas montrant évaporation des eaux des milieux lagunaires
Ces couches de gypse sont dues à l’évaporation des eaux (marins faibles) qui déposent
de SO4.
Donc l’IC est un milieu lagunaire (continental), on passe d’in milieu continental
lagunaire vers un milieu marin c’est-à-dire une transgression de la mer.
•
• Apto-Albien (AA) :
On calcule l’épaisseur de cette couche en utilisant l’épaisseur à l’affleurement et le pendage :
On obtient une épaisseur d’environ 50m. La durée du AA est 25 M.A donc une vitesse de
sédimentation de 2m par M.A.
➢ Région de Tahanaout :
On s’est arrêté pendant la deuxième partie de ce jour-là pour observer le bassin de Tahanaout
comme suit :
Discussion :
Après une analyse de cette coupe géologique, nous avons en premier une couche qui a
été formée au Carbonifère à pendage vers le Nord. Ensuite, vient une formation triasique très
réduite d’épaisseur 200m contrairement à celle de Tinitine ou Moulay Brahim qu’est d’épaisseur
600m. Après cela, on a une formation post-triasique qu’on nomme le Lias, qui constitue la base du
Jurassique, elle a un pendage également vers le Nord (plus on se dirige vers le nord l’épaisseur du
lias augmente jusqu’à 200m). Puis, on observe une formation rougeâtre à pendage vers le Nord
composée de gypse et de silts, c’est le Jurassique Crétacé. Juste au-dessus, on a l’Éocène. Cette
formation est déposée dans un milieu marin peu profond résultant d’une transgression marine.
Enfin, nous avons une couche de Mio-Pliocène au-dessus de l’Éocène. Cette formation est
constituée de grés et des molasses qui représentent des dépôts continentaux produits par l’érosion
de la chaîne atlasique.
Interprétation :
On peut interpréter le fait que nous n’avons pas de l’AA et la CT dans le bassin de
Tahnaoute que cette région était un horst (la mer n’a pas arrivée pendant le crétacé).
On voit le contact entre l’Éocène et la Mio-Pliocène qu’est une discordance.
Conglomérats
de l’Éocène
Ce qu’on a appris sur la formation du Haut-Atlas dans la région Asni durant ce stage peut être
utilisé afin de généraliser les évènements qui se sont produits au cours de cette période alpine : un
stade rift au début du Jurassique, aboutissant à la genèse de nombreux bassins. Ces bassins se
sont individualisés à l’aide du jeu d’anciens accidents hercyniens. Le Trias a connu une
tectonique matérialisée par des failles normales qui ont ouvert des grabens connus aussi par
dépressions qui ont été remplis par des dépôts continentaux et par des laves fin-triasiques. Après
le Trias, la sédimentation a continué, tantôt marine, tantôt continentale ou évaporitique.
La tectonique compressive est intervenue au Tertiaire, les failles normales du premier stade ont
été réactivées en failles inverses et en décrochements, accompagnées du plissement et du
basculement de la couverture mésozoïque et de la création des reliefs. La région a connu plein de
successions de dépôt en milieu continental et en milieu marin. Ces transformations ont conduit à
une différente situation finale de superposition des couches, la succession des couches
sédimentaires ne suit plus la temporalité de construction. En effet, le dernier pli couvre le
sénonien, donc il s’est effectué après sa formation (post-sénonien). On retrouve la même série et
même déformation de l’autre rive de la rivière : preuve de continuité et vérification du principe.
Le système Atlas est une chaîne intercontinentale tertiaire héritée des systèmes suivants :
Rift développé à la fin du Trias et au début du Jurassique qui a donné naissance à l'Atlantique
central d'une part et à la Téthys d'autre part. Il inclut deux domaines peu déformés (plateaux) : les
mesetas marocaine et oranaise.
En gros, ce stage d’observation nous a permis de comprendre l’histoire du Haut Atlas ainsi que
les phases de la création de cette chaîne intracontinentale. L’histoire géologique du Haut Atlas du
Marrakech remonte à une époque très lointaine. A la fin du Trias et au début de Jurassique,
occupait l’emplacement de ces régions qu’on a l’occasion d’étudier alors que l’Anti-Atlas et les
Jbilets fonctionnaient comme une zone montagneuse de bordure. D’après cette semaine
d’observation, nous pouvons déduire que la structure actuelle du haut atlas de Marrakech est le
résultat de la structuration atlasique.
X. Conclusion :
En guise de conclusion, ce stage nous a permis d’acquérir plein de notions sur la géologie, ainsi
que sur ses bases et ses principales formations, on a rencontré et détecter plusieurs déformations
géologiques, ce qui reflète l’histoire de la terre d’un point de vue géologique. La richesse des
bassins géologique du haut atlas a été un vaste terrain d’apprentissage sur de nombreux
phénomènes géologique.
Nous avons découvert ensemble comment les montagnes du Haut Atlas se sont formées et
pourquoi les Jebilets ne sont maintenant que de petites montagnes ne dépassant pas les 1000
mètres après l’orogénèse hercynienne. Nous avons vu aussi les principales lois de la géologie lors
de la cartographie, sans négliger les différents types de roches que nous avons rencontré dans les
deux bassins étudiés mais aussi les nombreux minéraux qui se trouvent dans ces derniers.
Ce stage a été pour nous une opportunité afin d’enrichir nos apprentissages et nos connaissances
géologiques en ayant vécu une semaine pleine d’amusement et de joie et de bonne compagnie de
nos encadrants et camarades, c’était une semaine inoubliable et qui reste gravé dans la mémoire
collective du groupe.
Fin