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IFRI/UAC Mai 2017

Master.

C
Mathématiques pour l’Informatiques (TD1)
Série no.1

Exercice I.

UA
1. Trouver la valeur de vérité de chacune des propositions (logiques) suivantes:
n
a) p : “Pour tout entier naturel n, le nombre de Fermat Fn = (2)2 + 1 est un
nombre premier.”
n
b) q : “Il exite un entier naturel n pour lequel (2)2 − 1 est un nombre premier.”
c) r : “Pour tout nombre premier p, le nombre de Mersenne Mp = 2p − 1 est un
nombre premier.”
2. Pour chacune des formes propositionnelles P (x), Q(x), R(x) et S(x), déterminer
l’ensemble des entiers relatifs x pour lesquels elles sont valides.
a) P (x) is “ |x| = 1. ”
b) Q(x) is “ x2 = −1 or x2 = 2 .”
I-
c) R(x) is “ x2 = 1. ”
d) S(x) is “ |x| + x = 0. ”

Exercice II. Considérons les ensembles suivants :


M = {Apple, Dell, HP, Lenovo }
IFR

Y = {1966, 1976, 1991, 2003, 2017},


et posons
A = {Dell, Lenovo} , B = {1991, 2003} et C = {Apple, 2017}.
1. Dire si chacun des ensembles A, B et C est un sous-ensemble de M ou non.
(Utiliser les symboles mathématiques).
2. Dire si chacun des ensembles A, B et C est un sous-ensemble de Y ou non.
3. Que pouvez-vous dire d’autre des ensembles C, M et Y ?
4. Donner les différences d’ensembles: M \ A, A \ M, M \ B, M \ C et Y \ C.
5. Donner la différence symétrique M∆C de M et C, aussi notée M ⊕ C.
6. (i) Résoudre dans P(M) l’équation A ∪ X = M où X est l’inconnue.
(ii) Résoudre dans P(M) l’équation d’inconnue Z: A ∩ Z = A.
7. Que pouvez-vous dire de deux ensembles ayant même ensemble de parties. Justifier
la réponse.

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8. Definir en compréhension le sous-ensemble suivant de M × Y :

C
n o
L = (Apple, 1976), (Dell, 1991), (HP, 1966), (Lenovo, 2003) .

9. Comparer les trois sous-ensembles de M × Y suivants:

A×B, (A × Y) ∪ (M × B) et A × B

UA
où la barre désigne le complémentaire.

Exercice III.
1. Combien de relations existe-il de l’ensemble M = {a, e, m, s, t, r} vers l’ensemble
B = {0, 1}?
2. Combien d’entre elles sont des applications ?

Exercice IV.
I-
1. Lesquelles des relations ci-dessous sont des fonctions ?
2. Parmi ces fonctions, lesquelles sont des applications ?

i) Pour tout (x, y) ∈ R × R, xRy ⇐⇒ x2 + y 2 = 1.


ii) Pour tout (x, y) ∈ R × R+ , xRy ⇐⇒ x2 − y 2 + 1 = 0.
iii) Pour tout (x, y) ∈ R × R, xRy ⇐⇒ |x| − y = 0.
IFR

iv) Pour tout (x, y) ∈ R × R, xRy ⇐⇒ x + y = 7.


v) Pour tout (x, y) ∈ Q × Z, xRy ⇐⇒ ∃q ∈ N tel que qx = y.

Exercise V.
1. Lesquelles des relations suivantes sont des relations d’équivalence? On précisera si
possible les classes d’équivalence.
i)
∀ x, y ∈ R∗ , xS y ⇐⇒ xy > 0.
ii)
∀ x, y ∈ R, xS y ⇐⇒ xy ≥ 0.
iii)
∀ x, y ∈ R, xMy ⇐⇒ x − y ∈ Z.
iv)
∀ x, y ∈ R, xE y ⇐⇒ x = y.

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v)
∀ x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x + y = 0.

C
2. Lesquelles des relations suivantes sont des relations d’ordre? On précisera si possible
si l’ordre est total.
i)
∀ x, y ∈ R, xE y ⇐⇒ x = y.

UA
ii)
∀ x, y ∈ R, xI y ⇐⇒ x ≤ y.
iii)
∀ x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x < y.
iv)
∀ x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x2 ≤ y 2 .
v)
∀ x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ |x| ≤ |y|.
Exercice VI.
Soit Sgn la fonction définie de R vers {−1, 0, 1} par
I-

 −1 si x < 0 ,
Sgn (x) = 0 si x = 0 ,
 1 si x > 0 .

1. Trouver Sgn(10), Sgn(−100) et Sgn(0).


2. Justifier que Sgn est une application.
IFR

3. Montrer que
Sgn(x) · x = |x| ∀ x ∈ R.
Remarque. L’application Sgn est définie de telle sorte que Sgn(x) · x = |x| pour tout
nombre réel x. Dans certains contextes, n’importe quel élément de [−1, 1] peut être choisi
comme Sgn(0).

Exercice VII.
Soit F la relation définie de N∗ vers N∗ par:
Pour all x, y ∈ N, xF y ⇐⇒ y 2 − 4x2 + 4x − 1 = 0.
1. Trouver m, n, p ∈ N∗ tel que

1 F m, 4 F n et p F 11.

2. Montrer que F est une application.

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Exercice VIII. Soit A un sous-ensemble d’un ensemble universerl E. La fonction
caractéristique 1A ou χA de A est la fonction définie de E vers {0, 1} par

C

 1 if x ∈ A ,
χA (x) =
 0 if x 6∈ A .

1. Posons E = {−2, 0, 2, 3} and A = {0, 2}.

UA
i) Trouver χA (−2), χA (0), χA (2) et χA (3).
ii) Dessiner le diagramme de χA .
iii) Comparer χ−1 A
(0), l’image réciproque de 0 par χA , et le complémentaire de A
dans E.
2. Quelle est la fonction caractéristique de ∅ ?
3. Quelle est la fonction caractéristique de l’ensemble plein E ?

Exercice IX. (La relation de congruence modulo 2).


Considérons la relation R définie dans Z comme suit:
I-
Pour tout (m, n) ∈ Z × Z, m R n ⇐⇒ 2 divise m − n .
1. L’élément 4 est-il en relation avec 0 par R ? (i.e., Avons-nous 4 R 0 ?).
Avons-nous 2 R 6 ? 3 R (−3) ? 5 R 2 ? 2017 R 1 ?
2. Donner six entiers qui sont en relation avec 1 par R.
3. Montrer que R est une relation d’équivalence. C’est la relation de congruence
IFR

modulo 2.
Nous écrivons alors:
4 ≡ 0 mod 2 qui se lit “4 est congru à 0 modulo 2 00 .

De même
−1 ≡ 1 mod 2, −2 ≡ 0 mod 2, 2013 ≡ 1 mod 2, etc...

Maintenant, trouver les classes d’équivalence 0̇ et 1̇ de 0 et 1 respectivement.


4. L’ensemble des classes d’équivalence de la congruence modulo 2 est noté Z2 . Il est
aussi appélé l’ensemble quotient de Z sur 2Z et peut être aussi noté Z/2Z .
Montrer que
Z2 = {0̇, 1̇} = {[0], [1]}
sur lequel est bien définie l’addition modulaire et la multiplication modulaires comme
suit:
[m] + [n] = [m + n] et [m] × [n] = [m × n] .
Remplissez alors les tabeaux suivants d’operations dans Z2 .

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+ 0̇ 1̇ × 0̇ 1̇
0̇ 0̇

C
1̇ 1̇

Exercice X. (La relation de congruence modulo n).


Soit n ≥ 2 un entier naturel.

UA
On dit qu’un entier relatif a est congru à b modulo n, si n divise a − b.
1. Remplissez convenablement les pointillés suivants par l’un des nombres 0, 1 and 2.
9 ≡ . . . mod 3, −1 ≡ . . . mod 3, 10 ≡ . . . mod 3.

Donner en description l’ensemble quotient Z3 .


2. Remplissez convenablement les pointillés suivants par l’un des nombres 0, 1, 2 and
3.
2013 ≡ . . . mod 4, −4 ≡ . . . mod 4, 10 ≡ . . . mod 4, 19 ≡ . . . mod 4.

Décrivez Z4 .
3. Remplissez alors les tabeaux suivants d’operations dans Z3 .
I-
+ 0̇ 1̇ 2̇ × 0̇ 1̇ 2̇
0̇ 0̇
1̇ 1̇
2̇ 2̇

4. Remplissez alors les tabeaux suivants d’operations dans Z4 .


IFR

+ 0̇ 1̇ 2̇ 3̇ × 0̇ 1̇ 2̇ 3̇
0̇ 0̇
1̇ 1̇
2̇ 2̇
3̇ 3̇

Résumé. Congruence / Equivalence modulaire.


Etant dnné un entier naturel n ≥ 2, on dit par définition qu’ “un entier relatif a est congru
à un entier relatif b modulo n” et on écrit a ≡ b (mod n), quand n divise a − b (i.e., a − b
est un multiple de n ou encore a − b ∈ nZ).
En d’autres termes:
∀ (a, b) ∈ Z × Z, a ≡ b (mod n) ⇐⇒ n | (a−b) .
Le reste de a modulo n est le reste de la division eucldienne de a par n et est noté a mod n.
1. Soient a, b ∈ Z et n ≥ 2 un entier naturel.
Alors les assertions suivantes sont équivalentes.
i. n | (a−b) .

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ii. a ≡ b (mod n)
iii. a = b + kn pour un certain entier entier relatif k.

C
iv. a et b ont le même reste (positif ou nul) dans leurs divisions euclidiennes par n.
v. (a mod n) = (b mod n).
2. On montre que la congruence modulo n ∈ N est une relation d’équivalence sur Z.

UA
3. Etant donné n ∈ N \ {1}, l’ensemble des classes d’équivalence modulo n est noté Zn
ou encore Z/nZ .

Décrire en extension Z2 , Z3 , Z4 , Z5 , and more generally Zn and say what allows


Modular Arithmetics.

Exercise XI (Lexicographic order).

1. Considérons l’ensemble R des nombres réels avec sa relation d’ordre naturel ≤.


a. Montrer que la relation  définie sur R2 par
I-

 x1 < y1
(x1 , x2 )  (y1 , y2 ) ⇐⇒ or
 x1 = y1 et x2 ≤ y2 ,
est une relation d’ordre.
C’est la relation d’ordre lexicographique sur R2 .
b. Comparer les éléments suivants de R2 ;
IFR

(−1, 10); (0, 0); (1, 2); (1, 1); (12, 0) et (−17, 17).

c. En vous basant sur l’ordre alphabetique sur l’ensemble des lettres latines,
A = {a, b, c, . . . , z} ,
utiliser (par analogie) le concept d’ordre lexicographique pour ordonner les “mots”
suivants de A4 : if ri, code, memo, moto, auto, algo, bien et apte.

Exercise XII
Démontrer que
1. 32017 + 1 est divisible par 4.
2. Est-il possible d’avoir 50 jetons composés des pièces de 10 F , 100 F et de 250 F pour
un montant total de 3.000 F ?
3. Est-il possible d’avoir des jetons composés des pièces de 5 F , 10 F et de 250 F pour
un montant total de 4.720 F ?

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