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Introduction
Au cœur de toute activité économique il y a au départ un choix individuel. Ce choix individuel est
un choix de faire et/ou de ne pas faire.
2) Le vrai coût d’une décision : ce à quoi on renonce quand on décide, le coût d’opportunité.
3) La décision individuelle est rationnelle, elle repose sur un arbitrage : entre un avantage et un
coût. La décision individuelle dans de nombreuses situations économiques consiste à
répondre à la question « Combien ? ». Pour répondre à cette question, l’individu se demande
si il ne pourrait pas avoir encore plus : en microéconomie la décision est marginale, elle se
prend à la marge, sur des unités supplémentaires.
4) Les individus cherchent à exploiter toutes les opportunités qu’ils peuvent. Ils cherchent
toujours à améliorer leur situation.
- Il s’agit de modéliser les préférences des individus et les désirs de consommation sont
gouvernés par leurs goûts : or par définition les goûts ne sont pas universels. Les préférences sont
propres à chaque individus.
- Nous ne pouvons pas mesurer quantitativement les préférences.
L’individu consomme des biens pour satisfaire ses besoins. L’individu consomme plusieurs biens à
la fois. Il existe n biens et l’individu consomme des
x
quantités de ces biens i : x1 = qT de B1. On appelle
« panier de biens » un ensemble de quantité de
plusieurs biens.
Nous aurons des paniers composés de 2 biens
max.
A (x1A ; x2A). B(x1B ; x2B)
On peut respire sentir graphiquement l’ensemble
de ces paniers de biens, cet ensemble est appelé
l’espace des marchandises.
Les biens qui composent un panier sont considérés comme parfaitement divisibles.
On travaille sur la plus petite unité de bien possible.
Ils peuvent être substituables ou complémentaires :
Substituable : le consommateur peut remplacer une certaine quantité d’un bien par une quantité
déterminée de l’autre bien sans que cela ne modifie sa satisfaction. Les biens peuvent être
parfaitement substituables ou imparfaitement substituables.
Parfaitement : le consommateur peut remplacer complètement un bien par l’autre dans le panier.
Totalement.
Imparfaitement : le consommateur souhaite une quantité des deux biens dans le panier. Pas
totalement. Il aime la diversité dans sa consommation.
Complémentaires : il sont consommés ensembles dans des proportions fixées.
Lorsque l’individu consomme des biens il retire une certaine satisfaction à cette consommation =
on parle d’utilité. Le problème est celui de la mesure de l’utilité.
Pour mesurer l’utilité la théorie microéconomique ne retient pas une mesure quantitative de cette
utilité/satisfaction. En réalité tout individu attribue une valeur au bien qu’il consomme :
- Elle est subjective
- Elle est relative
La valeur est attribuée en comparant les biens. En théorie, on va considéré que le consommateur
est capable de classer les paniers de biens et les ordonner (par
préférence). On parle de la théorie de l’utilité ordinale.
La surface 2 : en dehors des axes il se situe dans cet espace tous les paniers de biens moins de
bien 1 et moins de biens 2 que le panier A. Donc tout ce qui est dominé par le panier A donc il
préféra toujours le panier A.
La surface 4 : en dehors des axes, cette surface contient tous les paniers contenant plus de biens
1 et 2 que le panier A. Donc tous les paniers préférés à A.
La surface 1 : en dehors des axes, les paniers de biens sont composés de moins de bien 1 et plus
de biens 2 que la panier A.
La surface 3 : en dehors des axes, les paniers de biens sont composés de plus de biens 1 et moins
de biens 2 que le panier A.
⚠ On ne peut pas conclure sur les préférences des consommateurs sur le panier A dans ces surfaces.
En effet, les paniers situés dans ces surfaces sont composés de quantités variables de biens 1 ou 2 par
rapport au panier A.
Il est possible d’exprimer les préférences d’un consommateur par une fonction d’utilité. Elle
mesure l’utilité totale ressentie par le consommateur lorsqu’il consomme un panier de biens.
Elle décrit donc le classement du consommateur. C’est une fonction qui associe à tout panier de
bien A un nombre réel U de A. Le niveau d’utilité, le nombre réel n’a pas de sens : en revanche les
variations en ont un !
Les courbes d’indifférence sont un outil qui va permettre de schématiser la fonction d’utilité.
1. Dé nition
Courbe d’indifférence : permet de représenter tous les paniers de biens qu’un consommateur
considère comme équivalents c’est à dire qui lui procurent le même niveau d’utilité.
Ils seront dans les surfaces 1 et 3.
Étant donné que le panier D est préféré au panier A la courbe d’indifférence qui passe par le
panier D est forcément au dessus de celle qui passe par le panier A de la même façon pour A au
dessus de C. Cela nous conduit à poser des propriétés sur les courbes d’indifférence.
Pour avancer dans l’analyse, on fait l’hypothèse que les paniers A, B et E sont équivalents. A ≃B
≃E
=> nous sommes donc dans le cas de biens substituables dans le panier du consommateur.
Cela permet de déterminer les propriétés fondamentales d’une courbe d'indi érence :
fi
ff
ff
Méthode :
1° Calculer x2’ <0 1° une courbe d’indi érence ne peut pas avoir de pente positive.
pour véri er que 2° on sait que tout pdb préféré au panier A (D sur le graphique) procure un
niveau d’utilité + élevé au consommateur. => + la courbe d’indi érence
courbe ↘
s’éloigne de l’origine, + elle indique un niveau d’utilité élevé. Donc la courbe
d’indi érence qui passe par le panier D se situe au dessus de celle qui passe
2° x2’’>0 courbe par le panier A.
convexe
3° tout pdb strictement préféré au panier A se situe au dessus de la courbe
Rappel : dérivée d’indi érence qui passe par A.
fonction puissance :
4° 2 courbes d’indi érence ne peuvent pas se couper. Cela renvoie à la
n x f^n-1
transitivité des préférences.
Propriétés CI :
La forme de la courbe d’indi érence dans le cas de biens substituables
montre comment le consommateur est prêt à substituer les biens dans son
-jms de / positive
panier. Lorsque les biens sont substituables, la courbe d’indi érence est
décroissante.
- + CI loin de l’origine, Le rapport n’est pas le même, le consommateur ne substitue pas les biens de
+ niveau d’utilité élevé
la même façon
préféré à A.
- x✂ TRANSITIVITÉ
• Forme= comment
conso substitue
les biens
➡ En maths, une fonction décroissante convexe est une fonction qui décroit de + en +
faiblement. Cela signi e que sa pente en tout point est di érente et de + en + faible.
➡ La forme convexe des courbes d’indi érence signi e du point de vue économique que le
consommateur préfère toujours la diversité dans le panier.
ff
ff
ff
ff
fi
ff
ff
fi
ff
ff
ff
fi
ff
ff
ff
Fonction
décroissante
convexe = ↘ de
+ en + faiblement
> diversité 👴 👴
x1^1/2 x2^1/4= Ū
Pour tout niveau d’utilité donné Ū, cette équation nous donne la qtté de b2
qui maintient ce niveau d’utilité pour toute qtté de x1 donnée.
ffi
ff
La dérivée première est <0 donc la courbe est bien décroissante.
Préférences normales :
• TMS ≠ ∀ point
• TMS ↘ =
CONVEXITÉ ∪
Um ↘
III) Le taux marginal de substitution des biens
Ex : Um1 = ▲U/ ▲x1
Um2 = ▲U/▲x2
Le long d’une courbe d’indi érence, la substitution entre les 2 biens est
mesurée par un indicateur qui est le taux de substitution des biens. Il
mesure la qtté d’un bien à laquelle un consommateur accepte de renoncer
pour ↗ la qtté de l’autre bien dans son panier, le niveau d’U restant
constant. Plus précisément, c’est donc la qtté de b2 à laquelle il renonce
lorsqu’il ↗ la qtté de b1 dans le panier.
TSB = qtté d’un Donc taux de substitution des biens TSB(1;2) = -▲x2/▲x1 >0
bien à laquelle le
Ex : TSB(1;2)= -(-35)/10 = 3,5
C accepte de 🗑
pour ↗ la qtté de Lorsque les biens sont parfaitement divisibles, cela signi e formellement que les
l’autre bien dans variations des qttés de ces biens deviennent in niment petites. La fonction
d’utilité est continue sur son domaine de dé nition. Donc le taux marginal de
son panier pour
substitution des biens TMSB devient la dérivée de la courbe d'indi érence en un
que U reste point.
constant :
TMSB = dérivée de la CI en un point.
-▲x2/▲x1
<=> TMSB(1,2)= -x2’(x1) > 0
↳ variable Ex =>
>0 ∀ x1 ∈ courbe
💡 Si fonction :
Um2 = ▲U/▲x2
L’observation et l’analyse économique montrent que l’utilité marginale d’un bien est
décroissante.
Lorsque les fonctions d’utilité sont continues et dérivables l’utilité marginale d’un bien est la
dérivée partielle de la fonction d’utilité par rapport aux quantités de ce bien
La valeur de l’utilité marginale e(numérique) n’a pas vraiment de sens en revanche comme la
fonction d’utilité re ète les préférences du consommateur l’utilité marginale prend un sens avec le
taux marginal de substitution des biens (TMS), c’est à dire lorsque le consommateur décide de
substituer les biens dans le panier. En e et quand le consommateur substitue les biens dans le
panier il doit comparer la valeur qu’il attribue aux deux biens.
Ainsi le TMS devient le rapport des utilites marginales c’est à dire utilité marginale b1/umb2, c’est
une valeur relative car le panier est de plusieurs biens, on les compare.
Le TMS est donc ce que vaut une unité de biens 1 en terme de biens 2.
Dans l’analyse revenu du consommateur est supposé comme étant donné (on explique pas d’où
vient ce revenu) : c’est un paramètre, une constante R.
R = revenu
ffi
fi
ff
fl
ff
fi
fi
fl
fi
Le prix des biens est donné c’est le prix du marché P1 = prix unitaire du b1/ prix du marché du b2
X1 = quantité de biens 1
Idem P2,b2,x2
Pour un revenu et prix donnés le consommateur peut s’acheter di érents paniers de biens.
! Le consommateur peut dépenser tout son revenu mais pas plus que son revenu.
Donc
R >= P1X1+P2X2
Si le consommateur décide de dépenser tout son revenu alors R = P1X1+P2X2, la contrainte est
saturée. La contrainte budgétaire saturée devient dans le plan des biens la droite de budget et
elle représente l’ensemble des paniers de biens dont la dépense est exactement égale au revenu.
Pour e ectuer cette substitution il s’intéresse au prix des biens il va donc comparer le prix du
bien1 au 2 prix relatifs. P1/P1 prix relatif du bien 1
Ex. P1 = 9 P2=3 9/3=3 A revenu donné si je veux augmenter une unité de bien 1 dans mon panier
je dois renoncer a 3 unité de bien 2.
ff
ff
Le prix relatif du b1 exprime ce que vaut une unité de b1 en terme de b2 sur le marché : c’est un
taux de substitution possible sur le marché.
Entre les deux points se situent l’ensemble des combinaisons de b1 et b2 dont la dépense est
exactement égale au revenu.
D : il peut pas
1 Le revenu peut varier mais la structure des prix ne varie pas P1/P2 ne se modi e pas donc
VARIATION des prix, le ratio. Graphiquement cela signi e que la pente de la droite de budget ne
se modi e pas. Lorsque le revenu varie la droite de budget se déplace de façon parallèle dans le
plan
fi
fi
fi
fi
Si le revenu augmente la droite se déplace de façon parallèle vers le haut et l’ensemble des
paniers accessible au consommateur augmente. En revanche si le revenu diminue la droite de
budget se déplace vers la gauche et l’ensemble des paniers accessibles diminuent.
2. Le rapport des prix diminue donc ratio p1 et p2 mais pas le revenu. Graphiquement c’est la
pente de la droite de budget qui se modi e
Pour qu’il y ait une modi cation du rapport des prix il faut que les prix varient de façon
di érenciée et pas proportionnel. En in ation le rapport de prix augmente de façon proportionnel
(le ratio) c’est le revenu qui ne permet pas d’assumer la demande
Il s’agit de déterminer le panier de biens que le consommateur décide d’acheter c’est à dire celui
qui maximise sa satisfaction compte tenu de son revenu et des prix unitaires des biens.
Concrètement parmi tous les paniers accessibles au consommateur il choisit celui qui lui procure
la plus grande utilité/satisfaction.
- Le choix optimal du consommateur est un équilibre : il n’a pas de raisons (intérêt) de modi er la
consommation de ce panier, tant qu’il n’a pas atteint ce panier optimal il a intérêt à modi er la
composition de son panier a n d’améliorer son utilité.
Le panier optimal se situe sur la droite de budget (Grace à la saturation de contraintes) et sur la
courbe d’indi érence la plus élevée possible. Donc c’est le croisement.
ff
ff
ff
fi
fi
fl
fi
fi
fi
A et b seront des paniers optimaux si il est impossible pour le consommateur d’augmenter l’utilité
en respectant la contrainte budgétaire.
Graphiquement tant qu’il existe deux points de contact entre la droite de budget et une courbe
d’indi érence Il est possible pour le consommateur d’augmenter sa satisfaction tout en
respectant sa contrainte budgétaire et substituant les deux biens dans le panier
Le point optimal se situe au point de tangence entre droite de budget et courbe d’indi érence
Donc en ce point O la pente de la courbe d’indi érence est égale à la pente de la droite de
budget donc au TMS
P1/P2 = 2 tu peux en sacri er seulement 2 en budget donc c’est plus optimal ! Moins de
renonciation
3.5>2
ff
ff
fi
fi
ff
fi
ff
fi
ff
Au moment où il fait son choix le consommateur dépense intégralement son revenu il maximise
sa satisfaction.
Si on relie l’ensemble des points optimaux lorsque le niveau de revenu varie on obtient ce qu’on
appelle la courbe consommation revenu.
fl
fi
ff
fi
ff
Cela signi e que la part que représente ces biens dans le budget du consommateur diminue
quand le revenu augmente.
Biens de luxe : La demande augmente de façon plus importante que le revenu. Donc la part que
représente ces biens dans le budget du consommateur augmente.
- Biens inférieurs : est un bien dont la demande diminue lorsque le revenu augmente c’est
généralement le cas lorsque le consommateur délaisse certains biens lorsque son niveau de vie
augmente
Il faut étudier l’évolution de la demande d’un bien lorsque le prix de ce bien varie toute chose
égale par ailleurs. Ceteris paribus
De façon très générale on sait que la demande d’un bien est une fonction décroissante de son
prix.
Graphiquement : Si le prix d’un bien se modi e cela se traduit pas une modi cation de la pente
de la droite de budget il faut donc déterminer un nouveau panier optimal.
L’ensemble des paniers optimaux lorsque le prix varie forme le chemin d’expansion du prix.
ff
fi
ff
ff
ff
fi
fi
Chapitre 3 : Le comportement de l’entreprise : production et technologies.
La production d’un bien nécessite de combiner des facteurs de production et la combinaison des
facteurs de production se fait selon une certaine technologie. La première contrainte à laquelle
est confrontée l’entreprise est la contrainte technologique. Dans l’analyse microéconomique cette
contrainte technologique s’étudie à travers la fonction de production.
Étudier le comportement d’une entreprise revient d’une part à s’intéresser à l’aspect technique de
la production et d’autre part à l’aspect financier de la production c’est à dire à l’analyse des coûts.
La quantité produite d’un bien dépend de la quantité de facteurs de production utilisés pour le
fabriquer et de la technologie de production.
FACTEUR DE PRODUCTION : tous les éléments nécessaires à la production d’un bien ou d’un service.
Une entreprise lorsqu’elle produit transforme des facteurs de
production en biens.
On distingue :
Facteurs xes et facteurs variables
Cette distinction dépend de l’horizon de temps considérée,
-À COURT TERME l’entreprise ne peut pas ajuster tous les facteurs de production à une modification
de son environnement c’est trop court pour s’adapter. Certains facteurs de production sont fixes.
-A LONG TERME la période de temps est suffisamment longue pour que l’entreprise puisse
s’adapter totalement à une modification de son environnement, tous les facteurs de production
sont variables et peuvent être modifiés
Le relation entre quantité de biens produite et quantité de facteurs utilisés selon la technologie
donnée est formalisée par la fonction de production.
Pour certaines productions les facteurs utilisés seront substituables,
l’entreprise peut donc remplacer une quantité donnée d’un facteur par une
quantité variables d’une autre quantité de facteur de production.
Dans d’autres activités de productions les facteurs de production sont
complémentaires. Dans ce cas là, à une quantité donnée d’un facteur est
associée une proportion fixe de l’autre facteur : complémentaires.
fi
Nous n’allons aborder que le cas général des fonctions de production à cas substituables !
LA FONCTION DE PRODUCTION : exprime la quantité maximale de biens qui peut être obtenue à
partir de tout volume donné de facteur de production à technologie donnée.
Comme les biens produits et les facteurs de production sont supposés parfaitement
divisibles.
La fonction de production est continue et dérivable sur son domaine de dé nition.
Il faut étudier l’évolution des productivités d’un facteur pour des quantités fixées de l’autre
facteur.
Dans un 1er temps lorsque l’entreprise augmente l’utilisation d’un facteur de production à
quantité donnée de l’autre, la productivité totale augmente à un rythme croissant :
-À quantité de capital donné dans une entreprise augmenter le travail dans un premier temps
permet de diviser les tâches, de mieux l’organiser.
-Dans une entreprise à quantité de travail fixé, l’augmentation du capital (des équipements)
améliore l’ef cacité du personnel.
fi
fi
fi
TERME
Mais il arrive un moment où la situation va s’inverser, à volume donné de facteur fixe il arrive un
moment où augmenter le facteur variable provoque une augmentation de la production à un
rythme décroissant.
En analyse économique ce phénomène est connu sous la LOI DES RENDEMENTS FACTORIELS
DÉCROISSANTS. Plus précisément cette loi correspond à des productivités marginales des
facteurs décroissants. À q de f1 la p de f2 est décroissante.
Ainsi toute unité supplémentaire de facteur utilisé à quantité donnée
de l’autre rapporte moins que la précédente. C’est dans la fixité
qu’émane la décroissance.
L’analyse est maintenant de long terme. Il faut donc étudier les conséquences sur la production
d’une augmentation proportionnelle simultanée de tous les facteurs de production. Ils sont tous
variables. Ainsi les rendements d’échelle se définissent comme la variation de la production
consécutive à une variation proportionnelle et simultanée des facteurs de production.
Zoom
-Si la variation de la production est proportionnelle à la variation des facteurs (ex. X2
prod=x2f.p)les rendements d’échelle seront constants.
-Si la variation de la production est plus que proportionnelle à la variation des facteurs (ex x2
prod et x3 f.p) les rendements d’échelle seront croissants.
-Si la variation de la production est moins que proportionnelle à la variation des facteurs (ex x2
prod et x1 f.p) les rendements d’échelle seront décroissants.
En mathématiques :
Pour déterminer les rendements d’échelle il faut introduire la fonction homogène. En se passant
de la démonstration une fonction de la forme
Le degré d’homogénéité de la fonction permet de conclure sur les rendements d’échelle.
(Fonction C.Douglas)
• LONG TERME
• TOUS LES FACTEURS SONT VARIABLES
• L’ENTREPRISE S’ADAPTE À SON ENVIRONNEMENT
• FACTEURS SUBSTITUABLES
I. TECHNOLOGIE ET ISOQUANTES
L’ISOQUANTE est le lieu géométrique des combinaisons productives qui permettent d’obtenir
un même volume de production. C’est la symétrique de la courbe d’indifférence.
• Il existe autant d’isoquantes que de niveaux de productions possibles, puisque sur une
isoquante le niveau de production est donné elle se représente dans le plan des facteurs.
• L’équation d’une isoquante pour un niveau de production donné se détermine à partir de la
fonction de production.
• Les isoquantes sont décroissantes.
• Une isoquante située au dessus d’une autre correspond à un niveau de production plus élevé.
• Des isoquantes correspondant à des niveaux de production différents ne se coupent jamais.
• Dans le cas étudié ici l’isoquante est convexe .
La convexité signifie que pour un niveau de production donné au fur et à mesure que l’entreprise
augmente l’utilisation du facteur 1 elle diminue de plus en plus faiblement l’utilisation du facteur
2.
L’explication de la convexité est à rechercher dans la productivité marginale des facteurs de
production.
Lorsque les fonctions sont continues et dérivables le TMST devient la dérivée de l’isoquante en
un point.
C’est la pente de l’isoquante
en un point, il prend des
valeurs différentes tout le long
de l’isoquante : il n’est pas
constant.
fi
1. LA MINIMISATION DU COÛT
déterminer l’ensemble des combinaisons productives pour lesquelles la dépense est la même.
Cela revient à
représenter la droite
d’isocoût.
À prix donné si
l’entreprise décide
d’augmenter
l’utilisation d’un
facteur elle doit
diminuer les quantités utilisées de l’autre facteur pour maintenir la dépense, le coût.
Et le rapport des prix (p1/p2)montre le taux auquel on mesure le marché permet à l’entreprise de
substituer les deux facteurs de production.
P1/p2 c’est le prix relatif du facteur 1.
Si le rapport des prix ne se modifie pas la droite d’isocoût se déplace de façon parallèle dans le
plan selon une augmentation ou une diminution de la dépense, du coût.
Si à dépense donnée le rapport des prix se modifie c’est la pente de la droite d’isocoût se
modifie.
D’autre part dans le plan des facteurs il existe une infinité de droites d’isocoût qui correspondent
à des niveaux de dépense différents. + on s’éloigne de l’origine plus la dépense est importante. A
prix relatif du facteur 1 constant lorsque le niveau de dépense se modifie la droite d’isocoût se
déplace de façon parallèle dans le plan.
b. Minimiser le coût
fi
facteurs est celle qui minimise le coût pour produire ce volume de production.
Le programme de l’entreprise s’écrit:
Approche graphique
Sur le plan des facteurs il faut également représenter les différents niveaux de dépense possibles
c’est à dire les droites disocout
Si A et B ne sont pas combinaison optimale cela signifie qu’il est possible pour cette entreprise de
produire la quantité souhaitée à un coût plus faible.
L’entreprise va substituer les facteurs et vérifier si il est possible de produire ce volume de
production à un coût plus faible.
Il existe une droite d’isocout qui passe par en dessous de CT3 par la combinaison productive A’.
Conclusion : tant qu’il existe deux points de contact entre l’isoquante (contrainte) et une droite
d’isocout il existe des possibilités de substitution des facteurs qui permettent de produire ce
volume de production à coût plus bas.
Graphiquement, la combinaison optimale se situe au point où isoquante et droite d’isocout sont
tangentes c’est à dire au point où elles ont la même pente.
Or on sait que la pente de l’iOS qu’ante en un point est le TMST et la pente de la droite d’isocout
est le prix relatif du f1.
Donc ce point optimal est tel que TMST = P1/P2
Évidemment cette situation d’équilibre peut se modifier d’une part si l’entreprise décide de
modifier le volume de production si sur le marché le prix relatif du facteur 1 se modifie.
Il faut donc déterminer une nouvelle combinaison productive optimale.
Globalement : chaque point de tangence entre une isoquante et une droite d’isocoût est le
résultat d’un programme de minimisation du coût. On appelle sentier d’expansion de l’entreprise
le lieu géométrique des combinaisons optimales de facteurs lorsque le niveau de production varie
à prix relatif des facteurs constants.
Ce sentier d’expansion situe l’entreprise sur le long terme : il est possible de faire le lien entre ce
sentier et les rendements d’échelle, puisque, justement le long de ce sentier l’entreprise change
son échelle de production.
La fonction de coût total associé le coût minimum à la quantité produite compte tenue des prix
unitaires des facteurs de production.
On va donc minimiser le coût des facteurs sous contrainte des niveaux de production.
La fonction de CT associé le coût minimum à tout volume de production et c’est sur cette
fonction de coût que l’entreprise va maximiser le profit.
La distinction entre court terme et long terme renvoie à la distinction entre facteur fixe et variable.
À court terme, certains facteurs sont fixes.
À long terme, tous les facteurs sont variables.
De +, pour analyser les coûts d’une entreprise il faut aussi faire la distinction entre coûts
comptables et coûts économiques.
Les coûts comptables sont les coûts explicites des ressources productives, c’est à dire les coûts
monétaires liés à la dépense des ressources productives.
Ce sont les coûts qui apparaissent dans les comptes de l’entreprise. En analyse économique, les
coûts intègrent les coûts implicites de production cad les coûts d’opportunités.
Le coût d’opportunité est le coût de renonciation lié à l’utilisation des ressources productives.
Profit nul en eco ne veut pas dire que l’entreprise ne fait pas de bénéfices en comptabilité.
Court terme :
Coûts variables et coûts fixes.
Les coûts fixes sont indépendants de la quantité
produite, l’E les subit indépendamment du volume de
production.
Les coûts variables évoluent avec la quantité produite.
Donc si elle ne produit pas pas de coûts variables mais
coûts fixes.
A court terme :
À long terme :
2. Le coût marginal
A court terme : le coût marginal ne dépend pas des coûts fixes mais des coûts variables.
Long terme :
Il existe une relation entre les coûts de production et la productivité des facteurs à court terme.
Ainsi le coût marginal à court terme dépend de la productivité marginale du facteur variable et du
prix du facteur variable. A prix du facteur variable donné lorsque la productivité marginale de ce
facteur est décroissante, le coût marginal augmente augmente (est croissant).