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Microéconomie

Analyse des décisions rationnelles

Introduction

Au cœur de toute activité économique il y a au départ un choix individuel. Ce choix individuel est
un choix de faire et/ou de ne pas faire.

4 grands principes à la logique du choix individuel :

1) La rareté des ressources : toutes les ressources sont rares.

2) Le vrai coût d’une décision : ce à quoi on renonce quand on décide, le coût d’opportunité.

3) La décision individuelle est rationnelle, elle repose sur un arbitrage : entre un avantage et un
coût. La décision individuelle dans de nombreuses situations économiques consiste à
répondre à la question « Combien ? ». Pour répondre à cette question, l’individu se demande
si il ne pourrait pas avoir encore plus : en microéconomie la décision est marginale, elle se
prend à la marge, sur des unités supplémentaires.

4) Les individus cherchent à exploiter toutes les opportunités qu’ils peuvent. Ils cherchent
toujours à améliorer leur situation.

Chapitre 1 : Le comportement du consommateur, préférences individuelles & fonctions


d’utilité

- Il s’agit de modéliser les préférences des individus et les désirs de consommation sont
gouvernés par leurs goûts : or par définition les goûts ne sont pas universels. Les préférences sont
propres à chaque individus.
- Nous ne pouvons pas mesurer quantitativement les préférences.

1. Les préférences individuelles


a. Les définitions fondamentales

L’individu consomme des biens pour satisfaire ses besoins. L’individu consomme plusieurs biens à
la fois. Il existe n biens et l’individu consomme des
x
quantités de ces biens i : x1 = qT de B1. On appelle
« panier de biens » un ensemble de quantité de
plusieurs biens.
Nous aurons des paniers composés de 2 biens
max.
A (x1A ; x2A). B(x1B ; x2B)
On peut respire sentir graphiquement l’ensemble
de ces paniers de biens, cet ensemble est appelé
l’espace des marchandises.

Les biens qui composent un panier sont considérés comme parfaitement divisibles.
On travaille sur la plus petite unité de bien possible.
Ils peuvent être substituables ou complémentaires :

Substituable : le consommateur peut remplacer une certaine quantité d’un bien par une quantité
déterminée de l’autre bien sans que cela ne modifie sa satisfaction. Les biens peuvent être
parfaitement substituables ou imparfaitement substituables.
Parfaitement : le consommateur peut remplacer complètement un bien par l’autre dans le panier.
Totalement.
Imparfaitement : le consommateur souhaite une quantité des deux biens dans le panier. Pas
totalement. Il aime la diversité dans sa consommation.
Complémentaires : il sont consommés ensembles dans des proportions fixées.

2. La modélisation des préférences

Lorsque l’individu consomme des biens il retire une certaine satisfaction à cette consommation =
on parle d’utilité. Le problème est celui de la mesure de l’utilité.
Pour mesurer l’utilité la théorie microéconomique ne retient pas une mesure quantitative de cette
utilité/satisfaction. En réalité tout individu attribue une valeur au bien qu’il consomme :
- Elle est subjective
- Elle est relative
La valeur est attribuée en comparant les biens. En théorie, on va considéré que le consommateur
est capable de classer les paniers de biens et les ordonner (par
préférence). On parle de la théorie de l’utilité ordinale.

On considère deux paniers de biens :


Le consommateur est capable d’exprimer ses préférences par
rapport à ces deux paniers et révéler si il préfère l’un à l’autre ou si
ces deux paniers sont pour lui équivalents.

Le consommateur est rationnel donc le classement est forcément


cohérent, ce qui nous conduit à accepter certaines hypothèses ´
- La relation de préférences sont transitives : schéma.
- Préférences complètes : Le consommateur classe tous les paniers de biens, on dit
que les préférences sont complètes.
- Non saturation : Le consommateur n’est jamais saturé dans la consommation. Il
préférera toujours un panier qui contient plus de quantités des deux biens.

On se propose d’étudier les préférences du consommateur relativement à un panier de biens A.


On travaille les préférences en dehors des axes qui passent par A.

La surface 2 : en dehors des axes il se situe dans cet espace tous les paniers de biens moins de
bien 1 et moins de biens 2 que le panier A. Donc tout ce qui est dominé par le panier A donc il
préféra toujours le panier A.
La surface 4 : en dehors des axes, cette surface contient tous les paniers contenant plus de biens
1 et 2 que le panier A. Donc tous les paniers préférés à A.
La surface 1 : en dehors des axes, les paniers de biens sont composés de moins de bien 1 et plus
de biens 2 que la panier A.
La surface 3 : en dehors des axes, les paniers de biens sont composés de plus de biens 1 et moins
de biens 2 que le panier A.
⚠ On ne peut pas conclure sur les préférences des consommateurs sur le panier A dans ces surfaces.
En effet, les paniers situés dans ces surfaces sont composés de quantités variables de biens 1 ou 2 par
rapport au panier A.

3. La fonction d’utilité du consommateur

Il est possible d’exprimer les préférences d’un consommateur par une fonction d’utilité. Elle
mesure l’utilité totale ressentie par le consommateur lorsqu’il consomme un panier de biens.
Elle décrit donc le classement du consommateur. C’est une fonction qui associe à tout panier de
bien A un nombre réel U de A. Le niveau d’utilité, le nombre réel n’a pas de sens : en revanche les
variations en ont un !

Chapitre 2 : Préférences individuelles et courbe d’indifférence

Les courbes d’indifférence sont un outil qui va permettre de schématiser la fonction d’utilité.

1. Dé nition

Courbe d’indifférence : permet de représenter tous les paniers de biens qu’un consommateur
considère comme équivalents c’est à dire qui lui procurent le même niveau d’utilité.
Ils seront dans les surfaces 1 et 3.
Étant donné que le panier D est préféré au panier A la courbe d’indifférence qui passe par le
panier D est forcément au dessus de celle qui passe par le panier A de la même façon pour A au
dessus de C. Cela nous conduit à poser des propriétés sur les courbes d’indifférence.

Pour avancer dans l’analyse, on fait l’hypothèse que les paniers A, B et E sont équivalents. A ≃B
≃E

Puisqu’ils procurent le même niveau de satisfaction

➡ ils sont situés sur la même courbe d’indi érence.

➡ pour maintenir son niveau de satisfaction, le consommateur a ↗ les qttés de b1 dans


le panier mais il a du ↘ les qttés de b2. B->A ▲x1 = +10 ▲x2=-35

A->E ▲x1 = +20 ▲x2=-10

➡ Le consommateur a donc substitué les biens dans le panier. Il a remplacé le b2 par le


b1.

=> nous sommes donc dans le cas de biens substituables dans le panier du consommateur.

Cela permet de déterminer les propriétés fondamentales d’une courbe d'indi érence :

fi

ff

ff

Méthode :

1° Calculer x2’ <0 1° une courbe d’indi érence ne peut pas avoir de pente positive.

pour véri er que 2° on sait que tout pdb préféré au panier A (D sur le graphique) procure un
niveau d’utilité + élevé au consommateur. => + la courbe d’indi érence
courbe ↘
s’éloigne de l’origine, + elle indique un niveau d’utilité élevé. Donc la courbe
d’indi érence qui passe par le panier D se situe au dessus de celle qui passe
2° x2’’>0 courbe par le panier A.

convexe
3° tout pdb strictement préféré au panier A se situe au dessus de la courbe
Rappel : dérivée d’indi érence qui passe par A.

fonction puissance :
4° 2 courbes d’indi érence ne peuvent pas se couper. Cela renvoie à la
n x f^n-1
transitivité des préférences.

Propriétés CI :
La forme de la courbe d’indi érence dans le cas de biens substituables
montre comment le consommateur est prêt à substituer les biens dans son
-jms de / positive
panier. Lorsque les biens sont substituables, la courbe d’indi érence est
décroissante.

B->A ▲x1 = +10 ▲x2=-35 rapport 1/3,5

A->E ▲x1 = +20 ▲x2=-10 rapport 1/0,5

- + CI loin de l’origine, Le rapport n’est pas le même, le consommateur ne substitue pas les biens de
+ niveau d’utilité élevé
la même façon

II) Les préférences convexes.

En théorie du consommateur, les préférences convexes expriment des


préférences « normales ». Elles expriment donc les préférences du
consommateur dans le cas de biens substituables mais imparfaitement
substituables donc les préférences normales montrent que le consommateur
-Si D>A, CI qui passe désire la diversité dans son panier. On ne peut pas remplacer l’un
par D au dessus de CI complètement par l’autre.

qui passe par A


B ≃A ≃E ∈ même courbe d’indi érence -> décroissante convexe lorsque x1
=> tt pdb strictement augmente.

préféré à A.

- x✂ TRANSITIVITÉ

• Forme= comment
conso substitue
les biens

Préférences En e et, lorsqu’on se déplace


normales = le long de cette courbe
d’indi érence, on s’aperçoit
DIVERSITÉ👴 👴 👴
que la substitution ne se fait
= CONVEXE ∪ b pas dans les mêmes
imparfaitement proportions. On remarque qu’au fur et à mesure que les quantités de b1
augmentent dans son panier, le consommateur renonce à de - en - de b2 pour
maintenir son niveau de satisfaction.

➡ En maths, une fonction décroissante convexe est une fonction qui décroit de + en +
faiblement. Cela signi e que sa pente en tout point est di érente et de + en + faible.

➡ La forme convexe des courbes d’indi érence signi e du point de vue économique que le
consommateur préfère toujours la diversité dans le panier.

Ainsi, le consommateur préférera tjrs consommer un mélange de 2 paniers extrêmes (B et E)


plutôt que de consommer l’un de ces paniers extrêmes. Au dessus de la courbe on a tous les
paniers qui sont la moyenne pondérée de tous les paniers.

ff
ff
ff
ff
fi
ff
ff
fi
ff
ff
ff
fi
ff
ff
ff
Fonction

décroissante
convexe = ↘ de
+ en + faiblement
> diversité 👴 👴

/ relie 2 pdb extrêmes 🏔


>> Mélange 🥄 2 pdb
extrêmes <=> rareté
relative
-> tracer une droite entre
les 2 points extrêmes.

Dans le panier E, le b1 est


relativement abondant par
contre il consomme
relativement peu de b2. Les paniers extrêmes nous montrent de la rareté
relative.

Point F : mélange de 2 paniers extrêmes (B et E) Un peu + de b1 que que B et


un peu -de b2. Un peu - de b1 que que E et un peu +de b2.

La convexité montre qu’il devient de + en + di cile pour le consommateur de


remplacer le b2 par le b1.

Formellement, il faut déterminer l’équation de la courbe d’indi érence. On part


de la fonction d’utilité du consommateur notée U(x1;x2). On va poser que la
fonction d’utilité lorsque le consommateur consomme des paniers qui ont la
même utilité est notée Ū (constante).

U(A)= U(B)= U(E)

Ex : U(x1;x2) = x1^1/2 x2^1/4

x1^1/2 x2^1/4= Ū

<=> x2^1/4= Ū ÷ x1^1/2

(Toujours x1 en abscisse et x2 en ordonnée)

Pour tout niveau d’utilité donné Ū, cette équation nous donne la qtté de b2
qui maintient ce niveau d’utilité pour toute qtté de x1 donnée.

Ū constante -> fonction


d’utilité U(A)= U(B)= U(E)

↳ trouver x2 pour que U


reste la même avec x1
donné

(explication : Diviser par une puissance = multiplier par l’inverse).

ffi
ff
La dérivée première est <0 donc la courbe est bien décroissante.

Préférences normales :

• TMS ≠ ∀ point

• TMS ↘ =
CONVEXITÉ ∪

Valeur d’un bien =


valeur que le C donne
à la dernière unité
consommée de ce bien Dérivée seconde >0 donc courbe convexe.

Um ↘
III) Le taux marginal de substitution des biens
Ex : Um1 = ▲U/ ▲x1

Um2 = ▲U/▲x2
Le long d’une courbe d’indi érence, la substitution entre les 2 biens est
mesurée par un indicateur qui est le taux de substitution des biens. Il
mesure la qtté d’un bien à laquelle un consommateur accepte de renoncer
pour ↗ la qtté de l’autre bien dans son panier, le niveau d’U restant
constant. Plus précisément, c’est donc la qtté de b2 à laquelle il renonce
lorsqu’il ↗ la qtté de b1 dans le panier.

B(30;65) ▲x1 = +10 ▲x2=? => ▲x2=-35

Taux = fraction : ▲x2/▲x1 (x1 explique x2 donc x1 est en bas)

TSB = qtté d’un Donc taux de substitution des biens TSB(1;2) = -▲x2/▲x1 >0

bien à laquelle le
Ex : TSB(1;2)= -(-35)/10 = 3,5

C accepte de 🗑
pour ↗ la qtté de Lorsque les biens sont parfaitement divisibles, cela signi e formellement que les
l’autre bien dans variations des qttés de ces biens deviennent in niment petites. La fonction
d’utilité est continue sur son domaine de dé nition. Donc le taux marginal de
son panier pour
substitution des biens TMSB devient la dérivée de la courbe d'indi érence en un
que U reste point.

constant :
TMSB = dérivée de la CI en un point.
-▲x2/▲x1
<=> TMSB(1,2)= -x2’(x1) > 0

↳ variable Ex =>

>0 ∀ x1 ∈ courbe

💡 Si fonction :

Discrète = rapport de variation,

continue = on dérive la courbe d’indi érence et on


explicative en bas
prend la dérivée

TMS est donc la pente de la courbe d’indi érence en 1 point. Conformément à la


convexité, dans la mesure où les préférences sont normales le TMS est donc
di érent en tout point (panier) de la courbe d’indi érence et plus
précisément décroissant le long de la courbe d’indi érence puisqu’il est de +
ff
ff
ff
ff
fi
fi
ff
ff
fi
ff
en + di cile pour le consommateur de sacri er du b2. TMS décroissant re ète la convexité des
préférences. TMS ↘ =convexité
Si le consommateur parvient à substituer les biens (échange de biens dans le panier), cela signi e
qu’il est capable de donner une valeur à ces biens. TS = rapport d’échange. Valeur qu’il accorde
aux biens est subjective et relative. Il faut expliquer comment mesurer la valeur d’un bien. Il faut
partir de l’hypothèse de non saturation. Ainsi, la valeur qu’un individu attribue à un bien dépend
des unités qu’il a déjà consommées de ce bien

Il est impossible de mesurer quantitativement ce que le consommateur ressent à consommer des


qttés d’un bien, en revanche le consommateur est capable de révéler si consommer une unité
supplémentaire de ce bien le satisfait + ou - que l’unité précédente. Ainsi, la valeur d’un bien se
mesure à la valeur que le consommateur donne à la dernière unité consommée de ce bien.
On parle d’utilité marginale d’un bien. L’utilité marginale d’un bien se dé nit comme le supplément
d’utilité que procure une unité supplémentaire de ce bien

Utilité marginale (tjrs rapport de variation)

Um1 = ▲U/ ▲x1

Um2 = ▲U/▲x2
L’observation et l’analyse économique montrent que l’utilité marginale d’un bien est
décroissante.

Courbe d’indi érence def et propriétés


Calcul de l’utilité marginale
Équation de la courbe
TMS marginal et def
Dérivée partielle d’une fonction d’utilité

Lorsque les fonctions d’utilité sont continues et dérivables l’utilité marginale d’un bien est la
dérivée partielle de la fonction d’utilité par rapport aux quantités de ce bien

Utilité marginale 1 dérivée de quantité de biens 1 partiellement (sans dériver la q de biens 2)

Il faut montrer qu’elle est décroissante

La valeur de l’utilité marginale e(numérique) n’a pas vraiment de sens en revanche comme la
fonction d’utilité re ète les préférences du consommateur l’utilité marginale prend un sens avec le
taux marginal de substitution des biens (TMS), c’est à dire lorsque le consommateur décide de
substituer les biens dans le panier. En e et quand le consommateur substitue les biens dans le
panier il doit comparer la valeur qu’il attribue aux deux biens.

Ainsi le TMS devient le rapport des utilites marginales c’est à dire utilité marginale b1/umb2, c’est
une valeur relative car le panier est de plusieurs biens, on les compare.

Le TMS est donc ce que vaut une unité de biens 1 en terme de biens 2.

Chapitre 2 : Le choix optimal et la demande individuelle du consommateur

Les préférences d’un consommateur permettent de décrire ce qu’un consommateur aimerait


consommer. À côté de ces préférences le consommateur est contraint d’une part par ses
ressources nancières (revenu) et d’une autre part par le prix unitaire de chaque bien sur le
marché (prix unitaire de bien). Expliquer le choix optimal du consommateur revient donc à rendre
compatible ce qu’il aimerait consommer avec ce qu’il peut consommer.

La décision de consommation est un calcul économique rationnel qui consiste à maximiser la


satisfaction sous contraintes de revenus et de prix du marché. On se rappelle que les ressources
sont rares, le consommateur est face à cette rareté et aux prix du marché qui lui imposent un
choix, le coût d’opportunité.

1. Contrainte budgétaire du consommateur

Dans l’analyse revenu du consommateur est supposé comme étant donné (on explique pas d’où
vient ce revenu) : c’est un paramètre, une constante R.

R = revenu

ffi
fi
ff
fl
ff
fi
fi
fl
fi
Le prix des biens est donné c’est le prix du marché P1 = prix unitaire du b1/ prix du marché du b2

X1 = quantité de biens 1

Idem P2,b2,x2

a. Contrainte de budget et droite de budget

Pour un revenu et prix donnés le consommateur peut s’acheter di érents paniers de biens.

! Le consommateur peut dépenser tout son revenu mais pas plus que son revenu.

P1X1 = dépense monétaire, dépense pour l’achat (prix x quantité = dépense)

Donc

R >= P1X1+P2X2

Si le consommateur décide de dépenser tout son revenu alors R = P1X1+P2X2, la contrainte est
saturée. La contrainte budgétaire saturée devient dans le plan des biens la droite de budget et
elle représente l’ensemble des paniers de biens dont la dépense est exactement égale au revenu.

A partir de la contrainte saturée on


détermine l’équation de la droite de
budget dans le plan des biens. Une
revenu et prix de biens donné la
droite budget va nous donner la
quantité de bien 2 que le
consommateur peut consommer
pour toute quantité x1 tout en
respectant sa contrainte budgétaire.

Quelle est sa pente ?

De plus il faut connaître la proportion dans laquelle il peut


remplacer les deux biens dans le panier pour respecter son
revenu.

Pour e ectuer cette substitution il s’intéresse au prix des biens il va donc comparer le prix du
bien1 au 2 prix relatifs. P1/P1 prix relatif du bien 1

Ex. P1 = 9 P2=3 9/3=3 A revenu donné si je veux augmenter une unité de bien 1 dans mon panier
je dois renoncer a 3 unité de bien 2.

ff
ff
Le prix relatif du b1 exprime ce que vaut une unité de b1 en terme de b2 sur le marché : c’est un
taux de substitution possible sur le marché.

Entre les deux points se situent l’ensemble des combinaisons de b1 et b2 dont la dépense est
exactement égale au revenu.

C : Le consommateur peut acheter le panier C et il lui reste des possibilités de consommation


après l’avoir acheté

D : il peut pas

La droite de budget délimite l’ensemble accessible des possibilités de consommation pour un


revenu et des prix donné : c’est l’ensemble budgétaire.

2. Modi cation de la contrainte budgétaire

1 Le revenu peut varier mais la structure des prix ne varie pas P1/P2 ne se modi e pas donc
VARIATION des prix, le ratio. Graphiquement cela signi e que la pente de la droite de budget ne
se modi e pas. Lorsque le revenu varie la droite de budget se déplace de façon parallèle dans le
plan

fi
fi
fi
fi
Si le revenu augmente la droite se déplace de façon parallèle vers le haut et l’ensemble des
paniers accessible au consommateur augmente. En revanche si le revenu diminue la droite de
budget se déplace vers la gauche et l’ensemble des paniers accessibles diminuent.

2. Le rapport des prix diminue donc ratio p1 et p2 mais pas le revenu. Graphiquement c’est la
pente de la droite de budget qui se modi e

Pour qu’il y ait une modi cation du rapport des prix il faut que les prix varient de façon
di érenciée et pas proportionnel. En in ation le rapport de prix augmente de façon proportionnel
(le ratio) c’est le revenu qui ne permet pas d’assumer la demande

2) le choix optimal du consommateur

Il s’agit de déterminer le panier de biens que le consommateur décide d’acheter c’est à dire celui
qui maximise sa satisfaction compte tenu de son revenu et des prix unitaires des biens.
Concrètement parmi tous les paniers accessibles au consommateur il choisit celui qui lui procure
la plus grande utilité/satisfaction.

- Le choix optimal du consommateur est un équilibre : il n’a pas de raisons (intérêt) de modi er la
consommation de ce panier, tant qu’il n’a pas atteint ce panier optimal il a intérêt à modi er la
composition de son panier a n d’améliorer son utilité.

- Hypothèse fondamentale : au moment où le consommateur fait son choix il dépense la totalité


de son revenu. Il sature sa contrainte

L’approche graphique du choix optimal

Graphiquement les préférences du consommateur son représentées par des courbes


d’indi érence (convexes), et la contrainte budget est représentée par la droite de budget.

Le panier optimal se situe sur la droite de budget (Grace à la saturation de contraintes) et sur la
courbe d’indi érence la plus élevée possible. Donc c’est le croisement.

ff
ff
ff
fi
fi
fl
fi
fi
fi

A et b seront des paniers optimaux si il est impossible pour le consommateur d’augmenter l’utilité
en respectant la contrainte budgétaire.

Supposons que le consommateur décide de modi er son panier en modi ant q1 et q2 : il


respecte= le budget et est au dessus de la courbe d’indi érence donc il est au dessus de
l’indi érence donc plus utile !

Graphiquement tant qu’il existe deux points de contact entre la droite de budget et une courbe
d’indi érence Il est possible pour le consommateur d’augmenter sa satisfaction tout en
respectant sa contrainte budgétaire et substituant les deux biens dans le panier

Le point optimal se situe au point de tangence entre droite de budget et courbe d’indi érence

Donc en ce point O la pente de la courbe d’indi érence est égale à la pente de la droite de
budget donc au TMS

Point À (rouge graph) TMSB (1;2) = p1/p2

TMSBa (1;2) > p1/p2

TMSBa = 3.5. Prêt à sacri er 3.5 u

P1/P2 = 2 tu peux en sacri er seulement 2 en budget donc c’est plus optimal ! Moins de
renonciation

3.5>2

Point B (vert graph) : TMSBb (1:2) < p1/p2 1<2

II. Approche analytique du panier optimal

Formellement le programme du consommateur s’écrit :

ff
ff
fi
fi
ff
fi
ff
fi
ff
Au moment où il fait son choix le consommateur dépense intégralement son revenu il maximise
sa satisfaction.

Le panier optimal est tel que

III. Les demandes individuelles de biens

1. Les fonctions de demande de biens

La résolution du programme de maximisation permet de déterminer les quantités optimales de


biens 1 et de biens 2 compte tenu du revenu du consommateur et des prix unitaires des deux
biens. Ainsi, ces quantités de bien 1 et 2 sont des quantités demandées par le consommateur et
dépendent de son revenu et des prix unitaires des biens.

Elles dépendent également des préférences du consommateur.

Donc les fonctions de


demandes individuel de biens
expriment les quantités
optimales consommées de ces
biens en fonction du revenu et
du prix unitaire des deux
biens.

Ça devient des fonctions de demandes individuelles.

2. Modi cation du revenu du consommateur

À structure de prix inchangée graphiquement cela correspond à un déplacement de la droite de


budget de façon parallèle dans le plan. Il faut déterminer un nouveau point de tangence entre la
droite de budget modi ée et une courbe d’indi érence la plus élevée possible.

Si le revenu augmente l’ensemble des paniers accessibles au consommateur augmentent


puisque la structure des prix n’a pas changé, il peut donc plus consommer et atteindre une
courbe d’indi érence plus élevée et inversement.

Conclusion : pour chaque niveau de revenu on peut déterminer le choix optimal du


consommateur

Si on relie l’ensemble des points optimaux lorsque le niveau de revenu varie on obtient ce qu’on
appelle la courbe consommation revenu.

Il est possible de dresser une typologie des biens en fonction


de l’in uence exercée sur le revenu sur la demande des biens.
Un bien normal est un bien dont la demande augmente avec
le revenu.

Parmi les biens normaux on distingue : les biens normaux de


première nécessitée (biens prioritaires) la demande du
consommateur de ces biens augmente lorsque le revenu
augmente mais de façon moins importante que le revenu.

fl
fi
ff
fi
ff
Cela signi e que la part que représente ces biens dans le budget du consommateur diminue
quand le revenu augmente.

Biens de luxe : La demande augmente de façon plus importante que le revenu. Donc la part que
représente ces biens dans le budget du consommateur augmente.

- Biens inférieurs : est un bien dont la demande diminue lorsque le revenu augmente c’est
généralement le cas lorsque le consommateur délaisse certains biens lorsque son niveau de vie
augmente

3. Ajustement de la demande aux variations de prix

Il faut étudier l’évolution de la demande d’un bien lorsque le prix de ce bien varie toute chose
égale par ailleurs. Ceteris paribus

De façon très générale on sait que la demande d’un bien est une fonction décroissante de son
prix.

Graphiquement : Si le prix d’un bien se modi e cela se traduit pas une modi cation de la pente
de la droite de budget il faut donc déterminer un nouveau panier optimal.

L’ensemble des paniers optimaux lorsque le prix varie forme le chemin d’expansion du prix.

Typologie des biens :

- Biens ordinaires : la demande varie en sens inverse du prix don mc


décroissante en fonction du prix

- Biens de Gi en : bien dont la demande augmente lorsque le prix


augmente et on parle du paradoxe de Gi en. Pour le comprendre il faut
savoir si le consommateur a la possibilité ou pas de substituer les biens,
pour les individus qui ont des revenus faibles certains biens tels que le
pain représentent l’essentiel de la dépense et il n’existe pas de substituts
moins chers. Donc lorsque le prix de ces biens augmentent la demande du
consommateur pour eux augmente.

-les consommations ostentatoires : démonstration de position sociale


pour l’individu. Lorsque le prix est plus élevé on va vers ce type de biens :
e et de snobisme qu’on appelle l’e et Veblen.

ff
fi
ff
ff
ff
fi
fi
Chapitre 3 : Le comportement de l’entreprise : production et technologies.

La production d’un bien nécessite de combiner des facteurs de production et la combinaison des
facteurs de production se fait selon une certaine technologie. La première contrainte à laquelle
est confrontée l’entreprise est la contrainte technologique. Dans l’analyse microéconomique cette
contrainte technologique s’étudie à travers la fonction de production.
Étudier le comportement d’une entreprise revient d’une part à s’intéresser à l’aspect technique de
la production et d’autre part à l’aspect financier de la production c’est à dire à l’analyse des coûts.

1. FONCTION DE PRODUCTION ET PRODUCTIVITÉS

a. LES CONCEPTS FONDAMENTAUX

La quantité produite d’un bien dépend de la quantité de facteurs de production utilisés pour le
fabriquer et de la technologie de production.
FACTEUR DE PRODUCTION : tous les éléments nécessaires à la production d’un bien ou d’un service.
Une entreprise lorsqu’elle produit transforme des facteurs de
production en biens.

Pour simplifier on va considérer seulement 2 facteurs de


production : capital et travail.

On distingue :
Facteurs xes et facteurs variables
Cette distinction dépend de l’horizon de temps considérée,

-À COURT TERME l’entreprise ne peut pas ajuster tous les facteurs de production à une modification
de son environnement c’est trop court pour s’adapter. Certains facteurs de production sont fixes.
-A LONG TERME la période de temps est suffisamment longue pour que l’entreprise puisse
s’adapter totalement à une modification de son environnement, tous les facteurs de production
sont variables et peuvent être modifiés

La relation entre quantité de biens produite et quantité de facteurs


dépend de la technologie disponible et dans l’analyse la technologie est
donnée.
Cette technologie est donc une contrainte puisque elle limite les processus
de production possibles. Il faut que la production soit techniquement
réalisable. L’entreprise doit également respecter le principe de non
gaspillage des ressources.

Le relation entre quantité de biens produite et quantité de facteurs utilisés selon la technologie
donnée est formalisée par la fonction de production.
Pour certaines productions les facteurs utilisés seront substituables,
l’entreprise peut donc remplacer une quantité donnée d’un facteur par une
quantité variables d’une autre quantité de facteur de production.
Dans d’autres activités de productions les facteurs de production sont
complémentaires. Dans ce cas là, à une quantité donnée d’un facteur est
associée une proportion fixe de l’autre facteur : complémentaires.

fi

Nous n’allons aborder que le cas général des fonctions de production à cas substituables !

LA FONCTION DE PRODUCTION : exprime la quantité maximale de biens qui peut être obtenue à
partir de tout volume donné de facteur de production à technologie donnée.
Comme les biens produits et les facteurs de production sont supposés parfaitement
divisibles.
La fonction de production est continue et dérivable sur son domaine de dé nition.

B. LA FONCTION DE PRODUCTION À COURTE TERME

L’analyse de productivité des facteurs

Court terme : xe et variable


Si le facteur 1 Est fixe que si la quantité de facteur 2 varie
Idem 2

Productivité totale d’un facteur : est la quantité de biens


qui peut être produite à l’aide de ce facteur l’autre étant
considéré comme fixe.

La productivité moyenne d’un facteur : quantité produite


par unité de ce facteur l’autre étant fixé.

La productivité marginale d’un facteur : mesure la variation de la


production consécutive à une variation des quantités de ce facteur
l’autre étant fixé.

Lorsque les fonctions sont continues et dérivables la productivité


COURT
marginale d’un facteur est la dérivée partielle de la fonction de production
par rapport à ce facteur. Elle se définie donc comme la productivité de la
dernière unité de facteur utilisé à quantité fixe de biens.

Il faut étudier l’évolution des productivités d’un facteur pour des quantités fixées de l’autre
facteur.
Dans un 1er temps lorsque l’entreprise augmente l’utilisation d’un facteur de production à
quantité donnée de l’autre, la productivité totale augmente à un rythme croissant :

-À quantité de capital donné dans une entreprise augmenter le travail dans un premier temps
permet de diviser les tâches, de mieux l’organiser.
-Dans une entreprise à quantité de travail fixé, l’augmentation du capital (des équipements)
améliore l’ef cacité du personnel.

fi
fi

fi

TERME
Mais il arrive un moment où la situation va s’inverser, à volume donné de facteur fixe il arrive un
moment où augmenter le facteur variable provoque une augmentation de la production à un
rythme décroissant.
En analyse économique ce phénomène est connu sous la LOI DES RENDEMENTS FACTORIELS
DÉCROISSANTS. Plus précisément cette loi correspond à des productivités marginales des
facteurs décroissants. À q de f1 la p de f2 est décroissante.
Ainsi toute unité supplémentaire de facteur utilisé à quantité donnée
de l’autre rapporte moins que la précédente. C’est dans la fixité
qu’émane la décroissance.

Productivité marginale et moyenne sont des concepts différents mais


liés.
Si la productivité marginale d’un facteur est supérieur à la
productivité moyenne du facteur 1 l’unité supplémentaire est
croissante.

II. RENDEMENT D’ÉCHELLE

L’analyse est maintenant de long terme. Il faut donc étudier les conséquences sur la production
d’une augmentation proportionnelle simultanée de tous les facteurs de production. Ils sont tous
variables. Ainsi les rendements d’échelle se définissent comme la variation de la production
consécutive à une variation proportionnelle et simultanée des facteurs de production.
Zoom
-Si la variation de la production est proportionnelle à la variation des facteurs (ex. X2
prod=x2f.p)les rendements d’échelle seront constants.
-Si la variation de la production est plus que proportionnelle à la variation des facteurs (ex x2
prod et x3 f.p) les rendements d’échelle seront croissants.
-Si la variation de la production est moins que proportionnelle à la variation des facteurs (ex x2
prod et x1 f.p) les rendements d’échelle seront décroissants.
En mathématiques :
Pour déterminer les rendements d’échelle il faut introduire la fonction homogène. En se passant
de la démonstration une fonction de la forme
Le degré d’homogénéité de la fonction permet de conclure sur les rendements d’échelle.

(Fonction C.Douglas)

III. ISOQUANTES ET TAUX MARGINAL DE SUBSTITUTION TECHNIQUE TMST

• LONG TERME
• TOUS LES FACTEURS SONT VARIABLES
• L’ENTREPRISE S’ADAPTE À SON ENVIRONNEMENT
• FACTEURS SUBSTITUABLES

I. TECHNOLOGIE ET ISOQUANTES

L’ISOQUANTE est le lieu géométrique des combinaisons productives qui permettent d’obtenir
un même volume de production. C’est la symétrique de la courbe d’indifférence.

• Il existe autant d’isoquantes que de niveaux de productions possibles, puisque sur une
isoquante le niveau de production est donné elle se représente dans le plan des facteurs.
• L’équation d’une isoquante pour un niveau de production donné se détermine à partir de la
fonction de production.
• Les isoquantes sont décroissantes.
• Une isoquante située au dessus d’une autre correspond à un niveau de production plus élevé.
• Des isoquantes correspondant à des niveaux de production différents ne se coupent jamais.
• Dans le cas étudié ici l’isoquante est convexe .

La convexité signifie que pour un niveau de production donné au fur et à mesure que l’entreprise
augmente l’utilisation du facteur 1 elle diminue de plus en plus faiblement l’utilisation du facteur
2.
L’explication de la convexité est à rechercher dans la productivité marginale des facteurs de
production.

II. LE TAUX MARGINAL DE SUBSTITUTION TECHNIQUE TMST

Le TMST permet de mesurer dans quelles


proportions l’entreprise peut substituer
les deux facteurs tout en maintenant le
volume de
production.
Dans le plan des
facteurs il permet de mesurer la quantité de facteur 2 que l’entreprise
utilise en moins si elle décide d’augmenter l’utilisation du facteur 1

Lorsque les fonctions sont continues et dérivables le TMST devient la dérivée de l’isoquante en
un point.
C’est la pente de l’isoquante
en un point, il prend des
valeurs différentes tout le long
de l’isoquante : il n’est pas
constant.

Pour substituer les deux facteurs l’entreprise


doit pouvoir comparer le rendement associé à
ces facteurs de production.
Le rendement d’un facteur est mesuré par sa
productivité marginale (décroissante).
Il mesure ce que vaut une unité de f1 en terme
de f2.
Dans le cas de facteurs substituables les
isoquantes sont convexes et le TMST est
décroissant le long de l’iso. La convexité montre
donc qu’il devient de plus en plus dif cile pour
l’entreprise de remplacer du facteur 2 par du
facteur 1.

fi

Chapitre 4 - Production et choix optimal

Il s’agit de déterminer la condition optimal de facteurs de production : cela revient à comment


produire ?
Lorsque l’entreprise maximise le profit elle répond à la question combien produire ?
Le choix de la combinaison optimale de facteurs repose sur le coût associé à la technologie de
production.
Dans ce chapitre il s’agit de déterminer les combinaisons productives de facteurs qui permettent
de produire au coût le plus bas possible : c’est la minimisation du coût.

1. LA MINIMISATION DU COÛT

a. Le coût des facteurs

On se place dans le cas des facteurs substituables


X1 f1 X2 f2
On appelle coût des facteurs la dépense liée aux facteurs de production.

Dans le plan des facteurs on peut

déterminer l’ensemble des combinaisons productives pour lesquelles la dépense est la même.
Cela revient à
représenter la droite
d’isocoût.
À prix donné si
l’entreprise décide
d’augmenter
l’utilisation d’un
facteur elle doit
diminuer les quantités utilisées de l’autre facteur pour maintenir la dépense, le coût.
Et le rapport des prix (p1/p2)montre le taux auquel on mesure le marché permet à l’entreprise de
substituer les deux facteurs de production.
P1/p2 c’est le prix relatif du facteur 1.

Si le rapport des prix ne se modifie pas la droite d’isocoût se déplace de façon parallèle dans le
plan selon une augmentation ou une diminution de la dépense, du coût.
Si à dépense donnée le rapport des prix se modifie c’est la pente de la droite d’isocoût se
modifie.

La droite d’isocoût peut se modifier d’une part si le rapport des prix


des facteurs se modifie et d’autre part si les niveaux de dépenses
sont différents.
Si le rapport des prix
de facteurs se
modifie : (p1/p2) c’est la pente de la droite qui se
modifie. C’est le prix relatif du facteur 1 : cad ce que
coûte une unité de facteur 1 en terme de facteur 2.

D’autre part dans le plan des facteurs il existe une infinité de droites d’isocoût qui correspondent
à des niveaux de dépense différents. + on s’éloigne de l’origine plus la dépense est importante. A
prix relatif du facteur 1 constant lorsque le niveau de dépense se modifie la droite d’isocoût se
déplace de façon parallèle dans le plan.

b. Minimiser le coût

On part du principe que l’entreprise souhaite produire un certain


volume de production : cela signifie que l’entreprise xe son
niveau de production, elle a un objectif.
Cela devient une contrainte pour l’entreprise.
Compte tenu de cette contrainte la combinaison optimale de

fi

facteurs est celle qui minimise le coût pour produire ce volume de production.
Le programme de l’entreprise s’écrit:

Approche graphique

L’entreprise a décider de produire un certain volume de production, graphiquement l’ensemble


des combinaisons productives qui permettent de produire ce volume est représenté par une
isoquante.

Sur le plan des facteurs il faut également représenter les différents niveaux de dépense possibles
c’est à dire les droites disocout

Si A et B ne sont pas combinaison optimale cela signifie qu’il est possible pour cette entreprise de
produire la quantité souhaitée à un coût plus faible.
L’entreprise va substituer les facteurs et vérifier si il est possible de produire ce volume de
production à un coût plus faible.
Il existe une droite d’isocout qui passe par en dessous de CT3 par la combinaison productive A’.

Conclusion : tant qu’il existe deux points de contact entre l’isoquante (contrainte) et une droite
d’isocout il existe des possibilités de substitution des facteurs qui permettent de produire ce
volume de production à coût plus bas.
Graphiquement, la combinaison optimale se situe au point où isoquante et droite d’isocout sont
tangentes c’est à dire au point où elles ont la même pente.

Or on sait que la pente de l’iOS qu’ante en un point est le TMST et la pente de la droite d’isocout
est le prix relatif du f1.
Donc ce point optimal est tel que TMST = P1/P2

Donc formellement il s’agit de minimiser le coût sous


contrainte de production et la combinaison optimale E est
telle que :

Évidemment cette situation d’équilibre peut se modifier d’une part si l’entreprise décide de
modifier le volume de production si sur le marché le prix relatif du facteur 1 se modifie.
Il faut donc déterminer une nouvelle combinaison productive optimale.
Globalement : chaque point de tangence entre une isoquante et une droite d’isocoût est le
résultat d’un programme de minimisation du coût. On appelle sentier d’expansion de l’entreprise
le lieu géométrique des combinaisons optimales de facteurs lorsque le niveau de production varie
à prix relatif des facteurs constants.
Ce sentier d’expansion situe l’entreprise sur le long terme : il est possible de faire le lien entre ce
sentier et les rendements d’échelle, puisque, justement le long de ce sentier l’entreprise change
son échelle de production.

2. De la combinaison optimale à la fonction de coût total de production

Au départ, il y a le coût des facteurs c’est à dire la dépense liée à


l’achat des facteurs de production et puis la combinaison
optimale est celle qui permet de minimiser cette dépense pour un

niveau de production donné. En minimisant le coût, on a associé


des quantités de facteurs de production à des quantités produites.
Les quantités optimales de f1 et f2 sont donc des fonctions de
demandes conditionnelles de ces facteurs.
La quantité x1E est en réalité une fonction de demande qui
dépend de p1 p2 et q.
À prix unitaire des facteurs donnés dépend de la quantité de
production choisie. Donc pour toute valeur de q (niveau de
production), il est possible de déterminer la quantité optimale de
facteur (on est sur le sentier d’expansion). Le coût, devient fonction
de la quantité produite et non plus fonction des facteurs.

La fonction de coût total associé le coût minimum à la quantité produite compte tenue des prix
unitaires des facteurs de production.
On va donc minimiser le coût des facteurs sous contrainte des niveaux de production.

Cette fonction de CT dépend


de la quantité produite.

Chapitre 5 : Analyse économique des coûts

La fonction de CT associé le coût minimum à tout volume de production et c’est sur cette
fonction de coût que l’entreprise va maximiser le profit.

1. Coût de production à court terme et à long terme

La distinction entre court terme et long terme renvoie à la distinction entre facteur fixe et variable.
À court terme, certains facteurs sont fixes.
À long terme, tous les facteurs sont variables.
De +, pour analyser les coûts d’une entreprise il faut aussi faire la distinction entre coûts
comptables et coûts économiques.
Les coûts comptables sont les coûts explicites des ressources productives, c’est à dire les coûts
monétaires liés à la dépense des ressources productives.
Ce sont les coûts qui apparaissent dans les comptes de l’entreprise. En analyse économique, les
coûts intègrent les coûts implicites de production cad les coûts d’opportunités.
Le coût d’opportunité est le coût de renonciation lié à l’utilisation des ressources productives.

Profit nul en eco ne veut pas dire que l’entreprise ne fait pas de bénéfices en comptabilité.

a. Le coût total de production

Court terme :
Coûts variables et coûts fixes.
Les coûts fixes sont indépendants de la quantité
produite, l’E les subit indépendamment du volume de
production.
Les coûts variables évoluent avec la quantité produite.
Donc si elle ne produit pas pas de coûts variables mais
coûts fixes.

Long terme : CT(q)

b. Le coût moyen de production

Il se défini comme coût moyen par unité produite.

A court terme :

À long terme :

2. Le coût marginal

Il se définie comme la variation du CT consécutive à la variation de la quantité produite.

A court terme : le coût marginal ne dépend pas des coûts fixes mais des coûts variables.

Long terme :

Lorsque la fonction du coût total est continue est dérivable le


coût marginal devient la dérivée du coût total.

Ce coût marginal est le coût de la dernière unité produite.

Il existe une relation entre les coûts de production et la productivité des facteurs à court terme.
Ainsi le coût marginal à court terme dépend de la productivité marginale du facteur variable et du
prix du facteur variable. A prix du facteur variable donné lorsque la productivité marginale de ce
facteur est décroissante, le coût marginal augmente augmente (est croissant).

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