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STRUCTURE DE LA MATIÈRE

MUSTAPHA MABROUKI
STRUCTURE DE LA MATIÈRE
• Quelle est la structure de la matière ? De quoi est composée la matière ?
• L’ATOME EST LE CONSTITUANT ÉLÉMENTAIRE DE LA MATIÈRE, C’EST LE FRAGMENT LE PLUS PETIT QUI
PERMET DE DIFFÉRENCIER UN ÉLÉMENT CHIMIQUE D’UN AUTRE,
Un peu d’histoire
LA THÉORIE ATOMISTIQUE DE LA MATIERE (IDÉE QUE LA MATIÈRE SE COMPOSE D’ATOMES), PENSÉE
DANS L’ANTIQUITÉ PAR DÉMOCRITE, PUIS développée qu’au début du XIX siècle par John Dalton puis
précisée un siècle plus tard par Ernest Rutherford. Selon sa théorie, l’atome est formé d’un noyau
chargé positivement, au sein duquel est concentrée toute sa masse et autour duquel gravitent les
électrons.
• Comment on a pu identifier les constituants de la matière ?
STRUCTURE DE LA MATIÈRE
L'expérience consiste à bombarder une très mince feuille de métal (Or) par le rayonnement constitué de
noyaux d'Helium
Bombardant de très fines feuilles d’or par des particules
alpha, Hans Geiger et Ernest Marsden, alors étudiants de
Rutherford, observèrent qu’une fraction minime (1 sur 8000)
de ces particules étaient défléchies à grand angle comme si
elles rebondissaient sur un obstacle massif. Les impacts
étaient observés dans l’obscurité au microscope sur un écran
de sulfure de zinc scintillant. Rutherford en conclut que
l’atome contenait un coeur massif, de charge électrique
positive, capable de repousser les alpha
STRUCTURE DE LA MATIÈRE

• CONSTITUTION DU NOYAU ATOMIQUE


LE NOYAU EST FORMÉ DE PARTICULES ÉLÉMENTAIRES STABLES APPELÉES NUCLÉONS, QUI PEUVENT SE
PRÉSENTER SOUS DEUX FORMES À L'ÉTAT LIBRE, LE NEUTRON ET LE PROTON,
• - LES PROTONS SONT CHARGÉS POSITIVEMENT : + e = 1,602×10-19 C
LA MASSE DU PROTON : mp = 1,673×10-27 KG ≈ 1836 me
• LES NEUTRONS SONT DE CHARGE NULLE, LEUR MASSE EST : mn = 1,675×10-27 KG.
TOUTE LA MASSE DE L'ATOME EST CONCENTRÉE DANS LE NOYAU.
STRUCTURE DE LA MATIÈRE
• A CHAQUE ÉLÉMENT CHIMIQUE ‘X’, NOUS ASSOCIONS UN SYMBOLE. IL S’ÉCRIT EN MAJUSCULE,
EXEMPLE : HYDROGÈNE ‘H’, OXYGÈNE ‘O’ ET CARBONE ‘C’ …, OU SUIVIE D’UNE MINUSCULE,
EXEMPLE : CHLORE ‘CL’, CALCIUM ‘CA’, CUIVRE ‘CU’ …
L’ÉLÉMENT EST REPRÉSENTÉ :
• A : NOMBRE DE MASSE, IL DÉSIGNE LE NOMBRE DE PROTON ‘p’ ET DE NEUTRON ‘n’.
• Z : NUMÉRO ATOMIQUE OU NOMBRE DE CHARGE, IL DÉSIGNE LE NOMBRE DE PROTON.
• n : NOMBRE DE NEUTRON.
DONC, NOUS AURONS : DANS UN ATOME NEUTRE LE NUMÉRO ATOMIQUE ʹZʹ DÉSIGNE LE NOMBRE D’ÉLECTRON
ʹe- ʹ.
STRUCTURE DE LA MATIÈRE
Pourquoi les semiconducteurs ?
Dans quel domaine d’application ?

Microélectronique

1- petite taille (puce)


Les raisons et les Intérêts :
2- très faible puissance

* Qu’est ce qu’un semiconducteur ?


Propriétés électriques intermédiaires entre métal et isolant

106
C’est quoi un métal ? 1022
ISOLANTS

METAUX
C’est quoi un isolant ?

ni/cm3
9
Eléments Semiconducteurs
II III IV V VI

B C N O

Al Si P S

Zn Ga Ge As Se

Cd In Sn Sb Te

Hg Tl Pb Bi Po 10
Si Si

Si Si

N = 6.02 1023

SEMICONDUCTEURS
ni/cm3 ni e(-Eg/kT )

11
STRUCTURE CRISTALLINE

•Solide dans l’état monocristallin

8 – sommets
6 – faces
4 – sites tétraédriques
occupés (1 sur 2)

Système CFC ( Diamant ou Zinc blende) 12


DIFFERENTS SEMICONDUCTEURS

Eléments

•Silicium , Germanium, Carbone (diamant)

Composés ou Alliages:

• à partir d’une vingtaine d’éléments voisins de Si dans


la classification périodique
-binaires : SiC, GaAs, InP
-ternaires : InGaAs
-quaternaires : InGaAsP
13
ELABORATION DU SI
1 – Métallurgie du Si
Sable +Coke Si (l) +Monoxyde de Carbone
SiO2 + C T > 1400C Si + CO(g)

2 – Purification du Si
-Cristallisation fractionnée ( Si à 98 %)

-Chloration : Si(s) + Cl2(g) SiCl4(g)


(Impuretés : Fe, B FeCl3, BCl3 )
Distillation fractionnée
-Réduction : SiCl4(g) + (Zn, Mg) Si(s) + (Zn, Mg) Cl2
Evaporation sous vide
14

Silicium pureté électronique (impuretés : qq ppm ou qq ppb)


SI MONOCRISTALLIN

Silicium pureté électronique (qq ppm ou qq ppb)

Méthode de tirage

Germe

Monocristal
Germe

Liquide T > 1400C Liquide


15
STRUCTURE ELECTRONIQUE

niveau électrons
n=1 2
0
1s
K
2
n= 2
2s2
L
2p6
8
n =3
3s2
M 3p2
1 Atome 18(4)

O O O MODELE DE BANDES 16

n Atomes
Introduction : Qu'est ce que l'effet photoélectrique ?

Quand un métal est exposé à la lumière, des électrons peuvent


être éjectés de la surface du métal ; ce phénomène est appelé
effet photoélectrique.
On utilise également le terme photoémission, et les électrons
éjectés du métal sont appelés photoélectrons. Les propriétés et le
comportement des photoélectrons ne diffèrent pas de ceux des
autres électrons.
Le préfixe photo- indique simplement que les électrons ont été
éjectés de la surface du métal par une lumière incidente.
Durant le XIXe siècle les physiciens ont tenté d'expliquer l'effet
photoélectrique avec la physique classique, en vain. Ces
recherches ont mené à la description moderne du
rayonnement électromagnétique, qui possède à la fois les
propriétés d'une onde et d'un corpuscule.
En se basant sur la description classique ondulatoire de la
lumière, ils ont fait les hypothèses suivantes :
1.L'énergie cinétique des photoélectrons émis devrait être
proportionnelle à l'intensité lumineuse de la lumière incidente.
2.Le taux d'émission des électrons, qui est proportionnel au
courant électrique mesuré, devrait augmenter avec la
fréquence de la lumière
.

1. Pour mieux comprendre d'où viennent ces hypothèses, on peut faire une
analogie entre les ondes lumineuses et les vagues de l'océan. Dans cette
analogie, des ballons de plage se trouvent sur un ponton au dessus de la mer.
Le ponton représente la surface du métal, les ballons les électrons, et les
vagues de l'océan les ondes lumineuses.
Si une seule grande vague frappait le ponton, les ballons seraient à priori
éjectés du ponton avec une bien plus grande énergie cinétique que s'ils étaient
frappés par une seule petite vague. Les physiciens pensaient qu'un phénomène
similaire aurait lieu en augmentant l'intensité de la lumière. Ils croyaient que
l'amplitude de l'onde lumineuse était proportionnelle à son énergie, autrement
dit, que plus la lumière serait intense, plus d'énergie cinétique des
photoélectrons serait élevée.
Nécessité d'un nouveau modèle pour la lumière : la notion de photon

Les expériences sur l'influence de l'intensité lumineuse ou de la fréquence


de la lumière ont donné les résultats suivants :
1. L'énergie cinétique des photoélectrons augmente avec la fréquence
de la lumière.
2. Le courant électrique reste constant quand la fréquence de la
lumière augmente.
3. Le courant électrique augmente avec l'intensité lumineuse.
4. L'énergie cinétique des photoélectrons reste constante quand
l'intensité de la lumière augmente.
Toujours selon les lois de la physique classique, ces physiciens supposèrent
également que l'augmentation de la fréquence de l'onde lumineuse (à
amplitude constante) augmenterait le taux d'électrons éjectés, et donc par
conséquent le courant électrique mesuré. Pour revenir à l'analogie des
ballons de plage, si plusieurs vagues frappent le ponton, un plus grand
nombre de ballons seront éjectés que dans le cas d'un plus faible nombre
de vagues de même intensité.

Mais ce que les physiciens ont théorisé n'est pas ce qu'ils ont en réalité
observé expérimentalement !
Comme ces observations n'étaient absolument pas en accord avec les hypothèses
basées sur la description classique ondulatoire de la lumière, il était indispensable
d'élaborer un nouveau modèle pour décrire l'onde lumineuse.
Ce modèle fut développé par Albert Einstein qui proposa que la lumière agit
parfois comme un ensemble de particules d'énergie électromagnétique appelées
aujourd'hui photons.

L'énergie d'un photon est définie par la relation de Planck-Einstein : Ephoton=hn


Influence de la fréquence de la lumière incidente : fréquence seuil
ν0
Les physiciens observèrent que si la fréquence de la lumière incidente était
inférieure à une fréquence minimum ν0, aucun électron n'était éjecté et ce
quelque soit l'intensité lumineuse.
Cette fréquence minimum est appelée la fréquence seuil, et la valeur de ν0
dépend du métal. Ils observèrent aussi que pour des fréquences supérieures à ν
des électrons étaient effectivement éjectés du métal et que l'énergie cinétique
des photoélectrons était proportionnelle à la fréquence de la lumière comme
l'indique l’on ci-dessous.
Comme l'intensité lumineuse était maintenue constante lorsque la fréquence
augmentait, le nombre de photons absorbés par le métal était lui aussi constant.
Donc, le taux d'électrons éjectés du métal (en d'autres termes le courant
électrique) était constant également. La relation entre le courant électrique et la
fréquence de l'onde lumineuse est illustrée sur la figure (b) ci-dessus.
Influence de l'intensité lumineuse de la lumière incidente
Comme on assimile la lumière à un flux de photons, plus l'intensité lumineuse de
la lumière incidente est élevée, plus le nombre de photons heurtant la surface
du métal est grand. Donc, le nombre d'électrons éjectés du métal durant une
période de temps donné sera lui aussi plus élevé. Tant que la fréquence de
l'onde lumineuse est supérieure à ν0, si l'intensité lumineuse augmente, alors
l'intensité du courant d'électrons augmente proportionnellement, comme on le
voit sur la figure (a) ci-dessous.
Comme l'augmentation de l'intensité lumineuse n'a aucun effet sur l'énergie des
photons incidents, l'énergie cinétique des photoélectrons reste constante
Le travail de sortie du cuivre est Φ = 7,53×10−19 J.
Si on éclaire une plaque de cuivre avec une lumière de fréquence de 3,0×1016 Hz
vera-t-on l‘éffet photoélectrique ?
Pour éjecter des électrons, il faut que l'énergie des photons soit plus grande que
le travail de sortie du cuivre. La relation de Planck permet de calculer l'énergie
du photon, Ephoton :
Ephoton = hn
= (6,626×10−34 J s)×(3,0×1016 Hz)
=2,0×10−17 J
est ce qu’on peut calculer l’énergie cinétique ?

2,0×10−17 J > 7,53×10−19 J


Ephoton Φ
Considérons le plus simple de tous les atomes, l'atome d'hydrogène. Il est constitue d'un électron de charge -e
gravitant autour d'un noyau de charge +e. L'Hamiltonién de l‘électron dans son mouvement autour du noyau s‘écrit :

L‘équation aux valeurs propres s‘écrit :

Les fonctions d'onde sont appelées orbitales atomiques par analogie avec la notion classique d'orbite.
En raison de la symétrie sphérique du potentiel du noyau, ces orbitales atomiques peuvent se mettre sous la forme
d'un produit d'une fonction de la distance appelée fonction radiale et une fonctions harmonique sphérique

n est le nombre quantique principal, l est le nombre quantique azimutal, m la projection du moment angulaire . Par analogie
avec l’atone d’H2 nous avons trouvé que l’énergie de l’électron est
Considérons maintenant la population électronique en élargissant le problème a tous
les éléments de la colonne IV du tableau périodique. Tous ces éléments ont la même
configuration électronique ns 2 np 2 , leur spécificité est de disposer de 8 etats
occupes par 4 électrons. L'occupation des bandes d‘énergie est schématisée par des

atomes séparées

Evolution des états

atomes associés
Bandes des énergies des solides

Les électrons d’atome isolé prennent des niveaux discrets d’énergie qui fait constitues de sous-
niveaux, mais lorsqu’on rapproche deux atomes ces niveaux vont se dédoubler. En étendant ce
raisonnement à N atomes, cette dégénérescence fait apparaitre des bandes d’énergies permises
qui peuvent s’interpénétrer et séparer à nouveau lorsque la distance interatomique diminue
donnant des bandes d’énergie interdite(Gap),de largeur Eg(ev),

La répartition des électrons sur les niveaux d’énergies satisfait au principe d’exclusion de‘Pauli’ et
suit une loi de répartition statistique.
A basse température (proche de 0k), seuls les niveaux d’énergies inferieure à l’énergie de Fermi
sont occupés.

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