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en MIP 651709454-691657615
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INTRODUCTION
SECTION 1 : RAPPELS SUR LES DIPOLES
1-1/ Définition – Conventions
1-2/ Dipôle linéaire – Circuit linéaire
1-3/ Dipôles élémentaires
1-3/1 Classification des dipôles 1-3/2 Dipôles passifs
1-3/3 Dipôles actifs 1-3/4 Passivation d’une source
1-4/ Association de dipôles
1-4/1 Association des dipôles électriques actifs 1-4/2 Association des dipôles électriques passifs
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:
INTRODUCTION
L’interconnexion des dipôles électriques élémentaires en un circuit ou réseau électriques fournit les
équations des courants et des tensions, dont la résolution constitue l’analyse du circuit, en général facilitée
par l’utilisation de lois et de théorèmes. Le matériel informatique étant en général constitué de composants
électroniques dont les valeurs limites de tensions et courants d’emplois sont données par les fabricants, il
est donc judicieux de prévoir les valeurs de tensions et courants en tout point d’un circuit électrique afin
d’évaluer la connectivité ainsi que la fonctionnalité de l’appareillage s’y retrouvant. Les lois et théorèmes
ici sont présentés pour les valeurs instantanées. Elles peuvent être généralisées, dans les domaines
d’utilisation des nombres complexes (voir chapitre suivant).
• Dipôle linéaire : Un dipôle de relation tension-courant u = f (i) ou i = g (u) est dit linéaire si, et seulement si, la
fonction f ou g est linéaire, c’est-à-dire telle que : f (a 1i1 + a2i2) = a1f (i1) + a2f (i2) ou g(l1u1 + l2u2) = l1g (u1) + l2g (u2).
• Circuit linéaire : Si tous les dipôles constituant un circuit quelconque sont linéaires, alors l’équation
permettant le calcul de la sortie s = s (t) en fonction de l’entrée e = e (t) est, dans le cas général, une
équation différentielle à coefficients constants du type :
– Un dipôle actif est un dipôle susceptible de produire de l’énergie. A contrario, un dipôle passif ne peut
pas produire de l’énergie.
– Un dipôle symétrique est un dipôle tel que : f (i) = −f (−i) ou g (u) = −g (−u).
• Éléments passifs linéaires (Fig. 2.2). On adopte généralement la convention récepteur (u et i : flèches
opposées), ce qui évite bien des erreurs.
Son équation
1-3/3 Dipôles actifs
Une source réelle peut souvent être modélisée par une source de tension idéale, en série avec une
résistance : c’est le modèle de Thévenin ; on peut aussi la modéliser par une source de courant idéale, en
parallèle avec une résistance : c’est le modèle de Norton.
Exemple : La batterie de voiture est l’exemple type de la source de tension presque idéale. La charge qu’elle
est capable de stocker se mesure usuellement en ampère × heure (Ah). Ainsi, une batterie de 12 V capable
de stocker 60 Ah, peut délivrer pendant 6 h un courant de 10 A sous une tension de12 V.
Remarque : Pratiquement, il n’existe pas de source d’énergie du type source de courant idéale. En effet,
cela supposerait que l’on soit capable de stocker l’énergie sous forme de courant à valeur constante j.
Cependant, on peut réaliser des sources de courant constant en associant des sources d’énergie et des
dipôles. C’est le cas d’un transistor associé à une source de tension ou encore d’une photodiode, éclairée
par une source d’énergie lumineuse.
• Source commandée – Source non commandée : Une source commandée ou liée est une source dont la
grandeur de sortie dépend d’une autre grandeur du circuit. Dans le cas contraire, la source est dite non-
commandée ou indépendante.
Exemple : Le courant de sortie d’un transistor dépend d’une grandeur d’entrée qui est : le courant de base
dans les transistors bipolaires, et la tension grille-source pour les transistors à effet de champ (Fig. 2.4).
• Source commandée linéaire – Source commandée non-linéaire : Une source commandée linéaire est
une source commandée dont la grandeur de sortie dépend linéairement de la grandeur de commande. A
contrario, la source est non-linéaire.
D’une manière générale, rendre passive une source d’énergie réelle, c’est la remplacer par sa résistance interne.
Dans le cas des sources idéales, rendre passive une source de tension c’est la remplacer par un court-circuit, et
rendre passive une source de courant c’est la remplacer par un circuit ouvert.
On a : avec et
L’association des 2 inductances en série est donc équivalente à une inductance Leq qui verifie .
donc
L’association des 2 condensateurs en série est donc équivalente à un condensateur dont la capacité Ceq vérifie
En parallèle : Deux dipôles sont dits en parallèle (ou en dérivation) s’ils sont reliés aux deux mêmes
nœuds, donc soumis à la même tension.
- L’association en parallèle de résistances
L’association des 2 résistances en parallèle est donc équivalente à une résistance telle que :
Attention ! Courants et tensions sont des grandeurs algébriques. Le sens positif n’étant pas connu a priori,
on flèche arbitrairement courants et tensions. Un résultat négatif indique simplement que le sens réel d’un
courant ou d’une tension est opposé à celui fléché sur le schéma.
Attention ! La loi des nœuds et la loi des mailles sont identiques dans leurs formes : somme de valeurs
instantanées. En conséquence, dans le cas de signaux périodiques, ces lois s’appliquent aussi aux valeurs
moyennes, MAIS PAS aux valeurs efficaces, NI aux valeurs maximales et minimales.
Exemple : Au nœud N (Fig. 2.10), on peut écrire : I1 Moy + I2 Moy = I3 Moy.
Figure 2.6 : Tension aux bornes d’une résistance traversée par un courant.
2-3/ La loi de Pouillet
La loi de Pouillet stipule que pour un circuit série comprenant plusieurs générateurs (orientés de la
même façon) et plusieurs récepteurs, la somme des f.é.m. moins la somme des f.c.é.m. est égale à l'intensité
multipliant la somme de toutes les résistances du circuit.
2) un schéma équivalent parallèle (modèle de Norton) comprenant une source de courant i0 et une
résistance R0 ; où
→ e0 est la tension à vide du dipôle AB, c’est à dire la tension qui serait présente en l’absence de charge
entre les bornes A et B, soit e0 = u à i = 0,
→ i0 est le courant de court-circuit du dipôle AB, c’est à dire le courant qui circulerait entre les bornes A et
B en les court-circuitant, soit i0 = i à u = 0, et
→ une résistance R0 égale à la résistance équivalente vue des bornes A et B lorsque les sources non-
commandées sont rendues passives.
Méthode
Les modèles de Thévenin et de Norton sont équivalents : même tension u et même intensité i pour une
charge donnée. Le passage de l’un à l’autre s’effectue par la relation : e0 = R0i0
Attention ! Pour la détermination de R0, seules les sources non-commandées (indépendantes) sont rendues
passives, les sources commandées (liées) ne doivent pas être rendues passives.
Remarque : Les modèles de Thévenin et de Norton ne sont équivalents que pour l’extérieur. Ils ne rendent
pas compte de la puissance dissipée par le circuit réel qu’ils remplacent. Il suffit pour le montrer de
constater qu’à vide, le modèle de Thévenin ne dissipe pas de puissance !
Méthode : La première chose à faire est de bien délimiter le dipôle dont on cherche le modèle équivalent et
de déconnecter la charge.
Question : Soit le circuit électrique à deux sources déjà étudié (voir Fig. 2.12).
Déterminer ses modèles de Thévenin et de Norton.
En toute généralité, la résistance R0 est donnée par le théorème de Thévenin. Cependant, dans le cas
particulier où les sources e1 à eN sont indépendantes, alors la résistance R0 est donnée simplement par :
Question : Soit le circuit électrique à deux sources déjà étudié (voir Fig. 2.12). Exprimer la tension u et le courant i.
Réponse : Deux approches sont possibles.
1) On considère que la charge ne fait pas partie du dipôle. On retrouve alors le schéma équivalent du
modèle de Thévenin (Fig. 2.18) avec :
Attention ! Les formules données ne sont valables que si aucune charge extérieure ne vient modifier le montage.
On a les relations :
CONCLUSION