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PLAN

ENERGIE GEOTHERMIQUE
Généralités sur la géothermie
I.1. Historiques
I.2. Définitions
I.3. Structure interne du globe
I.3.1. Gradient géothermique
I.3.2. Flux de chaleur
I.4. Comprendre et modéliser les transferts de chaleur pour déterminer
l’origine de la chaleur interne du globe
I.5. Types de géothermie et utilisation
II- La géothermie à Madagascar
II.1.1. Les différentes zones géothermales à M /car
II.1.2. Caractéristiques générales des systèmes et des régions
II.1.2.1. Système géothermal
II.1.2.2. Région géothermique
II.2. Contexte géologique particulier du site de la région Vakinakaratra
II.3. Résultats de la géothermométrie

III. Application

III.1. système de production d’électricité d’une énergie géothermique


III.2. Exploitation de la source géothermale d’Antsirabe pour une
chauffage géothermique

III.2.1. Exploitation de la source géothermale

III.2.2. Système d’installation d’un chauffage géothermique

III.2.3. Paramètres d’une installation de chauffage géothermique

III.2.4. Système d’exploitation de chauffage


III.2.5. Principe de fonctionnement d’un échangeur

III.3. couplage d’un système de production d’électricité et de chauffage


géothermique

IV. Modélisation

IV.1. Modélisation de la production d’électricité

IV.2. Modélisation du chauffage géothermique

IV.2.1. Les éléments de calcul dans le chauffage

IV.2.2. Modélisation du chauffage

IV.2.3. Algorithmes/Organigramme

V. Résultats et interprétations (Conclusion) (perspectives)


GENERALITES

I.1. Historiques:

L’utilisation de la géothermie a commencé dès 3000 ans avant J.C, au paléolithique. On a


trouvé des preuves de l’existence de piscines d’eau chaude en Chine à cette époque. Les
romains avaient construit un système de chauffage par le sol en utilisant l’eau chaude des
sources, à Therma, sur l’ile d’Icarie. [1]

Au XIVème siècle, c’est en Auvergne, à Chaudes-Aigues, qu’a eu lieu la première utilisation


de la géothermie associée à un réseau de chaleur. C’est une exploitation des sources
chaudes .Certaines civilisations comme l’Empire romain, l’Empire ottoman ou la Chine ont su
maitriser cette énergie et la mettre au service de tous. [2]

En 1818, dans la région de Volterra, le Français Larderel entreprend la première exploitation


industrielle de la géothermie. Il invente la technique du «lagoni couvert» (petits bassins
d’eau chaude saumâtre), permettant de capter la vapeur à une température suffisante pour
alimenter des machines destinés à pomper des eaux boriques.[6]

En 1904, production de l’électricité à partir de la géothermie dans la ville de Larderello


(fondée en l’honneur de Larderel), allumage de 5 ampoules produite par la vapeur d’eau du
sol. Par la suite, en 1911 une centrale géothermique sera ouverte, et restera la seule
pendant 50 ans. [7]

En 1927, utilisation de la chaleur du sol comme énergie dans l’industrie, une idée de François
de Larderel à Montecerboli. Avec le soutien de Léopold II, il parvient à mettre au point une
technique qui permet de séparer l’acide borique de la boue volcanique en faisant chauffer
les chaudrons avec de la vapeur d’eau. [7]

En 1930 : du coté français, le premier forage géothermique a été le puits artésien situé à
Paris, mesurait 548 mètres de profondeur.

1963: première exploration sur le site de Bouillante, où sont présentes de nombreuses


sources d’eau chaude favorables à l’exploitation de la géothermie haute énergie. [3]

1969-1977 : forage de quatre puits (de 350 à 2500m de profondeur) qui confirment
l’existence de haute température en profondeur (environ 250°C). [3]

En 1970 : la production d’électricité géothermique devient significative, dans un contexte de


crises pétrolières d’un souci d’indépendances énergétique des pays en voie de
développement. La puissance électrique installée dans le monde est ainsi passée de 400 MW
en 1960 à 8 000 MW à la fin du XXe siècle. [1]

La géothermie n’est pas une découverte récente.


I.2. Définitions

La géothermie est la science qui étudie les phénomènes thermiques internes de la Terre,
ainsi que l’exploitation de ces phénomènes pour produire de l’énergie.

Au sens géologique, c’est une forme d’énergie qui traverse la croute terrestre sous forme
d’un flux de chaleur naturelle. L’eau qui traverse les roches s’échauffe de plus en plus en
profondeur. Dans certaines régions, des cassures de la croute terrestre font ressortir l’eau
chaude à la surface de façon plus ou moins spectaculaire :

-geyser, comme en Islande, Nouvelle-Zélande ou Californie ;


-jets de vapeur d’eau, comme en Italie à Larderello ;

-sources chaudes. [1]


Alors la géothermie est une source d’énergie renouvelable qu’on peut distinguer sous deux
formes :
 la géothermie de surface qui consiste à récupérer la chaleur pendant la période
d’hiver et de la fraicheur pendant l’été à partir de la couche superficielle de la
terre (énergie calorifique) ;
 la géothermie profonde consiste à capter la chaleur contenue dans la croute
terrestre (énergie électrique). [1]

I.3. Structure interne du globe

Avant de détailler l’origine de la source de chaleur à l’intérieur du globe ou du flux de la


chaleur, il est nécessaire de rappeler que la structure interne de la Terre est répartie en
plusieurs enveloppes successives, dont les principales sont la croûte terrestre, le manteau et
le noyau. Les sismologues utilisent les ondes sismiques et une loi (dès que la vitesse d’une
onde sismique change brutalement et de façon importante, il y a changement de milieu,
donc de couche) pour caractériser les grandes discontinuités de la planète et de définir les
grandes enveloppes de la Terre.
 La croûte est l’enveloppe la plus superficielle et la moins épaisse du globe
terrestre, elle représente environ 1,5% du volume de la Terre. Elle est limitée à
environ 30 km sous les continents mais qui peut atteindre jusqu’à 70 km sous les
chaînes de montagne et 6 km sous les océans.
 Le manteau a une épaisseur d’environ 2 900 km, qui représente 83% du volume
de la Terre. Il est constitué d’un manteau supérieur et d’un manteau inferieur.
Du Moho à 150 km, le manteau supérieur s’associe à la croûte pour former la
lithosphère. Toujours dans le manteau supérieur, la zone qui s’étend de 150 km
à 700 km de profondeur c’est-à-dire au dessous de la lithosphère s’appelle
l’asthénosphère.
 Le noyau peut-être décomposé en une partie externe liquide (2 000 km) et une
partie interne de graine centrale solide (1 500 km de rayon).

I.3.1. Gradient géothermique

La chaleur interne du globe se dissipe de façon régulière vers la surface de la Terre, mais ses
effets sont en général imperceptibles et son existence ne se manifeste que par une
augmentation lente de la température avec la profondeur: c’est le gradient géothermique
dont la valeur varie selon les couches traversées. Les valeurs moyennes sont respectivement
pour la croûte continentale de 3°C/100 m et pour le manteau de 1°C/100 m ( Muffler L.J.P. ,
Costain J. K . , foley d., Sammel E.A.,Youngquist W. 1979 ).

Le gradient géothermique observé dans la croûte continentale varie largement d’un endroit
à un autre, bien que la valeur normale soit de l’ordre de 3°C/100 m
En certains points du globe, le gradient géothermique est plus de 100°C/100m comme à
Larderello en Italie ; alors que d’autres ne dépassent pas 1°C /100 m comme à Padoue.
Pour mesurer le gradient géothermique, il faut enregistrer la variation de la température
avec la profondeur dans un forage. C’est ce qui a été fait, dans de nombreux forages au
cœur des grands bassins du Nevada (aux Etats-Unis), avec une précision de 0,005°C, dont un
enregistrement est présenté dans la figure3.

Cette figure montre que la température augmente quasi-linéairement lorsqu’on s’enfonce à


une profondeur de 160 m. Le graphique de droite représente la dérivée de la courbe de
gauche. C’est-à-dire le gradient géothermique. Dans ce forage, la moyenne de la
température augmente de 80°C/km.

Figure I.3.a: Enregistrement de la température en fonction de la profondeur dans le


forage LAH (Nevada, Etats-Unis) et gradient géothermique associé. [9]

I.3.2. Flux de chaleur :

On déduit le flux de chaleur à partir du gradient géothermique, c'est-à-dire la


quantité d’énergie (thermique) qui traverse une unité de surface par unité de temps
(unité = J/s/m² ou W/m²).
La loi de Fourier explique que le flux de chaleur est l’opposé du produit de la
conductivité thermique des roches par le gradient de température.
Son expression est donc :

⃗ = −𝝀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜑 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝑻 (1)

𝜑
⃗ : Flux de chaleur exprimé en (M W m-²)
𝝀 : Conductivité thermique des roches, l’unité est W m-1 °C-1.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑻 : Gradient de température souterraine (° C m-1)


𝒈𝒓𝒂𝒅

Ainsi un flux de chaleur élevé peu être assimilé à un gradient géothermique faible si la
conductivité thermique de la roche est faible.

Alors pour avoir le flux de chaleur, il faut déterminer à la fois le gradient de température et
la conductivité thermique des roches sous-jacentes. Comme on a déjà vu précédemment, le
gradient de température est obtenu par la mesure directe de la température à différentes
profondeurs dans les forages. Pour connaître la conductivité thermique des roches, on les
échantillonne dans les puits et on effectue des mesures en laboratoire. Dans une roche
homogène (de conductivité thermique constante), le gradient de température est vertical à
la surface terrestre. En l'absence de circulation d'eau, le flux de chaleur est donc également
vertical. [3]

En milieu continental, la conductivité thermique des roches k vaut environ 2,5W.m-1.K-1. Elle
varie en fait entre 2,2W.m-1.K-1pour les basaltes et 3,1W.m-1.K-1 pour les péridotites. Les
métaux ont de conductivité thermique environ 420W/m.K (cas de l’argent). Pour l’eau
environ 6W/m.K. Alors on peut dire que les roches sont de mauvais conducteurs thermiques,
même si leur conducteur thermique est supérieure à celle du bois (environ 0,1W/m.K).

Exemple :

Dans le cas présenté en figure 2, la température augmente de 80°C/km. Si on considère que


la conductivité est 2,5W.m-1.K-1 on obtient un flux de chaleur en surface de :

80
𝜑 = −2,5 = 0,2𝑊/𝑚
1000

I.4. Comprendre et modéliser les transferts de chaleur pour déterminer


l’origine de la chaleur interne du globe
La thermodynamique permet de prévoir la quantité totale d’énergie qu’un système doit
échanger avec l’extérieur pour passer d’un état d’équilibre à un autre.
La thermique (ou thermocinétique) se propose de décrire quantitativement (dans l’espace et
dans le temps) l’évolution des grandeurs caractéristiques du système, en particulier la
température, entre l’état d’équilibre initial et l’état d’équilibre final.

 La convection : c’est le déplacement de matière d’une zone chaude vers une zone
froide qui sera alors réchauffée. Ces déplacements ne sont possibles que si la
dilatation thermique du milieu est élevée, le gradient de température est fort, et la
viscosité et la diffusivité thermique du milieu sont limitées. En générale, on admet
qu’il est nécessaire que leur nombre de Rayleigh (qui est défini comme le rapport
entre l’énergie motrice pour la convection (la chaleur contenue dans le système, qui
dépend de ses dimensions et de sa température moyenne et les dissipations
visqueuses) et par conduction de la chaleur ) soit supérieur à 2000 pour qu’une
convection puisse être mise en place.
Ce nombre sans dimension s’écrit:

⍴𝑔𝛼𝛥𝑇𝑑3
𝑅𝑎 = (2)
𝜅𝜂
o α : coefficient de dilatation thermique
o ⍴ : masse volumique
o ΔT : différence de température
o g : gravité
o d : dimension caractéristique du système
o η : viscosité dynamique
o K : diffusivité thermique

 La conduction : c’est un processus de diffusion où les molécules transmettent leur


énergie cinétique (vibrations) à d'autres molécules par collision entre elles. La
chaleur est conduite dans un milieu en réponse à une variation spatiale de la
température. Ce processus agit indépendamment de la viscosité du milieu ou de sa
transparence. Lors de la conduction il y a transfert de chaleur sans déplacement de
matière.

 Le rayonnement : C’est un transfert d’énergie électromagnétique entre deux


surfaces (même dans le vide).

I.5. Types de géothermie et utilisation

L’énergie géothermique présente dans le sous-sol apparaît sous plusieurs formes. Ses
différentes formes sont caractérisées par la température.
Tableau.1 :

Tout d’abord, nous retrouvons l’énergie géothermique très basse énergie. Elle est utilisée à
de faibles températures (10 à 30°C). On retrouve cette énergie dans les couches chauffées
par le soleil, environ 30 mètres. Elle peut-être utilisée pour le chauffage et la climatisation si
on adjoint une pompe à chaleur.

Ensuite la géothermie basse énergie concerne les eaux de 30 à 90°C. Les gisements sont
localisés entre 1500 et 2500 mètres de profondeur. Les réservoirs exploités sont le plus
généralement situés dans des sols poreux imprégnés d’eau, comme par exemple le sable.
Nous ne pouvons pas produire de l’électricité à partir de cette énergie, néanmoins elle reste
très utile pour le chauffage de logements, d’installations industrielles ou agricoles.
La géothermie moyenne énergie (90 à 150 °C) se présente sous forme d’eau chaude ou de
vapeur humide .Nous la retrouvons dans des zones exploitables par la haute énergie mais à
une profondeur inférieure à 1 000 mètres. Elle se situe également dans des bassins
sédimentaires à une profondeur de 2 000 à 4 000 mètres. Cependant, le fluide n’est pas à
une température suffisante pour permettre la conversion directe de la vapeur en électricité.

Ensuite, la géothermie haute énergie est caractérisée par des températures supérieures à
150°C. Les réservoirs sont localisés entre 1500 et 3000 mètres de profondeur, dans des
zones de gradients géothermaux anormalement élevé. Le fluide peut-être capté sous forme
de vapeur sèche ou humide pour la production d’électricité, lorsque le réservoir existe.

I.6. La géothermie à Madagascar

On pense que Madagascar a un potentiel géothermique qui est estimée à plus de 350MW et
présente un certain nombre de zones géothermiques intéressantes de basse à moyenne
enthalpie.

En 2008, le pays a évalué ses ressources géothermiques de basse à moyenne enthalpie et


les résultats préliminaires provenant des analyses des données géologiques et
géochimiques, ainsi que des mesures géophysiques indiquent que les systèmes
géothermiques de moyenne température existent dans les parties centrales et nord du pays
; et la possibilité de forer dans un réservoir géothermique de température moyenne est
élevée.

A Madagascar, on connait entre 120 et 175 sources d’eau thermale.

I.6.1. Les différentes zones géothermales à M /car


Région Zones géothermales Température en °C
Diana Antseranana 100
Diana Ambilobe 160
Diana Nosy Be 150-180
Diana Ambanja 140(éventuellement 200)
Sava Andapa-Doany 160
Analanjirofo Saint-Marie 24
Antsinanana Andasibe 51-75
Melaky Maintirano 27-42
Analanjirofo Fenerive 100
Antsinanana Ranomafana Est(Brickaville) 55-100
Itasy Fenoarivo/Ikopa 70-80 (éventuellement 150)
Itasy Itasy 170 (éventuellement 240)
Vakinakaratra Antsirabe 150-160 (éventuellement
240)
Menabe Morondava 170
Menabe Miandrivazo 120 (éventuellement 220)
Menabe Malaimbandy 100-140 (éventuellement
250)
Antsirasira-Mafana 50
Horombe Ikalamavony 50-100
Haute-Matsiatra Fianarantsoa 70-90
Amoron’i Mania Ambatofinandrahana 100
Amoron’i Mania Fandriana 90-100 (éventuellement 150)
Atsimo-Andrefana Mangoky 50-90
Atsimo-Andrefana Tulear 25-50
Anosy Fort-Dauphin 50

Tableau.2 :

II. Caractéristiques générales des systèmes et des régions:

II.1. Système géothermal :


Les systèmes géothermaux sont associés avec le cadre tectonique, la composition chimique
du magma, le type de roche et le fluide hydrothermal.
Les principales exigences pour former un système géothermal sont : source de la chaleur
(magma intrusif ou effusif), fluides chauds, réservoir (roche perméable, roche fracturée)
permettant la circulation hydrothermale et couche ou toit imperméable.

Figure: Représentation schématique d’un système géothermique

Ainsi, si on s’intéresse à la situation géologique des systèmes, on distingue les systèmes


géothermiques en trois principales catégories : (1) les systèmes reliés aux systèmes
volcaniques récents (le système de bouillante en Guadeloupe ), (2)les systèmes reliés à des
évenements tectoniques plus récent (Landerello en Italie), (3) les systèmes reliés aux bassins
sédimentaires (bassin de Paris). Les groupements de ce type peuvent être utilisés comme un
guide dans l’estimation du potentiel énergétique d'un système géothermique.

A Madagascar, les systèmes géothermaux peuvent être ainsi divisés en trois types :
· Type 1 : géothermie de moyenne à haute énergie (T 150°C) d’origine volcano-
tectonique liée au volcanisme quaternaire, à des activités magmatiques récentes et à un
graben (faille active ou non).
· Type 2 : géothermie de basse à moyenne enthalpie (ou moyenne énergie) dans le socle
cristallin, en liaison avec des systèmes de plis (bloc composite) et/ou en rapport avec une
tectonique cassante (rift continental) et à un plutonisme.
· Type 3 : géothermie de basse enthalpie (T 90°C) dans les bassins sédimentaires en
rapport avec l’ouverture du canal de Mozambique dans un contexte de rift de marge
continentale passive.

II.2. Région géothermique

Les régions géothermiques peuvent être divisées en trois sections: terrain volcanique, zone
de faille, et bassin sédimentaire.
En 2008, le pays a évalué ses ressources géothermiques de basse à moyenne enthalpie et les
résultats préliminaires provenant des analyses des données géologiques et géochimiques,
ainsi que des mesures géophysiques indiquent que les systèmes géothermiques de moyenne
température existent dans les parties centrales et nord du pays ; et la possibilité de forer
dans un réservoir géothermique de température moyenne est élevée.

Du fait de la richesse en sources thermales à Madagascar, de nombreuses localités ou


lieux-dits portent le nom de Ranomafana (eau chaude), d’Andranomangotraka ou
d’Andranomandevy (où il y a de l’eau bouillante).Sous l’influence des activités volcaniques et
des conditions géochimiques locales, le fluide géothermique est souvent carbonaté, parfois
sulfaté, rarement chloruré. Basés sur les études géologiques et géochimiques. On distingue:

Zone Géologie Manifestation Géothermo Débit d’eau


géothermale géothermales métrie
chimique
Antseranana Les  Source de Sakaramy Forte teneur Faible (moins
montagnes (27°C) en carbonate de 0,5
d’Ambres  Source de chaux litres/sec)
sont d’Andranomandery
constituées (29°C)
par des
roches
ignées du
quaternaire
et du
Pléistocène
Ambilobe Les  Andavakoera (47°C Faible
affleuremen à 78°C)
ts sont des
sédiments
triasiques et
des roches
métamorphi
que
Nosy Be Constituée  Tabalahely (33°C) 1 litres/sec (à
par des  Tabalahoriko (28°C) Tabalahely) et
roches 10 litres/sec (à
ignées Tabalahoriko)
(intrusions
volcaniques
du
Quaternaire
et Cretacé),
roches
métamorph
osées
Ambanja Liée à deux  Ambobaka (50°C) Faible (0,1 à 4
zones de  Migioky (72°C) litres/sec)
fractures  Ankazohely (55°C)
(Andavakoe  Maevadoany (46°C)
ra et  Beangona (48°C)
Sambirano):  Ampatamasina
l’une limite (27°C)
les  Bejofo (37°C)
sédiments
(grès)
triasique ;
l’autre de
direction
NO-SE est
parallèle à
la vallée de
Sambirano

Andapa-Doany La plupart  Ranomafana Doany 0,5 à 10


des roches (59°C) litres/sec
sont  Androranga (60°C)
métamorphi  Andranololo Doany
ques et (40°C)
d’âge  Andranomafanahely
Précambrie Doany (30°C)
n. Il y a  Ankiakabe (40°C)
aussi des  Ranomafana
roches Andranomadio
volcaniques (50°C)
( au Sud  Ranomafana
d’Andapa) d’Abodiangezaka
(63°C)
 Ranomafana
d’Adramonta (36°C)
 Ranomafana de
Marolakana (52°C)
 Antsasaka (48°C)
Sainte-Marie Cette zone  Sainte-Marie (24°C) 10 litres/sec
appartient
aux
séquences
sédimentair
es à
Madagascar
, les sources
se trouve
près des
roches
volcaniques
crétacées
Andasibe Zone  Andasibe (51°C) Faible
appartient (1litres/sec)
au socle
Précambrie
n (aucune
roche
volcanique)
Maintirano Zone  Folakara (28°C) 1 à 8 litres/sec
appartenant  Antanadava (38°C)
au basssins  Berohay (27°C)
sédimentair  Ampoza Bebai
es de (42°C)
l’Ouest  Ankilimahasoa
(bassin de (43°C)
Morondava)  Bemonto (38°C)
Fenerive Le bedrock  Marantsandry 10litres/sec
de cette (65°C)
zone est  Vohitsara (38°C)
composé  Ambilanifotsialana
des schistes (35°C)
métamorph  Vohibato (36°C)
osés, une
zone de
fracture de
direction
NNE-SSO
traverse la
région
Ranomafana Le bedrock  Ranomafana Est 4litres/sec
Est (Brickaville est (55°C)
) constitué de
gneiss
Précambrie
n ou de
magmatite.
Des roches
roches
volcaniques
d’âge
Pléistocène
affleurent
15-20 km au
Sud et au
Sud-Est
Fenoarivo/Ikop Le bedrock  Andranomafananan Faible (1 à
a est adriana (51°C) 2litres/sec)
degranite  Antsira (42°C) saufpour la
Cambrien et  Anjohibe (50°C) source chaude
des  Sahalolo (48°C) à Malailay (10
magmatites  Malailay (51°C) litres/sec)
 Malailay (36°C)
 Ankohabe (31°C)
Itasy Roches  Soavinandriana 2 à 10
volcaniques (45°C) litres/sec
d’âge  Andranoriangotraka
Pléistocène (28°C)
volcanisme  Masahona (57°C)
d’Itasy  Amparaky (24°C)
 Marais d’Ifanja
(46°C)
 Mahatsinjo
Ambohipano (40°C)
 Anosibe (49°C)
 Ramainandro (42°C)
 Sahasarotra (41°C)
Antsirabe Localisée  Antsirabe lac Inférieur à 8
sur la (38,5°C) litres/sec
bordure Sud  Antsirabe lac de
de la zone l’hopital (45°C)
volcanique  Antsirabe lac de
d’Ankaratra Ranovisy (46°C)
d’âge  Ranomafana (51°C)
Pléistocène.  Betafo (57,5°C)
Des  Andranotsara-
sédiments Antsira (18°C)
argileux  Antsirabe (source
apparaissen froide) (22°C)
t au-dessous  Antsirabe (eau
du téphra et domestique) (20°C)
deviennent
sableux au-
dessus du
gneiss sous-
jacent
Morondava Appartenan  Bevoho (39°C) 8 litres/sec
t aux  Vongoho (41°C)
bassins  Mahabo (39°C)
sédimentair  Soatanana (40°C)
es de la côte  Ambango (42°C)
Ouest avec
des
sédiments
marins et
continentau
x dont l’âge
varie du
Pré-
Jurassique
au
Pléistocène.
Divisée
aussi du
zone de
fracture du
NNO au SSE
Miandrivazo Lié à la zone  Angaradoa (39,5°C) Faible
Malaimbandy de fractures  Analaba (29°C)
Ikalamavony située au  Amberobe (29°C)
contact des  Ambia-Ouest (46°C)
sédiments  Ambia-Sud-Est
du bassin et (55°C)
des roches  Antsira (51°C)
métamorphi  Kiposa (30°C)
ques du  Andranomandevy
Cambrien (46°C)
 Soatanimbary
(45°C)
 Mahasoa (28°C)
 Mafana (48°C)
 Antsirasira (28°C)
 Tsiefa (50°C)
 Fitampilo (48°C)
Ambatofinandr Le bedrock  Ambatofinandrahan 10 litres/sec
ahana est d’âge a (42,5°C)
Précambrie  Tsangandrano
n et (69°C)
comprend  Ampasimihebo
des schistes (42°C)
avec quartz
mais  Kelipetaka (59°C)
également  Sahavatoana (39°C)
des  Ambohibato (25°C
intrusions  Antsira (47°C)
de granite  Laondany (53°C)
et de  Langainony (46°C)
gabbro  Henikenina Ouest
(20°C)
 Henikenina Est
(25°C
 Imody (48°C)
Fianarantsoa Le bedrock  Ifanadiana (55°C) 7 litres/sec
est  Vohidiavina (30°C)
métamorphi
que et de
date du
Précambrie
n
Fandriana Source  Miarinavaratra 2 litres/sec et
localisée (55°C) 4 litres/sec
dans des  Vohidambo (49)
roches
Précambrie
n
Mangoky Source  Andonaky (58°C) 10 à 20
localisée  Amokoty (44°C) litres/sec
dans les  Tsaripicka (48,5°C)
roches
sédimentair
es, et aussi
quelques
basalts
crétacés
Tulear Formation  Miary (34°C)  Supérie
sédimentair  Andrambo (28°C) ur à 2
e date des  Andravidahy litres/s
temps Pré- (26,5°C) ec (à
Jurassiques  Serp (42°C) l’extrê
jusqu’aux  Devolimanga (38°C) me
temps  Ranomafana (44°C) Nord)
crétacés  Raingile (43°C)  50-60
récents,  Ambilanisabe (45°C) litres/s
roches  Tongory Ranomay ec (à
volcaniques (44,5°C) Bezaha
d’âge )
crétacé  20
(basaltes) litres/s
ec
(Tongo
bory)
Fourth Localisée  Emitray (40°C) Faible
Dauphin dans les  Betaimboraka
roches Pré- (48°C)
Cambriens,  Marosanoa (51°C)
une fracture  Sarongaha (43°C)
de direction
NE-SO
coupe la
zone

Tableau 3 :

III. Application:

III.1. Exploitation de la source géothermale

L’exploitation de l’eau chaude se fait par forages. Les terrains traversés sont maintenus par
des tubages (ou un long cylindre creux) en acier ou en matériaux à base de fibre de verre et
de résines qui consolide les parois et empêche l’effondrement du trou. L’espace laissé entre
ce tubage et la paroi du puits est ensuite cimenté afin de fixer le tubage et d’assurer
l’isolation thermique du puits.

On peut caractériser deux types d’exploitations :

 Exploitation sans réinjection (ou exploitation au moyen d’un puits de production


seul) : Si l’eau du réservoir n’est pas salée, elle peut être rejetée en surface après
exploitation des calories sans risques de pollution. Cependant, une exploitation
intense n’est possible que si une réalimentation naturelle importante vient restituer
les volumes d’eau exploités. Sinon, on risque de voir la pression de gisement baisser
et les capacités de production du puits s’amenuiser rapidement.

Cette exploitation assure le maintien de la température pour une longue durée.


Lorsque la réalimentation naturelle de la nappe est suffisante, cette technique
d’exploitation est évidement très économiques.

 Exploitation avec réinjection (le doublet de forages) :

On désigne aussi sous le nom de « doublet » l’ensemble de deux forages destinés,


l’un à la production de l’eau chaude auquel sont reliés un échangeur de chaleur et
l’autre à la réinjection dans la même nappe de l’eau refroidie, puis elle est réutilisée
une fois réchauffée dans le sous-sol.

Au cours de l’exploitation, il se crée autour du puits de réinjection une zone froide


qui s’étend progressivement. La distance entre les deux forages, au niveau du
réservoir, doit être telle que le front de refroidissement ne puisse atteindre le puits
de production qu’après un temps suffisant pour permettre l’amortissement des
installations (de l’ordre de 30 ans).

Ce procédé d’exploitation est plus onéreux. Extrayant la chaleur d’un volume plus
limité de roche, il permet en fin de compte une exploitation plus complète de la
ressource géothermique ; il évite les interférences entre sondages sur la pression de
gisement, et donc la production.

III.2. Système de production d’électricité

L’eau se présente sous différente forme à l’intérieur du réservoir géothermal, soit liquide,
soit gazeux. Il est possible de trouver de la vapeur d’eau et de l’eau liquide au sein d’un
même réservoir géothermal.

Type des systèmes de production d’électricité :

Selon la nature et les propriétés du fluide géothermal, différents systèmes de production


d’électricité sont utilisés dans les centrales géothermiques :

 Cycle direct à contre-pression ;


 Cycle direct à condensation ;
 Cycle à vaporisation ;
 Cycle indirect à condensation

Exemple :

Dans le principe de fonctionnement de la centrale de Bouillante, on utilise le cycle à


vaporisation comme système de production d’électricité. Le fluide extrait du réservoir
géothermal, constitué de vapeur et liquide, passe par un séparateur de phase :
- la vapeur est dirigée dans un premier circuit à haute pression vers la turbine ;
- l'eau liquide est vaporisée par abaissement de sa pression puis dirigée par un deuxième
circuit vers la turbine.
Figure : Principe de fonctionnement de la centrale électrique géothermique de Bouillante
(Guadeloupe)
(source : ADEME /BRGM)

III.3. Système d’installation de chauffage géothermique :

La géothermie à basse énergie (soit une température de l’eau comprise entre 30 et 100°) est
idéale pour la production de chauffage.

Pour qu’une installation géothermique puisse récupérer les eaux souterraines chaudes, ces
eaux doivent avoir une pression assurant et suffisant, dans le puits comme dans le système
de chauffage associé.

• quand la pression dans le réservoir rocheux est supérieure à celle de l’atmosphère, l’eau
jaillit d’elle-même à travers le puits. On parle alors de puits artésien. Si l’eau est
suffisamment pure (condition pour que l’installation de chauffage fonctionne bien. En effet,
si des sels ou des gaz sont dissous dans cette eau en trop grande quantité, ils peuvent
provoquer une corrosion des tuyaux) et à la bonne température pour le chauffage (60 °C
environ), si sa pression est constante et si elle n’est pas trop forte, on peut l’envoyer
directement dans les radiateurs, comme cela se fait en Islande.
• quand la pression de l’eau n’est pas assez forte pour qu’elle remonte seule dans le
puits, on installe une pompe hydraulique à moteur. Cette pompe aspire l’eau chaude
souterraine et l’envoie dans le système de chauffage.

III.3.1. Paramètres d’une installation de chauffage géothermique :

Les principaux paramètres permettant de définir une installation de chauffage géothermique


sont les suivants:

 Les caractéristiques des forages à réaliser : production et éventuellement


réinjection ;
 La température de l’eau géothermale en tête de puits ;
 Les débits possibles ;
 Le nombre de logements à alimenter, la densité des ouvrages ;
 Les caractéristiques des installations de chauffage dans les logements : régulations,
température de retour, production ou non d’eau chaude sanitaire.

III.3.2. Principe de fonctionnement d’un système de chauffage géothermique

Le principe du chauffage géothermique est très simple : il consiste à utiliser la chaleur de la


terre en profondeur pour chauffer sa maison. L’outil qui permet une augmentation de la
chaleur récupérée dans le sol ou le sous-sol, c’est un échangeur de chaleur ou une pompe à
chaleur.

Bains Echangeur Logement


Source

Figure : schéma de principe d’installation de chauffage géothermique

On soutire le fluide géothermal dans les puits géothermiques, et ce fluide passe dans un
échangeur qui permet de transférer l’énergie de l’eau géothermale à l’eau caloporteurs
circulant dans les habitations. Le circuit primaire alimente le bain, et le circuit secondaire
transfère de l’eau géothermale aux logements, il comprend un réseau de distribution et un
réseau de retour.
III.4. Couplages d’un système de production d’électricité avec un système de chauffage
géothermique

Dans cette étude, on choisi une exploitation avec réinjection (ou doublet forage) pour deux
raisons :

 nécessité de se débarrasser d’une eau salée qu’il est impossible de rejeter dans la
nature (eau très chargée en sels et en gaz dissous).
 Intérêt de maintenir la pression de gisement afin de conserver les conditions
d’exploitation initiales.

Alternateur

Condenseur barométrique

Turbine
Maison à chauffée

Séparateur

Vapeur Eau séparée

Echangeur de chaleur
Liquide

-10m

Rejet ou réinjection
Puits de production

Réservoir géothermique

Figure : principe de fonctionnement de couplage d’un système de production d’électricité et


d’un système de chauffage géothermique
Principe de fonctionnement :
Le principe est le même, après la séparation de phase, la vapeur est dirigée vers la turbine
pour produire de l’électricité et le liquide dans un deuxième circuit vers un échangeur de
chaleur où il réchauffe l’eau qui va circuler dans les radiateurs, et est enfin réinjectée dans le
sous-sol. Toutefois la vapeur à la sortie de la turbine est condensée pour être évacuée sous
forme liquide. On récupère ce liquide dans l’échangeur qui répond aux besoins thermique.

Réservoir géothermique : Source d’énergie, le fluide peut être capté sous forme de vapeur
sèche ou humide, qui sera transformé en énergie mécanique.

Séparateur de phase : permet de conduire la vapeur seule, sous pression vers la turbine
couplée à un alternateur qui convertit cette énergie en électricité.

Turbine : une turbine à vapeur transforme l’énergie de la vapeur en puissance à l’arbre soit
par l’impact, soit par le passage de la vapeur par les aubes fixées à l’arbre.

Un alternateur : qui convertit l’énergie mécanique de la turbine en énergie électrique (c’est-


à-dire un aimant entraîné par la turbine et entouré d’une bobine qui produit le courant
électrique).
Condenseur : il s’agit du passage de l’état gazeux à l’état liquide. Le condensateur peut
intervenir par diminution de température, par augmentation de la tension de vapeur ou les
deux simultanément.

Echangeur : c’est un dispositif permettant de transférer de l’énergie thermique d’un fluide


vers un autre, sans les mélangés.

La chaleur nécessaire au chauffage des locaux est transmise, à travers un échangeur, au


fluide intermédiaire chargé de la transporter jusqu’aux locaux où elle sera distribuée au
moyen de canalisation.

IV. Les éléments de calcul dans le chauffage géothermique

IV.1. Caractéristiques d’un réservoir géothermique :

 La température qui conditionne l’utilisation future du gisement ;


 Les caractéristiques hydrodynamiques :

Ce sont :

- la pression du fluide contenu dans le réservoir qui permet de connaitre à quelle


profondeur est abaissé le niveau d’eau dans un puits de pompage ;

-la perméabilité du réservoir géothermal (Perméabilité x épaisseurs du réservoir=


transmissivité) ;

-le débit du gisement (plus le débit est important, plus le gisement est puissant)
 Caractéristiques du fluide : la composition chimique du fluide (notamment teneur en
minéraux et salinité) conditionne le mode d’exploitation du gisement.

IV.1. Importance des températures de retour des émetteurs de chaleur

La puissance fournie par la géothermie est égale à : (puissance de chauffage géothermique)

𝑃 = 𝑄(𝑇𝑝𝑟 − 𝑇𝑟𝑒 ) (3)

Où 𝑄 est le débit en m3/h,

𝑇𝑝𝑟 et 𝑇𝑟𝑒 , respectivement les températures de production et de réinjection.

Cette puissance est d’autant plus élevée que la température de réinjection, et donc la
température de retour du circuit secondaire, est plus basse.

IV.2. Débit d’eau souterraine :

Un débit d’eau souterraine de l’ordre de 10 m3/h permet, avec une pompe à chaleur ayant
COP de l’ordre de 3,3, de fournir une puissance de 100 kW en mode chauffage (avec un delta
de la température prélevée/rejetée de 6°C).

IV.3. Les différents échanges thermiques

IV.3.1. Production d’électricité :

Transfert de chaleur dans la Terre:

 La conduction : au sein de la lithosphère et au niveau des limites inférieure et


supérieure du fluide en convection, qui sont appelées couches limites, le transfert de
chaleur s’effectue par conduction. En régime conductif, la chaleur se diffuse sans
qu’il y ait transfert de masse, et la température augmente régulièrement avec la
profondeur.
 La convection : on trouve ce phénomène au sein de l’asthénosphère. Dans un milieu
en convection thermique, les mouvements du fluide tendent à homogénéiser les
températures (la température reste très faible).
𝑻𝒗
ℎ𝑐𝑣𝑎𝑝

𝑻𝒂𝟏
ℎ𝑐𝑣𝑣𝑙
𝑻𝒗𝒂𝒑

ℎ𝑐𝑣𝑙𝑝 𝑻𝒍𝒊𝒒
ℎ𝑐𝑣𝑆𝑆
𝑻𝒂𝟐
ℎ𝑐𝑑𝑅𝑆𝑆
𝑻𝑹

ℎ𝑐𝑣𝑅𝐺
𝑻𝑺𝑮

ℎ𝑐𝑣𝐺

Figure : Les échanges thermiques dans le sous-sol jusqu’au séparateur

𝑻𝒗 : Température de la voute céleste ;

𝑻𝒂𝟏 : Température ambiante ;

𝑻𝒗𝒂𝒑 : Température de la vapeur ;

𝑻𝒂𝟏 : Température du liquide ;

𝑻𝒂𝟐 : Température de la surface du sol ;

𝑻𝑹 : Température de la roche ;

𝑻𝑺𝑮 : Température de la source géothermale ;

𝒉𝒄𝒗𝒂𝒑 : Coefficient d’échange convectif entre l’air ambiant et la paroi du séparateur ;

𝒉𝒄𝒗𝒗𝒍 : Coefficient d’échange convectif entre la vapeur et le liquide dans le séparateur ;

𝒉𝒄𝒗𝒍𝒑 : Coefficient d’échange convectif entre le liquide et la paroi du séparateur ;

𝒉𝒄𝒗𝑺𝑺 : Coefficient d’échange convectif de la surface du sol ;


𝒉𝒄𝒅𝑹𝑺𝑺 : Coefficient d’échange conductif entre la roche et la surface du sol ;

𝒉𝒄𝒗𝑹𝑮 : Coefficient d’échange convectif entre la surface de la roche et les réservoirs


géothermique ;

𝒉𝒄𝒗𝑮 : Coefficient d’échange convectif dans le réservoir géothermique.

IV.3.2. Chauffage géothermique :

Transfert de chaleur au niveau de l’échangeur :

Transfert de chaleur au niveau des murs :

Les transferts de chaleur au niveau des murs sont modélisés selon les relations sur les
fonctions de transfert. Pour un mur quelconque, le transfert de chaleur par conduction vers
une de ses surfaces est:

𝜑𝑖,𝑖 e2 𝜑𝑖,𝑒
e1 e3

milieu1

milieu2

Extérieur 𝝋𝒄𝒗,𝒆 Intérieur

𝑻𝒆 𝝋𝒄𝒗,𝒊 𝑻𝒊

𝑻𝒔,𝒆 𝝋𝒄 𝑻𝒔,𝒊

𝝋𝒓,𝒆 𝝋𝒓,𝒊

Figure : bilan d’énergie au niveau d’un mur

𝜑𝑖,𝑖 : Flux solaire incident sur la face extérieure du mur ;

𝜑𝑖,𝑒 : Flux solaire incident après multiples réflexion sur les autres surfaces ;
𝜑𝑐𝑣,𝑒 : Flux échangé par convection entre l’air extérieure et la face externe du mur ;

𝜑𝑐𝑣,𝑖 : Flux échangé par convection entre l’air intérieure et la face intérieur du mur ;

𝜑𝑟,𝑒 : Flux échangé par rayonnement entre le milieu extérieur et la face externe du mur ;

𝜑𝑟,𝑖 : Flux échangé par rayonnement entre les autres faces et la face intérieure du mur ;

𝜑𝑐 : Flux de chaleur échangé par conduction ;

𝑇𝑒 : Température externe ;

𝑇𝑖 : Température intérieure ;

𝑇𝑠,𝑒 : Température du mur extérieure ;

𝑇𝑠,𝑖 : Température du mur intérieure

IV.4.
REFERENCES

[1] http://www.brgm.fr/brgm/géothermie/fichiers/enjeux GTH num002.pdf

[2] madarevues.recherches.gov.mg/revues/pdfxfiles/Madamines(2)2.pdf, ISSN 2220-0681,


Vol.2, 2011

[3] La central géothermique de Bouillante (Guadeloupe)


[4] Ministère de l’industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Direction des Mines, Secrétariat
du Comité Géothermie, 97, rue de Grenelle, 75700 PARIS

[5] CRDP de Basse-Normandie-Thém@doc-Les énergie renouvelables.

[6] http://www.uarga.org/energie/Géothermie.php

[7] géothermique-historique sur Google

[8] Forte, A.M. and J.X Mitrovica, Deep mantle high-viscisity flow and thermochemical
structure inferred from seismic and geodynamic data, Nature, 410, 1049-1056

[9] http://www.pubs.usgs.gov/of/2005/1207/

Muffler L.J.P., Costain J. K. , foley d., Sammel E.A., Youngquist W. 1979: Nature
and distribution of geothermal energy. Revue Geothermal Ressources Counsil - Special
repport N° 7. pp. 1-3,1-13.
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