9campus Inventaire Villeneuve D'ascq Sept 2011

S T Y L E S A R C H I T E C T S
VI-
LLE-
NEU-
VE-
CITÉ
SCIENTIFIQUE
D’A S C Q
I N V E N TA I R E D U PAT R I M O I N E A R C H I T E C T U R A L E T PAY S A G E R
1
9 CA M P U S • VO L U M E 9
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche - septembre 2011
2
VILLENEU V E - D ’ A S C Q
CITÉ SCIENTIFIQUE
I N V E N TA I R E D U PAT R I M O I N E A R C H I T E C T U R A L E T PAYS AG E R
C e t te é t u d e a été coordonnée par
M a u r i c e C u l ot et Jean-Paul Midant
F i c h e s d ’ i nve n ta i re : A l i c e Verlaine-Corbion et Jean-Paul Tournay
D o c u m e n ta t i on - Emmanuelle Gallo
G ra p hisme - La Page
A s s i s ta n te d e ré daction - Angèle Denoyelle
C o m m a n d e d u m i n i s tère de l’enseignement supérieur

e t d e la recherche
D i re c t i o n g é n é ra l e p o u r l ’ e n s e i g n ement supérieur et l’inser tion professionnelle -
D i re c t i o n g é n é ra l e p our la recherche et l’innovation
P i l o ta g e d e l ’ é t u d e : s e r vice des grands projets immobiliers,
A l a i n N eveü , chef de ser vice ;
F l o re n c e Ko h ler , conseillère campus
C e ra p p o r t e s t l e 9 e volume d’un ensemble de 9,

c o r re s p o n d a n t a u rendu de la seconde prestation.
E n a n n e xe , o n t ro u ve ra u n C D ro m rassemblant la version PDF de cette étude,
l ’ e n s e m b l e d e s p h o to g ra p h i e s d e s fiches d’inventaire, ainsi que des séquences
fi l m é e s i s s u e s d e s c o l l e c t i o n s d e l ’INA. Les conditions d’utilisation de celles-ci
s o n t p ré c i s é es sur le site www.ina.fr
PRÉSENTATION
DU PR OJET
Lancée à l’initiative du Président de la République, l’Opération Campus Les opérations Campus seront initiées et conduites essentiellement au
est un plan exceptionnel de l’ordre de 2,5 milliards d’euros d’investis- plan local, soit par le Pôle Régional de l’Enseignement Supérieur (PRES)
sement en faveur de l’immobilier universitaire dont l’objectif est de créé par les Universités concernées, soit par tout autre établissement
faire émerger des campus d’excellence qui seront la vitrine de la soit d’enseignement supérieur ou de recherche. Le ministère entend
France et renforceront l’attractivité et le rayonnement de l’université. déployer des actions de soutien et d’accompagnement des équipes
chargées localement de la direction des opérations.
L’Opération Campus vise à requalifier et à dynamiser des campus
existants pour créer et fédérer les campus de demain et leur donner Fortement orientée vers les campus existants, l’opération se traduira
une forte visibilité internationale. Elle s’inscrit dans la logique de par un volume élevé d’opérations de réhabilitation et/ou restructuration
l’autonomie des universités, puisque ce sont celles-ci qui élaborent leurs immobilière à coté d’un nombre plus limité de constructions nouvelles.
projets dans le cadre de leurs besoins et de leurs ambitions scientifiques. En outre, ces rénovations porteront de manière importante sur des
campus datant des années 1960-1970 qui correspondent à une forte
Dix sites, sélectionnés par un jury international, se sont vus attribuer croissance des effectifs d’étudiants. Pour autant, les caractéristiques
une part d’une dotation non consumptible de 5 milliards d’euros, dont de ces installations, qui ont pu faire l’objet de maintes interventions de-
les revenus de placement - de l’ordre de 200 millions annuels - seront puis leur construction, ne sont pas toujours bien connues et répertoriées.
utilisés pour financer la réalisation de leurs projets immobiliers. Deux
sites campus supplémentaires, et neuf autres sites qualifiés de campus Un des objectifs premiers de chaque Opération Campus est la réhabi-
innovants ou prometteurs bénéficient d’investissements qui seront litation du patrimoine existant. Or, les qualités architecturales de ce
supportés par le budget du ministère de l’enseignement supérieur et patrimoine, surtout quand il s’agit de constructions des années 1960-
de la recherche pour un montant global atteignant 400 millions d’euros. 1970 et du fait de sa dégradation, échappent à leurs utilisateurs. Afin
d’éviter des réhabilitations qui dénatureraient complètement les
Les sites campus se situent dans les secteurs géographiques d’Aix-en- bâtiments d’origine, il importe de repérer ce patrimoine et de le resituer
Provence, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Le Havre, Lille, dans le contexte de production architecturale de l’époque. Dans un
Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Strasbourg, souci d’efficacité quant aux suites opérationnelles à venir, 9 campus
Toulouse, Valenciennes, et dans les régions de Bretagne et d’Île-de-France. objets d’une Opération Campus seront étudiés d’un point de vue
patrimonial. Il s’agit des sites d’Aix-en-Provence, Marseille Luminy,
Le contrat de partenariat public-privé régi par l’ordonnance du 17 juin Bordeaux Talence-Pessac-Gradignan, Grenoble Saint-Martin-d’Hères,
2004 modifiée a vocation d’être l’instrument privilégié de la mise en œuvre Cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq, Lyon la Doua, Montpellier Triolet,
de l’Opération Campus. Il s’adapte au système de dotation assortie d’un Strasbourg campus de l’Esplanade et Toulouse-Rangueil.
revenu annuel régulier. Il permet de prendre en charge la construction de
la rénovation d’immeubles ainsi que leur maintenance. Il procure aux Le pilotage et la coordination des études sont assurés par le service
universités progressivement autonomes une visibilité budgétaire de long des grands projets immobiliers du ministère de l’Enseignement
terme et leur permet de se concentrer sur leur cœur de métier. supérieur et de la Recherche.
« Extrait du Cahier des Clauses Particulières du marché n° 2010-1000026214

Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche »
3
L’ é q u i p e d e S T Y L E S A R C H I T E C T S remercie
M . H e r vé L u s s i e z - C h e f d e p ro j e t , C ampus Grand Lille, Université Lille Nord de France.
M . Je a n - Lo u i s P i c q u é - D i re c te u r, C ampus Grand Lille, Université Lille Nord de France.
M . A n to i n e M a t r i o n - C h a rg é d e mission Patrimoine Scientifique, Université Lille 1.
M m e Va n d e s t i e n n e - R e s p o n s a b l e des ser vices techniques (hygiène et sécurité)
d e l ’ É c ole Centrale de Lille.
M . R é g i s R a b re t - R e s p o nsable du restaurant universitaire Sully.
M . P h i l i p p e R a d o m i a k - C u i s i n i er en chef du restaurant universitaire Pariselle.
TABLE DES
MATIÈRES
CHRONOLOGIE 7
LE SITE ET SON OCCUPATION DANS LE TEMPS 8
BIOGRAPHIES D’ ARCHITECTES 19
SÉLECTION DOCUMENTAIRE 21
ŒUVRES D’ART 24
INVENTAIRE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET PAYSAGER 35

_ CA RT E D E S S E C T E U RS
_ CA RT E D E DATAT I O N DES IMMEUBLES
_ CA RT E D E S E N S E M BLES ARCHITECTURAUX ET PAYSAGERS

_ CA RT E D E LO CA L I S ATION DES ŒUVRES D’ART
_ F I C H E S D ’ I N V E N TA I RE
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CHR ONOLOGIE
1887 _ On compte 165 étudiants à la faculté des Sciences de Lille. Les 1966 _ Inauguration officielle de la Cité Scientifique.
salles de cours sont prévues pour un effectif maximum de 200.
1967 _ Le colloque de Caen sur la réorganisation de l’enseignement
1950 _ Premières discussions sur un déplacement éventuel de la faculté supérieur met en lumière les problèmes importants soulevés
des Sciences devenue trop petite. par l’isolement du campus.
_ La même année, l’État décide la création d’une ville nouvelle,
1955 _ 1 869 étudiants à la faculté des Sciences de Lille qui ne s’est Villeneuve-d’Ascq ; le campus scientifique étant situé à son
toujours pas agrandie. extrémité sud.
1956 _ Le concept de « Cité Scientifique » apparaît comme une volonté 1972 _ Chantier du quartier du Triolo, un des premiers quartiers de la
et une priorité du mandat du recteur d’Académie, Guy Debeyre. ville nouvelle, situé au nord de la Cité Scientifique.
1958 _ Le recteur annonce qu’il n’y a pas assez de place sur la commune 1983 _ Liaison de métro automatique (VAL) entre Villeneuve-d’Ascq et
de Lille et fait part du souhait de construire sur le site d’Ascq. Lille (15 minutes du centre-ville de Lille) ; deux stations sont
Cette idée est validée par le Ministère de l’Éducation Nationale. créées sur le campus.
1959 _ Noël Le Maresquier est désigné architecte-en-chef de la 1985 _ Achèvement du programme de la ville nouvelle de Lille-Est.
future Cité Scientifique. Les liens avec le campus de la Cité Scientifique sont quasi
inexistants.
1960 _ Après un souhait local de créer une cité universitaire en lien
avec l’ensemble Lille-Roubaix-Tourcoing , l’État choisit cependant
de construire à l’extérieur de l’agglomération, à Annappes
dans une logique de campus « monastère ».
1961 _ Le plan-masse de Noël Le Maresquier est accepté en juillet

alors que l’État fait l’acquisition des terrains.
1962 _ Début des travaux de terrassement du campus scientifique

d’Annappes.
1963 _ Polémique publiée.

Article dans Le Monde où l’auteur dénonce les « graves lacunes »
de la Cité Scientifique et son manque d’espaces conviviaux
jugés « non indispensables », alors que la cité universitaire devait
être un modèle, une « réalisation-témoin ».
1964 _ Construction de bâtiments provisoires en métal pour préparer

la rentrée.
7
CIT É S C I E N T I F I Q UE
Le campus scientifique et le centre de Lille - Source : Google Earth 2010.
Le site de la Cité Scientifique sur un fond de carte IGN daté de 1939 - Source : Styles Architects.
8
l e s i te e t s o n o c c u p a t i o n d a n s l e te m p s
En rouge, le site de la Cité Scientifique d’Annappes , aujourd’hui à Villeneuve-d’Ascq, au premier plan le grand ensemble de Mons-en-Baroeuil; au second plan le village de Flers.
L’IMPLANTATION CONTESTÉE EN PÉRIPHÉRIE LILLOISE

En 1854, Napoléon III signe le décret de création d’une faculté des Ville de Lille en 1968, même si l’Université continue d’en assurer la direc-
Sciences à Lille. Elle s’installe dans l’ancien couvent des Récollets (dé- tion scientifique).
truit). L’enseignement du Droit, de Médecine et de Lettres reste à Douai, Le recteur Debeyre se lance en 1954 dans une campagne en faveur de
siège historique de l’Université dans la région. Le premier doyen de la la construction d’une grande cité scientifique à l’extérieur de la ville,
faculté des Sciences à Lille est Louis Pasteur qui s’en ira en 1857 après après avoir vu les conditions misérables dans lesquelles travaillent
avoir expérimenté localement un premier rapprochement avec le monde professeurs et chercheurs, notamment à la suite une visite mémorable
de l’entreprise et les industriels de la sucrerie et de la distillerie. Ce qui lui dans les « caves de la Chimie ». En 1956, l’Université de Lille rassemble
permet de jeter les fondements de sa théorie de la fermentation à la base 7221 étudiants et est classée en province après Aix, Lyon, Bordeaux et
de la microbiologie et de ses travaux à venir dans le domaine médical. À Toulouse en cinquième position pour le nombre de ses inscrits. En 1955,
partir de 1877, toutes les facultés douaisiennes sont transférées à Lille la faculté des Sciences compte 1869 étudiants. En 1960, ils seront 3381,
et avec la faculté des Sciences, elles s’installent dans le quartier de la tandis que sont engagées les études pour la construction d’une cité pour
place Philippe Lebon où des bâtiments nouveaux ont été construits par les abriter à Annappes. Le site a été choisi dès 1958, mais la contesta-
la municipalité. L’institut industriel de Nord (aujourd’hui Centrale Lille) est tion a été très vive, à la fois de la part des agriculteurs expropriés, mais
créé en 1887, puis en 1894 est ouvert l’institut de Chimie de Lille. Sept ans aussi des professeurs, étudiants et hommes politiques favorables à une
plus tard est fondé un institut d’Électromécanique, suivi dans les années implantation dans la conurbation déjà formée de Lille-Roubaix-Tourcoing.
1920 de la création d’un institut des Industries agricoles et alimentaires, Le recteur, président du Comité régional d’expansion économique, lui, a
et d’autres instituts consacrés à la Houille, aux Fluides et à la Radiotech- multiplié les déclarations et les actions en faveur du « développement
nique. En 1920, la faculté des Sciences rassemble 267 étudiants, en 1936, du Nord par une formation professionnelle et scientifique de très haut
513, et en 1942 un millier environ. Elle comprend alors plusieurs musées niveau » et défendra une université hors les murs assez grande pour ac-
en histoire naturelle, géologie, … (Ces collections ont été confiées à la cueillir les entreprises privées.
9
La Cité Scientifique de Lille, dernier projet de plan-masse, Noël Le Maresquier et Jean Vergnaud Architectes urbanistes - Source : L’Architecture Française, 275-276 juillet/Aout 1965
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Esplanade Stoskopf environ 1960.
Plan de situation cadastrale en 1970. Avec l’infrastructure routière et autoroutière mises en place lors de la création de la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq.
LE PLAN MASSE DE LA CITÉ SCIENTIFIQUE

L’architecte Noël Le Maresquier, Premier Second Grand-Prix de Rome, voies concentriques établi à faible distance de la bibliothèque centrale,
est désigné le 27 mai 1959 architecte-en-chef de la cité scientifique. Il coupé par des voies radiales rejoignant le centre, détermine des quar-
s’associe avec Jean Vergnaud, parisien, implanté à Valenciennes, là où tiers dédiés à une discipline : la biologie (aujourd’hui les Sciences Natu-
il a reconstruit la Grand’Place. Ensemble, ils signent un dernier plan- relles), la Chimie, la Physique et les Mathématiques (prolongée au sud
masse, publié en 1965, alors que le chantier débute. La superficie du ter- par les écoles d’ingénieurs), ainsi que le quartier de l’administration avec
rain est de 109 hectares, dont la forme est peu ou prou un carré de 1 km son parc, la piscine et ses terrains de sports. Ce zoning est établi pour
de côté. Le recteur voyait plus grand (250 hectares), et dans son esprit les rapprocher autant que faire se peut des chercheurs et des enseignants
expropriations qui n’avaient pu être menées à bien suite à la réaction des a priori jaloux de leur indépendance, attentif à l’extension future de leurs
agriculteurs, n’étaient que partie remise. Le parti concentrique de l’im- propres installations, en faisant de la bibliothèque centrale un possible
plantation des bâtiments autour de la bibliothèque centrale jouant le rôle lieu d’échanges et de rencontres. Ayant commencée à fonctionner à la
symbolique de cathédrale du Savoir s’explique sans doute pour cela. Pla- rentrée 1964 dans des bâtiments provisoires préfabriqués en métal, inau-
cé au cœur, ou plutôt à la tête (le plan de la bibliothèque et de ses abords gurée en décembre 1966, véritablement prête à accueillir les étudiants
évoque clairement le dessin d’un œil avec sa pupille sur certaines repré- confortablement à la rentrée 1967, la Cité scientifique d’Annappes sera
sentations), le trésor de la nouvelle ville de la connaissance entouré d’un en construction jusqu’en 1970. En 1971, un relevé cadastral témoigne
premier cercle de bâtiments d’enseignement et de recherches est cein- du début de son désenclavement routier et autoroutier, bien qu’à cette
turé de résidences, de restaurants et de terrains de sports, eux-mêmes époque encore les constructions soient totalement entourées de champs
devant attirer dans leur périphérie, à terme, les entreprises intéressées et de parcelles libres de toutes autres constructions.
par la proximité du pôle d’excellence scientifique. Le premier anneau de
11
Cité Scientifique en 1968 ( en haut) et en 1970 (ci-contre).
LA CITÉ SCIENTIFIQUE ET LA VILLE

NOUVELLE DE VILLENEUVE-D’ASCQ
A l’écart des habitations, le campus pendant de longues années (jusqu’à velles facultés de Droit et de Lettres sur la commune de Flers non loin de
l’arrivée du métro en 1984) sera mal desservi ; au milieu des années 1960, là en 1964. Puis en tant que Président du Conseil régional des Sports, il
la voie ferrée est loin, et les transports en commun trop peu organisés, préconise la création d’un grand stade à proximité, idée retenue en dé-
voire inexistants le dimanche. L’insuffisante animation du campus ac- cembre 1965 (ce sera le Stadium Nord). Persuadé qu’il faut saisir là une
centue l’impression d’isolement. Les commerces les plus proches sont à opportunité de développement, le 25 octobre 1966 Edgar Pisani, ministre
deux kilomètres au moins. Encore y sont-ils insuffisants. Les services les de l’Équipement confirme à Christian Fouchet, ministre de l’Education
plus courants y feront longtemps défaut. Un article paru dans le journal Nationale, son intention de renforcer le site de la Cité Scientifique et de
Le Monde en décembre 1966 décrit le site comme « un fleuve de boue, permettre son développement par la construction dans ses environs im-
immense terrain vague, désert pelé cerné par des grues et des baraques médiats d’une ville nouvelle, dénommée alors Lille Est, décision notifiée
en tôle ». Un ensemble de 2 500 logements plus à l’ouest, complété de 1 au Préfet au début du mois de décembre. Les travaux commenceront par
100 logements à Flers dans le quartier de Babylone témoigne de la pro- l’édification d’une cité des cadres sur l’ancienne propriété du comte de
gression de l’agglomération lilloise, qui est encore loin d’atteindre cette Montalembert, le quartier de la Brigode. La Cité Scientifique bénéficiera
partie sud de la commune d’Annappes. La route de Lezennes est la seule de ces grands travaux menés à proximité. Mais son plan de petite cité
voie d’accès depuis le centre de Lille. Conscient de cette faiblesse et de idéale, totalement centripète et sa situation à l’extrême sud de la nouvelle
ce peu d’attractivité de la nouvelle cité Scientifique notamment pour les commune de Villeneuve-d’Ascq créée officiellement en 1970 par la réu-
entreprises, le recteur Debeyre lance le projet d’installation des nou- nion de Flers, Annappes et Ascq, lui interdiront de s’y intégrer vraiment.
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Ci-contre, la Cité Scientifique et l’ensemble de la
ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq, vue aérienne de
la fin des années 1970
Ci-dessous, la Cité Scientifique : au premier plan le

chantier de l’INSA en 1967
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Maquette de la bibliothèque, photogramme d’une
émission de télévision le 4 janv 1967 - Source : INA.
Bibliothèque centrale en 2010 - Photo : Styles Architects.
UNE BIBLIOTHÈQUE SINGULIÈRE AU CENTRE, ET DES ASSEMBLAGES DE BÂTIMENTS

INDUSTRIALISÉS POUR LES QUARTIERS D’ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHES
Le bâtiment abritant la section scientifique de la bibliothèque universi- la même manière, dans leur mise en œuvre et dans leur aspect, les bâ-
taire joue un rôle de repère monumental de premier plan sur le campus. timents d’enseignement regroupant salles de cours et amphithéâtres de
Sa forme circulaire renvoie dans l’histoire à l’architecture commémo- chacun des départements, et de les distinguer des bâtiments dédiés à
rative, à celles des mausolées, et un autre Grand-Prix de Rome, Henri la recherche. Ainsi dans chacun des terrains qui rayonnent depuis l’es-
Bernard (auteur du schéma d’urbanisation de Lille de son aggloméra- pace central du campus correspondant à une discipline scientifique, on
tion), est alors occupé à construire un bâtiment de ce type aujourd’hui peut remarquer aujourd’hui pour les bâtiments érigés pendant les années
célèbre : la maison de la radio. En 1969, cette bibliothèque centrale a été 1960, les constructions dont les façades sont systématiquement réalisées
agrandie une première fois, avec l’installation dans son sous-sol d’un à partir de panneaux d’aluminium emboutis, et ceux dont les façades sont
nouveau magasin de livres. L’impact visuel qu’elle a dans la paysage a systématiquement constituées d’une structure béton affirmée dans ses
été à peine modifié par les travaux de la ligne aérienne du V.A.L., tan- poteaux et son rythme vertical, remplie d’allèges en panneaux de pré-
dis que ses abords actuels ont été repensés à cette occasion, c’est-à- fabrication lourde, le tout revêtu de milliers petits carreaux de 2 cms de
dire au début des années 1980. L’autre grande idée qui a donné à la Cité côté en pâte de verre.
Scientifique son identité architecturale a été par principe de traiter de
14
Le bâtiment central des Mathématiques en 2010 - Photo : Styles Architects.
Le bâtiment de la Recherche du département de Physique en 2010 - Photo : Styles Architects.
15
La ligne courbe du métro aérien (V.A.L.) en 2010 - Photo : Styles Architects.
Le parc du campus dans le secteur des bâtiment de Sciences naturelles - Photo : Styles Architects.
16
Le parc au sud-est du bâtiment de l’administration - Photo : Styles Architects.
DU CHAMP DE BETTERAVES
AU PARC URBAIN
L’un des désagréments souligné par les usagers du campus au début de
son fonctionnement était son terrain balayé par le vent. Un autre était
son esthétique dépouillée, en terrain plat : il manquait des effets de pers-
pectives, des limites, des cadrages pour l’architecture des années 1960
et pour la nature, qui sont ici d’une certaine austérité. Aujourd’hui, bien
qu’il ne semble pas qu’un paysagiste soit intervenu à la création de la Cité Sous-bois à proximité des terrains de sports 2010 - Photo Styles Architects.
Scientifique, la situation a en apparence évolué dans le bon sens. Les

espaces verts (pour reprendre une dénomination qui commence à être
employée dans le milieu des architectes au début des années 1950), sont
même parfois remarquables par leur qualité, notamment dans le quartier
végétal au sud et à l’est du bâtiment d’administration, comprenant pro-
menade, pelouses et terrains de sport, pour l’allée plantée située à proxi-
mité non loin des terrains de tennis (quant à eux dans une déshérence
préoccupante), et pour le ruban de plantations et d’aménagements d’es-
paces publics dans les abords immédiats de la ligne du métro aérien. Par
contre, la diversité des situations doit être soulignée et d’autres endroits
sur le campus mériteraient de faire l’objet d’un traitement équivalent.
17
18
B I O G R APHIES D’ARCHITECTES
PIE R R E E L D I N (n é e n 1 9 3 1 ) NOËL LE MARESQUIER (1903-1982)
Né à Paris, il entre à l’Ecole nationale des Beaux-Arts où il s’inscrit Fils de l’architecte Charles Lemaresquier (1870-1972), Grand-Prix de
dans l’atelier extérieur de Pierre Vivien. Il obtient plusieurs médailles Rome et chef d’atelier à l’École des Beaux-Arts, il suit les cours de
dont celle de la société des architectes D.P.L.G., ainsi que le Prix des l’atelier de son père et de Victor Laloux. Diplômé en 1928, il obtient le
anciens de l‘Académie d’Architecture. Il est diplômé en 1957. Après des Premier Second Grand-Prix de Rome en 1930. Membre de la S.A.D.G.
débuts dans l’agence de Pierre Vivien, il développe ses propres projets en 1938, il est architecte-en-chef de la reconstruction de Saint-Nazaire
dont de nombreux collèges, des cliniques et centres sociaux pour en- dès 1943. Il reprend l’agence de son père en 1945, avant d’être nommé
fants et d’autres bâtiments publics et privés. Il est architecte agréé pour architecte-en-chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux en 1954.
le Ministère de l’Education Nationale en 1964 pour coordonner dans la Architecte-conseil à la direction de l’Assistance Publique de Paris, il
construction des nouveaux collèges de l’enseignement secondaires les réalise de nombreux hôpitaux et C.H.U. en France (Lannemezan, Saint-
Opérations Industrialisées béton. Il est aussi agréé par le Ministère de Nazaire, Limoges, Toulouse, Nancy, l’hôpital américain à Paris), comme
la Santé pour des travaux à caractère hospitalier à partir de 1969 et à l’étranger (Ankara, Gabon). Architecte-en-chef au Ministère de la
construit des cliniques et des centres de consultations. Pour le campus Reconstruction et de l’Urbanisme, il réalise des logements à Lille, Va-
scientifique de Lille-Annappes (aujourd’hui Villeneuve d’Ascq), Pierre lenciennes, Maubeuge, Hautmont, Rézé, Garches-les-Gonesses, Saint-
Eldin retrouve Pierre Vivien et ils travaillent ensemble sur l’Institut Na- Nazaire, Lannemezan, Champigny et Cachan. Il est aussi l’auteur de
tional des Sciences Appliquées ; pour la Halle de Sports sur le même nombreux bâtiments publics ou privés (garages, bureaux du Journal
site, il travaille avec Wogensky et Miquel ; à Strasbourg, toujours avec Officiel, bureaux de la colline de Saint-Cloud). L’architecte enseigne,
Pierre Vivien, il collabore à la conception et à la réalisation de la Faculté puis dirige l’École d’architecture de Toulouse. Il conçoit la faculté des
des Lettres et des Sciences humaines. L’architecte conçoit et réalise Sciences du campus de Lille-Annappes et sa bibliothèque avec l’archi-
l’Ecole d’Architecture de Lille où il enseigne. Pierre Eldin exerce paral- tecte Jean Vergnaud. Sur le campus de Toulouse-Rangueil, il réalise
lèlement à Lille (21 rue du Cirque) et à Paris (31 rue Bonaparte) ; il est le centre hospitalier et universitaire avec les architectes P. de Noyers,
toujours inscrit à l’ordre des architectes (A11198 – Cabinet Eldin, 64 rue L. Soriano, R. Trihes. Il exerce à Paris, 138 avenue Victor Hugo et à Tou-
de Sèvres Paris 7e ) louse, 29 allée Jean-Jaurès. Noël Le Maresquier disparaît en 1982. Son
fils Nicolas est architecte.
Noël Le Maresquier, bibliothèque universitaire.

Pierre Eldin avec Pierre Vivien, Ecole Centrale
BIBLIOGRAPHIE :
BIBLIOGRAPHIE : « Cité scientifique de Lille, Noël Le Maresquier, Vergnaud J., architectes », L’Architecture
« Institut National des Sciences Appliquées à Annappes – Pierre Vivien, Pierre Eldin, archi- Française, n°275-276, 1965, p. 45-46.
tectes », L’Architecture Française, n°275-276, 1965, p. 47. « Centre hospitalier universitaire et faculté de Médecine de Toulouse-Rangueil – Noël Le-
« faculté des lettres et des sciences humaines de Strasbourg – P. Vivien, P. Eldin, J. Dick, maresquier, architecte-en-chef – P. de Noyers, L. Soriano, P. Millet, R. Trihle, architectes
architectes », L’Architecture Française, n°275-276, 1965, p. 111-113.
d’opération », L’Architecture Française, n°275-276, 1965, p. 116.
AUTRES SOURCES DOCUMENTAIRES : « Toulouse-Rangueil. Centre hospitalier et universitaire. N. Le Maresquier, architecte-en-
Dossiers DAU IFA Cité de l’architecture et du patrimoine ; Annuaire des architectes français, chef P. de Noyers, L. Soriano, R. Trihe, architectes », Techniques et Architecture, Numéro
1968 ; Annuaire de la S.A.D.G., 1962 ; Liste des architectes honoraires, tableau de l’Ordre Spécial : Centres Hospitaliers et universitaires, avril-mai 1966, p. 102-105
national des architectes.
AUTRES SOURCES DOCUMENTAIRES :
Dossiers DAU IFA Cité de l’architecture et du patrimoine ; Archives Nationales, fonds Le-
maresquier 481AP (Lille : 481/AP/49, 481/AP/72 ; Toulouse : 481/AP/16, /17, /18, /19,
)
/20, /22, /23, /24 ; Annuaire des architectes français, 1968 ; Annuaire de la S.A.D.G., 1962 ;
Wikipedia.
19
b i o g ra p h i e s d ’ a rc h i t e c t e s
Lille. En 1956 il est chargé de la construction du lycée mixte d’Orsay, puis

JEAN V E R G N AU D ( 1 9 0 5 - 1 9 9 5 ) de celui de Marcq-en-Bareuil. Il construit les lycées du Quesnoy, de Lam-
Né à Nancy, il fait ses études à l’Ecole nationale des beaux-Arts de Pa- bersart et de Liévain à partir de 1962 et à partir de 1964 le lycée technique
ris, où il est élève d’Expert, il obtient le prix Godeboeuf, le prix Rougevin d’Etat de Dunkerque-Coudekerque. Agrée par le Ministère de la Recons-
puis son diplôme en 1934. L’architecte est chargé du pavillon des jeux et truction et de l’Urbanisme, il dessine le plan de reconstruction et d’amé-
jouets à l’Exposition internationale de 1937. Inscrit à l’ordre en 1942, il nagement de la Ville de Doullens et de Boulogne-sur-mer et de sa région.
construit des usines (1946-1949), et participe à l’effort de reconstruction Il est l’auteur du Plan directeur d’aménagement de la Ville de Strasbourg
avec le nouvel aménagement du centre de Valenciennes (Hôtel de Ville, et de celui de la Région Strasbourgeoise. En Alsace, il construit le pa-
place d’Armes, îlot I). Il construit des immeubles de logements à Valen- villon d’accueil Touristique du Pont-du-Rhin à Strasbourg et la nouvelle
ciennes, Raismes, Prouvy, Anzin et Le Mans, quelques-uns de ces pro- Faculté des Lettres du campus de l’Esplanade. Sur le campus scientifique
jets avec Noël Le Maresquier. Il est architecte-conseil du Ministère de de Lille-Annapes (aujourd’hui Villeneuve d’Ascq), il construit avec Pierre
la Construction de 1953 à 1960 pour le Nord, le Pas-de-Calais et l’Aisne. Eldin, l’INSA et un restaurant universitaire.
Il enseigne à l’école d’architecture de Saint-Luc à Tournai, où Pierre
Vago est directeur d’études.
Il collabore à tous les bâtiments du campus de Lille-Annappes avec
Noël Le Maresquier, dont il est l’architecte d’opération (l’INSA excep-
té). L’architecte exerce à Paris, 20 rue de l’Odéon et 10 avenue de Liège
à Valenciennes (1968).
Jean Vergnaud (avec Noël Le Maresquier), bâtiment d’enseignement de Chimie.
Pierre Vivien avec Pierre Eldin, bâtiment de l’INSA
BIBLIOGRAPHIE :
« Institut National des Sciences Appliquées à Annappes – Pierre Vivien, Pierre Eldin, archi-
tectes », L’Architecture Française, n°275-276, 1965, p. 47.
« Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Strasbourg – P. Vivien, P. Eldin, J. Dick,
architectes », L’Architecture Française, n°275-276, 1965, p. 111-113.

Dossiers DAU IFA, Cité de l’architecture et du patrimoine ; Annuaire des architectes fran-
BIBLIOGRAPHIE : çais, 1968 ; Annuaire des architectes français, 1952
« Cité scientifique de Lille, Noël Lemaresquier, Vergnaud J., architectes », L’Architecture
Française, n°275-276, 1965, p. 45-46.
Architecture d’Aujourd’hui, 1937, n°5, n°9.

Documentations biographiques et dossier DAU 133 IFA 245/ 7, archives de la Cité de l’ar-
chitecture et du patrimoine ; Annuaire des architectes français, 1968 ; Annuaire des architectes
français, 1952 ; Annuaire de la S.A.D.G., 1962 ; Annuaire de la S.A.D.G., 1951 ; Archives
Nationales, fonds Lemaresquier 481AP (Lille : 481/AP/49, 481/AP/72) ; Liste des archi-
tectes honoraires, ordre national des architectes.
PIER R E V I V I E N ( 1 9 0 9 - 1 9 9 9 )
Né à Amiens, fils de Narcisse Vivien architecte, il s’inscrit à l’Ecole
nationale des Beaux-Arts à Paris. Il est diplômé en 1939 puis il entre à
l’Institut d’Urbanisme Architecte ordinaire du Grand Palais en 1943, il est
professeur chef d’atelier extérieur à l’Ecole Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de 1945 à 1971. En 1948, il est nommé architecte-en-chef des
Bâtiments Civils et Palais Nationaux. En 1951, il est architecte-en-chef de
la Cité administrative d’Arras et architecte-en-chef de la Cité scolaire de
20
S É L E CTION DOCUMENTAIRE
L’Architecture Française, n°275-276, 1965.
21
s é l e c t i o n d o c u m e n t a i re
22
s é l e c t i o n d o c u m e n t a i re
23
ŒU V R E S D ’ A R T
Vingt-deux œuvres d’art réalisées dans le cadre du 1% ont été répertoriées sur le campus. Jusqu’à une date récente, ces œuvres étaient relative-
ment peu prises en considération, certaines étant même taguées, volontairement dégradées, et d’autres, comme le signal de Raymond Subes, dans
un état de vétusté nécessitant d’importantes réparations.
Mais, depuis quelques temps, des initiatives locales ont été prises, tant par les pouvoirs publics que par les associations et les personnes privées,
en vue de valoriser ce patrimoine. Des fiches descriptives accompagnées de photographies et de commentaires sont aujourd’hui disponibles sur
internet, ainsi qu’une carte de promenades avec la liste des œuvres répertoriées par des numéros de 1 à 22. Certaines œuvres situées sur ce cam-
pus sont dues à des artistes aujourd’hui largement reconnus, à l’exemple de Raymond Subes, Edouard Pignon, Eugène Dodeigne, André Arbus ou
Etienne Martin.
Le 1% pourrait également être appliqué à des aménagements de jardins et de paysages, réalisés ici aussi par des créateurs contemporains, qui
pourraient entre autres se voir confier la réalisation de murs végétaux, d’alignement d’arbres ou encore de plantations s’appuyant sur des cultures
locales. Cet aspect est d’autant plus intéressant que le système de plantations et l’entretien du campus laissent fortement à désirer. Ainsi c’est tout
le campus de Lille 1 pourrait bénéficier du spectacle de la nature et la lumière. Orienter le 1% vers ces deux aspects contribuerait à faire de ce site
un lieu d’exception dans la région.
ANDRÉ ARBUS, Le Cheval écorché, sculpture en bronze doré,1972 – 01
24
œ u v re s d ’ a r t
RAYMOND MARTIN, L’Athlète après l’effort, sculpture en bronze, 1974 – 02
MILOS CVACH, Passages, relief mural bleu et jaune, 1998 – 03
25
RAYMOND SUBES, Signal, sculpture en acier inoxydable, 1971 – 04
PAUL BELMONDO, Buste de Pasteur, sculpture en bronze, 1973 – 05
26
ÉDOUARD PIGNON, La Recherche scientifique et l’Idée dominant toute chose, panneaux céramiques, 1970 ou 1971 – 06
EUGÈNE DODEIGNE, Sans Titre, figure agenouillée, sculpture en pierre de Massangis, 1971 – 07
27
PIERRE BRUN, Sans Titre, sculpture en béton peinte, avant 1978 – 08
PIERRE BRUN, Sans titre, sculpture en inox et béton, avant 1978 – 09
28
PIERRE BRUN, Sans titre, peinture, décor mural sur panneaux de bois peint, avant 1978 – 10
BRUNO DUMONT, Sans titre, sculpture murale en bois poncé, 1996 – 11
29
BRUNO DUMONT, Sans titre, relief mural en plaquage bois, 1996 – 12
BRUNO DUMONT, Sans titre, sculpture pyramidale en verre et métal, 1996 – 13
PIERRE BRUN, Urgences 69, sculpture en résine de polyester ou béton, 1972 – 14
30
ANDRÉ GAILLARD, Le Passe-muraille, sculpture en acier soudé ou bronze, 1971 – 15
PATRICK BOUGELET, Sans titre, relief mural en inox, 1977 – 16
31
KIM CREIGHTON, JEAN-MARIE GUIGUES, DAVID VINCENT, Sans titre, sculpture en inox, 2003 – 17
PATRICK DUPRETZ, Phasis, peinture à l’huile sur toile de lin, 1995 – 18
ÉTIENNE MARTIN, Le Cri, sculpture en bronze, 1971 – 19
32
SELIM TURAN, L’Équilibre, sculpture en acier, 1971 – 20
YVES LOYER, Sans titre, sculpture en résine de polyester, 1971 – 21
YVAN LE BOZEC, Y du pronom au prénom, peinture murale au pochoir et plaques de verre imprimées, 1988 – 22
33
IN V E N TA I R E D U PATRIMOINE
A R C H I T E C T U R A L ET PAYSAGER
_ CARTE D E S S E C T E U R S
_ PLAN DE DATAT I O N D E S I M M E U B L E S
_ CARTE D E S BÂT I M E N T S E T D E S E N S E M B L E S
ARCHITE C T U R AU X E T PAYS AG E R S
_ LOCALIS AT I O N D E S Œ U V R E S D ’ A RT
_ FICHES D ’ I N V E N TA I R E
35
s e c t e u r s , b â t i m e n t s e t e n s e m b l e s a rc h i t e c t u ra u x e t p a y s a g e r s é t u d i é s
Le campus scientifique de Villeneuve d’Ascq a pour particu-

larité d’avoir été organisé depuis un bâtiment central, la bibliothèque et
ensuite par départements d’enseignements répartis autour de ce point
de rencontre et d’échange. La ligne du métro aérien qui le traverse du
nord au sud selon un tracé médian n’a pas altéré cette répartition, pas-
sant à la marge des ensembles constitués. Les secteurs d’étude repren-
nent cette organisation. En A, on trouve la Bibliothèque des Sciences et
son environnement immédiat. Les secteurs ont reçu ensuite une lettre
selon un mouvement dans le sens de l’aiguille d’une montre. Le secteur
B rassemble les terrains à l’origine affectés au département de Chimie.
En C viennent les Sciences Naturelles et la Biologie (s’y est implantée
récemment l’UFR de géographie) ; en D, vient le quartier destiné à l’ad-
ministration de l’Université qui recèle en outre aujourd’hui un beau parc
; en E on trouve le département de Mathématiques et au sud de celui-ci
l’ancien INSA transformé dans les années 1990 (aujourd’hui Polytech
Lille) ; le secteur F étant à l’origine celui du département de Physique.
Dans un deuxième cercle, on trouve trois secteurs occupés depuis l’ori-
gine par des résidences, des restaurants universitaires et des parkings
: en G, H et J. Venant s’intercaler, le secteur I qui est celui des Sports,
avec l’hôpital de jour pour les étudiants et un grand parking. En J en
plus des résidences universitaires et d’un grand parking se trouve la
chaufferie du campus, les IUT, la récente école des Télécommunica-
tions (ENIC), une salle de sports et un ancien centre culturel avec un
hôtel et un restaurant concédé au privé.
Vue la division claire entre centre et périphérie exprimée par le plan
masse et confirmée aujourd’hui par les usages, il n’est pas étonnant
de trouver les ensembles architecturaux et paysagers remarquables
rayonnants à partir de la Bibliothèque, venant pratiquement recouper
les secteurs d’études centraux. Il est d’ailleurs intéressant aujourd’hui
de voir combien chacun des départements d’enseignement a été pensé
lors de sa plantation en des termes différents ; tous ces départements
admettant le même principe d’être représenté par un bâtiment majeur
au point de vue de l’architecture, réalisé avec des façades rideaux re-
vêtues d’aluminium selon un procédé mis au point par Jean Prouvé pour
la CIMT, et des bâtiment secondaires, avec leur structure remplie en
façade de panneaux en béton revêtus de petits carreaux de pâtes de
verre. Pour l’ensemble E04, le périmètre a été élargi à la partie en es-
paces verts du secteur I.
36
Campus sCientiFiQue
de villeneuve-d’asCQ
Plan guide (secteurs et bâtiments)
50 100 200 300 500

39
40
Campus sCientiFiQue
de villeneuve-d’asCQ
Les bâtiments et les ensembles architecturaux
et paysagers étudiés
En bleu, la numérotation des ensembles renvoie aux ﬁches d’inventaire « ensembles ».
En rouge, la numérotation renvoie aux ﬁches « bâtiments ».
50 100 200 300 500

43
44
i nv e n t a i re d u p a t r i m o i n e a rc h i t e c t u ra l e t p a y s a g e r
FICHES D’INVENTAIRES
45
46
9 CAMPUS Fiche n°1
Campus de VILLENEUVE D’ASCQ - U.S.T.L. - Lille 1 Ensemble Architectural
et Paysager n°1
IDENTIFICATION DE L’ENSEMBLE PAYSAGER LOCALISATION ET ILLUSTRATION

Ensemble n°1 Dates des relevés :
21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010
Bâtiments concernés : n°36 et structure de la ligne de métro aérien.
SITUATION SUR LE CAMPUS

L’ensemble n°1 s’appuie sur l’axe structurant Nord-Sud du campus établi par la ligne de métro aérien.
Il est composé d’éléments centraux à fort impact paysager et étrangers aux ensembles voisins.
L’ensemble constitue un environnement ouvert et fluide basé sur des cheminements automobile, cycliste et
piétonnier, traversant le campus du Nord au Sud, et présentant des dilatations, des étranglements, des aires de
repos, etc.
Il est fortement caractérisé par le cheminement à couvert, très emprunté, sous le viaduc.
Présence d’oeuvres d’art : Le Passe-Muraille (André Gaillard, 1971).
AUTEUR(S) ET DATATION
Appellation usuelle : l’ensemble n°1 correspond en substance à l’épine dorsale du site.
Architecte ou Maître d’oeuvre : N. Le Maresquier.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), UFR de biologie végétale (plantations).
Date de conception : .. Date de construction : Date d’inauguration : 1966
depuis 1965
ELEMENTS CONSTITUANTS BÂTIS ELEMENTS CONSTITUANTS NON BÂTIS

ETAT D’ORIGINE ETAT D’ORIGINE
L’ensemble est composé de deux éléments Le site à l’origine est dépourvu de végétation.
extraordinaires : l’infrastructure en viaduc du métro Aménagement de voirie traversant le site du Nord au Sud
aérien (1978) et la bibliothèque (1967), située au en empruntant la voirie circulaire autour de la
centre géographique du campus. bibliothèque.
ETAT ACTUEL ETAT ACTUEL

Etat de conservation : Etat de conservation :
Etat bon. Etat moyen.
Manque d’entretien et de planification stratégique des
Transformations réalisées : éléments végétaux et des aménagements du sol en
Construction de deux bâtiments pavillonnaires le long surface (nature du recouvrement, mobilier, etc.).
de la structure du métro, au Sud.
Aménagements divers de zones de stationnement. Transformations réalisées :
Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
etc.).
Aménagements et réparations diverses d’éléments de
limite de zone et de soutènement du relief (bordures,
murets, bittes, clôtures, etc.)
Installation d’un mobilier urbain dépareillé.
POTENTIEL DE TRANSFORMATION POTENTIEL DE TRANSFORMATION *Photos complémentaires sur support numérique.

La préservation des zones de recul et des La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
dégagements visuels des deux principaux éléments poussée du paysage, notamment pour étudier les couloirs ELEMENTS REMARQUABLES
bâtis constituant l’ensemble est nécessaire pour de vues et relations inter-ensembles depuis le coeur du Plastiques du viaduc aérien et de la
assurer la qualité paysagère du réseau de site. bibliothèque.
cheminements Nord-Sud, et la clarté de ses repères. Une restructuration et limitation des zones de Nombreux arbres remarquables de
stationnement est indispensable. par leur essence et/ou leur impact dans le
En conséquence de quoi la création d’une extension paysage.
quelconque encombrant les fluidités piétonne et L’aménagement méthodique des cheminements piétons Bordures en béton d’origine.
visuelle de cet axe et/ou du coeur du campus est de l’ensemble -dont une partie sous le viaduc reste
fortement déconseillée. sauvage actuellement, de leur croisement avec les INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
grandes voies de circulation automobile, et leur EnsembledeRemarquable
Ensemble qualité.
adaptation aux critères d’accessibilité aux PMR, devraient
permettre de valoriser grandement cet axe Nord-Sud du COMMENTAIRES
campus, et d’assurer un confort technique et esthétique Les bordures d’origine, en profil arrondi en
aux nombreux usagers. béton, spécialement moulées pour le projet,
étaient à l’origine généralisées sur le site et
constituent un élément caractéristique du
campus.
47
9 CAMPUS Fiche n°2
Campus de VILLENEUVE D’ASCQ - U.S.T.L. - Lille 1 Bâtiment n°1
IDENTIFICATION DU BATIMENT LOCALISATION ET ILLUSTRATION

Adresse : Bibliothèque Universitaire, U.S.T.L. - Cité Dates des relevés :
Scientifique, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 21 juill.-15-17 sept. 2010
- int. : 17 sept. 2010 (rez)
Affectataire : U.S.T.L.

La bibliothèque appartient à l’ensemble n°1.
Le bâtiment est situé au centre géographique du campus.
Il est entouré d’une voirie circulaire à partir de laquelle rayonnent les voiries principales du campus. (Trois tronçons
sont actuellement condamnés pour la circulation automobile.)
Sa forme cylindrique et son implantation sur une rehausse (env. 3m) des terres de terrassement, aménagée en
jardin urbain, participent au caractère symbolique.
Le bâtiment profite également d’un grand dégagement qui favorise fortement sa visibilité, et dans lequel se déploie
l’escalier monumental d’entrée. Toutefois, la structure du métro aérien, réalisée en 1987, dissimule le volume de
manière importante coté Nord.
Etat sanitaire : bon.
Aucune oeuvre d’art n’est associée au bâtiment.
NATURE DU PROGRAMME ET DATATION

Appellation usuelle : BU, Bibliothèque.
Architecte ou Maître d’oeuvre : N. Le Maresquier
Autre intervenant remarquable : J. Vergnaud (architecte d’opération).
Date de conception : 1960-63 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 3 avril 1967
Programme d’origine : Bibliothèque et appartement du directeur.
Occupation actuelle : Bibliothèque.
DESCRIPTION - EXTERIEUR DU BATIMENT DESCRIPTION - INTERIEUR DU BATIMENT

Immeuble circulaire, rez +1, avec puits de lumière Hall central d’accueil, éclairé par la coupole, distribuant
central, couvrant le rez-de-chaussée uniquement par deux grandes salles de lecture vitrées latérales et le
une voûte en béton translucide (briques de verre magasin. Lecture globale de l’espace.
intégrées). L’étage supérieur est éclairé par le vide au- Grand escalier central en colimaçon.
dessus de la coupole. Les deux niveaux de la bibliothèque présentent des
Toiture à très faible pente sur charpente métallique. hauteurs sous plafonds particulièrement importantes.
Ossature poteaux-poutres en béton. Remplissage en L’éclairage naturel est remarquable en raison du non-
châssis bois, protégés de l’ensoleillement par un cloisonnement de l’espace, qui permet de profiter à la
claustra en éléments de béton peint (ép. env. 20 cm) sur fois des grandes baies périphériques et du jour abondant
tout le périmètre de la façade. de la coupole.
Les deux niveaux affichent un dessin différent de Sols en pierre beige de Massangis.
claustra, qui s’insère dans la trame déterminée par la Plafonds en béton peint.
structure, présente en façade.
Côté Est, la façade du sous-sol est dégagée.
Forte présence des descentes d’eau, installées en avant
de la façade, et de la corniche périphérique.
L’entrée du bâtiment est marquée par un vaste auvent
en mince voile de béton de surface gauche reposant sur
deux colonnes distinctes du bâtiment.

Etat bon. Etat bon.
Les bétons et enduits présentent des brisures et Les enduits présentent des fissures et semblent être
faïençages. repeints sans réparations préalables.
Transformations réalisées : Transformations réalisées :

Pose d’antennes satellites sur le local technique en Suppression de l’éclairage du hall (gorge lumineuse inox
toiture. installée dans la coupole). Les nouveaux éclairages en
Usage de peintures pour l’entretien des enduits et tube néon vert modifient sensiblement les ambiances.
bétons dont il faudra vérifier la fidélité aux couleurs Installation de faux-plafonds.
d’origine. Suppression de la guérite de contrôle centrale et
Un mobilier urbain sommaire a été réparti sur le parvis remplacement par des portillons d’entrée et de sortie,
du bâtiment. incongrus et installés de façon précaire. Ceux-ci
contrastent avec la cohérence du mobilier et le caractère
puissant des espaces.
L’adaptation des accès aux normes d’accessibilité est L’amélioration des critères d’isolation thermique et INTERETS PATRIMONIAUX
possible, et pourrait passer par une réflexion globale sur acoustique ne pose pas de problème majeur. ELEMENTS REMARQUABLES
la réorganisation de l’ensemble des accès, et sur la Situation de la bibliothèque qui contribue à
restructuration et l’amélioration des éléments de mobilier Le bâtiment dans son état actuel est compatible à la faire de la composition générale du site un
urbain. construction d’espaces disponibles nouveaux, pour ensemble cohérent.
autant que la préservation des critères de qualité cités Espaces vides autour du bâtiment aménagés
L’augmentation de la capacité d’exploitation de la ailleurs soit garantie. en jardin urbain formant un ensemble
bibliothèque et l’installation de structures d’étude L’ouverture du bâtiment vers le Nord (axe vers la ville) cohérent avec l’édifice.
nouvelles (de type “learning center”) sont envisageables. est envisageable. Claustra de la façade.
Grande lisibilité des espaces intérieurs grâce
Les qualités de la bibliothèque à l’échelle du site au non-cloisonnement.
(centralité, repère principal, symbole du savoir, lieu de Coupole, généreuse en lumière naturelle.
convergences et de rencontres, etc.) sont Hauteurs sous plafonds.
intrinsèquement liées aux caractéristiques paysagères Escalier central en colimaçon.
suivantes : la singularité de son architecture, sa
géométrie simple et unique sur le campus, le INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
dégagement total autour du bâtiment, permettant sa Edifice remarquable.
visibilité, soulignant son importance, organisant la
convergence des cheminements, la grande cohérence COMMENTAIRES
entre l’aménagement des espaces attenants et l’édifice, L’ensemble des éléments (détails,
etc. accessoires, etc.) conçus pour le projet de la
Ces aspects doivent être préservés à tout prix. bibliothèque sont du point de vue formel,
constructif, chromatique, etc. particulièrement
48 cohérents.
9 CAMPUS Fiche n°3
et Paysager n°2

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010
Bâtiments concernés : n°s 4 à 15

L’ensemble n°2 occupe la partie Nord-Est du campus délimitée par les avenues P. Langevin, J. Perrin et
Mendeleiev, et directement desservie par la station de métro “Cité Scientifique”.
L’ensemble constitue un environnement bâti et végétalisé dense, organisant des cheminements multiples.
Forte présence d’aires de stationnement automobile.
Présence d’oeuvres d’art : L’athlète après l’effort (Raymond Martin, 1974) occupe le parvis du bâtiment C1,
Passages (Milos Cvach, 1998) décore le hall du bâtiment ENSCL.
Appellation usuelle : l’ensemble n°2 correspond en substance à l’UFR de Chimie.

depuis 1965

L’ensemble est composé sur un maillage orthogonal Le site à l’origine est dépourvu de végétation.
strict. Réalisation des plantations d’alignement (haies et
Il est constitué à l’origine d’une série de huit immeubles plantations à hautes tiges d’alignement).
barres, de longueur différente et orientés sur l’une des Plantations d’arbres en bouquet.
deux directions du maillage, d’un immeuble principal, Le parvis du bâtiment principal (C1) de l’ensemble
et d’un bâtiment technique. s’ouvre sur le centre du campus.
Ces dix éléments sont reliés entre eux par un système
de cheminements couverts.

Etat moyen. Etat moyen.
Manque d’entretien et de réparation des bâtiments. Manque d’entretien et de planification stratégique des
éléments végétaux et des aménagements du sol en
Transformations réalisées : surface (nature du recouvrement, mobilier, etc.).
Ajout d’une douzaine de bâtiments isolés ou en
extension de bâtiments existants (bâtiment Transformations réalisées :
d’enseignement, de bureaux, locaux techniques, Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
logement, . moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
Disparition de tronçon de coursives. etc.).
Installation d’un mobilier urbain dépareillé.

L’implantation des extensions du SH2 et le nouveau La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
bâtiment SH3 ont contribué à décaractériser une zone poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
importante de l’ensemble en dérogeant aux principes Composition cohérente des volumes et
de composition spécifiques à l’origine du campus Une restructuration et limitation des zones de hiérarchisation au sein de l’ensemble.
(trame stricte aménageant des couloirs de vue, fluidité stationnement est indispensable. Système des cheminements couverts.
de circulation et perméabilité générale du site, zones Nombreux arbres remarquables de
de recul permettant une lisibilité et une valorisation de En écho aux centralités construites, représentées au sein par leur essence et/ou leur impact dans le
l’organisation du secteur, implantations en retrait de de chacun des secteurs par les immeubles C1-M1-P1- paysage.
l’alignement de voirie, caractère de parc arboré, etc.). SN1, la zone plantée circonscrite par les volumes C7-C5- Bordures en béton d’origine.
C6 pourrait constituer au sein du secteur Chimie une
Ces caractéristiques devront être impérativement centralité spécifique végétale aménagée. INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
prises en compte dans les extensions et ajouts futurs, Ensemble de qualité.
pour assurer à l’ensemble du campus la bonne gestion
et la pérennité de ses qualités paysagères et COMMENTAIRES
architecturales. Les bordures d’origine, en profil arrondi en
béton, spécialement moulées pour le projet,
Le remplacement des coursives d’origine par un étaient à l’origine généralisées sur le site et
modèle au toit en plastique est déconseillé en raisons constituent un élément caractéristique du
de la rapidité de dégradation du matériau et de l’effet campus.
inesthétique induit par les souillures diverses au
travers du plastique.
49
9 CAMPUS Fiche n°4

Adresse : UFR de Chimie, U.S.T.L. - Cité Scientifique Dates des relevés :
- Bâtiment C1, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment C1 est le volume principal de l’ensemble cohérent n°2.
Il bénéficie d’un parvis important.
Son gabarit plus réduit que les bâtiments principaux des autres secteurs, ainsi que son voisinage d’un immeuble
récent aux dimensions importantes minimise son rôle d’éléments majeur de l’affectation à la chimie. Il est entouré
de zones de pelouse plantées de haies, et de places minéralisées.
Le bâtiment est traversant; il présente une entrée principale côté Sud.
Un tronçon de coursive côté Nord témoigne de sa liaison originelle par le moyen de promenades à couverts avec
les autres bâtiments d’origine de l’ensemble.
Etat sanitaire : moyen.
Présence d’oeuvre d’art : L’Athlète après l’effort (Raymond Martin,1978), installé sur le parvis.

Appellation usuelle : C1, Chimie - Enseignement.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 27 janvier 1967
Programme d’origine : Amphithéâtre, salles de classe et bureaux.
Occupation actuelle : Amphithéâtre, salles de classe et bureaux.

Immeuble en plan carré, R+5. Hall principal en céramiques bleues et jaunes.
Façades légères en mur rideau, ossature poteaux- Comptoir d’accueil fermé.
poutres. Revêtement mural des cages d’escaliers en carreaux de
Les parties pleines du mur rideau sont constituées de pâte de verre. Marches en granito.
caissons en tôles repoussées. Murs des étages revêtus de céramiques en
Châssis aluminium. soubassement et tapissés de fibre de verre peinte.
Bandeaux horizontaux marquant les allèges et les Eclairage au néon.
dalles. Sols revêtus d’une alternance de carreaux de 40x40 en
La composition des façades principale et arrière pierre beige de Massangis et de pierre reconstituée.
distingue la cage d’escalier par un grand volume vitré. Plafonds en béton peint.
Toiture plate.
L’occultation se fait uniquement par rideaux intérieurs.
L’entrée principale est marquée par un auvent en voile
de béton.

Abords très dégradés. Les amphithéâtres Pasteur, François et Delwaulle sont
bien conservés (faux-plafonds métalliques acoustique,
Transformations réalisées : revêtement des murs en panneaux de bois, mobilier
Tous les châssis du rez-de-chaussée de la façade Sud d’origine).
principale ont été remplacés par des châssis métalliques L’amphithéâtre François contient un comptoir de 9m de
anodisés de teinte bleu clair. Les allèges d’origine ont long en céramiques blanches 15x15 intégrant des
été reconstruites en maçonnerie de briques équipements anciens.
(appareillage en panneresse). Aux R+2 et R+3, les murs des foyers devant les
Couverture récente du pignon Est en plaques de pierre amphithéâtres présentent toujours des mosaïques en
bleue reconstituée sur mousse de polyuréthane et grille pâte de verre.
métallique à lamelles verticales, de type brise-soleil, en
éléments décoratifs. Transformations réalisées :
Châssis bleu azur du sas d’entrée.
Rez+1 : sol couvert d’un linoléum avec motif de fourrure
impressionniste de couleur arc-en-ciel.
Installation au bas des amphithéâtres d’un sas en
maçonnerie de briques avec double-porte aux normes
de sécurité.
Faux-plafond 50x100 bleu sur structure métallique
jaune.
Tapisserie jaune en vinyle sur les murs.
Ajout de volets roulants intérieurs.

La pose de pare-soleil extérieurs est nécessaire et L’amélioration par l’intérieur des conditions d’isolation INTERETS PATRIMONIAUX
envisageable. thermique et/ou acoustique ne pose pas de problème ELEMENTS REMARQUABLES
patrimonial majeur. Revêtements, mobiliers, dimensions et
L’adaptation des accès aux normes d’accessibilité est proportion des amphithéâtres.
nécessaire et possible. Un réaménagement plus spacieux et soigné de l’entrée Comptoir de l’amphithéâtre François, qu’il
est conseillé. conviendrait de restaurer rapidement.
INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT

Construction courante.
COMMENTAIRES
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9 CAMPUS Fiche n°5

Adresse : Faculté des Sciences Économiques et Dates des relevés :
Sociales, Université Lille 1 - Cité Scientifique - - ext. : 23-27-29 sept. 2010
Bâtiment SH2, 59655 Villeneuve d'Ascq - int. : 29 sept., 5 oct. 2010

Le bâtiment SH2 (anc. C2) appartient à l’ensemble n°1 et est implanté selon le maillage strict organisant la
composition première du campus.
Il est situé à front de l’avenue J. Perrin, à grande proximité de la structure du métro aérien, et sa façade Est
constitue une limite au parvis du C1, auquel il est relié par une coursive.
Ses extrémités ont fait l’objet de deux extensions particulières, qui contribuent à refermer fortement cette place.
Ses abords sont composés d’une zone de recul arborée peu aménagée à front de l’avenue, et à l’Est, d’un parvis
essentiellement minéral.
Accès de plain-pied, par une entrée désaxée (l’entrée d’origine sous coursive est aujourd’hui secondaire).
Présence d’oeuvre d’art : L’Athlète après l’effort (Raymond Martin,1978), installée sur le parvis.

Appellation usuelle : SH2 (anc. C2), Sciences Economiques et Sociales - Laboratoires.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 10 septembre
Programme d’origine : Bureaux et laboratoires. 1966
Occupation actuelle : Bureaux et laboratoires.

Immeuble en barre, R+2 ; façades orientées Est-Ouest. Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
Ossature poteau-poutre en béton, trame régulière. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques laboratoires, dont les entrées sont en léger retrait.
en pâte de verre blanches et grises. Expression des La ou les circulations verticales sont repoussées contre
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie les pignons et bénéficient d’éclairage naturel.
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Escalier Sud : marches en granito blanc moucheté noir.
Verrière à l’endroit de la cage d’escalier. Sol des paliers en carreaux 20x20 de granito rouge.
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
verticale vitrée (éclairage des paliers). linoléum (tons crème, vert et bleu aquarium).
Toiture plate. Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). pâte de verre.
Plinthes en carreaux noirs 10x20.
Carrelage en soubassement des murs.
Convecteurs à eau chaude en acier.

Décollement des mosaïque en pâte de verre.
Quelques châssis et volets d’origine, en mauvais état. Transformations réalisées :
Etat dégradé des abords. Liaison intérieure à chaque étage avec l’extension
Nord.
Transformations réalisées : Liaison intérieure au rez avec l’extension Sud.
Extension Nord (1988, à l’or. bibliothèque), façade en L’entrée principale sous coursive a été reléguée au
céramique bleue. Toiture plate. profit d’une grande entrée vitrée située à la jonction du
Extension Sud (centre de documentation) en L. SH2 et de l’extension Sud.
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Pose de carreaux 20x20 en vinyle aux sols de certains
maçonnerie de briques rouges. couloirs.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau dalles 50x50 de laine de roche sur ossature métallique.
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. Division et cloisonnement de certains locaux.
Rénovations de bureaux (faux-plafond en dalles laine
de roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Pose d’un panneau Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de
verre des cages d’escalier.
Installation de tapis pour personnes mal-voyantes.

Le bâtiment dispose d’accès de plain-pied. L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ou INTERETS PATRIMONIAUX
acoustique ne pose pas de problème majeur du point ELEMENTS REMARQUABLES
L’implantation et le gabarit des deux extensions ont de vue patrimonial. Proportion et implantation dans l’ensemble
fortement contribué à refermer la place (parvis du C1), cohérent.
qui relève aujourd’hui d’une typologie urbaine étrangère Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Les éléments composant les cage d’escaliers
au caractère de parc arboré à l’origine du campus. Une sanitaires accessibles aux PMR. (revêtements des murs en pâte de verre,
restructuration méthodique des abords devrait permettre parfois présents encore sous la tapisserie en
une meilleure mise en valeur de cet espace. fibre de verre, marches, garde-corps, main
courante, convecteurs) constituent un
ensemble aménagé cohérent à préserver.

COMMENTAIRES
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9 CAMPUS Fiche n°6

Adresse : UFR de Chimie, U.S.T.L. - Cité Scientifique Dates des relevés :
- Bâtiment C3, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-27-29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment C3 appartient à l’ensemble n°1 et est implanté selon le maillage strict organisant la composition
première du campus.
Son implantation à grande proximité de la station de métro Cité Scientifique et face au bâtiment C1 lui confère une
certaine importance et un accès aisé.
Ses abords au Nord sont constitués de zones résiduaires en pelouse plantée de hautes tiges ; au Sud, l’immeuble
jouit d’un parvis dégagé utilisé en aire de stationnement.
Accès latéraux.
Présence d’oeuvre d’art : non.

Appellation usuelle : C3, Chimie générale.

Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques en laboratoires.
pâte de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales sont repoussées contre les
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie pignons et bénéficient d’éclairage naturel.
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Marches d’escalier en granito.
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange linoléum (tons crème, vert et bleu aquarium).
verticale vitrée (éclairage des paliers). Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Toiture plate. peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un pâte de verre.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Plinthes en carreaux noirs émaillé 10x20.

Décollement très important des mosaïque en pâte de Certains laboratoires conservent leur caractère
verre. d’origine.
Quelques châssis et volets d’origine, en mauvais état.
Décollement du parement en briques apparentes du Transformations réalisées :
pignon Ouest. Suppression de l’entrée principale située à mi-longueur
du bâtiment et cloisonnement de l’espace.
Transformations réalisées : Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en laine de roche sur ossature métallique.
maçonnerie de briques rouges. Division et cloisonnement de certains locaux.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles laine de
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Suppression de la promenade à couvert menant à Pose de panneaux Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
l’entrée principale et condamnation de l’accès (le chemin en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de
bordé de haies existe toujours). Remplissage de verre des cages d’escalier.
l’ancienne baie en maçonnerie de briques et châssis de
fenêtre en PVC blanc.

Pas de problème majeur pour l’adaptation aux critères L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ INTERETS PATRIMONIAUX
d’accessibilité des PMR du bâtiment en général et des ou acoustique, ainsi que l’adaptation des locaux aux ELEMENTS REMARQUABLES
accès en particulier. critères d’accessibilité des PMR, ne posent pas de Proportion et implantation dans l’ensemble
problème majeur au niveau patrimonial. cohérent.
La disparition des coursives reliant les immeubles C4- Les éléments composant les cage d’escaliers
C1-C3 diminue fortement la cohérence d’aménagement (revêtements des murs en pâte de verre,
des espaces extérieurs de l’ensemble. La reconstitution parfois présents encore sous la tapisserie en
des cheminements et un entretien plus stratégique de la fibre de verre, marches, garde-corps, main
végétation devrait contribuer à valoriser cette partie site courante, convecteurs) constituent un
et à en clarifier les repères. ensemble aménagé cohérent à préserver.

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9 CAMPUS Fiche n°7

Adresse : UFR de Chimie, U.S.T.L. - Cité Dates des relevés :
Scientifique - Bâtiment C4, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23 sept., 5 oct. 2010
- int. : 5 oct. 2010

Son implantation au coeur du secteur et son gabarit limité lui ménagent un rôle discret.
Son extrémité Nord a fait l’objet d’une extension de style contemporain, de caractère et gabarit différant ; le
bâtiment conserve toutefois une zone de recul importante vis-à-vis de l’avenue Langevin.
Ses abords immédiats sont constitués d’une aire de stationnement à l’Est, et d’une zone de pelouse plantée à
l’Ouest.
Accès de plain-pied.

Appellation usuelle : C4, Chimie organique.
Occupation actuelle : Bureaux, laboratoires et locaux du spectromètre.

Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques laboratoires.
en pâte de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie naturel, sont repoussées contre les pignons.
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Un escalier aux marches en granito de couleur saumon.
Verrière à l’endroit de la cage d’escalier. Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Plinthes en carreaux noirs 10x20.

Décollement important des mosaïques en pâte de verre.
Entrée principale délocalisée dans la partie récente.
Extension au Nord du bâtiment constituée d’un volume laine de roche sur ossature métallique.
de cage d’escalier en maçonnerie, et d’une annexe Division et cloisonnement de certains locaux.
cubique de gabarit important (spectromètre) en bardage Rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles de laine
de tôle métallique noire. de roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
maçonnerie de briques rouges. Pose de panneaux Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau verre des cages d’escalier.
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant.
Suppression d’une partie des promenades à couvert
menant à l’ancienne entrée principale.

Le bâtiment dispose d’accès de plain-pied. L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ INTERETS PATRIMONIAUX
ou acoustique ne pose pas de problème majeur. ELEMENTS REMARQUABLES
L’adaptation du bâtiment aux critères d’isolation Implantation dans l’ensemble cohérent.
thermique ne pose pas de problème majeur au niveau L’accessibilité des PMR est acquise dans la partie Les éléments composant les cage d’escaliers
patrimonial. neuve. (revêtements des murs en pâte de verre,
parfois présents encore sous la tapisserie en
La disparition des coursives reliant les immeubles C3- fibre de verre, marches, garde-corps, main
C1-C4 diminue fortement la cohérence d’aménagement courante, convecteurs, etc.) constituent un
des espaces extérieurs de l’ensemble. ensemble aménagé cohérent à préserver.

COMMENTAIRES
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9 CAMPUS Fiche n°8

Scientifique - Bâtiment C5, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-27-29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

L’implantation du bâtiment esquisse avec C6 et C7 un jardin intérieur circonscrit par plusieurs cheminements
couverts.
Ses abords sont constitués de zones résiduaires de pelouse et d’aires de stationnement.
Une promenade à couvert relie le bâtiment au C8.

Appellation usuelle : C5, Chimie organique - Laboratoires (ou “Chimie, 1er Cycle”, inscription sur la façade),
LASIR (LAboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman).
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 14 octobre 1966
Programme d’origine : Bureaux et laboratoires.

Immeuble en barre, R+2; façades orientées Est-Ouest. Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
en pâte de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales sont repoussées contre les
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Marches d’escalier en granito.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Plinthes en carreaux noirs émaillé 10x20.

Décollement très important des mosaïque en pâte de Certains laboratoires conservent leur caractère
verre. d’origine.
Quelques châssis et volets d’origine, en mauvais état.
Transformations réalisées :
Transformations réalisées : Suppression de l’entrée principale située à mi-longueur
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en du bâtiment et cloisonnement de l’espace.
maçonnerie de briques rouges. Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. laine de roche sur ossature métallique.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Division et cloisonnement de certains locaux.
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. Rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles laine de
Sous-sol dégagé côté Ouest et aménagement d’une roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
rampe d’accès à un parking sous-terrain. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Nouveau modèle de portiques métalliques des Pose de panneaux Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
promenades à couvert menant à l’entrée principale. en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de
verre des cages d’escalier.
Entrée centrale condamnée côté Est.

Pas de problème majeur pour l’adaptation aux critères L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ INTERETS PATRIMONIAUX
d’accessibilité des PMR du bâtiment en général et des ou acoustique, ainsi que l’adaptation des locaux aux ELEMENTS REMARQUABLES
Le remplacement des coursives d’origine par un modèle Les éléments composant les cage d’escaliers
au toit en plastique est déconseillé en raisons de la (revêtements des murs en pâte de verre,
rapidité de dégradation du matériau et de l’effet parfois présents encore sous la tapisserie en
inesthétique induit par les souillures diverses au travers fibre de verre, marches, garde-corps, main
du plastiques. courante, convecteurs) constituent un

COMMENTAIRES
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54
9 CAMPUS Fiche n°9

- int. : 29 sept., 5 oct. 2010

Le bâtiment C6 appartient à l’ensemble cohérent n°2, et est implanté selon le maillage strict organisant la
Implanté perpendiculairement à C5 et C7, il referme visuellement l’espace arboré compris entre ces deux
immeubles, et constitue une façade importante de l’ensemble à front de l’avenue Langevin.
Il bénéficie côté Nord d’une zone de recul plantée importante, et dispose de grandes zones de stationnement
situées à proximité immédiate.
Accès principal sous promenade à couvert reliée à l’ensemble du réseau subsistant de l’ensemble.

Appellation usuelle : C6, Chimie appliquée.

Immeuble en barre, R+2, de longueur importante ; Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
façades orientées Nord-Sud. desservant de part et d’autres les bureaux et
Ossature poteau-poutre en béton, trame régulière. laboratoires.
Façade (allèges et linteaux) recouverte d’émaux en pâte Les circulations verticales sont repoussées contre les
de verre blanc et gris. Expression des verticales par le pignons et bénéficient d’éclairage naturel. Un cage
recouvrement des colonnes, en saillie sur la façade, par d’escalier supplémentaire à mi-longueur du bâtiment.
des émaux en pâte de verre noirs. Marches d’escalier en dalles de granito blanc et paliers
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. en carreaux de ciment 20x20 blanc moucheté.
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Sols en carreaux de ciment 10x10 ou 6x6 jaunes ou
verticale vitrée (éclairage des paliers). noirs, ou linoléum.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). de verre.
Céramique colorée en soubassement des murs.

Dégradation importante des émaux en pâte de verre La plupart des laboratoires conservent leur caractère
(décollement). d’origine (sol en carreaux de ciment 10x10 ou 6x6
Quelques châssis et volets d’origine, en mauvais état. teinté, murs tapissés de fibre de verre et peints,
plafonds en béton nu et peint, convecteurs à ailettes,
Transformations réalisées : mobilier). Seule une repeinture en couleur vive de
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en certains laboratoires.
maçonnerie de briques rouges. Les plinthes noires d’origine sont généralement
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. dégradées et leur réparation/remplacement précaire.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. Transformations réalisées :
Rénovation des bureaux (faux-plafond en dalles laine
Pose de panneaux Gyproc avec surfaçage d’un tissu en
fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de verre
des cages d’escalier.
Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
dalle 50x50 de laine de roche sur ossature métallique.
Division et cloisonnement de certains locaux.
Peinture (Rez en tons vert pomme clair, R+1 en tons
rouge et crème, R+2 en tons jaune avec linoléum
rouge).

acoustique ne pose pas de problème majeur. ELEMENTS REMARQUABLES
Tout potentiel. Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
Les éléments composant les cage d’escaliers
(revêtements des murs en pâte de verre,
fibre de verre, marches, garde-corps, main

COMMENTAIRES
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55
9 CAMPUS Fiche n°10

- int. : 29 sept., 5 oct. 2010

Le bâtiment C7 appartient à l’ensemble cohérent n°1 et est implanté selon le maillage strict organisant la
composition originelle du campus.
Le bâtiment est implanté sur un terrain en contrebas naturel. Toutefois sa longueur importante et son implantation
en fond de perspective de l’ensemble suggèrent la limite Est du quartier.
Son extension récente vers l’Est constitue quant à elle un signal sur l’avenue périphérique P. Langevin.
Le bâtiment bénéficie côté Ouest de zones de pelouse plantée, et côté Est, du dégagement aménagé par le parvis
de l’extension, et l’aire de stationnement dévolue au bâtiment.
Accès principal sous portiques métalliques (suivant exceptionnellement la différence de niveau par l’aménagement
d’un escalier), et par l’extension récente.
Présence d’oeuvre d’art : Passages (Milos Cvach, 1998) décore le hall d’entrée de l’extension.

Appellation usuelle : C7, ENSCL.

Immeuble en barre, R+2, de longueur importante ; Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
façades orientées Est-Ouest. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façade (allèges et linteaux) recouverte d’émaux en pâte Les circulations verticales sont repoussées contre les
de verre blanc et gris. Expression des verticales par le pignons et bénéficient d’éclairage naturel. Un cage
recouvrement des colonnes, en saillie sur la façade, par d’escalier supplémentaire à mi-longueur du bâtiment.
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. en carreaux de ciment 20x20 rouge moucheté.
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Sols en carreaux de ciment 10x10 ou 6x6 jaunes ou
verticale vitrée (éclairage des paliers). noirs, ou linoléum.

Dégradation importante des émaux en pâte de verre Peintures dégradées.
(décollement). La plupart des laboratoires conservent leur caractère
Quelques châssis et volets d’origine, en mauvais état. d’origine (sol en carreaux de ciment 10x10 ou 6x6 teinté,
murs tapissés de fibre de verre et peints, plafonds en
Transformations réalisées : béton nu et peint, convecteurs à ailettes, mobilier). Seule
Extension perpendiculaire, de style contemporain, du une repeinture en couleur vive de certains laboratoires.
coté Est, à mi-longueur du bâtiment d’origine, raccordée Les plinthes noires d’origine sont généralement
au moyen d’une galerie vitrée. dégradées et leur réparation/remplacement précaire.
Les pignons de l’immeuble d’origine ont été recouverts
ou reconstruits en maçonnerie de briques rouges. Transformations réalisées :
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Rénovation des bureaux (faux-plafond en dalles laine de
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Pose de panneaux Gyproc avec surfaçage d’un tissu en
dalle 50x50 de laine de roche sur ossature métallique.
Peinture (Rez en tons vert pomme clair, R+1 en tons
orange et jaune, R+2 en tons violet et rouge, et linoléum
rose).
Installation d’un tuyau de cuivre (gaz) peint en blanc en
saillie sur la façade Ouest.
L’extension développée devant la baie vitrée de la cage Implantation dans l’ensemble cohérent.
d’escalier centrale offre à la vue un panorama de L’accessibilité PMR est acquise dans la partie récente, Les éléments composant les cage d’escaliers
toitures et d’espaces techniques peu intéressants, qu’il et les adaptations nécessaires dans le bâtiment d’origine (revêtements des murs en pâte de verre,
serait opportun de végétaliser. ne posent pas de problème majeur du point de vue parfois présents encore sous la tapisserie en
patrimonial. fibre de verre, marches, garde-corps, main

COMMENTAIRES
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- int. : 29 sept. 2010

Il est relié aux autres bâtiments de l’ensemble par le système de coursives.
Ses abords sont constitués de zones résiduaires de pelouse plantée et d’aires de stationnement.
Deux accès de plain-pied, dont un relié à une promenade à couvert reliant le bâtiment au C5.

Appellation usuelle : C8, Chimie minérale.

Ossature poteau-poutre en béton ; 15 travées desservant de part et d’autres les bureaux et
régulières. laboratoires.
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques Les circulations verticales sont repoussées contre les
en pâte de verre blanches et grises. Expression des pignons et bénéficient d’éclairage naturel.
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie Escalier Est : marches d’escalier en dalles de granito
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. blanc et palier en carreaux de ciment rouges.
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Escalier Ouest : marches d’escalier en dalles de granito
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange rouge.
verticale vitrée (éclairage des paliers). Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
Toiture plate. linoléum (tons crème, vert et bleu aquarium).
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
de verre.
Plinthes en carreaux émaillés 10x20.

Décollement très important des mosaïque en pâte de Certains laboratoires conservent leur caractère d’origine.
verre.
Transformations réalisées : Rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles laine de
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
maçonnerie de briques rouges. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau laine de roche sur ossature métallique.
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. Pose de panneaux Gyproc, avec surfaçage d’un tissu en
Installation de nombreuses batteries de conditionnement fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de verre
d’air en façade Est. des cages d’escalier.
Suppression de la promenade à couvert côté Ouest. Recouvrement du sol du hall d’entrée avec un lot unique
de carreaux 30x30 de ciment gris.
Peintures (Rez, tons rouge et bleu, R+1, tons jaune et
noir, et linoléum noir, R+2, tons vert, jaune et bleu,
linoléum orange).

Pas de problème majeur pour l’adaptation aux critères L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ou INTERETS PATRIMONIAUX
d’accessibilité des PMR du bâtiment en général et des acoustique, ainsi que l’adaptation des locaux aux ELEMENTS REMARQUABLES
Le remplacement des coursives d’origine par un modèle Les éléments composant les cage d’escaliers
au toit en plastique est déconseillé en raisons de la (revêtements des murs en pâte de verre,
rapidité de dégradation du matériau et de l’effet parfois présents encore sous la tapisserie en
inesthétique induit par les souillures diverses au travers fibre de verre, marches, garde-corps, main
du plastiques. courante, convecteurs) constituent un

COMMENTAIRES
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57

Adresse : Unité de glycobiologie structurale et Dates des relevés :
fonctionnelle, Lille 1 - Cité Scientifique - Bâtiment C9, - ext. : 23-27-29 sept. 2010
59655 Villeneuve d'Ascq - int. : 29 sept. 2010

Il est relié aux bâtiments de l’ensemble par une coursive (entrée Nord).
L’implantation perpendiculaire du bâtiment à l’av. Mendeleïev et le manque de structuration de ses abords lui
réservent un rôle discret.
Son extrémité Sud a fait l’objet d’une extension importante (1994), de même gabarit et doublant la longueur du
bâtiment.
Ses abords immédiats sont constitués de zones étroites qui sont, à l’Est, une aire de stationnement et un
alignement d’arbres à hautes tiges, et à l’Ouest, un zone résiduelle traitée en pelouse clôturée.
Accès de plain-pied, dont un latéral relié au réseau de cheminements couverts subsistant de l’ensemble.

Appellation usuelle : C9, Glycobiologie structurale et fonctionnelle.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 30 septembre 1966
Programme d’origine : Bureaux, salles de classe et laboratoires.
Occupation actuelle : Bureaux, salles de classe et laboratoires.

Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques en laboratoires.
pâte de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Escalier Nord : marches en granito blanc.
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
Accès de plain-pied. de verre.
Convecteurs à eau chaude en acier.

Décollement des mosaïques en pâte de verre.
Suppression de l’entrée d’origine et remplissage de la
Transformations réalisées : façade par une maçonnerie en briques et un châssis de
Extension vers le Sud du volume d’origine (même fenêtre en PVC blanc.
gabarit, détails et matériaux différents). Aménagement d’une chicane (transformation du plan du
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en couloir) pour l’installation de salles de réunion.
maçonnerie de briques rouges. Bardage d’une partie du pignon Sud en tuiles en terre
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. cuite vernissées.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Pose de carreaux 20x20 en vinyle aux sols de certains
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. couloirs.
laine de roche sur ossature métallique.
Rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles de laine
Pose de panneaux Gyproc, avec surfaçage d’un tissu en

Le bâtiment dispose d’accès de plain-pied. INTERETS PATRIMONIAUX
L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ou
Les prospects actuels du bâtiment limitent sa Il en est de même pour l’adaptation ou la création deImplantation dans l’ensemble cohérent.
valorisation. sanitaires accessibles aux PMR. Les éléments composant les cage d’escaliers
La très grande diversité des matériaux (couleurs, L’aménagement des cloisons intérieures est susceptible parfois présents encore sous la tapisserie en
textures, détails, etc.) présents en façades de l’immeuble de modifications. fibre de verre, marches, garde-corps, main
d’origine et de son extension nuit à la lecture d’un courante, convecteurs) constituent un
volume unitaire. ensemble aménagé cohérent à préserver.

COMMENTAIRES
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58

Adresse : UFR de Chimie, Lille 1 - Cité Scientifique - Dates des relevés :
Bâtiment C10, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 7 oct. 2010
- int. : /

Le bâtiment C10 relève de l’ensemble n° 1.
Il est implanté au centre géographique du secteur, selon le maillage strict organisant la composition première du
campus.
Il n’est pas directement relié aux autres bâtiments de l’ensemble par une série de coursives, mais constitue le fond
de perspective de l’un de ces cheminements couverts.
Son gabarit très limité lui réserve un impact faible, toutefois, sa singularité l’établit comme un repère sur le site.
Ses abords sont constitués d’une aire de stationnement contre la façade Ouest, et de zones de pelouse plantée de
hautes tiges.

Appellation usuelle : C10, Réserve de produits.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), OTH (Organisme d’Etudes Techniques).
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965-66 Date d’inauguration : 7 octobre 1966
Programme d’origine : Locaux techniques.
Occupation actuelle : Locaux techniques.

Bâtiment rectangulaire d’un seul niveau. /
Toiture plate.
Dalle de toiture en béton sur colonnes.
Parement de façade en éléments de claustra
préfabriqués en béton.
Un accès.

Etat bon. /
Traces d’infiltrations en toiture.
Façade à nettoyer. Transformations réalisées :
Manque d’entretien des abords. /
/

Tout potentiel. Tout potentiel. INTERETS PATRIMONIAUX
ELEMENTS REMARQUABLES
La restructuration des abords et la limitation des zones Motif des façades.
de stationnements permettrait une nouvelle mise en
valeur du bâtiment. INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
COMMENTAIRES
Construction simple mais non banale : l’effort
de motif sur les façades constitue une
particularité pour un bâtiment technique, qu’il
convient d’estimer et de valoriser.
59

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Chimie, Cité Dates des relevés :
scientifique - Bâtiment C11, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept., 5 oct. 2010
- int. : 29 sept., 5 oct. 2010

Le bâtiment C11 appartient à l’ensemble cohérent n°1.
Il est implanté selon le maillage strict organisant la composition première du campus, mais n’est pas directement
relié aux autres bâtiments de l’ensemble par le système de coursives.
De gabarit limité, il bénéficie toutefois à l’Est et l’Ouest de vastes zones de recul en pelouse plantée, qui lui
confèrent une grande visibilité.

Appellation usuelle : C11, Chimie de la Combustion - Laboratoires.
Date de conception : .1960-64 Date de construction : 1970 Date d’inauguration : 30 janvier 1971

Ossature poteau-poutre en béton ; 7 travées régulières. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façade (allèges et linteaux) recouverte d’émaux en pâte laboratoires.
de verre blanc et gris. Expression des verticales par le La circulation verticale se développe contre le pignon
recouvrement des colonnes, en saillie sur la façade, par Nord et bénéficie d’éclairage naturel.
Verrière à l’endroit de la cage d’escalier. en carreaux de ciment 20x20 blanc moucheté.
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Sols en carreaux de ciment 6x6 rouges, et linoléum.
Accès de plain-pied. de verre.
Plinthes en carreaux rouges 10x10.

Etat rénové. Etat bon.
Le bâtiment ne présente aucune dégradation apparente,
parce qu’il a été habillé (colonnes, allèges et impostes Transformations réalisées :
revêtues d’éléments préfabriqués en tôle et pièces Rénovation de bureau.
moulées en ciment de fibres comprimées). Cloisonnements divers.
Faux-plafonds en dalle métalliques à éclairage intégrés.
Transformations réalisées : Peinture.
Rénovation des façades Est et Ouest par habillage.
Extension sur le pignon Nord composée d’un volume
d’ascenseur, d’un sas d’entrée et d’une galerie vitrée
menant à un refuge à outils.
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en
maçonnerie de briques rouges.
Ajout d’un escalier de secours (façade Sud).
Pose de pare-soleil en lamelles de métal (façade Est).

acoustique semble avoir été effectuée par la dernière ELEMENTS REMARQUABLES
Le type de rénovation des façades Est et Ouest rénovation. Recouvrement de sols (rez) en carreaux de
constitue à première vue une solution intéressante. L’accessibilité PMR est, de même, acquise. ciment rouges.
Par contre, la complexité des nouveaux petits volumes INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
annexés (Nord) et la diversité des matériaux et textures Construction courante.
employés dévalorisent le volume déjà réduit du corps
principal, et brouillent la lisibilité de l’accès. Les annexes COMMENTAIRES
du bâtiment C11 ainsi traitées constituent un exemple /
de compromission de la notion d’ensemble architectural.
60

Adresse : Faculté des Sciences Économiques et Dates des relevés :
Sociales, Université Lille 1 - Cité Scientifique - - ext. : 29 sept., 7 oct. 2010
Bâtiment SH2, 59655 Villeneuve d'Ascq - int. : 7 oct. 2010

Le bâtiment SH1 est situé au pied de la station de métro “Cité Scientifique”.
De typologie et de gabarit différents de la plupart des bâtiments du secteur, il apparaît comme un volume étranger
aux principes de composition du site.
Le bâtiment est dévalorisé par des zone de recul ou de prospect aménagés soit en zone de stationnement de trop
grande proximité, soit en zones de circulation encombrées et dégradées, soit en zones résiduelles de pelouse.
Deux accès de plain-pied.

Appellation usuelle : SH1, Sciences humaines - Enseignement.
Date de conception : .. Date de construction : 1988 Date d’inauguration : 4 octobre 1988
Programme d’origine : Salles de classe et bureaux.
Occupation actuelle : Salles de classe et bureaux.

Bâtiment à patio d’un seul niveau, comprenant une aile Plan en carré avec couloir intérieur donnant sur un
en R+1 implantée de façon oblique et en surplomb au- patio central, et deux cages d’escalier.
dessus des entrées. Murs en blocs de béton apparent peints.
Ossature poutre-colonne et remplissage en maçonnerie Soubassement en faïences 20x20 et 30x30.
de blocs de béton enduits. Faux-plafonds en dalles 50x50 de laine de roche.
Façades extérieures (rez) en maçonnerie mixte en Sols en linoléum gris moucheté et en carrelages 30x30.
briques apparentes. Sol des sanitaires en carreaux de ciment 6x6 teinté.
Façades de l’étage parées de plaques métalliques avec Dans le couloir latéral au patio, liaisons entre deux
matelas isolant. colonnes par une cloison en briques de verre de forme
Toiture à deux versants à faible pente. Toiture plate sur demi-circulaire.
rez.
Châssis en PVC blanc.
Bâtiment traversant à deux accès Nord et Sud.

Etat bon. Etat bon.
Plinthes dégradées.
Rénovation de la façade Sud (2010). Transformations réalisées :
Transformation de la moitié du patio d’origine en salles
diverses.
Rénovation du hall d’entrée Sud.
Pose de tapis oranges dans les escaliers pour
personnes mal-voyantes.
Peintures.

L’accessibilité des PMR est acquise. L’accessibilité des PMR est acquise. INTERETS PATRIMONIAUX
Tout potentiel. Tout potentiel. Végétation du patio.

Pouvant être remplacé.
COMMENTAIRES
/
61
et Paysager n°3

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010

L’ensemble n°3 occupe la partie Est du Campus, délimitée par les avenues P. Langevin, C. Von Linné et
Mendeleïev.
L’ensemble constitue un environnement bâti et végétalisé moyennement dense, organisant des cheminements
multiples.
Il est limité au Sud par une allée plantée d’un alignement d’arbres remarquable (allée de promenade).
Présence d’oeuvres d’art : non.
Appellation usuelle : l’ensemble n°3 correspond en substance à l’UFR de Biologie.
depuis 1965

Il est constitué à l’origine d’une série de quatre plantations à hautes tiges d’alignement).
immeubles barres, de longueur différente et orientés Plantations d’arbres en bouquet.
sur l’une des deux directions du maillage, et d’un Le parvis du bâtiment principal de l’ensemble (SN1)
immeuble principal. s’ouvre sur le centre du campus.
Ces cinq éléments sont reliés entre eux par un
système de cheminements couverts.

Manque d’entretien et de réparation des bâtiments. Manque d’entretien et de planification stratégique des
Serres au Nord de l’ensemble à l’état d’abandon. éléments végétaux et des aménagements du sol en
surface (nature du recouvrement, mobilier, etc.).
Ajout de trois bâtiments isolés ou en extension de Transformations réalisées :
bâtiments existants (bâtiments de laboratoires, serres, Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
bâtiment de bureaux et salles de classe). moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
Disparition d’un court tronçon de coursive. etc.).
Disparition de la relation visuelle entre le parvis du SN1
et la bibliothèque au centre du campus.
murets, bittes, clôtures, etc.).

L’ensemble n°3 constitue un site encore largement INTERETS PATRIMONIAUX
La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude
ouvert et perméable, préservant des poches boisées, poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
aux aires de stationnement automobile limitées. Implantations cohérentes et hiérarchisation au
En écho aux centralités construites, représentées au sein de l’ensemble.
L’aménagement du massif boisé au Nord-Est de sein de chacun des secteurs par les immeubles C1-M1- Système des cheminements couverts.
l’ensemble, et de l’espace correspondant de l’autre P1-SN1, la zone de pelouse plantée limitée Nombreux arbres remarquables de
côté de la voirie (av. Mendeleïev), pourrait à court partiellement par les bâtiments SN6 et SN4 pourrait par leur essence et/ou leur impact dans le
terme permettre de constituer une entrée de site constituer au sein du secteur Biologie une centralité paysage.
remarquable. spécifique végétale aménagée. Bordures en béton d’origine.
Le remplacement des coursives d’origine par un INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE

modèle au toit en plastique est déconseillé en raisons Ensemble de qualité.
de la rapidité de dégradation du matériau et de l’effet
inesthétique induit par les souillures diverses au COMMENTAIRES
travers du plastique. Les bordures d’origine, en profil arrondi en
béton, spécialement moulées pour le projet,
étaient à l’origine généralisées sur le site et
campus.
62

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Biologie, Cité Dates des relevés :
scientifique - Bâtiment SN1, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment SN1 est le volume principal de l’ensemble cohérent n°3.
Il émerge des zones arborées et constitue l’élément signalétique majeur de l’affectation aux sciences naturelles.
Son entrée principale bénéficie d’un vaste parvis faisant face à la bibliothèque et comprenant un bassin de forme
irrégulière.
Il est entouré de zones de pelouses et de hautes tiges.
Le bâtiment est traversant ; il présente une entrée principale côté Ouest et est relié côté Est aux autres bâtiments
de l’ensemble par une série de coursives.
Présence d’oeuvre d’art : fresque géométrique anonyme sur un mur de la cage d’escalier.

Appellation usuelle : SN1, Sciences naturelles.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 06 mai 1966
Programme d’origine : Amphithéâtre, salles de classe et bureaux.
Occupation actuelle : Amphithéâtre, salles de classe et bureaux.

Immeuble en plan carré, rez+3. Rez-de-chaussée Hall principal en céramiques bleues et jaunes.
surélevé. Revêtement mural des cages d’escaliers en carreaux de
Façades légères en mur rideau, ossature poteaux- pâte de verre. Marches en granito.
poutres. Murs des étages revêtus de céramiques en
Les parties pleines du mur rideau sont constituées de soubassement et tapissés de fibre de verre peinte.
caissons en tôles repoussées. Halles principaux tapissés de carreaux de pâte de verre.
Châssis aluminium. Cage d’escalier et foyer bénéficient de lumière naturelle.
Bandeaux horizontaux marquant les allèges et les Eclairage au néon.
dalles. Sols revêtus de carreaux de 40x40 en pierre beige de
La composition des façades principale et arrière Massangis.
distingue la cage d’escalier par un grand volume vitré. Plafonds en béton peint.
Toiture plate.
L’occultation se fait uniquement par rideaux intérieurs.
L’entrée principale est marquée par un auvent en voile
de béton.

Parois extérieures sales. Les amphithéâtres Gosselet et Maige sont bien
Quelques éléments cabossés (tôles, bavettes de rejet conservés (faux-plafonds métalliques acoustique,
d’eau inférieur en soubassement, ...). revêtement des murs en panneaux de bois, mobilier
Transformations réalisées : d’origine).
Pignons peints en bleu. Dégradation ou absence des plinthes.
Ajout de deux cages d’escalier de secours Dégradation de la signalétique d’origine.
particulièrement amples, dont une a nécessité la Transformations réalisées :
destruction d’une partie de coursive. Ajout d’un hublot d’accueil dans le mur du hall d’entrée.
Châssis bordeaux du sas d’entrée. Faux-plafond 50x100 bleu sur structure métallique
Rénovation ou transformation de l’auvent. jaune, ou en dalles métalliques.
Carreaux de pâte de verre couverts d’une tapisserie en
fibre de verre.
Installation de tapis à relief dans les escaliers pour
personnes mal voyantes.
Suppression partielle des marches en granito,
remplacées par des dalles de ciment préfabriquées avec
surfaçage de granito et bande anti-dérapante.
Rez+2 : Installation d’un volume en châssis métalliques
dans le hall (salle d’exposition d’animaux et secrétariat).
Ajout de double-porte (sortie de secours) au bas des
amphithéâtres avec mur en maçonnerie de briques
rouges.

La pose de pare-soleil extérieurs est nécessaire et L’amélioration des conditions d’isolation thermique doit INTERETS PATRIMONIAUX
envisageable. se faire par l’intérieur (pose d’un nouveau matelas ELEMENTS REMARQUABLES
isolant sur les faces intérieures des profils et caissons, Eléments de façades (type Prouvé) originaux.
L’adaptation des accès aux normes d’accessibilité est Revêtements, mobiliers, dimensions et
et/ou desossage des caissons en aluminium).
nécessaire et possible. proportion des amphithéâtres.
Volume intérieur, lumière naturelle et
L’adaptation des locaux aux normes d’accessibilité ne
décorations des foyers.
pose pas de problèmes majeurs.
Détails des cages d’escalier.

Edifice de qualité.
COMMENTAIRES
/
63

- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment SN2 relève de l’ensemble n°3.
Il s’inscrit dans un maillage orthogonale centrifuge.
Accès de plain-pied par des entrées multiples dont une sous un cheminement couvert.
Abords en zones de pelouse plantées d’arbres à hautes tiges souvent remarquables par leur taille et leur essence.
Les cheminements sont protégés par des haies d’environ 1,5m de haut.
Présence d’oeuvre(s) d’art : non.

Appellation usuelle : SN2, Biologie Végétale.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 18 mars 1966

Immeuble en plan carré, rez+3. Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
Ossature poteau-poutre en béton, trame régulière. desservant de part et d’autres les bureaux et laboratoires.
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques de Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage naturel,
pâtes de verre blanches et grises. Expression des sont repoussées contre les pignons.
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie Halls principaux en carreaux de ciment 20x20 noirs ou
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. blancs.
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Revêtement mural des cages d’escaliers en carreaux de
Pignons en éléments de béton armé, avec frange pâte de verre. Marches en granito.
verticale vitrée (éclairage des paliers). Murs des étages revêtus de céramiques en
Toiture plate. soubassement et tapissés de fibre de verre peinte.
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. Cage d’escalier et foyer bénéficient de lumière naturelle.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un Escaliers Est et Ouest : marches en granito blanc.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Eclairage au néon.
Plafonds en béton peint.

Etat mauvais. Etat moyen.
Mosaïque de façades extrêmement dégradées. Etat sanitaire médiocre au rez-de-chaussée.

Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Peintures (R+1 en tons crème, R+2 en tons blancs et
maçonnerie de briques rouges. gris, R+3 en tons jaune et vert wagon.)
Seuils de fenêtre en profils métalliques. Faux-plafond 50x100 bleu sur structure métallique jaune.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Carreaux de pâtes de verre couverts d’une tapisserie en
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. fibre de verre.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Installation de dispositifs pour personnes mal voyantes
Châssis jaune de la porte d’entrée. sur les paliers et les marches.

Il en va de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
Les éléments composant les cage d’escaliers,
en part. la cage d’escalier Est, (revêtements
des murs, marches, garde-corps, main

COMMENTAIRES
/
64

scientifique - Bâtiment SN3, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-29 sept. 2010
- int. : 23-29 sept. 2010

Il s’inscrit dans un maillage orthogonale centrifuge ; servant de fond de perspective au bâtiment M1, et d’avant-
corps à la composition SN4-SN5-SN6.
Abords en zones de pelouse plantées d’arbres à hautes tiges souvent remarquables par leur taille et leur essence.

Appellation usuelle : SN3, Biologie Végétale et Animale - Laboratoires.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 31 mai 1966

verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie pignons.
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Escalier Est : marches en granito jaune.
La composition de l’une des façades principales Sols en carreaux de ciment aggloméré 15x15 jaune.
distingue chaque cage d’escalier par un grand volume Escalier Ouest : marches en granito rouge.
vitré (verrière). Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
verticale vitrée (éclairage des paliers). sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
Toiture plate. de verre.
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges).

Décollement des carreaux en pâte de verre. Plinthes dégradées.
Mauvais état des quelques châssis et volets d’origine. Réparations précaires.
Certaines classes et laboratoires (en part. en R+2) ont
Transformations réalisées : conservé, outre certains cloisonnements, leur caractère
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en d’origine (plafond en béton peint, poutres apparentes,
maçonnerie de briques rouges. sol en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs, murs
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. en plâtre peint, convecteurs à ailettes, mobilier.)
dalles de laine de roche sur ossature métallique.
Pose d’un linoléum anti-dérapant.
Peintures (R+1 en tons vert et jaune, R+2 en tons pêche
et mauve, R+3 exceptionnellement coloré et d’entretien
parfait).

La recherche d’une solution d’isolation thermique Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
techniquement admissible et au bilan économique sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
acceptable doit être entreprise. Les éléments composant les cage d’escaliers
parfois encore présents sous la tapisserie en

COMMENTAIRES
/
65

- int. : 3 oct. 2010

Il s’inscrit dans le maillage orthogonale centrifuge de l’ensemble, fermant la composition SN3-SN5-SN6-G.
Abords en zones de pelouse plantées d’arbres à hautes tiges, dont certains remarquables. Les cheminements
sont protégés par des haies d’environ 1,5m de haut.

Appellation usuelle : SN4, Biologie végétale et animale - Laboratoires.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965. Date d’inauguration : 15 avril 1966

Immeuble en barre, R+2+1 ; façades orientées Est- Le plan des trois niveaux principaux comprend un
Ouest. Le troisième étage est un logement de fonction couloir central desservant de part et d’autres les bureaux
implanté sur une partie de la toiture de l’immeuble et et laboratoires.
bénéficie d’une terrasse accessible avec garde-corps. La circulation verticale est repoussée contre le pignon
Ossature poteau-poutre en béton, trame régulière. Nord et bénéficie d’éclairage naturel.
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques Marches d’escalier en dalles de granito et sols de paliers
en pâte de verre blanches et grises. Expression des en carreaux de ciment aggloméré 15x15
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
La composition de l’une des façades principales sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
distingue la cage d’escalier par un grand volume vitré de verre.
(verrière).
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange
verticale vitrée (éclairage des paliers).
Toiture plate.

Décollement des carreaux en pâte de verre.
Bonne conservation de quelques volets d’origine (peints Transformations réalisées :
en bleu clair). Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
dalles de laine de roche sur ossature métallique.
Transformations réalisées : Rénovations diverses des bureaux et cloisonnement.
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Peintures.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc.

globale techniquement admissible et au bilan sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
économique acceptable doit être entreprise. Les éléments composant les cage d’escaliers

COMMENTAIRES
/
66

scientifique - Bâtiment SN5, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-29 sept. 2010
- int. : 23-29 sept. 2010

Il s’inscrit dans un maillage orthogonale centrifuge, fermant la composition SN3-SN4-SN6-G et constituant une
façade de l’ensemble sur l’avenue P. Langevin.
Accès de plain-pied par des entrées multiples, dont une sous un cheminement couvert.
Abords en zones de pelouse plantées d’arbres à hautes tiges, dont certains sont remarquables.

Appellation usuelle : SN5, Sciences de la terre - Laboratoires.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 15 avril 1966

en pâte de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Escaliers : marches en dalles de granito.
La composition de l’une des façades distingue chaque Sols en carreaux de ciment aggloméré 15x15.
cage d’escalier par un grand volume vitré (verrière). Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
verticale vitrée (éclairage des paliers). sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un

Décollement des carreaux en pâte de verre. Plinthes dégradées.
Conservation de quelques volets d’origine (peints en Réparations précaires.
bleu clair).
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en dalles de laine de roche sur ossature métallique.
maçonnerie de briques rouges. Rénovation des bureaux.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Cloisonnements divers de locaux.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Peintures.

techniquement admissible et au bilan économique sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
acceptable doit être entreprise. Les éléments composant les cage d’escaliers

COMMENTAIRES
/
67

- int. : /

Bien que de typologie et de gabarit différents, il s’inscrit dans le maillage orthogonale centrifuge de l’ensemble.
Il constitue une extension au bâtiment SN4.
Accès de plain-pied depuis le bâtiment SN4 ou depuis l’extérieur.
Abords en zones de pelouse plantées de haies.

Appellation usuelle : SN6, Animalerie.
Architecte ou Maître d’oeuvre : /
Autre(s) intervenant(s) remarquable(s) : /
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1981 Date d’inauguration : 31 juillet 1981
Programme d’origine : /
Occupation actuelle : Animalerie.

Immeuble en deux corps de bâtiment, à toiture à versant Plafond en dalle de hourdis en béton apparent.
en tuiles brunes (avec tuiles de rives), reliés par des
zones d’accès à toit plat.
Maçonneries portantes.
Châssis en aluminium et seuils en tôle d’aluminium.
Volets roulants extérieurs.

Eclatement du béton de la poutre de la ceinture couvrant
les zones d’accès, dû à la rouille des armatures. Transformations réalisées :
Dégradation et désolidarisation des panneaux de sous- /
corniche.
/

La qualité médiocre de la construction, l’absence de /
détails remarquables, l’incohérence du gabarit dans
l’ensemble, etc. impliquent la possibilité de détruire ce INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
bâtiment, pour lui substituer une construction de plus Pouvant être remplacé.
grande envergure.
COMMENTAIRES
Côté Nord, la maçonnerie (couleur, texture, ...)
et le lettrage sur la façade du bâtiment
contribuent à lier esthétiquement ce dernier,
malgré sa typologie et son gabarit différents,
aux autres bâtiments de l’ensemble.
68

scientifique - Bâtiment Serres, 59650 Villeneuve - ext. : 23 sept., 5 oct. 2010
d'Ascq - int. : /

Les serres sont un groupement pavillonnaire de trois bâtiments : un serre entièrement vitrée, un bâtiment de
laboratoires et un petit bâtiment de type industriel.
L’ensemble est implanté latéralement au bâtiment SN1, au bord d’un chemin macadamisé.
Impact faible dans l’espace, en raison des gabarits limités et de l’hétérogénéité des éléments.
Les serres sont intégrées dans un jardin horticole entièrement clôturé, à front de l’avenue C. Von Linné.
Accès de plain-pied par le bâtiment des laboratoires.

Appellation usuelle : Serres.
Date de conception : .. Date de construction : .. Date d’inauguration : (21 avril 1967?)
Programme d’origine : serres.
Occupation actuelle : serres.

Serres : aires rectangulaire de plain-pied sous structure /
en profils métalliques et verres simples.
Toiture vitrée à deux versants.
Laboratoires : bâtiment d’un seul niveau en maçonnerie
autoportante. Toiture en bardage métallique à sept
versants et lanterneaux d’éclairage zénithal.

Etat bon. /

Ajout d’un petite halle de type industriel en ossature et /
bardage métalliques.
Réfection de la toiture du bâtiment en maçonnerie.
Remplacement des châssis par des modèles en acier
émaillé.
Rénovation et/ou emplacement des serres.

Le bâtiment des laboratoires, en raison de son faible /
intérêt architectural et de son implantation inappropriée,
qui déprécie le panorama depuis le hall vitré au rez du INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
SN1 ainsi que ses abords immédiats, pourrait être démoli Pouvant être remplacé.
et/ou déplacé.
COMMENTAIRES
/
69
et Paysager n°4

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010

L’ensemble n°4 occupe un site à cheval sur l’avenue P. Langevin au Sud du campus.
Il est constitué par un vaste espace ouvert, arboré, peu bâti.
Présence d’oeuvre d’art : Signal (Raymond Subes, 1971).
Appellation usuelle : l’ensemble n°4 correspond en substance à l’UFR de Biologie.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), UFR de Biologie végétale (plantations).
depuis 1965

L’ensemble est structuré sur de grands alignements Le site à l’origine est dépourvu de végétation à hautes
d’arbres à hautes tiges. tiges.
Il est constitué d’un parc arboré, d’une série de terrains Réalisation des plantations d’alignement (haies et
de sport et d’équipements sportifs, et d’un bâtiment plantations à hautes tiges d’alignement).
d’administration. Plantations d’arbres en bouquet.
Lieu de pâtures.

Manque d’entretien et de réparation de certains Manque d’entretien des éléments végétaux et de
bâtiments. planification stratégique des aménagements du sol en
surface (nature du recouvrement, mobilier, etc.).
Construction d’un bâtiment isolé (Thèses) dans la Transformations réalisées :
partie parc. Aménagements de terrains de sport.
Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
etc.).
Aménagements et clôtures des abords du bâtiment A3.

L’ensemble n°4 constitue le grand poumon vert du La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
campus. La préservation de son caractère de parc poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
arboré (comprenant des terrains de sport) par la Fonction de poumon vert du site.
proscription de tout projet de bâtiment de volume La préservation et l’entretien méthodique de certaines Nombreux arbres ou alignements
important et/ou de série de pavillons requérant des de ses caractéristiques végétales, de ses alignements remarquables, de
aménagements minéralisés, est fortement conseillée. remarquables, et l’implantation d’un mobilier cohérent par leur essence et/ou leur impact dans le
sont nécessaires. paysage.
Bordures en béton d’origine.
Les aménagements, not. des zones de stationnement,
et les clôtures diverses des abords du bâtiment A3 ont INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
distinguer le site du bâtiment du parc arboré Ensemble de qualité.
l’environnant. Cette division paysagère du terrain Ensemble Remarquable
dévalorise les deux parties ; d’une part, le territoire du COMMENTAIRES
parc se trouve amputé, de l’autre, la fonction officielle Les bordures d’origine, en profil arrondi en
de l’administration est coupée du prestige d’un parc béton, spécialement moulées pour le projet,
environnant, et l’ensemble symbolique d’origine est étaient à l’origine généralisées sur le site et
réduit à un usage plus strictement fonctionnel). constituent un élément caractéristique du
campus.
La rénovation et/ou la création d’un axe de composition
reliant le parc à l’entrée monumentale de la
bibliothèque est envisageable.
70

Adresse : Bâtiment COSEC, Bvd Paul Langevin, Dates des relevés :
59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 22 juill., 23 sept., 7 oct. 2010
- int. : 7 oct. 2010

Ensemble pavillonnaire appartenant à l’ensemble n°4, et comprenant un volume principal (halle de sport) et trois
volumes annexes (“musculation”, “danse” et “tennis de table”), situé en bordure extérieure de l’avenue Langevin.
Situé en retrait et en léger contrebas de l’avenue, de gabarit modéré (par rapport à des halles de sport
classiques), l’ensemble des pavillons présente un impact limité dans l’espace.
Les bâtiments bénéficient de larges zones de recul (à l’Ouest, vastes terrains de sport, au Nord, pavillon du Club
House avec arche figurant l’entrée du site depuis l’avenue). A l’Est, les abords immédiats sont en chantier pour la
création d’un parc de stationnement avec allée centrale.

Appellation usuelle : H, centre sportif (COSEC).
Date de conception : Date de construction : vers 1973 Date d’inauguration : ..
Programme d’origine : Centre sportif.
Occupation actuelle : Centre sportif.

Bâtiment pavillonnaire comprenant une halle de sport et Halle : plan composé d’un espace central de jeu avec,
trois volumes annexes. latéralement, un gradin (bois et vinyl) et des annexes
Halle : toiture à six versants et pignons. Charpente en techniques et locaux de services.
bois lamellé. Revêtement des sols en tapis de caoutchouc sur chape
Soubassement en maçonnerie de briques blanches. de béton.
Voiles de béton caractéristiques pour appui des pieds de Lumière naturelle par lanterneaux et baies situées à
charpente. hauteur usuelle.
Lanterneaux en plastique alvéolé. Correction acoustique en bardage bois.
Bandeau de fenêtres entre pieds de charpente. Salle de musc. (act.) : espace à caractère industriel, de
Six accès. grande hauteur sous plafond.
Annexe “musculation” (act.) : charpente à un versant de Charpente apparente. Sol en béton peint.
faible pente. Salle de danse et de tennis de table (act.) : charpente
Remplissage entre fermes par un châssis-cloison en en bois lamellé apparente. Eclairages et chauffage
bois. Soubassements pleins et impostes translucides en suspendus.
plastique alvéolé.
Deux accès.
Annexes “salle de danse” (act.) et “tennis de
table” (act.): mêmes caractéristiques que la salle de
musculation, mais de moins grande hauteur.

Etat moyen. Etat de conservation contrasté.
Nombreux dégâts d’infiltrations sur les quatre volumes. Halle principale : charpente en bon état. Gradin
Manque de qualification et dégradation des abords. d’origine. Entretien négligé des locaux de services.
Transformations réalisées : Salle de musc. : charpente en bon état mais entretien
Construction précaire d’une aile d’accès et vestiaire en négligé. Réparations diverses précaires.
maçonnerie, à toiture plate, reliant la halle de sport à la Salle de danse : très bon état.
salle de ping-pong. Transformations réalisées :
Construction précaire d’une aile d’accès et vestiaire, en Equipements.
châssis et éléments translucides en plastique, à toiture Cloisonnements divers des locaux techniques.
plate, reliant la halle principale à la salle de danse. Rénovation de la salle de danse.
Ajout d’un pavillon (COSEC).
Habillage des pignons et imposte et/ou toitures en
bardage de tôle d’acier émaillée.

L’adaptation des bâtiments aux critères d’accessibilité L’adaptation des bâtiments aux critères d’accessibilité INTERETS PATRIMONIAUX
des PMR requiert un aménagement méthodique des des PMR requiert des transformations intérieures qui ne ELEMENTS REMARQUABLES
abords. posent pas de problème majeur du point de vue Parfait état de la charpente de la halle
patrimonial. principale, de la salle de musculation et de la
Les récentes ailes d’accès et de vestiaires ne présentant salle de danse.
aucune sécurité ni aucun détail de construction valable, Lumière naturelle.
leur démolition est préconisée. Originalité des volumes (caractère de
chapiteau) et de certains détails de
L’ajout d’annexes selon l’esprit pavillonnaire de construction.
l’ensemble est possible. Cohérence de l’ensemble.

COMMENTAIRES
L’excellent état de conservation des
charpentes mérite d’être souligné.
71

Adresse : Administration, U.S.T.L. - Cité Scientifique Dates des relevés :
- Bâtiment A3, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-29 sept. 2010
- int. : 29 sept.,1 oct. 2010

Le bâtiment A3 relève de l’ensemble n°4.
Il occupe une position centrale dans le campus, à proximité immédiate de l’axe principal piétonnier sous le viaduc
et de la bibliothèque.
Il est implanté dans la zone de parc arborée la plus importante du site, et bénéficie d’un caractère officiel.
L’implantation d’un grand bassin (devant l’ancienne entrée) et l’importance de ses zones de recul, constituées de
trois zones de parcage, y contribuent.
Le bâtiment est traversant.
Le côté Est présente une façade de service ; le sous-sol y est dégagé, et les aménagements sommaires.
Présence d’oeuvres d’art : La Recherche Scientifique et l’Idée dominant toute chose, ou Combat de Coqs
(Edouard Pignon, 1970), est une fresque en mosaïque décorant la façade Ouest du bâtiment.
Buste de Pasteur (Paul Belmondo, 1973) exposé dans un bureau.
Figure Agenouillée (Eugène Dodeigne, 1971), installé sur le parvis Ouest du bâtiment.

Appellation usuelle : A3, Administration Centrale.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 30 septembre 1966
Programme d’origine : Bureaux.
Occupation actuelle : Bureaux.

Immeuble rez+1, composé de quatre ailes articulées Trop peu d’éléments subsistent pour pouvoir décrire
autour d’un patio central. avec certitude les aménagements d’origine, hormis les
Le rez-de-chaussée de l’aile principale (Ouest) est détails des deux cages d’escalier.
surélevé. Sa façade porte une fresque. Le patio semble maintenu dans son état d’origine.
Ossature béton avec éléments de remplissage en béton.
Châssis aluminium.
Toiture plate.
Les accès sont marqués par des maçonneries
décoratives en pierres clivées.
L’occultation se fait par rideaux intérieurs.

Etat de conservation mauvais (non conforme aux Etat de conservation mauvais.
éléments d’origine). Etat sanitaire très bon.
Etat sanitaire très bon. Des éléments d’origine, seuls les composants des
Transformations réalisées : cages d’escalier (marches en granito beige, garde-corps
Extension perpendiculaire en bout de l’aile principale et main courante, sol du palier en carreaux de ciment
coté Nord, relocalisant une entrée principale face à la 20x20, convecteurs) subsistent.
bibliothèque. Une façade intérieure sur le patio présente des châssis
Extension perpendiculaire au milieu de l’aile principale métalliques et quincailleries d’origine.
vers l’Ouest. Le patio manque d’entretien et de réparations.
Transformation lourde des façades Ouest et Sud (pose Transformations réalisées :
de caissons métalliques en imposte et allège, nouveaux Rénovation lourde des revêtements sols et murs,
châssis PVC blancs). éclairages et cloisons (habillage des colonnes
dégagées par des caissons circulaires en bois, faux-
plafonds en dalles de laine de roche sur structure
métallique, ou métalliques, à éclairages intégrés,
cloisonnements, mobilier, etc.).
Percements vers les extensions.

L’accessibilité PMR est acquise, bien qu’une Les rénovations récentes répondent aux exigences INTERETS PATRIMONIAUX
amélioration de la clarté des accès (aménagements et d’isolations thermique et acoustique, de ventilation et de ELEMENTS REMARQUABLES
signalétiques) soit indispensable. chauffage. Fresque en céramiques de Edouard Pignon,
de la série célèbre des Combats de Coqs.
Si le secteur cadastral concerné présente des L’accessibilité PMR est acquise.
possibilités de nouvelles implantations, ces dernières ne INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
pourront nuire au caractère de parc arboré qui fait la Construction courante.
spécificité du secteur.
COMMENTAIRES
Le réaménagement du bassin et des accès
permettrait de valoriser l’exposition de la
fresque.
72
et Paysager n°5

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010

L’ensemble n°5 occupe la partie Sud-Ouest du Campus, délimitée au Sud par l’avenue P. Langevin et par les
zones de pelouse de l’ensemble n°6 au Nord.
L’ensemble constitue un environnement bâti dense (par rapport à la notion de parc arboré bâti), très minéralisé.
Forte de présence des aires de stationnement automobile.
Présence d’oeuvres d’art : 3 Oeuvre sans titre (Bruno Dumont, 1996) sont installées dans l’extension du
bâtiment A, Peintures et 2 Oeuvre sans titre (Pierre Brun, av. 1978) décorent le patio du bâtiment A, le patio
central de l’ensemble, et un hall d’accès.
Appellation usuelle : l’ensemble n°5 correspond en substance au site de l’E.C.L. et de Polytech’Lille.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), OTH (Organisme d’Etudes
Techniques), UFR de biologie végétale (plantations).
depuis 1965

Il est constitué à l’origine de deux immeubles barres, plantations à hautes tiges d’alignement).
de longueur différente, d’un immeuble tour, et de trois Plantations d’arbres en bouquet.
bâtiments adjacents de faible gabarit. Le parvis de l’immeuble barre le plus grand de
Les différents bâtiments communiquent directement ou l’ensemble (Polytech) s’ouvre sur le centre du campus.
sont reliés entre eux par un système de cheminements
couverts (modèle à colonnes à section rectangulaire).

Manque d’entretien et de réparation des bâtiments. Manque d’entretien et absence de planification
Transformations réalisées : stratégique des éléments végétaux et des
Ajout de trois bâtiments isolés ou en extension de aménagements du sol en surface (nature du
bâtiments existants (bâtiments de laboratoires et recouvrement, mobilier, etc.).
ateliers, bibliothèque, bâtiment de bureaux et salles de Transformations réalisées :
classe). Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
Aménagement d’un parc urbain tramé. moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
Suppression des cheminements couverts reliant le etc.).
bâtiment Polytech à l’E.C.L. Aménagements et réparations diverses d’éléments de

L’implantation de l’extension Polytech au Nord, et de La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
l’extension A (bibliothèque) au Sud ont contribué poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
grandement à refermer l’ensemble (rupture avec le site /
du restaurant Sully, situé en bordure extérieure de Une déminéralisation des revêtements et une
l’avenue Langevin, depuis lequel se dessinait à verdurisation du site sont envisageables et possibles. INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
l’origine un axe fort pénétrant dans le site de l’E.C.L.). Ensemble banal.
Les caractéristiques de perméabilité et d’ouverture COMMENTAIRES

paysagère à l’origine de la composition du site /
devraient être impérativement prises en compte dans
les extensions et ajouts futurs pour éviter la formation à
terme d’un campus composé d’une série d’enclaves.
73

Adresse : Ecole Centrale de Lille, Dates des relevés :
Cité scientifique - Bâtiment A, - ext. : 29 sept. 2010
Affectataire : E.C.L.

Le bâtiment A appartient à l’ensemble n°5 et ferme le patio minéral de l’ensemble du côté Est.
Le volume du bâtiment se trouve écrasé entre un immeuble tour (à l’Ouest) et une zone de recul essentiellement
occupée par une grande aire de stationnement.
Abords Est constitués d’un trottoir gazonné, façade Ouest orientée sur le patio minéral, et aménagements Sud en
petit jardin enclavé.
Accès de plain pied.
Etat sanitaire contrasté.
Présence d’oeuvres d’art : Oeuvre sans titre (Pierre Brun, 1978), occupant le patio.
Oeuvre sans titre (Bruno Dumont, 1996), installée dans le jardin Sud.
Peintures (Pierre Brun, av. 1978), décorant une salle de réunion.

Appellation usuelle : Bâtiment A, Ecole Centrale de Lille.
Programme d’origine : Bureaux et administration.
Occupation actuelle : Bureaux et administration.

Immeuble à patio d’un seul niveau en structure poteau- Le bâtiment se raccorde aux bâtiments B au Nord et A
poutre. (extension) au Sud.
Façade vitrée. Plan déterminé par le patio central, autour duquel les
Pignons en maçonnerie autoportante. circulations distribuent les bureaux, dont les baies
Soubassement de faible hauteur en béton. donnent en façade extérieure.
Allèges et impostes en panneaux sandwich et surfaçage Murs tapissés de fibre de verre ou en briques
en Glazal. apparentes rouges ou peintes en blanc.
Châssis bois. Sols et plinthes en granito blanc.
Dégagements Nord et Sud éclairés par cinq lanterneaux
circulaires en béton.
Patio de petite dimension occupé entièrement par une
oeuvre d’art.

Parois extérieures sales. Sanitaires en parfait état, avec revêtement d’origine en
Châssis d’origine en mauvais état, à remplacer. carreaux de ciment 10x10 gris.
Eclatement du béton par rouille des armatures. Plusieurs réparations dans les murs effectuées avec des
Joints à réparer. briques de format différent et/ou un rejointoyage de
Bon état des abords côté Sud. teinte inadéquate.

Ajout de volets blancs extérieurs. Tapis gris en dalle de 50x50 posé sur le granito.
Cloisonnement vitré d’une salle de réunion (l’Aquarium)
au Sud du patio.
Faux-plafonds en dalle 50x50 de laine de roche sur
structure métallique.
Rénovation des lanterneaux.
Rénovation générale des bureaux.

Il est regrettable que le jardin côté Sud, qui se trouve L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ou INTERETS PATRIMONIAUX
enclavé, ne bénéficie pas directement au personnel et/ acoustique est acquise ou en voie d’acquisition. ELEMENTS REMARQUABLES
ou aux étudiants et à l’ensemble du site. Cinq lanterneaux circulaires en béton.
L’accessibilité des personnes PMR est satisfaisante. Oeuvre d’art du patio.
L’aire de stationnement Est pourrait être restructurée afin
de ménager une zone d’agrément pour les bureaux, et Le déplacement du volume vitré de la salle de réunion INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
plantée d’écrans végétaux. dite “Aquarium” est vivement conseillé, afin de préserver Pouvant être remplacé.
les relations visuelles induites par le système du patio.
En raison du peu de détails remarquables, de la qualité COMMENTAIRES
moyenne de la construction et de l’état de vétusté de /
certaines parties, et considérant sa capacité réduite, il
est envisageable de le démolir ou de le rehausser, pour
faire place à un bâtiment qui puisse répondre à la
demande de locaux et dont le gabarit assure un équilibre
des masses au sein de l’ensemble formé par les
bâtiments A-A ext.-B-C-E-F. 74

Cité scientifique - Bâtiment B, - ext. : 23-29 sept., 1 oct. 2010
59650 Villeneuve d'Ascq - int. : 29 sept., 1 oct. 2010

Le bâtiment B appartient à l’ensemble n°5 et ferme les deux patios de l’ensemble du côté Nord.
Son entrée, qui constitue l’accès principal de l’ensemble, fait face à une grande aire de stationnement.
Son gabarit limité le consigne à un rôle de socle de la tour (bâtiment E).
Les volumes des trois amphithéâtres se signalent respectivement en toiture.
Abords Est constitués d’un parterre fleuri. Côté Nord, sa façade technique au sous-sol dégagé fait face au plus
grand immeuble barre du site (Polytech), dont il est séparé par une frange résiduelle arborée, très peu aménagée.
Accès de plain pied.
Etat sanitaire contrasté.
Présence d’oeuvre d’art : Oeuvre sans titre (Pierre Brun, av. 1978), installée dans le patio principal.

Appellation usuelle : Bâtiment B, Ecole Centrale de Lille.
Programme d’origine : Bureaux, amphithéâtres, locaux techniques et salles de cours.
Occupation actuelle : Bureaux, amphithéâtres, locaux techniques et salles de cours.

Immeuble linéaire traversant d’un seul niveau, Plan caractérisé par un long couloir traversant latéral
Ossature poteau-poutre. vitré sur deux espaces extérieurs séparant d’autres
Remplissage des allèges et impostes en éléments implantations rectangulaires et recevant les façades des
préfabriqués de béton peint. amphithéâtres implantés en oblique, accessibles par la
Châssis bois. partie supérieure et se développant en gradins dans le
Toiture plate. sous-sol.
Accès de plain-pied. Sol du premier patio en dalles de silex lavé ; sol du
deuxième patio en pelouse et haies.
Colonnes rondes brutes de décoffrage en béton peint,
visibles dans le couloir.
Sol et plinthes en granito avec sciage de dilatation.
Murs en briques apparentes appareillées en panneresse
(hall).
Plafond en béton peint avec frise de crépis sur les
poutres.
Quatre lanterneaux circulaires en béton dans le
prolongement du dégagement central.

Parois extérieures sales. Entretien bon.
Entretien des abords moyen. Fissuration importante du sol (chape de granito).
Dégradation importante des bordures en béton. Convecteurs d’origine.
Dégradation importante des châssis. Affaissement des dalles du patio.

Ajout d’une cage d’escalier de secours. Rénovation et/ou ajout de tous les systèmes de sécurité
et alarme, en apparent.
Aménagement et cloisonnement de bureaux en cloisons
amovibles.
Pose de faux-plafonds en dalle de laine de roche 50x50
avec éclairages intégrés.
Reconstruction ou enduisage des murs du couloir en
maçonnerie de briques apparentes.
Aménagement de secondes entrées vers les
amphithéâtres, avec carrelage de ciment blanc 30x30.
Rénovation complète des trois amphithéâtres et des
salles de cours. Cloisonnements divers.

L’accessibilité aux personnes PMR est acquise. L’amélioration des critères d’isolation et de chauffage ne INTERETS PATRIMONIAUX
L’amélioration des critères d’isolation et de chauffage ne pose pas de problèmes majeurs. ELEMENTS REMARQUABLES
pose pas de problèmes majeurs. Jours du dégagement central.
L’adaptation des locaux et sanitaires aux critères Noeuds visibles de la structure dans le
Une protection solaire pourrait être réalisée sur la façade d’accessibilité PMR ne pose pas de problème majeur. dégagement central.
vitrée Sud du couloir. Elargissements dans le couloir dus à
l’implantation des amphithéâtres.
L’ouverture de la façade Nord et l’aménagement de sa
zone de recul sont conseillés. Ils permettraient de rendre INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
au site la perméabilité d’origine, relative au caractère de Construction courante.
parc arboré de l’ensemble du Campus, et que l’extension
Sud (bibliothèque, 1996) a ruiné. COMMENTAIRES
Parti de composition général intéressant.
75

Cité scientifique - Bâtiment C, - ext. : 23-29 sept. 2010

Le bâtiment C de l’Ecole Centrale fait partie de l’ensemble n°5 et en constitue l’un des fonds de perspective.
Situé à front de l’avenue P. Langevin, et bénéficiant d’aires de parcage proches, il jouit d’une grande visibilité et
d’un accès automobile aisé.
Le bâtiment est traversant ; il présente une entrée principale côté Sud et est relié aux autres bâtiments de
l’ensemble par une coursive côté Nord.
Abords en zone de stationnement et zones de pelouse et de hautes tiges, dont certaines remarquables par leur
essence et/ou leur taille.
Vis-à-vis de grande proximité avec les bâtiments voisins.
Accès discrets par le niveau technique en rez.
Etat sanitaire mauvais.

Appellation usuelle : Bâtiment C, Ecole Centrale de Lille.
Date de conception : 1960-64 Date de construction :1965-66 Date d’inauguration : 20 septembre 1968
Programme d’origine : Bureaux, salles de classe et laboratoires.
Occupation actuelle : Bureaux, salles de classe et laboratoires.

Immeuble en barre, R+3 ; façades orientées Nord-Sud. Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
La façade Nord présente un niveau inférieur de type cour desservant de part et d’autres les bureaux et laboratoires,
anglaise. dont les entrées sont en léger retrait.
Ossature poteau-poutre en béton, trame régulière. Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage naturel,
Façade (allèges et linteaux) en éléments de béton sont repoussées contre les pignons. Une cage d’escalier
préfabriqués recouverts d’émaux de pâte de verre supplémentaire est implantée à mi-longueur du bâtiment.
blanches posés dans l’alignement extérieur des Plafonds en béton peint.
colonnes. Sol en carreau de ciment 10x10 noir (gris dans les
Au niveau inférieur, allèges en briques de remplissage. sanitaires).
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Marches d’escalier en granito blanc, garde-corps et main
Pignons en éléments de béton armé, avec frange courante d’origine, sol des paliers en carreaux de ciment
verticale vitrée (éclairage des paliers). 20x20, convecteurs à ailettes.

Etat moyen. Etat de conservation moyen.
Décollement des faïences. Etat d’entretien médiocre.
Fissuration et éclatement de certains panneaux. Marches d’escalier (rez) très dégradées voire
dangereuses, à restaurer.
Transformations réalisées : Certains laboratoires ont conservé leur caractère
Extension post-moderne du bâtiment vers l’Ouest. d’origine (plafond en béton peint, sol en carreaux de
Transformation des entrées (remplacement des châssis, ciment teinté 10x10, convecteurs à ailettes, mobilier).
disparition ou transformation de l’auvent, etc.)
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Transformations réalisées :
maçonnerie de briques rouges. Eclairages.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Peintures.
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. Faux-plafonds en dalles métalliques.
Remplacement des châssis par modèle en PVC blanc Murs tapissés de fibre de verre peinte en bleue.
(façade Sud). Mur de la cage d’escalier Est en briques apparentes.
Le réseau des passages couverts menant au bâtiment Décollement de certaines huisseries.
est très dégradé et en partie détruit et/ou évacué. Porte de secours Ouest cadenassée.
Pose d’un linoléum dans certaines salles de classe.

L’accessibilité aux PMR est acquise. L’état sanitaire actuel du bâtiment implique des INTERETS PATRIMONIAUX
rénovations lourdes, comprenant notamment le réfection ELEMENTS REMARQUABLES
La rénovation passe par un rhabillage complet des de toute l’installation électrique et la restauration duDétails des escaliers (marches en granito,
façades Nord et Sud. réseau d’égout (pompe d’exhausse). garde-corps, main courante, revêtements,
etc.).
La destruction du bâtiment, en mauvais état général, est L’adaptation aux critères d’accessibilité des PMR ne pose Plan des couloirs avec colonnes apparentes.
envisageable. pas de problèmes majeurs du point de vue patrimonial.
Devant le peu d’éléments remarquables dont le bâtiment INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
Un réaménagement méthodique des abords (en part. témoigne, sa destruction est envisageable. Construction courante.
zone de recul Nord) est souhaitable, tant du point de vue
esthétique et de la qualité de vie, que du point de vue de COMMENTAIRES
la sécurisation des équipements et de la protection Dans le cas d’une destruction, les éléments
contre l’incendie. des cages d’escalier (not. les marches en
granito en bon état) devraient être récupérés
La suppression des murs de clôture Ouest et Sud-Est (pour réparations et remplacements en
est conseillée, pour restaurer la perméabilité et la fluidité d’autres bâtiments).
qui caractérisent la typologie de parc arboré du campus.
76

Cité scientifique - Bâtiment E, - ext. : 29 sept. 2010

Le bâtiment occupe une place centrale dans l’ensemble n°5, dont il émerge et constitue le repère principal.
De gabarit important, de couleur distincte (façade en verre réfléchissant), et bénéficiant d’un lettrage de façade de
grande dimension (pignon Sud), il est particulièrement visibles depuis l’avenue périphérique P. Langevin.
Ses abords sont constitués d’un grand patio minéral à l‘Est, d’une zone de pelouse à l’Ouest, et de cheminements
sous passages couverts au Sud. Il est attaché au Nord au bâtiment B.
L’accès se fait au Nord depuis le bâtiment B et, au Sud, par une entrée aménagée dans le pignon sous une
coursive.

Appellation usuelle : Bâtiment E, Ecole Centrale de Lille.
Programme d’origine : Salles de classe, lieu de vie étudiante et bureaux.
Occupation actuelle : Salles de classe, lieu de vie étudiante et bureaux.

Immeuble rez+6. Plan traversant : accès par le bâtiment B et, au Sud,
Ossature poteaux-poutres. Façades légères en mur sous un passage couvert.
rideau. Deux cages d’escalier repoussées contre les pignons
Châssis aluminium. avec garde-corps en mur de limon jour.
Toiture plate. Main-courante en bois profilé.
Paliers en carreaux de ciment 20x20 teinté.
Limon coulé sur place avec recouvrement en granito.
Sol et plinthes des couloirs et pièces (tous les niveaux)
en carreaux de ciment 10x10 noir.
Murs tapissés de fibre de verre peinte.

Etat d’entretien très bon.
Transformations réalisées : Les amphithéâtres Gosselet et Maige sont bien
Rénovation des façades et installation de nouveaux conservés (faux-plafonds métalliques acoustique,
murs rideau avec verres réfléchissants. revêtement des murs en panneaux de bois, mobilier
d’origine).
Dégradation ou absence des plinthes.
Quelques huisseries d’origine.
Quelques convecteurs d’origine en panneau de tôle à
motif.
La fermeture entre paliers d’origine et nouveau mur
rideau est aléatoire (panneautage en bois mal ajusté et
affaissé).
Réparations apparentes dans les murs de briques
(briques de format et de teinte différents).
R+5 : dégâts des carreaux de ciment (décollement).
R+6 : décollement des carreaux de granito 20x20 des
paliers.
Fermeture des cages d’escalier par des cloisons coupe-
feu.
Reconstruction ou recouvrement des murs en briques
apparentes.
Cloisonnements divers (en part. R+5).
Nouveaux châssis des fenêtres des pignons, avec seuil
de fenêtres en aluminium.
Ajout de rampes complémentaires de profils semblables
mais différents dans chaque cage d’escalier.
Sortie de secours cadenassée au R+1.

Tout potentiel. L’accessibilité des personnes PMR est acquise et/ou INTERETS PATRIMONIAUX
l’adaptation des locaux ne pose pas de problème ELEMENTS REMARQUABLES
Le bâtiment, dont le rez est occupé notamment par des patrimonial majeur. Carrelage des niveaux complets en carreaux
locaux de détente-récréation, gagnerait fortement à de ciment noirs.
proposer des ouvertures depuis ces pièces vers les deux L’étroitesse des couloirs pose néanmoins question en Détails des escaliers.
patios. cas de nécessité d’évacuation.
L’entrée Sud, de type ‘sortie de secours’, et très utilisée, Construction courante.
pourrait voir l’aménagement d’un sas.
COMMENTAIRES
/
77

Cité scientifique - Bâtiment F, - ext. : 29 sept., 1 oct. 2010

Le bâtiment D de l’Ecole Centrale appartient à l’ensemble n°5 et constitue une extension au bâtiment B.
Il ferme l’ensemble du côté Ouest.
Le bâtiment est implanté entre les éléments longitudinaux (bâtiments B et C), et ses façades ne jouissent d’aucun
recul.
Ses abords sont composés d’un patio herbacé et planté de haies à l’Est, d’une aire de stationnement à l’Ouest, et
d’une frange arborée très peu aménagée au Sud.

Appellation usuelle : Bâtiment F, Halle de Génie Civil, Ecole Centrale de Lille.
Programme d’origine : Ateliers.
Occupation actuelle : Ateliers et bureaux.

Bâtiment rectangulaire d’un seul niveau, constituant une Série d’ateliers distribués par le couloir de la partie B.
extension au bâtiment B, de caractère industriel. Grandes hauteurs sous plafonds.
Briques de terre cuite alvéolées en façade. Murs en plâtre peint.
Couverture (et éclairage) en 6 sheds. Sol en carreaux de ciment 10x10 teinté.
Un niveau de baies en façade Sud. Equipements techniques de grande dimension.

Parois extérieures sales. Réparations précaires.
Eclats dans la maçonnerie. Les ateliers de Mécanique conservent globalement leur
Soubassement en briques dégradé. Nombreux joints caractère d’origine.
verticaux ouverts. Traces d’infiltrations.
Certains châssis en acier sont d’origine. Transformations réalisées :
Sur la partie Sud du bâtiment, aménagement de deux
Transformations réalisées : niveaux de bureaux à l’intérieur du gabarit des ateliers.
Percement de baies en hauteur sur la façade Sud. Pose de faux-plafonds sous la charpente métallique des
Rénovation des étanchéités et pose de nouveaux profils, sheds de prise de lumière Nord.
y compris la corniche.
Remplacement des châssis par des modèles en bois ou
aluminium.
Pose de grilles de sécurisation devant les fenêtres.
Construction d’une petite annexe et d’un mur de clôture
côté Ouest.

Tout potentiel. A l’occasion de l’amélioration des conditions thermiques INTERETS PATRIMONIAUX
et acoustique, les faux-plafonds occultant actuellement ELEMENTS REMARQUABLES
Le réaménagement de la zone de recul Sud du bâtiment les ateliers pourraient être démontés, et les solutions Construction en sheds.
est nécessaire. d’éclairage artificiel complémentaire revues.
La suppression du mur de clôture Ouest est conseillée, Construction courante.
pour rétablir une fluidité et une ouverture visuelle Est-
Ouest sur le site. COMMENTAIRES
/
78

Adresse : Polytech'Lille, Avenue Paul Langevin Dates des relevés :
59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment Polytech fait partie de l’ensemble n°6.
Ses grandes dimensions l’imposent comme un volume caractéristique du secteur, bien qu’il fasse actuellement
figure d’annexes de services par rapport aux bâtiments neufs de l’école Polytech.
Le bâtiment bénéficie d’un parvis Nord important (act. zone de parcage), que l’extension récente a diminué de
moitié.
Abords minéraux. Pas ou peu de zones arborées.
Vis-à-vis de grande proximité avec les bâtiments voisins.
Accès discrets par le niveau technique en rez.
Etat sanitaire mauvais.

Appellation usuelle : Polytech’ Lille.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : ..

Immeuble barre, rez+4 ; façades orientées Nord-Sud. Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
Façade (allèges et linteaux) en éléments de béton laboratoires, dont les entrées sont en léger retrait.
préfabriqués recouverts de mosaïques de pâtes de verre Les circulations verticales sont repoussées contre les
blanches posés dans l’alignement extérieur des pignons et bénéficient d’éclairage naturel. Deux cages
colonnes. d’escalier supplémentaires sont implantées à mi-
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. longueur du bâtiment.
Pignons en éléments de béton armé, avec frange Plafonds en béton peint.
verticale vitrée (éclairage des paliers). Marches d’escalier en granito beige ou rouge, garde-
Toiture plate. corps et main courante d’origine, sol des paliers en
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. carreaux de ciment 20x20, convecteurs à ailettes.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
portique recouvert d’émaux de pâte de verre blancs). peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
de verre.

Etat mauvais. Etat de conservation mauvais.
Décollement des faïences. Etat d’entretien médiocre.
Fissuration et éclatement de certains panneaux.
Transformations réalisées : Ajout de volets roulants intérieurs.
Extension du bâtiment vers l’Ouest. Peintures.
Percements dans la façade (rez+2) pour passerelles Faux-plafonds en dalles métalliques.
vitrées vers l’extension nouvelle. Murs tapissés de fibre de verre.
Transformation des entrées (remplacement des châssis,
disparition ou transformation de l’auvent, pose de
briques de verre, etc.)
Suppression des trois ou quatre passages couverts
reliant au Sud ce bâtiment à ceux occupés par l’ECL.
(châssis acier émaillé et verre réfléchissant).

L’accessibilité aux PMR est acquise. L’état sanitaire actuel du bâtiment implique des INTERETS PATRIMONIAUX
rénovations lourdes, comprenant le réfection de toute ELEMENTS REMARQUABLES
La rénovation passe par un rhabillage complet des l’installation électrique. Détails des escaliers (marches en granito,
façades Nord et Sud. garde-corps, main courante, revêtements,
Devant le peu d’éléments remarquables dont le bâtiment etc.).
Un réaménagement méthodique des abords est témoigne, sa destruction est envisageable. Plan des couloirs avec colonnes apparentes.
souhaitable.
La destruction du bâtiment, en mauvais état général, et L’accessibilité aux PMR est acquise ; en outre INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
dont les extensions récentes ont fortement diminué la l’adaptation des équipements ne pose pas de problèmes Construction courante.
cohérence d’implantation, est envisageable. majeurs.
COMMENTAIRES
Son remplacement, ailleurs, par un ou des bâtiments aux Dans le cas d’une destruction, les éléments
normes, et la conservation d’un vide arboré en ses lieu des cages d’escalier (not. les marches en
et place, entre la nouvelle Ecole Polytech et l’ECL, granito) devraient être récupérés (pour
permettrait de recréer sur le secteur un équilibre des réparations et remplacements en d’autres
implantations et des masses, selon les principes de bâtiments).
composition centrifuge, ouverte, à l’origine du campus.
79
et Paysager n°6

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010

L’ensemble n°6 occupe la partie Ouest du Campus, délimitée par les avenues C. Gauss et P. Langevin, et par la
limite Sud avec l’ensemble n°5.
Il constitue un environnement bâti dense, moyennement végétalisé.
Présence d’oeuvres d’art : Le Passe-Muraille (André Gaillard, 1971) est installé sur le parvis du M1, Oeuvre sans
titre (Patrick Bougelet, 1977) en décore le foyer, Oeuvre sans titre (Kim Creighton, Jean-Marie Guigues, David
Vincent, 2003) est suspendu dans le foyer du LIFL, et Phasis (Patrick Dupretz, 1995) est installé dans le bâtiment
M5.
Appellation usuelle : l’ensemble n°6 correspond en substance à l’UFR de Mathématiques.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), OTH (Organisme d’Etudes Techniques),
UFR de biologie végétale (plantations).
depuis 1965

Il est constitué à l’origine de deux immeubles barres, de plantations à hautes tiges d’alignement).
longueur différente et orientés sur l’une des deux Plantations d’arbres en bouquet.
directions du maillage, et d’un immeuble principal. Le parvis du bâtiment principal de l’ensemble (M1)
Ces trois éléments sont reliés entre eux par un système s’ouvre sur le centre du campus.
de cheminements couverts.

stratégique des éléments végétaux et des
Transformations réalisées : aménagements du sol en surface (nature du
Ajout d’une dizaine de bâtiments isolés ou en extension recouvrement, mobilier, etc.).
de bâtiments existants (bâtiments de laboratoires,
locaux administratifs ou de service, bâtiment de Transformations réalisées :
bureaux et salles de classe, logement, etc.). Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
Remplacement des cheminements couverts de moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
l’ensemble par un modèle en métal et plastique etc.).
translucide. Aménagements et réparations diverses d’éléments de
Le parvis du M1 s’ouvre aujourd’hui sur une place
circulaire aménagée sous le viaduc du métro.

L’implantation des deux extensions du M2 et du La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
bâtiment M4 notamment ont contribué à décaractériser poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
une zone importante de l’ensemble, en dérogeant aux Système des cheminements couverts.
principes de composition spécifiques à l’origine du En écho aux centralités construites, représentées au Nombreux arbres remarquables de
campus (trame stricte aménageant des couloirs de vue, sein de chacun des secteurs par les immeubles C1-M1- par leur essence et/ou leur impact dans le
fluidité de circulation et perméabilité générale du site, P1-SN1, la zone de pelouse plantée limitée partiellement paysage.
zones de recul permettant une lisibilité et une par les bâtiments SN6 et SN4 pourrait constituer au sein Bordures en béton d’origine.
valorisation de l’organisation du secteur, implantations du secteur Biologie une centralité spécifique végétale
en retrait de l’alignement de voirie, caractère de parc aménagée. INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
arboré, etc.). Ensemble banal.
Ces caractéristiques devraient être impérativement COMMENTAIRES

prises en compte dans les extensions et ajouts futurs, Les bordures d’origine, en profil arrondi en
pour assurer à l’ensemble du campus la bonne gestion béton, spécialement moulées pour le projet,
et la pérennité de ses qualités paysagères et étaient à l’origine généralisées sur le site et
architecturales. constituent un élément caractéristique du
campus.
Le remplacement des coursives d’origine par un
modèle au toit en plastique est déconseillé en raisons
de la rapidité de dégradation du matériau et de l’effet
inesthétique induit par les souillures diverses au travers
du plastique.
80
IDENTIFICATION DU BATIMENT LOCALISATION ET ILLUSTRATIONS

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Dates des relevés :
Mathématiques, Cité scientifique, bâtiment M1, - ext. : 23 sept. 2010

Le bâtiment M1 est le volume principal de l’ensemble cohérent n°6.
Son parvis est en relation directe avec le cheminement piéton principal, et s’ouvre sur une place circulaire
sous le viaduc.
Le bâtiment émerge des zones arborées et constitue l’élément signalétique majeur de l’affectation aux
mathématiques. Il est entouré de zones de pelouses et de hautes tiges, et jouxté directement par le parking
principal du secteur.
Le bâtiment est traversant; il présente une entrée principale côté Est, et est relié côté Ouest aux autres
bâtiments de l’ensemble par une série de coursives.
Présence d’oeuvres d’art : Le Passe-Muraille (André Gaillard, 1971), est implanté sur le parvis.
Oeuvre sans titre (Patrick Bougelet, 1977), décore le foyer principal.

Appellation usuelle : M1, Mathématiques-Enseignement
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 6 décembre 1967
Programme d’origine : Amphithéâtres et salles de classe.
Occupation actuelle : Amphithéâtres, salles de classe et siège de Radio Campus.

Immeuble en plan carré, rez+5. Rez-de-chaussée Halls en mosaïques de pâtes de verre (brun, vert, bleu,
surélevé. gris).
Façades légères en mur rideau, ossature poteaux- Escaliers en granito.
poutres. Tous les murs sont revêtus de carreaux de pâtes de
Les parties pleines du mur rideau sont constituées de verre.
caissons en tôles repoussées. Cage d’escalier et foyer bénéficient de lumière
Châssis aluminium. naturelle grâce à de grandes surfaces vitrées.
Bandeaux horizontaux marquant les allèges et les Néons.
dalles. Sols revêtus de carreaux de 40x40 en pierre beige de
La composition de la façade principale distingue la Massangis.
cage d’escalier par un grand volume vitré. Plafonds en béton peint.
Toiture plate.
L’occultation se fait uniquement par rideaux
intérieurs.

Etat général bon. Etat bon.
Parois extérieures sales. Intérieurs et décors généralement dégradés par les
Eléments cabossés (tôles, bavettes de rejet d’eau graffitis.
inférieur en soubassement, ...).
Transformations réalisées : L’aménagement récent d’un sas d’entrée confine
Ancrage de l’antenne radio (17m de haut) sur la illégalement l’accès (réduction de la largeur du palier).
toiture plate. Installation d’éclairages par projecteurs et bacs à
Installation de volets intérieurs à enrouleur en lumières dans les foyers face aux entrées des
plastiques. amphithéâtres.
En saillie sur la façade Nord, ajout d’un ascenseur Mosaïques du hall d’entrée peintes en saumon clair.
technique réservé aux services de secours. Ajout de faux-plafond dans le hall central du rez (dalles
Côté sud, composition appauvrie par l’ajout d’un 50x100 couleur abricot et vert sur structure métallique
escalier de secours et par la transformation d’un noire).
partie de la façade en mur aveugle, négligeant la Ajout de faux-plafond dans les couloirs secondaires
trame du bardage. (dalles métalliques).
Le perron a été transformé, sans doute lors de la Installation d’une guérite d’accueil polygonale fermée,
réalisation du sas (balustrades en métal à fixation en ossature de type véranda à châssis dorés.
inefficace et bacs à plantes en blocs de béton), et Les bas des colonnes, sur une hauteur de 2m, ont été
présente un aspect fort dégradé, dangereux, et non revêtus de carreaux émaillés verts et de cornières
cohérent avec l’esprit du bâtiment. métalliques aux angles.

La pose de pare-soleil extérieurs est nécessaire et L’installation d’un système d’évacuation de fumée est INTERETS PATRIMONIAUX
envisageable. nécessaire et possible. ELEMENTS REMARQUABLES
Eléments de façades (type Prouvé) originaux.
L’adaptation des accès aux normes d’accessibilité est L’amélioration des conditions d’isolation thermique doit Système de l’entrée avec auvent et parties
nécessaire et possible. se faire par l’intérieur (pose d’un nouveau matelas pleines latérales et impostes vitrées,
isolant sur les faces intérieures des profils et caissons, constituant un ensemble caractéristique et
et/ou desossage des caissons en aluminium). remarquable.
Volume intérieur, lumière naturelle et
L’adaptation des accès et locaux aux critères décorations du Foyer.
d’accessibilité des PMR requiert une étude spécifique. Plafonds métalliques acoustiques et
revêtements des murs en panneau de bois
Le réaménagement du sas d’entrée peut se réaliser à (amphithéâtres).
partir de l’extérieur, sans empiéter sur les espaces
intérieurs, et passe par le remplacement de l’escalier INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
d’entrée récent et la sauvegarde de l’auvent. Edifice de qualité.
Edifice Remarquable
COMMENTAIRES
/
81

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Mathématiques, Dates des relevés :
Cité Scientifique, bâtiment M2, 59655 Villeneuve - ext. : 23-29 sept. 2010
d'Ascq - int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment M2 appartient à l’ensemble n°6.
Le corps de bâtiment d’origine est implanté selon le maillage strict organisant la composition première du campus,
à l’arrière du bâtiment M1.
Les extensions se développent perpendiculairement aux deux extrémités du bâtiment, vers l’intérieur végétalisé
du secteur.
Ses abords immédiats sont constitués de zones résiduaires en pelouse plantée de hautes tiges et de zones de
stationnement.
Trois accès de plain-pied, dont un accès aménagé sous coursive, un accès latéral et un accès aménagé par
l’extension Sud.

Appellation usuelle : M2
Date de conception : 1960-64 Date de construction :1965. Date d’inauguration : 28 juillet 1967

Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques de laboratoires, dont les entrées sont en léger retrait.
pâtes de verre blanches et grises. Expression des Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Sols en carreaux de ciment aggloméré 15x15, ou dalles
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. de vinyl jaune (rez), gris clair (R+1), jaune foncé (R+2),
Pignons en éléments de béton armé, avec frange ou gris foncé (R+3).

Décollement des carreaux de pâte de verre. Marches d’escalier, garde-corps et main-courante bien
Châssis et volets d’origine en mauvais état. conservés.

Petite extension du bâtiment vers le Sud. Peinture des murs et portes (tons vert pastel dans le
Extension récente au Nord du bâtiment, en L vers hall, tons pêche au rez, tons rouges en R+2, tons
l’Ouest (bibliothèque). saumon en R+3).
Ajout d’une cage d’ascenseur côté Nord à l’endroit du Faux-plafonds métalliques.
raccord avec le nouveau bâtiment, avec châssis PVC et Fenêtre de la cage d’escalier Sud transformée (pour
vitrage isolant, linoléum gris clair et traces d’infiltrations. raccord avec l’extension récente).
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Mosaïques dans les cages d’escalier recouvertes de
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. tapisserie en fibre de verre peinte.

Le bâtiment dispose d’accès de plain-pied. L’amélioration des conditions d’isolation thermique et/ INTERETS PATRIMONIAUX
ou acoustique ne pose pas de problème majeur. ELEMENTS REMARQUABLES
Proportion et implantation dans l’ensemble
Il en est de même pour l’adaptation ou la création de cohérent.
sanitaires accessibles aux PMR. Les éléments composant les cage d’escaliers

COMMENTAIRES
/
82

Cité scientifique, bâtiment M3, 59655 Villeneuve - ext. : 17-23 sept. 2010
d'Ascq - int. : 23-29 sept. 2010

Le bâtiment M3 appartient à l’ensemble n°6, et est implanté selon le maillage strict organisant la composition
De longueur importante, il constitue une façade de l’ensemble à front de l’avenue C. Gauss, précédée par un
grand parvis occupé par des zones de stationnement. L’extension perpendiculaire referme ce parvis à l’Ouest et
offre à l’avenue périphérique Langevin une façade imposante caractérisée.
La façade Sud ne dispose pas ou peu de recul.
Accès de plain-pied au Sud sous coursives, et à l’Ouest par l’extension.
Présence d’oeuvre d’art : Oeuvre sans titre (Kim Creighton, Jean-Marie Guigues, David Vincent, 2003), installé
dans le foyer au R+1 de la partie récente.

Appellation usuelle : M3 et M3 ext., Informatique et Mécanique Fondamentale.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 et 1970 Date d’inauguration : 1e septembre 1967
et 9 janvier 1971 (M3 ext.)
Programme d’origine : Bureaux, salles de classes et laboratoires.
Occupation actuelle : Bureaux, salles de classes, ateliers et laboratoires.

Construit en deux temps. desservant de part et d’autres les bureaux et
Ossature poteau-poutre en béton, 22 travées régulières. laboratoires.
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
de pâtes de verre blanches et grises. Expression des naturel, sont repoussées contre les pignons. Une
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie troisième cage d’escalier est implantée à mi-longueur.
sur la façade, par des carreaux en pâtes de verre noirs. Sols en carreaux de ciment aggloméré 15x15 blanc, ou
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. linoléum bleu-gris.
Pignons en éléments de béton armé, avec frange Marche des escaliers en granito rouge (extrémités) ou
verticale vitrée (éclairage des paliers). tabac (centre).
Toiture plate.

Etat mauvais. Etat contrasté.
Quelques châssis et volets à l’italienne bleu ciel Cage d’escalier Est : mosaïque conservées, préservant
d’origine en façade Nord, en mauvais état. l’ensemble cohérent des couleurs.
Décollements de carreaux de pâtes de verre.
Façade à réparer et nettoyer. Transformations réalisées :
Installation de porte coupe-feu à hublots.
Transformations réalisées : Pose de linoléum à motif fourrure impressionniste de
Bâtiment raccordé à un imposant volume sur pilotis couleur arc-en-ciel.
implanté perpendiculairement (LIFL). Cloisonnement d’espaces (couloir neuf à fonction de sas
Isolation extérieure de la façade Sud par des profils et desservant les bureaux de la direction).
des éléments de recouvrement en plaques de ciment de Rénovations standards de bureaux (faux-plafonds en
fibres comprimées, sous réserve d’analyse (aspect dalle 50x50 avec éclairage intégré, tapis à motif ou vinyl,
extrêmement dégradé). mobilier).
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Peinture des espaces (tons rose-violet, rose-orange,
maçonnerie de briques rouges. jaune-violet, violet-bleu.)
Seuils de fenêtre en profils métalliques. Liaison intérieure à chaque niveau avec l’extension sur
Etanchéité de la toiture en réfection au moment de pilotis.
l’étude.
Sur le pignon Est, aménagement d’une sortie de
secours au rez.

La “réparation” et isolation des allèges et colonnes Il en va de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
revêtues de carreaux en pâte de verre, telle sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
qu’envisagée ici par la pose d’un isolant, le maintien Les éléments composant les cage d’escaliers,
d’un vide, l’accrochage et la suspension de plaques de en part. la cage d’escalier Est, (revêtements
revêtement, est fortement déconseillée. des murs, marches, garde-corps, main
La recherche d’une solution techniquement admissible ensemble aménagé cohérent à préserver.
et au bilan économique acceptable doit être entreprise.
COMMENTAIRES
/
83

Cité scientifique, bâtiment M4 - CRI, 59655 - ext. : 29 sept. 2010
Villeneuve d'Ascq - int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment M4 appartient à l’ensemble n°6.
Son implantation et son gabarit du bâtiment diffèrent fortement des principes de composition de l’ensemble et du
campus en général.
Il s’établit dans la zone de recul des autres bâtiments. Aucune visibilité depuis les cheminements principaux
intérieurs du site.
Accès discret sous passage couvert. Abords en zone herbacée continue non aménagée, et basses haies.

Appellation usuelle : M4 ou CRI, Centre des Ressources Informatiques.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1983 Date d’inauguration : 30 janvier 1984
Programme d’origine : Administration, logistique, salle de formation.
Occupation actuelle : Administration, logistique, salle de formation.

Immeuble d’un seul niveau. Accès à l’intersection des deux losanges.
Plan formé de deux losanges. Sol (hall d’entrée) en carreaux de ciment 8x16 teinté
Murs porteurs en maçonnerie et colonnes ponctuelles. blanc et rouge marbré.
Allèges et impostes en béton peint ou en maçonnerie de Faux-plafonds (2,70m) en dalle de laine de roche 50x50
briques rouges (maçonneries en appareillage de sur structure métallique.
panneresse en surplomb de l’appui inférieur). Eclairages fluorescents suspendus sur structure
Toiture plate. Poutre de ceinture. métallique géométrique.
Occultation et protection uniquement par stores à Nombreux locaux sans prise de lumière naturelle.
lamelles intérieurs.


Aucun aménagement particulier n’a été réalisé autour du Aménagement d’un sas d’entrée vitré en châssis
bâtiment. aluminium.

Considérant que l’implantation du bâtiment nuit à la /
qualité d’ensemble du secteur (absence de lisibilité
paysagère, encombrement, incongruité de gabarit, INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
problème d’accès et de sécurisation, etc.), et que le Pouvant être remplacé.
bâtiment ne présente ni détails remarquables ni
matériaux ou espaces de grande qualité, sa démolition COMMENTAIRES
pourrait être envisagée, pour permettre une ou des /
implantations d’un autre type, offrant des rapports
qualité/prix et potentiels plus importants.
84
et Paysager n°7

21 juill., 23 sept., 5 oct. 2010

L’ensemble n°7 occupe la partie Nord-Ouest du Campus, délimitée par les avenues C. Gauss, H. Poincaré, J.
Perrin et P. Langevin.
L’ensemble constitue un environnement bâti et végétalisé dense.
Présence d’oeuvres d’art : Le Cheval Ecorché (André Arbus, 1972) est installé dans le patio du bâtiment P1, et
Le Cri (Etienne Martin, 1971), sur la parvis de l’Espace Culture.
Appellation usuelle : l’ensemble n°7 correspond en substance à l’UFR de Physique.
Autres intervenants remarquables : J. Vergnaud (architecte d’opération), OTH (Organisme d’Etudes
Techniques), UFR de biologie végétale (plantations).
Date de conception : 1960-64 Date de construction : Date d’inauguration : 1966
depuis 1965

Il est constitué à l’origine de quatre immeubles barres plantations à hautes tiges d’alignement).
(dont un avec annexe basse), de longueur différente et Plantations d’arbres en bouquet.
orientés sur l’une des deux directions du maillage, et Le parvis du bâtiment principal de l’ensemble (P1)
d’un immeuble principal, ainsi que d’un bâtiment s’ouvre sur le centre du campus.
technique.
Les cinq bâtiment principaux sont reliés entre eux par
un système de cheminements couverts.

stratégique des éléments végétaux et des
Transformations réalisées : aménagements du sol en surface (nature du
Ajout de sept bâtiments isolés ou en extension de recouvrement, mobilier, etc.).
bâtiments existants (bâtiments de laboratoires, locaux
administratifs ou de service, bâtiment de bureaux et Transformations réalisées :
salles de classe, lieu de vie étudiante). Plantations supplémentaires (parterres, arbres à
Remplacement d’un tronçon de cheminement couvert moyennes et basses tiges, compositions décoratives,
par un modèle en métal et plastique translucide. etc.).
Disparition de la relation visuelle entre le parvis du P1
et le centre du campus.

L’implantation et l’aménagement des abords du La valorisation de l’ensemble s’inscrira dans une étude INTERETS PATRIMONIAUX
bâtiment SUP-SUAIO dérogent aux principes de poussée du paysage. ELEMENTS REMARQUABLES
composition spécifiques à l’origine du campus (trame Implantations cohérentes et hiérarchisation au
stricte aménageant des couloirs de vue, fluidité de En écho aux centralités construites, représentées au sein de l’ensemble.
circulation et perméabilité générale du site, zones de sein de chacun des secteurs par les immeubles C1- Système des cheminements couverts.
recul permettant une lisibilité et une valorisation de M1-P1-SN1, la zone de pelouse plantée limitée Nombreux arbres remarquables de
l’organisation du secteur, implantations en retrait de partiellement par les bâtiments SN6 et SN4 pourrait par leur essence et/ou leur impact dans le
l’alignement de voirie, caractère de parc arboré, etc.). constituer au sein du secteur Biologie une centralité paysage.
spécifique végétale aménagée. Bordures en béton d’origine.
Ces caractéristiques devraient être impérativement
prises en compte dans les extensions et ajouts futurs, INTERET PATRIMONIAL DE L’ENSEMBLE
pour assurer à l’ensemble du campus la bonne gestion Ensemblede
Ensemble Remarquable
qualité.
et la pérennité de ses qualités paysagères et
architecturales. COMMENTAIRES
L’implantation, les aménagements et le caractère des Les bordures d’origine, en profil arrondi en
bâtiments MDE et EC les imposent avec raison comme béton, spécialement moulées pour le projet,
des lieux singuliers au sein de l’ensemble. étaient à l’origine généralisées sur le site et
La restructuration de certaines zones de stationnement campus.
devrait contribuer à rendre au bâtiment P1 son
caractère central symbolique.
85

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Physique, Cité Dates des relevés :
scientifique - Bâtiment P1, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 21 juill., 15-17-23 sept. 2010
- int. : 17-23 sept. 2010

Le bâtiment P1 est le volume principal de l’ensemble cohérent n°7.
Il occupe une place privilégiée à front de l’avenue J. Perrin, à grande proximité de la structure du métro, et son
entrée principale, sur la façade latérale, jouit d’un dégagement visuel important de par la présence d’un parking.
Le bâtiment est bordé de pelouses avec parterre et, vers l’Ouest, d’une zone herbacée continue.
Le bâtiment est traversant ; il présente une entrée principale côté Sud, marquée par un auvent, un accès côté Nord
marqué par le titre, et est relié côté Ouest aux autres bâtiments de l’ensemble par un passage couvert.
Présence d’oeuvre d’art : Le Cheval Ecorché (André Arbus, 1972), installé au centre du patio.

Appellation usuelle : P1, Physique - Enseignement.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration :
Programme d’origine : Amphithéâtres, salles de classes et bureaux.
Occupation actuelle : Amphithéâtres, salles de classes et bureaux.

Immeuble rez+2. Hall principal traversant s’ouvrant latéralement sur un
Assemblage de deux plans carrés ; l’un composé autour patio aménagé.
d’un patio et l’autre comprenant les amphithéâtres. Sols des halls en carreau de granito 15x15 ou en dalle de
Façades légères en mur rideau, ossature poteaux- pierre beige et de pierre agglomérée.
poutre. Hall sud, murs couverts de céramique en pâtes de verre
Partie pleine du mur rideau constituées de caissons en brun-gris-rouge, sol en carreau de granito 15x15.
tôles repoussées. Marches d’escalier en granito de couleur saumon.
Châssis aluminium.

Façades à nettoyer. Manque d’entretien du jardin.
Nombreuses fissures dans le béton des pignons. Délabrement général des plinthes, décollements de
Tôles de façade cabossées. céramique.
Abords négligés (éléments de mobilier cassés ou en R+1 : palier de la cage d’escalier en bon état.
mauvais état, accès Nord longeant le refuge à poubelle, R+2 : très mauvais état des peintures, dû à des
etc.) infiltrations en toiture.
Amphithéâtre Bohr très bien conservé.
Transformations réalisées : Les portes donnant accès à la cour sont d’origine.
Travée vitrée bouchée au rez en façade principale. Les laboratoires sont conservés pour la plupart en l’état
Ajout d’une cage d’escalier de secours avec système d’origine (plafonds en béton peint, sol en carreaux de
d’évacuation de fumée, côté Nord, représentant un ciment jaune ou noir 15x15 ou 9x9, néons suspendus,
nouveau volume vertical en façade. mobilier, etc.).
Côté est, ajout d’un muret sur le gazon séparant les
terre-pleins de bâtiment du trottoir passant. Transformations réalisées :
Installation précaire de bancs en bois dans le hall
principal (fixation à revoir).
Ajout d’une guérite d’accueil fermée de type véranda en
châssis aluminium et plastique blanc et bleu dans le hall
principal.
Installation d’un volume de type véranda, gagné sur
l’espace du patio central, pour les distributeurs de
boissons, en châssis aluminium jaune et blanc.
Dans le patio, transformation des prises d’air du sous-sol.
Faux-plafonds (dalles de fibre de verre ou dalles
métalliques, avec éclairages intégrés).
Installations de porte-coupe-feu à l’endroit des couloirs.
Installations de portillons de fermeture précaire devant les
escaliers menant au sous-sol.
Aux étages, percement de façade pour l’accès aux
nouveaux escaliers de secours.
Division, cloisonnement de certaines salles et bureaux.
L’extension coté Nord a été réalisée au moyen de
matériaux hétérogènes sans raccord avec l’existant (mur
en briques apparentes peintes en blanc, sol en carreau
de ciment à motif blanc type faux-marbre).

La pose d’une protection solaire efficace est L’amélioration des conditions d’isolation thermique, dans INTERETS PATRIMONIAUX
envisageable. les bureaux et laboratoires, mais aussi dans les cages ELEMENTS REMARQUABLES
d’escalier est nécessaire et possible. Situation et implantation dans l’ensemble
L’accès Nord comprend une rampe d’accès qui architectural et paysager.
mériterait un réaménagement. Le rétablissement du patio dans ses dimensions et Typologie caractéristique des zones de recul.
La recomposition de l’implantation du parking permettrait esthétiques d’origine (suppression de l’extension sauvage Cage d’escalier (limons, rampes, marches,
de dégager une nouvelle zone de recul mettant mieux de type véranda et re-création d’un jardin mettant en murs, éléments de prise de lumière naturelle,
en valeur l’entrée principale. valeur l’oeuvre d’art par l’implantation d’un mobilier proportion et dimensions des volumes).
spécifique et la rénovation des chemins) est très Revêtements, mobiliers, dimensions et
La restructuration de la façade Est et de la zone de recul recommandé. proportion des amphithéâtres.
à front de l’avenue principale J. Perrin (axe ville- INTERET PATRIMONIAL DU BATIMENT
bibliothèque), qui présentent actuellement des accès et Edifice de qualité.
entrées vers le sous-sol de l’immeuble, est nécessaire. COMMENTAIRES
86 /

scientifique - Bâtiment P2, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-29 sept. 2010
- int. : 23-29 sept. 2010

Le bâtiment P2 appartient à l’ensemble cohérent n°7, et est implanté selon le maillage strict organisant la
Implanté perpendiculairement à P4-P5-P6, et lié à ces derniers par un réseau de coursives, il s’inscrit dans la
composition paysagère de l’ensemble et ne jouit pas d’un impact particulier en tant qu’élément singulier.
Il bénéficie côté Nord d’une zone de pelouse plantée, et dispose d’une grande zone de stationnement au Sud.

Appellation usuelle : P2, Automatique - Electrochimique.

sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Escalier Est : marches en granito orange.
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Sols en carreaux de ciment aggloméré 15x15 jaune.
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Escalier Ouest : marches en granito blanc.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un de verre.

Décollement des carreaux en pâte de verre. Peintures dégradées.
Mauvais état des châssis et volets d’origine demeurant. Etat du sol bon.
Certaines classes et laboratoires ont conservé leur
Transformations réalisées : caractère d’origine (plafond en béton peint, poutres
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en apparentes, sol en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou
maçonnerie de briques rouges. noirs, murs en plâtre peint, convecteurs à ailettes,
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. mobilier.)
Disparition du carrelage en soubassement des murs.
Nouvelle peinture des murs, portes, encadrements, à
chaque niveau, en tons variés.
laine de roche sur ossature.

Pas de problème majeur pour l’adaptation du bâtiment Proportion et implantation dans l’ensemble
aux critères d’accessibilité des PMR. Il en est de même pour l’adaptation ou la création de cohérent.
sanitaires accessibles aux PMR. Les éléments composant les cage d’escaliers

COMMENTAIRES
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scientifique - Bâtiment P3, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-27-29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment P3 appartient à l’ensemble cohérent n°7.
Il est implanté selon le maillage strict organisant la composition première du campus.
Abords immédiats en zone de stationnement et zones de pelouse plantées à l’Ouest, et zone de pelouse à l’Est
avec une grande proximité de l’immeuble P4.

Appellation usuelle : P3.

Immeuble en barre, R+3, façades orientées Est-Ouest, Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
raccordé au Sud à un volume d’un seul niveau. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façade (allèges et linteaux) recouverte de mosaïques en Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
pâte de verre blanches et grises. Expression des naturel, sont repoussées contre les pignons.
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie Un escalier aux marches en granito de couleur saumon.
sur la façade, par des carreaux en pâte de verre noirs. Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. linoléum (tons crème, vert et bleu aquarium).
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec frange Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
verticale vitrée (éclairage des paliers). peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
Toiture plate. sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. de verre.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un Plinthes en carreaux noirs 10x20.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Carrelage en soubassement des murs.
Amphi Maxwell : rives de tôle profilée métallique. Murs de l’amphithéâtre en panneaux triplex, sol en
linoléum.

Décollement des mosaïque en pâte de verre. Linoléums en très bon état.
Châssis et volets en mauvais état. Mobilier d’origine dans l’amphithéâtre.
Abords et gazon très peu entretenu. Système de ventilation d’origine.

Aménagement d’un garage et/ou d’un accès en façade Pose de carreaux 20x20 en vinyle aux sols de certains
Ouest à l’intersection des deux volumes. couloirs.
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
maçonnerie de briques rouges. laine de roche sur ossature métallique.
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Division et cloisonnement de certains locaux, et
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau rénovation de bureaux (faux-plafond en dalles laine de
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
Amphi Maxwell : déformation des bandeau de rives. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Réfection de l’étanchéité de la toiture. Pose d’un panneau Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de verre
Amphi Maxwell : nouveaux châssis du sas d’entrée.
Murs tapissées d’un papier peint à motif de feuillage.

Les différentes adaptations nécessaires (améliorations Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
des conditions thermiques, acoustique, etc.) ne posent sanitaires accessibles aux PMR. cohérent.
pas de problème majeur du point de vue patrimonial. Les éléments composant les cage d’escaliers

COMMENTAIRES
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88

Adresse : Université Lille 1 - UFR de Physique, Dates des relevés :
Cité scientifique - Bâtiment P4, 59650 Villeneuve - ext. : 23-27-29 sept. 2010
d'Ascq - int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment P4 appartient à l’ensemble cohérent n°7.
Il est implanté selon le maillage strict organisant la composition première du campus.
Situé parallèlement à deux immeubles barre qui l’enserre de part et d’autre, le bâtiment ne bénéficie que de
reculs limités.
Accès de plain-pied, sous coursive traversant le hall d’entrée et se poursuivant de l’autre côté du bâtiment.

Appellation usuelle : P4.

Immeuble en barre, R+3 ; façades orientées Est- Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
Ouest. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façade (allèges et linteaux) recouverte de Les circulations verticales, bénéficiant d’éclairage
mosaïques en pâte de verre blanches et grises. naturel, sont repoussées contre les pignons.
Expression des verticales par le recouvrement des Un escalier aux marches en granito de couleur saumon.
colonnes, en saillie sur la façade, par des carreaux Sols en carreaux de ciment 10x10 jaunes ou noirs ou
en pâte de verre noirs. linoléum (tons crème, vert et bleu aquarium).
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. Revêtement des murs en tapisserie de fibre de verre
Pignons en dalles de béton préfabriquées, avec peinte, sauf à l’endroit des cages d’escalier où les murs
frange verticale vitrée (éclairage des paliers). sont couverts sur toute leur hauteur de carreaux en pâte
Châssis en bois, volets à l’italienne en bois. Plinthes en carreaux noirs 10x20.
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un Carrelage en soubassement des murs.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Convecteurs à eau chaude en acier.

Décollement des mosaïque en pâte de verre. Linoléums en très bon état.
Châssis et volets en mauvais état.
Transformations réalisées : Pose de carreaux 20x20 en vinyle aux sols de certains
Les pignons ont été recouverts ou reconstruits en couloirs.
maçonnerie de briques rouges. Faux-plafonds en éléments de tôle métallique ou en
Remplacement des châssis par modèles en PVC laine de roche sur ossature métallique.
blanc. Division et cloisonnement de certains locaux, et
Rénovation/transformation des verrières en mur rénovation ‘standard’ de bureaux (faux-plafond en dalles
rideau en châssis acier émaillé et verre laine de roche 60x60 sur ossature métallique, éclairages
réfléchissant. intégrés, châssis PVC, tapisserie, tapis, mobilier).
Pose d’un panneau Gyproc, avec surfaçage d’un tissu
en fibre de verre peint, sur les carreaux de pâte de verre

Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble

COMMENTAIRES
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89

scientifique - Bâtiment P5, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment P5 appartient à l’ensemble cohérent n°7, et est implanté selon le maillage strict organisant la
De longueur importante, il constitue une grande façade de l’ensemble à front de l’avenue J. Perrin, précédée par
un parvis en zones de pelouse continue.
Le bâtiment bénéficie également de zones de stationnement le long de la façade Ouest.

Appellation usuelle : P5, Physique.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965. Date d’inauguration : 27 mai 1965.
Programme d’origine : Classes, laboratoires et bureaux.
Occupation actuelle : Classes, laboratoires et bureaux.

Immeuble en barre, rez+3 ; façades orientées Est- Le plan de chaque niveau comprend un couloir central
Ouest. desservant de part et d’autres les bureaux et
Façades (allèges et linteaux) recouvertes de mosaïques Les circulations verticales sont repoussées contre les
en pâtes de verre blanches et grises. Expression des pignons et bénéficient d’éclairage naturel. Une troisième
verticales par le recouvrement des colonnes, en saillie cage d’escalier est implantée à mi-longueur.
sur la façade, par des carreaux de pâtes de verre noirs. Sols en dalles 20x20 de ciment aggloméré ou en
Verrières à l’endroit des cages d’escalier. carreaux de ciment 10x10 rouges.
Pignons en éléments de béton armé, avec frange Linoléum dans certains couloirs ou classes.
verticale vitrée (éclairage des paliers). Soubassements des murs en céramique colorée.
Toiture plate. Murs tapissés en fibre de verre peints, sauf à l’endroit
Châssis en bois, vitrage simple. Volets à l’italienne en des cage d’escalier, où les murs sont couverts sur toute
bois. la hauteur de céramique de pâtes de verre de nuances
Accès de plain-pied (accès principal signalé par un grises ou brunes.
linteau recouvert d’émaux de pâte de verre rouges). Marches d’escalier en granito (rouge ou tabac), plinthes
Auvent d’entrée reposant sur deux piliers disjoints de la en céramique noire.
façade. Présence d’un monte-charge.

Décollement général des carreaux en pâtes de verre. Pas ou peu d’entretien des éléments d’origine qui se
Survivance de quelques châssis et volet à l’italienne dégradent.
d’origine, en mauvais état. Coups multiples dans le granito des marches d’escalier.
Certaines salles conservent leur caractère d’origine
Transformations réalisées : (ex. salle 130) : plafond en béton peint, poutres
Le bâtiment a été prolongé dans son axe vers le Nord apparentes, sol en carreaux de ciment 10x10 jaunes,
(gabarit semblable, matériaux différents). mobilier d’origine.
maçonnerie de briques rouges. Transformations réalisées :
Remplacement des châssis par modèles en PVC blanc. Faux-plafonds en dalles métalliques.
Rénovation/transformation des verrières en mur rideau Remplacement des stores d’origine par des rideaux
en châssis acier émaillé et verre réfléchissant. intérieurs oranges et gris.
Remplacement en soubassement du mur du carrelage
d’origine par un carrelage turquoise marbré.
Remplacement de plinthes par du carrelage gris 30x30.
Division et cloisonnement de bureaux et de classes.
Condamnation de certaines portes sur le couloir.

Il en est de même pour l’adaptation ou la création de Proportion et implantation dans l’ensemble
(revêtements des murs en pâtes de verre,
marches, garde-corps, main courante,
convecteurs) constituent un ensemble
aménagé cohérent à préserver.

COMMENTAIRES
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90

Adresse : Chaufferie, U.S.T.L. - Cité Scientifique - Dates des relevés :
Bâtiment A1, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-27-29 sept. 2010
- int. : /

Le bâtiment A1 fait partie du complexe technique situé à l’entrée Nord du campus, à front de l’avenue J. Perrin.
De gabarit imposant et de teintes soutenues (noires et jaunes), l’édifice est situé à l’arrière plan d’un bâtiment
atelier de faible gabarit, dont il est séparé par une grande cour de manoeuvres macadamisée (zones de
stationnement et refuges à conteneurs).
Son volume se distingue devant des zones boisées (Sud, Nord et Ouest).
Accès par une voirie secondaire.

Appellation usuelle : A1, Chaufferie.
Autre intervenant remarquable : J. Vergnaud (architecte d’opération), OTH (Organisme d’Etudes Techniques).
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965-66 Date d’inauguration : 27 janvier 1967

Bâtiment à caractère industriel (+ou- 12 mètres de haut). /
Façades fermées, sauf du coté Est qui présente des
entrées de garage et un bandeau vitré (aile de bureaux).
Plinthes en soubassement en béton.
Ossature métallique de charpente intérieure.
Revêtement extérieur en bardage métallique isolé peint.
Toiture plate.
Trois hautes cheminées complètent la silhouette.

Etat bon. /
/ Transformations réalisées :
/

Le bâtiment dispose d’accès de plain-pied. / INTERETS PATRIMONIAUX
L’implantation permet la construction d’équipements Prégnance du volume et des façades.
complémentaires.
Construction de qualité.
COMMENTAIRES
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91

Adresse : Ateliers et magasin, U.S.T.L. - Cité Dates des relevés :
Scientifique - Bâtiment A2, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 7 oct. 2010
- int. : /

Le bâtiment A2 fait partie du complexe technique situé à l’entrée Nord du campus, à front de l’avenue J. Perrin.
De gabarit limité, l’édifice est situé à l’avant-plan du grand volume noir de la chaufferie, dont il est séparé par une
grande cour de manoeuvres macadamisée (zones de stationnement et refuges à conteneurs).
Accès par une voirie secondaire.

Appellation usuelle : A2, Ateliers et Magasin.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : Vers 1966 Date d’inauguration : ..

Bâtiment rectangulaire. /
Ossature poteau-poutre avec remplissage de
maçonnerie de parement en briques apparentes.
Trumeaux recouverts de panneaux (nat. indét.).
Grandes baies vitrées à composition régulière.
Bâtiment traversant. Deux accès.
Toiture plate.

Etat moyen. /
Décollement important du pignon Sud.
Transformations réalisées : /
/

/

Pouvant être démoli.
COMMENTAIRES
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92

Adresse : RU Pariselle, avenue P. Langevin, Cité Dates des relevés :
Scientifique - 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 21 juill., 1 oct. 2010
- int. : 5 oct. 2010
Affectataire : C.R.O.U.S.

Le bâtiment est situé en bordure périphérique de l’avenue P. Langevin, et est cerclé d’une voirie secondaire.
Il dispose de grandes zones de recul en zones de stationnement et pelouses plantées de hautes tiges, qui
comprennent des arbres remarquables.

Appellation usuelle : R.U. Pariselle, Restaurant Universitaire.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1965 Date d’inauguration : 6 décembre 1966
Programme d’origine : Restaurant universitaire.
Occupation actuelle : Restaurant universitaire.

Immeuble rez+1 ; plan en quatre hexagones. Plan rectangulaire avec cage d’escalier centrale et
Ossature poteau-poutre et remplissage en trumeau de galerie périphérique au rez-de chaussée.
maçonnerie mixte autoportante. Sol en carreaux de ciment jaune 10x10.
Parement en briques apparentes.
Recouvrement en émaux de pâte de verre.
Châssis aluminium.
Toiture plate avec lanterneaux circulaires et volume des
cuisines saillant.

Etat dégradé des accès.
Zones de recul encombrées de mobiliers dégradés. Transformations réalisées :
Transformation d’une galerie couverte au rez-de-
Transformations réalisées : chaussée pour augmenter la surface de la
Ajout d’un volume monumental en béton de cage sandwicherie.
d’escalier sur la façade Sud. Faux-plafonds en plâtre perforé acoustique, ou en
Aménagement d’annexes techniques en façades Nord. dalles de laine de roche, ou en lamelles métalliques.
Disparition ou peinture des émaux en pâte de verre. Pose en suspension apparente d’appareils tubulaires
Châssis en acier émaillé. d’éclairage fluorescent.
Aménagement de gorge lumineuse sur les colonnes
circulaires.
Aménagement d’un parterre intérieur en plastique.

Composition de la façade.
Jours en R+1.

COMMENTAIRES
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93

Adresse : Université Lille 1 - Cité scientifique, av. P. Dates des relevés :
Langevin, Bâtiment V2, 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 23-25 sept., 7 oct. 2010
- int. : 7 oct. 2010

Le bâtiment est situé en bordure extérieure de l’avenue périphérique P. Langevin, à front d’une voirie secondaire.
De gabarit très limité, le bâtiment apparaît comme un pavillon particulièrement isolé, dans un environnement très
peu aménagé.
Deux accès latéraux de plain-pied.
Abords directs constitués de terrains vagues et de zones de friches.

Appellation usuelle : V2, Vestiaires Sports.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1968-69 Date d’inauguration : 30 juillet 1969
Programme d’origine : Vestiaires sportifs.
Occupation actuelle : Vestiaires sportifs et ateliers de jardiniers.

Bâtiment d’un seul niveau rectangulaire. Plan avec deux entrées et un couloir central desservant
Ossature colonne-poutre. Remplissage par des huit vestiaires. Le bâtiment compte aussi deux ou trois
trumeaux en maçonnerie. ateliers-garage.
Bandeaux de fenêtres hautes. Murs recouverts d’émaux de pâte de verre gris et bleus.
Toiture plate avec lanterneaux. Bac de décrottage des chaussures en émaux de pâte de
Accès de plain pied. verre oranges.

Pâtes de verre dégradées visibles en façade Est. Lanterneaux circulaires conservés, bien que rénovés au
moyen de modèles carrés.
Transformations réalisées : Carrelage d’origine dans le couloir.
/ Mobilier des vestiaires (patères d’origine).
Transformation des entrées (cloisons, recouvrement des
murs, etc.).
Porte Nord supprimée et baie re-maçonnée.
Ajout de portes coupe-feu.

Bac de décrottage des chaussures en émaux
de pâte de verre.
Lumière naturelle dans les vestiaires.

COMMENTAIRES
Dans le cas d’une destruction ou d’une
rénovation lourde, la récupération de plusieurs
éléments de valeur, tels le bac de décrottage
et une partie du mobilier des vestiaires, est
indispensable.
94

Adresse : RU Sully, avenue P. Langevin, Cité Dates des relevés :
Scientifique - 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 21 juill., 1 oct. 2010
- int. : 1-5 oct. 2010
Affectataire : C.R.O.U.S.

Le restaurant Universitaire Sully est situé en bordure extérieure de l’avenue Langevin et forme la centralité du
quartier des résidences Camus.
Le bâtiment est édifié sur un terrain en pente.
Il se développe sur deux niveaux et comporte trois accès ; un accès de plain-pied avec l’avenue Langevin, et deux
accès vers l’étage, aménagés sous coursives, de plain-pied avec la voirie intérieure du quartier.
Les zones de recul du bâtiment sont plantées de haies, buissons et hautes tiges.

Appellation usuelle : R.U. Sully, Restaurant Universitaire.
Programme d’origine : Restaurant universitaire.
Occupation actuelle : Restaurant universitaire et lieu de vie étudiante.

Immeuble rez+1. Plan symétrique en un pentagone (accès principal) et
Rez enterré coté Sud. trois hexagones (espaces de restauration).
Une partie du R+1 surplombe l’entrée principale au rez Deux cages d’escalier en maçonnerie apparente.
côté Nord. Sols en carreaux de ciment 10x10 jaune ou gris.
Murs porteurs en voile de béton enrobé de maçonnerie.
Soubassement en voile de béton.
Allèges en béton de silex lavé.
Façades vitrées en châssis aluminium.
Toiture à faible pente, à dépassant (saillie de +ou-
2,5m), recouverte bardage métallique émaillé.
Auvents en héraclite (entrées Sud).
Escalier d’accès aux sous-sols accessible depuis
l’extérieur.

Etat dégradé des accès et des coursives des deux Nombreuses réparations ou aménagements réalisés de
entrées Sud. façon précaire.
Manque d’entretien autour de l’entrée principale.
Transformations réalisées : Ajout d’un comptoir et d’une guérite de type véranda en
Châssis neufs en acier émaillé en R+1 (nouvelles châssis aluminium dans le hall d’entrée Nord.
divisions de châssis). Pose d’un volet métallique roulant à l’entrée des
Installation d’un lève-chaise pour PMR (côté Sud). escalier.
Porte de garage. Faux-plafonds en dalle de laine de roche 50x50 sur
structure métallique.
Recouvrement des murs en plaques de plâtre perforées
et peintes.
Pose en suspension apparente d’appareils tubulaires
d’éclairage fluorescent.
Ecrans de vue et équipements.

Les rampes, garde-corps et coursives doivent être Les dimensions de la zone d’accueil et des escaliers de INTERETS PATRIMONIAUX
remplacés. distribution vers les restaurants (entrée Nord), doivent ELEMENTS REMARQUABLES
certainement être revues, et leur adaptation ne pose pas Grande portée des salles de restaurants.
Tout potentiel. de problème majeur du point de vue patrimonial.
L’accessibilité et l’adaptation des locaux aux PMR sont Construction courante.
acquises.
COMMENTAIRES
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95

Adresse : Halle Grémeaux, av. P. Langevin, Dates des relevés :
Cité scientifique - 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept. 2010
- int. : 29 sept. 2010

Le bâtiment est situé à front de la rocade extérieure (“anneau Langevin”) et bénéficie d’un accès automobile aisé.
Il constitue un grand volume unitaire de caractère.
Son environnement est toutefois architecturalement et programmatiquement hétéroclite.
Le bâtiment subit une dépréciation due à l’absence de zone de recul aménagée proportionnée à son volume.
Son accès est latéral, peu visible et de plain-pied.
Etat sanitaire bon.

Appellation usuelle : H1, Halle Grémeaux.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : 1966-67 Date d’inauguration : 20 mars 1967

Halle industrielle (8m de haut). Couloir d’entrée en blocs de béton teintés.
Ossature en portiques métalliques, toiture dépassante Espace principal avec soubassement de maçonnerie
en pente et bardage métalliques. (protection des impacts)
Les pieds des portiques principaux, construits en Ossature métallique intérieure complémentaire pour la
éléments soudés, sont rejetés à l’extérieur et apparents. fixation du bardage apparent.
Annexes (rez) construites en murs porteurs en blocs de Sol en plancher.
béton. Quatre ventaux zénithaux d’évacuation de fumée.
Toitures plates. Sol en béton lissé. Chauffage par air pulsé

Façade à nettoyer. Subsiste un équipement d’origine de deux fois seize
cibles de tir à l’arc horizontal (portée maximale: 50
Transformations réalisées : mètres).
Ajout d’une annexe (atelier de pratiques artistiques) en
éléments préfabriqués métalliques sur dalle de béton. Transformations réalisées :
Remplacement des châssis de la porte d’entrée et ajout Remplacement (2007) du sol du hall par un linoléum
des trumeaux latéraux en maçonnerie. imitation bois.
Peintures, signalétiques et aménagements des abords Pose de plinthes (hall central), et de faux-plafonds en
ne sont pas d’origine. laine de roche sur structure métallique (vestiaires).
Pose de fenêtres en plastique alvéolé.
Nouveaux équipements.

L’accessibilité pour PMR est acquise ou nécessite très L’adaptation des locaux aux critères d’accessibilité pour INTERETS PATRIMONIAUX
peu de transformations. PMR ne pose pas de problème majeur du point de vue ELEMENTS REMARQUABLES
patrimonial. Mise en évidence du système de construction
Les abords, aménagements et annexes, devraient être par le rejet à l’extérieur des pieds des
restructurés pour améliorer la visibilité de l’accès, sa Les annexes devraient faire l’objet d’une rénovation. portiques.
capacité, et l’esthétique générale. Pas de problème majeur pour l’adaptation des Equipement pour tir à l’arc.
équipements techniques.
COMMENTAIRES
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96

Cité scientifique - Bâtiment D, - ext. : 7 oct. 2010
59650 Villeneuve d'Ascq - int. : 7 oct. 2010
Affectataire : E.U.D.I.L.

Le bâtiment D s’implante à front de l’avenue Langevin et fait face à l’ensemble de l’Ecole Centrale.
De gabarit limité, il apparaît comme un pavillon isolé.
Accès à partir de l’avenue par un escalier à pente en rampe douce.
Petite zone de recul aménagée de haies et buissons.
Etat sanitaire bon.

Appellation usuelle : Bâtiment D
Architecte ou Maître d’oeuvre : P. Vivien et P. Eldin (?)
Autre intervenant remarquable : /
Date de conception : .. Date de construction : 1967 Date d’inauguration : 20 septembre 1968
Programme d’origine : bâtiment administratif.
Occupation actuelle : bâtiment administratif.

Immeuble d’un seul niveau, rectangulaire. Plan en carré, avec noyau central en locaux de services
Murs porteurs extérieurs en briques de four apparentes. et techniques, et bureaux en locaux périphériques.
Châssis en aluminium anodisé. Murs tapissés de fibre de verre.
Toiture plate en béton sur colonnes intérieures.
Entrée sous portique en briques de terre cuite.

Escalier-rampe d’accès dégradé. Murs du noyau central d’origine, tapissés de fibre de
verre et peints.
Remplissage des baies par des ensembles de châssis Transformations réalisées :
métalliques émaillés, comprenant allèges et impostes en Rénovation lourde des sols, plafonds et cloisons.
panneaux sandwich isolant. Cloisonnements divers.

Une restructuration complète ou une rehausse de Les adaptations techniques nécessaires (isolation, INTERETS PATRIMONIAUX
l’immeuble ne pose pas de problème majeur du point de accessibilité PMR, etc.) ne posent, du point de vue ELEMENTS REMARQUABLES
vue patrimonial. patrimonial, pas de problème majeur. Travail de la maçonnerie extérieur en trois
décrochements, sur la façade Sud.

COMMENTAIRES
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97

Adresse : Halle Vallin, av. P. Langevin, Dates des relevés :
Cité scientifique - 59650 Villeneuve d'Ascq - ext. : 29 sept., 5 oct. 2010
- int. : 29 sept., 5 oct. 2010

Le bâtiment H2 est situé à front de la rocade extérieure (“anneau Langevin”) et bénéficie d’un accès automobile
aisé.
Il constitue, de la même manière que le Halle Grémeaux, un grand volume unitaire de caractère.
Il bénéficie de zones de recul importantes au Nord, au Sud et vis-à-vis de la voirie, qui lui offrent une grande
visibilité.
Ses abords directs sont aménagés en pelouses et arbustes, et comprennent quelques plantations remarquables.
Son accès est latéral et de plain-pied.

Appellation usuelle : H2, Halle Vallin.
Date de conception : 1960-64 Date de construction : vers 1965 Date d’inauguration : 20 mars 1967

Hall industriel (8m de haut). Plan rectangulaire composé d’un espace central dégagé
Ossature en portiques métalliques, toiture dépassante et bordé sur son grand côté d’une rangée d’espaces
en pente et bardage métalliques. techniques et d’annexes de services.
Les pieds des portiques principaux, construits en Espace principal avec soubassement en briques
éléments soudés, sont rejetés à l’extérieur et apparents. alvéolées (acoustique et protection des impacts).
Ossature métallique intérieure complémentaire pour la
fixation du bardage apparent.
Sol en dalle de béton lissées et peintes.
Plinthes hautes en béton peint.
Ventaux zénithaux d’évacuation de fumée.
Chauffage par air pulsé.

Etat sanitaire bon.
Extension (volume d’entrée) réalisée en bardage Transformations réalisées :
métallique et maçonnerie en briques émaillées (châssis Transformation de l’entrée d’origine (extension) et
métalliques anodisés). cloisonnements divers des annexes de services.
Peintures et signalétiques ne sont pas d’origine. Pose de nouvelles plinthes (espace central), et de faux-
plafonds en laine de roche sur structure métallique
(vestiaires).
Châssis (entrée, sorties de secours, etc.) neufs.
Nouveaux équipements.

L’accessibilité des PMR est acquise ou nécessite très L’adaptation des locaux aux critères d’accessibilité pour INTERETS PATRIMONIAUX
peu de transformations. PMR ne pose pas de problème majeur du point de vue ELEMENTS REMARQUABLES
patrimonial. Mise en évidence du système de construction
par le rejet à l’extérieur des pieds des
Pas de problème majeur pour l’adaptation des portiques.
équipements techniques. Sobriété de l’implantation et grande visibilité.

COMMENTAIRES
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98

Adresse : Cité scientifique, boulevard Langevin, Dates des relevés :
MACCS, 59655 Villeneuve d'Ascq - ext. : 7 oct. 2010
- int. : 7 oct. 2010

L’auditorium du MACCS est situé en bordure extérieure de l’avenue périphérique P. Langevin.
Il constitue un haut volume polygonal fermé, très caractérisé, implanté sur une butte.
Les extensions récentes, qui gèrent exclusivement l’accès de l’auditorium, dissimulent en grande partie la façade,
qui n’est plus lisible que depuis l’arrière du bâtiment, au Nord.
Abords directs en zone de pelouse et rangées de hautes tiges.

Appellation usuelle : MACCS, Métropole Auditorium pour la Culture, les Congrès et les Séminaires.
Date de conception : Date de construction : .. Date d’inauguration : ..
Programme d’origine : Auditorium.
Occupation actuelle : Auditorium.

Immeuble octogonal d’un seul niveau et de grande Salle de spectacle, de projection et de conférence, en
hauteur, implanté sur une rehausse du terrain. gradins pour +ou- 385 places, avec scène surhaussée,
Murs massifs porteurs à redents en briques de four. locaux de régie séparés, et sas d’entrée.
Redents peints. Niveau d’accès en demi sous-sol.
Toiture plate. Maçonnerie apparente.
Faux-plafond acoustique.

Etat de conservation moyen. Etat de conservation moyen.
Etat sanitaire parfait. Etat sanitaire parfait.
La maçonnerie est apparente à l’intérieur, et peinte.
Transformations réalisées : Des haut-parleurs sphériques constituent les seuls
Extensions importantes dissimulant en partie la façade. équipements d’origine encore visibles.
Ajout d’un escalier de secours sur la façade Nord-Ouest.
Antenne satellite sur le toit. Transformations réalisées :
Rénovation complète de la salle de spectacle, de
projection et de conférence (2010).

Aucune transformation substantielle possible en façade. Pas de transformation substantielle possible. INTERETS PATRIMONIAUX
La qualité volumétrique du bâtiment (visibilité, qualité de L’accessibilité des PMR est acquise. Maçonnerie à redents.
façade, etc.) ont souffert des extensions qui le Volume intérieur et caractère du à la
ceinturent. maçonnerie apparente.

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9campus Inventaire Villeneuve D'ascq Sept 2011

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ANDRÉ ARBUS, Le Cheval écorché, sculpture en bronze doré,1972 – 01

RAYMOND MARTIN, L’Athlète après l’effort, sculpture en bronze, 1974 – 02

MILOS CVACH, Passages, relief mural bleu et jaune, 1998 – 03

RAYMOND SUBES, Signal, sculpture en acier inoxydable, 1971 – 04

PAUL BELMONDO, Buste de Pasteur, sculpture en bronze, 1973 – 05

PIERRE BRUN, Sans Titre, sculpture en béton peinte, avant 1978 – 08

PIERRE BRUN, Sans titre, sculpture en inox et béton, avant 1978 – 09

BRUNO DUMONT, Sans titre, sculpture murale en bois poncé, 1996 – 11

BRUNO DUMONT, Sans titre, relief mural en plaquage bois, 1996 – 12

BRUNO DUMONT, Sans titre, sculpture pyramidale en verre et métal, 1996 – 13

PIERRE BRUN, Urgences 69, sculpture en résine de polyester ou béton, 1972 – 14

ANDRÉ GAILLARD, Le Passe-muraille, sculpture en acier soudé ou bronze, 1971 – 15

PATRICK BOUGELET, Sans titre, relief mural en inox, 1977 – 16

PATRICK DUPRETZ, Phasis, peinture à l’huile sur toile de lin, 1995 – 18

ÉTIENNE MARTIN, Le Cri, sculpture en bronze, 1971 – 19

SELIM TURAN, L’Équilibre, sculpture en acier, 1971 – 20

YVES LOYER, Sans titre, sculpture en résine de polyester, 1971 – 21

Le campus scientifique de Villeneuve d’Ascq a pour particu-

50 100 200 300 500

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SITUATION SUR LE CAMPUS

ELEMENTS CONSTITUANTS BÂTIS ELEMENTS CONSTITUANTS NON BÂTIS

ETAT ACTUEL ETAT ACTUEL

POTENTIEL DE TRANSFORMATION POTENTIEL DE TRANSFORMATION *Photos complémentaires sur support numérique.

IDENTIFICATION DU BATIMENT LOCALISATION ET ILLUSTRATION

SITUATION SUR LE CAMPUS

NATURE DU PROGRAMME ET DATATION

DESCRIPTION - EXTERIEUR DU BATIMENT DESCRIPTION - INTERIEUR DU BATIMENT

ETAT ACTUEL ETAT ACTUEL

Transformations réalisées : Transformations réalisées :

IDENTIFICATION DE L’ENSEMBLE PAYSAGER LOCALISATION ET ILLUSTRATION