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2°. Assurent l'exécution des lois. Exemple : dispersion par les Forces de
l'ordre d'une ou des manifestations interdites ;
2°. Ou bien, l'activité privée est condamnée alors même qu'elle pourrait
répondre aux besoins considérés ; ce sont, dans ce cas, des facteurs
idéologiques (politiques) qui expliquent et justifient l'intervention publique.
1° Les unes le sont directement par le Gouvernement ou, sous son contrôle,
par l'Administration de l'Etat et/ou par ses services extérieurs ;
I. L'Etat.
A) LA FIN DE LA FONCTON
2°. Les actes juridiques de l'Administration qui ne sont pas effectués dans
un but d'intérêt général sont irréguliers et donnent lieu à un vice que l'on
désigne sous une expression éloquente de détournement de pouvoir.
B) L'OBJET DE LA FONCTION.
2°.La fonction administrative peut, elle aussi, se manifester bien dans des
actes spéciaux (cas de nomination, suspension ou révocation d'un haut
fonctionnaire de l'Etat) que dans des décisions à caractère général (cas de
règlements administratifs)
Activité normative.
Elle peut, dans les mêmes conditions, prendre les actes juridiques
particuliers, obligatoires pour leurs destinataires.
Cependant :
1o. L'Administration a des activités qui ne sont pas des services publics
faute de but d'intérêt général ; on pense, par exemple, au domaine privé ;
CONCLUSION :
Cette solution n'a été écartée, dans son ensemble, qu'au début du
20Bmesiècle (A. de Laubadère, pp 651-726).
En effet, dans les pays dont par exemple la France dont s'inspire
énormément le nôtre pour plusieurs raisons, l'existence des règles juridiques
particulières à l'Administration nous apparaît avoir été largement
développée par un phénomène que l'on ne rencontre pas dans tous les Etats
de Droit, l'existence de deux ordres de juridictions ; les juridictions
administratives et les juridictions judiciaires (ou ordinaires).
A) LE DROIT EXORBITANT.
Cette notion doit être précisée car elle est souvent mal comprise.
On pense généralement que la règle exorbitante est celle qui donne à
l'Administration une supériorité, un privilège que ne lui conférerait pas le
Droit commun.
a) les relations entre l'Etat et les autres personnes publiques qui sont,
de différentes
manières, subordonnées à celui-ci.
1. Les libéralités lui sont interdites, l'aliénation est impossible ou, tout au
moins, subordonnée à la fin de l'affectation du bien à un intérêt public ;
2. Dans la passation de ses contrats, l'Administration n'est pas libre. Elle ne
peut contracter avec qui elle veut et se trouve parfois obligée de traiter avec
la personne désignée à la suite de la procédure d'adjudication ou d'appel
d'offre.
B) LE DROIT COMMUN.
-la première c'est qu'elle a son origine dans l'arrêt du Conseil d'Etat
français ou « CE » en sigle du 30/03/1916, rendu dans l'affaire opposant la
Compagnie générale d'éclairage de Bordeaux contre la ville de Bordeaux ;
B) LA COUTUME INTERNATIONALE.
A) LA CONSTITUTION.
On sait que :
Aux règles écrites s'ajoutent des règles non écrites qui sont des
principes généraux dégagés hier par la Cour Suprême de Justice faisant
De telles règles sont formulées par cette Cour à partir, par exemple
:
A) LA LOI.
Les textes assimilés aux lois sont de nature assez diverse. Ils
comprennent notamment :
S'agissant de la nature juridique des actes pris par des organes non
constitutionnellement législatifs, on notera qu'elle est fort complexe car,
après la ratification de ces actes par le législateur, ils peuvent recevoir la
valeur d'une loi ; jusque-là ils constituent des actes administratifs.
B) LE REGLEMENT ADMINISTRATIF
C) LA COUTUME.
2°le principe selon lequel la décision d'un agent public peut être
déférée à son supérieur hiérarchique ;
- à propos d'un texte concernant les immigrés (voir les pays d'immigration
comme l'Allemagne, l'Angleterre, la France, les USA etc.), le juge suprême
pourra parfaitement dégager le principe selon lequel les étrangers admis
dans le pays d'accueil ont droit d'y mener une vie familiale décente et d'y
faire venir leur famille ;
-ou encore d'un droit pour les agents publics non titularisés à un minimum
de rémunération.
En fait, si dans leur élaboration, le juge n'est pas aussi libre qu'en
matière de règles jurisprudentielles, son rôle est loin d'être passif. C'est lui,
en effet, qui recherche si un principe a une autorité et une valeur juridique
suffisantes pour pouvoir être proclamé. C'est lui qui, en somme, détermine
le contenu concret du principe.
2°. Par contre, les principes généraux du Droit ont autorité vis-à-
vis de l'Administration. Ils lient l'autorité administrative qui ne peut pas leur
déroger par règlement ou par un acte particulier.
2°- une mineure qui n'est rien d'autre que le cas d'espèce, le litige ou
contentieux dont le juge est saisi ;
Contre cette conception dont les tenants semblent faire du juge une
sorte d'automate, plusieurs objections ou critiques ont été formulées pour ne
pas, sans réserve aucune, l'accepter ; en voici les plus importantes :
En 1er lieu, il est certain que le dispositif d'un jugement ou d'un arrêt
présente un caractère spécial, concret. Mais ses motifs énoncent, par contre,
des règles générales ou, tout au moins, supposent en tout cas celles-ci.
CONCLUSION :
On voit bien qu'il ne s'agit plus seulement d'opérer avec et sur les
mots, il s'agit d'une certaine vision des choses, de cette articulation, de cette
décomposition de la réalité qui, pour aider la connaissance ou l'analyse,
répartit les choses, les données en différentes classes, problèmes de
classement, c'est-à-dire d'analyse de la réalité, problèmes de révision
d'éléments multiples ou, au contraire, de séparation d'éléments multiples ;
les deux Droit (Privé et Public) demeurent liés.
Il arrive que des gens qui ont les mêmes idées les expriment de
façon qui est meilleure, l'autre qui est moins bonne, mais ce sont là des
questions assez superficielles ; encore une fois, il y a ici ce que
1° les éléments fondamentaux qui, bien que formulés en des termes et/ou
styles différents, devraient obligatoirement être présents dans toute
définition proposée ou à proposer ; 2° la conception ou vision qu'a chaque
auteur sur cette branche de Droit public ainsi que sur la place et le rôle qu'il
entend lui conférer au sein de l'Etat.
1. de RIVERO(JEAN) :
2. de DE LAUBADERE(ANDRE) :
3. de VEDEL(GEORGES):
5. de DE BURLET(JACQUES):
6. de LOMBARD(MARTINE) ET GILLES(DUMONT):
2° soit indiquer dans quels cas elle pourra être créée : il y a, ici, création
indirecte.
- soit les Etats fédérés lorsqu'il est fédéral (voir les articles : 219 à
222, LF du 19/05/1960 relative aux structures du Congo ; 4, 47 51,
Constitution du 1er Août 1964 dite Constitution de Luluabourg aujourd'hui
Kananga et, dans une certaine mesure, 2 à 3 et 195 à 206, Constitution du
18/02/2006 en vigueur dotant la province d'un statut juridique hybride) ;
Soit les entités territoriales décentralisées ou (ETD) en sigle lorsqu'il est
l'Etat unitaire décentralisé (voir, par exemple : la loi no 82/006 du
25/02/1982 et décret-loi no 081 du 02/07/1998 etc. portant successivement
décentralisation territoriale ; l'article 3, Constitution du 18/02/2006);
- soit les personnes publiques techniques ou spécialisées (PPT ou
PPS) lorsqu'unitaire centralisé ou décentralisé l'Etat se dote, dans certains
secteurs de la vie nationale, des établissements publics ou « E P »en sigle (
voir, par exemple, les entreprises publiques transformées en établissements
publics en application de la loi no 08/007 du 07/07/2008 et dont la liste
établie par décret no 09/12/ du 24/04/2009 édicté par le Premier ministre
tels que OGEFREM, CITYTRAIN, RTNC, INSS, OR, ONT, FIKIN etc.
Auxquels s'ajoutent deux EP créés successivement par les décrets nos 09/14
et 09/15 du 24/04/2004 pris par le Premier ministre ; il s'agit du Fonds
Spécial du Portefeuille et du Comité de Pilotage de la Réforme des
Entreprises du Portefeuille de l'Etat ou « F.S.P. » et « COPIREP » en
sigle.) ;
- Soit enfin, les circonscriptions administratives lorsqu'il est unitaire
centralisé ou même décentralisé mais avec certaines circonscriptions
administratives servant de cadres de déconcentration (voir Constitution du
24/06/1967 dans sa version initiale et éventuellement celle en vigueur sous
l'empire de laquelle le territoire a vocation d'être une circonscription
administrative, statut qui fut le sien tout au long de la colonisation).
La province tire son origine lointaine du district qui fut, sous l'Etat
Indépendant du Congo ou 1' « EIC » en sigle (de 1885 à 1908), un simple
cadre territorial de déconcentration, à savoir une simple circonscription
administrative dépourvue de la personnalité juridique. De la colonisation au
jour d'aujourd'hui, elle empruntera sa dénomination actuelle sans pour
autant sauvegarder toujours le même statut juridique.
a) La Ville :
b) La Commune.
b) Formes en présence.
a) d'une part, leur direction soit assurée par les autorités provinciales ;
e) enfin cinquième : Des dispositions finales (de l'art. 226 à l'art. 228).
On retiendra que :
1°. Si le budget annexe est en déficit, l'Etat rétablit l'équilibre par une
attribution inscrite en recette au budget annexé et en dépense au budget de
l'Etat ; ce sera le cas des Régies indirectes qu'on présentera et décrira plus
tard.
L'individualité juridique.
Il est donc de bon Droit que les Associations privées, qui ont
pour but de s'occuper d'œuvres religieuses, scientifiques, politiques ou
philanthropiques et autres puissent, par décret ou ordonnance du Président
de la République ou autre acte de l'autorité compétente, recevoir la
personnalité juridique dans les limites et conditions déterminées.
C'est donc autant dire que dans le cas où ce texte contient une
qualification formelle, celle-ci s'impose au juge ou à l'interprète et ce de
manière absolue.
III. Les plus récents établissements publics créés par le même Premier
ministre à la même date, à savoir le Fonds Spécial du Portefeuille et le
Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l'Etat
ou « F.S.P.» et « COPIREP » en sigle.
1o. Grouper tous les individus domiciliés dans leur circonscription (voir, par
exemple, les habitants de la ville de Bandundu, Bukavu, Butembo, Goma,
Kananga, Kindu, Kisangani, Lubumbashi, Matadi, Mbuji-Mayi ;
2°. De gérer, en principe, tous les intérêts publics communs à ces individus
(intérêt national, provincial, urbain, communal etc.).
A) CONSIDERATIONS GENERALES.
Ensuite, non seulement fixer les limites dans lesquelles les droits,
au sens subjectif du mot, pourront être acquis et exercés mais aussi les
conditions (forme, lien, temps etc.) auxquelles seront subordonnés les actes
juridiques générateurs.
2. Mais ces droits ne sont pas exercés par eux, mais par leurs
représentants, lesquels ont donc compétence pour exercer les droits qui
appartiennent aux personnes juridiques pour le compte desquelles ils
agissent.
B) MODALITES DE DETERMINATION.
Mais le moins que l'on puisse dire ici c'est qu'en réalité, en ce qui
concerne les personnes publiques, cette conception ne peut être acceptée
sans précaution ni réserve d'usage ; l'idée apparaissant valable et acceptable
pour les établissements publics, qui sont les personnes publiques ( cas, par
exemple, de l'UNILU, de la SNCC avant sa transformation en société
2°. Art. 50 :«Le Conseil communal délibère sur les matières d'intérêt
communal notamment ».
A) L'ECONOMIE DE LA NOTION.
C'est cette perception, plus limitée et plus précise, qui est adoptée
par la doctrine dans son ensemble. Ainsi, par exemple, le Gouverneur de
province, le Maire dune ville et le Bourgmestre d'une commune d'un côté et
l'Assemblée provinciale, les Conseils urbain et communal de l'autre sont,
Mais ainsi posée, cette exclusion peut porter atteinte non seulement à
certains principes solidement établis en Droit administratif et régissant le
fonctionnement de l'Administration dont notamment celui de continuité
mais parfois aux intérêts vitaux de celle-ci.
Pas ».
I. LA DELEGATION.
1. La notion de la délégation.
Ceci est, du reste, mis en exergue par maints auteurs dont Martine
Lombard et Gilles Dumont qui, parlant d'une de ses variantes notent que «
la délégation de compétence ne peut exister que si elle est autorisée par un
texte, quel que soit son rang. En outre, la délégation de compétence, qui
doit obligatoirement être déterminée par un texte et ne peut donc être tacite,
ne pas consister en un transfert de compétences d'une autorité
administrative à un subordonné : elle déterminer précisément son étendue »
(op.cit p. 208).
II. LA SUPPLEANCE.
III. L'INTERIM.
Après avoir indiqué qui peut exercer une compétence dans une
structure administrative donnée, il faut en déterminer le contenu, c'est-à-
dire les actes juridiques, l'activité qu'elle peut comporter. Ici, l'acte attributif
fixe les matières entrant dans le domaine d'action des agents de cette
Ainsi pour :
1. Le Conseil urbain, l'article 11 déjà évoqué est suivi d'une longue liste
comportant expressément et limitativement dix-neuf matières ou objets
allant du règlement intérieur à la création et à la gestion des centres
culturels et des bibliothèques ;
- la première matière : exécute les lois, les édits, les règlements et les
décisions de l'autorité supérieure ainsi que les décisions du Conseil urbain ;
A) LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
I. LE STATUT JURIDIQUE.
Le Président de la République est une institution-organe à laquelle
peuvent s'intéresser plusieurs branches de Droit public dont, par exemple :
2. Le Droit des gens (ou DIP) qui le retiendra comme l'un des organes ou
institutions des relations internationales habilitées à investir de pleins
pouvoirs les plénipotentiaires pour négocier et parfois signer et engager
l'Etat ;
o soit réglementaires ;
o soit individuels.
B) LE PREMIER MINISTRE
1. Pouvoir réglementaire qu'il exerce par voie de décret (art. 92, al.
1er Constitution de 2006) ; il s'agit ici d'une innovation notable car sous les
Constitutions antérieures, il ne disposait pas d'un tel pouvoir ; son rôle se
limitant à « soumettre au Chef de l'Etat les propositions relatives à
l'exercice » de ce pouvoir « et à l'exécution des lois » (voir l'art.36, dernier
alinéa de la LF du 19/05/1960 notamment), les autres Constitutions sont
demeurées muettes sur l'exercice de ce pouvoir ;
2°. Pour certains services, les attributions du Premier ministre sont plus
étendues. Il en va ainsi de la Défense nationale dont, abstraction faite de la
présidentialisation croissante et visible à laquelle il est donné d'assister
depuis 1960 et ce pour de multiples raisons dont certaines sont faciles à
expliquer, il n'a cessé d'être un des membres de Droit. Les ministres
militaires, qui ont occupé certains départements dont celui de la Défense
nationale et/ou des Anciens combattants, ont généralement moins
d'autonomie que leurs collègues civils.
A) LA PERCEPTION DES1NTEGRATIONNISTE.
B) LA PERCEPTION INTEGRATIONNISTE ET
DEVELOPPEMENTALISTE.
Mais, l'on admet également que la manière dont elles sont perçues
et surtout seront aménagées ne permettra pas toujours d'assurer l'intégration
(politique et économique des populations de la RDC pour des objectifs ou
desseins nobles.
A la tête de ces Régions, dont, suivant les cas, les unes seront
sectorisées en une ou plusieurs sous-régions et les autres regrouperont deux
ou plusieurs provinces ou collectivités territoriales concernées par les
activités d'intérêt général commun à promouvoir seront placés d'une part,
les Organismes paritaires(autorités délibérantes) composés de délégués des
entités intéressées et, d'autre part, les Exécutifs correspondants qu'on
confierait, par exemple, aux autorités individuelles qu'on appellerait
Commissaires Généraux assistés de Commissaires Généraux Adjoints ou «
CG » et « CGA » en sigle dotés chacun du statut d'autorité administrative
déconcentrée de et d'attributions exclusivement techniques.
Ainsi qu'on peut s'en rendre compte, il s'agira non pas d'une
structure d'Administration territoriale classique actuellement en place dans
Ce qu'il faut retenir ici c'est notamment le fait que les Collectivités
territoriales se caractérisent ou, si l'on veut, se singularisent par deux traits
fondamentaux suivants :
1o. L'origine de leur statut est publique (création par une personne
publique dont l'Etat ou autres du genre province ou autres CT si la
Constitution ou la loi le prévoit) ;
A) LA CONSTITUTION OU LA JURISPRUDENCE
CONSTITUTIONNRLLE.
B) LA LOI.
A) LA NOTION DE DECENTRALISATION.
I. LA CENTRALISATION ADMINISTRATIVE
Par elle, ses tenants pensent que la puissance de l'Etat, qui est le
constructeur politique et socioéconomique par excellence et par vocation,
peut être facilement restaurée en même temps que l'égalité des citoyens se
trouve sauvegardée ; mais cela suppose la disponibilité couplée de la
2° leur réformation ;
b) Formes en présence.
1. la décentralisation territoriale.
On signalera que cette loi organique est l'une des plus importantes
intervenues en matière de l'Administration territoriale tant décentralisée que
déconcentrée sous l'empire de cette Constitution ; elle l'est à plus d'un titre :
-ensuite, par les matières sur lesquelles elle porte et qui s'y trouvent
réparties entre d'importantes rubriques (Titres, Chapitres, Sections, Sous-
sections et paragraphes) sur lesquelles elle porte. Son architecture ou, si l'on
préfère, sa nomenclature se présente comme suit: Titre 1 er: Des dispositions
générales (4 articles); -Titre II: Des entités territoriales décentralisées (87
articles allant de 86 à 92), lequel comporte trois Chapitres dont : le premier
comporte les articles allant de l'article 6 à 45 et traite de la Ville ; deux
Sections deux sections en constitue l'ossature : -
Ce contrôle, qui est non seulement prévu par avance par un ou des
textes et surtout limité, peut-être ;
a) la province.
b) la ville.
c) la commune.
d) le secteur.
e) la chefferie.
Il y a lieu de préciser que s'il est vrai que dans la majorité des cas,
l'établissement public gère un service public, c'est-à-dire exerce la fonction
administrative ; il peut cependant en être autrement.
Malgré la diversité des termes utilisés pour leur construction, ces spécimens
de définition de l'établissement public, dont les uns sont de portée théorique
ou spéculative et l'autre de nature législative congolaise évidente, on en
retiendra pourtant deux choses :
1. Soit dans les services publics de l'Etat si l'on sait, par exemple,
qu'aujourd'hui le Gouverneur de province est à la fois le représentant de
l'Etat et la plus haute autorité politico-administrative de la province ;
Certains services sont alors gérés d'une manière directe par des
personnes publiques à la fois territoriales et techniques ou « EPT » en sigle
rattachées aux collectivités territoriales intéressées et chargées de tâches
d'intérêt général commun.
Une telle création peut être justifiée et illustrée, par exemple, par
la création de deux organismes dont le Fonds Social de la République et le
Fonds National pour l'Entretien des Routes ou « FSR » et « FONER » en
sigle.
- que d'autres Facultés dont celle de Droit, par exemple, peuvent aussi se
trouver dans la même position en matière, par exemple, de brevets ou de
licences d'invention, de production littéraire ou, si l'on préfère, textuelle de
hautes valeur et utilité juridiques pour le public ou une partie de celui-ci
qu'elles peuvent louer, sous-traiter, vendre ou exploiter commercialement ;
1. Le Comité.
1° Composition.
2° Les attributions.
2. Le Président du Comité.
C'est donc autant dire que le procédé du Syndicat peut être utilisé
tant pour les services publics industriels ou commerciaux(SPlC) que pour
ceux qualifiés d'administratifs(SPA).
- La structure organique.
S'agissant d'un parallélisme que l'on peut établir entre les Conseils du « SC
» et du « DU », deux observations ci-après méritent d'être retenues : -la
première : la règle de l'égale représentation des Communes, qui s'applique
au Comité du « SC » n'est pas de mise lorsque s'agissant du Conseil du «
DU » ; -la seconde : c'est l'identité complète du régime de délibération et
des règles de tutelle pour les deux organismes.
2° La Communauté urbaine.
1 ° le fait que les conseils qui les gèrent ne sont pas élus au suffrage
universel direct ;
Dans la plus part des pays : le Droit positif a fait une place à cette
notion sous le nom d'Etablissement public de coopération
intercommunale ou « EPCI » en sigle.
2° l'autonomie financière ;
2. et, d'autre part, les Ordres professionnels (de Médecins, des Avocats, des
Vétérinaires, des Pharmaciens, des Architectes, des Experts-comptables et,
probablement dans un avenir proche, des Professeurs d'Université etc.) les
dirigeants ou animateurs des Ordres professionnels autorisés sont
généralement élus par leurs pairs.
Mais dans tous ces cas, ce régime comporte une certaine part de
Droit public, bénéficie de certains privilèges :
Mais le moins que l'on puisse dire ici c'est que seul le pouvoir de
dissoudre et non de créer les établissements publics lui est reconnu (art. 32,
Loi n° 08/009 du 07 Juillet 2008 portant dispositions générales applicables
aux établissements publics).
- Fondation Carter ;
Ici, il pourra en aller ainsi sur la base d'une loi ou, selon le cas,
d'un autre texte juridique officiel : se référant, par exemple, àcertaines
législations étrangères dont française, qui chargent les Caisses locales de
Sécurité Sociale ou d'Allocations familiales qui sont juridiquement des
services privés, d'assurer la gestion du service public de la sécurité sociale.
-3. Par contre, les contrats passés par ces particuliers demeureront,
en tout état de cause, des contrats privés autrement appelés « contrats de
Droit commun ».
AVANT PROPOS.........................................................................................3
PARTIE I : CONSIDERATIONS GENERALES ET INTRODUCTIVES..4
CHAPITRE I : L'ADMINISTRATION........................................................5
SECTION I : LES PRINCIPALES ACCEPTIONS.................................5
§1.LE SENS ACTIF............................................................................5
§2. SENS PASSIF..............................................................................10
SECTION II : LES NOTIONS FONCTIONNELLE ET ORGANIQUE.
................................................................................................................14
§1. LA NOTION FONCTIONNELLE (La fonction administrative) 14
§2. LA NOTION ORGANIQUE DE L'ADMINISTRATION (Les
institutions administratives)...............................................................20
SECTION III : LES RELATIONS DE DEUX NOTIONS....................22
§1. A DE NOMBREUX EGARDS, LES DEUX DEFINITIONS SE
REJOIGNENT, SE RECOUPENT....................................................22
§2 PAR CONTRE, IL N'EN VA PAS AINSI DANS TOUS LES
CAS....................................................................................................23
CHAPITRE II : LE DROIT ADMINISTRATIF.........................................24
SECTION I : LA DUALITE DU DROIT APPLICABLE A
L'ADMINISTRATION...........................................................................24
§1. LES RAISONS DE LA DUALITE.............................................25
SECTION II. LES SOURCES DU DROIT ADMINISTRATIF............37
§ 1. LES REGLES INTERNATIONALES.......................................37
§ 2.LES REGLES NATIONALES....................................................38
SECTION III:QUELQUES SPECIMENS DE DEFINITIONET LEURS
PERTINENCES......................................................................................59
PARTIE II : ORGANISATION DE L'ADMINISTRATION.....................63
CHAPITRE I. LES PERSONNES MORALES DE DROIT PUBLIC.......64
SECTION I. LA PERSONNALITE JURIDIQUE................................64