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Exercice 1 6 points

Commun à tous les candidats.

Partie A
On considère la fonction g définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par :

g(x) = 2x3 − 1 + 2 ln x

1. Étudier les variations de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; +∞[ et préciser les limites.
2. Justifier qu’il existe un unique réel α tel que g(α) = 0. Donner une valeur approchée de α,
arrondie au centième.
3. En déduire le signe de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; +∞[.

Partie B
On considère la fonction f définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par :
ln x
f (x) = 2x −
x2
On note C la courbe représentative de la fonction f dans le plan, muni d’un repère orthogonal
(O ;~ı ; ~ ).
1. Déterminer les limites de la fonction f en 0 et en +∞.
2. Etudier la position relative de la courbe C et de la droite ∆ d’équation y = 2x.
3. Justifier que f 0 (x) a même signe que g(x).
4. En déduire le tableau de variations de la fonction f .
5. Tracer la courbe C dans le repère (O ;~ı ; ~ ). On prendra comme unités : 2 cm sur l’axe des
abscisses, 1 cm sur l’axe des ordonnées.

Exercice 2 4 points
Commun à tous les candidats.

L’annexe se rapporte à cet exercice.


Elle sera complétée et remise avec la copie à la fin de l’épreuve. Le plan est rapporté à un repère
orthogonal (O ;~ı ; ~ ).
Soit la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par

f (x) = e−x cos(4x)


et Γ sa courbe représentative tracée dans le repère (O ;~ı ; ~ ). de l’annexe. On considère également
la fonction g définie sur [0 ; +∞[ par g(x) = e−x et on nomme C sa courbe représentative dans le
repère (O ;~ı ; ~ ).
1. a. Montrer que, pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[,

−e−x 6 f (x) 6 e−x .

b. En déduire la limite de f en +∞.


2. Déterminer les coordonnées des points communs aux courbes Γ et C.

1
3. a. A l’aide d’un logiciel de calcul formel (xcas), on a dérivé sur [0 ;+∞[ la fonction f ;
justifier le résultat obtenu :

b. En déduire que les courbes Γ et C ont même tangente en chacun de leurs points communs.
4. Donner une valeur approchée à 10−1 près par excès du coefficient directeur de la droite T
π
tangente à la courbe Γ au point d’abscisse .
2
Compléter le graphique donné en annexe, en y traçant T et C.

Exercice 3 5 points
Commun à tous les candidats.

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O, ~u, ~v ) L’unité graphique est
2 cm.
On réalisera une figure que l’on complétera au fur et à mesure des questions.

z−4
1. Résoudre dans l’ensemble C des nombres complexes l’équation = i. Écrire la solution
z
sous forme algébrique.
2. Résoudre dans C l’équation z 2 − 2z + 4 = 0.
3. Soient A, B, A0 et D les points du plan complexe d’affixes respectives :

a = 2, b = 4, a0 = 2i et d = 2 + 2i.
Quelle est la nature du triangle ODB ?(justifier)
√ √
4. Soient E et F les points d’affixes respectives e = 1 − i 3 et f = 1 + i 3.
Quelle est la nature du quadrilatère OEAF ?(justifier)
5. Soit C le cercle de centre A et de rayon 2. Soit C 0 le cercle de centre A0 et de rayon 2.
Soit r la transformation du plan qui, à tout point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe
z 0 = iz
a. On désigne par E0 l’image par la transformation r du point E. Calculer l’affixe e0 du
point E0 .
b. Démontrer que le point E0 est un point du cercle C 0 .

3 + 2 (e0 − d). En déduire que les points E, E0 et D sont alignés.

c. Vérifier que : e−d =

2
Exercice 4 5 points
Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité

On considère plusieurs sacs de billes S1 , S2 , . . . , Sn , . . . tels que :


– le premier, S1 , contient 3 billes jaunes et 2 vertes ;
– chacun des suivants, S2 , S3 , . . . , Sn , . . . contient 2 billes jaunes et 2 vertes.
Le but de cet exercice est d’étudier l’évolution des tirages successifs d’une bille de ces sacs, effectués
de la manière suivante :
– on tire au hasard une bille dans S1 ;
– on place la bille tirée de S1 dans S2 , puis on tire au hasard une bille dans S2 ;
– on place la bille tirée de S2 dans S3 , puis on tire au hasard une bille dans S3 ;
– etc.
Pour tout entier n > 1, on note En l’évènement :  la bille tirée dans Sn est verte  et on note
p (En ) sa probabilité.
1. Mise en évidence d’une relation de récurrence
a. D’après l’énoncé, donner les valeurs de p (E1 ) , pE1 (E2 ) , pE1 (E2 ).
En déduire la valeur de p (E2 ).
b. À l’aide d’un arbre pondéré, exprimer p (En+1 ) en fonction de p (En ).
2. Étude d’une suite 

 u1 2
 =
On considère la suite (un ) définie par : 5

 un+1 1 2
 = un + pour tout n > 1.
5 5
1
a. Démontrer que la suite (un ) est majorée par .
2
b. Démontrer que (un ) est croissante.
c. Justifier que la suite (un ) est convergente et calculer sa limite.
3. Évolution des probabilités p (En )
a. À l’aide des résultats précédents, déterminer l’évolution des probabilités p (En ).
b. A l’aide d’algobox, on a écrit le programme suivant :

L’affichage est 7 ; que représente cette valeur ?


en déduire pour quelles valeurs de n on a :0, 49999 ≤ p(En ) ≤ 0, 5

3
Exercice 4 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité

Partie A Restitution organisée de connaissance


rappel : Soit a et b entiers relatifs, n entier naturel non nul
a ≡ b (mod n) si a − b est divisible par n, c’est-à-dire s’il existe q ∈ Z tel que a = nq + b
Soit a, b, c, d des entiers relatifs et n un entier naturel non nul.
Montrer que si a ≡ b (mod n) et c ≡ d (mod n) alors ac ≡ bd (mod n).

Partie B Inverse de 23 modulo 26


On considère l’équation

(E) : 23x − 26y = 1,


où x et y désignent deux entiers relatifs.

1. Vérifier que le couple (17 ; 15) est solution de l’équation (E).


2. En déduire un entier a tel que 0 6 a 6 25 et 23a ≡ 1 (mod 26).

Partie C Chiffrement de Hill


On veut coder un mot de deux lettres selon la procédure suivante :

Étape 1 Chaque lettre du mot est remplacée par un entier en utilisant le tableau ci-dessous :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

On obtient un couple d’entiers (x1 ; x2 ) où x1 correspond à la première lettre du mot et x2


correspond à la deuxième lettre du mot.
Étape 2 (x1 ; x2 ) est transformé en (y1 ; y2 ) tel que :

y1 ≡ 11x1 + 3x2 (mod 26)
(S1 ) avec 0 6 y1 6 25 et 0 6 y2 6 25.
y2 ≡ 7x1 + 4x2 (mod 26)
Étape 3 (y1 ; y2 ) est transformé en un mot de deux lettres en utilisant le tableau de correspon-
dance donné dans l’étape 1.
étape1 étape 2 étape 3
Exemple : TE
|{z} =⇒ (19, 4) =⇒ (13, 19) =⇒ NT
|{z}
mot en clair mot codé

1. Coder le mot ST.


2. On veut maintenant déterminer la procédure de décodage :
a. Montrer que tout couple (x1 ; x2 ) vérifiant les équations du système (S1 ), vérifie les
équations du système :

23x1 ≡ 4y1 + 23y2 (mod 26)
(S2 )
23x2 ≡ 19y1 + 11y2 (mod 26)

4
b. À l’aide de la partie B, montrer que tout couple (x1 ; x2 ) vérifiant les équations du
système (S2 ), vérifie les équations du système

x1 ≡ 16y1 + y2 (mod 26)
(S3 )
x2 ≡ 11y1 + 5y2 (mod 26)
c. Montrer que tout couple (x1 ; x2 ) vérifiant les équations du système (S3 ), vérifie les
équations du système (S1 )
d. Décoder le mot YJ.

5
NOM :

Annexe exercice 2 à rendre avec la copie

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