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M. VIOUT, Mme PASSERAT, Mme SEMBEIL, M. TARGE, Mme FURBACHER, Mme JOUVEAU,
M. HARIVEAU, M. KNAFOU, M. VINCENT, M. CAILLON : Conseillers Municipaux.
Membres excusés ayant donné pouvoir : Mme MEKSI pouvoir à Mme TOUCHARD, M. MICHAUD
pouvoir à Mme JOLY, M. ABDELMOUMENE pouvoir à M. STRUB, Mme ROGER pouvoir à M.
SABATIER, M. COURBIS pouvoir à M. VIOUT, Mme ROCHEFORT pouvoir à Mme SEMBEIL,
Mme CHAUVIN-BRANCH pouvoir à M. VINCENT, M. MESNARD pouvoir à M. CAILLON.
Le 26 avril, M. MESNARD a envoyé une demande de modification à Mmes. GABRIELE et NUNES car
il y trouve un manque : la réponse de Mme le Maire à sa question concernant l'éventuel versement d’une
indemnité à des agents communaux qui auraient participé le dimanche 28 novembre 2021 à l’organisation
de la consultation des électeurs sur le projet de transport par câble du Sytral. Il ne se souvient pas des
termes exacts, mais en substance Mme le Maire aurait répondu qu'il n'y avait bien évidemment pas eu
d'indemnité de ce type versée pour la consultation du 28 novembre puisque ce n'était pas un référendum.
Si de tels propos ont été tenus, ils devraient donc figurer au procès-verbal avant la réponse de Mme.
NUNES, en haut de la page 32. Des réécoutes de l’enregistrement ont été effectuées et Monsieur
Mesnard sera informé.
Adoption à la majorité du procès-verbal de la séance du Conseil Municipal en date du 15 mars 2022 par
les conseillers qui y ont assisté : Abstention de M. MESNARD.
ORDRE DU JOUR
Le 8 mars 2022, M. ORECCHIONI Antoine a fait une demande de remise gracieuse suite à
l’émission du titre n°177 du 22 février 2022 d’un montant de 2850€. Ce titre a été émis suite à la
mise en place de la tarification de l’occupation du domaine public depuis le 1er janvier 2022. La
demande de M. ORECCHIONI date de fin d’année 2021 et il n’aurait pas dû être facturé.
Mme DECHAMPS : Ce tarif est incitatif pour que ça ne dure pas trop longtemps et que ça dérange le
moins possible en termes de surface, mètres carrés. Voilà l’explication, et en même temps, on récupère
quelques euros, et c’est bien appréciable.
M. HARIVEAU : Je comprends. Mais ma question était de dire, est-ce qu’en 2021, c’était une autre
somme, voire zéro ?
M. STRUB : Nous avons constaté à l’occasion de la demande de remise gracieuse, que notre tarification
sur certains points de l’occupation du domaine public devait être détaillés pour être plus juste. Ce travail
a été engagé dès janvier 2022, avec les services concernés pour aboutir aux nouvelles conditions qui vous
sont proposées dans la suite de ce rapport.
RAPPORTEUR : M. STRUB
Je vous donne lecture des alinéas 2 et 3 de l’article L2121-14 du Code Général des Collectivités
Territoriales : « dans les séances où le compte administratif du maire est débattu, le Conseil Municipal
élit son président. Dans ce cas, le Maire peut, même s’il n’est plus en fonction, assister à la discussion ;
mais il doit se retirer au moment du vote. ».
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Élection d’un président : à l’unanimité, M. HARIVEAU
Le résultat de l’exercice 2021 est le suivant :
SECTION DE FONCTIONNEMENT :
SECTION D’INVESTISSEMENT :
Il reprend les résultats des exercices antérieurs. C’est celui qui vous est présenté sur la balance générale
du compte administratif 2021.
Soit : résultat d’investissement : + 443 553.75 € ((1 231 040.78 - 1 101 745.39) + 314 258.36)
Excédent Fonctionnement N-1 reporté en
Investissement
Déficit d’Investissement N-1 reporté
Excédent d’exercice N
M. STRUB : La commission finances s’est réunie le 14 avril, à l’issue de laquelle des demandes de
précisions n’ont pas pu être données le jour même les précisions ont été communiquées par mail entre le
15/04 et le 30/04. A cette date, les membres de la commission finances ont eu connaissance de l’ensemble
des documents et informations détaillées, ceux-ci ayant été adressés simultanément à l’ensemble des
conseillers de notre majorité. Je peux penser naturellement que les conseillers de l’opposition membres
de la commission finances ont fait de même et donc que tous les conseillers ont disposés de la même
information dès le 30/04. Les questions concernant la présente délibération sont ouvertes.
M. CAILLON : Vous pouvez préciser vos précisions, quand vous dîtes « l’opposition en a fait de
même ».
M. STRUB : Je suppose que, c’est une hypothèse qui me paraît évidente, l’information circule entre vos
collègues non présents. Les réponses ont d’abord été faites à la commission finances et dans un 2ème temps
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à nos conseillers de façon à ce que chacun puisse avoir un voir déjà un prérequis pour ce soir qui permette,
soit y revenir, soit peut-être de poser d’autres questions si besoin est.
M. CAILLON : Je peux me permette Madame le Maire ? C’est plus une intervention qu’une question de
la part de M. MESNARD et de moi-même. Donc bien sûr c’est lié à la délibération que l’on va être amenés
à adopter. Celle délibération a fait l’objet d’un examen en commission des finances, avec l’envoi préalable
d’un document exhaustif de 80 pages, mais illisible pour ma part, comme pour celle des communes des
conseillers municipaux, puis avec la transmission en séance d’un document beaucoup plus succinct, mais
sans ventilation par domaine d’intervention de la politique municipale comme cela se pratiquait les
précédentes années, mais surtout un notoire défaut d’explication sur la manière d’interpréter les chiffres.
Il s’avère qu’en fait, depuis le 15 avril, des échanges de courriers électroniques au sein de la commission
ont permis à M. STRUB de nous délivrer le mode d’emploi et de lecture de ces tableaux et également
d’apporter des éléments d’explication concernant les écarts importants constatés sur certains comptes.
Bref, de nous répondre par rapport à ces montants qui avaient été listés. Néanmoins, il demeure encore
un grief important lié au compte 6226, celui des honoraires. M. MESNARD et moi-même souhaitons
consulter un document lié à une dépense, celle de « consultation d’avocat ». On vous en a fait la demande
par écrit. Vous n’avez apporté aucune réponse. Nous nous sommes permis de nous présenter en mairie
pour viser ce document, cela n’a pas été accordé.
Puisqu’en plus d’une première demande de transmission par voie électronique, nous n’avons pu
physiquement avoir accès à ce document, nous nous appuyons sur les dispositions prévues à l’article 4 du
règlement intérieur du conseil municipal, après nous être présentés en mairie jeudi dernier, en ayant pris
le soin bien sûr de nous annoncer la veille. Or, ni Mme la collaboratrice de cabinet, présente à notre
arrivée, ni Mme le Maire, arrivée sur ces entrefaites, ne nous ont autorisés à accéder au dossier
préparatoire à cette délibération. En l’état, nous considérons que notre droit d’information concernant les
affaires de la commune en lien avec cette délibération n’a pas été respecté. Nous nous estimons donc dans
l’incapacité de prendre part au vote.
Le refus que Mme. le Maire a opposé à notre demande de communication de documents préparatoires à
cette délibération constitue non seulement une entorse à notre règlement intérieur mais également une
infraction à la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978, codifiée au livre III du Code des relations entre le
public et l’administration instituant le principe de la liberté d’accès aux documents administratifs.
En conséquence, ces faits vont faire l’objet d’un signalement par la voie du recours pour excès de pouvoir
au juge administratif qui pourra se prononcer à posteriori sur l’irrégularité ou pas de la présente
délibération.
M. STRUB : Merci M. CAILLON pour cette intervention. Je précise que contrairement à ce que vous
avancez, nous avons répondu par écrit à cette demande de consultation de pièces et pour la complète
information du conseil j’en relate ci-après les éléments dont le contenu n’a été porté qu’à la connaissance
de la commission finance.
Le jeudi 28 avril à 0h05, M. Mesnard nous demande : « en l’absence de retour de la part de l’Adjoint aux
finances et aux Ressources Humaines dans la mesure où nous sommes dans la période prévue à l’article
4 du délai, durant les trois jours que vous avez cités tout à l’heure, nous nous présenterons en mairie M.
CAILLON et moi-même aujourd’hui à 9h45 pour consulter ceci ».
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J’ai apporté la réponse suivante par mail à 8h55 : « votre injonction était complétement dénuée de
justification et que je me garderai bien de formuler toute critique polémique à votre encontre connaissant
les usages que vous en faites. Je vous rappellerai que nos premiers échanges dates du 15/04, soit le
lendemain de la tenue de la commission finances. Permettez-moi de vous dire que vous avez pu observer
que j’ai fait en sorte de communiquer des réponses détaillées et que pour ce faire il faut un minimum de
temps pour les collecter. Votre 1ère question date du 20/04, soit 5 jours après avoir reçu les 1ers
documents ». J’ai également remis dans ce mail toutes les dates des questions posées et des réponses
apportées. Monsieur CAILLON, j’ai donc une question sur ce point : Pourquoi M. MESNARD m’a
répondu 5 jours après le 15 avril, date à laquelle il a reçu les informations détaillées, pour pouvoir me
reposer une question ? Voilà 5 jours de perdus !
M. CAILLON : Je ne pense pas qu'il ait attendu volontairement 5 jours. Je pense qu'il vous a contacté
dès que ça lui a été possible.
M. STRUB : « Dès que cela lui a été possible ». Cela veut dire quoi ?
M.CAILLON : Cela veut dire que cela n’a pas été une attente voulue.
M. STRUB : D’accord, c'est-à-dire qu'il avait des occupations personnelles ou professionnelles. Donc
vous dénuez à l’adjoint aux finances la même chose en disant ultérieurement le 26 avril, à peine deux
jours après, que vous n’avez pas eu de réponses. Là où il prend 5 jours car il est occupé. L’adjoint aux
finances que je suis n’a pas les mêmes préoccupations ? J’ai insisté pour donner un maximum de détails
il fallait donc faire des recherches pour être précis dans les réponses que j’ai faites. Je tenais à ce que ce
soit bien précisé dans ce PV ;
En ce qui concerne votre demande de consultation sur place, je vous ai répondu et vous semblez oublier
un point. Il s’agit de la consultation de documents pendant laquelle la présence d’un agent est obligatoire.
Je vous ai dit que ce jeudi, il n’y avait personne de disponible et je vous ai invité à renouveler votre
demande ultérieurement si, après avoir reçu les dernières précisions, vous pensiez ne pas avoir obtenu
satisfaction. Il y a eu des informations que j’ai transmises le 30 avril. J’ai pris du temps pour vérifier
notamment sur les questions de notes qui concernaient des participations financières que vous avez tous
du recevoir également le 30 avril. J’ai pris ce temps afin que ma réponse soit précise. Depuis le 30 avril,
il n’y a plus eu de demandes autres.
Mme DECHAMPS : Prenez rendez-vous. Il est vrai que dans le règlement intérieur, il y a deux endroits
où il est question des modalités de consultation des documents en mairie. Pour l'un, il est précisé qu'il faut
prendre rendez-vous, pour l'autre ce n'est pas précisé qu’il faut prendre rendez-vous. Mais, je crois que
toute personne de bon sens peut comprendre qu'on ne débarque pas dans un bureau pour consulter des
documents sans prendre rendez-vous. C'est une question de bon sens et je dirais de savoir-vivre mais nous
n'avons pas inclus dans le règlement intérieur des règles de savoir-vivre. Alors je suis désolée, on peut
reprendre le texte une troisième fois mais il faudrait pour ça qu'on ait le temps et je pense que les
conseillers municipaux ici en ont peut-être marre de retravailler éternellement le règlement intérieur.
Moi je vous pose la question : M. MESNARD comprend tout à fait que, dans un cas, il faille prendre
rendez-vous. Comme dans l'autre cas, cette information n’est pas précisée, je suppose qu'il comprendrait
tout à fait qu'il faille également prendre rendez-vous. Mais comme ce n’est pas précisé, justement, il vient
sans prendre rendez-vous. La semaine dernière, compte tenu de la première semaine de vacances scolaires
et des préparatifs liés aux élections, il y avait des cadres en congés. C’est légitime, ils ont le droit et en
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plus il y avait un cas de Covid parmi les cadres. On ne débarque pas comme ça dans un bureau pour
travailler avec un membre du personnel sans prévenir. Je vous rappelle que j’ai reçu le mail à 00h04 jeudi
matin. A 10h00 je vous ai trouvé sur le pas de la porte.
M. STRUB : Je voudrais rajouter une information par rapport à la CADA (Commission d'accès aux
documents administratifs) La question de fond est celle de savoir si les notes confidentielles d’un avocat
à son client sont communicables. Lors de la séance du 14 avril 2011, un avis de la CADA a rappelé qu'au
terme de l'article (« non cité » il s’agit de l’article L. 2121-26 du CGCT) : « toute personne physique ou
morale a le droit de demander communication de procès-verbaux du conseil municipal, des budgets, des
comptes de la commune et des arrêtés municipaux ». La Commission rappelle d'autre part que selon
l'article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971 qui porte réforme de certaines professions judiciaires et
juridiques, et c’est une réponse que je vous ai formulée par écrit, qui précise que le Conseil d’Etat, le 27
mai 2005, a jugé que les notes confidentielles entre les avocats et son client ne sont absolument pas
communicables. Nous nous sommes appuyés sur cette décision pour vous répondre de façon négative et
nous confirmons encore ce soir cette position. Vous avez évidement le libre recours à tout ce que vous
voulez. Je vous invite à consulter ces textes.
Mme DECHAMPS : Nous ne communiquerons jamais les notes confidentielles de nos avocats sur aucun
sujet. Vous pouvez vous retourner auprès du juge administratif comme vous voulez. Pas de souci.
M. CAILLON : Logiquement, les honoraires d'avocat apparaissent bien sûr dans les comptes de la
commune.
Mme DECHAMPS : Les honoraires ? nous vous les avons communiqués. Vous pouvez venir voir les
factures, il n'y a aucun souci. Ce sont les notes confidentielles que l'on ne vous communiquera pas.
M. CAILLON : M. MESNARD et moi-même ne prenons pas part à ce vote. Nous estimons que cette
délibération est entachée d’une irrégularité.
M. CAILLON : Non, ce n’est pas une abstention. Nous ne pouvons pas voter car la délibération est
entachée d’irrégularité.
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CONTRE : 2 (M. VINCENT, Mme CHAUVIN-BRANCH
pouvoir à Mr VINCENT)
Abstention :
Madame le Maire reprend la présidence et propose au Conseil municipal de bien vouloir adopter le compte
de gestion de Monsieur le trésorier principal, conforme en tous points au compte administratif de la
commune.
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à la Majorité avec 2 voix CONTRE :
RAPPORTEUR : M. STRUB
Les décisions modificatives sont destinées à procéder, en cours d’année, après le vote du Budget Primitif,
à des ajustements comptables.
Elles prévoient et autorisent les nouvelles dépenses et recettes qui modifient les prévisions budgétaires
initiales, tout en respectant l’équilibre du Budget Primitif.
Suite au passage du contrat enfance jeunesse au contrat territorial global, il faut faire des ajustements sur
le montant de la subvention de la ville au centre social et culturel prévu au budget primitif 2022. Depuis
2021, le centre social perçoit directement les subventions de la CAF que recevaient avant la ville. En
2021, nous avons versé la totalité de cette subvention par délibération n°2021-29 du 26 avril 2021 soit
668 675€ sans déduire cette subvention de la CAF.
Lors du vote du budget, nous avons inscrit une subvention pour le centre social de 393 000€ afin de
prendre en compte les déductions des subventions de la CAF en 2021 et 2022 reçues directement par le
centre social.
Finalement, le centre social souhaite, pour respecter ses règles comptables, rembourser à la ville la
subvention CAF reçue en 2021 et en contrepartie la ville augmente du montant correspondant la
subvention au centre social pour l’année 2022.
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Par ailleurs par délibération du 17/2/2020 n°2020-18, la ville de La Mulatière a octroyé une subvention
de 1 500€ pour un logement au 85 chemin du Grand Roule. Cette subvention se situe dans le cadre du
dispositif qui a pour vocation de favoriser le développement d’une offre de logements sociaux diversifiée
et diffuse sur l’ensemble des Communes. Il permet d’octroyer des subventions des collectivités (Région
Auvergne-Rhône-Alpes, Métropole de Lyon à parité avec les Communes) complémentaires à celles de
l’ANAH (Agence Nationale d’amélioration de l’habitat), en faveur des bailleurs pratiquant des loyers
maîtrisés.
Cette subvention a été votée mais elle n’a jamais été versée. Pour la verser, il convient de l’inscrire au
budget 2022 :
RAPPORTEUR : M. STRUB
Afin de verser la subvention annuelle à l’Association des Centres Sociaux et Culturels pour 2022, je vous
propose l’avenant financier n° 2021-29 à la convention passée avec l’Association.
L’Association sollicite une subvention globale de la municipalité pour un montant de
536 000 €.
Le projet de l’Association porté auprès des habitants rappelle les points forts des orientations :
- Développement du Centre Social du Confluent
- Renforcement de la politique jeunesse
- Elargissement de la participation
- Réponses à de nouveaux appels à projets.
L’Association présente sa demande de subvention en fonction de son agrément CAF, du contrat territorial
global signé par la Ville avec la CAF, et de son projet associatif qu’elle présente à la Commune et portant
sur les axes suivants :
Un pôle petite-enfance,
Un pôle enfance-jeunesse,
Un pôle adulte socio-culturel.
Son budget prévisionnel annuel est de 1 929 487€. Les autres recettes prévues, émanant pour le principal
de la Métropole (48 540€), de la CAF (57 537€), les adhérents (8 000€), les usagers (230 502€) et des
prestations CAF pour 739 521€ avec la CTG.
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Par ailleurs la mise à disposition de bâtiments communaux pour les besoins de l’Association est estimée
pour 2022 à 205 500 €.
Après examen de la demande de subvention de l’ACSC de La Mulatière et compte tenu de son projet qui
représente un intérêt local, la commission finance propose une subvention d’un montant de 536 000 €.
Il est proposé au Conseil Municipal de bien vouloir :
- ACCORDER la subvention sollicitée pour ce montant de 536 000 €,
- APPROUVER l’avenant financier à passer pour ce projet avec l’Association des Centres Sociaux et
Culturels,
- AUTORISER Madame le Maire à signer le présent document,
- PRECISER que les crédits sont inscrits au budget 2022
RAPPORTEUR : M. STRUB
Afin de financer nos besoins ponctuels de trésorerie et de faire face à tout risque de rupture de paiement
dans un délai très court, la Commune peut ouvrir une ligne de trésorerie.
Par délibération n°2021-27 du 6 avril 2021, Madame le Maire a été autorisée à souscrire une ligne de
trésorerie pour une durée d’un an. Nous avons remboursé 500 000€ le 11 avril 2022. Nous souhaitons
proroger pour une durée de 1 an 500 000€ en ligne de trésorerie dans l’attente de recettes en fin d’année
2022 avec en parallèle des travaux d’investissement cet été à l’école Paul Nas et à la crèche Brin d’envol.
M. HARIVEAU : J’ai une question. C’est une ligne de 500 000€ qui est appelée ? Qui est disponible ?
M. STRUB : Totalement. Nous l’utilisons en fonction de nos besoins et pouvons la rembourser avant
l’échéance quand nous le souhaitons
M. CAILLON : Et si on l’utilise, même partiellement, on a un taux Ester + 0.29 %. Un taux Ester, c’est
un taux variable ?
M. STRUB : Oui, mais c’est le taux de base bancaire. Il est négatif pour l’instant.
M. STRUB : Je suis dans l’incapacité de vous donner la réponse ce soir. Je vous apporterai la réponse
demain.
M. CAILLON : Je pense que vous y avez fait attention de toute façon. Ce n’est pas quelque chose qui
risque de se dégrader ?
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M. STRUB : Non. C’est une ligne de trésorerie : si on voit qu’il y a un débordement ou quoi que ce soit,
on y met fin et on rembourse. On a les capacités de remboursement. Cela permet d’avoir une souplesse.
- APPROUVER la souscription d’une ligne de trésorerie d’un montant de 500 000€ auprès D’AGENCE
FRANCE LOCALE,
- D’APPROUVER la souscription d’une ligne de trésorerie d’un montant de 500 000€ auprès
D’AGENCE FRANCE LOCALE,
N°2022- 30 : SUBVENTIONS,
Subventions
Nom de Rappel des Autres Arbitrage
sollicitées
l’association subventions subventions proposé au
par Votes
bénéficiaire votées sollicitées vote du
l’association
: 2021 : par ailleurs CM :
2022 :
10
Ne prennent pas part au vote :
SESLM
Métropole :
Musique et 38 000 € 38 000 € 38 000 € Pour : UNANIMITE
8 200 €
danse Contre :
Abstention :
Ne prennent pas part au vote :
Subvention
Mairie
exceptionnel
UJSM CA 25 250 € 21 000 € 21 000 € Pour : UNANIMITE
le pour les
joutes : Contre :
5 000 € Abstention :
Mme JOUVEAU : Ce sont les dernières subventions qu’on va voter cette année ?
Mme DECHAMPS : Tout à fait, tous les clubs ont fait leur demande. Il peut y avoir des subventions
exceptionnelles, mais il faut vraiment que ce soit exceptionnel et justifié.
Mme JOUVEAU : Ce qui pourrait être intéressant, c’est d’avoir la liste de tous les clubs ou associations,
et également ceux qui n’ont pas demandé.
Mme DECHAMPS : La liste des subventions votées par le conseil municipal doit, en principe, être
publiée.
Mme JOUVEAU : Mais ceux qui n’ont rien demandé. C’est intéressant pour l’année prochaine d’avoir
un retour pour savoir qui a demandé et qui n’a pas demandé. C’est notable aussi pour ceux qui n’ont rien
demandé.
Mme CHAZE : Quand on met en ligne le dossier, toutes les associations de la commune sont averties et
pas uniquement celles qui demandent traditionnellement.
Mme CHAZE : Je répondrais par un élément exceptionnel : le 15 mars, nous avons signalé que la SESLM
de judo ne demandait rien cette année.
Mme JOUVEAU : Il y a d’autres associations qui n’ont pas demandé. C’est une suggestion, pas une
critique.
M. STRUB : A partir du mois d’octobre 2022, les services envoient à toutes les associations l’information
comme quoi la demande de subvention est en ligne après à elles de s’en saisir dans un délai précis.
Mme JOUVEAU : Ce n‘était pas ma question, j’ai compris cela. C’est juste de faire connaitre les
associations qui n’ont pas demandé de subvention.
Mme CHAZE : Nous n’avons jamais fait cela, de dire qu’une association n’a rien demandé. En revanche,
quand je présente un dossier qui est une nouvelle demande dont on n’avait jamais entendu parlé ou qu’on
n’avait pas eu l’année précédente, je le signale.
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Mme DECHAMPS : Sur ce qui est publié, il y a plusieurs exercices. On voit où sont les trous dans le
tableau, ce sont les années où ils n’ont pas perçu de subvention. C’est souvent dans le social qu’il y a des
subventions qui ne sont pas forcément régulières qui sont demandées.
M. CAILLON : Un club sportif pourrait exceptionnellement faire une demande. Ils savent que ce qui
nous intéresse, c’est l’animation sur la commune. Dans ce cadre-là, ils seraient susceptibles de faire une
demande et elle serait exceptionnelle. Au sein de la commission, on a fait le tour des clubs qui avaient
demandés, et ceux qui n’avaient pas demandé. On avait fait un bilan des demandes.
M. STRUB : C’est un montant global, tout le monde ne prend pas des tickets restaurant.
Mme NUNES : Ce sont les agents qui sont adhérents au comité social qui prennent des tickets restaurants.
Tous n’adhèrent pas, c’est un choix de la part des agents. Même si en général ils adhèrent.
M. HARIVEAU : Autre question : y-a-t-il une contribution aux œuvres sociales sur le salaire des agents ?
Mme NUNES : Non, pas de contribution. Ce sont les titulaires qui peuvent adhérer, les agents qui sont
sous contrat de plus d’un an. Ce sont les règles ici. C’est compliqué de le faire vivre ce COS. On se pose
la question de savoir si on le maintient au sein de la collectivité parce qu’on est une petite ville, ou si on
adhère après au COS de la Métropole ou au CNAS. On se pose la question car il y a de moins en moins
d’agents intéressés pour s’en occuper car ils le font à titre bénévole. Concrètement, à part les chèques
vacances, il n’y a pas grand-chose qui se passe.
Mme NUNES : Il n’y a pas d’obligations. Certaines petites communes n’ont rien. Le COS de la Métropole
est très bien, il y a des possibilités.
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CONTRE :
Abstention :
RAPPORTEUR : M. MOUNIER
Mme JOUVEAU : C’est une subvention. Elle n’a pas les mêmes demandes que les autres ?
M. CAILLON : Elle peut ainsi, en aucun fait, changer ?
M. MOUNIER : Si. Dans la mesure où on a regardé les choses avec l’association, où on en a délibéré en
commission, où cela est généré par un constat lucide sur le bienfondé des dépenses, oui.
M. CAILLON : La somme non dépensée va –t-elle être gardée et investie par une autre commission sur
une autre action qui serait plus pertinente pour ce public ?
M. MOUNIER : Bien sûr, tout est ouvert. L’idée est que nous avons arrêté cette action, parce que ses
modalités ne donnaient pas les résultats escomptés. Bien entendu, nous en avons discuté en commission
avec différents acteurs auprès de la MMIE, de Pôle Emploi et d’acteurs locaux pour réétudier ce qu’on
peut faire parce qu’il y a un besoin, un taux de demandeurs d’emploi dans la commune très supérieur à la
moyenne nationale. On ne peut pas en rester là, nous allons trouver de nouvelles modalités de façon à
apporter un accompagnement plus efficace. Je ne sais pas si ma réponse est très juridique mais en tout cas
elle est pratique. Est-ce que je réponds à votre question ?
M. CAILLON : Oui.
M. BOST : Pour ajouter quelque chose qui a été dit en commission et que tu as oublié de noter, c’est
qu’on a fait la proposition, en commission, de faire une commission commune avec la commission de
Mme TOUCHARD, en connexion entre la partie « Accompagnement des personnes en difficulté » et la
partie « Recherche d’emploi », qui sont une seule et même problématique « trans-commission ».
M. MOUNIER : Tout à fait. A un moment de l’élaboration du projet, nous avons effectivement prévu de
mettre cela en place. Merci.
Mme JOUVEAU : Comme pourrait en être Mme MEKSI.
M. CAILLON : Oui, nous en arrivons à la même conclusion. J’imagine que la commission Jeunesse
serait peut-être concernée ?
M. MOUNIER : Pourquoi pas ? Globalement, il ne faut se fermer aucune porte pour l’instant.
L’important c’est de travailler avec les bonnes personnes pour arriver à un meilleur résultat. Ensuite, nous
trouverons la bonne façon de mettre cela en place. La possibilité que nous avons imaginée en commission
est la plus logique puisque c’est là qu’est le plus de recouvrement, mais ce n’est pas forcément la seule.
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Mme DECHAMPS : Bénédicte voulait intervenir.
Mme TOUCHARD : Une instance, le CLAC, a été montée avec les acteurs cités et Mme MEKSI dans
cette perspective. Mais là, ce n’est pas la Mission Locale, c’est bien Sud-Ouest Emploi.
Mme JOUVEAU : Oui, mais ce que je veux dire, c’est qu’on devrait intégrer nos jeunes dans ce … C’est
une problématique globale.
Mme TOUCHARD : L’instance du CLAC est faite pour cela, avec la MMIE et Pôle Emploi.
M. BOST : Je pense qu’une des facettes de l’échec de cette initiative, c’est ce qu’on appelle « l’effet
silo ». Nous sommes restés enfermés dans une vision alors que d’autres commissions pouvaient nous
apporter des visions complémentaires.
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d’essayer et, je crois, qu’on a eu aussi le mérite d’arrêter parce que c’était notre initiative de se dire qu’il
faut avoir le courage d’arrêter si on se rend compte que cela n’est pas suffisamment opérant.
Mme JOUVEAU : La subvention est sur le passif, c’est cela ?
M. MOUNIER : Non, la subvention est sur 2022, rapportée à 4 mois. La subvention qui aurait couvert
tout le dispositif toute l’année aurait été de 9000 euros, donc prorata temporis : 4/12 = 1/3 de 9000, soit
3000.
Mme JOLY : Je rajoute que, quand il y avait ces permanences un vendredi sur deux, en général dans la
matinée, il y avait une voire deux personnes qui venaient dans le meilleur des cas. Nous aurons d’autres
possibilités pour accompagner ces personnes.
M. MOUNIER : Il faut savoir se remettre en question, c’est ce que l’on fait.
M. BOST : Si j’ai pu paraître agressif, ce n’’est pas ma volonté. Une chose est certaine : c’était une
expérimentation. Et, bon point, il faut expérimenter des solutions. Après, sur les moyens de le faire, on
peut ne pas être d’accord. Deuxièmement, savoir reconnaître que quelque chose ne marche pas, et donc
l’arrêter et ne pas s’entêter pour garder la face, je pense que c’est à reconnaître. Moi, là-dessus, je vous
reconnais.
Mme DECHAMPS : Il faut faire une analyse des causes et elle n’est pas facile à faire.
M. MOUNIER : Nous travaillerons là-dessus. Merci.
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à la majorité avec 1 voix CONTRE et 2
ABSTENTIONS :
Je vous propose d’autoriser Madame le Maire à signer les conventions pour le fonds d’aide aux jeunes en
difficultés du Rhône, dont la responsabilité est confiée dorénavant au Grand Lyon La Métropole.
La gestion financière de ce fonds est confiée à la Mission Locale Intercommunale du Sud-Ouest Lyonnais.
Ce fonds attribue, sur demande des travailleurs sociaux, des aides ponctuelles aux jeunes de 16 à 25 ans,
afin de compléter le financement d’actions de recherche d’emploi.
Ce fonds est abondé pour moitié par La Métropole et pour moitié par les communes. La participation pour
la Ville de La Mulatière pour 2022 est de 971,50 € et de 971,50 € pour La Métropole, somme avancée par
la Commune pour le Grand Lyon. Le montant des frais de gestion inclus est de 291,45 €. La dépense est
prévue au budget à l’article 62878.
M. CAILLON : J’ai une remarque. Cette délibération n’a pas été vue en commission.
15
Mme JOUVEAU : Lorsque l’on dit qu’on avance la somme pour la Métropole, comment ça se passe sur
le remboursement ?
Mme NUNES : On fait la régularisation quand la Métropole nous envoie.
Mme TOUCHARD : Vous êtes sûr, M. CAILLON, que Mme MEKSI ne vous avait pas présenté le FAJ
dans un diaporama ? Parce qu’elle me l’a transféré avec la demande de subvention. Pour moi, c’était vu
parce que c’est une information qu’elle m’a transmise en même temps que le montant.
M. CAILLON : J’entends bien mais je n’ai pas le souvenir d’avoir vu passer cela.
Mme JOUVEAU : Vous n’étiez pas à la dernière commission M. CAILLON, mais nous en avons parlé.
Il était dans sa présentation sur le PowerPoint avec différentes choses.
Mme TOUCHARD : Moi je l’ai dans le power point de présentation. Je vous transfère son message si
vous voulez.
M. CAILLON : Je n’étais pas à la commission mais je n’ai pas eu de retour ou de compte rendu.
Comme chaque année, la Commune de La Mulatière est sollicitée pour verser sa subvention à la Mission
Locale du Sud-Ouest Lyonnais et pour signer une convention.
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Je rappelle à l’Assemblée que la Mission Locale s’engage entre autres :
- à prendre en charge les jeunes non scolarisés de 16 à 25 ans en vue de mettre en œuvre des actions
d’orientation, d’insertion et de formation,
- à une collaboration avec toute structure de proximité et toute personne désignée dans le cadre du suivi
du jeune par la Mission Locale,
- à mettre en œuvre ou participer avec ses partenaires principaux (Pôle Emploi, CIO, Educateurs…) à des
actions locales d’études d’insertion ou de formation dans la limite de ses missions et de ses moyens,
En contrepartie, la Ville de La Mulatière s’engage à soutenir les activités de la Mission Locale et adressera
les jeunes de 16 à 25 ans dont elle aura connaissance.
Je vous renvoie à cet effet à la convention jointe à ce rapport.
Notre participation financière est fixée selon deux critères :
1) Un montant unitaire par habitant : 0,78 € sur une base de 6 597 habitants (population INSEE 2021) :
0,78 x 6597 = 5 146 €
2) Un montant unitaire par jeunes suivis : 49 € x 150 = 7 350 €
Soit un total de 12 496 €
La part jeune correspond à la moyenne des 5 dernières années.
Il est proposé au Conseil Municipal de bien vouloir :
- AUTORISER Madame le Maire ou son représentant à signer la convention 2022 avec la Mission Locale
du Sud-Ouest Lyonnais
- VOTER la subvention 2022 à la Mission Locale pour un montant de 12 496 €
- PRECISER que les crédits sont inscrits au budget primitif.
Le conseil municipal est appelé à délibérer et décide à l’Unanimité :
- D’AUTORISER Madame le Maire ou son représentant à signer la convention 2022 avec la Mission
Locale du Sud-Ouest Lyonnais
- DE VOTER la subvention 2022 à la Mission Locale pour un montant de 12 496 €
- DE PRECISER que les crédits sont inscrits au budget primitif.
M. HARIVEAU : Pour comprendre, 150 jeunes, c’est un vrai chiffre ou c’est une estimation ?
Mme JOUVEAU : C’est la moyenne de ces cinq dernières années. Ce n’est pas une estimation mais une
vraie moyenne.
Mme TOUCHARD : Un année c’était 157 et l’autre année c’était 143 donc ils établissent une moyenne
à 150.
M. HARIVEAU : J’essaye de comprendre l’état de notre jeunesse. Il y aurait donc 150 jeunes Mulatins
en moyenne qui, entre 16 et 25 ans, seraient accompagnés et qui ont des difficultés d’insertion. C’est cela
qu’il faut retenir ?
Mme JOUVEAU : Mme MEKSI aura les derniers chiffres de 2021, car il y a une réunion prévue la
semaine prochaine. Elle pourra affiner ces chiffres.
M. HARIVEAU : Je me souviens qu’en commission avec M. MOUNIER et M. BOST, nous avions parlé
de 385 personnes demandeurs d’emploi en catégorie A. Dans ces 385 personnes, y-a-t-il une partie de ces
150 jeunes ?
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M. MOUNIER : Je n’en ai pas la plus traître idée.
M. HARIVEAU : Je pose la question pour savoir si cela ne fait donc pas double emploi.
M. MOUNIER : Je n’en sais rien mais il est rare que les jeunes de moins de 25 ans, quand ils n’ont pas
eu d’emploi avant, s’inscrivent à Pôle Emploi, parce qu’ils n’ont pas acquis de droits mais il y a
certainement des recouvrements entre les deux. Savoir combien des 150 jeunes font partie des 385
demandeurs d’emploi, sachant qu’il y a également des catégorie B et C, ça nous ne le savons pas.
M. CAILLON : Pôle Emploi n’apporte pas forcément de l’aide mais plutôt un accompagnement
nécessaire. Je ne pense pas qu’on puisse parler de double aide ou de double emploi.
Mme JOUVEAU : Si la population des 150 jeunes est comprise dans les 385 demandeurs d’emploi, soit
les 150 jeunes perçoivent une aide intéressante pour eux des deux côtés et, à ce moment-là… c’est eux
qui choisissent, il y a un moment où c’est un peu un retour sur investissement.
M. BOST : Pour aller dans le sens de M. HARIVEAU, il pourrait être intéressant d’avoir les statistiques
et les tranches d’âge de ces jeunes.
Mme DECHAMPS : Il faudrait faire de la manipulation de fichier. Je vous signale quand même que c’est
extrêmement difficile pour ne pas dire interdit et que nous n’avons pas ces fichiers. Sur la question des
tranches d’âge, la Mission Locale les a peut-être.
Suite à un marché à procédure adaptée, un acte d’engagement a été signé le 31 janvier 2022 avec la société
SERFIM TIC pour 4 ans. Une étude a été réalisée par la société Technoman. L’étude a été présentée le 2
mars à un groupe de travail composé de techniciens, d’élus et de la police municipale.
Le budget des travaux a été estimé à 113 000€TTC sur 4 ans auquel il faut rajouter des coûts d’étude de
charge de poteaux ENEDIS.
Le groupe de travail a également déterminé le périmètre prioritaire d’installation en 2022. Il s’agit des
trois sites suivants :
Mairie – équipements centraux (serveur.) : 11 844.46€TTC,
Secteur Place Général Leclerc, Quai Pierre Sémard, Quai de la Libération : 17 330.24€TTC.
Coût ENEDIS.
La Région Auvergne-Rhône Alpes finance les investissements concernant la sécurité à hauteur de 50%.
Il faut faire une demande par phase de travaux.
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M BOST : J’ai quelques questions sur ce dossier. Vous parlez d’un marché à bons de commande. Il me
semble que dans les marchés à bons de commandes, il y a un minimum et un maximum mais rarement
une somme arrêtée tout en disant que ce ne sera peut-être pas la définitive. C’est mon premier point. Le
deuxième point est le suivant : est-ce que vous avez prévu de mettre en place un travail comme pour la
police municipale avec Sainte-Foy-lès-Lyon ou avec Oullins pour éventuellement permettre à terme
d’avoir quelqu’un derrière les caméras pour faire de la prévention en direct ? La limite des serveurs, c’est
qu’on ne peut pas empêcher les actes, on peut potentiellement chercher qui les a commis. Troisième point :
avec la période que nous connaissons, avec la guerre en Ukraine et les difficultés d’approvisionnement,
les coûts des matériaux explosent littéralement, donc il se pourrait qu’on ait des coûts qui augmentent
avec des pourcentages très élevés. Quid de la décision dans ce cas-là ? Est-ce que vous arrêtez ce chantier
le temps que les coûts redescendent ou est-ce que vous poursuivez le chantier quels que soient les prix ?
Et enfin, peut-être plus dans un souci de redonner le sourire à tout le monde, il me semble que la ville de
Lyon vient de refuser un million d’euros de subvention de la Région pour des équipements en vidéo
protection, est-ce qu’on ne pourrait pas demander une petite rallonge à la Région vu que cette somme est
inutilisée sur ce domaine ?
Mme DECHAMPS : Moi, j’aime bien les systèmes souples. Ce type de marché a l’avantage de proposer
de la souplesse. En sachant qu’il peut y avoir, sur la durée du marché, des besoins qui ne sont pas prévus
au début, c’est l’intérêt du marché à bons de commandes. Ensuite, de la souplesse car on est très serrés
budgétairement. Etaler permet de réajuster le besoin. Je demande tout en bloc à la Préfecture pour
l’autorisation, c’est-à-dire que les dossiers pour cette vingtaine de sites sont tous partis à la Préfecture.
Dans ce marché cadre, il y a aussi la connexion des bâtiments communaux, que jusque-là nous avons
beaucoup déployée sur le quartier du Roule mais, par exemple au quartier du confluent en bas, les
bâtiments communaux ne sont pas connectés au système de la mairie. Là, ce n’est pas de la
vidéoprotection, c’est de la connexion de nos bâtiments communaux et pour arrêter de payer des
abonnements internet partout. Quand on aura amené la fibre municipale en 2022 en bas, on pourra
connecter les bâtiments facilement, pas très cher et ce sera aussi un gros progrès pour l’organisation des
services de la commune.
M. BOST : Donc les 113 000 €, c’est au doigt mouillé au final ? Deuxièmement question : une
coopération est-elle prévue avec Sainte Foy et Oullins ? Nous avions déjà évoqué la possibilité il y a
quelques années.
Mme DECHAMPS : Oui. Dans le cadre de la mutualisation, Sainte-Foy-lès-Lyon, avec ses nouveaux
locaux de police municipale, a prévu une salle de CSU, surveillance en temps réel. C’est cher. La
connexion avec Sainte-Foy-lès-Lyon est prévue dans le marché. On avance à notre rythme sur cette
mutualisation.
M. BOST : Ma dernière question était la suivante : si les coûts des matériaux explosent et que le coût de
l’installation de la caméra explose à son tour, est-ce que vous stoppez en attendant que les prix
redeviennent raisonnables ?
Mme DECHAMPS : Oui, c’est l’avantage d’un système souple : si on est gênés ou bloqués
budgétairement, on repousse à l’année suivante. Nous n’avons pas non plus énormément de marge parce
que si on met 50 000 € par an sur quatre ans…
M. BOST : Ce que je veux dire c’est que si par exemple cette année pour 50 000 euros nous pouvons
installer 20 caméras mais que l’année prochaine, pour 50 000 euros, nous ne pouvons plus qu’en installer
10 car le prix de la caméra aura explosé, que fera-t-on cette année-là ?
Mme DECHAMPS : On fera du mieux qu’on pourra, comme on pourra, avec les moyens qu’on aura. On
a réuni un groupe de travail avec M. CAILLON. Je propose que chaque année, avant le budget, on
définisse la priorité de l’année. Sachant qu’on a déjà listé les besoins, il peut y en avoir de nouveaux mais
on aura quand même beaucoup quadrillé la commune.
M. BOST : Je trouve très bien l’initiative de dresser un groupe de travail pour le suivi de ce dossier car il
est important et avoir une vision des dernières statistiques, des derniers chiffres chaque année, cela peut
aussi être très intéressant parce que selon l’effet que peuvent avoir les caméras sur certains secteurs. On
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peut se rendre compte que, comme je travaille à Lyon je me rends bien compte du sujet, il y a certains
endroits à Lyon ou les caméras sont complètements inopérantes car il n’y aucun intérêt concret et dans ce
cas-là, les déplacer plutôt que de mettre de nouvelles caméras ailleurs.
Mme DECHAMPS : Si on les déplace, il faut demander une autorisation à la préfecture. Je ne sais pas si
Lyon applique réellement cette règle-là. Mais normalement, même pour un déplacement de 20 cm, il faut
faire la demande. C’est ce qui est demandé, peut-être que ce n’est pas toujours ce qui est fait. D’autre part,
les techniques évoluent. Par exemple, l’intelligence artificielle commence à se pratiquer donc M. l’adjoint
aux finances, il faudra un jour qu’on se pose la question pour savoir si, au vu du budget, on change de
logiciel parce que les logiciels de recherche d’images qui ont des possibilités d’intelligence artificielle,
font gagner énormément de temps en ressources humaines. Cela va être une prochaine question qu’on va
se poser.
M. BOST : Est-ce qu’on pourrait, dans le cadre de la commission sécurité justement, mettre en place un
comité d’éthique pour ça ? Parce que le problème de l’intelligence artificielle est qu’elle peut, par moment,
porter atteinte…
Mme DECHAMPS : On le fera dans le cadre de la commission du groupe de travail je pense. Je pense
que les logiciels sont prévus pour répondre à la réglementation en vigueur.
M. BOST : Parfois la réglementation a encore des flous, du moins des imprécisions qui nécessitent qu’un
comité d’éthique se penche sur la question.
M. CAILLON : Il me semble que les sommes bien précises que tu vois, ce sont des devis, c’est pour ça
qu’elles sont aussi précises et pas aussi « doigt mouillé » que cela.
Mme JOLY : Dans le cadre également de la commission, on fait très attention aux caméras, à ce qu’elles
ciblent des lieux publics et pas des habitations, etc. On fait très attention. Nous en avons parlé à la
commission.
Mme DECHAMPS : Quant à la subvention d’un million que la ville de Lyon a refusé, je n’ai pas la
réponse.
M. HARIVEAU : J’avais une toute petite remarque. La Mulatière partage des zones frontalières très
importantes avec Sainte-Foy-lès-Lyon, sur plusieurs kilomètres, donc la mutualisation s’impose en
quelque sorte.
M. CAILLON : M. MESNARD et moi-même tenions à vous rappeler le doute que nous avons sur
l’efficacité de ce dispositif qui agit bien plus sur le sentiment de sécurité que sur la sécurité proprement
dite des personnes et des biens. Nous nous permettons de vous demander, afin d’assurer la pertinence de
ce dispositif, de bien vouloir, dès que possible, nous présenter un bilan type avant-après de l’apport
pertinent qu’aurait un dispositif de vidéo-enregistrement sur la commune.
Mme DECHAMPS : Je peux vous donner quelques chiffres de toutes les réquisitions faites par la police
nationale et la gendarmerie sur nos caméras. Elles ont beaucoup contribué dans des enquêtes et je peux
également demander d’y avoir accès par exemple. Encore ce matin, j’ai demandé à la police nationale de
regarder des images sur des faits récents qui se sont produits dans la commune. Elles me permettent
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également de savoir plus sur les problèmes de dépôts d’ordures sauvages dans le quartier des Etroits en
février/mars.
Mme DECHAMPS : Oui, c’est de l’enregistrement car nous n’avons pas mutualisé nos caméras avec
Sainte-Foy-lès-Lyon et nous n’avons pas les moyens de mettre une personne 24h/24 devant les caméras.
M. CAILLON : Justement, si on doit s’engager dans des dépenses, nous souhaitions que vous nous
donniez la pertinence de ces futurs investissements car il y a des besoins d’investissements ailleurs.
Mme JOLY : Il ne faut pas oublier que, mise à part la sécurité assurée via les caméras, nous écoutons
également les habitants de la commune qui nous font des demandes.
M. HARIVEAU : Cela avait été aussi utile pour l’attentat de la rue Victor-Hugo à Lyon en 2019.
Mme DECHAMPS : Elles ont effectivement servi dans l’enquête de cet attentat pour déterminer
l’itinéraire du criminel. Que voulez-vous d’autres ? Un nombre de réquisitions ? Cela a été indiqué dans
un des bulletins récents avec un camembert sur les activités de la police municipale.
M. MOUNIER : Ce n’est pas une réalité, c’est juste un sentiment de réalité. Il faut s’interroger sur la
réalité de ce sentiment de réalité. Quand nous sommes en sécurité, en général nous avons aussi un
sentiment de sécurité. Et quand nous avons un sentiment d’insécurité, c’est qu’effectivement nous ne
sommes pas en sécurité. Il faut arrêter avec ce genre de phrases dépassées sur « le sentiment
d’insécurité ».
M. CAILLON : Non on n’arrête pas, M. Mounier. La sécurité c’est très important et vous le savez. Vous
êtes aussi partie prenante dedans. On se permet de vous dire nos doutes et de vous demander un bilan. Ce
n’est pas de la plaisanterie mais vous le prenez comme vous voulez.
M. MOUNIER : Moi aussi, je peux me permettre de vous faire part de mes doutes.
Mme DECHAMPS : Pour vous parler un petit peu plus de chiffres : la norme à La Mulatière est
normalement d’un fait de délinquance par jour. En 2021, nous avons eu 363 faits donc pas tout à fait un
fait par jour. Il faut que les gens aillent porter plainte.
Mme SEMBEIL : Il y a un côté dissuasif. Effectivement, il ne faut pas être vu dans les chiffres de façon
immédiate. Il y a quand même une variation au cours de l’année. Probablement, que cela ne réduire pas
un taux zéro mais cela limite les faits.
M. CAILLON : Ce que je vois, dans mon quartier, c’est que cela dissuade une habitude de regroupement
à tel endroit.
Mme SEMBEIL : Le principe c’est de se dire qu’il y a un niveau critique qui est atteint à un moment et
qu’on n’arrivera jamais à un taux zéro, c’est clair.
M. BOST : Je suis tout à fait d’accord avec Mme SEMBEIL. Ce qui est important, ce sont les statistiques.
Est-ce que ces caméras aident à baisser le nombre d’incivilités constatés ou pas. C’est la seule chose qui
compte. Là où je suis en complet désaccord avec M. MOUNIER c’est que le sentiment d’insécurité est
un sentiment et que, comme tous les sentiments, les statistiques montrent qu’à des endroits où il y a très
peu de délits, les personnes ne se sentent pas en sécurité, tout comme l’inverse. Le sentiment de sécurité
n’est pas toujours corrélé avec une réelle sécurité. Seules les statistiques sont importantes et leurs
évolutions dans le temps peuvent amener à évaluer la pertinence de ce dispositif.
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Mme SEMBEIL : Si on arrivait à un chiffre équivalent, ce n’est pas forcément un échec car on ne sait
pas ce qui se serait passé si on n’en avait pas mis. C’est le principe de la prévention.
M. BOST : L’intérêt de ces statistiques c’est aussi de les comparer avec des territoires comparables qui
ont, ou non, mis en place ce dispositif.
Mme DECHAMPS : Je rappelle que nous faisons appel à un consultant qui a beaucoup d’expérience et
qui est reconnu parmi les professionnels de la sécurité. Lui-même interroge els polices et tous ceux qui
peuvent avoir un avis sur la sécurité. J’ai pu le constater récemment quand j’ai rencontré l’ancien directeur
de la BAC qui travaille pour la région maintenant.
RAPPORTEUR : M. STRUB
Il convient de modifier les tarifs municipaux, suite à l’avis favorable de la commission finances, comme
suit :
Il est précisé que l'attribution prioritaire des salles se fait lors de 2 réunions annuelles avec les
associations. En dehors de ces 2 sessions => selon les disponibilités restantes
Pour les associations mulatines :
- Gratuité de toutes les salles pour des réunions liées à l'objet social SANS aucune activité marchande
- Gratuité pour 1 réservation annuelle marchande,
- Payante pour toutes autres réservations.
Pour Les Expositions Artistiques et/ou Culturelles
- Gratuité.
Chacun des candidats peut disposer gratuitement, pour chaque type d’élection et par tour de scrutin d’une
salle communale pour des réunions publiques dans les quartiers suivants :
Au-delà de ces 1ères réunions et également avant la date d'ouverture officielle des campagnes électorales,
le tarif « associations mulatines » est applicable, avec possibilité de mises à disposition de matériels de
sonorisation ou de projection selon le tarif en vigueur.
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SALLE POLYVALENTE LE TABAGNON
CAUTION 660,00 €
Associations mulatines (au-delà de la gratuité indiquée ci-dessus)
Journée ou soirée dansante, repas 208,00 €
Apéritif - de 2 heures 83,00 €
Régie d’immeuble
Assemblée générale 2 heures 254,00 €
Expositions / ventes (autres qu’artistiques et culturelles)
Semaine 530,00 €
Jour 110,00 €
1/2 journée 60,00 €
Particuliers mulatins
Événement familial 727,00 €
Apéritif/Cérémonie familiale 2 heures 166,00 €
Utilisation du matériel vidéo
Option 1 36,00 €
Option 2 127,00 €
CAUTION 150,00 €
ESPACE RENCONTRE
CAUTION 300,00 €
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Associations mulatines (au-delà de la gratuité indiquée ci-dessus)
Entreprises mulatines, régies d’immeubles
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MAISON DU TERRAIN D’AVENTURE
CAUTION 100,00 €
Associations mulatines (au-delà de la gratuité indiquée ci-dessus)
Forfait journalier 41,00 €
Évènements familiaux ou de voisinage mulatins
Forfait journalier 91,00 €
(couleur)
1 Page 600,00 €
1/2 Page 300,00 €
1/4 Page 150,00 €
1/8 Page 75,00 €
Réductions appliquées sur les tarifs ci-dessus :
10% pour 3 parutions dans l’année civile 15% pour 6 parutions dans l’année civile
25
Autres occupations
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CIMETIÈRE
Concessions
Concession de 2,30 m² pour 15 ans 315,00 €
Concession de 2,30 m² pour 30 ans 630,00 €
Columbarium
Case simple pour 15 ans 310,00 €
Case simple pour 30 ans 620,00 €
Case double pour 15 ans 620,00 €
Case double pour 30 ans 1 240,00 €
Plaque granit (modèle pré-établi de base) 193,00 €
Caveau provisoire (par jour)
Les 2 premiers mois 1,00 €
Les mois suivants jusqu'au 6ème mois 4,00 €
Au-delà de 6 mois 9,00 €
Caveau d’occasion (par nombre de place)
La place 500,00 €
Redevance de dispersion au jardin du souvenir
Une dispersion 30,00 €
Gymnase ou Dojo
1 heure 30,00 €
Mur d’escalade
1 heure 10,00 €
Stade
Piste d’athlétisme – 1 heure 10,00 €
Piste d’athlétisme, sans vestiaire,1 H / semaine, pour une année scolaire 400,00 €
Terrain de foot avec vestiaires
Pour match ou entrainement 31,00 €
½ journée 61 ,00 €
1 heure / semaine pour l’année scolaire 550,00 €
Terrain de foot sans vestiaires
½ journée 31,00 €
1 heure / semaine pour l’année scolaire 400,00 €
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Éclairage
1 heure 21,00 €
Terrain de tennis
1 heure 10,00 €
Piscine (présence d’un MNS comprise)
1 heure/ semaine pour l’année scolaire 1 954,00 €
Location 1 heure: 4 lignes d’eau 108,00 €
Location 1 heure : 1 ligne d’eau 27,00 €
PISCINE MUNICIPALE
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Haute saison (1er juin au 31 août)
Pas de carte nageur. Tarif normal
Tarif Social
Basse saison (1er sept. Au 31 mai)
Résident
Enfant de moins de 4 ans Gratuit
Mineurs 1,50 €
Majeurs 2,50 €
Tarif extérieur
Enfants de moins de 4 ans gratuit
Accompagnants : tarif normal, pas de tarif social
Haute saison (1er juin au 31 août)
Résident
Enfants de moins de 4 ans gratuit
Mineur 2,50 €
Majeur 3,00 €
Tarif extérieur
Enfants de moins de 4 ans gratuit
Accompagnants : tarif normal, pas de tarif social
M. BOST : J’ai une question sur la gratuité pour les campagnes électorales. Vous avez parlé seulement
des municipales mais cela vaut pour toutes les campagnes électorales ?
M. BOST : Et en cas de candidature multiple ? Imaginons que Mme Véronique Déchamps souhaite se
présenter à sa réélection et donc candidate en tant que maire, mais qu’elle soit également en tête de liste
aux élections métropolitaines. Peut-elle demander une salle en tant que tête de liste aux élections
métropolitaines ?
M. STRUB : C’est une bonne question, nous n’avons pas du tout parlé de ce cas précis. Je n’ai pas la
réponse. Normalement, sur le principe c’est possible.
M. VINCENT : J’ai une question sur le même sujet. Vous indiquez qu’il n’y a pas de possibilités de mise
à disposition de matériel de sonorisation ou de projection. Il n’y a pas de possibilités, même en location
payante ?
M. STRUB : Nous rectifierons. Et nous essayerons de trouver une formulation pour le cas des
candidatures multiples.
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M. CAILLON : Un candidat est une personne qui est tout simplement déclaré.
RAPPORTEUR : M. SABATIER
Je vous informe que la contribution des communes adhérentes au SIGERLy peut être remplacée, en tout
ou partie, par le produit des impôts directement au titre de la fiscalité locale sur les contribuables. Le
Conseil Municipal peut décider de substituer à cette fiscalité, totalement ou en partie, une contribution
budgétaire directe.
L’absence de délibération est considérée comme un accord tacite donné à la mise en recouvrement directe
des participations sous forme de fiscalisation.
Le Conseil Municipal doit donc se prononcer sur une inscription ou non au budget primitif de notre
participation dont le montant est de 51 952.80 €.
Cette contribution repose sur :
1) Des transferts de compétences travaux Éclairage public des années précédentes
2) Des transferts de compétences Dissimulation de Réseaux
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CONTRE :
Abstention :
RAPPORTEUR : M. SABATIER
Dans le cadre de l'article 4-3 de ses statuts, le SIGERLy, propose une convention qui a pour objet de
définir les modalités du partenariat établi entre le SIGERLy et la commune afin que cette dernière puisse
bénéficier de l'activité partagée dit « Conseil en Energie partagé » (CEP). L'objectif principal du CEP est
d'aider les communes signataires de la présente convention à mieux maîtriser leurs consommations et
leurs dépenses énergétiques, en leur mettant à disposition sur le territoire, des moyens partagés. Les
communes peuvent ainsi mettre en œuvre une politique de maîtrise énergétique et de développement
d’énergies renouvelables sur leur patrimoine.
Ce partenariat est conclu pour différents niveaux d'activités partagées.
Les tarifications par niveau sont fixées par délibération du Comité Syndical.
Lors du Comité syndicat du 2 février 2022, une nouvelle offre CEP et une nouvelle tarification a été votée.
Dans ce cadre, de nouveaux services sont proposés pour répondre aux besoins croissants des communes
et à la nouvelle réglementation. Le dispositif Eco-Energie-Tertiaire mis en place par la loi ELAN du 23
novembre 2018 impose notamment aux propriétaires de parties de bâtiments, bâtiments, ou ensemble de
bâtiments de plus de 1 000 m2 de déclarer annuellement les consommations énergétiques de ces bâtiments,
sur la plateforme OPERAT mise en place par l’ADEME. La première échéance est le 30 septembre 2022.
Le décret tertiaire impose également une réduction progressive des consommations des bâtiments
assujettis, à savoir :
Les communes adhérentes à la nouvelle offre CEP pourront bénéficier des accompagnements suivants :
Le niveau 1 comprend :
Les énergies suivies seront celles utilisées dans les bâtiments communaux (électricité, gaz naturel,
énergies stockées tel que bois, fuel…). L’eau ne fait pas partie des fluides suivis. Les consommations
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liées à l’éclairage public ne seront suivies que dans le cadre de l’adhésion à la compétence dédiée. Les
carburants utilisés par les véhicules ou tout autre équipement motorisé ne seront pas suivis.
Le niveau 2
Le niveau 2 comprend :
Le niveau 2 exclut la mise en place et le suivi de contrats d’exploitation comprenant une prestation P1,
d’achat de gaz naturel et/ou d’électricité par l’exploitant, le SIGERLy permettant aux communes
d’acheter ces énergies via des groupements d’achat qu’il coordonne.
Le niveau 3 :
Le niveau 3 comprend les services suivants, à choisir par la commune, au fil de l’eau, en fonction de ses
besoins :
Des études diverses : Audits Energétiques Globaux, audits énergétiques de bâtiments, études de
faisabilité d’énergie renouvelable, études d’opportunité et de faisabilité de Contrat de
Performance Energétique (CPE), simulation thermique dynamique…
Un accompagnement à la réalisation d’un Schéma Directeur Immobilier Energétique
Des accompagnements de projets :
- Appui à la réalisation d’un Programme
- Appui au choix d’une Maitrise d’Œuvre
- Rédaction de CCTP pour remplacement de systèmes de chauffage,
- Relecture des dossiers APS/APD/DCE… rédigés par des Maitrises d’Œuvre,
- Conseils pendant le chantier,
- Aide à la réception / commissionnement.
- Appui à la recherche de financements
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Un devis sera transmis à la commune pour validation, à chaque accompagnement demandé.
Le niveau 3 comprend également la valorisation des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) suite aux
travaux de maîtrise de l’énergie réalisés par la commune :
Suite à la validation des dossiers par le PNCEE, les CEE sont vendus par le SIGERLy à un Obligé ou un
courtier. La valorisation financière est ensuite reversée à la commune au prorata des CEE valorisés pour
les travaux qu’elle a réalisés, exprimés en kWhcumac.
- Niveau 1 : 1 076.46€/an
- Niveau 2 : 2 935.80 €/an
- Niveau 3 : sur devis
Mme JOUVEAU : Sur les trois niveaux, il faut donner à Mme le Maire les trois niveaux ou en choisir
un seul ?
M. SAVATIER : Il faut indiquer au SIGERLy sur quel niveau on se positionne. Le niveau 1, on peut
bénéficier du bilan annuel des consommations énergétiques du patrimoine de la commune et du nouvel
accompagnement sur le décret tertiaire. On souhaite le niveau 2 parce que le contrat d’exploitation des
installations de chauffage/eau chaude sanitaire /ventilation /climatisation se termine cette année donc il
faut préparer un nouveau contrat. Pour le niveau 3, on se garde la possibilité d’y avoir recours le cas
échéant.
Mme JOUVEAU : Et donc, il passe de 1600 euros à 2900 euros par rapport à l’année dernière.
M. SABATIER : Oui, car le mode de calcul a été modifié. Il y a un montant par station et par sous-station
et comme nous avons plusieurs sous-stations, nous étions avantagés.
M. SABATIER : Le niveau 3, tant qu’on ne l’utilise pas, il ne nous coute rien. Mais si on actionne ce
niveau, on aura un devis et on verra si on donne suite à ce devis mais ce sera un cout supplémentaire.
Concernant l’audit, en 2020, on s’était positionnés sur ce qui était à l’époque le niveau 4 concernant les
études et les études vont commencer au mois de juillet. Un audit sur les bâtiments concernés par le décret
tertiaire va commencer probablement en juillet.
M. SABATIER : Non, le décret tertiaire est une composante du niveau 1. On avait dit en 2020 qu’on
souhaitait un audit des bâtiments. Nous avons demandé de revoir le périmètre par rapport au nombre de
demande et, comme je l’ai indiqué à la commission générale sur la présentation des partenaires et à la
commission du 25 avril, la demande a été faite. Il y a eu une réunion mardi dernier et le cabinet qui va
faire cet audit est désigné. Mais c’est dans le cadre de notre engagement sur la précédente convention.
M. CAILLON : Le vote qui va avoir lieu maintenant engage la commune pour les quatre années à venir
sur l’éventuel appel à l’étude de niveau 3.
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M. SABATIER : On se positionne sur le niveau 3 mais il n’y a pas d’étude envisagée à ce jour. L’audit
qui va se faire se déroule dans le cadre de la précédente convention.
- APPROUVER l’adhésion à la nouvelle offre de Conseil en Énergie Partagé proposé par le SIGERLy ;
- AUTORISER Madame le Maire à signer la convention CEP, les annexes et tout autre document se
rapportant à cette adhésion et à la bonne exécution de la convention, y compris d’éventuels avenants ou
résiliation.
- D’AUTORISER Madame le Maire à signer la convention CEP, les annexes et tout autre document se
rapportant à cette adhésion et à la bonne exécution de la convention, y compris d’éventuels avenants ou
résiliation.
RAPPORTEUR : M. SABATIER
Depuis les années 1990, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse soutient financièrement la
Métropole dans ses actions pour répondre à l’objectif de préservation des ressources en eau et des milieux
aquatiques.
Le dernier contrat portait sur la période 2016-2019.
Les échéances électorales et la crise sanitaire ont retardé l’élaboration d’un nouveau contrat.
Le nouveau contrat partenarial pour une gestion durable de l’eau et des milieux aquatiques sur le territoire
de la Métropole porte sur une période de trois ans (1er janvier 2022-31 décembre 2024) et s’intitule
« contrat métropolitain pour une ville perméable en harmonie avec ses ressources en eau et ses milieux
aquatiques ». La gestion à la source des eaux pluviales ainsi que la gestion des milieux aquatiques en sont
à nouveau des éléments centraux.
La ville perméable nécessite la mobilisation de tous les maîtres d’ouvrage susceptibles de mettre en œuvre
des travaux sur le foncier permettant la déconnexion des eaux pluviales.
Différents types d’acteurs portent des projets dans le contrat, en plus de la Métropole de Lyon :
- En maîtrise foncière indirecte : des aménageurs et maîtres d’ouvrage délégués, comme le Sytral
(devenu l’AOMTL), la SERL, sur du foncier public de la Métropole ;
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- En maîtrise foncière directe : l’Université de Lyon et les établissements qu’elle regroupe sur leurs
campus, les communes sur leur foncier communal, les bailleurs sur les parcs sociaux, les
copropriétés sur leurs parcelles privées.
D’autres maîtres d’ouvrage interviennent sur la valorisation socio-économique en lien avec les milieux
aquatiques : le Syndicat Mixte du Rhône des Iles et des Lônes (SMIRIL) et la commune de Saint-Genis-
les-Ollières.
Aussi, le nouveau contrat liera-t-il l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse à 22 maîtres d’ouvrage.
Sur ces 22 maîtres d’ouvrage partenaires de ce contrat, il y a 13 communes dont la commune de La
Mulatière.
Ce contrat se structure autour des grands objectifs du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion
des Eaux (SDAGE), à savoir la gestion de milieux aquatiques, la gestion quantitative de la ressource et la
gestion qualitative de la ressource.
Dans le cadre de ce dernier objectif figure la déconnexion des eaux pluviales des systèmes
d’assainissement, qui constitue le volet “ville perméable” du contrat.
La Ville de La Mulatière participera à ce volet par son action de végétalisation des cours de deux écoles :
l’école du Grand Cèdre et l’école Paul Nas.
L’opération débutera en 2022. Le montant de l’opération prévue au contrat est de 150 000 € HT avec un
montant d’aide de l’Agence de l’Eau prévu de 75 000 €.
Comme maître d’ouvrage, la commune de La Mulatière s’engage à réaliser cette opération et à
communiquer sur la participation financière de l’Agence de l’Eau.
Mme SEMBEIL : Dans la mesure où c’est un contrat métropolitain, ne pourrait-on pas demander des
subventions à la Métropole ? Avec cet axe « vert » à la Métropole, on pourrait peut-être contribuer à plus
que les 75.000 euros.
M. SABATIER : La Métropole est partie prenante de ce contrat avec l’Agence de l’eau. Le fait d’inscrire
cette action dans le contrat métropolitain fait que le financement est plus important que ce qu’il était prévu
au départ. L’Agence de l’eau passe 70%. Comme il y a beaucoup de demandes, ils font 70% pour la
première cour d’école et 30% ensuite. Mais, avant la conclusion de ce contrat, le financement de l’Agence
de l’eau aurait été de 50% donc le fait rejoindre ce contrat métropolitain fait qu’on a une garantie de
financement plus importante de l’Agence de l’eau.
Mme SEMBEIL : Cela veut dire qu’il y a également des bacs de récupération d’eau de pluie des toits
des écoles ou des bâtiments qui sont impactés ?
M. SABATIER : On travaille avec un cabinet mais pour l’instant il n’y a pas de schémas, de plans
concernant des actions qui vont être mises en œuvre. On attend d’avoir les financements et le cabinet va
travailler avec les enseignants, les parents d’élèves et les élèves. Il faudra qu’il y ait une action de
désimperméabilisation pour remplir les critères demandés par l’Agence de l’eau : végétalisation et
désimperméabilisation.
M. BOST : Ce sont les seuls projets pour lesquels on a candidaté auprès de l’Agence de l’eau ? Il n’y
avait pas d’autres possibilités de projet complémentaire ?
M. SABATIER : On intervient avec l’Agence de l’eau concernant le projet de végétalisation des cours
d’école. Il y a eu ce travail plutôt entre l’Agence de l’eau et la Métropole. ??? 2 :23 :10
Mme DECHAMPS : M. MICHAUD a un projet avec l’Agence de l’eau mais il n’est pas là et il en parlera
à sa commission la prochaine fois.
M. SABATIER : Il a un projet concernant la renaturation du ??? [2 :23 :37] sur la rive du Rhône. Il
travaille avec l’association des Espèces parmi Lyon sur cette renaturation et informera la commission.
M. BOST : Je voulais attirer votre attention sur les problématiques de ruissellement sur la commune
notamment à l’intersection entre la rue Stéphane Déchant et l’avenue Général de Gaulle qui, lorsqu’il y a
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de fortes pluies, devient extrêmement dangereuse avec toute l’eau qui descend de la colline ? Je pense
que la désimperméabilisation des sols pourrait éviter une grande partie de ce ruissellement.
M. SABATIER : Nous avons bien cela en tête. J’étais présent lorsque Mme Grosperrin, vice-présidente
Eau et assainissement à la Métropole de Lyon, est venue à la mairie d’Oullins pour présenter le projet de
mandat concernant la déconnexion des eaux pluviales.
- APPROUVER le contrat métropolitain « Pour une ville perméable en harmonie avec ses ressources en
eau et ses milieux aquatiques » 2022-2024
- AUTORISER Madame Le Maire à signer ce contrat métropolitain avec l’Agence de l’eau Rhône
Méditerranée Corse, la Métropole de Lyon et les autres maîtres d’ouvrage.
- D’APPROUVER le contrat métropolitain « Pour une ville perméable en harmonie avec ses ressources
en eau et ses milieux aquatiques » 2022-2024
- D’AUTORISER Madame Le Maire à signer ce contrat métropolitain avec l’Agence de l’eau Rhône
Méditerranée Corse, la Métropole de Lyon et les autres maîtres d’ouvrage.
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André Girard : 1 vote,
Piscine du Roule : 2 votes.
Suite aux votes, la proposition qui a retenu le plus grand nombre de voix est « l’Ammonite » (10 voix
POUR).
Déclaration de M. STRUB :
Je voudrais, ce soir, faire une réponse à l’intervention de La Mulatière d’avenir et La Mulatière Autrement
lors du vote du budget 2021.
Je rappellerais en préambule que notre assemblée se réunit régulièrement pour délibérer sur tous les
dossiers préparés en amont au sein des différentes commissions et dans lesquelles sont représentés tous
les conseillers de l’opposition et de la majorité. C’est l’endroit où la parole est libre, publique et porte à
la connaissance des Mulatins les choix politiques qui vont façonner la ville de demain.
C’est aussi, et nous le regrettons fortement, le lieu où vos interventions sont volontairement polémiques,
à défaut d’être constructives et basées sur la vérité. Il en est ainsi de celle du 15 mars 2021 commune à
vos deux groupes et nous voulons ici apporter un éclairage factuel sur quelques points évoqués sur lesquels
nous n’avons pas répondu en séance ou y apporter un complément. Oui, notre majorité a été informé des
difficultés que nous avons rencontrés pour les déséquilibres de la section fonctionnement et les décisions
qui devaient être prises. Non, nous n’avons aucun problème pour nous exprimer sur ce sujet car la seule
volonté qui anime notre majorité est de pouvoir donner à la commune les moyens de se développer dans
le cadre du programme pour lequel nous avons été élus. Cela exclut de fait et l’a toujours été, toute
démarche politicienne dans les décisions que nous prenons, qui le sont dans le seul intérêt communal.
Nous constatons, à contrario, qu’il n’en est pas de même pour vous au regard des propos tenus ou écrits
régulièrement sur tel ou tel projet. La parole prononcée est importante et, quel que soit son degré de vérité,
il en reste toujours quelque chose. C’est là votre marque de fabrique. Il en est ainsi de vos affirmations
concernant la baisse de la dotation forfaitaire que vous liez, en partie, à la baisse du nombre d’habitants.
Sur la période 2018-2021 : + 161 habitants et 98 500 euros de dotation forfaitaire en moins.
Manifestement, vos sources manquent de fiabilité ou il pourrait s’agir plutôt d’une volonté de
désinformation. Je vous invite à consulter un site officiel, dénué de choix partisans, celui de la DGCL
(Direction générale des collectivités locales) duquel nous avons extrait les chiffres ci-dessus.
Je me permets de vous rappeler le principe des vases communicants qui aident à mieux comprendre
l’impact des décisions de l’Etat sur les collectivités. La suppression de la TH, qui permet la restitution de
pouvoir d’achat, entraine un manque de recettes pour l’Etat. Ce manque de recettes entraine une
diminution par l’Etat de l’enveloppe générale des différentes dotations aux collectivités et le cumul de ces
baisses finit par impacter fortement la capacité d’autofinancement des collectivités pour la réalisation de
leur programme d’investissement. Devant une telle situation et les augmentations de toutes les énergies,
qu’aurions-nous du faire ? Suivre vos recommandations et ne pas augmenter les impôts fonciers ou
rechercher l’équilibre et conserver une relative autonomie ? Nous avons fait un choix difficile dans le
contexte actuel mais assumé pour préparer au mieux l’avenir de notre commune tout en conservant les
mêmes financements pour les aides sociales et aux associations qui nous ont sollicité. Vos propos sur ce
sujet sont encore une fois emprunts de démagogie et de tout sens des réalités.
Sur notre PRU, vous faites une déclaration sans avoir la moindre connaissance des détails de ce dossier
si important et sur lequel nous travaillons depuis de nombreuses années. Votre seule action est de nous
faire part de votre rencontre avec un ex-vice-président de la Métropole. Permettez-nous de rétablir la
réalité des faits. Contrairement à vos propos, il n’a jamais été question, en ce qui nous concerne, de
construire sur le terrain d’aventure mais bien sur celui que nous appelons « Skate Parc ». Nous ne vous
apprendrons pas que, dans le cadre d’un renouvellement urbain, le périmètre de concertation doit être
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formé d’un seul tenant et c’est ce qui a été présenté en réunion publique le 26 octobre 2017, pouvant prêter
ainsi à la confusion.
Par la suite, dans les études d’urbanisme ultérieures proposées unilatéralement par la Métropole, nous
avions constaté un projet de construction sur le terrain d’aventures pour, disent-ils, « équilibrer le projet
financier ». C’est à ce moment-là que nous avons refusé cette option et proposé une alternative. Les
atermoiements de l’exécutif métropolitain qui ont suivi jusqu’au démarrage de la campagne municipale
2020 ont mis fin au processus engagé. Vous connaissez la suite, nous l’avons largement exprimé à tous,
y compris aux Vice-Présidents concernés de la Métropole actuelle. Devant leur blocages arbitraires et
idéologiques, nous avons fait le choix en avril 2021 de ne pas nous soumettre à leurs décisions et de lancer
notre propre étude urbanistique. Vos seules interventions qui ont suivies ont été de nous demander de
nous produire quelques échanges avec la Métropole que nous avons eu courant 2019 afin de vérifier nos
dires et/ou de proposer de faire un courrier commun à la Métropole pour renouer soi-disant un dialogue,
dialogue qui n’a pourtant jamais été interrompu même si nous avons des divergences de points de vue que
nous laissons à chacun d’apprécier.
En conclusion de ces quelques propos, aussitôt après avoir été élus, et plutôt que de partager notre
ambition pour la ville, vous n’avez de cesse de chercher par tous moyens, à instaurer au sein de cette
assemblée des discours purement politiciens ce qui vous permet, à défaut de proposition concrète, de vous
porter sur le devant de la scène. Voilà ce qui fait notre différence essentielle. Vous avez une majorité
déterminée à accomplir le programme pour lequel elle a été élue et affranchie depuis toujours de toute
orientation politicienne. Chacun d’entre nous n’ayant qu’un seul objectif : l’amélioration de la qualité de
vie dans notre ville. Je vous remercie.
Mme DECHAMPS : Je voulais compléter, avant de vous passer la parole, au sujet du poste de
collaboratrice de cabinet. Je ne comprends absolument pas votre raisonnement, que vous n’arrêtez pas de
rabâchez et en conseil municipal et sur vos tribunes dans le bulletin. Ce n’est pas parce qu’un poste est
plafonné à 80% du salaire de quelqu’un d’autre qu’il est fixé réellement à 80%. Quel est votre but ? Je ne
comprends pas votre raisonnement. Pour moi, ça n’est que pour faire parler et faire un peu de scandale.
Depuis deux ans, nous avons revalorisé beaucoup de postes en revalorisant le régime indemnitaire pour
recruter de bons profils et espérer les garder. On investit pour l’avenir, on souhaite monter en niveau de
compétences certains postes. C’est pour cela qu’on a aussi augmenté le budget de ressources humaines.
Recruter un collaborateur de cabinet est un droit qu’on a. Vous m’avez dit qu’il y a des communes qui
n’en ont pas. Eh bien, je vous demande les noms de communes de 6500 habitants qui n’en ont pas. Je n’en
connais pas. Contrairement à ce que vous avancez, ma collaboratrice de cabinet se consacre entièrement
à la commune, jamais à la Région. Quant à moi, si je suis à la Région, c’est vraiment dans l’intérêt de la
commune et parce qu’initialement, je comptais, dans la continuité de Guy Barret, être aussi à la Métropole
ce qui n’a pas été le cas. J’en suis triste mais j’ai compensé cela en étant à la Région dans l’intérêt de la
commune. La Région, qui je le rappelle aide beaucoup les communes. C’est bien d’être à l’intérieur aussi
pour pouvoir optimiser les actions à la Région au bénéfice des communes. Je ne comprends pas pourquoi
vous vous obstinez à vouloir connaitre le salaire de la collaboratrice. De toute façon, vous ne le connaitrez
pas. Je pense que c’est parce que c’est votre propre profession que vous vous intéressez à cela. Tous les
postes de la fonction publique ont un plafonnement donc pourquoi insister là-dessus ? C’est un peu
obsessionnel.
Je voulais également vous dire que quand, dans votre texte, vous déclarez qu’on a fait l’acquisition d’un
local de 270.000 euros « sur un claquement de doigt », mais d’où cela vous vient ce « claquement de
doigt » ? Est-ce que vous pensez réellement, est-ce que vous êtes sincères quand vous dites qu’on a acheté
un local de 270.000 euros sur un claquement de doigt ? Vous pensez vraiment qu’on commet des achats
d’impulsion ? De 270.000 euros ? Vous y croyez en disant cela ? Franchement ? C’est n’importe quoi et
je suis scandalisée que vous osiez écrire des choses pareilles.
M. BOST : Quelques petites rectifications : le seul point que je vous concède, M. STRUB, c’est peut-être
qu’effectivement, les sources qui nous parlaient de la baisse de la dotation forfaitaire n’étaient pas fiable
car il s’avère que les personnes que j’ai en contact ont été bien incapables de m’expliquer, in fine, les
critères exacts qui se sont appliqués. Il n’empêche que la commune de La Mulatière a été une des seules
concernées par une baisse cette année malheureusement.
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Mme DECHAMPS : Non, il y a des statistiques nationales qui démontrent que la dotation a beaucoup
baissé sous le précédent mandat présidentiel et va rebaisser de 10 milliards d’euros sur le nouveau mandat
du Président.
M. STRUB : Le sujet n’est pas sur les montants, il est sur l’information que vous communiquez, à savoir :
vous affirmez qu’il y a eu une baisse de la population. La population, sur l’exercice 2018, 2019, 2020,
2021, retenue au sens de la DGF a augmenté de 161 personnes. Vous ne pouvez pas affirmer des choses
qui ne sont pas vérifiées. Tout le monde l’entend et c’est ça que je souhaite rectifier. J’ai encore revérifié
à l’instant pour vérifier mes propos. Sur le site que je vous ai indiqué, vous avez tout le détail, le calcul et
le fonctionnement du calcul. Il suffit simplement de regarder et de chercher l’information.
M. BOST : Pour ce qui est des aides sociales, on dit que j’ai faux quand je dis que cela baisse. Si on va
au CCAS et qu’on regarde le budget prévisionnel de l’année dernière et le budget prévisionnel de cette
année, il y a une baisse. Parce qu’on nous met ici : cette année le réalisé de l’année dernière pour dire
c’est le budget prévisionnel de cette année. Or entre l’année dernière et cette année, le point d’indice a été
réévalué ce qui veut dire que le CCAS… Oui, M. STRUB ?
M. STRUB : Nous avons voté le budget le 15 mars. L’annonce de l’augmentation du point d’indice est
arrivée deux ou trois jours après et nous n’en avions absolument pas connaissance. Cela a pesé dans les
comptes mais le budget avait été voté avec les montants qui avaient été proposés. Vérifiez, c’est
incontestable là encore. N’annoncez pas des choses qui ne sont pas la réalité. Un point d’indice, c’est
quoi ? Aujourd’hui, en plus, en fonction de ce que disent les membres actuels du Gouvernement et les
syndicats fonctionnaires ou privés notamment ils espèrent des augmentations qui peuvent aller, selon les
tendances, de 3% à 22%. C’est encore une information d’hier. Il y a des syndicats beaucoup plus
raisonnables, cela va se situer dans la moyenne mais si vous prenez l’estimation lorsqu’on a appris cette
information une fois qu’on avait voté le budget, j’ai regardé bien évidemment quelle serait l’incidence sur
la masse globale des 2 900 000 euros de masse salariale de 3%, 4%, 5%. On a déjà d’entrée de jeux
presque 90 000 euros si on est sur les tendances les plus basses. Ce sont 90 000 euros qu’il va falloir
trouver, d’où l’intérêt de rechercher le maximum d’économies.
M. BOST : En tout état de cause, M. STRUB, un budget prévisionnel se compare à un autre budget
prévisionnel. Même si le point d’indice est arrivé après, le GVT s’applique quoi qu’il arrive et donc à
budget constant. Avec le GVT, dans tous les cas, ça fait une baisse qu’elle soit importante ou non, c’est
un point à tenir.
M. STRUB : Pas en termes de subventions. Vous parlez des subventions au CCAS. On parle de la masse
salariale globale, dans la masse salariale du CCAS, on a tenu compte de ces glissements et de l’ensemble
de ces réglementations. On l’a d’ailleurs écrit : il y a plus de 50 000 euros qui sont liés à cela. Derrière,
on va avoir d’autres éléments qui nous tombent sur le coin du nez. On en a bien évidement tenu compte.
Pourquoi avons-nous eu une difficulté importante juste avant de clôturer et présenter ce budget ? C’est
parce que justement, tout ce qui concerne l’évolution de la masse salariale avait été anticipé. Nous avons
fait une approche la plus objective possible par rapport à cela.
M. BOST : C’est votre point de vue. Pour ce qui est du renouvellement urbain, vous mentez éhontément
quand vous parlez du courrier que je proposais de cosigner à l’ensemble de ce conseil. Ce n’était pas un
courrier pour demander le fait de renouer le dialogue. C’était un courrier pour demander à la Métropole
de débloquer les fonds pour permettre ce renouvellement urbain. On n’était pas là pour dire : « il faut que
la Métropole renoue le dialogue avec nous ». La question n’était pas là. La question était de dire : il faut
que la Métropole s’engage à ce que le renouvellement urbain ait lieu car la commune en a besoin et car il
est inadmissible à nos yeux, et à tous, y compris à ceux qui ont une tendance « écolo » ici, que la Métropole
annule purement et simplement le projet de renouvellement urbain ou, en tout cas, le séquence de manière
à ce qu’il soit irréalisable sous ce mandat. Cela a toujours été notre point de vue et il n’a jamais été
question pour moi de dire que, par ce courrier-là, je voulais simplement qu’un dialogue soit renoué. Ce
n’était pas du tout mon propos. Ma proposition de courrier était de venir en soutien à Mme le Maire. Je
dis bien « en soutien ». Donc, que vous veniez maintenant m’expliquer que, par ce courrier, je faisais de
la politique politicienne alors que j’étais prêt à signer un courrier avec Mme le Maire… Je veux dire,
politiquement, c’est une erreur politique de signer un courrier avec son adversaire. A priori, je ne vois où
était pas la démarche politicienne là-dedans.
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M. STRUB : Votre démarche, c’était une lettre que vous avez proposé de signer pour nous aider et il n’y
avait aucun problème là-dessus. Cela va permettre aussi un déblocage dans la PPI. Car, dans la PPI, il y
a une 1 million d’euros qui était bloqué sur la PPI de l’exercice précédent. La seule différence, c’est que
nous avons pris la décision de faire non pas sans la Métropole car c’est impossible mais en avril 2021,
nous avions un autre objectif qui était de faire « nous » et c’est ce qu’on a engagé depuis avril 2021. Nous
espérons fortement, avec l’adjoint à l’urbanisme, le cabinet d’architecte et l’assistant d’ouvrage avec qui
nous travaillons énormément là-dessus, pouvoir être en mesure de présenter à la Métropole et à LMH un
projet global qui permettra à la Métropole de revenir sur sa décision et de nous accompagner pour le
renouvellement urbain que l’on a souhaité de nos vœux et certainement pas celui qui n’est plus voulu par
la Métropole aujourd’hui. Nous allons attendre d’abord ce qu’il va se passer pour l’histoire du téléphérique
parce que ce n’est pas terminé.
M. BOST : Et enfin, pour revenir sur le salaire de Madame la collaboratrice, je pars du principe qu’étant
donné que nous sommes tous élus de cette commune et qu’il s’agit d’un poste qui a un impact financier
sur le fonctionnement de cette commune, il peut être tout à fait normal que nous demandions ce salaire.
Quand je parle dans mes écrits du plafonnement, c’est parce que c’est la seule indication que j’ai.
Mme DECHAMPS : Cette indication ne veut rien dire. Ce n’est pas parce que son salaire est plafonné à
80% du salaire de la DGS, qu’il est effectivement à 80% du salaire de la DGS.
Mme DECHAMPS : C’est de l’information personnelle et privée. Ce que vous me demandez est
contraire au RGPD.
M. STRUB : Cela n’a pas véritablement d’impact. Quand nous étudions, avec Mme le Maire employeur
et Delphine Nunes, notre DGS, les possibilités de recrutement, c’est parce que généralement il y a eu un
départ. Départ qui est acté et cela nous permet de regarder si on le remplace, si on recrute sur un autre
poste ou si on ne remplace pas et, dans ce cas-là, on mène une étude de gestion et on réorganise en
maitrisant la masse salariale pour ne pas qu’elle explose. Dès lors qu’il y a des mouvements, on se pose
la question de savoir comment on les remplace. C’est un travail de fond qui est réalisé avec l’organisation
que l’on souhaite au sein de la municipalité. Mme NUNES est à même de nous aiguiller sur les choix que
l’on peut lui proposer. A ce moment, on a acté ce recrutement qui est extrêmement bénéficiaire pour
l’ensemble de la commune.
M. VINCENT : Madame, c’est votre avis. Nous avons notre action politique, vous avez le droit de la
contredire.
Mme DECHAMPS : Quand vous racontez des bêtises, on se doit de vous le dire.
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INFORMATIONS DIVERSES
- Subvention de 40 000€ de la conférence des financeurs pour les projets d’accompagnement des
seniors.
Mme DECHAMPS : Bravo au service social et à Abel BAHLOUL qui ont travaillé sur ce dossier de
subvention et qui ont amené à ce résultat intéressant.
- 3 familles ukrainiennes accueillies et installées dans les maisons de Fontanières.
Mme DECHAMPS : Cela a été relayé sur le journal et les réseaux sociaux de la commune. Il s’agit de
trois familles : deux couples seniors et d’une maman de 88 ans et sa fille d’environ 60 ans. Ils sont arrivés
mercredi dernier. C’est l’association Alinéa qui se charge de la gestion sociale de ces
personnes (accompagnement, accès aux droits, etc.) pour qu’elles aient un peu d’autonomie financière
dans l’avenir car jusqu’au 5 mai, elles n’ont pas d’argent. Un accueil plus institutionnel sera mis en place
avec tous les acteurs probablement le 23 mai à 16h. Vous êtes invités à venir les accueillir. Ces personnes
sont très contentes d’être là. Nous en profitons pour remercier tous les bénévoles car cette opération a
mobilisé beaucoup de monde, à la fois des élus, les services administratifs et techniques de la mairie et
beaucoup de bénévoles dont une équipe de bricoleurs. Il y a eu des dons financiers d’entreprises de la
commune ou de grandes enseignes comme Auchan ou SEB. Au bout du compte, les logements sont à peu
près bien équipés. Il manque des détails.
Mme JOLY : Je tiens à préciser que M. HARIVEAU et sa voisine sont allés chercher Tatiana pour aller
faire des courses. Ils ont tous deux réglé la facture pour les trois couples. Merci à eux.
M. HARIVEAU : Pour être tout à fait concret, les bâtiments ont bien progressé sur le plan de
l’équipement (lits, réfrigérateurs, tables, chaises). Il est encore des éléments de détails par rapport au
travail qui a été fait et aux perspectives que ces gens-là avaient. Je vous donne un exemple : une des dames
qui parle extrêmement bien français qui s’appelle Tatiana et qui habite avec sa maman qui a 88 ans. Elle
m’expliquait qu’elle habitait dans une petite ville proche de Kiev dans un immeuble de 24 étages qui a
été bombardé, ; l’immeuble fait désormais 4 étages. Elles sont sorties avec sa maman à quatre pattes avec
les chaussures qu’elles avaient, c’est-à-dire des pantoufles. 80% du chemin a été fait pour l’équipement.
Il y a des points de détails comme un rideau de douche ou des étagères.
Mme JOLY : En ce qui concerne ces éléments, Christian Texier va contacter un de nos anciens agents
qui déménage dans le Lubéron et qui laisse du matériel.
M. HARIVEAU : D’ici 10 jours, les choses seront correctes. Ils sont plutôt contents car les petites
maisons que je ne connaissais pas ont finalement beaucoup de charme. Il y a des fleurs autour et de l’herbe
et un voisin charmant qui s’appelle Alain qui leur a fait un gâteau. Ce sont des petites choses mais cela
fait partie de l’accueil.
Mme JOLY : Il y a également sur le marché, M. DELORME qui avait des restes. J’ai donc été vendredi
après-midi, distribuer des pommes de terre et des salades qu’il m’a données.
Mme DECHAMPS : Tout le monde fait ce qu’il peut pour les accueillir, gentiment. Il y a beaucoup de
chaleur humaine, d’empathie et de fraternité.
- Le 7 mai 9h petit –déjeuner d’accueil des nouveaux arrivants et à 11h animation nature au terrain
d’aventure animée par l’association « des espèces parmi Lyon ».
Mme DECHAMPS : C’est une habitude qu’on avait prise depuis 2003. Après le Covid, on repart avec
une nouvelle formule.
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- Le 8 mai à 11h30 commémoration devant l’hôtel de ville.
Mme CHAZE : A partir de 17h30 pour l’inauguration les officiels et ensuite une grande soirée festive
avec des visites de la piscine et un buffet et une animation musicale au Tabagnon.
Mme JOLY : Nous avons pensé également aux enfants donc à l’extérieur, une dame fera des barbes à
papa, etc. offerts aux enfants.
Mme CHAZE : Cette soirée s’achèvera sur quelque chose d’inédit, qui remplace, en termes de budget,
le feu d’artifice de la fête de la musique. Ce sera un spectacle sur le terrain de foot qui s’appelle « la féérie
des eaux », ce sont des sons et lumières faits avec des jets d’eau récupérée et recyclée.
Mme DECHAMPS : Il ne peut tenir que 150 personnes donc ce sera aussi retranscrit en visioconférence
pour ceux qui ne peuvent pas être sur place.
- Fin juin formation gratuite aux gestes qui sauvent, pour tous les Mulatins par groupe de 12
personnes il faut donc s’inscrire.
Mme TOUCHARD : Cela se déroulera en bas à la Verrerie mais aussi en haut, il faut s’inscrire. C’est
une formation à la fois au défibrillateur qu’on voit tous sans savoir si on sait s’en servir, et puis l’assistance
respiratoire.
Mme JOLY : Même pour ceux qui ont déjà fait cette formation, c’est important.
Mme TOUCHARD : C’est ouvert au public donc incitez vos jeunes à venir. Cela dure juste une heure.
Mme DECHAMPS : Le prochain conseil municipal se réunira fin juin ou début juillet.
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