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CHAPITRE 5

â Les MARD permettent :


- D’éviter une procédure longue et couteuse
- De chercher les solutions les + adaptées
- De faciliter la négo
- De ménager les relations futures des parties
- De générer une meilleure image auprès des partenaires.

â Alternatif signifie autre moyen de régler son litige sans passer devant le tribunal.
â Accord des parties n’est pas doté de la force exécutoire. Il faut demander l’homologation auprès du
juge qui va lui attribuer la force exécutoire.
â A peine d’irrecevabilité = la fin de non-recevoir = si les parties ne justifient pas la tentative de
conciliation, de médiation ou de procédure participative, le juge pourra refuser d’examiner le litige
CAR les conditions ne sont pas réunies pr la saisine du juge.

I. RÉGLEMENTS AMIABLES : Modes alternatifs de règlement des


différends : mode privé permettant aux parties de trouver une solution à leur
conflit

ART 1528 du CPC : les parties peuvent à leur initiative et dans les conditions prévues tenter de résoudre leur
différend de façon amiable avec l’assistance d’un médiateur, d’un conciliateur.
OBLIGATOIRE pour :
- Demande < 5000€ 
- Conflit de voisinage
- Sauf exception : la juridiction peut être saisie en cas de demande d’homologation, en cas d’urgence,
en cas de motif légitime (indisponibilité des conciliateurs ds un délai raisonnable)
Fin de non-recevoir = irrecevabilité de la part du juge si les parties ne passe pas d’abord par un règlement à
l’amiable
CONCILIATION 
règlement par accord entre parties avec intervention d’un conciliateur qui cherche un équilibre

 Pour les litiges de la vie courante : conflits de voisinage, de location, de consommation…


 A peine d’irrecevabilité que le juge peut prononcer d’office la tentative de conciliation menée par un
conciliateur de justice sauf :
- Si sollicitation pour homologation un accord
- Si motif légitime
DONC, d’abord une phase de conciliation (=juge a pr mission de concilier les parties). Si un accord est
trouvé, la procédure prend fin et le juge prononce alors la force exécutoire (= aucun recours possible)
Si phase de conciliation échoue, c’est le juge qui imposera une solution aux parties.
 La clause de conciliation : conciliation peut être imposée par le contrat et faisant de la conciliation un
préalable obligatoire avant la saisine du juge. La présence de cette clause constitue une fin de non-
recevoir qui s’impose au juge si les parties l’invoquent .
 Conflits individuels : phase de conciliation au bureau de conciliation
 Conflits collectifs : conciliation prévue dans la convention collective
 Le conciliateur :
- Pas de diplôme exigé
- Pas de rémunération (juste rbt frais)
- Mission : écouter les parties + amener les pers à trouver le meilleur compromis en se référant aux
règles de droit
MÉDIATION
médiateur (=tiers) qui intervient pour amener un accord entre les parties en conflit en proposant des
solutions
 Médiation peut résulter d’un contrat, être décidée à l’initiative des parties ou proposée par le juge.
 Médiation pénale : alternative entre déclenchement des poursuites et classement sans suite (ex : vols,
escroquerie, violences légères, menaces, injures…). Seulement le procureur de la Rép qui peut
proposer une mission de médiation entre auteur des faits et victime où le médiateur est un tiers
habilité par le tribunal ou bénévole). Son obj est d’assurer une répartition correcte du dommage
causé, mettre fin au trouble.
 Médiation en matière sociale : à la dde des parties après l’échec d’une conciliation par les parties ou
ministre/préfet
 Médiation des litiges de consommation : conflits opposant pro et part lors de la mauvaise exécution
d’un contrat.
 Médiation en matière administrative : médiateur de la Rép qui a pour mission d’aider les citoyens en
conflit avec l’administration, service public ou collectivité locale.
 Le médiateur :
- Peut être pers physique ou morale qui ne doit pas faire l’objet d’une condamnation et qui doit
posséder la qualification requise (avec formation + expérience)
- Rémunération à l’expiration de la mission
- Mission : + actif que le conciliateur. Il doit confronter les pts de vues des parties + les aider à trouver
une solution
- Domaine + large : litiges civils, familiaux, relatifs au droit du travail, entre voisins, entre
proprio/locataire, commerçant/consommateur

CONVENTION DE PROCÉDURE PARTICIPATIVE


convention par laquelle les parties s’engagent à agir conjointement et de bonne foi pour la résolution
amiable de leur litige

 Objet : Les parties peuvent choisir de résoudre leurs litiges à l’amiable avec la présence de leurs
avocats
 Condition de forme : convention écrite avec certaines mentions obligatoires :
- Identité des parties + avocats
- Le terme car est à durée déterminée
- Objet du différend
- Pièces et infos nécessaires à la résolution
 Conditions de fonds : peut être conclue qu’en l’absence de tt autre procédure engagée.
 En cas d’accord, avocats signent le doc du règlement du litige > convention a la force probante donc
ils pourront obtenir l’homologation du juge.
 En cas de désaccord : parties peuvent demander au juge de trancher leur différend.

II. RÉGLEMENTS JURIDICTIONNELS

ARBITRAGE
procédé par lequel des parties décident de ne pas recourir aux tribunaux et choisissent par contrat de faire
trancher le litige par une pers privée (=arbitre)

 1er cas : compromis d’arbitrage : convention par laquelle les parties décident de recourir à l’arbitrage
une fois que le litige est né.
Conditions de validité : cg du contrat, écrit avec obj du litige + nom arbitre ou modalité de
désignation
 2ème cas : clause compromissoire : clause qui prévoit le recours à l’arbitrage en cas de litige
Conditions de validité : écrit, désignation arbitre ou modalités de désignation. Valable ds tous les
contrats.
 Tribunal arbitral : soit les parties désignent eux mm l’arbitre, ou procédure s’organise par une
institution qui désigne l’arbitre.
Déroulement : arbitres reçoivent la mission pour trancher selon les règles de droit.
Procédure confidentielle / délai de 6 mois
 Sentence arbitrale : décision rendue par un tribunal composé d'arbitres choisis et rémunérés par les
parties. Acte écrit qui n’a pas la force exécutoire juste bénéficie de l’autorité de la chose jugée
(=parties liées par la décision).
Si amiable pas possible alors il faut obtenir une ordonnance d’exequatur pour ensuite donner la force
exécutoire
 Sont exclues l’opposition et le pourvoi en cassation
 Sont ouvertes : appels/recours en annulation

Avantages : Justice rapide, discrète (décisions pas publiées), procédure simplifiée, compétences techniques
de l’arbitre, confidentielle,
Inconvénients : cout

Peut-être :
- Judiciaire : à l’initiative du juge
OU
- Conventionnelle : à l’initiative des parties

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